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Mianmar: a főképviselőnek az Európai Unió nevében tett nyilatkozata a közelgő választásokról

Európai Tanács hírei - jeu, 11/12/2025 - 09:29
A főképviselő az Európai Unió nevében nyilatkozatot adott ki a közelgő mianmari választásokról.

Press remarks by President António Costa following the meeting with Taoiseach of Ireland, Micheál Martin

Európai Tanács hírei - jeu, 11/12/2025 - 09:29
Press remarks by President António Costa following the meeting with Taoiseach of Ireland, Micheál Martin.

Press briefing - Economic and Financial Affairs Council of 12 December 2025

Európai Tanács hírei - jeu, 11/12/2025 - 09:29
Press briefing ahead of the Economic and Financial Affairs Council will take place on 11 December at 13.30. The briefing will be "off the record".

Az emberi jogok világnapja: Kaja Kallas főképviselő nyilatkozata az Európai Unió nevében

Európai Tanács hírei - jeu, 11/12/2025 - 09:29
Az EU az emberi jogok világnapján nyilatkozatot adott ki, amelyben hangsúlyozta, hogy továbbra is rendíthetetlenül elkötelezett az emberi jogok – határain belüli és kívüli – védelme, továbbá a béke, az igazság, az igazságszolgáltatás és az elszámoltathatóság biztosítása mellett.

Az Európai Tanács december 18–19-i ülése – António Costa elnök meghívólevele az Európai Tanács tagjainak

Európai Tanács hírei - jeu, 11/12/2025 - 09:29
António Costa, az Európai Tanács elnöke meghívta a vezetőket a 2025. december 18–19-én Brüsszelben tartandó ülésre, amelynek során megbeszéléseket fognak folytatni Ukrajnáról, a Közel-Keletről, a következő többéves pénzügyi keretről, az Unió bővítéséről, a migrációról, valamint a geoökonómiáról és a versenyképességről.

Mesterséges intelligencia: a Tanács kialakította álláspontját az MI-gigagyárak létrehozásáról szóló aktualizált rendeletről

Európai Tanács hírei - jeu, 11/12/2025 - 09:29
A Tanács kialakította az európai nagy teljesítményű számítástechnikával foglalkozó közös vállalkozás létrehozásáról szóló rendelet módosításaira vonatkozó tárgyalási álláspontját.

Megállapodás a Tanács és a Parlament között a fenntarthatósággal kapcsolatos beszámolási és átvilágítási követelmények egyszerűsítése és az EU versenyképességének fokozása érdekében

Európai Tanács hírei - jeu, 11/12/2025 - 09:29
Egyszerűsítés: a Tanács és a Parlament ideiglenes megállapodásra jutott a fenntarthatósággal kapcsolatos beszámolási és átvilágítási követelményekről.

A Tanács és a Parlament ideiglenes megállapodásra jutott az erdészeti szaporítóanyagok minőségének javításáról és az uniós vetőmagágazatban az innováció támogatásáról

Európai Tanács hírei - jeu, 11/12/2025 - 09:29
A Tanács és a Parlament ideiglenes megállapodásra jutott az erdészeti szaporítóanyagok minőségének és rendelkezésre állásának javítása érdekében.

A Tanács megállapodásra jutott az EU-ban jogellenesen tartózkodó harmadik országbeli állampolgárok visszaküldésére vonatkozó uniós jogszabályról

Európai Tanács hírei - jeu, 11/12/2025 - 09:29
A Tanács kialakította álláspontját a közös uniós visszaküldési rendszerről szóló rendeletről.

Migráció és menekültügy: a tagállamok megállapodtak a szolidaritási vállalásalapról

Európai Tanács hírei - jeu, 11/12/2025 - 09:29
A tagállamok politikai megállapodásra jutottak a 2026-ra vonatkozó éves szolidaritási vállalásalap létrehozásáról szóló tanácsi végrehajtási határozatról.

A Tanács végleges jóváhagyását adta az európai védelmi ipari programhoz

Európai Tanács hírei - jeu, 11/12/2025 - 09:29
A Tanács elfogadta az európai védelmi ipari programot abból a célból, hogy fokozza az EU védelmi készültségét, megerősítse az európai védelmi ipart, és biztosítsa, hogy az Unió jobb eszközök birtokában tudjon cselekedni, valamint az azonnali és a jövőbeli kihívásokkal foglalkozni.

Nicolas Sarkozy et le RN, l’histoire d’un front mouvant

LeParisien / Politique - jeu, 11/12/2025 - 09:29

Dans son livre « Journal d’un prisonnier », à paraître ce mercredi 10 décembre chez Fayard, Nicolas Sarkozy raconte l’importance qu’a eue la religion lors de ses vingt jours d’incarcération à la Santé. Ce qui n’a, par ailleurs, échappé ni à LR ni au Rassemblement national, c’est la miséricorde dont l’ancien président de la République y fait preuve à l’égard de Marine Le Pen et ses ouailles. Rictus d’un côté, moues satisfaites de l’autre.

Condamnée à cinq ans de prison en septembre pour « association de malfaiteurs » dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2012 (il a fait appel), l’ancienne icône de la droite revient assez longuement sur le rapport qu’il entretient avec le parti à la flamme et sa figure de proue.

Catégories: France

Insécurité, surtourisme, propreté : à Paris, des riverains du XVIIIe protestent sous les fenêtres de la mairie

LeParisien / Politique - jeu, 11/12/2025 - 09:29

Un cadeau au pied des sapins de la mairie du XVIIIe arrondissement de Paris que les élus n’avaient pas vu venir. Ce lundi, en début de soirée, un groupe d’une cinquantaine d’habitants du quartier a protesté à coups de sifflet, de pancartes et de slogans sous les fenêtres de la salle des mariages où siégeait le conseil d’arrondissement. À l’appel d’une dizaine de collectifs dont La Chapelle - Marx-Dormoy, ADDM 18, Demain La Chapelle, et Clap, les riverains ont exprimé leurs « ras-le-bol » face à l’insécurité, au surtourisme et au manque de propreté qui règne dans le XVIIIe arrondissement de la capitale.

Pour Jean-Michel Gilibert, membre de longue date du Club Lepic Abbesses Pétanque (Clap), « il y a un réel mal-être ». « À Montmartre, on doit faire face au surtourisme, à La Chapelle, des femmes ont peur en sortant de chez elles… » Il sort un sifflet de son manteau, « et ça, c’est notre seul moyen de nous faire entendre. »

Catégories: France

Budget de la Sécu : « Je proposerai aux députés Horizons de s’abstenir », dévoile Édouard Philippe

LeParisien / Politique - jeu, 11/12/2025 - 09:29

Édouard Philippe aime sa liberté. À la tête d’Horizons, allié du gouvernement, le maire du Havre (Seine-Maritime), appelle les députés de son camp à s’abstenir lors du vote du budget de la Sécurité sociale ce mardi. « Ce texte ne nous satisfait pas et nous ne pouvons pas le voter », a indiqué l’ancien Premier ministre ce lundi soir sur LCI. Il n’appelle pas pour autant ses députés à voter contre : « Je leur proposerai de s’abstenir », précise-t-il, expliquant que certains parlementaires de son camp seraient plutôt enclins « à voter contre ». L’Assemblée nationale doit en effet se prononcer en seconde lecture sur le budget de la Sécurité sociale mardi 9 décembre.

Édouard Philippe justifie sa position : « Je ne suis pas partisan du KO, je n’appelle pas à voter contre. Mais on ne fera pas voter les députés Horizons pour un texte, si ce texte n’est pas en faveur des Français », explique-t-il. « On est à 26 milliards de déficit. En 2029, le déficit prévu était d’un milliard. Alors évidemment il y a eu le Covid. Mais enfin, 26, c’est quand même un peu préoccupant quand vous pensez à l’avenir de la France », estime-t-il.

Hésitations chez Horizons

Au sein du parti philippiste, le poids de la responsabilité se fait sentir. « On décidera mardi entre le vote contre ou l’abstention, mais on ne souhaite pas que le budget échoue », a expliqué au Monde le président de la Commission des Affaires sociales, Frédéric Valletoux.

Le signe d’une hésitation ? « Même des hauts gradés » d’Horizons ont été surpris par la position formulée par leur patron, affirme un ministre.

« Je ne comprends plus Édouard Philippe (..) Et, quand j’écoute les députés Horizons, je ne suis pas certaine que je sois seule à ne plus le comprendre », a cinglé l’ancienne ministre et députée Renaissance Agnès Pannier-Runacher.

Selon des sources concordantes, le président des députés Horizons, Paul Christophe, avait laissé entendre que son groupe pourrait approuver le PLFSS.

Vendredi, lors du vote de la partie recettes, sur les 34 députés que compte le groupe Horizons et apparentés, 19 ont pris part au vote. Et quatre ont approuvé le texte, à rebours de la ligne du parti.

Ceux qui rééditeront un vote positif lors du vote global « devront se poser la question de leur appartenance à Horizons », avertit un proche d’Édouard Philippe.

« Qu’il arrête de régler ses comptes » avec Macron

Candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, le maire du Havre avait déjà suscité un flot de critiques après son appel à une démission « ordonnée » d’Emmanuel Macron et à la tenue d’une élection présidentielle anticipée. Sa position sur le Budget de la Sécu a remis une pièce dans la machine.

« Le fait qu’il fasse un pas de côté comme ça, ne pas être capable de mettre ses ambitions personnelles de côté pendant quelque temps, pour moi, ça le discrédite », juge une ministre qui lui est pourtant favorable.

« Qu’il arrête de régler ses comptes avec Emmanuel Macron », a lancé Xavier Bertrand (LR), pour qui Édouard Philippe cherche à « accélérer le calendrier électoral ».

« Je suis dubitatif sur l’idée d’incarner le créneau du désordre quand son électorat potentiel est très attaché à l’ordre », glisse un proche d’Emmanuel Macron.

Des critiques balayées au nom de la « cohérence » du parti. « Il y aurait quelque chose d’assez surprenant à ce que l’on rende les 34 députés Horizons responsables du vote des 577 députés de l’Assemblée », rétorque le secrétaire général d’Horizons, Christophe Béchu.

Position de rupture

La sortie du maire du Havre a aussi ses défenseurs. « A la fin, pour quelqu’un qui est candidat à l’élection présidentielle, ça va être compliqué d’expliquer la situation des finances publiques », souligne une députée Renaissance.

« Il exprime ce que beaucoup pensent dans le socle : y’en a marre de donner autant aux socialistes », ajoute un cadre du camp présidentiel.

« Édouard Philippe ne veut pas être le porteur du bilan de Macron », abonde un ancien ministre pour qui le président d’Horizons veut être « celui qui a dit non à la suspension de la réforme des retraites ».

Lors d’un discours devant les maires du parti, mi-novembre, Édouard Philippe s’était dit « très fier » que ses députés aient unanimement rejeté cette suspension en se disant qu’« il faut tenir cette position même si elle est impopulaire, parce que c’est l’intérêt de la France ».

Dimanche, le secrétaire général délégué d’Horizons Pierre-Yves Bournazel a appelé Sébastien Lecornu à actionner le 49.3. « S’il utilisait le 49.3, il se placerait dans une position bien plus simple » mais « c’est sa responsabilité de le faire ou de ne pas le faire », a déclaré Édouard Philippe lundi soir.

Catégories: France

À 100 jours des municipales, l’Assemblée adopte la création d’un statut de l’élu local

LeParisien / Politique - jeu, 11/12/2025 - 09:29

« Nous y voilà », lance, soulagé, le député LR Philippe Gosselin, à la tribune. Près de deux ans après son dépôt au Sénat, en janvier 2024, la proposition de loi visant à créer un statut de l’élu local a définitivement été adoptée ce lundi par l’Assemblée nationale. La copie a été approuvée à l’unanimité par les députés — en seconde lecture, comme elle l’avait été au Sénat le 22 octobre dernier.

À moins de 100 jours des élections municipales prévues les 15 et 22 mars, le texte, transpartisan, était attendu par les élus des deux chambres, qui sont parvenus à s’accorder sur une copie similaire. Empêtré jusqu’ici dans l’instabilité parlementaire et ministérielle, surtout depuis la dissolution du 9 juin 2024, son examen avait été reporté à plusieurs reprises. « On aurait aimé que ce soit réglé lors du Congrès des maires (fin novembre) », admet un député macroniste.

Allongement du congé électif

Initialement portée par la ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, Françoise Gatel, lorsqu’elle était sénatrice, la proposition de loi ambitionne de « simplifier, sécuriser et encourager » la fonction de l’élu local, grâce à une trentaine d’articles. Parmi eux, une hausse des indemnités perçues par les maires et leurs adjoints, progressive pour les communes n’excédant par 20 000 habitants, puis d’environ 4 % pour celles allant de 10 000 à 20 000 habitants, et de 10 % pour celles de moins 500 habitants.

Dans un contexte où, a rappelé le chef du groupe communiste à l’Assemblée, Stéphane Peu, 1 500 maires ont démissionné de leur mandat entre 2020 et 2023, le texte prévoit également l’octroi d’un trimestre supplémentaire de retraite par mandat exécutif local. Une mesure limitée, par les sénateurs, à trois trimestres maximum — contre huit, en première lecture à l’Assemblée.

Autres mesures phares du texte : l’allongement à 20 jours de la durée du congé électif, dont peut bénéficier un salarié candidat à une élection locale, le remboursement obligatoire des frais de transport et de séjour des élus locaux, lorsqu’ils représentent leur collectivité, et l’extension de la protection fonctionnelle à l’ensemble des conseillers municipaux (seules les personnes exerçant un mandat exécutif y avaient droit depuis 2024).

« Il y a des votes qui ont une signification particulière »

Tout comme un amendement prévoyant la création d’un statut de l’élu local étudiant, défendue par la députée Renaissance Violette Spillebout, et adopté. Ce dernier vise à encourager « nos jeunes à prendre part au débat », a-t-elle défendu. Également, le texte prévoit de faciliter l’exercice du mandat local pour les personnes en situation de handicap, grâce à une prise en charge désormais obligatoire, par la collectivité, des frais spécifiques de déplacement, d’accompagnement et d’aide technique liés au mandat. Et ce, alors que la proportion d’élus portant un handicap s’élève à « 0,1 % », à rebours des « 16 % de la population » ayant un handicap, détaille le député écologiste Sébastien Peytavie.

Bien que le texte ait été adopté à l’unanimité, certaines voix dans l’hémicycle se sont montrées plus réservées quant à sa finalité : « Renforcer le statut de l’élu local sans renforcer les moyens des collectivités territoriales, ce n’est que créer de la frustration, a plaidé le député écologiste Emmanuel Duplessy, mais nous ne pouvons pas faire comme si le temps ne pressait pas. »

Même si cette adoption n’est qu’une « étape » et « ne règle pas tout », reconnaît le co-rapporteur macroniste Didier Le Gac, « l’essentiel, c’est qu’on y soit arrivé ». Et sa collègue Violette Spillebout d’ajouter : « Il y a des votes qui ont signification particulière, celui de ce soir en fait partie. »

Catégories: France

Budget Sécu : le gouvernement a déposé un amendement portant la hausse des dépenses d’assurance maladie de 2 à 3 %

LeParisien / Politique - jeu, 11/12/2025 - 09:29

Il reste 24 heures avant le vote crucial à l’Assemblée nationale sur le budget de la Sécurité sociale. La ministre de la Santé a alors annoncé ce lundi avoir déposé un amendement pour augmenter l’objectif des dépenses de l’assurance maladie « de 2 à 3 % » pour tenter de décrocher une majorité.

« Pour un budget de la Sécurité sociale sincère au regard des derniers débats parlementaires, j’ai déposé un amendement portant l’Ondam -les dépenses d’assurance maladie- de 2 à 3 % », a indiqué Stéphanie Rist sur X. C’est « une sorte d’équilibrage » notamment pour « rendre compte du fait qu’il n’y aura pas de hausse des franchises médicales » en 2026, car « il n’y a pas de majorité parlementaire pour cela », a-t-elle précisé ensuite sur le plateau de BFMTV.

À l’intention des écologistes, le ministre de l’Économie Roland Lescure avait confirmé dimanche qu’il devrait y avoir un dernier amendement pour augmenter l’objectif des dépenses de l’assurance maladie, revendication importante de ce groupe. La ministre de la Santé avait affiché l’« objectif » de porter une augmentation de 3 % de ces dépenses.

Si cet amendement est adopté, « ça sera un des éléments importants dans notre décision » sur l’ensemble du texte, a fait valoir à l’AFP la patronne des députés écologistes Cyrielle Chatelain. L’abstention du groupe écologiste et social, qui compte 38 députés, pourrait être nécessaire pour éviter un rejet du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, une hypothèse non négligeable à ce stade.

Appel à l’abstention écologiste

Le sénateur de Paris Yannick Jadot, ancien candidat à la présidentielle, a appelé les députés écologistes « au minimum à s’abstenir » mardi, estimant auprès de l’AFP qu’il ne fallait « pas sanctionner un compromis » sur lequel Les Écologistes ont pesé.

Alors que les écologistes ont voté vendredi contre le volet recettes du budget de l’État, le patron du PS Olivier Faure a espéré pour sa part lundi que le « geste du gouvernement » d’augmenter l’objectif des dépenses d’assurance maladie « les amènera à faire le bon choix » sur le budget de la Sécu.

Interrogée sur les chances d’un vote positif mardi, Stéphanie Rist a répondu sur BFMTV que « c’est très difficile à dire » et que « chaque groupe regarde les uns et les autres » pour se positionner. Et « j’ai mené des réunions avec beaucoup de groupes aujourd’hui sur le côté technique (…) pour que chacun puisse voter en conscience », a-t-elle déclaré.

Si le texte n’est pas adopté, le gouvernement a maintes fois averti que le déficit de la Sécu plongerait autour des 30 milliards d’euros en 2026, contre 23 en 2025. « Si le PLFSS est adopté : dépenses de santé maîtrisées malgré le déficit. En cas de rejet : dérive massive, plus de 30 milliards d’euros de déficit », a réaffirmé la ministre sur X. Même si le vote mardi est positif, le projet de budget de la Sécurité sociale devra faire encore un aller-retour avec le Sénat avant son adoption définitive.

Catégories: France

« Le vote va être très serré » : pour Sébastien Lecornu, ça passe… ou ça ne casse pas

LeParisien / Politique - jeu, 11/12/2025 - 09:29

Qui connaît la proximité de la porte-parole du gouvernement avec l’Élysée et Matignon sait que ses mots ne sont jamais choisis au hasard. À deux jours du vote décisif des députés sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), Maud Bregeon assurait dans la Tribune Dimanche, qu’en cas de rejet de ce texte budgétaire, une démission de Sébastien Lecornu « n’aurait pas de sens ». Car le chef du gouvernement ne l’envisage pas. « Même si le budget tombe, il ne se passera rien », confirme un ex-ministre.

Côté Élysée, l’heure n’est pas non plus aux grandes manœuvres. Un changement de Premier ministre comme une nouvelle dissolution de l’Assemblée semblent désormais exclus. L’entourage d’Emmanuel Macron garantit que « dissoudre n’est pas le souhait du président, qui veut toujours un compromis ».

Catégories: France

Prisonnier de la méthode

LeParisien / Politique - jeu, 11/12/2025 - 09:29

Quelques jours après sa nomination, Sébastien Lecornu nous accordait un entretien dans lequel il reconnaissait que son gouvernement était « sous la tutelle du Parlement ». Un exercice démocratique accompli quand les élus ont effectivement un sens aigu des responsabilités.

Mais, depuis, les débats sont passés et l’on aura assisté à tout le contraire. En lieu et place du parlementarisme et dans une forme de sectarisme abouti, on aura surtout noté l’absence de dialogue, personne ne tenant compte de la situation du pays. Et s’il était louable de chercher le compromis au sein d’une Assemblée éclatée et dans une France qui n’en a pas la culture, force est de constater que le Premier ministre se sera vite retrouvé prisonnier de la méthode.

Catégories: France

« Sales connes » : polémique autour des propos de Brigitte Macron en marge d’un spectacle d’Ary Abittan

LeParisien / Politique - jeu, 11/12/2025 - 09:29

C’est une vidéo qui fait jaser sur les réseaux sociaux. Elle a été publiée ce lundi par le média people Public. On y voit Brigitte Macron échangeant avec l’humoriste de 51 ans Ary Abittan, ce dimanche soir aux Folies Bergère, avant la tenue de son spectacle intitulé « Authentique ». La scène se passe en coulisses. « Brigitte Macron venait de sortir de la salle, car le spectacle avait pris du retard et n’avait pas encore commencé », raconte un spectateur.

« Ça va, t’es comment ? », demande alors l’épouse du chef de l’État, accompagnée de sa fille Tiphaine Auzière. « J’ai peur (…) de tout », lui répond Ary Abittan, en présence du producteur Gilbert Coullier. Brigitte Macron lui lance alors, en riant : « S’il y a des sales connes, on va les foutre dehors (…) Surtout des bandits masqués ».

Un incident survenu la veille

La Première dame fait allusion à l’incident survenu la veille. Selon le collectif Nous Toutes Paris Nord, « quatre militantes » sont intervenues samedi aux alentours de 20 heures, équipées d’un masque d’Ary Abittan où la mention « violeur » figurait sur le front.

Une référence à l’accusation de viol sur une jeune femme de 24 ans qui a visé l’acteur fin 2021. « Ary Abittan violeur », ont également scandé les activistes féministes, avant d’être évacuées par la sécurité et huées par le public. Ce n’est pas la première fois que des féministes manifestent à l’occasion d’un spectacle de l’humoriste.

L’acteur de « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? » a été mis en examen et soumis à un contrôle judiciaire dans le cadre de cette affaire, avant que la justice ne prononce un non-lieu en avril 2024. Une décision confirmée en appel en janvier 2025.

« Brigitte Macron n’approuve pas cette méthode radicale »

« Brigitte Macron insulte les féministes mobilisées contre la programmation par les Folies Bergère de Bolloré d’Ary Abittan accusé de viol », s’est indignée sur le réseau X la députée de La France insoumise Sarah Legrain. « Un non-lieu n’efface pas la parole et les ITT d’une femme », a-t-elle ajouté.

Interrogé par l’AFP, l’entourage de l’épouse d’Emmanuel Macron a assuré qu’il ne fallait « voir dans cet échange qu’une critique de la méthode radicale employée par ceux qui ont perturbé, masqués, le spectacle d’Ary Abittan samedi soir pour empêcher que l’artiste se produise sur scène ». « Brigitte Macron n’approuve pas cette méthode radicale », ajoute cette même source.

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Nouvelle défense pour Marine Le Pen

LeParisien / Politique - jeu, 11/12/2025 - 09:29

Plusieurs soutiens de Marine Le Pen l’exhortaient à changer de stratégie. En première instance dans l’affaire des assistants parlementaires des eurodéputés RN, elle avait usé et abusé des attaques frontales contre une justice qualifiée de politique. Et martelé un argumentaire sur le thème « on avait le droit de faire ce qu’on a fait ».

Sans succès. La condamnation, lourde, s’était élevée à quatre ans de prison dont deux ans ferme pour détournement de fonds publics, une grosse amende et une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire, entravant ses chances de concourir pour 2027.

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