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(B2) Un fusilier marin espagnol qui participait à la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) est décédé ce vendredi (18 mai) au Mali, dans un accident de la route, vient d’annoncer l’état-major de l’armée espagnole.
Un accident de la route
Le véhicule (un Iveco Lince), dans lequel se trouvait Antonio Carrero Jiménez, a quitté la route dans les environs de la ville de Somadougou, à 40 km au sud de Sévaré dans le centre du Mali, selon les premières indications. L’accident s’est produit à 8h55 ce matin. Trois autres soldats espagnols étaient à bord : deux sont blessés et le quatrième occupant est indemne. Ils ont été transférés au camp de Koulikoro, où se trouve le camp de formation de EUTM Mali et la plus grande partie du détachement espagnol dans la région. Agé de 27 ans, Antonio Carrero Jiménez était originaire de Dos Hermanas (Séville). Il était membre du 2nd bataillon de débarquement de l’infanterie marine, basé à San Fernando (Cádiz).
En déploiement vers Sévaré
Le convoi revenait d’une mission de soutien à l’armée malienne. La mission EUTM Mali a vu très récemment son mandat élargi pour englober le soutien au G5 Sahel et mener davantage d’activités décentralisées dans les différents points où est basée l’armée malienne (lire : La mission EUTM Mali prolongée, son mandat élargi). Elle doit notamment établir une base permanente de formation à Sévaré (lire : EUTM Mali prépare son déploiement vers le nord du pays. Budget en augmentation).
60e mort en mission européenne
C’est le 60e décès à déplorer dans le cadre de la politique extérieure européenne, selon les données compilées par B2 (cf. base Memoriam)
L’Espagne nation-cadre
L’Espagne, avec un total de 292 soldats, dont 60 fusiliers marins, fournit une bonne partie de l’effectif de la mission européenne. C’est d’ailleurs un espagnol, le Général de brigade Enrique Millán Martínez, qui commande la mission depuis le 30 janvier dernier.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Crédit photo: Etat-major de l’armée espagnole
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(B2) Un avion autrichien C130 HERCULES a transporté 22 membres de la marine et des gardes-côtes libyens de l’aéroport de Chania (Crète) à Tunis. Ces marins venaient de recevoir une formation donnée par la marine hellénique, avec le soutien de l’opération européenne en Méditerranée (EUNAVFOR MED / Sophia).
NB : Une session tenue plutôt discrètement, contrairement aux formations précédentes, qui avaient donné lieu à une communication à la presse plus importante. La formation des garde-côtes libyens constitue un point clé de la stratégie européenne de renforcement de l’état de droit en Libye et d’endiguement de la crise de migrations en provenance d’Afrique. Mais elle est de plus en plus contestée par les ONG et organisations de défense des droits de l’Homme qui dénoncent le non respect par les garde-côtes libyens des règles élémentaires du droit de la mer (secours en mer) comme de l’accueil et du droit des réfugiés à choisir leur pays d’asile.
L’Autriche a accepté de donner un certain nombre d’heures de vol ainsi que l’avion pour soutenir la mission maritime de l’UE en Méditerranée centrale pour démontrer son engagement envers la mission. Le vol a été « initié et planifié par l’officier autrichien de la branche CJ4 de l’opération Sophia responsable des opérations logistiques et l’officier d’état-major allemand responsable des mouvements et du transport dans la même branche » précise l’officier de presse de l’opération Sophia.
(NGV)
Crédit photo: EUNAVFOR Med/ Sophia
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(B2) La Commission a raison, envers et contre certains, de proposer de verser à l’avenir l’argent européen à l’aune du respect de l’Etat de droit explique Jean-Guy Giraud
On sait que le fonctionnement général de l’UE est basé sur le nécessaire respect, par les États membres, des valeurs fixées par l’article 2 du Traité. Parmi ces valeurs ou principes figure celui de l’État de droit c’est-à-dire l’existence de dispositions, procédures et structures internes nationales assurant le respect effectif du droit en vigueur, et notamment des décisions et règles européennes.
L’Europe aujourd’hui démunie en cas déficience de l’État de droit
Parmi ces règles figurent celle de la saine gestion des fonds européens par les États membres. Si l’Union européenne dispose de certains moyens pour sanctionner des cas ponctuels de mauvaise gestion, elle se trouve démunie en cas de déficience globale liée à des violations généralisées de l’État de droit par un État membre.
Ces violations peuvent porter sur une ou plusieurs atteintes aux principes suivants :
La protection des intérêts financiers de l’UE
La situation existante dans certains États membres en matière de respect de l’État de droit a conduit la Commission à proposer, dans le contexte du (futur) cadre [budgétaire] pour les années 2021-2027, un mécanisme spécifique de protection des intérêts financiers de l’UE en cas de telles violations généralisées. […]
L’opportunité de la proposition de la Commission
Cette proposition de la Commission peut inspirer les remarques suivantes.
Elle correspond bien à un sentiment général de l’opinion choquée par la double impunité des États qui, par le biais de violations de certains principes de base, tolèrent une gestion déficiente (voire frauduleuse) des fonds européens.
Sa rigueur et sa simplicité (six articles principaux sur trois pages de texte) sont méritoires.
Elle témoigne d’une réelle hardiesse de la Commission compte tenu des réactions prévisibles de certains États membres et de la responsabilité assumée de la Commission dans la procédure proposée,
Elle est susceptible de faciliter l’adoption du CFP par les États membres les plus soucieux du bon usage des deniers publics.
Elle viendra utilement compléter la création en cours d’un Procureur européen, chargé notamment d’enquêter sur des infractions ponctuelles ou des fraudes au détriment des intérêts financiers de l’UE.
Une issue incertaine
Ceci dit, cette proposition […] devra trouver l’accord du Conseil (majorité qualifiée) et du Parlement.
Au vu de la situation politique dans certains États membres (où la question du respect des valeurs pose en ce moment même de graves problèmes), il faut s’attendre à de farouches oppositions – éventuellement assorties de menaces relatives à l’adoption (à l’unanimité …) du prochain cadre financier pluriannuel voire au versement des contributions au budget de l’Union…
Menaces qui feront sans doute douter certains de l’opportunité d’une telle mesure dans le climat politique actuel de l’Union – mesure qui interfère au surplus dans le domaine politique délicat du respect des valeurs et de la souveraineté des États.
Cette mesure ne pourra donc aboutir que si elle bénéficie d’une part du soutien actif et déterminé des États les plus “vertueux” (et contributeurs nets au budget …), et d’autre part d’une forte majorité au sein du PE (qui a maintes fois réclamé des mesures de ce type) (2).
Adoptée ou rejetée, cette proposition sera à mettre au crédit de la Commission Juncker – au même titre que son initiative tout aussi audacieuse relative au respect des valeurs de l’UE par la Pologne (article 7 du Traité).
En résumé : faut-il couper les crédits aux « États voyous » ? La question méritait au moins d’être posée.
(Jean-Guy Giraud)
(1) voir le texte officiel de la proposition
(2) l’avis de la Cour des comptes pourra aussi peser sur la décision.
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