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B2 Le Blog de l'Europe géopolitique. Actualités. Réflexions. Reportages
Updated: 7 hours 52 min ago

Les commandos néerlandais en manque d’équipement

Mon, 25/09/2017 - 22:51

(B2) L’armée néerlandaise souffre de pénurie, même dans les unités d’élite comme les commandos (Korps Commandotroepen). Selon RTL qui a publié un inventaire confidentiel des forces armées, « il manque à peu près tous les types d’équipement. Véhicules, radios, armes, vision nocturne et munitions, tout est hors d’usage ou pas en stock. » « L’équipement est vieux et usé et donc dangereux. » Une pénurie que certains exercices de tirs ont été réduits. Quant à la formation de nouveaux commandos, elle est interrompue jusqu’au début de l’année prochaine, car il y a trop peu d’équipement pour l’entraînement.

Les opérations extérieures atteintes

Même lors des opérations extérieures, comme en Irak, la situation apparait très tendue. Les Bushmasters (véhicules blindés) ne sont pas utilisables à cause du manque de maintenance et des pièces. Un pistolet lourd de calibre .50, a explosé pendant un exercice.

Une solution : réduction des envois en opération

Le commandant des forces armées Tom Middendorp ne nie pas le problème. « Il existe un vaste problème d’employabilité, qui est connu ». Pour y pallier, actuellement, la solution est simple, selon le général. « Je n’envoie pas de mission ou de façon plus courte, ou avec moins de personnes en opération. Les gens en opération doivent bien faire leur travail ». Des budgets ont été débloqués pour pallier à quelques situation. Mais pour revenir à un niveau correct, il faudra plusieurs années. « Nous avons besoin de toute la période budgétaire pour le faire de manière parfaite ».

NB : les Pays-Bas ont un des plus bas taux de dépenses en matière de défense des pays de l’OTAN (1,17% en 2017). Et côté équipements, la donne n’est pas fameuse. Certes par rapport à 2014, la progression est importante : 16,80% du budget consacré à l’équipement en 2017 contre juste un peu plus de 10% en 2014. Mais il y a du rattrapage à effectuer.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Un nouveau départ pour l’Agence européenne de défense ?

Mon, 25/09/2017 - 11:54
(B2) Finis les petits projets sans lendemain, ou les études qui ne débouchent pas, la review de l'Agence européenne de défense (la première depuis son établissement en 2004) a mis en lumière plusieurs problèmes : l'éparpillement sur de multiples projets, un certain manque de suivi ou d'impulsion politique nécessaire, un sous-financement chronique de certaines projets. […]

Les structures de l’Europe de la défense. En un coup d’oeil (Fiche)

Sun, 24/09/2017 - 16:50
(B2) Les structures responsables de l'Europe de la Défense ont été profondément modifiées par l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne et la mise en place du service diplomatique européen (SEAE). Les structures politiques Le Conseil européen Le Conseil européen, composé des Chefs d'État et de gouvernement, a un rôle spécifique en matière de politique étrangère. […]

Un para des forces spéciales mort au combat au Levant

Sat, 23/09/2017 - 22:59

(B2) « Un adjudant du 13e régiment de dragons parachutistes est mort au Levant dans l’accomplissement de sa mission ». Le message émanant de l’état-major des armées est court et succinct et plutôt flou sur la zone de combat (Le Levant est vaste).

Le militaire français est « mort dans un incident au combat au Moyen-Orient » dans le cadre de la « coalition » (conduite par les Américains) complète un communiqué de l’opération Inherent Resolve, parvenu à B2, sans plus de détail sur la zone. Interrogé l’officier de permanence renvoie vers les autorités nationales pour tout détail supplémentaire notamment les circonstances du décès. Un communiqué de l’Elysée a confirmé la notion de combat en restant tout aussi évasif sur le lieu se contentant de préciser le moment, ce samedi 23 septembre « au matin ».

Un engagement dans les combats

C’est la première fois depuis le début de l’intervention militaire française en Irak dans le cadre de la coalition dirigée par les Américains qu’un militaire français meurt au combat dans la région. De manière incidente, on constate ainsi que les militaires français ne font pas que du training (formation) ou du mentoring (encadrement), ou des frappes aériennes, comme souvent mentionnés, mais sont impliqués plus directement au sol, sur le terrain.

Des forces spéciales

Ce n’est pas illogique. ce type d’opérations ne se mène pas sans forces spéciales au sol. Le 13e RDP est un régiment de parachutistes, basé à Souge (Gironde), et spécialisé dans le renseignement.

Intégré dans la brigade des forces spéciales de l’armée de terre, ses hommes ont prêté main forte à toutes les opérations extérieures, que ce soit au Sahel, en Côte d’Ivoire, en Afghanistan ou en Somalie. En général, il opère sous la direction du COS (commandement des opérations spéciales), voire de la DRM (direction du renseignement militaire).

La coalition Inherent Resolve est actuellement engagée sur plusieurs points, notamment à Raqqa en Syrie et à Tal Afar et surtout à Hawijah, ville située dans la vallée de l’Euphrate, en Irak, occupée depuis 2014 par l’état islamique. Les forces de sécurité irakienne, épaulées par les alliés, y ont entamé une vaste offensive depuis jeudi (21 septembre).

(Nicolas Gros-Verheyde)

Le mécanisme de réaction rapide, l’ancêtre de l’instrument de stabilité

Sat, 23/09/2017 - 10:29
(B2) Décidé à se doter de tous les outils pour faire face aux crises, l'Union européenne se dote en 2001 d'un nouvel outil, consacré dans un règlement européen, le mécanisme de réaction rapide. Il deviendra, en 2007, l'instrument de stabilité et, en 2014, l'instrument contribuant à la stabilité et à la paix Une demande du […]

Carnet (22.09.2017). PESCO (pays tiers, Tusk). EUMC (Irlande). Défense (S&D). Menaces Hybrides. EUTM Somalia (province). EUNAVFOR Med Sophia (financement). Missions PSDC (Discipline, Patrimoine culturel). Visite COPS. Sanctions (Corée du Nord, Mali,...

Fri, 22/09/2017 - 20:46
(B2) Parus récemment : (blog) Caraïbes. Français, Néerlandais et Britanniques unissent leurs forces. Enfin ! La cybersécurité, une priorité affichée pour la Commission Federica Mogherini, bilan à mi-parcours : pas aussi enthousiasmant qu’à ses débuts ? (blog) Francken part en vrille. Son départ du gouvernement posé Le Français Denis Mercier à la tête du comité […]

Caraïbes. Français, Néerlandais et Britanniques unissent leurs forces. Enfin !

Fri, 22/09/2017 - 13:32

Au QG tactique (crédit : DICOD / EMA)

(B2) Britanniques, Français et Néerlandais viennent de lancer l’opération commune pour faire face aux ouragans en cascade qui ont frappé les Caraïbes. Objectif affiché de l’opération « Albatros » : « mieux coordonner leurs efforts face au défi logistique auquel ils sont confrontés », dans leurs territoires respectifs (1).

Un gros hub logistique

Cette structure, baptisée Multinational Caribbean Coordination Cell (MNCCC), entend « établir et suivre en temps réel la situation logistique dans la zone ». Le but est « d’identifier des options de mutualisation et d’optimisation au profit des différentes opérations nationales en cours » ainsi que de tous les autres acteurs sur place (organes publics, organisations internationales et ONG), comme l’explique un communiqué des armées françaises. En pratique, on va dresser la liste des moyens disponibles sur place (navires, aéronefs et hélicoptères), ainsi que les transports stratégiques (mer, air) venant d’Europe, pour éviter des frais inutiles et avoir plus de poids sur place.

Un QG au niveau stratégique

Deux quartiers généraux vont être ainsi établis. Le premier sera établi au niveau « stratégique » (politico-militaire), chargé de « centraliser et suivre les informations concernant les mouvements ‘longue distance’, entre l’Europe et les Caraïbes. Il pourrait être établi en liaison étroite avec le QG d’EATC, le centre de commandement du transport européen, établi à Eindhoven aux Pays-Bas et qui regroupe six pays européens (mais pas le Royaume-Uni). Il diffusera ce qu’on appelle en termes militaires une « Full Logistic Strategic Picture (FLSP) » à l’échelon opérationnel.

Un PC tactique à Curaçao

Le second sera établi au niveau opérationnel, à Curaçao sur le site de la base navale néerlandaise de Parera. Ce petit PC de coordination, qui fonctionne déjà de manière temporaire, selon nos informations, aura pour mission d’assurer « la synthèse et le suivi des déploiements, dispositifs, ressources et mouvements militaires sur l’ensemble des Caraïbes ». Il aura ainsi la faculté de répondre en temps réel « à des besoins exprimés par les autorités nationales » en repérant au préalable les moyens de transport disponibles. Ce PC sera placé sous les ordres d’un colonel français et rassemblera une vingtaine de militaires en provenance des armées des trois nations impliquées.

Une décision prise au niveau politique

La décision de créer cette structure de coordination a été prise, très récemment, cette semaine, en marge de l’assemblée générale des Nations unies. Mais elle suit quelques entretiens entre ministres, notamment à Tallinn, en marge du gymnich, la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères le 7 septembre.

Une première capacité opérationnelle est attendue pour le 24 septembre, la pleine capacité est attendue, elle, pour le 27 septembre. La durée de la mission devrait être d’un à deux mois.

Une étape importante

C’est une « étape importante » pour le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bert Koenders. « On peut se mettre d’accord sur tout au niveau des gouvernements, mais c’est l’aide sur place qui est le principal. Il y a des petites îles avec beaucoup de questions pratiques et spécifiques. » a-t-il souligné au micro de la chaîne de télévision NOS. Le Néerlandais reconnait cependant qu’entre les deux parties de l’ile de Saint-Martin, française et néerlandaise, on ne se parle pas vraiment beaucoup. « Entre les Français et les Néerlandais, les relations sont bonnes, mais historiquement il y a eu des tensions entre elles, parce qu’elles sont gouvernées différemment. Nous devons améliorer la coopération. »

Commentaire : ENFIN !

Pour des ouragans et tornades plutôt prévisibles, il a fallu bien du temps, pour que les trois pays se décident à coordonner leurs efforts. Jusqu’à présent, c’était un peu chacun pour soi. L’ampleur des dégâts mais aussi le souffle des critiques qui ont couru dans les opinions publiques nationales, en France, mais aussi au Royaume-Uni (lire : La Royal Navy rame) et même aux Pays-Bas (2) ont eu raison des petits égoïsmes nationaux. Cette structure de coordination est une sorte de test pour le projet européen de hub logistique, prévue dans le cadre de la coopération structurée permanente, ou d’une coordination plus affirmée d’une réponse aux désastres.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Citons notamment St Martin et St Barthélémy, Guadeloupe et Martinique, coté français ; Aruba, Bonaire et Curaçao Saint-Martin, Saba et Saint-Eustache coté néerlandais ; Antigua et Barbuda ancienne possession britannique.

(2) Dans le quotidien NRC Handelsblad, le Premier ministre de Saint Martin, William Marlin, avait eu ce mot dur pour les fusiliers marins néerlandais. « On a été pillé. Les marines ont regardé et n’ont rien fait. »

La cybersécurité, une priorité affichée pour la Commission

Fri, 22/09/2017 - 11:27
(B2) « Les cyberattaques constituent un des dangers les plus importants aujourd’hui dans le monde qui nous entoure ». Pour Mariya Gabriel, la commissaire européenne (bulgare) en charge du numérique, c'est une évidence. « Nous [en] sommes tous conscients ». C'est autour ce constat que la Commission européenne a décidé de présenter devant la presse, le 19 septembre, […]

Federica Mogherini, bilan à mi-parcours : pas aussi enthousiasmant qu’à ses débuts ?

Thu, 21/09/2017 - 13:20
(B2) Après cinq années de Catherine Ashton, dont les résultats étaient pour le moins contrastés, la Haute représentante de l'Union, Federica Mogherini est apparue, fin 2014, comme un rayon de soleil. Son dynamisme, sa disponibilité, sa volonté affirmée d'embrasser tous les pans de son activité étaient comme autant de promesses d'une politique extérieure européenne plus […]

Francken part en vrille. Son départ du gouvernement posé

Thu, 21/09/2017 - 08:30

Theo Francken et l’ambassadeur du Soudan (source : facebook Theo Francken)

(B2) Le secrétaire d’État belge à l’Asile et à l’Immigration, Theo Francken, membre du parti nationaliste flamand, N-VA, parait parti en torpille.

Un régime autoritaire à la rescousse d’une démocratie

Le ministre a non seulement sollicité les autorités soudanaises — par l’intermédiaire de l’ambassadeur soudanais à Bruxelles, Motrif Siddiq – pour venir aider les autorités belges à identifier les ressortissants soudanais qui sont venus s’échouer dans le parc Maximilien de la capitale belge. Mais il persiste dans ce choix, l’estimant parfaitement justifié, comme il l’explique sur son compte facebook. « Il considère que la venue de la délégation soudanaise […] est une percée. » « Il n’est pas clair de savoir quelle nationalité ont-ils, c’est pour cela qu’est là cette mission. […] L’objectif est de procéder à 80 identifications. C’est le plus grand [exercice] jamais connu en Belgique et le premier en provenance du Soudan » se vante-t-il.

Les renseignements extérieurs soudanais à la manœuvre

Pour se remémorer qui est Motrif Siddiq, il faut se rappeler que c’est un proche d’Omar al-Bashir, le président soudanais (recherché tout de même par la Cour pénale internationale), et qu’il a été le directeur adjoint des services de renseignement extérieur jusqu’à 1995 (1), date à laquelle il a quitté le service pour intégrer la diplomatie soudanaise (2).

Une manière d’identifier des opposants

Sur la VRT et dans le quotidien flamand De Morgen, Koert Debeuf, spécialiste du Moyen-Orient, la fameuse délégation soudanaise ne serait pas composée de doux agents pacifiques mais composée d’«agents secrets». Il se dit certain à 99% que la délégation soudanaise est composée de membres de la police secrète de ce pays. De cette manière, le régime chercherait à identifier les opposants politiques et pourrait les torturer une fois renvoyés au Soudan. « Dans ce pays, tout est contrôlé par des services qui sont connus dans le monde entier pour pratiquer la torture. Le nombre de fonctionnaires indépendants au Soudan est nul. »

Commentaire : difficilement compréhensible

L’attitude du secrétaire d’État apparait difficilement compréhensible. On peut tout justifier. Mais il y a des limites à ne pas franchir. Il est une chose d’avoir des contacts avec tous les pays du monde. C’est le rôle de la diplomatie. Il est une chose d’apporter une aide humanitaire au Soudan et d’entretenir des contacts afin d’amener le pays sur une autre voie, quitte à lui donner une incitation financière. Il en est une autre de recourir à des régimes autoritaires, dictatoriaux, dont le dirigeant est recherché par la Cour pénale internationale et plusieurs de ses responsables inscrits sur liste noire de l’ONU comme de l’Union européenne pour meurtres et assassinats de masse, pour aider et conseiller un gouvernement démocratique à gérer sa politique de droit d’asile. C’est à peu près comme si on demandait aux Syriens ou aux Russes de venir prêter leur concours pour identifier des demandeurs d’asile. On est plus propre de la complicité que du comportement. Il parait donc difficile qu’un ministre de cette trempe demeure membre d’un gouvernement démocratique au cœur de l’Europe. Au moment où la Belgique finalise, à New-York, sa campagne pour obtenir un siège, non permanent, au conseil de sécurité de l’ONU, c’est pour le moins… fâcheux.

(NGV)

(1) Une date qui coïncide avec la tentative d’attentat contre Moubarak au sommet de l’OUA à Addis-Abeba et l’accusation formulée par Le Caire d’une implication des services soudanais dans ce meurtre.

(2) Il a été notamment ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Humanitaire et le premier ambassadeur soudanais au Sud Soudan, en 2011, la province sécessionniste. Il a été nommé en 2016 à Bruxelles au poste d’ambassadeur auprès de la Belgique… et de l’Union européenne.

Le Français Denis Mercier à la tête du comité militaire de l’UE ?

Thu, 21/09/2017 - 08:15
(B2 - exclusif) Le couple franco-britannique sera-t-il en 2018 aux commandes des comités militaires respectifs de l'OTAN et de l'UE ? Cela pourrait en prendre le chemin. La France devrait, en effet, présenter, selon nos informations, un candidat au poste de président du comité militaire de l'UE, pour succéder en 2018 au grec Mikhail Kostarakos. […]

Les Européens peinent à s’accorder sur les droits de l’Homme à l’ONU

Wed, 20/09/2017 - 21:05
(B2) La position européenne pour le conseil des droits de l'Homme de l'ONU est normalement une affaire assez rituelle. Elle est en passe de devenir plus problématique tant sont exacerbés les enjeux nationaux au sein de l'UE. Une épreuve de force La position définie dans le cadre du « débat général sur les situations qui […]

Le dialogue de Gummersbach… Et quelques questions utiles

Wed, 20/09/2017 - 11:30

(B2 à Gummersbach) Comment améliorer la politique étrangère de l’Union européenne à l’heure du Brexit ? Ou faire que la défense ne soit pas un vain mot ? Une petite vingtaine de jeunes étudiants et doctorants français et allemands étaient réunis autour de ces thématiques, dans le cadre du 4e séminaire junior du dialogue franco-allemand de sécurité au sein de la Theodor Heuss Akademie dans la périphérie de Cologne, auquel j’intervenais à l’invitation de Laurent Borzillo et Maximilian Losch.

Un siège au Conseil de sécurité pour l’UE ?

Faut-il prévoir un siège pour l’Union européenne au Conseil de sécurité des Nations unies ? Est-ce que les sanctions vis-à-vis de la Russie sont efficaces, comment y mettre fin ? Faut-il trouver des processus de décision plus efficaces au sein de l’Union européenne (avec la fin de l’unanimité) ? Est-ce que mettre en place une armée européenne est une solution en matière de défense ? Voici quelques unes des questions (et solutions) auxquelles se sont attelées les ‘séminaristes’, avec en toile de fond, l’éternelle interrogation sur les effets du Brexit sur la politique étrangère et de défense de l’Union.

Le danger d’une Europe à deux vitesses

La possibilité d’évolution d’une Europe à deux ou plusieurs vitesses est perçue comme un « risque » par ces jeunes. Ils préconisent plutôt une politique des petits pas pour renforcer l’intégration européenne, en jouant sur quelques éléments essentiels : premièrement, augmenter les budgets dévolus à la défense (dans les États membres surtout), deuxièmement, créer deux QG (quartiers généraux) spécifiques.

Créer deux QG

Ces deux quartiers généraux seraient dévolus aux deux types de menaces, ressenties ou réelles : l’un pour faire face aux menaces terroristes, l’autre pour les invasions ; le premier plutôt destiné aux menaces en cours contre les pays occidentaux d’un côté, l’autre par les menaces auxquelles s’estiment exposés les pays orientaux de l’autre. Ces QG seraient implantés non pas à Bruxelles mais dans les États membres, pour faciliter leur appropriation par ceux-ci.

Des idées à débattre… qui m’ont donné d’autres idées sur

(Nicolas Gros-Verheyde)

Carnet (19.09.2017). COPS-COSI. Sommet (agenda). Sanctions Ukraine (recours). EUAM Iraq (budget). COPS (Chypre). SEAE (StratCom, Afrique de l’Ouest). Autriche (Airbus). Royaume-Uni (Qatar). Stratégie industrielle. Galileo (Ariane). Iran (nucléaire)....

Tue, 19/09/2017 - 19:22
(B2) Parus récemment : (blog) EULEX rend hommage à un des siens. L’enquête pas close Les trois défis principaux de défense selon la Lituanie. La PSDC une garantie additionnelle à l’OTAN L’UE prône une approche mixte, civile et militaire, dans le cyber La stratégie cybersécurité de 2013 n’a pas produit tous ses effets (exclusif) (blog) […]

EULEX Kosovo rend hommage à un des siens. L’enquête pas close

Tue, 19/09/2017 - 18:04

Alexandra Papadopoulou sur la route au nord du Kosovo où a été tué Audrius il y a quatre ans (crédit : EULEX Kosovo)

(B2) La mission européenne déployée au Kosovo (EULEX Kosovo) a rendu hommage ce 19 septembre à un des siens, Audrius Šenavičius, tué « sur la ligne de front » dans le nord du Kosovo, le 19 septembre 2013. L’actuelle chef de la mission, la Grecque Alexandra Papadopoulou, est ainsi venue s’incliner sur le lieu où ce douanier lituanien avait été abattu il y a quatre ans. « Audrius a fait le sacrifice ultime. Et rien ne peut remplacer la perte d’un être cher. Nous avons perdu un membre de l’équipe apprécié ». Toute la mission a observé la traditionnelle minute de silence.

Les auteurs de l’acte recherchés

Les circonstances exactes de l’acte ne sont toujours pas connues. « De nombreuses questions entourant ce meurtre restent posées » a reconnu Papadopoulou. EULEX continue de rechercher des informations susceptibles d’aider à traduire en justice les auteurs de l’assassinat d’Audrius. Même l’offre d’une récompense pour toute information n’a rien donné (lire : Wanted). « La justice mérite d’être rendue. Je demande à toute personne qui a des informations de quelque nature que ce soit ». Même « des informations mineures pourraient être des informations essentielles pour les enquêteurs » souligne-t-on à la mission.

Quelques questions

NB : plusieurs questions se posent toujours : qui a opéré cette attaque ? De simples malfrats (ce qui parait douteux vu les circonstances), des Serbes du nord du Kosovo ou… des Kosovars proches du régime en place à Pristina désireux d’en finir avec la mission ? La manière dont l’attaque a été menée – qui ressemble davantage à un guet-apens qu’à une erreur de tir (selon nos informations) – pourrait interroger. De même, pourrait se poser la question du degré de protection des policiers européens en mission (le type de véhicules employés et leur blindage étaient-ils adaptés à la situation volatile ? …)

(Nicolas Gros-Verheyde)

Les trois défis principaux de défense selon la Lituanie. La PSDC une garantie additionnelle à l’OTAN

Tue, 19/09/2017 - 10:55
(B2) La Lituanie vient de publier une version en anglais de son livre blanc sur la défense présenté plus tôt dans l'année. Selon Vilnius, il existe trois « défis principaux » : « [1°] le révisionnisme russe, [2°] les menaces cyber et d'information » et « [3°] les questions de sécurité venant du voisinage sud […]

L’UE prône une approche mixte, civile et militaire, dans le cyber

Mon, 18/09/2017 - 16:10
(B2) La Commission européenne et la Haute représentante de l'Union, ont indiqué dans une communication, qui sera présentée publiquement mardi (19 septembre), leur volonté de renforcer la cybersécurité pour l'Union européenne à travers trois mottos : « résilience, dissuasion et défense ». Ils recommandent notamment d'utiliser la Coopération structurée permanente (PESCO) et le Fonds européen […]

Les garde-côtes libyens en formation à Tarente

Mon, 18/09/2017 - 15:00

L’académie navale de Tarente où est située l’école des sous-officiers (crédit : Marine italienne – archives B2)

(B2) Une petite centaine (87 exactement) de membres de la garde-côte et de la marine libyenne viennent d’arriver à l’école des sous-officiers de la marine italienne (Scuola Sottufficiali della Marina) à Tarente pour parfaire leurs connaissances.

Deux formations assurées par les Européens

Les 87 candidats (officiers et premiers maitres, dont trois tuteurs) vont suivre deux modules de formation : « équipage de patrouille » (8 semaines) et « formation des formateurs » (3 semaines), selon ce qu’indique le QG d’EUNAVFOR MED qui a organisé la session. Au programme : les activités de navigation, le droit maritime international, la recherche et le sauvetage (SAR), le droit international des droits de l’homme, la procédure de demande d’asile, les premiers soins et secours médicaux en mer, etc.

Objectif : accroitre la sécurité des eaux territoriales libyennes

Ces formations sont assurées par les militaires italiens et européens, et des experts d’ONG (1), qui dureront jusqu’au milieu de novembre 2017.  L’objectif « est d’accroître la sécurité des eaux territoriales libyennes, en renforçant les capacités des gardes-côtes et de la marine libyennes à s’acquitter de leurs tâches, notamment en matière de recherche et de sauvetage et lutte contre les trafic le long des côtes libyennes ».

Un processus de sélection rigoureux

Les Européens insistent sur le processus de sélection, qui a été « minutieusement et soigneusement effectué » lors de différentes phases, impliquant tant l’opération EUNAVFOR Med que « d’autres partenaires, comme les États membres de l’UE et les organisations internationales ».

Un deuxième pack de formation

Elles s’inscrivent dans un deuxième pack de formation assuré par les Européens de l’opération Sophia, suivant le protocole d’entente signé en 2016 par le contre-amiral Enrico Credendino, commandant de l’opération navale européenne et le commodore Abdalh Toumia, commandant de la garde côtière libyenne.

Une tâche incluse dans les missions de l’opération Sophia

Depuis octobre 2016, l’opération européenne a, en effet, commencé à effectuer la formation des gardes-côtes et de la marine libyenne (dans le cadre de l’extension de son mandat décidé en juin). Jusqu’à présent, 136 libyens ont été formés par EUNAVFOR Med soit en mer, soit en Crète, à Malte et à Rome.

(NGV)

(1) Seront présents normalement les représentants d’agences européennes comme Frontex (l’Agence européenne des frontières et de la garde côte) ou EASO (le bureau européen d’appui à l’asile), internationales comme  l’UNHCR (l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés), et des ONG l’Ordre de Malte, Italian Relief Corp et la Fondation Francesca RAVA.

La stratégie cybersécurité de 2013 n’a pas produit tous ses effets

Mon, 18/09/2017 - 14:47
(B2) La stratégie de cybersécurité adoptée en 2013 (Lire : Le plan « cyber » de la Commission européenne. Egalement pour la Défense…) « semble n'avoir que partiellement atteint ses principaux objectifs », reconnait, de façon diplomatique, la Commission. La stratégie n'a ainsi « contribué que partiellement à une augmentation de la résilience de la cyberinformation dans […]

Un Britannique à la tête du comité militaire de l’OTAN en 2018

Sun, 17/09/2017 - 20:08
(B2) Le chef de l'armée de l'air britannique Marshal Sir Stuart Peach sera le prochain président du comité militaire de l'OTAN, à compter de juin 2018, en remplacement du Tchèque Petr Pavel (qui occupait ce poste depuis 2015). Le Britannique a été élu par ses pairs lors de la réunion des chefs d'état-major de l'OTAN […]

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