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L'Europe politique et de la défense (par Nicolas Gros-Verheyde)
Updated: 11 hours 5 min ago

En Méditerranée, on détruit déjà les navires utilisés par les trafiquants

Wed, 20/05/2015 - 18:57

Réfugiés sur un bateau de bois en Méditerranée (crédit : gardes cotes islandais)

(BRUXELLES2) Depuis que Matteo Renzi a dit vouloir détruire les navires encore à quai en Libye, c’est un grand phantasme, avec les « boots on the ground » : la destruction des navires de migrants. Or, la destruction des navires utilisés par les migrants a déjà lieu en mer, de façon habituelle et pour des raisons très concrètes.

6 navires coulés par la marine allemande

La chancelière allemande Angela Merkel l’a confirmé officiellement mardi (19 mai), lors d’une conférence de presse commune avec François Hollande. Depuis le début des opérations de sauvetage en mer, où la marine allemande est impliquée, « cinq bateaux gonflables et un bateau en bois ont été coulés ». NB : on peut, sans trop de difficulté, indiquer que cette pratique n’est pas particulière à Berlin. Les marines italiennes, françaises ou britanniques ont adopté les mêmes pratiques.

Eviter des accidents

La raison est simple et, avant tout, c’est une raison de sécurité maritime. « Les bateaux abandonnés poserait un danger pour la navigation. En raison de leur taille et leur manque d’éclairage, ils ne peuvent pas être vus la nuit, même par beau temps. Heurter un bateau abandonné pourrait entraîner des dommages au système de gouvernail ou de propulsion. »

Eviter des fausses alertes aux secours

Cela répond aussi à une motivation de préserver la bonne qualité des secours en mer. Un navire perdu en mer « vu d’un avion, ou à grande distance, ce n’est pas toujours clair s’il y a des gens à bord d’un bateau ». Pour en être sûr, il faudra envoyer des moyens sur place. « Jusqu’à ce que cela soit clair, que le bateau est abandonné, s’écoule de précieuses heures qui peuvent être mieux utilisées pour sauver d’autres personnes qui en auraient besoin ».

NB : Cela évite, enfin, que ces navires puissent être réutilisés le cas échéant par les passeurs qui viendraient les récupérer. Ces bateaux, faut-il le préciser n’ont généralement pas de pavillon, ni de capitaine en soi. Ce qui ne pose donc pas trop de problème juridique. Bien entendu, la destruction de ces navires se fait une fois toutes les personnes évacuées. Une vérification visuelle se fait au dernier moment afin de vérifier qu’il n’y a plus personne, réalisée par les militaires de l’équipe de visite ou d’abordage.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire aussi : Des « Boots on the ground » en Libye, le grand phantasme ?

Coup double pour les forces spéciales françaises au Mali

Wed, 20/05/2015 - 17:28

(B2) Les militaires français déployés au nord du Mali dans le cadre de l’opération Barkhane ont réussi à « neutraliser » deux des principaux chefs d’AQMI et d’Ansar Eddine. « Dans la nuit du 17 au 18 mai, les forces spéciales françaises ont conduit une opération dans le Nord du Mali. Quatre terroristes ont été tués au cours des combats. Parmi eux figurent Amada Ag Hama alias « Abdelkrim le Touareg » et Ibrahim Ag Inawalen alias « Bana », deux des principaux chefs d’AQMI et d’Ansar Eddine. ». Après avoir « mis hors de combat Ahmed El Tilemsi, haut responsable du MUJAO » cette opération, « porte un nouveau coup dur aux groupes armés terroristes sahéliens » indique un communiqué du ministère français de la Défense.

Le prix de thèse AED-Egmont 2015 décerné

Wed, 20/05/2015 - 17:24

Crédit : DR / EDA

<p>">(B2) Le prix de thèse EDA-Egmont a été décerné cette année à <p>">Andrea Gilli, chercheur du <p>">Center for Security Studies, de l’Université de Prague, pour sa thèse intitulée « Unipolarité, changement technologique et fabrication d’armes, alliances industrielles dans l’industrie européenne de défense ».

« La lutte contre le problème de la coopération en matière d’armement est non seulement hautement politique, mais aussi très technique » a souligné le professeur Sven Biscop d’Egmont, président du jury. « <p>">Gilli a très bien réussi, avec audace. Sa thèse est la plus instructive, et reste très lisible pour les universitaires et les praticiens. Contrairement à de nombreuses thèses sur des sujets européens, Gilli ne cherche pas à apporter un festival de bonnes nouvelles. Au contraire, il démontre pourquoi la coopération en matière d’armement est le plus difficile là où intuitivement on pouvait s’y attendre que ce soit plus évident. De cette leçon austère, on peut tirer des implications politiques et dessiner une façon d’agir pour l’avenir <p>"> ».

<p>">Le lauréat recevra une bourse de 2000 €. Mais aura surtout « l’occasion de partager ses vues avec les dirigeants de haut niveau lors de la prochaine Conférence annuelle de l’AED le 16 novembre prochain » a complété le directeur de l’AED, Jorge Domecq.

Huit thèses avaient été soumises au jury du prix, présidé par le Professeur Sven Biscop, et composé de Jorge Domecq, directeur de l’Agence européenne de défense, du Général Patrick de Rousiers, président du Comité militaire de l’UE, de Antonio Missiroli, directeur de l’Institut d’études de la Sécurité de l’UE, de Hilmar Linnenkamp, ​​conseiller au SWP et des professeurs Jolyon Howorth (Université de Bath / Université de Yale) et <p>"> Richard Whitman (Université de Kent).

Créé en 2013, le prix EDA-Egmont vise à stimuler la recherche dans le domaine de la défense européenne, de la sécurité et de la stratégie. ll récompense <p>"> les travaux de recherche entrepris dans le cadre d’une thèse de doctorat effectuée dans une institution académique reconnue. L’année dernière, il avait été décerné à Benjamin Pohl pour un travail sur les opérations de la PSDC (lire : Et le prix est décerné à …)

(NGV)

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