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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 months 6 days ago

Licences d’importation de véhicules neufs: Le délai prolongé au 31 décembre.

Sat, 05/11/2016 - 14:53

Cette mesure intervient après que des concessionnaires automobiles ont fait état des contraintes liées au délai initial fixé au 8 novembre pour importer leurs quotas respectifs.

Les concessionnaires automobiles bénéficient d’un délai supplémentaire pour importer des véhicules neufs. En effet, le gouvernement vient de fixer un nouveau délai, à savoir le 31 décembre au lieu du 8 novembre prochain, comme arrêté initialement par le ministère du Commerce pour l’expiration des licences d’importation. Cette mesure intervient après que des concessionnaires automobiles aient fait état de l’impossibilité d’importer les quotas fixés au mois de mars dernier, d’autant que ces quotas ont été définis en montant en devises accordé à chaque marque automobile.

Selon une source proche du dossier, l’Association des concessionnaires et industriels automobiles algériens (AC2A), par le biais de son président, Sefiane Hasnaoui, a officiellement saisi par courrier le ministère du Commerce pour faire état des difficultés rencontrées par les importateurs de véhicules neufs. Selon la même source, les concessionnaires, qui avaient bénéficié des quotas fixés en montant en dollars US, ont engagé des lettres de crédit (LC) au niveau des banques. Aussi, les commandes des chaînes de montage ont été lancées par les concessionnaires et les maisons-mères.

Le gouvernement a été sensible à l’argument et a décidé de revoir les délais. Mais il ne l’a pas encore notifié aux concernés. “Le gouvernement s’est engagé à repousser le délai au 31 décembre, car les banques ont ouvert les lettres de crédit en devises. Cet argent est déjà consommé par les opérateurs qui ont, pour leur part, défini les modèles à importer. Du coup, il est quasiment impossible de geler une LC déjà consommée. Et comme les quotas ont été définis en mars et les LC ouvertes à partir de juin, il était impossible d’importer tous les quotas avant le 8 novembre, sachant que chaque modèle est soumis à des délais d’homologation”, a affirmé la même source. Il est vrai que la majorité des concessionnaires ont déjà importé et vendu leurs quotas respectifs bien avant les délais.

Notamment les marques européennes qui n’ont pas trouvé de difficultés pour homologuer leurs prototypes et à trouver des clients malgré la flambée des prix. En revanche, les autres marques n’ont pas pu réaliser leurs business plan dans les délais à cause des quotas d’importation revus à la baisse et des difficultés à négocier les modèles à importer, selon les termes du nouveau cahier des charges. Aussi, l’engagement des opérateurs à inscrire et à réaliser une activité industrielle ou semi-industrielle, telle que prévu par le même cahier des charges, c’est-à-dire avant la fin de l’année 2016, a quelque peu retardé les importations. Une attitude qui n’a pas été du goût des maisons-mères qui ont, à maintes reprises, exprimé leur désarroi, voire menacé leurs représentants respectifs de chercher d’autres concessionnaires pour glaner davantage de parts de marché.

Bien plus, le délai initial, fixé au 8 novembre pour l’expiration des licences, a poussé certains concessionnaires à lâcher leurs agents agréés à travers les 48 wilayas pour avantager leurs propres succursales. Une mesure délibérée qui a débouché sur des licenciements massifs, soit plus de 50% du personnel et la fermeture de près de 500 showrooms et ateliers de service après-vente et pièces de rechange.

Categories: Afrique

Ain Témouchent: Disparition mystérieuse d’un enfant de 12 ans.

Sat, 05/11/2016 - 14:51

Khatou Boucif, un enfant de 12 ans, a disparu et n’a plus donné signe de vie depuis mardi dernier. Une date qui coïncide avec deux événements majeurs, en l’occurrence l’inauguration partielle du parc d’attractions d’Aïn Témouchent et la waâda de Mohamed Sidi Tadjine d’Aïn El-Arba, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya.

D’après le témoignage de sa famille, il a quitté le domicile parental comme à l’accoutumée vers 14 heures pour aller jouer avec ses camarades du quartier. La dernière fois où il a été vu, c’était à Diar El-Houm’r, un quartier mitoyen vers 15h30, raconte l’un de ses amis. Comme à ses habitudes, le jeune Boucif était attendu en fin d’après-midi pour prendre son goûter. En vain. L’attente qui a duré jusqu’à la nuit a fait douter ses parents.

À cet âge, il est quasi impossible de croire à une fugue ou qu’il se soit égaré.
Une fois informés, les services de sécurité ont actionné le plan d’alerte. Dès le lendemain, sa photo a été placardée à travers toutes les localités de la wilaya avec le numéro de téléphone pour prévenir son père ou la police en cas de nouvelles de l’enfant.

Hier encore, les recherches se poursuivaient dans les alentours aussi bien par les services de sécurités que par les voisins du quartier et des villageois venus apporter soutien et réconfort aux parents. Les gendarmes, qui ont entamé leurs investigations depuis l’endroit où l’enfant a été vu pour la dernière fois en utilisant tous les moyens dont les chiens renifleurs, restent mobilisés.

Pour appuyer les services de sécurité et en raison de l’espoir de le retrouver vivant qui s’amenuise, les habitants de la commune de Chabat El-Leham ont organisé, hier matin, une marche juste après de la prière d’El-Istisqa. Le jeune Khatou Boucif a-t-il été enlevé ? C’est la question que l’on se pose même si personne ne veut croire à cette thèse.

Categories: Afrique

PLF 2017- Baba Ammi: “L’État n’a pas renoncé aux subventions”.

Sat, 05/11/2016 - 14:49

Le gouvernement compte, à l’avenir, consacrer ses subventions aux nécessiteux à travers un nouveau système qui est en cours de préparation.

Intervenant en marge d’une séance consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a affirmé que “l’État n’a pas renoncé à la politique de subvention dans le projet de loi de finances 2017”, se référant aux transferts sociaux fixés à des niveaux très élevés. Le projet de loi de finances (PLF-2017) ne comprend aucun article lié à la politique de subvention par l’État, a-t-il souligné.

Le ministre a annoncé, cependant, que le gouvernement compte, à l’avenir, consacrer ses subventions aux nécessiteux à travers un nouveau système qui est en cours de préparation. Pour lui, la politique de subvention serait maintenue pour tous, jusqu’au parachèvement de ce système. Interrogé sur les nouvelles mesures fiscales contenues dans le projet de loi, le premier argentier du pays a précisé qu’il n’y aurait pas de pression fiscale.

Il citera l’exemple de l’augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée qui, d’après lui, serait sans effet sur le consommateur algérien. La taxe sur la valeur ajoutée en Algérie, qui, rappelons-le, augmente de 2% dans le PLF-2017, reste, selon lui, faible par rapport aux pays du Maghreb où elle varie entre 25% et 30%. À propos de la nouvelle augmentation de la tarification du carburant prévue dans le PLF, M. Baba Ammi a indiqué que le prix en Algérie demeurait bien inférieur au tarif réel en dépit des hausses enregistrées en 2016 et celles prévues pour 2017.

L’État, a-t-il relevé, consacrait annuellement près de 1,630 milliard de dinars en tant que subventions aux hydrocarbures. Pour l’amélioration de la fiscalité ordinaire, le ministre a déclaré que le recouvrement fiscal serait amélioré de façon progressive en plus de la préparation, dans ce sens, d’une série de mécanismes dont la modernisation de l’administration des impôts. Un programme rigoureux de contrôle des fraudeurs et des individus coupables d’évasion fiscale sera également mis en œuvre.

À une question relative à l’indemnisation du droit de concession sur les terres agricoles relevant du domaine public, M. Baba Ammi a fait savoir que l’indemnisation était uniquement accordée dans le cadre d’une expropriation pour cause d’utilité publique. Ceux désirant renoncer, en revanche, de leur propre chef, à la concession, n’ouvriraient pas, par conséquent, droit à une indemnisation. Avec plus de précisions, le ministre a signifié que cette indemnisation s’élève à 60% de la valeur commerciale des terres agricoles, tandis que les 40% restants reviennent à l’État.

Categories: Afrique

Tizi Ouzou: Affrontement entre citoyens et policiers.

Sat, 05/11/2016 - 14:38

De violents combat sont en cours à Tizi Ouzou à une quinzaine de kilomètres à l’est de la ville, dans la localité de Tikobaine, et opposent depuis hier les forces de l’ordre et les habitants du village.

Selon des sources locales, les affrontements ont eu pour cause une tentative d’arrestation survenue la veille, à l’encontre d’un habitant de la région qui assistait à l’enterrement de sa grand-mère. Les motifs de l’arrestation restent inconnus. Cela venant s’ajouter à un autre fait marquant, à savoir l’affichage d’une liste de bénéficiaires de logements sociaux, qui n’a pas fait l’unanimité au sein des habitants. Témoignant leurs mécontentements,

La situation a fini par dégénérer, jets de pierres des manifestants, qui se sont regroupés devant le commissariat local. Et bombes lacrymogènes en guise de riposte des policiers.

Les mêmes sources affirment que les affrontements ont redoublé de férocité en début de soirée entre les manifestants et les policiers. Un camion de ramassage d’ordures aurait été incendié dans le parc communal mitoyen au commissariat de Tikobain, chef-lieu de la daïra d’Ouaguenoun.

Categories: Afrique

Un romancier français demande la requalification les massacres d’octobre 1961 en « crime d’Etat ».

Sat, 05/11/2016 - 14:14

Le romancier français Didier Daeninckx a appelé, ce 04 novembre au 21e Salon international du livre d’Alger( SILA), à requalifier les massacres du 17 octobre 1961 en « crime d’Etat » et évoqué l’apport de ses propres écrits dans le rétablissement de la vérité historique sur différents facettes de la colonisation française en Algérie.

Invité dans le cadre du programme « Estrade » du 21e Sila, Didier Daeninckx a plaidé pour une ouverture « pleine et entière » des archives en France pour « situer les responsabilités » au sommet de l’Etat français et ouvrir la voie
à une « décision de justice » permettant de rétablir une version autre que « la thèse officielle » sur cet épisode tragique, a-t-il dit.

Didier Daeninckx est l’auteur en 1983 du polar « Meurtres pour mémoire » considéré comme la première oeuvre littéraire sur cette nuit du 17 octobre 1961 à Paris où des centaines de manifestants pacifiques algériens ont été tués
par la police française.

Le romancier qui répondait à une question sur la présence ou non d’un « ordre de tuer des Algériens », a jugé que le préfet de police et maire de Paris de l’époque, Maurice Papon, avait une « responsabilité écrasante » dans ce massacre
mais que la reconnaissance de celle-ci ne devait pas servir à « protéger » les « responsables au-dessus de lui », véritables « éléments moteur » de ce massacre, a-t-il attesté.

« Il existe aujourd’hui en France des forces qui se battent pour que ce crime d’Etat soit reconnu », a dit Didier Daeninckx qui a, par ailleurs, jugé « décisif » le travail d’historiens comme Jean-Luc Enaudi, dans la reconnaissance, en 2012, de » la réalité du massacre » par le président français François Hollande.

Le collectif français « Vérité et justice », composé d’associations, de syndicats et de partis politiques, avait récemment demandé au président français d’entreprendre des mesures « significatives », dont l’ouverture des archives, pour la reconnaissance de ce crime.

L’écrivain a également évoqué le rôle de ses propres écrits, romanesques et journalistiques, dans le rétablissement de la vérité sur le 17 octobre 1961, pour enfin rendre justice, a-t-il dit, à Fatima Bédar, 15 ans, assassinée par la police française.

Un article de l’auteur, publié en 1986, a peRmis d’élucider les circonstances qui ont entouré l’assassinat de la jeune Bedar.

Évoquant le système colonial dans sa globalité, Didier Daeninckx a, en outre, plaidé pour « un inventaire de la colonisation » par la « connaissance » de ses différents aspects (torture, système éducatif, etc), soulignant le « déficit
historique et politique » à ce sujet qui perdure à ce jour, dans son pays.

Né en 1949, Didier Daeninckx est l’auteur d’une quarantaine de polars, de recueils de nouvelles, d’essais et de pièces de théâtre.

Categories: Afrique

Alger: Des travaux d’aménagement de la route à Sidi Moussa endommagent des câbles et privent 2200 abonnés d’électricité.

Sat, 05/11/2016 - 14:06

Des travaux d’aménagement de la route et de la chaussée dans la commune de Sidi Moussa ont endommagé deux câbles de moyenne tension au niveau du quartier de Houaoura dans la nuit de mercredi à jeudi privant 2200 foyers et 48 postes (industriels) d’électricité, 

a indiqué jeudi la direction de distribution d’électricité et du gaz de Gue de Constantine. Une entreprise effectuant des travaux d’aménagement de la route et de la chaussée pour le compte de l’APC de Sidi Moussa a endommagé deux câbles de moyenne tension au niveau du quartier de Houaoura (lotissement Bensiam) privant 1800 foyers et 48 postes d’énergie électrique de 17h 46mn à 21h 15mn, souligne le communiqué ajoutant que la coupure a touché les quartiers de Sidi Moussa en partie ( Rais, Ouled Allal, Houaoura et le lot Marhaba).

Selon la même source, la deuxième coupure a affecté deux (02) postes clients et 400 foyers à Houaoura et lot Marhaba et a duré de 21h 15 mn à 2h30 du matin. Dans son communiqué la direction de distribution de l’électricité et du gaz de Gue de Constantine a dénoncé de nouveau ce type d’agression qui pénalise ses clients et porte un sérieux préjudice à la société.

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Suite aux mises en demeure adressées à des chaînes tv privées, Grine rassure: L’Arav « fait son travail »

Tue, 01/11/2016 - 11:40

à travers la formation, l’information sera «crédible, juste et vérifiée».

Interpellé, hier, en marge d’une conférence de formation en journalisme, sur «les mises en demeure adressées à des chaînes de télévision privées», le ministre de la Communication s’est contenté de préciser que «l’Autorité de régulation de l’audiovisuel fait son travail». Une réponse qui rappelle le caractère autonome de l’Autorité et une volonté du ministère de ne pas s’immiscer dans son travail, respectant les prérogatives des uns et des autres.
Il reste que Hamid Grine a toujours estimé que la formation des journalistes relevait prioritairement de ses responsabilités. Aussi, ladite formation tend à ancrer davantage le professionnalisme chez les rédacteurs et avoir ainsi «un impact sur l’information véhiculée par les différents médias», laquelle sera «crédible, juste et vérifiée». C’est en ces termes que le ministre s’est adressé aux stagiaires qui suivent un cycle de formation journalistique. Intervenant lors d’une session de ce cycle de formation, organisé à Alger au niveau de l’Ecole supérieure de journalisme, le ministre de la Communication a encouragé les commanditaires qui ont organisé ce cycle de formation tendant à «aider les journalistes, notamment ceux qui débutent dans le métier», a-t-il dit. La conférence, qui était animée par le doyen de la faculté des sciences de l’information et de la communication à l’université III de Constantine, Fodhil Delliou, avait pour thème «Déontologie de l’information: éléments de dysfonctionnement et mécanisme de protection».

Dans sa communication, Delliou a mis l’accent sur la déontologie et l’éthique dans l’exercice du métier, regrettant un certain nombre d’éléments de dysfonctionnement déontologique dans le domaine de l’information. Il s’agit, a-t-il cité en exemple, de «l’indécence et la violence verbales, l’exploitation de la passivité » du public, la manipulation par médias ainsi que l’instrumentalisation politique, notamment par les chaînes de télévision arabes qui émettent par satellite». Le conférencier a estimé que l’éthique et la déontologie peuvent être préservées par la création d’associations de journalistes pour veiller au respect des règles professionnelles du métier ainsi que par une Autorité de régulation et ses démembrements régionaux.
Delliou a appelé dans ce sens à opérer un «audit et une évaluation déontologique de manière régulière et permanente en se remettant à chaque fois en cause et en encourageant l’autocritique».

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Aéroport International d’Alger: Délabrement et manque d’hygiène

Tue, 01/11/2016 - 11:32

Les gestionnaires de l’aéroport d’Alger n’ont, visiblement, que le souci du profit, mais pas celui de l’hygiène. En témoigne l’état de délabrement avancé dans lequel se trouvent les sanitaires qui ne disposent pas du strict minimum à même d’éviter les risques de maladie aux usagers. En effet, il n’y a point de savon liquide, encore moins de papier hygiénique, puisque les distributeurs, certainement vandalisés, n’ont toujours pas été réparés.
Des bouteilles d’eau minérale sont abandonnées à proximité des lavabos sans qu’un préposé à l’entretien de ces espaces daigne les ramasser.

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Grogne à la SNVI de Rouiba: Les travailleurs exigent le départ des dirigeants de l’entreprise

Tue, 01/11/2016 - 11:29

Le ras le bol des travailleurs ne se limite pas au retard de la paie, puisque les manifestants évoquent, également, le manque d’activités au niveau de l’entreprise et dénoncent la suppression de la retraite sans condition d’âge. 

Plus de 2 000 travailleurs de la SNVI ont observé, hier, un sit-in pour protester contre le retard mis dans le paiement de leurs salaires, notamment celui du mois d’octobre qui n’a pas été versé à ce jour. Seuls les travailleurs disposant de comptes bancaires (BNA) ont vu leurs salaires versés à temps. Les autres, soit près de 70% de l’effectif dont la paie est réglée par CCP, se voient pénalisés une nouvelle fois. Les protestataires issus de toutes les unités de la SNVI s’en sont pris aux responsables de l’entreprise, leur reprochant de ne pas avoir tenu leurs engagements de l’année dernière.
“Nous demandons le départ de tous les dirigeants et nous exigeons leur remplacement par des gens compétents qui défendent réellement la SNVI et le secteur public”, affirment les manifestants. Mais le ras le bol des travailleurs ne se limite pas au seul retard de la paie puisque les manifestants évoquent, une fois de plus, le manque d’activités au niveau de l’entreprise et dénoncent la suppression de la retraite sans condition d’âge. Le retard des salaires n’est en fait que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, estime un syndicalise de l’unité VIR, qui évoque les multiples problèmes que continue de rencontrer la SNVI malgré l’aide que lui a accordée l’État. “À cela s’ajoute l’entêtement du gouvernement qui veut faire passer son projet de retraite qui a déjà dépouillé la SNVI de ses meilleures compétences”, nous explique-t-il. À en croire un travailleur de l’unité UCR, la SNVI fait l’objet d’un plan de sabotage en vue de la privatiser. Un autre, chiffres à l’appui, évoque le maigre taux de production en dépit des 17 milliards de dinars accordés au titre du plan d’urgence à l’entreprise. “Sur 2 036 véhicules programmés pour l’année 2016, seuls 560 ont été livrés”, souligne-t-il. Pour le secrétaire général de l’union locale de Rouiba, M. Messaoudi, une telle erreur dans la gestion de la paie n’est pas fortuite. “Il y a des gens à l’intérieur de l’entreprise qui poussent la situation au pourrissement”, explique-t-il.

C’est le même sentiment développé par le SG du syndicat du groupe qui, lui aussi, s’interroge sur le timing choisi pour qu’une telle erreur se reproduise presque dans les mêmes circonstances et le même jour que l’année dernière. Les syndicalistes qui sont arrivés jusqu’ici à encadrer la colère des travailleurs, se voient cette fois-ci court-circuités par “cette erreur de la paie” et redoutent que la situation échappe à leur contrôle. Il y a une semaine, le SG de l’union locale avait averti, lors d’un rassemblement de syndicalistes, sur la situation peu reluisante de la SNVI et de toute la zone de Rouiba. Trois jours après, ce sont les  syndicalistes de la SNVI qui ont tenu un sit-in pour dénoncer la “situation économique catastrophique et statique du groupe SNVI”, évoquant le “manque de visibilité dans la concrétisation des projets de partenariat et l’opacité qui entoure l’élaboration des organigrammes fonctionnels et le manque de communication avec le partenaire social”.
Le communiqué, qui évoque la situation économique de l’entreprise, parle de “non-respect des engagements contenus dans le procès-verbal de la réunion entre le DG et le syndicat en date du 27 juillet 2016 et les lenteurs enregistrées dans la réalisation des plans d’investissement au niveau du groupe, notamment les filiales de production (VIR et CIR)”. Le même communiqué a évoqué le dossier de la retraite qui empoisonne l’atmosphère au niveau de la SNVI. “Cet état des lieux est aggravé par les conséquences ayant résulté de la décision des pouvoirs publics de réviser l’ordonnance 97-13 sur la retraite sans condition d’âge et d’imposer un code du travail inapproprié aux travailleurs.” “L’élaboration précipitée de ces projets et le manque de concertation avec la base ont été à l’origine des départs en retraite massifs, notamment la main-d’œuvre spécialisée et l’encadrement qui ne peuvent être remplacés du jour au lendemain”, précise le communiqué.

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A l’occasion du 1er Novembre: Des sièges de régions militaires baptisés du nom de martyrs de la Révolution de Novembre 1954

Tue, 01/11/2016 - 11:24

Les sièges des 1re, 3e, 4e et 5e Régions militaires ont été baptisés, hier, lundi, du nom de martyrs de la glorieuse Révolution de Novembre 1954, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale. “Au nom du vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, et en commémoration du 62e anniversaire du déclenchement de la Révolution de Libération nationale, il a été procédé, aujourd’hui, lundi 31 octobre 2016, à la baptisation des sièges des 1re, 3e, 4e et 5e Régions militaires aux noms de martyrs de la glorieuse Révolution de Novembre”, précise le communiqué.
À cet effet, le général-major, Habib Chentouf, commandant de la 1re Région militaire, a supervisé la cérémonie de baptisation du siège du commandement de la 1re Région militaire
à Blida du nom du chahid Ahmed Bougara dit “Si M’hamed Bougara”.
À Béchar, le général-major, Saïd Chengriha, commandant de la 3e Région militaire, a présidé la cérémonie de baptisation du siège du commandement de la 3e Région militaire du nom du chahid Mustapha Ben Boulaïd. De même, le siège du commandement de la 4e Région militaire à Ouargla s’est vu attribuer le nom du chahid Chihani Bachir dans une cérémonie supervisée par le général-major, Cherif Abderezzak, commandant de la 4e Région militaire. Pour la même occasion, le siège de la 5e Région militaire à Constantine porte désormais le nom du Chahid Zighoud Youcef.
La cérémonie a été présidée par le général-major Ammar Athamnia, commandant de la 5e Région militaire.
“Les liens entre la Nation et son histoire se tissent en s’inspirant des parcours des hommes et des femmes qui ont fait sa gloire, et en guise d’hommage aux auteurs de cette histoire, l’Armée nationale populaire accorde un grand intérêt à la glorification de leur mémoire, pour en faire un exemple à suivre par les futures générations”, souligne le communiqué du MDN.
Il convient de préciser que les différentes cérémonies ont eu lieu en présence d’officiers généraux, de cadres relevant des Régions militaires concernées, d’autorités locales, ainsi que des familles des chouhada auxquelles un hommage a été rendu.

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Ecartant tout impact de leur action sur le parti: La direction du RND snobe les redresseurs

Tue, 01/11/2016 - 11:20

Pour le porte-parole du parti, la sortie médiatique des contestataires n’est, en fin de compte, qu’“une manière de tenter d’exister”.

La remontée au créneau, le week-end dernier, de certains anciens cadres du Rassemblement national démocratique (RND), qui menacent de présenter des listes parallèles de candidature aux prochaines législatives, ne semble pas inquiéter, outre mesure, la direction actuelle du parti qui tient à minimiser complètement la portée d’un tel mouvement.
L’action de ceux que l’on appelle communément les redresseurs n’a jusqu’ici suscité aucune réaction notable du parti d’Ahmed Ouyahia qui préfère regarder vers l’essentiel, si l’on se fie aux propos du porte-parole du parti, Seddik Chihab.
Ce dernier, joint par téléphone hier, estime qu’il n’y a pas lieu de s’attarder sur le sujet, tant le dernier congrès a permis de renforcer et le parti et ses structures.
“Qu’on s’en tienne au congrès qui a été une réussite sur tous les plans. Le congrès a dégagé une nouvelle direction qui a pris des résolutions qui peuvent faire évoluer le parti et le secrétaire général a été plébiscité par les urnes. À la faveur de tout ça, on a des structures homogènes et solidaires. Donc tout ce qui passe ailleurs n’intéresse pas le parti”, réplique
M. Chihab, qui tient à affirmer que ce même congrès a donné au RND “de nouvelles ambitions et de nouveaux objectifs”. La nouvelle direction du RND, sous la conduite d’Ahmed Ouyahia, préfère donc se concentrer sur les prochaines échéances électorales, notamment les législatives qui revêtent naturellement une importance capitale pour le parti.
Ce qui amène le porte-parole du parti à balayer du revers de la main les remous que peut susciter le mouvement des redresseurs. “On veut jouer les premiers rôles. Ce ne sont pas 4 ou 5 personnes ou même 20 qui vont remettre en cause tous les acquis du congrès. Tout ce qui se passe à côté ne peut pas chahuter notre démarche”, soutient notre interlocuteur, qui estime que “cette agitation n’a absolument aucun impact sur le parti”.
La sortie médiatique des redresseurs n’est, en fin de compte pour M. Chihab, qu’“une manière de tenter d’exister”. “Certains d’entre eux ne sont même plus militants depuis des années. Comment quelqu’un qui ne dispose pas de sa carte de militant peut-il prétendre être militant d’un parti ?” s’interroge-t-il, d’ailleurs, un brin persifleur, surtout lorsqu’on aborde avec lui l’éventualité de voir ces voix contestataires présenter des listes électorales parallèles à celles du parti lors des prochaines législatives.
“Ils vont présenter des listes ? Comment vont-ils s’y prendre et avec quels moyens ? Ils savent très bien qu’ils ne peuvent pas le faire au nom du parti, du point de vue de la loi. Ils ne sont pas dans les structures du parti. Je ne crois pas qu’ils soient en mesure d’établir des listes à l’extérieur du parti et encore moins à l’intérieur”, assène M. Chihab qui écarte, à l’occasion, toute concession à l’égard de ces agissements. Les concernés font-ils l’objet d’une manipulation destinée à déstabiliser le RND ou Ahmed Ouyahia, ou les deux à la fois ? “En politique, il y a toujours quelque chose, réelle ou supposée”, se contente-t-il de répondre. Ce qui est sûr, pour le porte-parole du RND, “c’est qu’ils ne peuvent aucunement perturber la démarche du parti et encore moins ses structures”.

Categories: Afrique

Assainissement du foncier à Médéa: Les procédures de régularisation en bonne voie

Tue, 01/11/2016 - 11:09

Pointée du doigt pour les retards liés à la mise en œuvre de la réglementation relative au foncier, la direction des Domaines s’est voulue rassurante en avançant des chiffres et des données sur les différentes opérations de régularisation et d’évaluation qui lui ont été adressées.

Dans un exposé présenté aux représentants de la presse locale, hier, le directeur des Domaines de la wilaya de Médéa, Bekri Saïd, a affirmé que le secteur de l’habitat, qui a connu des problèmes de réalisation au cours des dernières années, a enregistré un bond qualitatif cette année après la mise en place d’une commission d’assainissement par le wali, en avril dernier.
Pas moins de 96 sites ont déjà été régularisés, ils ont permis l’implantation de 289 unités en zone rurale, de 2 719 logements sociaux locatifs et participatifs et d’accorder, dans le cadre de la concession, une superficie de 157 869 m2 pour l’implantation de 2 523 unités.
Les litiges ayant opposé certains promoteurs immobiliers, notamment à Berrouaghia, ont également été aplanis et des facilitations leur ont été données en matière de paiement des frais d’acquisition des terrains d’assiette afin de leur permettre de lancer rapidement leurs investissements, est-il noté.
Le problème lié au projet immobilier AADL, qui a fait couler beaucoup d’encre faute de terrain, a connu son épilogue après que le wali eut invité les instances centrales concernées auxquelles il a été soumis l’octroi de décisions de réservation de terrains pour le lancement de tous leurs projets avec l’engagement de leur livraison dans un délai d’une année.
Le même responsable annoncera qu’une base de données pour la confection d’une fiche technique du foncier du territoire de la wilaya est en phase d’élaboration pour une gestion efficace des terrains encore disponibles et les terrains susceptibles d’être mis à la disposition des potentiels investisseurs.
L’administration des domaines va, dans les prochains jour, se réserver le droit d’agir dans le cadre de l’application de la loi et de frapper d’une main de fer les pseudo-investisseurs qui n’auront pas respecté leurs engagements tel que prévu dans les cahiers des charges.
Cependant, dira le même responsable, le foncier industriel a été élargi à toutes les communes par la création de nouvelles zones d’activité et zones industrielles qui ont permis d’attribuer quelque 266 lots à des porteurs de projets.
Il en va de même pour l’investissement touristique et climatique pour lequel la commission a déjà identifié 10 sites pour recevoir tous les projets participant à favoriser le développement du tourisme local et les activités artisanales et de bien-être.
Abandonnée depuis plusieurs années, l’ancienne ligne de chemin de fer fera l’objet de travaux de réhabilitation par la création d’une ligne moderne sur le même tracé en intégrant les gares et leurs dépendances dès que les procédures relatives au cadastre seront achevées.

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La ministre de l’éducation nationale l’a déclaré lors d’une rencontre au Sila: “Le contact n’a jamais été rompu avec les syndicats”

Tue, 01/11/2016 - 11:06

Le mouvement de grève, initié par 17 syndicats autonomes, s’enlise depuis plusieurs jours, sans qu’un accord avec le ministère de l’Éducation semble avoir été trouvé.

En marge d’une rencontre placée sous le thème “Quand la littérature va à l’école”, qui s’est tenue, hier après-midi, au Salon international du livre d’Alger (Sila), la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, a soutenu que le contact avec les syndicats de l’éducation nationale “n’a jamais été rompu”.
Ce mouvement de grève, initié par 17 syndicats autonomes, s’enlise depuis plusieurs jours maintenant, sans qu’un accord avec le ministère de l’Éducation semble avoir été trouvé.
S’agissant du mouvement des directeurs de l’éducation à travers plusieurs wilayas, et qui s’est intensifié ces derniers temps, la ministre a déclaré que c’était “un mouvement tout à fait normal et naturel. Il y a une mobilité, des auditions et des évaluations, sur le principe de rendre compte d’un commis de l’État”. Et d’ajouter : “Comme tous les départements ministériels, nous procédons à des changements, à des promotions. Je dirai que celui qui travaille trouvera sa place.”  Par ailleurs, Mme Benghabrit est revenue, lors de la conférence, sur l’importance de la littérature dans le milieu scolaire, ainsi que les nouveautés qui y seront introduites prochainement, afin d’offrir aux apprenants des trois paliers, une expérience éducative enrichissante et ludique à la fois.

“Depuis l’an dernier, l’école est fortement présente au Sila, avec plus de 16 000 écoliers de 21 wilayas qui ont visité le Salon en 2015. Tandis que cette année, plus de 26 000 écoliers de 29 wilayas ont gravi les marches du Salon.”  Et de renchérir : “Pour cette seule journée, 4 310 élèves étaient présents au Sila.”    La ministre veut, à travers cette initiative, inculquer chez les jeunes élèves le plaisir de la lecture, leur faire découvrir le monde du livre, les métiers de l’édition et la création littéraire. “Nous sommes convaincus qu’une école de qualité a besoin de pratiques révolutionnaires. Cela ne se réalisera que si la culture est représentée à travers la littérature, le cinéma, le théâtre, le dessin, la caricature.” Nouria Benghabrit a, en outre, révélé que des ateliers d’écriture et de lecture, en présence des auteurs, des visites dans les théâtres, ainsi que des rencontres avec les artistes seront au programme des écoles algériennes.
Dans ce sillage, une expérimentation autour des plaisirs de la lecture chez les écoliers, qui s’est faite dans  des écoles à Tizi Ouzou et à Laghouat en novembre dernier, sera prochainement développée au niveau national. Cette expérience, a déclaré la ministre, a eu des résultats positifs sur le comportement des apprenants et leurs aptitudes d’apprentissage. Dans le cadre de cette même réforme scolaire, les patrimoines culturel et littéraire seront introduits dans les manuels dits “de deuxième génération”. Ces mêmes manuels seront d’ailleurs élaborés en collaboration avec les auteurs algériens, a conclu la ministre.

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Le 1er Novembre situe définitivement le temps Algérien

Tue, 01/11/2016 - 09:50

Pour commémorer les événements qui ont, à des degrés divers, marqué l’histoire du pays, il faudrait sans doute une année qui compterait deux fois plus de jours. Il est vrai que les circonstances tragiques ou glorieuses n’ont pas manqué tout au long de l’histoire récente. Pour beaucoup, il y aurait même comme une « overdose » de célébrations et de dates majeures dans le calendrier touffu de la mémoire collective. Il est exact également que le trop-plein masque mal un certain vide et que le souvenir ne soit convoqué que comme une sorte d’obligation, entre lassitude et rituel.

Mais il existe une date qui fait exception et qui, malgré l’outrage du temps et les vaines tentatives des rentiers de l’Histoire, n’est récupérée par personne et qui ne peut servir à rien, sinon à désigner un changement d’ère. Cette date apparaît comme indiscutablement fondatrice dans son irréductibilité subversive.

Le 1er Novembre a cette force unique, aucune instance officielle ou non ne possède le pouvoir d’en réduire ou d’en modifier la substance. Nul besoin de conduire un sondage auprès de la population pour en découvrir le caractère unique. Quelle que soit l’école historique à laquelle on souscrit, celle qui considère que l’Histoire fait les hommes ou celle qui estime que ce sont les hommes qui font l’Histoire, on est bien obligé d’admettre une vérité factuelle.

Aux premiers instants de ce jour de 1954, des hommes déterminés et lucides avaient décidé de proclamer la libération du peuple, le projetant ainsi dans un monde nouveau. A compter de cette proclamation, plus rien ne sera comme avant et ce qui était donné pour vérité immuable, le fait colonial, recevait la salve inaugurale. La libération était en marche et le voile de l’oppression étrangère se déchirait déjà. L’ordre qui existait jusqu’au 31 octobre de cette année fatidique, qui existait depuis si longtemps que beaucoup le croyaient éternel, entrait en agonie.

Au-delà donc des sonneries aux morts, des décorations de circonstance, des discours convenus et des monuments dûment fleuris, le 1er Novembre, dans le calendrier du peuple, est la date politique par excellence, celle qui décrète son retour au statut plein et entier de peuple souverain. Ainsi, l’appel du 1er Novembre est certainement le seul texte consensuel de l’Algérie contemporaine : il est la matrice constitutive des institutions. Aucune charte ni aucun code ne définit avec plus de certitude – le mot est rare et ce qu’il recouvre l’est encore plus – l’essence politique de l’Algérie.

Dans ce pays aux respirations longues, et qui sont parfois désespérément lentes à l’échelle d’une vie humaine, ce 1er Novembre 1954 appartient à l’hier immédiat. Ce qu’il a déclenché n’est pas achevé : nul ne peut prétendre que la reconstruction de l’Etat est un processus forclos. Ainsi donc, cette date n’est pas celle d’un fait, aussi important soit-il, mais situe définitivement le temps algérien. Le 1er Novembre annonce une séquence durable de l’histoire du pays où l’indépendance formelle ne représente qu’une étape, importante, mais qui n’est en aucun cas la fin de l’Histoire.

C’est sans doute la raison pour laquelle ce 1er Novembre 1954 n’est pas seulement une inscription gravée sur le marbre de nos monuments. Le 1er Novembre est dans le cœur de tous ceux qui ont cette histoire en partage.

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La NSA aurait espionné Sonatrach depuis 2002

Tue, 01/11/2016 - 09:39

La National Security Agency (NSA) aurait espionné des serveurs de la Sonatrach depuis 2002, a révélé dimanche 30 octobre le groupe de hackers Shadow Brokers qui a précédemment confirmé l’authenticité des informations fuitées par Edward Snowden.

L’adresse IP d’un serveur de la Sonatrach figure sur une liste de 108 autres adresses compromises par la NSA selon le groupe de hackers. Publiées sur Medium, les informations indiquent que les autres serveurs sont situés notamment en Russie, en Chine, en Inde et en Pakistan.

Selon le blog MENA Defense, les serveurs de la compagnie nationale d’hydrocarbures ne sont plus actifs depuis des années, mais ils auraient été utilisés, avant 2010, pour abriter des services d’email et de messagerie.

Bien que anonymes, les Shadow Brokers seraient, selon des analystes, des hackers russes dont le but est d’ébranler les capacités de la NSA.

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Commémoration du 1er novembre 1954: gratuité des transports mardi dans les bus de l’ETUSA

Tue, 01/11/2016 - 09:34

Le transport dans l’ensemble des bus de l’Etablissement public de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA), sera gratuit durant la journée du mardi, à l’occasion du 62e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération, indiquait lundi la société dans un communiqué de presse.

« A l’occasion du soixante deuxième anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération, l’Etablissement public de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA), porte à la connaissance de ses usagers de la gratuité du transport dans l’ensemble de ses bus et ce le mardi 1er novembre 2016 », précise le communiqué.

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Internet: aucun filtrage n’est opéré ou appliqué sur les sites internet, affirme AT

Tue, 01/11/2016 - 09:30

L’opérateur Algérie Telecom a tenu, lundi, a rassuré, ses clients sur l' »efficience » de son service internet indiquant qu’ »aucun filtrage n’est opéré ou appliqué pour des sites internet », inaccessibles ces derniers jours.

Ce fournisseur d’accès à Internet réagissait lundi à des articles parus dans la presse, faisant état de ‘’blocage de certains sites électroniques par Algérie Télécom’’, devenus inaccessibles sans le recours à un proxy ou VPN.

Dans un communiqué de presse, AT a soulignéque « s’agissant des sites hébergés en Algérie, Algérie Télécom assure un service efficient. En effet, aucune signalisation particulière n’a été enregistrée (…) et aucun filtrage n’est opéré ou appliqué pour les sites internet »

Quant aux sites hébergés à l’étranger, AT explique qu’elle n’assure pour ces derniers que le transport à travers un backbone international réparti sur deux points de présence (Alger et Annaba).

Selon l’opérateur, « ce même backbone décerne l’ensemble des opérateurs en Algérie, y compris la 3G et la 4G, et ce d’une manière transparente et dynamique », ajoute-t-on.

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Algérie: Les exportations pétrolières de Sonatrach en hausse de 9% à fin octobre 2016

Tue, 01/11/2016 - 09:13

Sonatrach a davantage exporté en 2016 en captant de nouveaux marchés en Amérique du sud. Pour le pétrole, la hausse a été de 9% jusqu’à fin octobre. Les exportations de gaz sont en hausse de 40%.

Sonatrach a exporté 89 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) à fin octobre, en hausse de 9% par rapport à la même période de l’année précédente a indiqué lundi le P-dg du groupe M. Amine Mazouzi, assurant que la production du groupe a également progressé.

« En 2016, il y a eu des augmentations de la production et des exportations, ce qui nous a permis de capter de nouveaux marchés. Depuis le premier semestre 2016, nous avons augmenté la production de 80.000 b/j, alors que les exportations ont atteint 89 millions de TEP à fin octobre 2016, soit une augmentation de 9% par rapport à 2015 », a-t-il déclaré.

Il s’exprimait en marge de sa visite au siège de la Direction de l’activité transport par canalisation relevant de Sonatrach (Baraki) où il a inauguré le nouveau Centre de médecine du travail (CMT) du site.

Assurant que ces augmentations entrent dans le cadre du programme de Sonatrach visant à augmenter ses capacités de production et à diversifier ses marchés à l’international, M. Mazouzi a indiqué qu’elles ont permis d’exporter vers des marchés de l’Amérique du sud comme Cuba et le Brésil, pénétrer le marché australien et asiatique alors que des contrats ont été signés avec l’Inde.

S’agissant du gaz, le Pdg du groupe a indiqué les exportations ont augmenté de 40% en 2016 par rapport à l’année passée, tandis que la production des huiles a atteint des « niveaux records » en octobre de l’année en cours.

 28 découvertes en « effort propre » au 30 septembre 2016

Sonatrach a indiqué par ailleurs avoir réalisé 28 découvertes d’hydrocarbures du 1er janvier au 30 septembre 2016 dont essentiellement à Hassi Messaoud et à Berkine.

 « Dans le cadre de ses activités d’exploration, Sonatrach annonce la mise en évidence de vingt-huit (28) découvertes d’hydrocarbures au 30 septembre 2016 », indique-t-elle dans un communiqué.  La totalité de ces découvertes, dont trois (3) sont en cours d’évaluation, a été réalisée « en effort propre », précise la compagnie nationale des hydrocarbures.

 Le volume total d’hydrocarbures mis en évidence grâce aux 25 découvertes évaluées s’élève à 177,47 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep) prouvé et probable (2P), et 401,37 millions de Tep prouvé, probable et possible (3P).  Les volumes répartis par fluide et en 2P sont de 97,91 millions de Tep pour l’huile, 66,7 millions de Tep pour le gaz et 12,86 millions de Tep pour le condensat, précise la même source.

  L’ensemble des découvertes est réparti géographiquement comme suit :

         – Seize (16) découvertes dans le bassin de Berkine (Wilaya de Ouargla)

        – Cinq (5) découvertes dans la région d’Oued Mya (Ouargla)

        – Quatre (4) découvertes dans la région d’Amguid Messaoud (Ouargla)

        – Une (1) découverte dans le bassin d’Illizi

        – Une (1) découverte dans le bassin de Béchar

        – Une (1) découverte dans le bassin de Reggane (Adrar)

 « Le plus gros de ces volumes découverts est concentré dans les régions de Hassi Messaoud, Oued Mya et de Berkine grâce à l’intensification des efforts de recherche et d’exploration de Sonatrach », indique le communiqué.

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Pourquoi les dépenses d’infrastructures n’ont pas enclenché une industrialisation en Algérie, selon Smail Goumeziane

Tue, 01/11/2016 - 08:46

Pour l’ancien ministre du Commerce, Smail Goumeziane, les grandes dépenses d’infrastructures engagées n’ont pas fait une industrialisation et n’ont donc pas profité à l’économie. Il y avait une autre manière de faire pour créer des industries en amont et en aval des infrastructures réalisées au plus fort de l’embellie financière.

 La faramineuse dépense publique engagée dans les années 2000 n’a pas eu les effets escomptés en termes de développement.  Ce constat, établi par l’économiste Smail Goumeziane ce lundi sur la webradio Radio M tranche avec le discours ambiant, qui affirme que l’Algérie a rattrapé son retard en matière d’infrastructures.

D’abord, parce que le processus de rattrapage des infrastructures n’est pas fini, il est toujours en cours. Ensuite, la dépense publique a péché par un manque de ciblage.  Mais surtout, estime-t-il, les infrastructures mises en place n’ont pas impulsé « un rattrapage de développement », en ce sens qu’elles n’ont pas été « un élément de déclenchement d’un processus d’industrialisation aussi bien en amont qu’en aval ».

 Il a rappelé que cet énorme retard en matière d’infrastructures hérité des années 1980 et même avant est à mettre sur le dos de la politique des industries « industrialisantes » où l’on privilégiait les usines aux infrastructures. Aujourd’hui, l’Algérie a emprunté le chemin inverse.

 Les infrastructures réalisées dans les années 2000 au moment de l’embellie financière du pays « n’ont pas créé en amont toutes les industries qui auraient dû naitre pour participer à la réalisation et maintenance de ces mêmes infrastructures ». Pire encore, en aval, « on n’a pas les acteurs économiques nationaux capables d’utiliser d’une manière optimale toutes les infrastructures ».

  Nous avons une autoroute du 20ème siècle

Pour que les infrastructures soient « industrialisantes », il faut qu’elles impulsent ce « processus d’industrialisation en amont et en aval », affirme-t-il. Et d’ajouter que ce processus n’aboutira pas sans une  » stratégie en matière de commerce interne et externe qui favorise le développement du tissu industriel ».

 Soit le contraire de la politique qui est menée dans les années 2000.  « On réalise des infrastructures en attendant qu’il y ait des industries et on ouvre la porte d’une manière débridée aux importations tous azimuts » constate-t-il.

 Sur ce rattrapage en infrastructures, il reste insuffisant à ses yeux tant qu’il n’a pas intégré les standards internationaux, à l’ère des nouvelles technologies. Ce qui fait que les infrastructures réalisées sont devenues obsolètes quelques années plus tard.

 « Les autoroutes que nous avons réalisées sont du 20eme siècle », fait-il remarquer.  « Le projet de faire une autoroute est absolument essentiel, la question fondamentale est de savoir si l’autoroute que nous avons aujourd’hui est une autoroute en mesure d’absorber un vrai développement digne du 21eme siècle ou pas », a-t-il expliqué.

Et de rappeler qu’à l’époque des industries « industrialisantes » on reprochait à ce modèle de privilégier les projets les plus en pointe. « Aujourd’hui, on pourrait faire le reproche inverse ».

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Algérie-PLF 2017: pas d’incidence directe des nouveaux impôts sur les citoyens, selon le DG des impôts

Tue, 01/11/2016 - 08:41

Le directeur général des impôts, Abderrahmane Raouia, a affirmé dimanche que les taxes et impôts prévus dans le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) n’auraient pas d’incidence directe sur les citoyens à moyen revenu.
Dans une déclaration à la presse en marge de sa réunion avec la commission des finances et du budget à l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à l’examen des dispositions fiscales contenues dans le PLF 2017, M. Raouia a indiqué que « l’ensemble des impôts prévus par le projet de loi concerne des transactions commerciales et financières spécifiques à l’instar des taxes imposées aux opérations de vente et de location de logements et les taxes sur certains produits pétroliers tels que le carburant ».
Ces nouvelles mesures visent l’amélioration des recettes de la fiscalité ordinaire dans un contexte économique particulier marqué par la chute des prix du pétrole, a indiqué le responsable.
M. Raouia a rappelé que le gouvernement maintiendrait sa subvention aux produits de large consommation tels que la farine, le blé, la poudre de lait, l’huile de table et les médicaments, parallèlement à la poursuite de sa politique d’aide et de solidarité au profit des catégories démunies.
Le responsable a fait savoir que les nouvelles mesures fiscales contenues dans le projet de loi de finances 2017 s’inscrivaient dans le cadre de la simplification des procédures en accordant davantage de flexibilité aux contribuables. A cela s’ajoutent d’autres mesures ayant pour objectif la promotion des investissements.
La réunion dont les travaux ont débuté en soirée a porté sur l’examen de plusieurs articles relatifs aux dispositions fiscales dans le cadre du projet de loi de finances 2017.
Par ailleurs, les membres de la commission se sont penchés sur le nécessaire durcissement des sanctions financières et des pénalités pour mieux lutter contre la fraude et l’évasion fiscale.
Ils ont également appelé à la définition d’un mécanisme à même de permettre aux agriculteurs de récupérer la TVA lors de l’acquisition de matériels industriels agricole.

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