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B2 Le Quotidien de l'Europe géopolitique. Actualité. Dossiers. Réflexions. Reportages
Updated: 8 hours 39 min ago

La loi de régularisation israélienne condamnée plutôt discrètement

Thu, 09/02/2017 - 20:05
(B2) La Haute représentante de l'UE a condamné, toute seule, la « loi de régularisation » adoptée par le parlement israélien mardi (7 février), en troisième et dernière lecture. Il a cependant fallu attendre 24 heures pour qu'un communiqué soit publié, soit un délai relativement important pour un évènement attendu, traduisant un certain embarras au […]

La voie européenne de gérer les migrations : ce n’est pas celle de Trump !

Thu, 09/02/2017 - 08:30

(B2) La Chef de la diplomatie européenne a tenu un propos très politique, devant un aéropage de hauts fonctionnaires européens et africains, réunis à Malte pour faire le point sur le plan conjoint d’action sur les migrations de la Valette. « La migration ne peut être gérée efficacement que par la coopération et le partenariat » entre les pays européens et africains — a démarré la Haute Représentante.

Construire des murs, ce n’est pas la méthode européenne

Et d’enchaîner : « Il y a des forces partout dans le monde qui poussent à une approche totalement différente : une approche basée sur la confrontation plutôt que sur la coopération, sur la construction de murs plutôt que sur la construction de partenariats, sur les fermetures et les interdictions plutôt que sur le dialogue. Ce n’est pas la voie africaine. Ce n’est pas la façon dont nous partageons autour de cette table. » Une déclaration qui vise clairement Donald Trump mais aussi certains dirigeants européens qui ne sont pas loin de penser la même chose. Une manière aussi de répondre à certaines attaques, venues des ONG ou même de responsables africains, accusant l’Europe de ne pas vouloir prendre sa part du fardeau des migrations et de se décharger sur le continent noir de cette tâche.

Un déni des droits de l’Homme…

Ce n’est pas la première fois que la Haute représentante de l’Union, exprime ses fortes réticences par rapport à l’administration Trump. Au Parlement européen, début février, juste après la publication des décrets du nouveau président américain bannissant quelques nationalités des États-Unis. Elle s’était écriée : « Personne ne peut être privé de ses droits à cause de son lieu de naissance, de sa religion ou de son ethnie. C’est dans toutes nos constitutions, dans l’Union européenne (comme) aux États-Unis ». « L’Union européenne ne tournera pas le dos contre quiconque a le droit à la protection internationale. Et nous nous continuerons de le faire. » Un propos qu’on ne peut soupçonner de venir d’une personne hostile à l’Amérique. Formée à la Marshall Fund, Federica Mogherini a toujours été en faveur de liens étroits transatlantiques et n’a jamais caché son admiration pour le modèle américain… et la politique du président Obama. Mais la coupe semble être pleine.

(NGV)

Les premiers garde-côtes libyens diplômés !

Wed, 08/02/2017 - 19:00

Le salut fraternel entre les deux marines libyennes et italiennes (crédit : Marine italienne)

(B2) Ils étaient presque 90 sur le San Giorgio, le navire italien de débarquement, ancré dans le port de la Valette (à Malte), à se voir remettre par la Haute représentante de l’UE, Federica Mogherini, leur diplôme de fin de formation ce mercredi (8 février) (1).

Ces 89 garde-côtes, marins et officiers de la marine libyenne ont suivi des cours théoriques et pratiques, durant plusieurs semaines, avec leurs collègues européens (à bord du San Giorgio et du navire néerlandais Rotterdam), avec plusieurs modules à leur programme. Objectif : acquérir toutes les notions de secours en mer, mais aussi de contrôle du trafic maritime, d’intervention à risque — parmi des réfugiés qui comptent femmes et enfants —

Une capacité à opérer dans les eaux territoriales

C’est la première cérémonie du genre. Et une petite fierté certaine pour tous les hommes engagés dans l’opération Sophia (EUNAVFOR Sophia). Chacun sait en effet que la lutte contre les réseaux de passeurs et autres trafiquants au large de la Libye, comme le sauvetage des nombreux navires transportant des migrants, menée par les Européens est un puits sans fond, si les Libyens ne prennent pas le relais rapidement (2).

C’est « une priorité pour l’Union européenne » a d’ailleurs souligné Mogherini. « Ce ne sont pas seulement des diplômes que nous remettons aujourd’hui » mais ce que nous permettons aussi c’est de développer « une capacité à opérer dans les eaux territoriales le long des côtes », a-t-elle ajouté s’adressant aux garde-côtes et marins mais aussi à leur chef, le Commodore Abdalah Toumia. Cette « capacité libyenne vise à sauver des vies et lutter contre la contrebande humaine mais aussi de sécuriser les côtes libyennes contre le trafic illicite d’armes, de drogues et de pétrole ».

Au tour de l’Est libyen maintenant ?

L’ambition pour les Européens est de répéter cette formation pour une nouvelle série d’environ 80 stagiaires provenant, cette fois, du secteur « Est » des garde-côtes libyens. Un point notable pour les Européens. « C’est la première fois que le chef de la garde-côte libyenne a spécifiquement demandé de coopérer avec l’Est. Et cela pourrait être un important signe d’une nouvelle volonté de construire une capacité maritime complète, tout au long de la côte libyenne » avait indiqué précédemment le contre-amiral Credendino, dans un compte-rendu fait aux ambassadeurs de l’UE, selon nos informations. Une gageure cependant du point de vue de la sécurité comme de la fiabilité des stagiaires. Les deux bouts de la Libye ne se parlent plus vraiment. « La procédure de vérification (vetting) des garde-côtes pourrait probablement être plus difficile car les contacts de la garde-côte libyenne avec ces secteurs sont moins fréquents ».

En attente des navires

Il s’agit aussi pour les Européens de tenir leurs engagements désormais. Les Libyens attendent de se voir livrer les douze navires qui sont actuellement retenus (en Tunisie notamment). Le gouvernement italien a promis de procéder à ces équipements. Encore faut-il obtenir du comité des sanctions de l’ONU, l’autorisation de livrer ces navires. La Libye est encore, en effet, officiellement, sous l’objet de l’embargo sur les armes, imposé lors de l’opération d’interposition menée par l’OTAN et la communauté internationale en 2011. Ce qui ne doit pas poser trop de problème… normalement.

(Nicolas Gros-Verheyde)

NB : Tous les visages des garde-côtes et marins libyens sont floutés. Question de sécurité pour eux-mêmes et leurs familles.

(1) Le Premier ministre maltais, Joseph Muscat (qui assure la présidence tournante de l’UE) était présent ainsi que la ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti. L’effort principal dans la formation ayant été fait par les Italiens.

(2) Du côté européen, on sait très bien que l’autorisation de pénétrer dans les eaux territoriales ne pourra que difficilement être donné par un gouvernement libyen, encore précaire, et très chatouilleux sur sa souveraineté. Tout l’effort est donc de permettre aux Libyens d’avoir les moyens d’agir dans leurs eaux. Et, à ce moment-là, il sera peut-être envisageable d’aller vers une coopération entre les marines, permettant de coopérer dans les eaux territoriales libyennes, sous plusieurs conditions (notamment le respect de l’autorité et du commandement libyen).

Lire aussi :

Un financement communautaire pour l’Agence de défense et la PESCO

Wed, 08/02/2017 - 09:00
(B2) Faire de l'Agence européenne de la défense (EDA) et de la Coopération structurée permanente (PESCO) de véritables structures de l'Union européenne, au même titre que le Service diplomatique européen (SEAE), et donc, les doter d'un financement communautaire. Telle est l'audacieuse proposition préparée par les eurodéputés dans un dernier rapport d'initiative (1). Cette décision qui révolutionnerait […]

Carnet (08.02.2017). OTAN-UE en Méditerranée (appel, réalité). Ambassadeur turc (UE). Recrutements (EDA, EULEX Kosovo). Mogherini (Washington). Trump (OTAN). Mogherini/Lavrov. Kosovo (Pont Mitrovica). Ambassadeur US (No du PE). Maroc (mauvaise humeur)....

Wed, 08/02/2017 - 07:10
(B2) Parus récemment : Oh my god ! Et si le DSaceur n’était plus british… (blog) Le message de fermeté des 28 sur le dossier ukrainien Des parcours différenciés. Oui mais en respectant certains principes (Benelux) La tenue d’un conseil d’association avec Israël remise à plus tard… La formation des futurs chefs de la police ukrainienne […]

Oh my god ! Et si le DSaceur n’était plus british…

Tue, 07/02/2017 - 15:00

Le général Bradshaw, actuel DSaceur, est le commandant d’opération désigné pour l’opération EUFOR Althea en Bosnie-Herzégovine. Après 2019, cette position ne pourrait plus être occupée par un Britannique, Brexit oblige (crédit EUFOR Althea avril 2014 / Archives B2)

(B2) Depuis des années, le commandant adjoint des opérations de l’OTAN — le DSaceur pour les intimes — est un ressortissant de sa Gracieuse Majesté (le commandant étant toujours un Américain). Et si cette tradition cessait du fait du Brexit ? Cette hypothèse n’est pas totalement farfelue. Et elle a été évoquée très sérieusement par le réputé RUSI, l’Institut royal des relations internationales, établi à Londres (télécharger ici son étude publiée en janvier).

« Il est possible que la position du Royaume-Uni au sein de la structure de commandement de l’OTAN puisse également être affectée par la sortie de l’UE. On discute déjà de la possibilité que l’affectation du poste de commandant suprême allié (DSACEUR) au Royaume-Uni, qu’elle détient depuis 1951, puisse être transférée à un membre de l’OTAN membre de l’UE ».

Et le RUSI de rappeler — s’appuyant sur l’histoire — qu’il existe des alternatives.

« Une deuxième position de DSACEUR pourrait être recréée (l’Allemagne occupait ce poste jusqu’en 1993), ou le Royaume-Uni pourrait échanger sa position actuelle pour le rôle important de chef d’état-major. »

Même si le résultat réel de ce changement reste assez « limité » au plan opérationnel, « le fait qu’ils soient déjà soulevés est un message clair qui indique que le rôle et l’influence du Royaume-Uni au sein de l’OTAN ne peuvent pas être totalement isolés des conséquences de Brexit » insiste l’éminent institut.

Commentaire : une réflexion à avoir… 

Si cette hypothèse reste… hypothétique, il parait certain, en revanche, qu’un Britannique ne pourrait plus assurer le rôle de commandant d’opération pour une opération européenne dans le cadre des accords de Berlin Plus (1). A supposer que ce type d’opération européenne recourant aux moyens de l’OTAN soit encore utilisée après 2019 (date supposée de la séparation réelle du Royaume-Uni avec l’UE).

L’OTAN va devoir trouver une solution, une parade. Officiellement la question n’est pas à l’ordre du jour. Officieusement dans les couloirs, on cogite. L’Alliance pourrait fort bien désigner un commandant d’opération pour les accords de Berlin Plus autre que le DSaceur.

Cette disposition n’est pas vraiment prévue par les accords de Berlin Plus mais elle n’est pas non plus totalement exclue. Les accords soulignent ainsi que « In this case, Deputy Supreme Allied Commander Europe (DSACEUR) is the primary candidate for EU Operation Commander ». Autrement dit, le DSaceur est candidat naturel mais il n’est pas sacralisé.

Cette solution aurait l’avantage de ne pas bouleverser la hiérarchie à l’Alliance. Après tout, le Royaume-Uni est, en termes de budget, le pays qui a le plus gros budget après les États-Unis. Et il a toujours tenu une position ferme sur le rôle de l’OTAN comme participer de façon intensive à toutes ses opérations (1). Il n’y a donc, a priori, aucune raison de changer ce dispositif.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Contrairement à ce qui se passe du côté de l’UE.

Le message de fermeté des 28 sur le dossier ukrainien

Tue, 07/02/2017 - 12:30
(B2) L'Union européenne doit maintenir la pression — et les sanctions —, sur la Russie pour faire respecter le cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine, quel que soit le positionnement de l'administration Trump à l'égard de Moscou, ont affirmé lundi 6 février les ministres des Affaires étrangères de l'UE. Le seul critère valable pour un possible changement serait […]

Des parcours différenciés. Oui mais en respectant certains principes (Benelux)

Tue, 07/02/2017 - 09:30
(B2) La réflexion sur le futur de l'Europe a commencé. Plusieurs pays ont soumis leurs idées récemment, notamment avec l'idée de cercles concentriques différenciés pour avancer. Pour les Benelux, le focus est différent. Le point fondamental est la subsidiarité et le processus communautaire. Et si avancer à des vitesses différentes est nécessaire, ce n'est pas […]

La tenue d’un conseil d’association avec Israël remise à plus tard…

Mon, 06/02/2017 - 22:43
(B2) La discussion sur le Moyen-Orient lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères ce 6 février n'a pas été un long fleuve tranquille, d'après ce qu'a pu apprendre B2. La tenue d'une réunion du conseil d'association, la première depuis 2012 avait été annoncée de part et d'autre comme devant se tenir fin février. […]

La formation des futurs chefs de la police ukrainienne

Mon, 06/02/2017 - 20:30

Les 28 officiers qui ont reçu leur diplôme, le 26 janvier, à l’Académie nationale des affaires intérieures (NAIA) (Crédit : EUAM Ukraine)

(B2) Pour réformer la police ukrainienne, la mission européenne de conseil en Ukraine met l’accent sur ses leaders. Objectif : créer une culture organisationnelle efficace au sein des postes de police, renforcer la confiance entre la direction et le personnel au sein de la police, délimiter les tâches et lutter contre la corruption. EUAM Ukraine commencera ainsi, dès le 21 février 2017, la cinquième phase de la formation délocalisée de la police communautaire ukrainienne. 

Un bon chef de police…

Une première formation de deux semaines a déjà été organisée en janvier pour 28 cadres de la police ukrainienne. Le chef de la mission, le Lituanien Kęstutis Lančinskas, a souligné, jeudi (26 janvier), l’importance pour un leader d’avoir certaines capacités, notamment d’être capable « d’éviter la confrontation, en montrant un bon exemple, en montrant un côté humain, en écoutant, en s’adaptant aux circonstances changeantes et en faisant confiance aux subordonnés ». « Les bons dirigeants sont rares, et si nous ne sommes pas les meilleurs leaders, nous pouvons toujours devenir meilleurs » a-t-il ajouté.

Un programme de formation sur tout le territoire

Ces cours s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés par l’EUAM pour créer des postes de police modèles via un programme de formation complet prévu pour les prochains mois. Pour le premier cours, les participants ont été choisis parmi six districts et stations de la région de Kiev : Brovary, Boryspil, Aéroport de Boryspil, Vyshhorod, Kyiv-Sviatoshyn, Obuhiv.

Dès le 21 février, débutera la formation dans le reste du pays. La première formation est prévue à Lutsk et Ternopil, dans l’ouest du pays. L’objectif des Européens étant d’organiser des formations dans la totalité des 24 régions ukrainiennes (contre les 15 régions de 2016).

(Leonor Hubaut)

Lire aussi :

Et notre fiche mémo sur la mission EUAM Ukraine

Une possible levée des sanctions sur quelques Libyens. Objectif : favoriser la réconciliation libyenne

Mon, 06/02/2017 - 18:45
(B2) Les 28 ministres des Affaires étrangères l'ont approuvé ce lundi (6 février). L'Union européenne pourrait modifier sa politique de sanctions visant des personnalités libyennes, dans l'esprit de favoriser la réconciliation libyenne, entre Tripoli et Tobrouk, qui pourrait s'engager entre al-Sarraj et Haftar (voir encadré). Un tournant dans la politique européenne vis-à-vis de la Libye, […]

L’Europe prête à former la garde présidentielle libyenne ?

Mon, 06/02/2017 - 15:18
(B2) L'Europe a-t-elles les moyens, et la volonté, d'aller plus loin dans son soutien à la Libye qu'aujourd'hui ? C'est la question essentielle qu'ont discutée les ministres des Affaires étrangères de l'UE, lors de leur réunion mensuelle, ce lundi (6 février). La question de la sécurisation de Tripoli et des frontières libyennes est évidemment au […]

L’accréditation des ambassadeurs étrangers auprès de l’UE. Comment çà marche ?

Mon, 06/02/2017 - 09:30
(B2) L'accréditation des ambassadeurs auprès de l'UE est une procédure complète impliquant les trois institutions communautaires concernées (Commission, Conseil de l'UE, SEAE) et tous les États membres, qui doivent agréer la personne désignée. Cette procédure d'agrément dure généralement deux mois environ. Le nouvel ambassadeur est ensuite accrédité auprès des deux instances principales de l'Union européenne […]

La sécurité européenne a-t-elle une chance ?

Sun, 05/02/2017 - 22:51

(B2) Pour Nicole Gnesotto, qui s’exprimait sur le Diploweb.com, « pouvoir continuer comme avant, se référer à la protection américaine, compter sur l’OTAN, se contenter d’efforts minimaux en matière de sécurité et de défense commune sont des idées vraiment fausses ». La plupart des Européens sont dans une politique de « déni » vis-à-vis des changements dans le monde. L’ancienne directrice de l’Institut d’études de sécurité de l’UE et aujourd’hui présidente du conseil d’administration de l’IHEDN, détaille ce qui menace, selon elle, l’Union européenne. A écouter, et réécouter !

Carnet (05.02.2017). Jumbo Défense. Conseil européen (Tusk). EUBAM (garde présidentielle). COPS (agenda). Financement (EDA). SEAE (Egypte). Iraq (Daesh). Ukraine (violences). Belgrade-Pristina (franche discussion). Arctique (militarisation). Libye ...

Sun, 05/02/2017 - 07:10
(B2) Parus récemment : La mission de conseil aux forces de sécurité ukrainiennes « EUAM Ukraine » Au bilan de B2 en 2016 … et des projets pour 2017 (blog) A Malte, les Européens s’engagent à aider la Libye contre la migration ‘illégale’ (déclaration finale et changements) Les Géorgiens assurent la force de protection d’EUTM […]

La mission de conseil aux forces de sécurité « EUAM Ukraine »

Sat, 04/02/2017 - 11:01
(B2) Le changement de pouvoir en Ukraine, suite à la révolte d’Euromaïdan, en février 2014, qui amène le départ du président Ianoukovitch et l’arrivée d’un nouveau gouvernement dirigé par Arseni Iatseniouk, comme l’intervention russe en Crimée et dans l’Est de l’Ukraine, ramènent l’attention des Européens en 2014 sur leur frontière orientale. Mais si les États […]

Au bilan de B2 en 2016 … et des projets pour 2017

Sat, 04/02/2017 - 10:00

(B2) Nous voulons vous remercier pour votre lecture quotidienne. B2 a dépassé fin 2016 la barre des 10.000 articles publiés dans ses deux éditions (Blog et Pro) depuis huit ans. Le rythme de production ne s’est pas ralenti puisque 1143 articles (très exactement) ont été publiés. Soit 3 à 4 articles publiés par jour (6 jours sur 7). Ce sans compter les mises à jour qui sont loin d’être négligeables : un quart des articles environ donnent lieu à au moins une mise à jour !

Les deux éditions connaissent désormais une vie indépendante. La répartition est maintenant stable. Un tiers des articles sont publiés sur le Blog (372) et deux tiers sur le Pro (771). Aucun article n’est commun. Et chaque édition a désormais son style : l’opérationnel, les reportages, les éditoriaux et analyses d’actualité sur le Blog ; la veille d’actualité, les verbatims complets, les interviews, les confidentiels, les décryptages, les analyses de jurisprudences ou législations, les fiches-mémos sur le Pro.

La densité des crises extérieures comme la montée des menaces intérieures, et la fusion de ces deux terrains (intérieur ou extérieur) a entraîné cependant pour B2 un véritable défi : Comment faire face à autant de sujets ? Comment tout traiter sans risquer la saturation ? Quelle information est-elle la plus utile ? Jusqu’où approfondir une information ? Nous avons donc cherché à innover, en développant des contenus alternatifs à nos articles d’analyse ou d’actualité, et à nos exclusifs.

Le Carnet qui parait désormais deux fois par semaine est ainsi devenu un instrument de veille, pour toute l’actualité qui ne peut pas être absorbée autrement, afin d’éviter d’être dans le dilemme de ne pas traiter ou de traiter trop vite. 104 « Carnets » ont été ainsi publiés.

Nos Dossiers d’actualité — qui permettent de faire le tour d’un sujet rapidement en ayant une approche chronologique— se sont épaissis et diversifiés. Fin 2016, nous avons atteint le N°47 (Un nouvel élan pour la Défense européenne. Spécial Sommet décembre 2016) avec 17 dossiers de plus, soit 1 ou 2 en rythme mensuel. Ce qui est un bon rythme, d’autant plus soutenu qu’il faut mettre à jour les dossiers déjà lancés.

L’effort en 2016 a été notable sur le Quezako qui a doublé d’épaisseur. On recense désormais 154 fiches-mémo, soit 73 de plus qu’en 2014. Certaines sont « assez simples », d’autres plus développées. Les plus anciennes ont aussi été mises à jour. Le record de mise à jour étant détenu par la fiche sur les sanctions « Ukraine – Russie » qui en est aujourd’hui à sa 15e version. Cela nous permet d’être à peu près complet sur tout le champ de la PESC et de la PSDC : de l’histoire aux missions sur le terrain en passant par les institutions ou les différents instruments.

Et pour 2017 ? L’actualité ne manquera pas. C’est sûr et certain. Nous allons repartir sur le terrain pour ramener des retours d’expérience et du vécu des missions. Du reportage, du vécu. Nous continuerons d’être impertinents, s’il le faut, et à contre-courant, si nécessaire. Des éditoriaux et des analyses. Et nous vous réservons une petite surprise… d’un nouveau genre, un peu plus papier que web. Patience !

N’hésitez pas à nous faire part de votre avis. Il nous est très précieux. Et encore merci pour votre présence de plus en plus nombreuse sur le Pro comme sur le Blog.

(Nicolas Gros-Verheyde)

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A Malte, les Européens s’engagent à aider la Libye contre la migration ‘illégale’ (déclaration finale et changements)

Fri, 03/02/2017 - 17:45
(B2) Les dirigeants européens réunis ce vendredi 3 février à Malte se sont engagés à aider la Libye à lutter contre les passeurs, gage essentiel selon eux pour faire face au défi migratoire en Méditerranée. La "déclaration de Malte", publiée à la mi-journée, énumère neuf mesures destinées à « briser le modèle économique » des passeurs, à sécuriser […]

Les Géorgiens assurent la force de protection d’EUTM RCA

Fri, 03/02/2017 - 15:30

Les Géorgiens entre au camp Ucatex (Crédit: EUTM RCA)

(BRUXELLES2) Le détachement de soldats géorgiens est arrivé à Bangui fin janvier. Les 35 militaires venus du 23ème bataillon de la II Brigade d’infanterie, constituent ainsi la deuxième contribution nationale à la mission (1). Leur tâche, en tant que force de protection de la mission européenne de formation de l’armée centrafricaine (EUTM RCA), est de sécuriser le camp Ucatex Moana, le QG des Européens, mais également tous les déplacements des membres de la mission. Le mandat des Géorgiens est de six mois. Il s’agit de la troisième participation du pays du Caucase aux missions européennes en Centrafrique depuis 2014. Les Géorgiens avaient déjà apporté cinq officiers participaient au QG de la mission EUMAM RCA et, surtout, une compagnie chargée de la protection de l’aéroport de M’Poko pour la mission EUFOR RCA.

Une formation spécifique avant le décollage

Avant de décoller pour la République centrafricaine, le peloton a suivi une formation intensive de quatre semaines au Centre national de formation «Krtsanisi», précise le ministère géorgien de la Défense. L’accent a particulièrement été mis sur la réalisation de patrouilles, l’organisation de points de contrôle, d’opérations de cordon et de recherche, des exercices réels d’extinction d’incendies, la réalisation de premiers soins et des tests psychologiques.

(Leonor Hubaut)

(1) La composition (par nationalité) de la mission au 1er février 2017, est la suivante: France : 50, Georgie: 35, Belgique : 27 (dont le commandant de la mission), Espagne: 20, Portugal : 10, Suède: 8, Serbie: 6, Roumanie : 4, Autriche : 3, Pologne : 2

Lire aussi :

Rome et Tripoli signent un accord de coopération sur la migration (le texte commenté)

Fri, 03/02/2017 - 13:40
(B2) L’Italie et la Libye ont décidé de renforcer leur coopération pour lutter contre le trafic illégal de migrants en Méditerranée. C’est le sens du mémorandum signé à Rome entre Fayez al-Sarraj, le chef du gouvernement d’union nationale de Libye, et Paolo Gentiloni, le président du Conseil italien, ce jeudi 2 février, sur trois ans. Ce […]

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