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(B2) La relation britannique-européenne ressemble aujourd’hui à une relation d’enfant gâté, chéri de la famille, qui claque la porte du giron familial, mais veut garder les clés de la voiture, l’accès au frigo, et pouvoir continuer à pouvoir dire son mot sur toutes les décisions.
Un objectif : participer à tout
C’est un l’air de ‘Ne me quitte pas’ à l’envers que nous rejouent les britanniques qui semblent découvrir tout d’un coup que dans le mot Brexit, il y a exit. Les derniers documents produits par Londres le prouvent, particulièrement en matière de politique de sécurité (interne et externe). Ils peuvent se résumer en un seul principe. Les Britanniques veulent participer à à toutes les politiques extérieures, de défense, de sécurité, y compris celles sur lesquelles ils crachaient leur hargne auparavant.
L’Union européenne un projet merveilleux
Le rôle de l’UE dans les organisations internationales, Londres veut le défendre. L’agence européenne de défense, ce sont des initiatives intéressantes qu’il faut soutenir. La défense européenne, un projet auquel il faut participer, etc. Quant à Galileo c’est un outil irremplaçable. Il faut vraiment se pincer pour ne pas éclater de rire quand on lit ce type de documents qui sont d’une certaine façon empreints d’une certaine irrévérence, au principe démocratique, mais aussi d’une certaine morgue, voire d’un certain mépris pour les Européens.
Une si grande générosité
Sous couvert de sécurité partagée, d’intérêts et de valeurs communes (qui sont bien réelles), Londres essaie de faire croire aux Européens que les Britanniques sont là pour le bien de tous, offrant généreusement expérience, connaissances et personnel en matière de sécurité. Londres propose même de détacher du personnel britannique dans la plupart des structures européennes de politique étrangère et de sécurité. Un acte si généreux en apparence qu’il faut regarder de près la réalité qu’il cache.
Le pied dans la porte
L’objectif réel est beaucoup moins louable. Ces personnels n’auront pas seulement pour rôle d’amener le meilleur du Royaume, mais surtout d’informer Londres, en temps réel, de tous les projets possibles de décision pour les influencer, les miner de l’intérieur, voire les blocages. Sous prétexte de coopération, les Britanniques veulent en fait garder le pied dans la porte à tous les échelons de décision de la politique extérieure européenne (au niveau ministériel comme diplomatique). Car l’objectif britannique reste le même à travers les années: retarder, bloquer, limiter l’autonomie européenne. C’est inacceptable, dangereux, et finalement très lâche. Le gouvernement de Theresa May sème l’illusion qu’il y aurait la possibilité d’un Brexit dur sans aucun changement ni coût pour les Britanniques.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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(B2) Le patron de Facebook Mark Zuckerberg est finalement venu ce mardi (22 mai) pour un échange avec les représentants des principaux partis politiques. Un simulacre d’audition assez inhabituel devant l’assemblée européenne, qui met régulièrement sur le grill les puissants comme les moins puissants
Antonio Tajani (à gauche) président du Parlement européen, et Mark Zuckerberg (facebook) (crédit : Parlement européen)
Cette prestation laisse un goût amer, un semi-échec, à la fois pour tous ceux qui entendaient en voir rejaillir une certaine gloire. Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a marqué une faiblesse notable par rapport à l’industriel. M. Zuckerberg n’a pas vraiment brillé restant évasif dans toutes ses questions et semblant plus pressé de quitter la salle.
Une audition en cercles fermés
Les conditions même de cette audition laissent interrogatifs. Jusqu’à samedi, les échanges entre le patron de Facebook et les députés, déjà limités au cercle restreint de la conférence des Présidents et au rapporteur de la commission des Libertés publiques, devaient se tenir à huis clos. Des conditions (im)posées par l’équipe de Mark Zuckerberg et acceptées sans rechigner par le président du Parlement européen, Antonio Tajani.
« Le fondateur et PDG de Facebook a accepté notre invitation et sera à Bruxelles dès que possible, nous l’espérons déjà la semaine prochaine, pour rencontrer les dirigeants des groupes politiques et le président et le rapporteur de la commission des libertés publiques », Antonio Tajani.
Une réticence à venir s’expliquer
L’homme fort du plus gros réseau social avait déjà répondu avec beaucoup de réticences à l’invitation des députés européens à s’expliquer après le scandale Cambridge Analytica démontrant les lacunes dans la protection des données de ses utilisateurs. Il n’entendait pas que cet échange puisse se faire dans une audition publique. Un point accepté formellement par le président du Parlement européen (PPE) et une majorité des groupes (PPE et conservateurs) lors de la réunion de la conférence des présidents le 16 mai.
Un format inacceptable
Le coté pour le moins anti-démocratique du procédé a choqué. Le leader des libéraux et démocrates Guy Verhofstadt a été un des premiers à réagir : « Je n’assisterai pas à la réunion avec M. Zuckerberg si elle se tient à huis clos. Ce doit être une audience publique » déclare-t-il sur twitter. « Et pourquoi pas un Facebook Live ? Je regrette vivement que le groupe @EPPGroup ait été complice de l’extrême droite pour tout garder à huis clos. »
« Il est pathétique que Zuckerberg promette plus de transparence, mais refuse de faire des déclarations publiques au Parlement européen » s’est alarmé également le vert allemand Sven Giegold, rapporteur du Parlement européen pour la transparence. « Facebook exploite une plate-forme publique et doit donc prendre la responsabilité publique de ses actions. »
Le leader du groupe social et démocrate, Udo Bullmann, a embrayé demandant que la réunion soit diffusée sur le web : « Les gens méritent de savoir comment Facebook utilise leurs données et comment ils ont été affectés par le scandale Cambridge Analytica ».
Même la commissaire européenne chargée de la Justice, Vera Jurova y est allée de sa critique, trouvant regrettable que l’audition ne soit pas publique.
Glad that Mark Zuckerberg accepted invitation from @Europarl_EN and will come to Brussels to answer European questions on privacy. Pity this will not be a public hearing. There are more EU users on FB than there are in the US & Europeans deserve to know how their data is handled.
— Věra Jourová (@VeraJourova) 16 mai 2018
La pression a joué à la marge
In extremis, lundi (21 mai), le président du Parlement européen, Antonio Tajani, annonce sur son compte twitter les nouvelles modalités de l’audition. La rencontre organisée ce mardi (22 mai), aurait lieu dans le format prévu au départ, en conférence des présidents, dans une petite salle, dans un petit cercle. Seule concession : elle serait retransmise en vidéo sur internet. Les députés membres ou suppléants de la commission des libertés publiques ont été ainsi contraints de regarder cette audition, comme tout le monde, via la video en direct (webstreaming) ou… facebook.
Un procédé dangereux pour la démocratie
Cette manière de faire pour recevoir un ‘simple’ dirigeant d’entreprise est pour le moins extraordinaire. On peut le comprendre quand une personnalité est ‘menacée’ ou qu’il y a un secret important à préserver (1). Mais c’est un précédent dangereux pour l’institution européenne qui a pourtant fait de la défense des libertés publiques un de ces vecteurs d’action. Elle montre aussi que les conditions qui entourent une audition sont tout aussi importantes que la personnalité qui les délivre. Le simple fait d’être exposé à une salle publique oblige à un comportement plus respectueux que celui qu’a livré le PDG de facebook qui a préféré quitter les lieux que répondre aux questions auxquelles il ne voulait pas répondre (article à suivre). C’est le fait démocratique.
(Nicolas Gros-Verheyde et Emmanuelle Stroesser)
Un double standard difficile à comprendre
Cette propension au secret est en effet difficile à comprendre pour une société côtée en bourse et présente largement en Europe. Mark Zuckerberg est plutôt un habitué des grands shows médiatiques. Et son passage sur le ‘vieux’ continent ne devrait pas être exempt de ces prestations publiques. Le PDG de Facebook sera ainsi sur scène le 24 mai à Paris, pour l’ouverture de la troisième édition du salon Viva Technology, organisé par Publicis et Les Echos, pour un ‘live chat’ durant 1h30. Et, là, pas question de faire du huis clos.
(1) J’ai assisté à l’audition du Premier ministre somalien autrement plus exposé que M. Zuckerberg à un risque physique ou des auditions sur le système Echelon d’écoutes téléphoniques qui révélaient bien plus en matière de secret défense. Et aucune de ces auditions n’avait été entourée de telles mesures.
Cet article Zuckerberg préfère un semi huis clos au débat démocratique est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) Voici les dernières nouvelles des missions et opérations déployées au titre de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) de maintien de la paix de l’Union européenne…
Salalah (Oman). Exercice conjoint entre EUNAVFOR Atalanta et la marine omanaise
Le navire européen a repris sa navigation vers les eaux somaliennes (crédit : EUNAVFOR Atalanta)
Profitant d’un arrêt logistique à Salalah (Oman), à la mi-avril, le navire italien de l’opération européenne de lutte contre la piraterie (EUNAVFOR Atalanta), l’ITS Carlo Margottini, a mené un exercice avec la marine d’Oman. Le commandant de la force européenne en mer, le contre amiral Simone Malvagna, et le capitaine de la frégate, le commander Giuseppe Lai, ont été reçus par les autorités locales (le gouverneur de la province de Dhofar et le chef de la zone maritime notamment) pour discuter des problèmes causés par les activités illégales dans cette région, précise l’opération européenne dans un communiqué. Objectif : « renforcer la coopération et la coordination entre les forces navales de l’opération Atalanta et le Sultanat d’Oman ». Lire aussi : Un Italien prend le commandement en mer de l’opération anti-piraterie de l’UE
Koulikoro (Mali). Fin du cours de commandement de compagnie
(crédit : EUTM Mali)
Après environ trois mois de cours, EUTM Mali vient de terminer sa sixième formation de commandement de compagnie à destination des Forces armées maliennes (FAMa). L’un des objectifs clés de ce cours est de souligner « l’importance de diriger en montrant le bon exemple, et en partageant les difficultés et les privations avec les subordonnés ». Parmi les sujets abordés au cours de ces douze semaines : la tactique, les renseignements, un exercice de tirs réels, etc. (communiqué)
Tbilissi (Géorgie). Cours de gestion du stress pour sept missions PSDC
Gisela Perren-Klinger (à gauche) lors d’un débrief avec un groupe d’étudiant (crédit : EUMM Georgia)
Durant trois jours fin avril, la mission européenne en Géorgie (EUMM Georgia) a accueilli des membres de six autres missions européennes en Ukraine, Irak, Palestine, Tunisie-Libye, Somalie et Mali. Au programme, une formation sur la gestion du stress par incident critique (CISM). Pour mettre en place ce cours, la mission de surveillance en Géorgie s’est associée avec l’Institut de Psychotrauma Suisse. Cette formation a permis la mise en place dans les missions « d’équipes de soutien par les pairs », lesquelles « peuvent alors offrir un soutien immédiat aux collègues qui ont pu être exposés à un incident critique », précise Gisela Perren-Klinger, l’une des instructrices, dans le communiqué.
(1) EUAM Ukraine, EUAM Irak, EUPOL COPPS, EUBAM Libya, EUCAP Somalia, EUCAP Sahel Mali
En Méditerranée, Français et Slovènes rejoignent l’opération Sophia
Après l’arrivée du navire allemand Mosel dans l’opération Sophia EUNAVFOR Med (lire : Dernières nouvelles des missions européennes – Avril 2018), c’est maintenant au tour des Français, avec le patrouilleur de haute mer le Lieutenant de Vaisseau Le Henaff (F-789), et le patrouilleur polyvalent Triglav 11, de rejoindre l’opération Sophia en Méditerranée. Pour le navire slovène, il s’agit en réalité d’un retour puisque le Triglav 11 était déjà présent dans la mission en 2015-2016.
Navire français, Le Henaff (crédit : ministère français de la Défense)
A Odessa (Ukraine), le chef d’EUAM exprime sa satisfaction
Kestutis Lancinskas, le chef de la mission européenne de conseil en Ukraine, a souligné le travail des forces de l’ordre lors de la manifestation pacifique qui s’est déroulé le 2 mai à Odessa, en commémoration de l’incendie du bâtiment des syndicats de 2014 (Lire : Odessa flambe. L’Europe appelle à la retenue). « Ce que nous avons vu hier [2 mai], c’est la police qui montre une approche européenne de l’ordre public. […] Voir la police mettre en pratique ce que nous avons conseillé, et les résultats positifs de tout cela, nous donne à tous, à EUAM, une immense satisfaction », a-t-il déclaré dans un communiqué. Si des tensions ont émergé lors de la commémoration, elles ont néanmoins « été gérées efficacement par les forces de police présentes ».
De Lviv à Uzhgorod (Ukraine), le concept d’intégrité et de lutte anti-corruption mis en avant
(crédit : EUAM Ukraine)
La mission civile d’assistance aux forces de sécurité basée en Ukraine (EUAM Ukraine) a lancé, le 16 avril dernier, un programme national afin de former les services de sécurité ukrainiens aux mécanismes internes d’intégrité. Ce formation a lieu dans sept régions : Lviv, Kharkiv, Odessa, Vinnitsa, Poltava, Uzhgorod et Kiev. « L’objectif de la formation est de mettre en œuvre le concept d’intégrité en tant que valeur fondamentale du service de sécurité de l’Ukraine » indique un communiqué de la mission. Pour Peter Bach, le chef de cabinet du directeur de EUAM, « Avoir des mécanismes internes pour assurer l’intégrité et le professionnalisme est important pour créer des institutions efficaces et responsables qui bénéficient de la confiance du public ».
(Claire Boutry, st.)
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