You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 months 6 days ago

Ligue 1 Mobilis – 11e journée : la JS Kabylie ne gagne toujours pas à domicile

Fri, 11/11/2016 - 10:58

La JS Kabyle a enregistré un sixième match nul à domicile, tenue en échec par le DRB Tadjenanet (1-1), jeudi à Tizi Ouzou, en ouverture de la 11e journée de la Ligue 1 Mobilis. 

« Dominer n’est pas gagner », cette citation traduit à merveille le scénario de cette rencontre. Obligée de faire le jeu afin de remporter ce premier succès à domicile, tant convoité, la JS Kabylie est retombée dans ses travées à la surprise générale.

Dans un stade du 1er Novembre 1954 tristement vide, les Canaris ont dominé l’ensemble de la première mi-temps avec deux occasions franches de scorer signées par l’infortuné Ziaya. Le transfuge de l’ES Sétif a loupé, par deux fois, l’ouverture du score à la 20e et à la 22e minute.

Et comme une équipe domine, stérilement, une partie, elle finit par encaisser. Profitant des largesses  de la défense de son hôte, le DRBT prend l’avantage par l’entremise de Youcef Chibane à 5 minutes de la pause citron (40’).

Rial, le capitaine maudit

En seconde période, la JSK s’est procurée un penalty à la 49e minute suite à une faute de main d’un défenseur du DRBT dans la surface de vérité. Voulant à tout prix se racheter de sa faute commise sur le but du DRBT, Rial s’est présenté face au portier Litime pour exécuter la sentence. Toutefois, et comme face au MC Oran, le capitaine de la JSK a buté sur le gardien adverse ratant ainsi une occasion en or pour relancer son équipe.

Les Jaune et Vert ont ensuite tenté par tous les moyens de rectifier le tir sans y parvenir. Ziaya, encore lui, avait la balle de l’égalisation au bout de son soulier (83’) mais le gardien Litime, visiblement dans un grand jour, s’est à nouveau interposé pour briser d’avantage le moral de l’adversaire.

Encore un miracle

Toutefois, il semblait bien que les matchs se suivent et se ressemblent à Tizi Ouzou. A l’image de la rencontre face au mouloudia d’Oran, la JS Kabyle a réussi, miraculeusement, à niveler la marque dans le temps additionnel par Mebarki (90+3’).

A la suite de ce résultat nul, inespéré, la JSK enchaine avec une sixième contres performances de suite à la maison, du jamais vu pour la formation kabyle (6e – 13 pts).

Pour sa part, le DRBT peut vraiment s’en vouloir. Les protégés de Bougherara avaient l’opportunité de renouer avec le succès et ont laissé filer une victoire quasi-certaine, se contentant du point du match nul (9e – 12 pts).

Prévue sur quatre jours, cette 11e manche atteindra sa vitesse de croisière vendredi avec deux big matchs au programme. Le premier aura lieu au stade Habib Bouakeul entre les co-leaders, le MC Oran et l’USM Alger. La seconde affiche n’est autre que le derby de la capitale programmé entre le NA Hussein Dey et le CR Belouizdad.

Résultat du jour :

JS Kabylie 1 – 1 DRB Tadjenanet

Reste à disputer :

Vendredi :

15h00 :

CA Batna – JS Saoura

15h30 :

USM Harrach – ES Sétif

16h00 :

NA Hussein Dey – CR Belouizdad

MC Oran – USM Alger

O Médéa – RC Relizane

Samedi (14h30):

USM Bel Abbès – MO Béjaia

Dimanche (18h00) :

MC Alger – CS Constantine

Categories: Afrique

L’exportation du livre algérien compromise par une réglementation dissuasive.

Sat, 05/11/2016 - 21:56

L’Algérie qui dispose d’une importante communauté émigrée dans des pays d’expression française et arabe dispose d’une chance considérable pour exporter des livres produits localement. Le lectorat potentiel disponible dans les pays francophones (France, Belgique, Canada) et arabophones (Égypte, pays du Golfe et Liban) dépasserait allégrement 4 millions d’individus intéressés, pour une raison ou une autre, par des livres et autres produits culturels édités en Algérie.

Tous les ouvrages (romans, Histoire, économie, politique, sociologie) seraient bon à prendre par ces communautés très intéressées par tout ce qui se passe et se pense dans leur pays d’origine. Du fait de son absence sur ces marchés potentiels l’Algérie perdrait selon, diverses estimations entre 150 et 200 millions de dollars chaque année, tout simplement parce que Banque d’Algérie fait obligation aux exportateurs de livres, comme pour tout autres produits,  de rapatrier les recettes résultant des ventes de livres à l’étranger, dans un délai n’excédant pas 120 jours (4 mois) à compter de la date d’expédition, sous peine de poursuites judiciaires.

Une prouesse qu’il est à l’évidence impossible de réaliser en un temps aussi court, compte tenu de la nature de cette activité spécifique qui requiert beaucoup de temps pour distribuer, pour vendre et pour répartir en fin de processus commercial les recettes que se partagent les différents intervenants. La condition imposée par les articles 60 et 68 de la loi relative à la monnaie et au crédit étant matériellement impossible à respecter, les éditeurs algériens ont préféré déserter ce juteux créneau de l’exportation, plutôt que de s’exposer à des ennuis judiciaires.

La nature ayant horreur du vide, ce sont les éditeurs étrangers qui ont pris d’assaut le marché algérien du livre en utilisant bien souvent les instruments de markéting  expressément mis en place par les autorités algériennes pour promouvoir l’exportation de ce produit culturel à l’étranger. Le Salon International du Livre qui draine des foules considérables et, pratiquement toutes, les manifestations du genre qui se tiennent périodiquement à Alger et autres grandes villes du pays sont ainsi mises à leurs dispositions pour y promouvoir leurs produits.

Toutes les gammes de livres, y sont exposées et vendues à des prix défiant toutes concurrences, laissant peu de chance à la production livresque algérienne. Bien qu’empêtrées dans d’inextricables problèmes structurels les éditeurs algériens parviennent à éditer ou rééditer régulièrement un nombre considérable d’ouvrages susceptibles d’intéresser au minimum quatre millions de compatriotes expatriés dans des pays d’expression française et arabe. C’est une chance inestimable dont les éditeurs et autres exportateurs de livres algériens, ne tirent pas profit pour la principale raison que nous avions évoquée plus haut. La diffusion du livre algérien à l’étranger se résume de ce fait à quelques offres informelles au moyen d’internet. 

Cette bien regrettable absence du livre algérien sur les marchés extérieurs fait perdre au pays, non seulement, d’importants revenus en devises, mais plus grave encore, son rayonnement culturel au sein des communautés émigrées.  Tous les métiers du livre (auteurs, traducteurs, imprimeurs, libraires etc.) qui perdent des commandes rétribuées en devises et de réelles perspectives d’expansion à l’étranger, en sont également pénalisés.  

Categories: Afrique

Clôture du 21ème SILA : le prochain Salon se tiendra le 25 octobre 2017.

Sat, 05/11/2016 - 21:39

La prochaine édition du Salon international du livre d’Alger (Sila) s’ouvrira le dernier mercredi du mois d’octobre 2017 et se tiendra au Palais des expositions des Pins maritimes (Safex), a annoncé ce samedi à Alger, le commissaire du Sila, Hamidou Messaoudi.    

S’exprimant lors de la conférence de presse de clôture du 21e Sila, le commissaire a indiqué que le salon ne «changera pas d’emplacement même si la Safex devra entreprendre des travaux de réaménagement ordonnés par le Premier ministre Abdelmalek Sellal» lors de l’inauguration du Salon.

Après 13 éditions tenues à la Safex, le Sila avait été délocalisé au Complexe olympique Mohamed Boudiaf pour trois éditions, avant de s’établir depuis 2012 à la Safex.

Des Maisons d’édition exclues du prochain SILA
Le commissaire a indiqué, par ailleurs, que 13 Maisons d’édition, dont six algériennes, étaient exclues du prochain Sila pour «entorse au règlement intérieur».

Au deuxième jour du Salon, les organisateurs avaient adressé des avertissements à 45 éditeurs pour avoir entreposé, dans leurs stands, les ouvrages à même le sol, en dépit du règlement qui l’interdit.

Interrogé sur l’absence d’éditeurs latino-américains, le commissaire a répondu que «plusieurs exposants hispanophones seront présents aux prochaines éditions».

Des titres controversés…
A une question de l’APS sur la vente de certains «titres controversés», le président de la Commission de lecture du Sila, H’cen Mermouri, a confié que les organisateurs avaient émis des réserves sur une dizaine de titres exposés, notamment à contenu religieux, depuis le début du Salon, alors que le commissariat avait émis des réserves sur 131 ouvrages avant l’ouverture du 21e Sila, a-t-il rappelé.

Le 21e Sila, a reçu, jusqu’à vendredi, avant dernier jour du Salon, «1.225. 000 visiteurs», a avancé le commissaire qui signale un pic «d’affluence de 400 000 visiteurs le 1er Novembre» et la visite de «30 000 élèves encadrés et pris en charge par le ministère de l’Education nationale».

Inauguré par le Premier ministre le 26 octobre, le 21e Sila, qui a connu la participation d’un millier d’exposants dont 290 éditeurs algériens, a fermé ses portes samedi.

Categories: Afrique

21e opération de relogement à Alger: lancement prochain de la 4e tranche de la 4e phase au profit de 1783 familles.

Sat, 05/11/2016 - 21:33

La quatrième et dernière tranche de la 4ème phase de la 21ème opération de relogement dans la wilaya d’Alger, et qui concerne 1 783 familles issues de bidonvilles d’El Hamiz et Bologhine, aura lieu dans «les quelques prochains jours», a affirmé samedi à Alger, Abdelkader Zoukh, wali d’Alger.

En marge d’une visite d’inspection et de travail l’ayant conduit à plusieurs projets dans la wilaya d’Alger, M. Zoukh a souligné que «les commissions en charge de l’examen des dossiers sont à pied d’œuvre et les familles seront relogées dans les quelques prochains jours».

Cette opération concerne 1 783 familles : 950 familles du bidonville «Oued El Hamiz» de Bordj El Kiffan, 390 familles du bidonville «Amar Ouahib» de Bologhine, 130 familles du bidonville «La caserne» de Bologhine et 120 familles du bidonville «Le Plateau» de Bologhine, selon la wilaya d’Alger.

665 familles ont été relogées dans le cadre de la 1ère tranche de cette opération lancée le 5 octobre dernier. La deuxième tranche qui a eu lieu le 10 octobre dernier, a permis le relogement de 387 familles des bidonvilles de «Cervantès» dans la commune de Mohamed Belouizdad, «Nezali Chérif» de Cheraga, «Chemin Mackley» de Ben Aknoun et «La ferme pilote» de Bab Ezzouar.

La troisième tranche, lancée le 19 octobre dernier, a concerné près de 200 familles des Bidonvilles «Coco Plage» de Bordj El Bahri, «El Oued» de Bordj El Bahri et «Boukhari» de Bordj El Bahri.

La 4e phase de la 21e opération de relogement dans la wilaya a été subdivisée en 4 tranches pour installer 3000 familles dans des logements décents.

Toutes ces familles seront relogées dans les cités 1200/560 logements Selmani aux Eucalyptus, la cité 400 logements à Rahmania, projet de 300 logements à Rahmania, 300 logements Zaatria à Mahelma, la cité 1000/267 logements à Douera et 477/93 logements Kourifa à El Harrach, précise la même source.

82 familles seront relogées durant cette quatrième phase dans le cadre du programme d’urgence de relogement des citoyens de la wilaya d’Alger, a-t-on indiqué de même source. Il s’agit de 58 familles qui habitaient au centre de transit «Dijon», commune de Bab El Oued à la suite de l’incendie qui s’est déclaré dans ce quartier le 29 juillet dernier.

Ledit programme concernera également le relogement de 21 familles qui occupaient le site de «Mercadal», commune de Kouba ainsi que 3 familles qui constituaient un obstacle à la réalisation du projet de réaménagement du siège de la commune de Oued Smar.

Categories: Afrique

Liban : Saad Hariri a été nommé premier ministre.

Sat, 05/11/2016 - 20:41

Comme attendu, Saad Hariri, principale personnalité sunnite du Liban, a été nommé jeudi premier ministre par le nouveau président Michel Aoun. Le chef du parti du Courant du Futur a désormais la tâche de former un nouveau gouvernement. « A la suite des consultations parlementaires (…), le président Michel Aoun a convoqué jeudi Saad Hariri pour le charger de former le gouvernement », a annoncé Antoine Choukeir, chef de cabinet de la présidence.

Mais ce ne sera pas chose facile. La crise syrienne divise profondément la scène politique libanaise. M. Hariri, ennemi du président Bachar al-Assad, devra composer avec son adversaire de toujours, le mouvement chiite du Hezbollah, dont les troupes combattent au côté des forces du régime dans le pays voisin. Signe des difficultés qui l’attendent: lors des consultations menées par M. Aoun, tous les groupes parlementaires ont plébiscité Saad Hariri, à l’exception de ceux directement liés à Damas, dont le Hezbollah.

EN POSITION DE FAIBLESSE
Agé de 46 ans, le fils du milliardaire et Premier ministre Rafic Hariri, assassiné en 2005, prend son poste en position de faiblesse. Il devra user de toute son énergie pour asseoir son autorité, estiment les analystes. En outre, la prééminence de Saad Hariri est contestée au sein de la communauté sunnite par des radicaux, comme l’exministre de la Justice Achraf Rifi qui critique sa « mollesse » vis-à-vis du Hezbollah.

Pour former son gouvernement, le nouveau Premier ministre va donc devoir concilier les extrêmes. « Je vais commencer mes consultations pour former un gouvernement d’unité nationale qui surmonte les divisions, basé sur un consensus de toutes les forces politiques », a-t-il déclaré après sa nomination. Tâche difficile dans un pays où la formation d’un gouvernement prend souvent beaucoup de temps en raison des rivalités pour les portefeuilles.

POMMES DE DISCORDE
« Il va y avoir des secousses sur la route menant à la formation d’un gouvernement, notamment quand il faudra écrire le discours de politique générale, qui devra refléter un minimum de consensus sur les questions d’intérêt national », assure Maha Yahya, analyste au Centre Carnegie pour le Moyen-Orient. Ce discours « doit inclure le rôle du Hezbollah en Syrie, le financement du Tribunal international sur le Liban (TSL, chargé de juger les auteurs de l’attentat contre Rafic Hariri) où cinq membres figurent parmi les accusés, comment calmer la rhétorique anti-saoudienne du Hezbollah, et comment se positionnera Aoun », qui est un allié du mouvement chiite, relève-t-elle.

Categories: Afrique

Nouvelle baisse du pétrole: L’or noir n’arrive pas à enrayer sa chute.

Sat, 05/11/2016 - 20:21
Les cours du pétrole ont baissé jeudi pour la cinquième séance de suite, restant au plus bas depuis plus d’un mois dans un marché qui ne parvient pas à se défaire de ses inquiétudes quant à la surabondance générale. Le cours du « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, a perdu 68 cents à 44,66 dollars sur le contrat pour livraison en décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex), après n’avoir connu que des séances de baisse depuis une semaine. A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, qui a observé une évolution semblable, a encore cédé 51 cents à 46,35 dollars sur le contrat pour livraison en janvier à l’International Exchange (ICE). « La pression reste là, faute de voir comment amoindrir l’offre pour le moment », a résumé Carl Larry, de Frost & Sullivan. Les cours, qui évoluent depuis plusieurs jours au plus bas depuis la fin septembre, ont tenté un rebond en début de séance, mais sont vite retombés dans le rouge, faute d’actualité réellement encourageante. Les investisseurs en sont donc revenus au contexte qui plombe le marché depuis la fin de la semaine précédente avec, d’un côté, les doutes sur un accord de baisse de la production au sein de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) et, de l’autre, l’annonce d’un bond massif de presque quinze millions de barils des stocks hebdomadaires de brut aux Etats-Unis. Sur ce dernier plan, « le problème, c’est que les raffineries américaines fonctionnent à une cadence ralentie et ne devraient pas vite reprendre leur rythme habituel », en pleine saison de maintenance, a expliqué M. Larry. « Et si les raffineries ne marchent pas, le pétrole brut n’a nulle part où aller », a-t-il insisté. D’autres analystes notaient aussi que la production américaine risque de rebondir, car beaucoup de producteurs d’hydrocarbures de schiste sont susceptibles d’avoir accéléré leur activité à la faveur de l’embellie des cours en octobre. Ryad monte les prix  Cet essor, sur lequel le marché est désormais totalement revenu, avait suivi l’annonce fin septembre par l’Opep d’un projet d’accord entre ses membres afin de réduire leur production. « Mais il va falloir attendre la fin du mois pour assister à de véritables actions face au niveau de l’offre », a prévenu M. Larry. L’Opep doit encore mettre en oeuvre le texte à l’issue de son sommet du 30 novembre et les doutes règnent actuellement sur sa capacité à le faire: certains de ses membres en sont déjà exemptés, d’autres semblent désireux de l’être et les derniers chiffres en date montrent que l’offre du cartel reste à un niveau sans précédent. Certes, dans les derniers développements en date, l’Arabie saoudite, acteur dominant du cartel, « a relevé ses prix vers ses clients asiatiques et cela peut être perçu comme une manière de témoigner de son engagement à parvenir à une baisse de la production », des tarifs plus élevés supposant une offre moindre, a rapporté Bob Yawger, de Mizuho Securities. Cette actualité a cependant semblé n’apporter qu’un bref soutien au marché, son aspect symbolique ne semblant pas peser très lourd par rapport aux doutes régnant sur la bonne volonté de pays comme l’Irak, deuxième producteur du cartel, pour freiner leur offre. La hausse des tarifs saoudiens « peut être interprétée comme quelque chose d’encourageant, mais cela risque de n’être que le reflet de l’évolution saisonnière des raffineries et non d’un véritable rééquilibrage entre l’offre et la demande », a estimé dans une note Tim Evans, de Citi. De façon plus engageante, « on peut espérer qu’à court terme, des déclarations optimistes de ministres de l’Opep puissent contribuer à relancer un peu les cours avant le sommet du 30 novembre », a-t-il conclu, tout en exprimant son scepticisme sur les effets concrets du projet d’accord à une échéance plus lointaine. Rebond en Asie  Les cours de pétrole ont rebondi jeudi matin en Asie en raison d’achats à bon compte, après une dégringolade due, encore, à une offre surabondante. Vers 05h00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en décembre, gagnait 37 cents à 45,71 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en janvier, progressait de 52 cents à 47,38 dollars. Alors que les réserves américaines de brut n’avaient presque enregistré que des semaines de baisse depuis deux mois, surprenant régulièrement les analystes, le ministère de l’Energie a brusquement ramené les investisseurs à la réalité en faisant état d’un bond de quasiment 15 millions de barils lors de la semaine qui s’est achevée le 28 octobre. Cette hausse est la plus forte depuis le début des annonces hebdomadaires en 1982. Elle est en outre 7 fois plus forte que ce sur quoi tablaient les investisseurs. Toute hausse des réserves américaines est interprétée comme une demande morose dans la première économie au monde, dans un contexte de cours plombés par la surabondance globale de l’offre. Les sentiments étaient déjà en berne car on avait de plus en plus de mal à croire en un accord significatif à l’Opep pour baisser la production, a déclaré Alex Furber, de CMC Markets à Singapour. Beaucoup d’analystes sont pessimistes et l’or noir pourrait rapidement tomber à 40 dollars. La surproduction a plombé les cours. Le baril se négociait au-delà de 100 dollars en juin 2014.
Categories: Afrique

ONU : L’Algérie élue à la Commission du droit international.

Sat, 05/11/2016 - 19:58

L’Algérie a été brillamment élue pour siéger au sein de la Commission du droit international de l’ONU (CDI) pour un autre mandat de cinq ans.

L’Algérie, qui était en lice pour l’un des huit sièges revenant à l’Afrique, a remporté 160 voix, lors de ce scrutin qui s’est déroulé en un seul tour et qui a enregistré l’élection par l’Assemblée générale des 34 membres composant cet organe onusien chargé de la codification et du développement progressif  du droit international. Il s’agit d’une grande marque de confiance accordée par la communauté internationale à l’Algérie, particulièrement en matière de contribution au développement progressif du droit international.

Le candidat de l’Algérie, le professeur Ahmed Laraba, a été élu, lors de ce scrutin pour un second quinquennat au sein de la CDI.  Professeur de droit international, M. Laraba a également assuré des charges académiques en tant que professeur invité dans de nombreuses universités européennes, et possède une expérience reconnue en matière d’arbitrage international et en tant que conseiller juridique, notamment devant la Cour internationale de justice.

Categories: Afrique

Quand la « kesra » attire les hommes!

Sat, 05/11/2016 - 19:08

« Les meilleurs cuisiniers sont  des hommes. » Voilà un dicton qui se confirme, jour après jour, sous d’autres cieux, mais également chez-nous. En effet, il n’existe  plus de barrières, de tabous, ni de préjugés, avec la métamorphose de la société algérienne, se projetant, dans l’ère du progrès et du mieux.  L’on se tourne, désormais, vers l’innovation, parfois et le retour aux  sources, avec une  touche contemporaine, actuelle qui s’inspire, sans doute, de notre vécu, d’une part, et des besoins, de l’heure, de l’autre. Eh oui! Tout est passible de modernisation.

Même les métiers prennent le train de sa « majesté », pour arriver à bon port,  à l’instar de notre mode de vie et tous les aspects liés à nos comportements, y compris les plus  insignifiants. Aujourd’hui,  de plus en plus d’hommes se lancent, dans la restauration qui n’étonne plus, à vrai dire, sauf que ces derniers ont tenu à se distinguer, en investissant, dans des « spécialités » hautement féminines. On n’y va pas par trente-six chemins, quand on aspire à s’affirmer dans un domaine jusque-là « cadenassé » et exclus, estiment tous ces hommes qui pétrissent, façonnent la pâte, pour former des galettes, m’hadjeb, m’ssemen ; des recettes  authentiques aux saveurs du bled.

De nos jours, l’égalité des sexes, la lutte contre la misogynie et la  ségrégation, gagne aussi  les hommes  cuisiniers, qui ne se contentent plus seulement de préparer des recettes faciles, mais également celles jugées, compliquées. Encouragées par une  forte demande, à même de faire de ces mets une spécialité, à part entière, qui met l’eau, à la bouche, de plus en plus de jeunes et moins jeunes découvrent ce filon d’or, se lançant dans ce métier qui attise leur convoitise.

Ce n’est pas étonnant, de voir cette activité gagner les cités et les quartiers, s’érigeant ainsi en  profession qui fait appelle à l’art et la manière, pour mieux  atteindre le consommateur mais aussi exceller dans un domaine particulier qui est celui des plats traditionnels, généralement  préparés par la patronne de maison. Une  chose est sûre, les recettes ancestrales ne semblent plus avoir de secrets pour les  amateurs de l’authentique. Bonne dégustation pour les  amoureux de la « Kesra » et des « M’hadjeb ».

Categories: Afrique

Talaiou El Houriyet de Benflis : y a-t-il un malaise interne ?

Sat, 05/11/2016 - 18:39

C’est encore des défections au sein du parti de Benflis, Talaiou el Houriyet (Avant-garde des Libertés). Une saignée qui a commencé au début de l’année, et qui semble bien donner des inquiétudes quant à l’exercice démocratique au sein des partis politiques.

En fait, il existe partout des démissions ou des « départs », voire des grognes et des « divorces » dans tous les partis politiques, comme cela se passe FLN, du RND ou El Islah.

C’est devenu une caractéristique et une tradition bien établie dans le paysage politique national et dans les pratiques partisanes. Mais, le plus grave, c’est cette « tare » qui touche des partis naissants, comme l’AGL, dont le président est un ancien chef du gouvernement, un ancien responsable de FLN et surtout un candidat à la présidentielles.

Selon les dernières nouvelle, la coordination du parti de la commune de Bejaia aurait enregistré la défection de 55 militants et cadres qui ont décidé de claquer la porte. Un mécontentement qui a pour origine la manière dont est géré le parti localement, alors que les élections législatives et municipales pointent à l’horizon.

Selon nos informations, les démissionnaires reprochent au coordinateur de la wilaya désigné par Benflis, et non élu par la base, d’agir « unilatéralement », sans respecter les règles démocratiques et le règlement intérieur.

Ce coordinateur, bombardé chef local du parti, s’est permis, selon les termes de leur déclaration, de « congédier un responsable communal légitiment et démocratiquement élu par la base militante ». Pour les pétitionnaires, la direction du parti observe le mutisme par tous les dépassements sans agir ».

Pour ces cadres mécontents, ce sont les anciennes pratiques révolues qui sont la cause de ces clivages et surtout la « perpétuation » des mentalités autoritaires. D’autres bureaux locaux de ce parti dans cette wilaya pourraient connaître des défections.

Des défections qui s’ajoutent aux démissions d’il y a quelques mois, notamment au sein du comité central, où une dizaine de membres, en majorité des jeunes, ont rendu le tablier. C’était lors de la deuxième session du CC de l’Avant-garde des Libertés. Les raisons invoquées sont les mêmes : le « mépris et le népotisme » pratiqué par ce parti, pour reprendre les termes propres des mécontents.

En décembre 2015, Aissa Bennacer et Rabah Hamoudi, deux membres fondateurs du parti, annoncent avec fracas leur démission à Constantine, suivis par 142 adhérents structurés au sein du bureau local de Zighoud-Youcef.

Dans leur communiqué, ils expliquent ces départs massifs par des « pratiques politiques en totale contradiction avec la vision initiale du parti, la mise à l’écart des véritables militants ou encore la prise de décisions iniques ».
D’autres échos nous parviennent sur le malaise qui caractérise un grand nombre de bureaux locaux et régionaux.

Des échos qui semblent aujourd’hui toucher les instances supérieures du parti, en raison du changement subit du discours de Benflis à l’égard du pouvoir.

Alors que Benflis, son président, s’est efforcé depuis 2014 de tenir un langage dur et radical, basé sur « la vacance du pouvoir » et sur « l’incompétence du gouvernement » et les « périls qui pèsent sur le pays en cas du maintien du système », il semble qu’aujourd’hui, il n’emprunte plus les mêmes termes, ni les mêmes idées.

Pour rappel, Benflis a toujours considéré le quatrième mandat de Bouteflika comme « illégitime », développant un discours d’opposition et une analyse idéologique sur ce substrat. C’est d’ailleurs sous ces prétextes qu’il expliqua la naissance de son parti.

Mais, aux dires des observateurs, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Benflis s’est-il assagi ? A-t-il reconnu quelque part que sa démarche n’a aucune chance d’aboutir ? Qu’est-ce qui a changé pour que Benflis change de ton, comme l’ont remarqué des observateurs dans son dernier communiqué à l’occasion de l’anniversaire du 1er novembre 1954 ?

Prépare-t-il ses cadres à l’annonce en janvier prochain de sa participation aux élections législatives, alors qu’il clame depuis toujours que le vote en Algérie est entaché de « fraude massive » et « fausse » la réalité politique et sociale du pays ?

Cependant, à défaut de parler de crise organique, certains pensent que le mouvement de Benflis traîne les maladies « héréditaires » de la praxis politique en Algérie, comme la rupture des liens entre la direction d’Alger et ses organes locaux de la base, pour ne pas dire la mise à l’écart des structures intermédiaires et régionales dans la confection des décisions politiques.

De même, ce parti agréé en septembre 2015, perpétue des pratiques issues du parti unique, d’autant que la majorité de ses adhérents sont issus du FLN ou ont fait un passage au sein de ce parti.

Des pratiques qui vont du népotisme dans le choix et la désignation des responsables au blocage du débat libre et démocratique interne. Pourtant, eux-mêmes disent avoir été victimes de ces pratiques et s’efforcent de combattre ces maux. Le problème, c’est que Benflis lui-même ne reconnaît pas qu’il existe une crise ou un malaise interne, car il estime que les démissionnaires sont « libres dans leurs choix », « libres de partir ou de rester ».

Categories: Afrique

Constantine: La crainte s’installe.

Sat, 05/11/2016 - 18:33

A Constantine, les services de sécurité sont en alerte. Un homme a été blessé par balle mercredi à la suite d’une intervention « musclée » des forces de sécurité.

L’homme aurait refusé d’obtempérer aux injonctions des policiers postés au niveau d’un barrage à la ville nouvelle Ali Mendjeli. Connu des services de sécurité, l’homme était recherché pour son implication dans l’enlèvement d’une jeune fille à Alger.

A en croire des sources proches des services de sécurité, après avoir été touché par balle puis arrêté, l’homme serait en bonne santé après avoir reçu les soins nécessaires au niveau d’un centre sanitaire.

Par ailleurs, une vaste opération mettant coude à coude police et armée a été menée avant-hier au lieu dit Chalet des Pins. Deux personnes suspectées d’appartenance à un groupe de soutien aux terroristes ont été interpellées à la suite de ce coup de filet, avant d’être relâchées, apprend-on de même source.

En ces temps où « règnent » les gadgets technologiques, le « radio trottoir » et autres bouche-à-oreille s’avèrent bien désuets face à la rapidité des réseaux sociaux qu’offre la Toile. L’information est désormais vécue presque en temps réelle, à quelques minutes près.
Les habitants du Constantinois renouent malgré eux avec les « rumeurs » et « fracas sécuritaires ».

Après plusieurs années d’une relative accalmie, la capitale de l’Est est plongée depuis au moins une vingtaine de jours dans une atmosphère peu ordinaire et plus encore depuis une semaine, après l’attentat de la cité Ziadia commis par trois individus et qui a coûté la vie à un jeune policier.

Un assassinat qui, de toute évidence, n’a fait que conforter la thèse relayée depuis la mi-octobre quant à la présence sur le territoire de la wilaya d’individus dangereux, dont certains fichés pour leur participation à des actes terroristes.

Bien que quelques heures à peine après ce meurtre une piste aurait été privilégiée par les services de sécurité. Deux hommes répondant aux signalements donnés par des témoins oculaires auraient été identifiés et font actuellement l’objet d’intenses recherches. Ils seraient originaires de la cité Emir Abdelkader, ex- Faubourg Lamy.

Le policier, un agent de l’ordre de 43 ans, avait reçu plusieurs balles à l’heure du diner, alors qu’il était dans un restaurant à quelques mètres du siège du 12e arrondissement de la sureté de wilaya de la capitale de l’Est, où il était de garde. Rappelons que les assaillants s’étaient emparés de son arme de service.

S’en suivra alors la crainte notamment après la diffusion le surlendemain de l’assassinat du policier d’un communiqué attribué à l’organisation criminelle de l’Etat islamique (Daech) revendiquant le meurtre, un communiqué que des observateurs avisés avaient toutefois qualifié de peu fiable dans la mesure où l’information relayée comportait des lapsus.

Cependant, l’attentat n’est pas passé sans laisser de traces. Une atmosphère de vigilance palpable, notamment au vu des mouvements et de quelques changements dans les habitudes des services de police à travers les artères de la ville où gyrophares et sirènes s’invitent plus fréquemment dans le quotidien des Constantinois.

Si des mesures sécuritaires à l’entrée des postes et autres arrondissements ont été renforcées, la fréquence des patrouilles ou encore la prise de mesures qualifiées de tendues au niveau des barrages laissent peu de doute quant au climat de panique qui s’installe.

Categories: Afrique

Ouargla: Cinq nouveaux cas de paludisme suspectés.

Sat, 05/11/2016 - 18:15

Cinq nouveaux cas suspectés de paludisme ont été enregistrés dernièrement dans la wilaya de Ouargla, a-t-on appris samedi des responsables de la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH).

Ils ont été signalés début novembre dans la localité de Adjaja, dans la commune de Ain El-Beida, à l’Est de Ouargla, a précisé le directeur du secteur. Les personnes concernées, des adultes, ont bénéficié d’une prise en charge médicale au niveau de l’Etablissement public hospitalier (EPH), Mohamed Boudiaf du chef-lieu de wilaya, et leur état est stable, a rassuré Fadel Messadok.

Categories: Afrique

Projet de loi sur les TIC : Le syndicat d’Algérie Télécom s’insurge contre le dégroupage.

Sat, 05/11/2016 - 17:53

Le projet de loi sur les technologies de l’information de communication annoncé récemment par la ministre de la Poste et des TIC suscite une levée de bouclier au sein de la Fédération du secteur de la poste et des technologies de l’information.

Craignant pour l’avenir de l’entreprise, le syndicat de l’opérateur historique, juge que ce projet de loi concocté sans concertation du partenaire social, comporte des dispositions qui suscitent des interrogations quant à leur objectif. Il s’agit notamment du dégroupage qui permet à des opérateurs privés d’accéder à la boucle locale, relevant actuellement du monopole d’Algérie Télécom.

Selon Mohamed Tchoulak, Secrétaire général de la Fédération du secteur de la poste et des technologies de l’information, cité par le journal Liberté, le dégroupage menace l’avenir des 23000 travailleurs de l’opérateur historique, en ce sens que  l’entreprise a investi des milliards de dinars pour remplacer le cuivre par la fibre optique pour enfin  de compte l’offrir aux opérateurs privés.

Les syndicalistes craignent un début de privatisation du réseau  téléphonique, alors que tout le travail du réseau a été refait par l’entreprise, souligne le journal. Le syndicat considère, en outre, que le dégroupage est  contraire à l’article 17 de la Constitution qui intègre le secteur des postes et télécommunications comme un bien de la collectivité et de souveraineté nationale au même titre que le sous-sol, les mines, les sources naturelles d’énergie, les transports maritime, aérien et ferroviaire.

La ministre de la Poste et des TIC, Houda Feraoun a annoncé le 19 octobre dernier à l’APN qu’un projet de loi sur les TIC allait être soumis prochainement au Conseil des ministres. Elle avait dévoilé les grandes lignes de ce projet de loi qui sonne comme une fin de monopole pour Algérie Télécom.

Le syndicat du secteur a vu dans ce projet de loi une remise en cause des statuts de l’Algérie Télécom. « Si aujourd’hui l’opérateur historique Algérie Télécom se retrouve en situation de monopole, ce n’est pas à cause des contraintes législatives, mais plutôt au vu des coûts que représente pour un tierce opérateur l’édification d’un réseau de télécoms. La défection des concurrents ne peut être imputée au verrouillage de la loi, encore moins à la volonté de l’État, et la loi 2000-03 a tout prévu », souligne une lettre des syndicalistes adressée à la ministre et au secrétaire général de l’UGTA.

Categories: Afrique

Le permis à points entrera en vigueur en janvier 2017.

Sat, 05/11/2016 - 17:42

Le facteur humain est pointé du doigt en matière de sécurité routière. Il serait à l’origine de 95% des accidents de la circulation automobile. L’Etat tente de sévir par la mise en place d’une législation plus pertinente pour stopper l’hécatombe sur les routes. 

Un avant-projet de loi sur la sécurité routière est actuellement à l’étude au niveau de l’Assemblée nationale. Il propose d’agir autrement que par des retraits systématiques du permis de conduire, et ce, pluôt par l’introduction du « Permis à points ».

Les statistiques du Centre national de prévention et de sécurité routières font état de 3164 morts durant les neuf (09) premiers mois de l’année en cours dans des accidents de la circulation. 35 592 ont été blessés dans 22950 accidents à travers le territoire national.

La nouvelle loi sur la sécurité routière qui sera prochainement adoptée par l’Assemblée populaire nationale, propose l’application de mesures plus répressives avec des amendes plus sévères et le permis à points qui verra officiellement le jour.

Ledit permis de conduire disposera : «  d’un capital de 24 points qui est réduit de plein droit en cas d’infractions (…) A cette réduction s’ajoute un retrait supplémentaire en cas de non paiement de l’amende forfaitaire correspondant à l’une des infractions ».

Les poids lourds et les transports en commun seront aussi concernés par l’avant-projet de loi qui prévoit aussi « l’introduction du chronotachygraphe ».

Le texte en question propose en outre  des amendements sur le volet formation des conducteurs et de formateurs. Les écoles de conduite seront gérées par un autre cahier des charges et devront ainsi répondre à de nouvelles exigences.

Le texte ne prévoit en revanche aucun article sur l’état des routes excepté, l’implantation des ralentisseurs.

Le 25 octobre dernier, le ministre des Transports et des Travaux publics, Boudjemaa Talai, annonçait devant les députés que le projet de loi devrait entrer en vigueur au plus tard en janvier 2017. Il a ajouté que le nouveau permis sera aussi biométrique ouvrant, ainsi, le droit à ses porteurs de circuler dans plusieurs pays étrangers après six mois de résidence, à condition que ces pays soient signataires d’une convention avec l’Algérie.

Categories: Afrique

Jijel: Une somme de 9.000 euros trouvée sur les 2 terroristes éliminés vendredi.

Sat, 05/11/2016 - 17:28

Une somme de neuf mille (9.000) euros a été trouvée en possession des deux terroristes éliminés vendredi par les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) dans la zone de Mechtet Bou Ghoula, dans la wilaya de Jijel, indique samedi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

L’opération a permis également de récupérer deux (02) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, cinq (05) chargeurs garnis, une quantité de munitions et un (01) téléphone portable.

Cette opération de qualité a permis aussi d’éliminer l’un des plus dangereux terroristes dans la région Est du pays, selon la même source

« Suite à l’opération de qualité menée par les forces de l’Armée nationale populaire ayant permis d’éliminer deux (02) terroristes, hier le 04 novembre 2016 dans la zone de Mechtet Bou Ghoula, wilaya de Jijel (5e Région militaire),
ces forces ont également trouvé en leur possession une somme d’argent en devise de 9.000 euros », précise-t-on dans le même communiqué.

Des unités des Gardes-côtes « ont déjoué à Annaba des tentatives d’immigration clandestine de vingt-quatre (24) personnes à bord d’embarcations de fabrication artisanale », conclut la même source.

Categories: Afrique

Coupe de la CAF: le MO Béjaïa défie le TP Mazembe et la chaleur suffocante de Lubumbashi.

Sat, 05/11/2016 - 17:25

Le MO Béjaïa aura la mission très dure sur le terrain du TP Mazembe (RD Congo) dimanche (14h30, heure algérienne) lors de la finale-retour de la Coupe de la Confédération africaine de football après avoir été accroché lors du match aller (1-1) à Blida.

Mais le représentant algérien y croit toujours et compte « jouer à fond » ses chances, selon les dires de son entraîneur Nacer Sendjak, qui aura néanmoins à composer avec un effectif décimé, en raison des suspensions de ses deux défenseurs centraux, Adel Lakhdari et Amar Benmelouka, conjuguées à la défection de dernière minute de l’attaquant Youcef Touati.

« Nous savons que notre mission ne sera pas du tout facile, mais nous n’avons rien à perdre et la pression sera sur les épaules de l’adversaire. On va ainsi tenter d’exploiter cette donne pour créer la surprise », estime le coach béjaoui.

A pied d’oeuvre à Lubumbashi depuis jeudi, les  »Crabes » trouvent notamment du mal à résister aux conditions climatiques très difficiles régnant sur place, marquées par une chaleur suffocante et un taux d’humidité très élevé.

Il s’agit là de la principale appréhension de Sendjak, même s’il se dit persuadé que ses protégés « vont se surpasser et tout donner » face à des Congolais qui se préparent déjà à la fête.

Même son de cloche chez les joueurs du MOB, à l’image du capitaine et buteur de l’équipe lors de la première manche, Fawzi Yaya, qui s’est engagé à « jouer avec les tripes pour représenter dignement le football algérien », alors que son coéquipier Fawzi Rahal estime que « rien n’est encore joué », ajoutant qu’à la lumière du résultat du match aller, les deux équipes « partent à chances égales ».

Le fait d’évoluer pour la deuxième fois en quelques mois dans l’antre des  »Corbeaux » (les deux équipes se sont déjà affrontées en phase de poules), va permettre aux Algériens de « mieux s’exprimer », assure encore Rahal.

Il faut dire qu’en dépit de la grande expérience du TP Mazembe dans ce genre de rencontres, comme l’attestent ses nombreux titres africains dont le dernier en date est le trophée de la Ligue des champions de 2015, la formation drivée par le Français Hubert Velud n’a nullement l’intention de sous-estimer son adversaire.

« Le MOB, bien qu’il participe pour la première fois de son histoire à une compétition internationale, nous a laissé une très bonne impression lors de la finale-aller. Nous nous attendons donc à ce que notre mission soit compliquée face à des joueurs accrocheurs », prévient Velud.

Aller au bout du rêve est l’ambition majeure des Béjaouis. Réussiront-ils alors là où l’USM Alger avait échoué en novembre 2015 sur cette même pelouse du stade de Lubumbashi ?

Categories: Afrique

Oran, Mostaganem, Tenès: 72 harraga dont un couple et ses trois enfants interceptés.

Sat, 05/11/2016 - 15:25

Plusieurs tentatives de migration clandestines ont été déjouées à Oran, Mostaganem et Tenès. Les forces navales de la façade maritime ouest ont intercepté, jeudi matin, 4 embarcations, au large d’Aïn El Turck. Il était 3h, lorsque les gardes-côtes ont repéré ces embarcations à destination des côtes européennes. Plusieurs vedettes ont été mobilisées pour ramener à terre les ‘harraga’. Les embarcations avaient à leur bord 4 groupes de 15, 14, 12 et 11 migrants, soit un total de 52 candidats à l’émigration clandestine. Parmi les ‘harraga’, un couple et ses 3 enfants, âgés de 4, 6 et 11 ans.

Les clandestins ont été reconduits, au port d’Oran et remis aux services de sécurité pour le complément de l’enquête. Pour leur part, les éléments de la station maritime de Ténès, ont intercepté, jeudi à l’aube, une embarcation transportant 10 candidats à l’émigration clandestine a-t-on appris du groupement territorial des gardes-côtes de Ténès, dépendant du Commandement de la façade maritime centre.

Selon le responsable de cette structure «deux embarcations à bord desquelles se trouvaient 10 personnes, chacune, ont pris la mer la nuit du jeudi, à partir d’une plage située entre Bahara (wilaya de Mostaganem) et Dechria (wilaya de Chlef) pour rejoindre l’Espagne».

Notre source précise que «dès que le poste d’observation de la marine nationale de Maghraoua a repéré les 2 embarcations, nous avons organisé une opération d’interception, conjointement, avec les gardes-côtes de la wilaya de Mostaganem». Ainsi une vedette des gardes-côtes de Ténès réussira à intercepter la 1re embarcation vers 1h du matin de la journée du jeudi. Elle se trouvait à 12 miles au nord-ouest de Ténès.

Quant à la seconde embarcation elle fut localisée à 15 miles, puis interceptée vers 2h30 du matin, de la même journée par les gardes-cotes de Mostaganem.

Durant les mois de septembre et octobre derniers, quelque 187 «harraga» ont été interceptés, à l’Ouest, par les gardes-côtes. Selon un premier bilan des gardes-côtes de la façade maritime ouest, quelque 333 candidats ont été interceptés de janvier à septembre 2016, alors que le bilan de l’année 2015 fait état de 328 ‘harraga’ arrêtés soit une hausse sensible du phénomène.

Categories: Afrique

Céréaliculture: Une saison qui fait peur!

Sat, 05/11/2016 - 15:22

Le manque de pluviosité fait peur aux fellahs, au citoyen lambda mais aussi aux pouvoirs publics.

«Même si les régions du centre et de l’est du pays ont été un peu arrosées ces derniers temps, pour les wilayas de l’ouest, j’ai un peu peur», s’est exprimé le ministre de l’Agriculture, Abdeslam Chelghoum, lors d’une rencontre avec Le Temps d’Algérie.

«Nous comptons beaucoup sur les wilayas de Tiaret et de Sidi Bel Abbès pour une bonne production de céréales. Mais jusqu’à présent, les pluies tardent à arriver et si les choses ne s’améliorent pas, il y a vraiment de quoi s’inquiéter», a révélé le ministre avec beaucoup de regrets. Interrogé sur l’introduction de techniques d’irrigation pour pallier justement des situations pareilles, le ministre a précisé que «l’irrigation d’appoint, comme son nom l’indique, intervient en complément. Mais pour ce qui est du cas actuel, il faudrait que les pluies arrivent pour bien arroser les sols et permettre de labourer».

Dans ce sens, le ministre a rappelé que les mauvaises récoltes enregistrées lors de la précédente campagne sont dues essentiellement à la sécheresse et au gel qui a sévi dans les régions à vocation céréalière. La production céréalière de l’Algérie a baissé à 3,41 millions de tonnes en 2015/2016 contre 3,7 millions de tonnes l’année précédente, avait indiqué le directeur de la régulation et du développement de la production céréalière au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Chérif Oumari. Une production record de 6,12 millions de tonnes avait été enregistrée en 2009.

Pour expliquer ce recul, le responsable au ministère a évoqué plusieurs facteurs, notamment météorologiques dont le gel, la grêle et la sécheresse qui se sont successivement abattus sur les hauts plateaux, une région à vocation céréalière. Fournissant plus de détails, Oumari avait précisé que les quantités de céréales collectées sont réparties entre plus de 2 millions de tonnes de blé dur, 0,5 million de tonnes de blé tendre, plus de 0,9 million de tonnes d’orge et 0,075 million de tonnes d’avoine.
La moyenne de rentabilité pour la saison 2015-2016 est estimée à 1,6 tonne par hectare.

En Algérie, la farine extraite à partir de blé tendre destinée à la fabrication du pain (farine panifiable) est subventionnée par l’Etat, le pain étant considéré comme un produit de première nécessité au même titre que le lait.  En 2015, le montant des importations de céréales a baissé à 3,43 milliards de dollars contre 3,54 milliards en 2014, le gouvernement algérien souhaitant réduire la facture alimentaire, notamment celle des céréales, en prenant des mesures en faveur des agriculteurs locaux. Cependant, la courbe de production est en dents de scie, car à défaut d’utiliser les techniques de l’irrigation, la culture céréalière reste tributaire des précipitations. Les besoins de l’Algérie en céréales sont estimés à environ 10 millions de tonnes par an. La production locale n’en fournit que la moitié, voire le tiers.

Categories: Afrique

Secte Ahmadiya: Démantèlement d’un groupe à M’sila.

Sat, 05/11/2016 - 15:19

Un groupe de six personnes de la secte Ahmadiya a été démantelé au cours des dernières 48 heures par les éléments de la sûreté de la daïra de Sidi Ameur (M’sila), ont indiqué jeudi les services de la Sûreté de wilaya.

Informés des agissements du groupe de la secte Ahmadiya pour amener un de ses membres à officier la prière dans la commune de Sidi Ameur, les policiers après obtention d’un mandat de perquisition ont trouvé le groupe en train de prier dans une maison d’un de ses membres qui leur servait d’imam et ont saisi plusieurs livres et dépliants, selon la même source. L’enquête a montré que les membres du groupe sont originaires de plusieurs communes de M’sila, de wilayas voisines et du littoral et n’accomplissent pas la prière du vendredi dans les mosquées, ajoutent les services de la sûreté de wilaya.

Les membres du groupe ont indiqué que leurs liens avec la secte sont établis à travers une chaîne satellitaire appartenant à l’Ahmadiyya ainsi que des réseaux sociaux et certains sites internet, est-il indiqué. Le dossier de l’affaire de groupe accusé de constitution d’un groupe religieux prohibé, création d’un lieu de culte sans autorisation, reproduction et échange de publication d’une pensée extrémiste a été renvoyé devant la justice. A noter que cette secte repose sur un principe contraire à la foi islamique selon lequel Mirza Gholam Ahmad (1835-1908) serait un prophète après le Sceau des prophètes (QSSL)

Categories: Afrique

L’Allemagne renonce à classer l’Algérie, le Maroc et la Tunisie dans sa liste des pays sûrs.

Sat, 05/11/2016 - 15:14

La chambre haute du Parlement allemand (Bundesrat) a finalement refusé de classer l’Algérie, le Maroc et la Tunisie parmi les pays sûrs. En conséquence, les migrants ne pourront pas être immédiatement expulsés vers ces pays.

Le ministre Thomas de Maizière a décrit la situation comme étant « incompréhensible », la chambre basse ayant classé ces trois pays comme sûrs au mois de mai, rapporte l’Express. De Maizière a affirmé que les migrants coupables de crimes devaient être « poursuivis en justice et qu’il fallait, toutes les fois où cela est possible, leur faire quitter l’Allemagne», faisant en particulier référence aux coupables des agressions sexuelles commises en groupe à Cologne après le nouvel an 2016. Un migrant algérien avait été condamné avec sursis, et trois autres migrants avaient été relâchés faute de preuves, selon la même source.

Categories: Afrique

Réunion décisive, aujourd’hui, de l’intersyndicale: Vers un durcissement du mouvement de protestation.

Sat, 05/11/2016 - 14:57

L’intersyndicale décidera aujourd’hui si elle passe de deux à trois jours de grève cyclique ou se résout carrément à un débrayage illimité, comme proposé notamment par le Cnapeste. 

Le nouveau plan d’action de l’intersyndicale autonome de la Fonction publique sera connu aujourd’hui, samedi, à l’issue d’une réunion qui regroupera pas moins de 12 syndicats, entre autres ceux de l’éducation, le Snapest, le Cnapeste et le CLA, à Alger.

Reportée déjà d’une semaine pour laisser le temps aux syndicats membres de consulter leurs conseils nationaux respectifs, cette rencontre sera décisive et l’intersyndicale devra définitivement trancher sur la démarche à suivre. Le recours à la grève étant une option déjà retenue, il reste à savoir si l’intersyndicale passera de deux à trois jours de grève cyclique, ou opter carrément pour un débrayage illimité. De toutes les manières, les principaux syndicats autonomes de la Fonction publique semblent aller d’un pied ferme vers cette l’option la plus radicale, puisque le secrétaire général du Satef, Boualem Amoura, avait déclaré à Liberté, samedi dernier, que la position des différents syndicats membres sont les mêmes et que la tendance serait au durcissement de l’action de protestation.

Ce dernier avait, en effet, expliqué que si l’intersyndicale avait décidé de s’accorder encore une semaine avant de trancher la question, c’était par souci de sauvegarder la cohésion du groupe et laisser le temps à chaque partie de consulter sa base. Mais quelle que soit la décision qui découlera de la réunion de l’intersyndicale, le gouvernement, de son côté, ne semble pas près de revenir sur ses décisions, à savoir la suppression de la retraite anticipée, ainsi que la soumission et la révision programmée du code du travail, les deux principaux points de désaccord entre le gouvernement et les syndicats autonomes de la Fonction publique. À ce stade, le dialogue entre les deux parties ne semble pas encore possible, et le bras de fer qui les oppose  risque de durer dans le temps.

La seule option entre les mains de l’intersyndicale reste le durcissement du mouvement de protestation, alors que l’Exécutif mise sur son essoufflement. L’invitation du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, au dialogue n’a pas été favorablement accueillie par les différents syndicats autonomes. Ses derniers n’ont pas vu, en effet, l’intérêt de dialoguer avec le gouvernement, alors que la loi sur la retraite a été approuvée et adoptée en Conseil des ministres. Pour rappel, l’intersyndicale avait demandé à être associée à l’élaboration de projets de loi touchant les travailleurs de la Fonction publique, notamment le nouveau code du travail.

Une revendication que le gouvernement avait catégoriquement rejetée, en attestent les déclarations du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi, qui avait expliqué que “les projets de lois sont plutôt débattus à la chambre basse du Parlement” et que l’Exécutif n’avait pas à associer le partenaire social dans leur élaboration. Des propos qui ont grandement déplu aux différents syndicats autonomes réunis depuis sous une même chapelle. Ils avaient considéré les propos du ministre de “provocateurs”. Autant de raisons pour s’attendre à ce que la décision de l’intersyndicale sera d’aller vers le durcissement du mouvement de protestation.

Categories: Afrique

Pages