You are here

Algérie 360

Subscribe to Algérie 360 feed Algérie 360
Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 months 6 days ago

Violence dans les stades: la FAF annonce de nouvelles mesures

Sun, 20/11/2016 - 21:26

La Fédération algérienne de football (FAF), dans le souci de lutter contre la violence dans les stades, a annoncé de nouvelles mesures allant jusqu’à la fermeture des enceintes jusqu’à la fin de la saison.

L’autre mesure consiste à délocaliser sans public les rencontres des clubs « qui ne respecteront pas la discipline générale », précise la FAF.

Réuni samedi, le Bureau fédéral de la FAF a regretté les incidents survenus lors du match MO Béjaïa-MC Oran (0-0) disputé vendredi au stade de l’Unité maghrébine, les qualifiant de « regrettables et inadmissibles ».

Le Bureau fédéral « appelle l’ensemble des clubs, les joueurs, les staffs techniques et en particulier les supporters à participer à la lutte contre la violence dans les stades et à rendre plus hospitaliers nos stades et plus agréables les rencontres de football organisées à travers tout le territoire national ».

Confrontés à la sanction du huis clos, les clubs, dont les supporters seront coupables d’actes de violences, seront ainsi sévèrement sanctionnés par ces nouvelles mesures, dont le but est d’éradiquer un fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur depuis déjà plusieurs saisons.

Categories: Afrique

OPEP: Un baril cher ferait perdre au cartel des parts de marché, avertit l’ancien ministre saoudien du pétrole Ali Al Naimi

Sun, 20/11/2016 - 21:02

Un baril coûteux ferait perdre aux membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) des parts de marché, a affirmé vendredi 18 novembre Ali Al Naimi, l’ancien ministre du pétrole saoudien dans un entretien accordé au Financial Times.

« Je n’ai aucune idée pourquoi ils veulent inverser [la situation actuelle de prix bas] car des prix élevés vont sûrement augmenter l’offre en brut et l’OPEP va encore perdre des parts de marché », a indiqué l’ancien patron saoudien du pétrole pendant plus de décennies.

Les remarques de l’influent Al Naimi, remplacé en mai 2016 par Khalid Al Falih dans le cadre d’une nouvelle approche économique du royaume menée par le prince Mohammed Ben Salmane, interviennent à quelques jours du sommet de l’OPEP à Vienne. Le cartel devrait confirmer et mettre en oeuvre l’accord de principe sur le gel de la production établi en septembre à Alger.

Dans l’entretien avec le journal financier britannique, M. Al Naimi s’est montré sceptique quant à un redressement durable des prix suite à la réunion de l’OPEP. « Toute personne qui pense que lui ou n’importe quel pays va influencer les prix dans le contexte actuel est complètement folle », a-t-il martelé.

Pour lui, un redressement des prix suite à une baisse de la production du cartel profiterait surtout ,dans le contexte actuel, aux producteurs hors-OPEP ainsi qu’au pétrole de schiste américain.

Tout en insistant que sa décision de ne pas baisser la production saoudienne en 2014 pour redresser les prix n’était pas destinée à rendre la production américaine de schiste non-rentable, il a défendu sa position, « absolument correcte » selon lui, de vouloir défendre la part de marché du royaume.

« Je n’ai pas pensé ou dit que nous voulions éliminer [le schiste], j’ai dit que nous ne voulions pas perdre davantage des parts de marché. Laissez le marché déterminer le prix », a-t-il expliqué.

Al Naimi, qui ne cache pas sa frustration envers certains ministres membres de l’OPEP qui selon lui « ne maîtrisent pas les faits », a quand-même défendu l’existence du cartel et son rôle.

« On n’a pas une autre organisation qui prend soin des affaires [de pétrole]. Avant 2014, le cartel a réussi mais en 2014 tout le monde avait des excuses », a-t-il déclaré.

Categories: Afrique

Aux « cafés de l’architecture » du syndicat SYNAA une autopsie du « mal-habitat » en Algérie

Sun, 20/11/2016 - 20:44

La deuxième édition des « cafés de l’architecture » du syndicat national des architectes agréés algériens (SYNAA) organisé samedi 19 novembre 2016 au palais de la culture à Alger a vu des architectes, sociologues et économistes débattre de la grande problématique de la qualité du logement en Algérie.

« Habiter… ? » oui, mais comment ? Et à quel prix ? C’est une partie des questions abordées au cours de ces cafés de l’architecture » avec un constat que le sujet est un vaste chantier au sens aussi bien physique qu’intellectuel.

Le logement en Algérie pose un grand problème de qualité. Depuis des années voire des décennies l’approche de la réalisation de logements en Algérie se base sur une seule et même typologie : de grands ensembles d’immeubles en périphérie des villes.

Une situation qui s’explique principalement par le fait que l’Etat reste l’unique promoteur de toutes les catégories de logements envisagés selon le même archétype avec le seul objectif de réaliser un nombre de logements toujours plus importants au détriment de la qualité.

Un modèle de logement défaillant

Brahim Hasnaoui, entrepreneur et président du groupe Hasnaoui, souligne que les exigences du logement changent d’une époque à une autre. Le logement du 21ème siècle, estime-t-il est un logement, fonctionnel, écologique et économique.

« Le logement de ce siècle doit disposer entre autres de l’isolation thermique et phonique. Les télécommunications, et tout ce qui concerne l’économie d’énergie pour introduire les énergies alternatives, il doit également être situé dans un environnement adéquat qui propose des services au niveau de la cité » souligne Brahim Hasnaoui. Et c’est un modèle que l’Algérie doit pertinemment déployer, ajoute-t-il.

L’économiste Abdelkrim Boudra abonde dans le même sens en mettant l’accent sur la défaillance de la gouvernance urbaine en Algérie qui est incapable, dit-il, de produire autre chose que des « lots de logements ». Le challenge aujourd’hui pour le secteur de l’habitat aujourd’hui, est de ne plus réfléchir en « logement massif » et d’inventer un nouveau modèle.

Un modèle défaillant qui trouve ses causes dans un système « Étatiste rentier » qui construit en masse, sans aucune préoccupation d’architecture, mais avec seulement la volonté de produire du chiffre, avec beaucoup déperditions et de surcoûts, indique Abdelkrim Boudra.

Pour mettre en place un nouveau modèle de logement, Abdelkrim Boudra, propose d’ouvrir le secteur à toutes les initiatives et créer de la compétitivité.

Repenser l’idée du logement

Mourad Bouzar, maître-assistant à l’école supérieur des beaux-arts (ESBA) a fait une intervention sur la réappropriation de l’espace du logement en soulignant que les architectes devraient consulter l’individu que va l’utiliser.space.

« Loggias fermées, les balcons qui ne sont pas utilisés pour leur fonction, quelle que soit la conception que l’on offre, l’individu va se réapproprier cet espace. D’où l’impératif de tenir compte de ces éventuelles transformations, lors de la construction du logement », précise Mourad Bouzar.

Razika Adani, philosophe, renvoie l’idée du logement à des tendances culturelles et traditionnelles. Elle désigne deux types de logements : l’un orienté à l’intérieur et l’autre à l’extérieur. Le contraste entre ces deux logements est que le premier privilégie l’embellissement de l’intérieur de la maison et néglige la façade, tandis que le second est son contraire.

En Algérie, l’architecture des maisons traditionnelles était orientée à l’intérieur, la cour était à l’intérieur, les balcons donnaient sur la cour…etc. Si ces maisons ont de nos jours disparus, la manière de penser cet espace est restée la même. Razika Adani estime qu’il est facile de constater la prédominance des logements orientés vers l’intérieur.

« L’habitat s’oriente vers l’extérieur, seulement le comportement de l’individu vis-à-vis de l’espace et de l’autre n’a pas changé. Cela relève de l’égoïsme de l’individu, car il estime que l’embellissement de son extérieur profite principalement à des étrangers, d’où la dégradation de nos extérieurs », précise Razika Adani.

En conclusion, la philosophe, indique que l’amélioration du cadre bâti en Algérie, doit obligatoirement passer par le changement de cette vision que les individus ont de l’habitat. Un chantier encore plus vaste que les plans de logements…

Categories: Afrique

Poète Algérien Vivant En France: Abder Zegout publie « Vigilance »

Sun, 20/11/2016 - 20:34

Poète dans le sang. Il vit à Paris depuis une vingtaine d’années, mais son coeur et son âme sont restés à Ifigha, cette localité paradisiaque, sise au coeur de la Kabylie, dans cette Algérie inoubliable.

Abder Zegout vient de publier un nouveau recueil de poèmes chez son éditeur habituel, l’Harmattan, à Paris. A l’instar de la majorité de ses recueils de poésie, Abder Zegout a choisi d’intituler son nouveau livre avec juste un mot, un mot qui en dit long sur la portée de sa pensée et de sa sensibilité d’aède.

«Parfois, voire souvent, un mot, à l’instar d’une image, peut résumer tout ce qu’on veut dire dans un livre où dans tout un film», nous confie Abder Zegout, qui fait inlassablement des allers-retours continuels entre Alger et Paris afin de se ressourcer, mais aussi pour revisiter infiniment ces lieux qui le hantent toujours car c’est sous ce soleil qui réchauffe le coeur et le corps qu’il a vécu son enfance et les premiers pas de son adolescence.

Venir en Kabylie aussi, c’est revoir cette mère tant aimée comme toutes les mères. Poétesse également, elle est sans doute pour beaucoup dans le don hérité par Abder Zegout pour les belles-lettres. Même si les poèmes de la mère sont en kabyle et ceux du fils sont en français, l’objectif est le même: s’exorciser.

Dans «Vigilance», Abder Zegout a encore pétri les mêmes mots pour la énième fois, mais pour aboutir à d’autres «recettes» et à d’autres poèmes dont la profondeur ne cesse de s’aiguiser au fil des années. En fait, avoue Abder Zegout, dans chaque nouveau livre qu’il écrit, il va encore plus loin dans son âme en explorant des zones d’ombre qu’il n’a jamais soupçonnées auparavant. C’est comme faire connaissance avec une femme. Plus on la côtoie, plus on découvre d’autres facettes de sa personnalité. On retrouve d’ailleurs le thème inépuisable de l’amour dans «Vigilance».

Il y est question de nostalgie, de romantisme, de terre nourricière, quittée, mais guère oubliée… Abder Zegout consacre une partie de ses poèmes à dénoncer l’injustice des hommes. Il s’en prend avec un style poétique propre à lui à l’hypocrisie sociale dont il est un fervent pourfendeur. Abder Zegout marie l’art des vers avec celui de la peinture puisque «Vigilance» est un ouvrage illustré. Pour ce, Abder Zegout a fait appel à l’artiste-peintre Camille Candiani. Elisabeth Candiani-Rodstein souligne au sujet du poète Abder Zegout: «Que ce soit à la fête de l’Humanité ou au Marché de la poésie où on le trouve parfois, Abder Zegout demeure toujours cet infatigable marcheur qui parcourt avec une joie et un dynamisme sans fin, les rues de Paris.
Lorsque l’on connait Abder Zegout, on peut soit l’apprécier soit le détester… Et ceux qui ne l’aiment pas, sont en général jaloux de sa liberté d’expression sur quelque sujet que ce soit, son éternelle indépendance et sa critique vis-à-vis de la société avec ses non-dits et ses innombrables cachoteries».

L’auteur de la préface rappelle enfin que l’écriture de Abder Zegout évolue: il lui devient plus facile d’exprimer ses pensées secrètes et intimes, «Vigilance» est sa dernière preuve. Féru de livres et de littérature, Abder Zegout ne rate jamais la période de la tenue du Salon international du livre d’Alger pour s’y rendre et baigner pendant plus d’une semaine dans cette ambiance où le tube digestif prend congé et cède la place aux nourritures de l’esprit.

On l’a rencontré au Sila où il a éprouvé un réel plaisir à parcourir les différents stands pour découvrir cet univers magique qui ne cesse de le séduire, depuis qu’il a commencé à accoucher de ses premiers vers à l’âge de l’adolescence. Durant cet événement culturel majeur, Abder Zegout a profité de cette occasion pour saluer les auteurs qu’il a l’habitude de rencontrer au Salon du livre de Paris. Abder Zegout regrette une chose: le fait que sur les 16 livres qu’il a publiés, seul un ouvrage a été édité en Algérie. Mais, se réconforte-t-il, il n’est jamais trop tard pour bien faire. C’est pourquoi, l’un de ses projets immédiats, c’est d’éditer un recueil de poèmes dans son pays après plus de deux décennies de traversée du désert.
Une éclipse qui n’a fait qu’attiser les feux de l’amour qu’éprouve toujours Abder envers l’Algérie et la Kabylie, une Kabylie présente dans tous ses textes, d’une manière directe ou indirecte. A travers sa terre, son soleil, ses arbres et ses ombres indélébiles. Surtout pour un poète dont la tendresse de l’âme n’a d’égale que cette patience à titiller sa muse et à se servir de sa plume sans se lasser.

Categories: Afrique

Championnats Méditerannéens De Lutte (Juniors) Sept médailles pour les Algériens

Sun, 20/11/2016 - 20:07

Vingt athlètes des sélections algériennes de lutte juniors et seniors (garçons et filles) prennent part aux championnats méditerranéens à Madrid en Espagne.

La sélection algérienne de lutte juniors (garçons et filles) a décroché sept médailles (6 or et 1 argent), à l’issue de la première journée des championnats méditerranéens qui se déroulent à Madrid en Espagne, a-t-on appris hier auprès de la Fédération algérienne des luttes associées (FALA). Trois médailles d’or ont été décrochées par les juniors garçons grâce aux lutteurs: Kateb Salaheddine (55 Kg), Fares Lakel (60 Kg), Ishak Boukhors (66 Kg). Chez les juniors filles, quatre médailles ont été remportées dont trois en or. Les médailles d’or sont l’oeuvre de Hanene Salouendji (44 kg), Yahiaoui Chaimaa (48 Kg) et Lina Khelal (63 Kg), alors que la médaille d’argent a été décrochée par Amel Hamiche (68 Kg). Aujourd’hui, ce sera au tour de la sélection algérienne des seniors, composée de 9 athlètes (7 messieurs et 2 dames) de faire son entrée en lice. Vingt athlètes des sélections algériennes de lutte juniors et seniors (garçons et filles) prennent part aux championnats méditerranéens à Madrid en Espagne, sous la conduite de trois entraîneurs. Par ailleurs, la capitale espagnole a accueilli en marge de cet évènement sportif, l’assemblée générale ordinaire et extraordinaire du Comité méditerranée de lutte (CML), en présence de 26 pays dont l’Algérie. A cette occasion, le président de la Fédération algérienne des luttes associées (FALA), Rabah Chebah, a présenté le dossier de l’Algérie qui sera l’hôte des championnats méditerranéens de lutte 2017, prévus du 7 au 9 mars prochain à Alger.

Championnat de Division Excellence de handball
Le GSP et l’ESAT champions de la phase aller
Le GS Pétroliers (groupe A) et l’ES Ain Touta sont les champions de la phase aller de la première partie du championnat national de handball, division Excellence, à l’issue de la 7e journée jouée jeudi et vendredi. La phase aller de la première partie du championnat national de handball a pris fin vendredi avec comme leaders le GS Pétroliers et l’ES Aïn Touta. Les Pétroliers, champions d’Algérie en titre, ont pris les commandes de la poule A, jeudi, en battant leurs principales concurrent pour la première place, à savoir, la JSE Skikda (32-25). Le GSP a été imité vendredi par l’ES Ain Touta vainqueur du CR El Harrouch (26 – 22). L’ESTA a profité également de la défaite du CRB Baraki battu en déplacement par le CRB Bordj Bou Arréridj (32-26). A noter que le MC Saida a signé sa première victoire de la saison en dominant l’O. El Oued (26-22).

Categories: Afrique

La société Webdispo S.A.R.L lance son hypermarché en ligne

Sun, 20/11/2016 - 20:05

La société Webdispo S.A.R.L. spécialisée dans le web et le conseil en communication d’entreprises informe le public sur le lancement de son hypermarché en ligne AlgerieMarket.com.

AlgerieMarket.com recueillera tout type de produits, sera la plateforme d’achat en ligne de tous les algériens et livrera à domicile dans 41 Wilayas au départ, pour ensuite l’étendre à l’ensemble du territoire national avec un paiement uniquement à la livraison.

La plateforme contient des produits très variés allant du petit électroménager jusqu’aux livres, en passant par les produits de beauté, la téléphonie, la robinetterie, l’artisanat…etc.

Tous les produits qui sont mis en vente sont originaux et ne sont ni des copies, ni des copies originales comme il se dit dans le jargon algérien.

Algeriemarket.com regroupera au fur et à mesure sa gamme de produits en l’enrichissant avec des produits concurrentiels et veillera à ce que tous les types de produits soient présents à court ou moyen terme.

Les produits périssables de type alimentaires ainsi que les produits régis par la loi (médicaments et autres) ne sont pas prévus dans la plateforme.

Algérie Market a pour but d’appartenir à tous les algériens et nous espérons que cette plateforme apportera une réponse à certaines problématiques que rencontent les algériens tels que la difficulté de déplacement et l’isolement de certaines régions.

Le Directeur

Issam BEKHTI

Categories: Afrique

Saisie de 137 kg de Kif Traité

Sun, 20/11/2016 - 19:44

Grosse prise pour les éléments de la gendarmerie nationale de Relizane.

Lors d’une patrouille de routine de l’escadron territorial de sécurité routière de Relizane, samedi soir, sur l’autoroute Est-Ouest, non loin du village de Chetatha (commune de Merja Sidi Abed), un véhicule, qui avait l’air d’avoir été abandonné sur le bas-côté de la chaussé, a attiré l’attention du corps de sécurité.

Le véhicule déserté par son propriétaire a fait l-objet d’une fouille minutieuse, ce qui a permis aux éléments de la gendarmerie nationale de mettre la main sur 137 Kg de kif traité.

L’expression

Categories: Afrique

Au moins 21 morts dans des heurts tribaux en Libye

Sun, 20/11/2016 - 19:13

Au moins 21 personnes ont été tuées et une centaines d’autres blessées en quatre jours de combats entre deux tribus rivales dans la ville de Sebha, dans le sud de la Libye, a rapporté la presse dimanche, citant une source médicale.

Les affrontements opposent la tribu des Awled Souleiman à celle des Guedadfa à laquelle appartenait l’ancien dirigeant déchu Maâmmar El-Gueddafi. Le bilan de 21 morts et d’une centaine de blessés concerne seulement les membres de la tribu Awled Souleiman, a indiqué un des responsables du Centre médical de Sebha, Nasser al-Jehimi.

Les raisons du conflit demeurent floues, mais selon des médias libyens et les réseaux sociaux, les heurts ont éclaté jeudi après qu’un singe appartenant à un membre d’une des deux tribus aurait agressé une écolière dont la famille est issue du camp rival.

Categories: Afrique

Conflit Du Sahara Occdental: Brahim Ghali remet les pendules à l’heure

Sun, 20/11/2016 - 19:05

Le président sahraoui a rappelé la responsabilité historique de l’Espagne.

C’est en quelque sorte la réponse du berger à la bergère. A la justice espagnole qui veut le poursuivre tout en le livrant en pâture aux médias marocains, à ceux hostiles à l’indépendance du Sahara occidental qui ont trouvé os à ronger à travers cette démarche, le leader sahraoui a fait étalage de sa stature d’homme d’Etat.

Blindé par plus de quarante années consacrées à la lutte pour la liberté et la dignité de son peuple, il s’est astreint à retracer et à démonter pièce par pièce les événements qui ont conduit à la colonisation marocaine. Comme pour revenir aux fondamentaux. Pour dire à l’ancienne puissance coloniale et à ses«tribunaux» de bien se regarder dans la glace, le président sahraoui a rappelé la responsabilité historique de l’Espagne dans un discours adressé à la 41ème Conférence européenne de soutien au peuple sahraoui qui s’est tenue du 18 au 19 novembre à Vilanova (Barcelone).
«L’Espagne ne s’est pas acquittée de son devoir en tant que puissance coloniale, qui devait conduire le Sahara occidental vers l’aboutissement de la décolonisation», a écrit le président de la République sahraouie dans le message destiné aux participants de cet événement annuel international. «Nous nous attendons à ce que l’Etat espagnol s’acquitte de son obligation légale et morale envers ce peuple en accélérant le parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental. L’Espagne est encore, et peut-être aujourd’hui plus que jamais, une partie de ce problème, qui ne souffre pas la caducité avec le temps.
Un problème qui a existé par le passé, mais qui est partie intégrante du présent», a t-il ajouté tout en mettant en exergue les positions française et du Conseil de sécurité qui ont contribué à l’enlisement du conflit. «Si la responsabilité du Conseil de sécurité des Nations unies est collective, la France en particulier, en tant que membre permanent du Conseil, a empêché, dès le départ, l’application de la légitimité internationale, offrant ainsi une protection pour la position rebelle du Maroc…», a dénoncé Brahim Ghali.
Une situation qui a encouragé le Maroc à faire preuve de plus d’agressivité dans sa politique d’annexion du Sahara occidental. Paris en prend encore une fois pour son grade.
«La France est aujourd’hui une pierre d’achoppement devant la prise de décisions, à même de rendre à cette institution son prestige et est donc responsable de tout dérapage de la tension dans la zone d’El Gargarat, où les deux armées, sahraouie et marocaine, se tiennent à une distance qui ne dépasse pas les 120 mètres», a souligné le successeur du Président défunt, Mohamed Abdelaziz. Le 11 août 2016, les forces d’occupation marocaines se sont dirigées vers la zone d’El Gargarat, située dans le secteur de la1ère Région militaire sahraouie. Depuis, c’est le face-à-face.
«La paix au Sahara occidental est en danger, son sauvetage requiert une position ferme du Conseil de sécurité des Nations unies tendant à exiger l’application rapide des termes du plan de règlement approuvé par l’OUA et l’ONU…», a prévenu le secrétaire général du Front Polisario qui a dénoncé la férocité de la colonisation marocaine.
«L’État marocain pratique encore la politique de l’oppression, l’appauvrissement, la destruction des moyens de subsistance et le pillage des richesses dans le territoire occupé, alors que les réfugiés souffrent, non seulement des conditions difficiles, des aléas des catastrophes naturelles…», a signalé l’ancien ambassadeur de la Rasd à Alger qui a tenu à remercier tous ceux qui soutiennent le peuple sahraoui. «Votre position aux côtés de ce peuple est un message noble dirigé à toutes les nations et les peuples du monde entier», leur déclarera le leader sahraoui.

«Ces nobles positions soulagent les souffrances des Sahraouis (es), et renforcent leur confiance en eux-mêmes et les assurent qu’ils ne sont pas seuls dans la bataille pour la liberté et la dignité», soulignera Brahim Ghali qui adressera ses «sincères salutations à l’Algérie soeur, son gouvernement et son peuple, pour sa position de principe, soutenant la juste lutte du peuple sahraoui». Un point d’honneur…

Categories: Afrique

Raccordement de plus de 500 foyers au réseau de gaz

Sun, 20/11/2016 - 18:53

Dernièrement, plus de 500 foyers de « Hai El Bortokal » dans la commune d’Oued Foda, à Chlef, ont été raccordés au réseau de distribution de gaz de ville.  La mise en service du réseau de distribution de gaz a eu lieu par le wali de Chlef.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de la première tranche de 24.000 raccordements dont l’opération de réalisation a été achevée sur un programme de 47.000 raccordements au réseau de gaz naturel destiné à la wilaya de Chlef au titre du plan quinquennal.

Par ailleurs, le wali a inspecté plusieurs projets de développement, en réalisation dans cette localité, dont un complexe sportif de proximité, des projets de logements publics locatifs à Zbabdja et un Institut national spécialisé en formation professionnelle.

Categories: Afrique

Flambée générale des prix : Le diktat des gros bonnets de l’informel

Sun, 20/11/2016 - 18:45

La nouvelle flambée des prix des produits de large consommation préoccupe les consommateurs et témoigne une fois de plus que le marché échappe à tout contrôle. L’Etat semble définitivement abandonner son rôle de régu-lateur, ce qui aura pour première conséquence un effondrement du pouvoir d’achat de millions de ménages.

Les prix des produits de large consommation et même ceux subventionnés par l’Etat, à l’exemple du sucre, sont repartis à la hausse enregistrant des majorations entre 20 et 25%. Cette hausse des prix des denrées alimentaires inquiète les observateurs qui n’arrivent plus à comprendre les fluctuations des prix.

Cette nouvelle flambée concerne presque tous les produits de large consommation à commencer par les légumes secs, le café, le sucre, les fruits et légumes, les boissons, les viandes blanches, les oeufs, etc. Les hausses varient entre 5 dinars pour le kilo de sucre et 80 dinars pour certains légumes secs.

Le plus préoccupant est que certains produits qui n’ont pas connu des hausses depuis de nombreuses années à l’exemple du riz et des pâtes ont vu leurs prix du jour au lendemain s’envoler de 10 à 20 dinars. Les consommateurs assistent à une flambée générale des prix et presque aucune denrée alimentaire n’a échappé à cette envolée. «Le paquet de pâtes qui coûtait entre 40 et 45 dinars est désormais à 60 dinars. Le sucre a vu son prix augmenter de 5 dinars.

Le prix du café a progressé de 10 dinars et pour certaines marques il enregistre une hausse de 20 dinars. Les viandes blanches et rouges et les fruits sont inaccessibles pour les petites bourses. Le prix des oranges, pourtant un fruit de saison, n’est pas descendu au dessous de 200 dinars. Et même le lait en sachet, pourtant subventionné par l’Etat, est proposé dans certaines épiceries entre 35 et 40 dinars. Cette flambée générale des denrées alimentaires met en évidence les carences de régulation du marché vu que ces hausses restent «injustifiées».

Il s’agit de hausses sauvages de commerçants qui profitent de la conjoncture pour accroitre leurs marges. Il n’y a pas eu de hausses des taxes et la future loi de finances 2017 n’aura pas un effet rétroactif, alors pourquoi cette nouvelle flambée générale des prix. La grande distribution est pointée du doigt. Le SG du bureau wilaya de l’Union générale des commerçants et artisans algériens et président de la chambre du commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO), Abed Mouad, estime que cette flambée générale est orchestrée par les gros bonnets de la grande distribution. «C’est la grande distribution qui fixe les prix des denrées alimentaires de large consommation, mais malheureusement cette filière baigne dans la clandestinité totale.

La plupart des dépôts ne sont ni connus ni contrôlés. Il faut avouer que c’est l’informel qui a une mainmise sur le secteur formel. Il est urgent de régulariser toutes les activités en amont et d’élargir la liste des denrées alimentaires plafonnées. Et tant que la grande distribution n’est pas contrôlée, il y aura toujours des fluctuations des prix.

Il faut cibler l’origine du mal pour réguler le marché et ne pas se suffire de contrôler les petits commerçants », affirme le représentant des commerçants. Un gérant d’une société de grande distribution que nous avons interrogé a justifié, pour sa part, ces nouvelles hausses par de nombreux facteurs à commencer par le recul de la consommation des ménages qui a eu des conséquences fâcheuses sur les marges bénéficiaires des distributeurs et le durcissement des contrôles fiscaux qui ciblent les usines et les ports. «La conjoncture économique est difficile pour les distributeurs qui ont réussi à subsister à ce jour avec des petites marges bénéficiaires, mais avec la prochaine révision à la hausse de la TVA qui va passer de 17 à 19% la filière sera sinistrée.

Il existe une concurrence acharnée dans la grande distribution et la situation a empiré depuis le début de cette année en raison de la baisse de la consommation des ménages. Le plus grave c’est que nous avons des marges bénéficiaires très réduites en raison de la concurrence acharnée. Je gagne seulement 8.000 dinars sur la cargaison d’une semiremorque. Nous avons pu résister à ce jour grâce à des moyens détournés pour échapper au fisc.

Nous utilisons les prêtenoms pour ne pas payer de TVA et ces pratiques, certes illégales, profitent essentiellement aux consommateurs. Si le nouveau taux de TVA est appliqué sur la filière, les prix vont exploser du jour au lendemain », avertit notre source. Le président de la Fédération algérienne des consommateurs, Zaki Hariz, soutient de son côté que cette flambée est l’oeuvre des spéculateurs. «Dans le marché des fruits et légumes, à titre d’exemple, les spéculateurs recourent de plus en plus à la rétention des stocks pour dicter leurs prix.

Le marché est approvisionné au compte-gouttes par ces spéculateurs. Ces pratiques anticoncurrentielles déstabilisent le marché. Nous sommes sortis du monopole de l’Etat pour se jeter dans celui des lobbies», précise le président de la FAC. Et d’enchaîner : «Ces hausses des denrées alimentaires vont fragiliser davantage le pouvoir d’achat des Algériens, malmené ces dernières années par l’inflation.

Les couches pauvres et moyennes sont les premières victimes de cette situation». Zaki Hariz prône un juste prix pour les consommateurs et les producteurs et une «réalité des salaires» pour les Algériens. «Avec un SMIG de 18.000 dinars, un père de famille ne peut faire face à la cherté de la vie. Le salaire minimum ne doit pas descendre aujourd’hui sous les 50.000 dinars», affirme notre source.

Categories: Afrique

Ligue 1 Mobilis: le MOB et le MCO se neutralisent (0-0).

Fri, 18/11/2016 - 22:00

Le MO Béjaia et le MC Oran se sont quittés sur un score nul et vierge (0-0) à l’occasion de la suite de la  12e journée de la Ligue 1 Mobilis, jouée vendredi au stade de l’Unité Maghrébine (Béjaia).

Ce match des extrêmes disputé entre la lanterne rouge et le co-leader n’a pas connu de vainqueur. Les Béjaouis auraient pu prendre le gain du match si Lekhdari n’avait pas raté un penalty à la 66e minute.

Piètre spectacle dans les tribunes

Encore une fois, la violence dans les stades fait parler d’elle. Ce fléau qui gangrène notre football continue de sévir avec des scènes plus que déplorables qui se sont produites dans les travées du stade de l’Unité Maghrébine.

Des échauffourées ont éclaté entre les deux galeries avant et pendant le match, causant au moins 21 blessés. « 21 personnes ont été blessées, 4 ont été soignées sur place, alors 17 ont été transférées à l’Hôpital de Béjaia », selon un bilan provisoire de la Protection civile, rapporte l’APS.

L’arbitre de la partie, monsieur Boukouasa, a même été obligé d’interrompre le match, à la 30e minute de la première période, pendant plus de vingtaine minutes suite à l’envahissement du terrain par les supporteurs oranais. Ces derniers ont même été évacués durant la pause citron afin d’éviter tout nouveaux débordements à la fin de la rencontre.

A la suite de ces incidents plus que regrettables et condamnables, Il est évident que la Ligue de football professionnelle (LFP) va sanctionner le MOB. Les Crabes (16e – 7 pts) n’avaient vraiement pas besoin de ça au moment où leur équipe traverse une période très difficile sur tous les plans.

Le MOB va très certainement jouer ses matchs de mise à jour, respectivement, face au MC Alger (8e journée) et CA Batna (10e journée) à huis clos.

Le MCO deuxième

Pour sa part, le MC Oran rentre chez lui avec un bon point glané à l’extérieur. Les Hamraoua sont deuxièmes au classement avec un total de 21 points.

Jeudi, l’USM Alger est parvenue à mettre fin à sa petite traversée du désert en s’imposant face au NA Hussein Dey (2-1) dans le derby de la capitale.

Grâce à ce succès, les Rouge et Noir sont seuls leader (23 pts) en attendant le déroulement du reste du programme de cette 12e manche, prévu samedi, avec à l’affiche un autre derby algérois mettant aux prises le CR Belouizdad au MC Alger.

Résultat des rencontres :

USM Alger 2 – 1 NA Hussein Dey

MO Béjaïa 0 – 0 MC Oran

Reste à jouer :

Samedi :

15h00 :

Olympique Médéa – USM Bel-Abbès

RC Relizane – JS Kabylie

DRB Tadjenanet – CA Batna (huis clos)

16h00 :

CR Belouizdad – MC Alger

CS Constantine – USM El-Harrach

19h00 :

JS Saoura –  ES Sétif

Categories: Afrique

CAN 2017 – Préparation : Algérie – Mauritanie, les 7 et 10 janvier à Blida.

Fri, 18/11/2016 - 21:48

La sélection nationale de la Mauritanie disputera deux matchs amicaux face à son homologue algérienne les 7 et 10 janvier au stade Mustapha Tchaker de Blida, a annoncé la Fédération de Football de la Mauritanie (FFRIM) vendredi.

« La Fédération de Football de la Mauritanie a le plaisir d’annoncer la tenue officielle de deux matchs amicaux entre l’Algérie et la Mauritanie. Les rencontres se dérouleront au Stade Mustapha-Tchaker de Blida, les 7 et 10 janvier 2017. » écrit la FFRIM sur sa page officielle sur Facebook.

Après avoir affronté la Tunisie, les Mourabitounes vont à présent se mesurer aux Fennecs d’Algérie. Ces matchs entrent dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale mauritanienne pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, qui vont démarrer dès le mois de mars prochain, précise la même source.

Pour sa part, l’Algérie (35ème nation mondiale et 3ème en Afrique) prépare la phase finale de la CAN « Gabon » 2017, où elle affrontera la Tunisie, le Sénégal et le Zimbabwe dans le groupe B.

Les Verts entament le tournoi contre le Zimbabwe le 15 janvier à Franceville avant de croiser le fer contre la Tunisie et le Sénégal. Les deux premiers du groupe se qualifieront pour les quarts de finale.

Categories: Afrique

Nedjadi Messeguem, inspecteur général au ministère de l’Éducation : « Le calendrier du Baccalauréat est maintenu ».

Fri, 18/11/2016 - 21:34

L’inspecteur général au ministère de l’Éducation nationale, Nedjadi Messeguem, a affirmé que le calendrier fixé pour l’examen du Baccalauréat session-2017 sera maintenu. «Il n’y a aucune possibilité de revoir les dates de cet examen», a-t-il confirmé en réponse à la contestation des élèves qui refusent son application.

Lors d’un entretien accordé au quotidien arabophone “El-Khabar”, le responsable a fait savoir que le ministère de l’Éducation a pris comme initiative de sensibiliser les élèves et de leur faire comprendre que le nouveau calendrier ne peut être que bénéfique pour eux. Pour ce faire, précise-t-il, pas moins de 1 800 inspecteurs ont été répartis sur les différents établissements du pays. Leur tâche consiste à expliquer aux élèves de Terminale les nouvelles mesures prises dans le cadre de l’organisation du Baccalauréat et qui consistent à alléger les emplois du temps et le contenu des sujets d’examens en même temps.

«Les inspecteurs de l’Éducation vont prendre les choses en main, puisque les directeurs des établissements ne sont pas arrivés à convaincre ces élèves», confie-t-il. Concernant les autres mesures qui devaient être prises dans le cadre de la réforme du Bac, à l’instar de l’évaluation continue, le même responsable souligne qu’elles ont été retardées, notant que la réforme se fera de manière graduelle. Revenant toujours à la question de l’organisation du prochain examen de fin de cycle secondaire Messeguem indique qu’une commission de l’Office national des examens et concours (Onec) a procédé, depuis dimanche passé, à une étude sur la préparation des sujets du Bac de manière à ce qu’ils soient (les sujets) allégés.

Ce travail prend en considération l’aspect «pédagogique» pour que les élèves soient moins perturbés. En outre, l’inspecteur général au ministère révèle que le commencement des examens pourrait avoir lieu à (8h 30) au lieu de (8h). «Nous allons prendre en considération le fait que ces examens coïncident avec le mois de Ramadhan». Évoquant, par ailleurs, l’organisation des examens de fin d’année dans les wilayas du Sud, le responsable estime que le problème de la restauration ne se poserait pas étant donné que «ça sera Ramdhan». Pour ce qui est des autres conditions, il a relevé que tout a été bien organisé, à l’instar de la climatisation et du transport.

Il convient de rappeler que les épreuves du Baccalauréat session-2017 sont prévues du 11 au 14 du mois de juin prochain. Selon le calendrier des épreuves, les candidats des filières scientifiques (sciences expérimentales, mathématiques et maths techniques) et de la filière Gestion et économie passeront, le premier jour, les épreuves de langue et littérature arabe, langue anglaise et sciences islamiques. La deuxième journée est dédiée, pour ces mêmes filières, aux épreuves de mathématiques et d’histoire-géographie. Les épreuves des sciences de la nature et de la vie et de philosophie sont programmées pour la troisième journée.

La quatrième journée est consacrée aux épreuves de sciences physiques, langue française et tamazight. Dans la filière gestion et économie, les candidats passeront, la troisième journée, les épreuves de gestion comptable et financière et de philosophie et la quatrième journée, celles d’économie, management et droit. L’après-midi sera consacré aux épreuves de langue française et de tamazight. Pour la filière lettres et philosophie, les épreuves de la première journée porteront sur les matières de langue arabe, sciences islamiques et mathématiques.

La deuxième journée concernera les épreuves de philosophie et de langue française. La troisième journée est dédiée aux épreuves d’histoire-géographie et de langue anglaise, alors que la quatrième et dernière journée concernera l’épreuve de tamazight. Dans la filière langues étrangères, le calendrier des épreuves des trois premières journées est identique à celui de la filière lettres et philosophie. En effet, la seule différence réside en la quatrième journée, qui est dédiée pour les candidats de cette filière (langues étrangères) à l’épreuve de langue allemande ou espagnole ou italienne. L’après-midi est consacré à l’épreuve de tamazight.

Categories: Afrique

Enseignement supérieur : Hadjar critique le système LMD.

Fri, 18/11/2016 - 21:31

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a insisté, hier à Tizi-Ouzou, sur la nécessaire révision du Système national d’enseignement supérieur, afin d’assurer des débouchés professionnels aux diplômés. Tahar Hadjar qui a rencontré, au niveau du pôle universitaire de Tamda, la communauté universitaire en marge d’une visite de travail dans la wilaya, a relevé l’«obligation de revoir ce système de formation qui, s’il est maintenu, va créer un sérieux problème ».

Ces déclarations interviennent au lendemain de la marche qu’ont organisée des centaines d’étudiants de l’Institut national des hydrocarbures et de la chimie de Boumerdès. Face aux multiples doléances et sollicitations des étudiants, le ministère de l’Enseignement supérieur semble impuissant de régler le problème de massification marquant l’état de nos diplômés, et cela après avoir longtemps ignoré les avertissements des experts et professionnels dans le domaine. L’année dernière, le siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été le lieu de plusieurs sit-in et rassemblements de protestations d’étudiants, venus exprimer leur ras-le-bol et dénoncer les entraves rencontrées pour l’accès à l’emploi.

«L’Algérie forme, annuellement, une moyenne de 200 000 master. “Au bout de 10 ans, nous allons nous retrouver avec 5 millions de master sur le marché de l’emploi national, que la Fonction publique ne pourrait absorber», a expliqué encore le ministre. 5 millions de diplômés qui s’ajoutent à plusieurs millions d’autres diplômés qui attendent déjà, c’est un chiffre énorme et renvoie à la problématique de l’employabilité des diplômes délivrés par les universités. Situation qui complique davantage toute approche en vue de trouver une solution efficace.

Djamel Boukhettata, directeur de la formation supérieure au ministère de l’Enseignement supérieur, a évoqué le rôle des CEH (Comités d’évaluation et d’habilitation) qui doit être revu et pris avec plus de considération pour plus de lisibilité des diplômes délivrés.
«On a entamé un processus d’assainissement concernant les filières d’enseignement, proposées actuellement, et qui n’ont aucune utilité sur le terrain, et l’on vise à créer les bases d’une osmose entre l’Université et l’Environnement socio-économique», explique l’universitaire, lors de Forum de chefs d’entreprise (FCE). Cette situation est induite par l’absence de la norme pyramidale dans l’accès aux différents paliers du cursus universitaire, norme mondialement appliquée, fait observé le ministre, avant d’annoncer que son département va prendre en charge ce «problème», avec la participation de tous les concernés, et cette prise en charge «doit se faire de façon rationnelle, objective et dépassionnée», rassure le ministre. Abordant le dossier de l’amélioration de la qualité de l’enseignement, Hadjar a fait savoir que les universités algériennes disposent de tous les moyens humains et matériels nécessaires pour atteindre cet objectif.

Vers l’acquisition d’un logiciel anti-plagiat
Répondant à une préoccupation sur le plagiat de travaux scientifiques, le ministre a annoncé que son département a commandé un logiciel anti-plagiat. Dans la perspective de lutter contre ce procédé qu’il a qualifié de «Vol», Tahar Hadjar a indiqué qu’à partir de l’année universitaire prochaine il sera exigé le dépôt des thèses de master et de doctorat en support numérique, pour qu’elles soient soumises à ce logiciel. Il n’a, toutefois, souligné que la démarche de son département a priori, et l’action préventive à travers la sensibilisation des étudiants dès la première année contre cette pratique, ajoutant la possibilité d’introduire un module sur la déontologie. Un point très important vu la décadence qui touche les travaux de recherche fournis par les étudiant. Mesure qui passe, aussi, par la valorisation de l’effort académique et la formation continue des enseignants-chercheurs.

Categories: Afrique

OPEP : Doha pour un «consensus» avant le sommet de Vienne.

Fri, 18/11/2016 - 21:18

L’Opep ne semble pas avoir tout réglé en perspective de la conférence ministérielle de Vienne, programmée pour le 30 novembre. L’organisation cherche un consensus, y compris autour de la répartition des quotas de production, avant la réunion.

Et ce consensus ne serait pas atteint, deux mois ou presque, après l’Accord d’Alger. Faut-il pour autant tout remettre à plat et reprendre les négociations sur la baisse de l’offre pétrolière de l’Opep ? C’est ce vers quoi semble se diriger l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Celle-ci va se réunir de manière informelle demain vendredi à Doha, en marge de la 18e Conférence ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), un rendez-vous auquel prendra part le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa. Le fait que les pays Opep vont se réunir encore une fois dans un cadre informel n’est pas aussi banal et sans importance a fortiori que l’information relative à cette rencontre a été fournie par Alger, selon l’agence Reuters qui cite une source du secteur de l’énergie en Algérie.

La source précise qu’une réunion informelle de l’Opep sera «probablement» convoquée à Doha demain pour «bâtir un consensus» autour des décisions prises par l’organisation viennoise en septembre dernier à Alger. Il se pourrait qu’Alger ait appelé à cette rencontre dans la capitale qatarie. Le pays, estimant tenir le bon bout, veut tenir bon jusqu’à ce que l’Accord d’Alger se concrétise. En l’espace de huit mois, l’Opep a déjà organisé quatre réunions informelles : A Doha (avril), à Alger (septembre), à Istanbul (octobre) et à Vienne (octobre).

Ce qui est sûr, c’est que la vision dominante au sein de l’Opep, aujourd’hui, part de l’idée que la stabilité des marchés sert les intérêts de toutes les parties, petits et gros producteurs. Et qu’il y a nécessité de tailler dans la production des pays Opep et des non-Opep. On est loin d’une vision fort individualiste adoptée par les Saoudiens, pendant deux ans. Riyad s’était engagée dans une guerre larvée des prix de pétrole et de parts de marché et ne voulait pas y renoncer. Finalement, elle n’y a pas réussi. Et cette guerre a créé plus de problèmes, notamment pour les pays fragiles, au plan économique, comme c’est le cas pour l’Algérie, qu’elle n’en a résolus. La stabilité des marchés pétroliers à long terme, Riyad aime en discuter, mais l’objectif recherché n’est pas atteint.

Le royaume a échoué dans sa stratégie de guerre des prix et de parts de marché. Il aura fallu que des pays membres de l’Opep puissent le lui faire entendre. L’Arabie saoudite avec ses alliées membres du Conseil économique du Golfe continuent à influer sur les décisions à prendre au sein de l’Opep. Ils ne peuvent cependant le faire indéfiniment, dans une conjoncture qui va certainement se compliquer davantage au fil des années si les pays pétroliers n’investissent pas assez dans l’industrie des hydrocarbures, un point mis en exergue dans le dernier rapport en date de l’AIE (lire article de Kahina Sidhoum).

Celle-ci a, en effet, relevé que le manque d’investissement dans l’industrie pétrolière pourrait entraîner un déficit de l’offre sur le marché pétrolier d’ici à quelques années, alors que l’or noir restera une énergie incontournable à l’horizon 2040. Plombé par la chute des cours du brut, qui ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis la mi-2014 et évoluent actuellement autour de 45 dollars le baril, le secteur pétrolier a drastiquement réduit ses investissements ces deux dernières années, annulant ou reportant des projets. Après un pic à 780 milliards de dollars en 2014, les investissements dans les projets d’exploration-production ont été réduits de près de 200 milliards en 2015 et ils devraient à nouveau être coupés de 140 milliards cette année.

Hier, les prix du pétrole baissaient légèrement en cours d’échanges européens, après le net rebond de la veille. Ainsi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait vers midi 46,58 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 0,37 dollar par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le mois de décembre perdait 0,47 dollar à 45,34 dollars.

Categories: Afrique

Accompagnement des opérateurs à l’export : Un gage de bonne volonté ou un slogan de conjoncture ?

Fri, 18/11/2016 - 21:14

La Banque d’Algérie a donné quelques gages quant à sa bonne volonté de mener une refonte en profondeur du marché et la réglementation de change.

Le nouveau locataire de la Villa Joly, Mohamed Loukal, annonçait, mardi, une réforme en profondeur en vue de faciliter les opérations d’exportations hors hydrocarbures.

Tant mieux qu’il y ait enfin une prise de conscience quant à la nécessité de diversifier la structure des exportations, dominée exclusivement par les hydrocarbures. Défendue à cor et à cri par le peu d’exportateurs dont dispose le pays, cette réforme a été repoussée sine die pendant les années du pétrole cher, réduisant le discours sur l’enjeu de l’exportation à sa plus simple expression, voire à un slogan de conjonctures. La Banque centrale a été pointée du doigt durant toutes ces années de statu quo par les plus ardents défenseurs de l’internationalisation des entreprises algériennes.

Sans l’ombre d’un doute, la réglementation de la Banque d’Algérie s’érigeait depuis toujours en principal obstacle aux opérations d’exportation. Un risque pénal était toujours suspendu comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des exportateurs à la moindre erreur comptable et/ou de change, tant il est vrai que les opérateurs risquent la prison pour une journée de retard sur les transactions de rapatriement des dividendes. De quoi donner des sueurs froides aux plus fervents opérateurs engagés sur l’activité de l’exportation.

Mais pas seulement, au risque pénal s’ajoute un risque commercial en cas de non-recouvrement de la créance sur le client étranger. Les opérateurs se verront alors confrontés à un dilemme insurmontable ; de l’impossibilité de financer les contentieux de recouvrement ou les opérations de poursuites à l’étranger, étant donné que les mécanismes n’existent pas sur les devises des banques et sont injustifiables par les devises du marché parallèle. Un véritable casse-tête chinois qui finit par dissuader le plus coriace des exportateurs.

Ce n’est donc pas surprenant de voir l’institution de Mohamed Loukal appeler les banques de la place à la plus grande prudence dans leurs plans de financement des exportations. Les investisseurs ont fini par déserter le terrain, s’orientant vers l’importation, un métier beaucoup plus facile et, de surcroît, financé par les devises de l’Etat. Preuve en est, les opérateurs ayant bravé l’ordre établi se comptent aujourd’hui sur les doigts d’une seule main. La faute, en premier lieu, à un modèle économique qui favorisait les importations au détriment de l’exportation et, ensuite, à une politique de change pour le moins antiéconomique, irrationnelle et dissuasive.
Le temps des vents contraires
Mais en cette période où l’Etat serait en cruel manque de devises, sous l’effet de la baisse des recettes tirées de la commercialisation des hydrocarbures, il n’y a plus de place aux politiques de dissuasion. D’où le projet d’introduire de « grandes réformes » en vue de faciliter les opérations d’exportations hors hydrocarbures annoncé mardi par le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal. Il s’agira de faire sauter certains verrous réglementaires s’érigeant en parfaits obstacles face aux opérateurs économiques investis dans l’activité d’exportation.

D’après Mohamed Loukal, il sera question, entre autres, du prolongement des délais de rapatriement des devises et la création d’un marché à terme de devises. Pour la première mesure, une circulaire de la Banque d’Algérie serait publiée incessamment, prévoyant de porter le délai légal de rapatriement de devises à 360 jours contre 180 actuellement. L’autre mesure annoncée par le gouverneur de la Banque centrale est la mise en place, durant le premier semestre 2017, d’un marché à termes des devises pour contrecarrer les risques de change. Ce marché permettra aux exportateurs d’avoir une visibilité à même de mieux maîtriser les coûts et de prémunir les importations des matières premières et des investissements, nécessaires à la production des biens à exporter, d’une éventuelle dépréciation du dinar.

A ces deux mesures s’ajoutera une autre circulaire qui consacrera l’introduction de la notion du paiement des exportations au comptant et de la notion du paiement à crédit avec, comme corollaire, une assurance-crédit à l’export pour couvrir l’exportateur et lui permettre de pouvoir régénérer ses ressources en dinars. Trois réformes et trois gages d’un changement de position, imposé en grande partie par la crise née de la dégringolade des cours pétroliers sur les marchés mondiaux.

Un signal de bonne volonté envoyé également aux participants au Forum africain d’investissements et d’affaires, prévu les 3, 4 et 5 décembre prochain à Alger. Une rencontre dédiée à identifier des opportunités d’exportation au profit des entreprises algériennes, souvent en manque à la fois de visibilité et d’accompagnement. Cependant, l’accompagnement des exportateurs ne se limite pas seulement à une histoire de politique de change, mais suppose que l’on mette en place des instruments de financement, de garantie et d’assurance, d’une logistique… des déficits qui ne sont pas surprenants dans un pays qui faisait de l’importation un modèle économique.

Categories: Afrique

Biskra : une 3ème réplique de magnitude 4,5 degrés.

Fri, 18/11/2016 - 19:32

Une troisième réplique de magnitude 4,5 degrés sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée vendredi à 13h 08 mn dans la wilaya de Biskra, indique le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.

L’épicentre de cette réplique a été localisé à 1 km au nord-est de M’ziraa, dans la même wilaya, précise la même source. La wilaya de Biskra a enregistré vendredi à 8h42 une secousse tellurique d’une magnitude de 5 degrés sur l’échelle de Richter, suivie de deux répliques de magnitude 3,2 degrés à 8h56 et 3,5 degrés à 10h16.

Categories: Afrique

Des députés britanniques appellent à agir contre la «politique expansionniste» d’Israël.

Fri, 18/11/2016 - 19:18

Des députés britanniques ont appelé le gouvernement à joindre l’action à la parole pour faire pression sur l’occupant israélien en Palestine afin qu’il cesse sa «politique expansionniste» au détriment des terres palestiniennes.

Lors d’une rencontre organisée, mercredi soir au Parlement, des députés de différents partis politiques ont relevé que le gouvernement britannique «reconnaît que l’occupant israélien est injuste envers les Palestiniens» et «condamne sa politique expansionniste illégale», mais que «ses paroles ne suffisent pas» pour changer la situation.

Ils ont soutenu que les condamnations et les inquiétudes exprimées par le gouvernement à chaque annonce de démolitions de foyers palestiniens ou de constructions de colonies israéliennes sur leurs terres, «n’ont aucun impact» et qu’il est temps que le Royaume-Uni « pèse de son poids sur la scène internationale pour faire pression sur Israël».

Les députés Philipa Whitford du parti national écossais (SNP), Andy Slaughter du parti travailliste, Labour Party, Tania Mathias du parti conservateur au pouvoir, et d’autres ont tous appelé le gouvernement à «prendre des mesures concrètes contre Israël afin de l’emmener à respecter le droit international et à cesser de forcer les Palestiniens au déplacement en persistant à voler leurs terres pour y construire des colonies».

Une stratégie d’extermination du peuple palestinien : le laisser-faire du Royaume-Uni…

Le Royaume Uni, a «une responsabilité historique et morale» de soutenir les Palestiniens qui vivent une situation «déplorable» après la destruction de 70% de leurs maisons, il devrait agir pour contraindre les forces israéliennes à cesser leur politique visant à exterminer tout un peuple», ont souligné les intervenants.

Le gouvernement britannique devrait également cesser ses relations commerciales avec Israël, ont-ils estimé, notant la «contradiction» de Londres qui annonce son refus de la «politique expansionniste» mais maintient ses relations «intactes», ce qui «encourage le gouvernement israélien à poursuivre ses constructions illégales sans s’inquiéter».

Ils proposent la révision de l’ensemble des relations britanniques avec les colonies israéliennes, et la mise en place de lignes directrices aux entreprises et aux banques pour s’assurer qu’elles n’ont aucun lien commercial, financier ou d’investissement avec les colonies israéliennes.

Le Royaume-Uni doit également cesser tout accord avec Israël en relation avec les colonies construites sur les terres palestiniennes et interdire l’importation des produits de colonisation, affirment les députés britanniques.

Si les députés écossais et ceux du Labour Party ont souvent soutenu la cause palestinienne, ceux du parti conservateur au pouvoir «commencent à prendre conscience et à réfléchir sérieusement à la justesse de la cause palestinienne et à l’injustice d’Israël envers les Palestiniens», selon la députée Tania Mathias.

Présent à la rencontre, l’ambassadeur palestinien à Londres, Manuel Hassassian, a fait un long exposé sur la situation actuelle dans les territoires occupés et des revendications de l’autorité palestinienne auprès du gouvernement du Royaume-Uni.

Des représentants de plusieurs organisations britanniques de solidarité avec la Palestine et des universitaires, ont participé à la rencontre, organisée au lendemain d’une journée nationale de lobbying pour la Palestine, au Westminster, siège du parlement britannique.

En marge de cette réunion, le directeur de l’ONG «Palestine Solidarité Campagne», initiatrice de la journée, Ben Jamel, a déclaré à l’APS que plus de 2000 citoyens britanniques ont répondu favorablement à l’action, et qu’au moins 450 se sont entretenus avec leur député pour demander des mesures contre Israël pour non respect au droit international, et pour entrave à la paix.

«Le parlement et toutes les ONG doivent continuer à faire pression sur le gouvernement britannique jusqu’à ce qu’il décide de prendre des mesures à même de faire pression lui même contre Israël», a-t-il dit.

Pour rappel, Le Parlement britannique a adopté, en octobre 2014, une motion reconnaissant l’Etat de Palestine, avec 274 voix contre 12. Ce vote, même s’il n’avait pas changé la politique étrangère du Royaume-Uni envers la Palestine, avait été considéré comme une grande avancée pour la cause palestinienne.

Categories: Afrique

Projet de loi de finances2017: Des députés fortement sceptiques.

Fri, 18/11/2016 - 19:09
Les avis des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) étaient mitigés lors du débat du Projet de loi de finances (PLF-2017) entre soutien aux nouvelles mesures notamment fiscales, rejet de certaines mesures et appel à d’autres sources alternatives au budget de l’Etat pour financer la croissance.

Lors d’une séance plénière présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l’Assemblée, plusieurs députés ont relevé le contexte «difficile» dans lequel est intervenu le projet de loi, notamment le recul notable des revenus du pays en hydrocarbures, mettant en garde contre les répercussions des mesures fiscales contenues dans le projet de loi sur le pouvoir d’achat du citoyen. A cet effet, Kada Djellid, député du RND, a estimé que le gouvernement devait «dire la vérité au peuple» en expliquant les données de la situation socioéconomique.

Le PLF-2017 a été élaboré dans une conjoncture économique interne difficile (recul notable des revenus des hydrocarbures) et une conjoncture mondiale très perturbée, a-t-il dit, soulignant la nécessité de préserver le caractère social de l’Etat et de protéger les catégories vulnérables en renforçant la solidarité. De son côté, Fatma Zohra Benhaddou, députée du FLN a qualifié les augmentations proposées dans le PLF d’«infimes» et de «raisonnables», contestant l’augmentation du prix du mazout à 20,23 DA qui se répercutera certainement sur les prix des produits agricoles, vu que le secteur agricole utilise en grande partie ce carburant. L’intervenante a appelé à relever les taxes sur le tabac et les boissons alcoolisées et à baisser le coût du timbre fiscal du passeport biométrique.

Pour sa part, le député Abdellaoui Abdelkader (FLN) a indiqué que le budget de l’Etat n’était pas l’unique moyen pour financer le développement, estimant qu’il était nécessaire de trouver des sources alternatives pour financer une économie diversifiée et accorder l’appui et le soutien nécessaire aux plus méritants. Le député Nacer Hamdadouche (AAV) a estimé que le gouvernement avait fait preuve de transparence dans son exposé sur la situation économique, ajoutant que «le gouvernement a été sincère et avait présenté des chiffres réels sur la situation, mais n’a pas donné de solutions pour surmonter cette situation difficile», regrettant «l’ignorance des critères de bonne gouvernance dans la gestion, l’atermoiement dans la lutte contre la corruption et l’évasion fiscale».

Le député a proposé de baisser les salaires des membres du Parlement et de hauts cadres de l’Etat, en signe de solidarité. La députée Nora Mahiout (FFS) a fustigé le PLF 2017, affirmant que la majoration des taxes n’était pas le meilleur moyen pour combler le déficit budgétaire. Elle a, en outre, rejeté la proposition de réduire le budget d’équipement, car cela implique le gel de centaines de projets de développement et le renoncement à la création de milliers d’emplois, appelant à la nécessité de préserver l’investissement public, de renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale et à la restitution de l’argent public accordé précédemment, en forme de crédits, à des hommes d’affaires. Le député Lotfi Kheirallah (AAV) a exprimé ses craintes quant à un éventuel recours de l’Algérie à l’endettement extérieur, en raison de la baisse importante des recettes algériennes des hydrocarbures.

Categories: Afrique

Pages