Le ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, a procédé, dans l'après-midi du mardi 30 avril 2024, à l'inauguration du nouveau siège de la direction régionale de l'Ouest du Bureau burkinabè du droit d'auteur (BBDA). Ce nouveau siège est situé au secteur 16 de la ville de Bobo-Dioulasso, dans les « Cités CNSS », juste au bord du boulevard de la révolution. Cette cérémonie a permis également à la direction du BBDA de contribuer à l'effort de paix à hauteur de près de 3,5 millions francs CFA.
Précédemment située au siège de la Semaine nationale de la culture (SNC), le personnel de la direction régionale de l'Ouest du BBDA rencontrait d'énormes difficultés d'accès à ses locaux, notamment en saison pluvieuse. « Pendant la saison des pluies, lorsqu'il pleuvait, les agents avait difficilement accès aux locaux », a indiqué le directeur général du BBDA, Dr Hamed dit Patindeba Lega. C'est pour ainsi offrir un meilleur cadre de travail aux agents que le BBDA a financé la réalisation de l'infrastructure.
Ce nouveau siège de la direction régionale du BBDA est réalisé et équipé avec les ressources propres du BBDA. Il comporte quatre bureaux dont trois pour les agents, une salle pour le serveur, des hangars à des fins multiples. Selon le directeur général du BBDA, Dr Hamed dit Patindeba Patric Lega, ce joyau sera bientôt élargi avec la réalisation d'une salle de réunion, de deux guichets de paiement des droits, et d'une salle d'archive. Le coût de réalisation de l'infrastructure tourne autour de 30 millions francs CFA.
A l'instar donc du siège de Ouagadougou, la direction régionale de l'Ouest se veut un espace sécurisé, dédié surtout à l'épanouissement des créateurs d'œuvres et des artistes. Cette direction de l'Ouest couvre quatre régions du Burkina à savoir les Hauts-Bassins, le Sud-Ouest, les Cascades et la Boucle du Mouhoun. Elle se veut donc un cadre destiné à l'information, à l'apprentissage, aux rencontres, au dialogue et à la pratique d'activités artistiques et culturelles. L'ouverture officielle du local a eu lieu ce mardi 30 avril sous la présidence du ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo.
Le directeur général du BBDA a exprimé sa satisfaction quant à l'inauguration de ce bâtiment. Il a fait savoir que le développement d'infrastructures constitue aujourd'hui l'une des préoccupations majeures du BBDA pour rapprocher davantage l'institution de ses membres et pour faciliter l'accès de ses services aux utilisateurs sur tout le territoire national. C'est pourquoi il a affirmé que ce nouveau siège va permettre au BBDA d'être encore plus proche des créateurs de la région.
« La cérémonie d'aujourd'hui est l'aboutissement d'un défi que nous nous sommes lancés depuis notre prise de service au BBDA, afin d'offrir un cadre adéquat de travail à nos collaborateurs, et leur permettre d'accomplir efficacement leur travail, dont les bénéficiaires finaux sont les artistes. Notre ambition est de réaliser une telle infrastructure dans toutes les régions du Burkina Faso afin d'être plus proches de nos membres, notamment les troupes traditionnelles », a-t-il lancé.
Tout en invitant les acteurs à s'approprier ce joyau, il reste convaincu que l'infrastructure contribuera, conformément aux missions du BBDA, à la promotion de la culture et à la préservation du patrimoine culturel burkinabè. En marge de la cérémonie d'inauguration, deux évènements non moins importants se sont tenus. Premièrement, il s'agit de la remise de la collecte de fonds en soutien à toutes les forces mobilisées pour la conquête de l'intégralité du territoire.
« Cette collecte s'est déroulée pendant la Rentrée du droit d'auteur (RDA) tenue à Ouahigouya du 15 au 17 décembre 2023. Elle a été abondée par la contribution de tous et de l'apport de l'administration du BBDA à travers ses frais de fonctionnement, année 2024 », a indiqué le directeur général du BBDA qui a remis ainsi un chèque d'environ 3,5 millions francs CFA au ministre de la culture.
Aussi, dans la dynamique d'encourager les utilisateurs à participer librement à la culture de la gestion collective, une distinction a été initié avec la Confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs (CISAC), le Label de conformité au droit d'auteur, dont la troisième série s'est tenue ce mardi après celle de Ouagadougou et de Ouahigouya. Au total, dix modèles d'utilisateurs des œuvres protégées ont été labélisés. Ils s'engagement donc à être des médiateurs et facilitateurs envers leurs pairs pour booster le droit d'auteur et le droit voisin au Burkina Faso.
Une inauguration représente toujours un moment de forte émotion
Pour le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, une inauguration représente toujours un moment de forte émotion. Il a indiqué que l'inauguration de cette infrastructure s'inscrit dans une dynamique du gouvernement burkinabè d'œuvrer au développement de la culture en général et à l'épanouissement des créateurs d'œuvres en particulier. « Le gouvernement burkinabè considère en effet le secteur culturel comme un maillon important du processus de développement autoentretenu de notre pays. A ce titre, il veille à ce que les structures intervenant dans le domaine, soient dotées de moyens adaptés et de conditions adéquates pour accomplir efficacement leurs missions », a-t-il laissé entendre.
Il a par ailleurs affiché l'ambition de son département ministériel de doter toutes les régions d'une telle infrastructure afin de rapprocher davantage les artistes, les créateurs et utilisateurs de leur maison et d'offrir de meilleures conditions aux travailleurs en vue de leur permettre d'accomplir leur mission, celle de l'amélioration continue des conditions de vie et de travail des artistes. Il a invité les acteurs à s'approprier cette maison qui est la leur en vue de leur plein épanouissement.
Romuald Dofini
Lefaso.net
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En marge de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) à Bobo-Dioulasso, le journal en ligne Libreinfo.net, en partenariat avec Orange Burkina, a organisé une conférence publique à l'endroit des élèves et étudiants de la ville de Bobo-Dioulasso. Ladite conférence qui portait sur la désinformation, animée par l'ancien président du Conseil supérieur de la communication Abdoulazize Bamogo, a eu lieu à l'université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso.
Cette initiative de Libreinfo vise, selon le directeur de publication du journal Albert Nagréogo, à aider à assainir le milieu des réseaux sociaux. Il estime que de nos jours, les jeunes sont exposés à la désinformation et aux fake news. En tant que média en ligne, Albert Nagréogo sent que son journal est concerné. « Lorsqu'il y a une fausse information qui tombe dans l'opinion, elle n'arrive pas à faire la différence entre la source ou savoir si elle est authentique. C'est la confusion totale des différentes sources, des pages Facebook, des sites de propagande et les média sérieux » s'est-il inquiété.
Et de laisser entendre qu'à ce moment, dans les commentaires, les internautes viennent s'attaquer à des médias qui ne sont pas du tout responsables de la fausse information. Il pense que le phénomène prend de l'ampleur et invite les médias à contribuer à travers leur responsabilité sociale à assainir le milieu. Il regrette que la jeunesse soit une cible importante qu'il va falloir former pour qu'en retour, elle serve de relais d'informations dans leurs localités d'origine.
Après la SNC, informe le DP de Libreinfo, l'initiative va s'étendre à d'autres villes du Burkina Faso. Il dit remercier le ministère de la Communication qui trouve que l'initiative est en droite ligne avec son programme. Au sortir de cette conférence, Albert Nagréogo souhaite que les participants puissent se servir utilement des informations et des conseils reçus, des enseignements et des leçons tirées et qu'ils puissent les partager avec leur entourage.
Ceci poursuit-il, dans le but que chacun à son niveau soit un frein à la propagation des discours de haine et à la désinformation.
Pour l'ancien président du Conseil supérieur de la communication, Abdoulazize Bamogo, par ailleurs conférencier, la question de la désinformation est très préoccupante pour le Burkina Faso au regard du contexte sécuritaire difficile et d'une situation de tension sociale. Dans une telle situation, il regrette que la désinformation et les discours de haine aient des effets très nocifs sur la société, d'où la nécessité de faire attention à ce que l'on publie.
Il estime qu'il serait intéressant de promulguer auprès des jeunes, surtout ceux qui sont actifs sur les réseaux sociaux, les 10 conseils édictés par le CSC. « Si ce que nous publions sur les réseaux sociaux est bien dit, cela peut aider le pays. Mais si c'est mal dit, ça peut créer des situations de division, compromettre les opérations de sécurité ou conduire à des représailles », a fait savoir l'ancien président du CSC. A cet effet, il appelle la jeunesse à adopter des pratiques responsables sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, il a salué leur réaction qui signifie qu'ils partagent le souci.
Au nom des participants, Issiaka Sawadogo, remercie les organisateurs pour la pertinence du thème. Il dit avoir retenu à l'issue de cette conférence que ces informations que les gens partagent en croyant que ce sont de simples gestes, peuvent conduire en prison. Il se réjouit que le conférencier ait prodigué des conseils pour éviter cela.
Djaryigo Diarra
Lefaso.net
Contrairement aux récits à visée coloniale et raciste de l'anarchisme de certaines sociétés africaines, l'histoire montre que ces sociétés étaient bien organisées, même politiquement. L'organisation politique des Liéla avant la colonisation était d'une ingéniosité frappante. Mais qui sont les Liéla ? Quel était leur système politique ? Comment ce système a résisté à la colonisation ? Dans notre chronique, nous allons tenter de répondre aux questions que nous venons d'évoquer.
Les Liéla ou Lyéla sont un sous groupe ethnique des Gourounsi qui occupent la partie sud de la Haute Volta (Burkina), notamment dans la province du Sanguié actuel. Ils sont repartis dans les localités comme Réo, Didyr, Tenado… Ils sont très proches des Nuna du Nord, partie intégrante de la grande famille des Gourounsi.
Les Liéla sont des autochtones du territoire de la Haute Volta et entretiennent des liens complexes avec les Mossé - ils étaient des réserves de captifs pour eux – et les Mossé se moquaient de leur organisation politique car ils les considéraient comme des sociétés barbares. Le terme « lyéla » signifie : « ceux qui ont toujours été là », c'est-à-dire là où ils continuent de vivre, les terres qu'ils continuent d'occuper ou de mettre en valeur.
Résistance des Liéla face à la chefferie et l'ordre colonial
Les Liéla appartiennent aux groupes de sociétés que l'on désigne communément société sans États, ou société sans pouvoir centralisé ou encore société acéphale. Cependant, cette forme d'organisation politique renferme des réalités beaucoup plus complexes qui échappent à une société anarchique ou barbare comme l'avaient pensé les premiers historiens européens ou comme les termes des Mossé les désignaient.
Les Liéla avaient une organisation politique fort impressionnante qui a pu résister à la conquête coloniale mieux que les sociétés à pouvoir centralisé. Cette organisation s'articule autour de la liberté que le Liéla préfère, plutôt que se laisser assujettir à un chef quelconque.
Comme le note Maurice Bazemo, « La chefferie est une donnée culturelle étrangère en pays Gurunsi. Dès les premiers instants du contact avec la région, l'administration coloniale s'est bien aperçu de la difficulté de la contrôler ; chose due à un attachement cher à la liberté exprimée par l'absence de ces chefs forts dont elle avait besoin ».
Pour le Liéla, la chefferie est une négation de la liberté. Lorsque que le colon arriva à leur imposer quelques chefs pour ses besoins, ils n'hésitent pas à demander à celui-ci en ces termes : qui t'a fait roi ? L'un des commandants du cercle de Koudougou, à l'époque, a pu noter que cette ethnie à un caractère profondément individualiste, difficile à dominer.
Cette absence de chef chez les Liéla ne veut pas dire qu'il y a anarchie ou que tout est permis. Les Leila étaient sous une autorité consensuelle. Les différends entre les membres du clan se réglaient à partir de ce consensus. Les grandes décisions se prennent sous cette autorité consensuelle pour préserver l'harmonie entre les membres de la communauté.
Cette forme d'organisation des Liéla s'explique par leur vision qu'ils ont de l'homme. Pour eux, la valeur intrinsèque de l'homme, c'est sa liberté. Tout homme doit être libre et les hommes doivent être égaux. Pas de noblesse, pas de classes. Cette vision de la politique explique l'hostilité des Liéla vis-à-vis de l'autorité écrasante. Tauxier l'exprime en ces termes : « Ne pouvant supporter aucune autorité et ayant de tout temps refusé à obéir à chef quelconque, les habitants de ces villages (nord-Nuna) acceptent difficilement d'exécuter les ordres qui leurs sont donnés. »
Organisation politique des Liéla
Organisé en un ensemble de cités-villages interdépendantes les unes des autres, le pays Liéla est reparti à deux niveaux : les clans et les lignages qui sont les démembrements du clan. Chaque lignage a un ancêtre résidant dans un autel. La famille est structurée selon l'ordre de l'ancienneté. Il y a les familles des pères et les familles des fils.
C'est le plus âgé de la famille des pères qui assure l'autorité dans le lignage. Ce doyen investi de l'autorité a une fonction de prêtre, il fait des sacrifices aux ancêtres pour le bénéfice de tous. Mais l'autorité de ce dernier est supplantée par une autorité plus forte, appelée l'autorité suprême : c'est celle du maître de la terre qui est issu de la famille des pères du clan le plus anciennement établi. C'est le clan des propriétaires des terres dont le chef de la terre joue aussi le rôle du prêtre. La terre fait l'objet d'un culte fort au pays Liéla car elle est considérée comme une divinité généreuse qui nourrit ses habitants.
Le propriétaire de la terre, dans son rôle de prêtre, fait des sacrifices pour demander à cette divinité des pluies et récoltes abondantes, la santé et la protection contre les épidémies. C'est lui qui détient la lance et les couteaux du sacrifice à cet effet. Il a la compétence d'autoriser les enterrements et les funérailles des personnes âgées. Il intervient également comme médiateur en cas de conflits de champs, il réprime les actes immoraux à travers souvent des condamnations à des amendes lourdes jusqu'à l'ostracisme.
Contrairement à une société anarchique, il y a là une autorité religieuse et judiciaire dont la mission principale est la stabilité et la cohésion de la cité. Ce type d'autorité douce s'explique par l'attachement de la société Liéla à la liberté, qu'elle considère comme une valeur intrinsèque et non aliénable pour l'homme.
L'autorité qui existe chez les Liéla n'est pas l'autorité d'un individu mais d'un clan. Celui qui exerce cette autorité dans le clan doit consulter le conseil de ses pairs : les doyens des autres lignages du clan. Il s'agit d'une autorité dont la force venait de la coutume ; la terre, divine mère protectrice de ses enfants.
Il n'y avait a pas de privilèges particuliers liés à l'exercice de cette autorité. Pas de corvées, pas de garde personnelle, pas de serviteurs, pas d'impôts, pas de police pour celui qui exerce cette autorité. Ce système politique, produit de l'ingéniosité de la culture Liéla, découle comme nous l'avons dit de sa vision de l'homme : un être de liberté et de dignité pour qui aucun homme ne doit être le sujet d'un autre mais son concitoyen.
Wendkouni Bertrand Ouedraogo
Lefaso.net
Photo : Net Afrique
Sources :
Cent Histoire : 1885 – 1995, Maurice Bazemo, p 841
Bayili Emmanuel
1983 : Les populations Nord-Nuna (Haute Volta) des origines à 1920
Duperrray Anne-Marie
1978 : Les Gourounsi de Haute Volta-Conquête et colonisation 1896-1933
Présent à Téhéran, en Iran dans le cadre de la 6e édition de l'exposition des potentialités de la République islamique d'Iran, le Premier ministre du Burkina, Apolinaire Kyelem de Tambela, a invité les hommes d'affaires à investir en Afrique, plus précisément dans son pays.
"De tous les continents du monde, c'est le continent africain qui est le moins développé actuellement. C'est le continent où il y a le plus de choses à faire. Nous avons encore des routes à construire, des hôpitaux, des universités, des industries de transformation à construire…
Nous avons besoin de capitaines d'industries iraniens qui vont venir nous aider à transformer nos pays, à construire les routes, à construire les chemins de fer, à mettre en place des producteurs d'énergies... Je fais appel à tous les hommes d'affaires du monde entier qui sont ici ; venez en Afrique !
L'Afrique est encore un continent vierge où tout est encore à faire. Si je prends l'exemple de chez moi au Burkina Faso, nous avons besoin d'industries de transformation agricole.
Nous avons besoin d'industries de transformation du bétail, nous avons besoin de construire les routes pour désenclaver le territoire et faire circuler les marchandises. Nous avons besoin de construire des hôpitaux pour soigner les gens.
Il y a encore tout à faire. Tout est encore à construire chez nous au Burkina Faso. Donc je vous invite à venir" a-t-il exhorté.
Lefaso.net
Daouda Sawadogo, précédemment doctorant à l'université Joseph Ki-Zerbo, a soutenu sa thèse le samedi 27 avril 2024. Comme sujet de recherche, l'impétrant s'est penché sur le « Bilan énergétique d'un espace bâti par approches systémique et typologique dans la zone UEMOA ». Pour un travail plus complet, le candidat au titre de docteur en physique a mis au point une application permettant d'évaluer l'énergie consommée par un bâtiment, au moment de sa construction et de son fonctionnement. Le tout lui a valu, après appréciation des cinq membres de jury, la mention Très honorable.
« Quand on va pour les soutenances, on a toujours beaucoup à dire. Mais là, le travail est de taille », a déclaré Dr Fati Zoma, maître de conférences. « Vous avez fait un travail qui servira d'appui à mes étudiants à Fada N'Gourma pour leurs recherches ». Ces appréciations laudatives des rapporteurs Dr Issaka Ouédraogo (directeur de recherche) et Fati Zoma résument la qualité du travail présenté par Daouda Sawadogo au moment de sa soutenance, passage obligatoire d'ailleurs pour parvenir au titre de docteur en physique.
Pour faire simple, la thèse de l'impétrant relate l'utilisation de l'énergie par les bâtiments. Et en effectuant ses recherches, ce dernier est parvenu à créer une application permettant d'évaluer le bilan énergétique et carbone, associé à l'énergie consommée des espaces bâtis, durant leurs phases de construction et de fonctionnement. « Notre outil d'analyse, développé sous Java, a été appliqué à deux systèmes d'espaces bâtis : la cité universitaire de la Patte d'Oie et un complexe scolaire à Saaba... Notre but dans ce travail est de pouvoir disposer à terme d'une base commune de description pour tout espace bâti de tous les secteurs d'activités, ainsi que d'un cadre d'analyse transversal », a-t-il laissé entendre.
Un beau travail, certes, mais qui ne s'est pas réalisé sans difficultés, car comme dit l'adage, « toutes les belles choses sont difficiles ». « J'ai passé quatre ans à rédiger ma thèse. Mais actuellement, je suis dans ma cinquième année. Cela signifie que j'y ai consacré beaucoup de temps, ce qui n'a pas été simple. J'ai rencontré des difficultés lors du développement de mon application, notamment dans la détermination des coefficients de pondération. J'ai également eu des difficultés lors de la validation de l'application elle-même », a résumé le désormais Dr Daouda Sawadogo.
Outre les éléments de forme qui devraient être revues, les membres du jury ont souligné que le document était encore perfectible. En effet, pour parvenir à certains résultats, l'impétrant s'est appuyé sur des textes européens. Chose qu'a déploré le rapporteur, Dr Issaka Ouédraogo. « Les résultats devront être améliorés si l'on disposait de labels de diagnostic de performances énergétiques des bâtiments au niveau des structures nationales, régionales telles que l'UEMOA et la CEDEAO.
L'ensemble du travail a valu au candidat, la mention Très honorable. Une appréciation qui ne surprend guère son directeur de thèse, qui assure avoir travaillé en parfaite collaboration avec son étudiant depuis le début. « Je travaille avec Daouda Sawadogo depuis son master. C'est un travailleur acharné. Sa thèse portait sur deux grands bâtiments. Pour cela, il a fallu entrer dans chaque bâtiment pour collecter des informations sur les équipements... Son originalité a été de transformer ces données en un logiciel permettant d'évaluer la consommation d'énergie d'un espace bâti. Il a accompli un travail remarquable », a salué Dr Ousmane Coulibaly, maître de conférences.
« Les bâtiments dans l'espace UEMOA occupent près de 46% de l'énergie, alors qu'on a besoin d'énergie pour le développement industriel. Ailleurs, on est autour de 20 à 30%. Cela veut dire que le système chez nous n'est pas normal. Si les bâtiments occupent déjà une bonne partie de l'énergie, il sera difficile d'épargner de l'énergie pour le développement industriel, alors que l'espace UEMOA est en plein essor industriel, avec l'industrie minière, textile, etc. Il était donc opportun de s'intéresser à la maîtrise de l'énergie au niveau des bâtiments énergivores, de sorte à poser les bases d'une grille de consommation, pour classifier la consommation d'énergie sur les espaces bâtis. Avec cette classification, on pourra labelliser la consommation dans la sous-région. Et pour construire, chacun sera obligé de respecter les conditions. Ce travail arrive vraiment à point nommé », a laissé entendre le président du jury Pr Alfa Oumar Dissa, professeur titulaire.
Erwan Compaoré
Lefaso.net
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In recent years, the ten elected members of the Security Council (E10) have come to play a more prominent role, exerting increased influence in the council’s working methods, thematic issues, and some country files. The contributions of the E10 are particularly felt during times of constrained political space among the council’s permanent members (P5), as currently seen. In such cases, the ability and willingness of the E10 to work together across areas in which they have common interests has helped to spur the council’s work. Because gains made by the E10 are often based on the efforts and innovations of individual member states, experiences must be shared with incoming and future elected members to maintain momentum.
IPI is working to capture the experiences of outgoing elected members after their council terms end. While some member states undertake internal reviews of their council terms, they are not usually shared externally, which prevents their experiences from benefiting future council members.
To help the process of gathering lessons learned, IPI hosted a closed-door roundtable on April 30th, focusing on Brazil’s council term from 2022 to 2023. Some of the questions under discussion included:
A meeting note summarizing the discussion can be found here>>
Developing Story: Local News Updating Reports of “Jet Crash”. Reports that an “F-16” has crashed in the White Sands area near Holloman AFB in New Mexico have surfaced in local news media. A report by [...]
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A la demande du Gouvernement de la RDC, le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé du retrait de la force de la MONUSCO de la province du Sud-Kivu ce mardi 30 avril 2024.