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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 months 6 days ago

Un projet de réforme de l’UFC en cours d’élaboration par le ministère de l’Enseignement supérieur.

Fri, 18/11/2016 - 18:46

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a annoncé jeudi à Alger que son département était en passe d’élaborer un projet de réforme de l’Université de la formation continue (UFC), affirmant que le diplôme accordé par cette université « est national et reconnu systématiquement par les institutions de la fonction publique ».

« Le ministère de l’enseignement supérieur s’attelle à préparer un projet de réforme de l’UFC, qui a été créée en vue d’assurer la formation continue et la formation à la demande, au profit des fonctionnaires de l’administration publique et des secteurs socio-économiques, tout en offrant l’opportunité aux personnes ayant un niveau de troisième année secondaire d’y accéder », a indiqué le ministre, en réponse à la question posée par la députée Sabra Fatmi lors de la séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), sur le diplôme d’études universitaires appliquées de l’UFC.

En vertu de ce projet, l’UFC aura le statut d’université comme les autres universités nationales, mais la présence des étudiants ne sera pas obligatoire et l’enseignement sera prodigué à distance via des moyens technologiques modernes, en vue de permettre aux personnes « qui ne peuvent assister de façon assidue aux cours de poursuivre leurs études universitaires et d’alléger ainsi la pression sur les universités ».

Le ministère de l’enseignement supérieur a procédé, lors de l’année universitaire en cours, « à la généralisation » de ce type d’enseignement pour « les étudiants en master » puis il sera généralisée prochainement aux doctorants des différentes spécialités, ce qui permettra « une prise en charge des étudiants en constante augmentation à chaque rentrée universitaire », a estimé M. Hadjar, rassurant que l’UFC « continuera » à assurer la formation continue aux fonctionnaires des différents secteurs, par le biais de « la contractualisation » ou « à titre individuel ».

Le ministre a affirmé, au sujet de « la non reconnaissance du diplôme d’études universitaires appliquées, que « tous les diplômes universitaires remis par le ministère, à travers les différentes universités dont l’UFC sont des diplômes nationaux reconnus et leurs titulaires sont facilement recrutés par la fonction publique ».

Le diplôme d’études universitaires appliquées décerné par l’UFC « s’inscrit parmi les diplômes agrées par la Direction générale de la fonction publique pour accéder aux fonctions publiques conformes aux  niveaux de qualification prévus par le décret présidentiel n° 07-309 qui définit la grille référentielle des salaires des fonctionnaires ».

Categories: Afrique

La situation professionnelle de certaines catégories du secteur de l’Education sera régularisée.

Fri, 18/11/2016 - 18:44

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé jeudi à Alger que le secteur de l’Education oeuvrerait à corriger les dysfonctionnements contenus dans les statuts des travailleurs de l’Education pour la régularisation de la situation professionnelle de certaines catégories n’ayant pas bénéficié des mesures prévues par ces statuts.

Répondant à une question orale d’un député de l’APN sur la situation professionnelle des conseillers de l’orientation scolaire et professionnelle, Mme Benghebrit a confirmé « l’existence de certains dysfonctionnements dans le statut particulier des travailleurs de l’Education nationale », ajoutant que « les négociations menées ces dernières années au niveau de la commission mixte avec le partenaire social a démontré que ledit statut accordait une importance particulière à une catégorie au détriment d’une autre ».

A cet effet, la ministre a insisté sur le rôle important des conseillers de l’orientation scolaire et professionnelle dans le suivi des élèves souffrant de troubles psychologiques et pédagogiques pour leur permettre de poursuivre leur études, notamment en vertu de la loi d’orientation relative au secteur qui avait consacré « tout un chapitre » aux missions du conseiller de l’orientation scolaire et professionnelle conformément à la planification éducative.

Les statuts des travailleurs de l’éducation définit les missions de 8 corps de l’Education et 46 grades. Il s’agit du corps de l’enseignement et du personnel de l’éducation, outre les fonctionnaires de l’orientation et de la guidance éducative et professionnelle, les laborantins, le personnel des

cantines scolaires, les intendants, le personnel administratif des établissements éducatifs et les inspecteurs.

La loi a limité également le parcours professionnel de chaque catégorie pour la promotion à un grade supérieur, a fait savoir la ministre qui a ajouté que la « promotion est volontaire et non obligatoire », car se faisant sur demande de l’intéressé accompagnée d’un dossier complet qui sera soumis au service compétent.

Mme Benghebrit a fait savoir que la promotion « est liée au nombre de postes ouverts à la promotion ». Les conseillers d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle (COGS) peuvent , à l’instar des autres fonctionnaires, être promus au grade de conseiller principal d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle, inspecteur d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle, puis inspecteur d’éducation nationale d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle.

Elle a rappelé dans ce contexte, l’ouverture de 10.000 postes budgétaires dans différents grades ayant trait à cette catégorie entre 2014 et 2016 outre un concours et des examens professionnels de recrutement et de promotion professionnelle au profit de 1415 fonctionnaires, tous grades confondus qui concernent cette catégorie.

La promotion a concerné durant cette même période « 55 inspecteurs d’éducation nationale d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle, 26 inspecteurs d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle, 98 conseillers principaux d’orientation et de guidance scolaire et professionnelle et 236 conseillers d’orientation scolaire et professionnelle », a ajouté Mme Benghebrit.

La ministre a estimé que les « chances de promotion de cette catégorie à des grades supérieurs dans l’éducation nationale sont plus nombreuses par rapport à d’autres secteurs. Le promotion d’un conseiller d’orientation dans le secteur de l’éducation peut aller jusqu’à la catégorie 17, conformément aux conditions en vigueur contre 14 dans les autres secteurs ».

Categories: Afrique

L’adoption du livre unique a contribué à l’allègement du cartable.

Fri, 18/11/2016 - 18:38

La ministre de l’Education nationale Nouria Benghebrit a affirmé jeudi à Alger que l’adoption du livre unique pour les première et deuxième années primaires avait contribué à réduire de moitié le poids du cartable scolaire par rapport aux années précédentes.

L’adoption, à partir de la présente année scolaire, du livre unique pour les première et deuxième années primaires a contribué à réduire, de moitié, le poids du cartable scolaire par rapport aux précédentes années », a soutenu la ministre qui répondait à une question orale de l’Assemblée populaire nationale APN concernant l’impact du poids du cartable sur la santé de l’élève.

Elle a fait savoir que le ministère a entrepris, suite à une étude de terrain, une série de mesures dont l’allègement du poids du papier intervenant dans la conception du livre et le recours graduel aux technologies de l’information et de la communication dans le domaine pédagogique (écran interactif, disc compact, tableaux digitaux et cours en projection vidéo).

Les salles de cours ont été équipés de tiroirs individuels où les élèves conservent les affaires scolaires non utilisés en classe, a-t-elle encore expliqué rappelant que le ministère a recouru au concours des collectivités locales et d’associations pour le financement de cette opération. Il a été demandé aux directions de l’éducation de procéder à une évaluation quantitative et financière des tiroirs pour les inscrire, dans la mesure du possible, au budget d’équipement, a ajouté Mme Benghebrit.

Les mesures à entreprendre par les enseignants portent, selon la ministre, en la réduction du nombre et du volume des cahiers demandés et autres fournitures exigées pour la réalisation d’activités pédagogiques.

Mme Benghebrit a appelé les enseignants à dispenser des conseils aux élèves pour s’organiser en fonction du programme journalier d’activités et sur la manière saine de porter leur cartable. La possibilité d’alterner entre deux élèves pour apporter les livres a été retenue, a-t-elle fait savoir invitant les parents d’élèves à observer certaines recommandations à même de contribuer à l’allègement du poids du cartable notamment à travers le bon choix de cet accessoire important. Certains cartables sont lourds à porter même vides, a soutenu Mme Benghebrit.

Categories: Afrique

Mme Feraoun : un développement de l’Internet basé sur un mode de gouvernance »multilatéral et transparent ».

Fri, 18/11/2016 - 18:32

La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda-Imane Faraoun, a appelé mercredi à Wuhzen (Chine), à un développement de l’Internet basé sur un mode de gouvernance « multilatéral et transparent », indique jeudi le ministère dans un communiqué.

Dans une allocution prononcée à l’occasion de la 3ème conférence mondiale de l’Internet sous le thème « L’innovation comme locomotive du développement de l’Internet pour le bien être de tous », la ministre a souligné l’importance de favoriser l’avènement d’un mode de gouvernance du cyberespace impliquant toutes les parties prenantes dans le but de garantir et de promouvoir une connectivité fiable et profitable à tous au niveau mondial.

Elle a ajouté que « la gouvernance de l’Internet doit être fondée sur le principe de garantir de l’accès au réseau pour tous ». Or, ce principe, a-t-elle, relevé, « ne peut servir les droits de l’homme et la justice sociale que s’il consacre la souveraineté des peuples et des Etats dans ce domaine, conformément aux principe adoptés par les Nations unies et pour lesquelles militent tous les pays ».

Par ailleurs, dans un discours télédiffusé, le président de la République de Chine, Xi Jinping, a, de son côté, appelé à renforcer la coopération internationale en termes de gouvernance du cyberespace.

Tout en affirmant que le développement de l’Internet ne connaît pas de frontières, il a souligné que « la Chine est disposée à travailler avec la communauté internationale pour le bien être commun de tous les peuples et à oeuvrer pour un système de gouvernance mondiale du cyberspace plus équitable et plus rationnel ».

A noter que des dirigeants d’organisations internationales, des personnalités importantes des industries de l’Internet, des célébrités du web et des universitaires présents à cette 3ème conférence mondiale de l’Internet, débattent, entre autres, des sujets liés aux différents aspects de l’Internet, tels que la gouvernance du cyberespace, la coopération internationale en la matière, le développement des services et applications en ligne et l’innovation dans les TIC.

En marge de cette conférence, une exposition regroupant environs 300 entreprises leaders dans le secteur de l’Internet est organisée pour permettre aux participants et aux visiteurs de découvrir un grand nombre de réalisations technologiques.

Les nouveautés couvrent les technologies de pointe et les produits du cyberespace, visant à montrer la manière avec laquelle l’Internet se développera et quelles innovation vont conquérir le monde de demain, précise le communiqué du ministère.

Il est à noter que Mme Feraoun a rencontré, à cette occasion, des ministres et des hauts responsables du domaine des technologies de l’information et de la communication, parmi eux, son homologue chinois avec lequel elle s’est entretenue sur les perspectives de coopération et de partenariat, conclut le communiqué.

Categories: Afrique

Salon « Hassi-Messaoud Expo »: édition « réussie » avec plus de 10.000 visiteurs professionnels.

Fri, 18/11/2016 - 18:26

Plus de 10.000 professionnels ont visité le salon international des Fournisseurs de produits et services en rapport avec l’activité pétrolière et gazière, qui prend fin jeudi à Hassi-Messaoud, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Cet événement économique a connu un « véritable succès », en matière d’organisation, au vu notamment du nombre record de visiteurs enregistré et de l’importante participation estimée à quelque 200 exposants, algériens et étrangers représentant une vingtaine de pays, a précisé à l’APS le directeur de la compagnie organisatrice, Petroleum Industry Communication, Djaâfar Yacini, ajoutant qu’une « grande satisfaction » a été relevée chez l’ensemble des participants.

Plusieurs rencontres ont été animées lors de ce 6ème salon par des spécialistes et experts nationaux et étrangers sur divers thèmes relatifs au monde des hydrocarbures.

Parmi ces thèmes, « le maintien des activités liées à la sécurité grâce à l’excellence opérationnelle »,  » les sept principaux problèmes organisationnels des dirigeants », en plus de la « Maintenance préventive et pièces d’origines = fiabilité et durabilité des équipements assurées ».

« Solutions web dans l’industrie du pétrole « , et « Moblis vous accompagne au c£ur de la technologie de la 4 génération (4G) de la téléphonie mobile », sont d’autres thèmes d’études au programme de ce rendez vous professionnel.

Selon le représentant de l’entreprise nationale de forage (ENAFOR), Salim Allouania, la société vise à travers sa participation à ce salon à mettre en valeur les capacités et moyens de production de l’entreprise qui dispose d’un parc « très important » composé de 52 appareils de forage dotés des dernières évolutions technologiques.

Un autre exposant, une usine de chlore et dérivés basée à Mostaganem depuis 2004 et fruit d’un partenariat algéro-saoudien, a tenu à travers ce salon à ‘‘mieux se faire connaitre et à rechercher des relations d’affaires’’.

D’une capacité de production estimée à 67,5 tonnes /jour, soit  22.300 Tonnes / an de chlore liquide, cette entité est gérée par une société de droit algérien à capitaux saoudiens, spécialisée dans la production et la commercialisation des produits chimiques et organiques, dont le chlore, la soude caustique, l’acide chlorhydrique et l’hypochlorite de sodium, a fait savoir son représentant, Hichem Krouchi.

Réservé aux professionnels concernés par les différents domaines de l’activité pétrolière et gazière, depuis les premières études jusqu’à la protection de l’environnement, en passant par le forage, la maintenance des installations, les moyens généraux, les services de soutien, le génie-civil, les télécommunications, les constructions, le raffinage, l’hygiène et sécurité tout en associant dans

ses étapes les différents intervenants directs et indirects, le salon international « Hassi-Messaoud Expo » démontre tout l’intérêt que lui portent les professionnels du secteur des hydrocarbures et répond à toutes leurs attentes, selon les organisateurs.

En marge de cette exposition, une convention de partenariat a été signée entre l’entreprise algérienne privée « Hidra-Hydraulique » et la société russe « REAM-RTI », avec pour objectif de développer la fabrication d’équipements hydrauliques en Algérie.

Categories: Afrique

Des pêcheurs d’Azeffoun tirent la sonnette d’alarme: «d’ici dix ans, il n’y aura plus de poisson».

Fri, 18/11/2016 - 18:19

« Il y a cinq ans, les pêcheurs des petits métiers ramenaient 30 à 40 kilogrammes de poisson chacun contre quatre actuellement », se souvient Azzedine Arhab, armateur pêcheur et président de l’association de la pêche artisanale et de l’environnement « le Dauphin » de Tizi Ouzou. « Nous vivons une catastrophe », avise Abdelkader pêcheur artisan depuis 25 ans.

Comme partout dans le monde, le chalutier est considéré comme étant l’ennemi de la ressource puisque ce bateau de pêche utilise le filet dérivant appelé le chalut lequel racle le fond marin causant la détérioration des habitats et organismes posés sur ce fond. Outre la pêche dans les zones interdites, la flottille de chalutiers exerce une pression sur la ressource sans respect des normes en vigueur.
M. Arhab cite, à ce titre, le port d’Azeffoun qui dispose de deux chalutiers mais en reçoit une trentaine venant d’autres wilayas pour séjourner en mer pendant 24 heures.

« C’est de la surpêche. C’est-à-dire que le fond marin ne se repose pas. Or, les normes disent que le chalutier sort du port le soir et rentre le lendemain matin et ne travaille pas pendant la journée », explique-t-il.
La flottille algérienne de sardiniers est la plus grande au niveau de la méditerranée avec 1.200 senneurs. Mais ce professionnel regrette le fait qu’une partie de cette flottille, acquise durant les dix dernières années, soit faite sans études d’impact sur la ressource. D’ailleurs, cette association attribue la diminution de 50% de la ressource, observée depuis 2005, à l’augmentation de la flottille de pêche.

Pêche illicite et impunité

« Beaucoup de professionnels ont transgressé la période d’arrêt biologique durant 2016 sans être, pour autant, pénalisés par les autorités compétentes », observe-t-il.
Pourtant, la nouvelle loi sur l’arrêt biologique stipule que lorsqu’un chalutier est en infraction, le patron du bateau est passible de prison, le matériel de pêche saisi et l’armateur est interdit de travailler pendant 5 ans.
Pendant le repos biologique, il n’y a que la pêche aux crevettes qui est tolérée.
« Mais l’application de la réglementation est loin d’être rigoureuse alors que l’Algérie a ratifié toutes les conventions liées à la pêche responsable et durable », regrette-t-il.
D’après les études effectuées par des organisations internationales, le chalutier détruit 10 kgs de poisson en capturant un kilogramme de façon illicite.

Ce professionnel, qui exerce ce métier de père en fils, relève à ce titre l’importance des inspecteurs de pêche dans le contrôle de la pêche illicite : « Ces inspecteurs existent mais n’ont aucune autorité pour intervenir et prendre des décisions par rapport à ce genre d’infractions ».
De son côté, Abdelkader témoigne d’un autre type de pêche illégale pratiquée par des chalutiers qui chassent dans des endroits de 9 brasses de profondeur (une brasse=1,80 mètre), ce qui est strictement interdit vu le risque d’endommagement des larves de poissons.
Or, la loi interdit au chalutier de pêcher dans les zones inférieures à 25 brasses lesquelles sont réservées uniquement aux petits métiers (navires de 6 à 24 mètres).
« C’est toute la côte algérienne qui souffre de ce problème », regrette Abdelkader, pêcheur artisan depuis 25 ans.

Des espèces disparues, d’autres menacées

L’autre facteur aggravant le déclin de la ressource halieutique est la pêche de plaisance sous différentes formes qui est, de surcroît, non réglementée.
« A Azeffoun, nous avons 60 pêcheurs artisans, alors que le nombre d’embarcations de pêche de plaisance est estimé à 220 barques qui capturent et commercialisent leur poisson sans autorisation. De plus, leurs équipements de pêche ne sont pas contrôlés », explique Azzeddine.
En outre, ce petit port de pêche n’échappe pas au braconnage qui prospère dans les plages d’échouage avec une trentaine de braconniers recensés au niveau des côtes d’Azeffoun.

La chasse sous-marine est un autre phénomène qui a également une part de responsabilité dans la réduction de la production voire même dans l’extinction de certaines espèces de poisson.
« En 2015, une équipe de plongeurs est restée pendant quatre mois dans la région d’Azeffoun pour pêcher. Leurs captures ne sont même pas recensées dans les campagnes d’évaluation de la ressource », s’offusque-t-il.

A ce propos, il cite le cas de la cigale, un poisson qui vit dans les fonds accidentés mais qui disparu des côtes algériennes à cause de la plongée sous-marine.
Les pêcheurs artisans peuvent capturer trois à cinq pièces seulement dans l’année, alors que les plongeurs ramènent jusqu’à 30 pièces par jour, et ce, en profitant de la période de reproduction de cette espèce qui se rapproche plus de la côte pour y poser ses œufs.
Le mérou jaune est en voie de disparition à cause de cette pratique. Pendant la période de reproduction, cette espèce séjourne pendant trois mois près des côtes.

Les adeptes de la plongée sous-marine pêchent quotidiennement jusqu’à 70 kgs de ce poisson : « Ce que je ne peut pas réaliser pendant une année complète », affirme Abdelkader.
La guitare, le marbré et le loup tigré sont aussi des espèces menacées. C’est que le déclin de la ressource est l’une des raisons amenant les pêcheurs artisans à abandonner leur métier. A Azeffoun, plus de 45% des pêcheurs exerçant dans la pêche artisanale ont quitté cette activité, selon un recensement réalisé par cette association en 2015.

Pour promouvoir la pêche durable, cette association s’est alliée avec d’autres associations professionnelles pour créer un réseau de pêche artisanale qui plaide pour l’application rigoureuse de la réglementation, le développement des récifs artificiels et la mise en place de zones marines protégées afin de permettre la régénération de la ressource.
« Nous sommes dans le rouge. Ce n’est pas ma situation qui me préoccupe, c’est celle des générations futures », prévient Abdelkader.

Categories: Afrique

Ahmed Attaf sur Radio M: «C’est toujours par temps de crise que l’Algérie redécouvre l’Afrique».

Fri, 18/11/2016 - 17:41

Le ministre des affaires étrangères du Président Zeroual, qui est aujourd’hui secrétaire général du BP de Talaie Al Houria et membre d’une sorte de « Shadow cabinet » regroupé autour de Ali Benflis, juge avec une très grande sévérité la « politique africaine » de l’Algérie qui, assure t-il, « redécouvre toujours l’Afrique par temps de crise ». Ahmed Attaf affiche son scepticisme à l’égard du concept d’« Afrique, profondeur stratégique de l’Algérie » qui sert de socle au prochain forum organisé sur ce thème au début du mois de décembre prochain à Alger. « On n’a pas réussi dans les années 80, ni dans les années 90 .On ne réussira pas davantage aujourd’hui » affirme le diplomate algérien .

« Nous n’avons rien à exporter ».

Cet échec programmé tient selon Ahmed Attaf à une raison fondamentale : « Les marchés africains se sont profondément transformés. Ce sont aujourd’hui des marchés modernes et il faut pour les conquérir des produits compétitifs. Ceux qui parlent de diplomatie économique sont ceux qui n’ont rien à exporter ». L’Algérie est elle dans ce cas ? Oui répond sans hésiter le conseiller d’Ali Benflis qui ajoute que « Ce sont les entreprises performantes et les produits de qualité qui ouvrent les marchés. Regarder le Maroc, Attijariwafa Bank a réussi à supplanter les grandes banques françaises dans toute la zone franc et même au delà en se développant aujourd’hui en Afrique de l’Est ».

Pour Ahmed Attaf ,l’émergence récente de quelques champions nationaux dans le secteur privé en Algérie n’a pas fondamentalement changé la donne qui était déjà celle des années 90 : « nous avons organisé un grand Forum à Bahrein en 1997. Les pays du golfe voulaient connaître les possibilités de commerce et d’investissement dans notre pays. Nous avons invités des hommes d’affaire algériens. Ils n’avaient rien à proposer. La situation est la même aujourd’hui si on excepte quelques entreprises qui se comptent sur les doigts de la main. Le premier exportateur hors hydrocarbures dans notre pays est encore Sonatrach » .

Une instabilité juridique chronique

En sens inverse notre pays est-il au moins capable d’attirer les investisseurs du continent ? Pas davantage assure Ahmed Attaf qui estime qu’on mets la charrue avant les bœufs. « Le climat des affaires en Algérie n’est pas attractif pour les hommes d’affaire. La plupart du temps ceux qui sont venus sont repartis ». Les raisons de cette désaffection ? « Pas de réformes de structure, une bureaucratie qui reste envahissante et une instabilité juridique chronique » diagnostique le diplomate algérien.

Ahmed Attaf réserve une mention particulière dans ce domaine à la règle du 51 /49. « Il faut faire preuve d’humilité, assure t-il, ces problèmes d’attraction de l’investissement étranger ont été réglé dans pratiquement tous les pays du monde. Nous n’avons aucune raison de nous singulariser. Il faut identifier quelques secteurs stratégiques ainsi que ceux ou les rentes sont particulièrement juteuses et ouvrir tous le reste de l’économie aux IDE sans imposer de restrictions. Mais ou est la liste des secteurs stratégiques dont on nous parle depuis des années ?» conclut Ahmed Attaf.

Categories: Afrique

Lafarge Algérie œuvre à multiplier ses formations entreprise-universités.

Fri, 18/11/2016 - 17:35

Lafarge-Holcim investit « 3,5% de la masse salariale dans le budget de formation », a assuré Ludmilla Mansouri, responsable RH à Lafarge Algérie, lors d’une journée dédiée à la presse organisée au siège de cette entreprise à Bab Ezzouar (Alger) pour présenter ses initiatives dans ce domaine. Ce budget est trois fois supérieur à ce qui est prévu par la loi, ajoute-t-elle, précisant que la formation se fait en interne, à travers le transfert du savoir-faire aux travailleurs locaux, mais aussi à travers la mise en place de formations au niveau des universités et des centres de formation.

Selon Serge Dubois, Directeur des relations publiques et communication, en 2016, celle-ci « aura créé en Algérie 246 postes dont 50% issus des recrutements externes. « Des investissements d’un volume total de 170 millions d’euros », indique-t-il.

M. Hichem Khedim, manager du réseau académique de Lafarge Algérie, a rappelé, lors de cette rencontre, les conventions signées avec des universités algériennes depuis 2013. Selon lui, l’entreprise s’adresse essentiellement aux universités situées à proximité des unités de production : « Au niveau de l’Algérois, nous avons une convention avec l’USTHB, L’EPAU, ENP, ENSTP. A Oran, une convention avec l’USTAU université Med Boudiaf et l’ENP d’Oran. Enfin nous avons une convention avec l’université de M’sila. »

 

Vers des conventions avec des business schools

Les centres de formation étatiques ne sont pas en reste, ajoute Hichem Khedim, soulignant que Lafarge Algérie a lancé « une caravane de formation » : « Il s’agit d’un formateur (qui se trouve à Rélizane en ce moment, NDLR) muni d’un véhicule et d’équipements pédagogiques et techniques et qui en sillonnant les centres de formation dans le territoire national dispense des cours pratiques. »

Hichem M. Khedimi assure que son entreprise envisage de « développer des conventions avec des Bisness Shcool, touchant le volet management, étude de projets…. Il reconnaît que « pour l’instant, nous nous concentrons sur ‘’le technique‘’ touchant le génie-civil, les matériaux, l’architecture ».

 

Des master pro élaborés en collaboration avec les universités

La conception du Master Pro créé avec l’Université d’Oran Mohammed Boudiaf, a déclaré Hichem Khedimi à Maghreb Emergent, a été faite grâce à une collaboration entre l’entreprise et les équipes pédagogiques de cette université : « En somme, nous regroupons un nombre d’unités pédagogiques déjà existantes dans l’université et nous ajoutons des modules professionnalisants (management, gestion de projet, anglais technique) pour qu’au final l’étudiant soit employable. De plus, les travaux pratiques et le stage de fin d’étude se font au niveau de nos unités de production. »

Lafarge Algérie, affirme Hichem Khedimi, a bon espoir que le gouvernement accorde rapidement son aval à le master pro conçu avec l’université de M’sila. »

Categories: Afrique

Les prélèvements du fonds de régulation des recettes devraient atteindre 1.000 milliards de dinars entre 2016 et 2017.

Fri, 18/11/2016 - 17:30

Le ministre des finances, Hadji baba Ammi a indiqué que les prélèvements du fonds devraient atteindre 1.000 milliards de dinars entre 2016 et 2017. Il répondait aux questions des députés en séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) a rappelé que le Fonds de régulation des recettes n’est pas un fond souverain destiné à l’investissement sur des actifs extérieurs mais que son rôle consistait en le maintien de la stabilité budgétaire et le paiement de la dette.

Le Fond a joué un rôle primordial en tant qu’outil fondamental pour résorber les chocs financiers d’une part, et financer les investissements publics d’autre part, ce qui a permis de réaliser des taux de croissance appréciables par rapport aux pays voisins et autres exportateurs de pétrole, a soutenu le ministre.
Le Fonds de régulation des recettes, a permis de « réduire la charge sur les ressources financières, notamment celles destinées au secteur bancaire, consacrant ainsi ces fonds au profit des entreprises et projets économiques », a ajouté le ministre.

Concernant le Fonds de régulation des recettes, M. Baba Ami a rappelé qu’il ne s’agissait pas d’un fond souverain destiné à l’investissement sur des actifs extérieurs mais que son rôle consistait en le maintien de la stabilité budgétaire et le paiement de la dette.

De 2000 à 2015 les prélèvements sur ce Fonds ont atteint 17.575 milliards de dinars, soit 90% des excédents du Fonds, dont 14.567 milliards de dinars comme contribution au financement du déficit du trésor (soit 82% des prélèvements) et 2.600 milliards de dinars pour rembourser le principal de la dette publique (soit 15 % des prélèvements) et 608 milliards de dinars pour les payements par anticipation de la banque d’Algérie.

7.000 milliards DA d’impôts non recouvrés

A une question sur les méthodes de lutte contre la fraude fiscale et le marché parallèle, le ministre a rappelé que le volume des impôts non recouvrés a « atteint 7.000 milliards de dinars dont 5.000 milliards de DA redevables aux deux banques en faillite et en cours de liquidation », à savoir Khalifa Bank et la BCIA.
Concernant les mesures prises par l’administration fiscale pour récupérer une partie de ces montants, il a précisé qu’il s’agissait de « saisir les biens et les comptes bancaires, de lancer des investigations en collaboration avec les services de sécurité, de porter plainte contre les fraudeurs, simplifier les mesures fiscales et rapprocher l’administration du contribuable ».

Quant à l’activité parallèle, le gouvernement veille à l’introduire dans l’activité formelle à travers la mise en place d’un cadre permettant aux commerçants illicites de travailler dans des espaces équipés par les collectivités locales, en attendant qu’ils bénéficient, provisoirement, d’une exonération de l’unique impôt forfaitaire durant deux ans.

Categories: Afrique

France: une mosquée fermée, jugée proche du mouvement salafiste.

Fri, 18/11/2016 - 17:21
La justice a confirmé la fermeture administrative d’une mosquée d’Ecquevilly dans les Yvelines considérée comme « un lieu de référence influent de la mouvance salafiste » par le préfet, ce que contestent les responsables du lieu de culte.

La mosquée d’Ecquevilly, située dans le département des Yvelines, restera fermée. La justice a confirmé jeudi 17 novembre la fermeture administrative du lieu de culte, considéré comme « un lieu de référence influent de la mouvance salafiste » par le préfet des Yvelines, ce que contestent les responsables de la mosquée.

Le tribunal administratif de Versailles avait été saisi dans le cadre d’une procédure d’urgence par l’Association islamique Malik ibn Anas, qui gère le lieu dans cette commune de 4 000 habitants proche des Mureaux et de Mantes-la-Jolie. La salle de prière est fermée depuis le 2 novembre à la suite d’un arrêté préfectoral, qui stipule qu’elle est considérée comme « un lieu de référence influent de la mouvance salafiste (…) prônant un islam rigoriste ».

Un recours contre cette décision

L’avocat de l’association, Me Vincent Brengarth, a indiqué jeudi soir qu’il allait déposer un recours contre cette décision. Lors de l’audience, il s’est interrogé sur « les éléments qui permettent de corroborer le fait que des propos d’incitation à la haine, à la violence ou d’apologie du terrorisme ont été tenus. » « C’est simplement une affirmation d’autorité », estime-t-il. Il a par ailleurs dénoncé une atteinte à la liberté de culte, au droit de propriété ainsi qu’une rupture d’égalité.

La représentante du ministère de l’Intérieur, présente à l’audience, a estimé qu' »aucune liberté fondamentale n’était atteinte de manière suffisamment grave » pour justifier la procédure d’urgence choisie. Selon elle, « les fidèles avaient bien trouvé ailleurs où aller prier » depuis la fermeture de la mosquée.

Sur le fond, elle avait convenu que la mosquée présentait une « vitrine propre » qui condamne le radicalisme islamiste, mais qu’il existait « un message insidieux, subliminal, qui instille l’idée dans la communauté que, finalement, les attentats sont tolérables ».

20 mosquées et salles de prières présumées radicalisées fermées

Outre la mosquée d’Ecquevilly, trois autres lieux de culte situés en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne ont, pour les mêmes motifs, fait l’objet d’une fermeture administrative. Le 12 octobre, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait annoncé qu’une vingtaine de mosquées et de salles de prières présumées radicalisées avaient été fermées depuis la mise en vigueur de l’état d’urgence, instauré après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis.

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Bechar : Les douanes ouvrent leurs portes au public.

Fri, 18/11/2016 - 17:08

La formation d’agents compétents sur le terrain demeure la principale préoccupation des instances du pays, et c’est dans ce souci de perfectionnement de tout le personnel ayant un contact direct avec la criminalité sous toutes ses formes, et en marge des portes ouvertes organisées par les Douanes du sud-ouest, que les principaux intervenants à la rencontre, ayant regroupé douaniers et membres des services de sécurité, ont mis l’accent sur les défis sécuritaires auxquels le pays doit faire face.

Un officier supérieur représentant le ministère de la Défense Nationale n’a pas manqué de rappeler que des  quantités faramineuses d’armes et de munitions sont presque saisies quotidiennement par les services de sécurité, une preuve de la vigilance à nos frontières,et ce, grâce à la coordination de tous les appareils de sécurité.

En outre, nul n’est sans ignorer que le financement de ces armes provient du trafic de la drogue, un fléau dont souffre l’Algérie, notamment au niveau des frontières avec la monarchie voisine. Le Procureur de la République de Béchar a, quant à lui, mis en exergue l’importance de tout cette législation juridique de lutte contre le terrorisme, en rappelant notamment que « le délai de la garde à vue est très court et l’officier de police judiciaire, instruit d’une affaire et appelé à la traiter dans une région lointaine, est souvent dépourvu de moyens de transport rapide inter-wilayas, au regard de l’immensité du territoire national ».

Un millier de kilomètres sépare Béchar de Tamanrasset, Adrar ou El-Oued. D’où la nécessité d’emprunter les airs, un moyen souvent pas évident. Quoiqu’il en soit, la formation de tout le personnel en matière de vigilance et d’intervention ne peut que contribuer efficacement à une stratégie au service de l’économie, telle que préconisée par cette rencontre même.

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Alger : 51 parkings anarchiques éradiqués.

Fri, 18/11/2016 - 16:57

Les activités menées par les services de la Sûreté de wilaya d’Alger, dans la période du 27 octobre au 14 novembre 2016, ont donné lieu à la saisie de quantités de cocaïne, de résine de cannabis et de comprimés psychotropes et à l’éradication de 51 parkings illégaux.

Un communiqué de la Sûreté de wilaya d’Alger publié lundi dernier fait état de la saisie de 492 grs de cocaine, 1660 grs de résine de cannabis, 117 barres de résine de cannabis, plus de 2000 comprimés psychotropes et 62 cigarettes roulées.

Selon la même source, les services de Sûreté de wilaya d’Alger ont traité durant la même période 153 affaires liées au port d’armes prohibées impliquant 176 individus et 520 autres de possession de drogues et de psychotropes, dans le cadre desquelles 559 personnes ont été impliquées.

Dans le cadre de la lutte contre les parkings anarchiques dans les rues et quartiers de la capitale, les services concernés ont arrêté 51 contrevenants à l’interdiction d’implanter ces espaces de stationnement illégaux, ajoute le communiqué.

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Après le faux barrage de Aïn-Defla: Alerte antiterroriste maximum.

Fri, 18/11/2016 - 16:45

L’assassinat de deux personnes dans un faux barrage à Aïn-Defla ravive aujourd’hui les inquiétudes et les interrogations autour du phénomène du terrorisme à l’heure où celui-ci est présenté comme étant définitivement en déclin.

Le fait inquiète d’autant plus qu’il intervient quelques jours à peine après un attentat perpétré contre un policier à Constantine. Les deux évènements nous mettent face à une réalité flagrante : les victimes ont toutes été tuées dans des actions qui nécessitent une préparation minutieuse et une logistique humaine que l’on croyait disparue tout au long de ces dernières années où les groupes terroristes ont été soumis à une très forte pression qui a fini par les paralyser avant de les laminer.

L’attentat de Constantine s’est ainsi déroulé dans des conditions troubles. La victime se trouvait attablée dans un restaurant au moment où des individus ont surgi et ouvert le feu avant de s’emparer de l’arme du policier et de prendre, ensuite, la fuite.

L’expérience acquise durant la décennie noire démontre qu’une telle action ne peut être menée qu’avec l’appui d’éléments de soutien dont le rôle primordial consiste à filer et renseigner les terroristes sur les habitudes de la cible et le moment idoine où elle peut être «appréhendée». Comment savoir sinon que ce policier se trouvait dans un restaurant à l’heure dite ? Ceci peut aussi valoir pour l’attentat perpétré contre trois personnes dimanche dernier dans la wilaya de Aïn-Defla.

Les victimes ont trouvé la mort dans un faux barrage et dans des conditions atroces qui rappellent l’horreur vécue dans les années 1990. Les deux militaires, vêtus de vêtements civils, et un citoyen ont été égorgés puis brûlés. Les terroristes ont pris la fuite. Etaient-ils informés du passage du taxi transportant les deux soldats ? Ce qui est sûr est que cette attaque intervient au moment où une très forte pression sécuritaire est exercée par les forces de sécurité à l’est du pays où un groupe important de terroristes a été repéré il y a plus de deux semaines. Se basant sur des témoignages de citoyens, ils ont appris et confirmé l’infiltration d’éléments activement recherchés, la photo circule d’ailleurs sur le net, dont certains ont pris part à l’attentat perpétré contre un policier à Constantine.

L’alerte maximum a d’ailleurs été déclenchée dans cette wilaya mais aussi à Skikda et Jijel où des groupes terroristes auraient réinvesti le terrain. Selon des informations non démenties citant les services de sécurité, ces terroristes seraient en préparation d’un attentat de grande envergure. Une mobilisation très forte s’en est suivie et d’intenses opérations militaires ont été immédiatement déclenchées dans les trois wilayas concernées où est notamment recherché un kamikaze dénommé Massahal Youcef dit Zoubeïr.  Ces opérations de recherche étaient d’ailleurs toujours en cours au moment où un autre ratissage d’envergure a été déclenché peu de temps après à Aïn-Defla et les régions limitrophes pour tenter de retrouver les auteurs du faux barrage.

Les auteurs du faux barrage ont-ils tenté de faire diversion pour desserrer l’étau autour de leurs acolytes cernés dans les zones de l’Est ? Le scénario est très probable, classique, et confirme malheureusement l’existence d’une stratégie de groupes plus structurés que l’on ne le disait. Le hic est que cette résurgence a lieu au moment où le pays semblait réellement débarrassé de ce phénomène.

Tous les experts en matière de sécurité étaient unanimes pour dire que les groupes subsistants étaient non seulement paralysés par la pression exercée par les services de sécurité, vidés de leur substance sous l’effet de la loi sur la rahma (concorde civile) et réduits à se terrer et à se battre individuellement dans un environnement marqué par l’hostilité et la reprise de confianceplus de l’ancienne situation. L’apparition de groupes actifs dans le nord du pays pourrait cependant trouver réponse dans les prévisions émises par plusieurs spécialistes des questions sécuritaires, selon lesquelles les groupes éclatés en Libye allaient probablement tenter de s’infiltrer dans les pays limitrophes tels que l’Algérie.

On se souvient que l’ancien secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon avait même adressé au Conseil de sécurité un rapport pour faire part de son inquiétude suite à des informations faisant état de la «remontée» d’éléments de Daesh vers des pays voisins dont le nôtre. Se peut-il que l’Algérie se trouve aujourd’hui dans ce cas de figure ? La revendication par Daesh de l’assassinat du policier à Constantine mais aussi l’identification par les services de sécurité d’un des auteurs de cet attentat comme étant le chef de Daesh en Algérie accentuent la tension et laissent planer le doute, même si le discours officiel tend à affirmer l’inverse.

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Paiement du logement AADL: 20 ans pour les souscripteurs 2001, 2002 et 25 ans pour les nouveaux souscripteurs, selon le Journal Officiel.

Fri, 18/11/2016 - 16:33

Le prix du logement de la formule location-vente (AADL) doit être réglé sur une période n’excédant pas 20 ans pour les souscripteurs 2001 et 2002 et 25 ans pour les nouveaux souscripteurs, selon un décret exécutif paru au journal officiel (JO) n°65 et relayé par l’agence de presse algérienne (APS).

Ce décret exécutif modifie et complète le décret exécutif 01-105 fixant les conditions et modalités d’acquisition, dans le cadre de la location-vente, de logements réalisés sur fonds publics ou sur ressources bancaires ou tous autres financements.

« Dans tous les cas, le montant du prix du logement, après déduction de l’apport initial, doit être réglé par le bénéficiaire sur une période n’excédant pas 25 ans », lit-t-on dans le décret. Toutefois, cette période est réduite à 20 ans pour les souscripteurs 2001 et 2002 déclarés éligibles au bénéfice du logement et dont les dossiers ont été actualisés en 2013, ajoute le décret.

« Ce paiement atermoyé s’effectue suivant un échéancier faisant sortir le montant à régler mensuellement sur la période retenue », selon la même source.

Le même décret indique également que le bénéficiaire du logement peut procéder, dès le paiement de l’apport initial, au paiement par anticipation de la totalité du prix du logement restant en vue de transfert légal de la propriété à son profit.

Il précise aussi que « le coût final, devant servir au calcul du prix de ce type de logement, est fixé sur la base du coût de la construction, intégrant les dépenses d’acquisition du terrain ainsi que les frais financiers et de gestion technique et administrative calculés sur la période précédant le transfert de propriété ».

Le prix du logement supporté par le bénéficiaire est calculé après déduction des aides consentis par l’Etat.

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Le ministre du Tourisme: Quatre sites touristiques rouverts à Tamanrasset.

Fri, 18/11/2016 - 11:34

Désormais, des circuits touristiques des plus prisés par les touristes dans la région de Tamanrasset, fermés depuis 2010, viennent d’être rouverts à l’occasion de la saison touristique saharienne, a annoncé, hier, le ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelouahab Nouri, en visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tamanrasset, en compagnie de la ministre déléguée chargée de l’Artisanat, Aïcha Tagabou.

« Ces sites touristiques sont désormais rouverts grâce à la mobilisation des services de sécurité, notamment l’Armée nationale populaire qui veille sur la sécurité et la stabilité du pays. Cela permettra de relancer et promouvoir le tourisme saharien », a répondu le ministre aux opérateurs du tourisme lors d’une réunion au siège de la wilaya. Cette décision a été longuement applaudie par les gérants des agences du tourisme présents, qui ont soulevé ce problème dans leurs interventions. Il s’agit des sites de Tefdest, la boucle d’Assekrem, le village de Tehnet et Idles et la partie est du Tassili-Ahhagar.

De même pour le problème de l’octroi des visas aux touristes étrangers. « C’est un grand problème qui a été pris en charge par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Une commission mixte a été installée, composée de représentants des ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères », a indiqué le ministre. En outre, Nouri a informé les opérateurs que des ateliers ont été ouverts au niveau de son département « pour revoir le système juridique et organisationnel du secteur », tout en soulignant la priorité donnée aux allégements des procédures administratives. « Il n’est pas normal qu’un gérant d’une agence de tourisme renouvelle son agrément tous les trois ans, c’est inadmissible, ou de déposer un dossier de 16 documents pour créer une agence de tourisme. Cet avant-projet sera présenté au gouvernement bientôt », a-t-il révélé. Le ministre a déploré la faiblesse de l’activité touristique en Algérie.

« Quatre millions d’Algériens se déplacent à l’étranger pour passer leurs vacances. Chaque touriste algérien sort en possession de 500 euros, c’est une grande perte pour notre économie et ces Algériens ignorent leur pays et les destinations touristiques locales. Nous devons relancer ce secteur stratégique et dynamique. Nous sommes ici pour trouver des solutions durables et efficaces. Une réunion nationale sera tenue avec tous les opérateurs très prochainement », a-t-il annoncé. Evoquant le volet développement, Nouri est longuement revenu sur le projet du siècle à In Salah, en l’occurrence l’alimentation en eau potable, citant également des projets dans les secteurs de la santé, de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, le raccordement au gaz naturel. « Ces projets, qui s’inscrivent dans le cadre du développement local, reflètent l’intérêt qu’accorde le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la région du Grand-Sud », a-t-il dit.

L’activité touristique arrêtée depuis 2010
Dans leurs interventions, des opérateurs du secteur ont indiqué que le tourisme saharien est confronté aujourd’hui à plusieurs difficultés. L’activité s’est carrément arrêtée depuis le mois de février 2010, ont déploré, hier, des opérateurs touristiques lors d’une réunion avec le ministre du Tourisme, Abdelouahab Nouri, en présence de la ministre déléguée chargée de l’Artisanat, Aïcha Tagabou, et du wali de Tamanrasset. Dans son intervention, le secrétaire général de l’Association des agences de voyages et de tourisme (AAVT) de la wilaya de Tamanrasset, et directeur de l’agence de voyages Moula Moula, Abdelkrim Benabdelkrim, a évoqué les mesures draconiennes imposées pour l’obtention d’un visa ainsi que la fermeture des sites les plus prisés par les touristes, notamment le Tassili Hoggar, Mertoutek, Tefdest et le croissant Tam-Djanet, dans la wilaya d’Illizi.

Le SG de l’AAVT de Tamanrasset a plaidé pour l’ouverture de ces sites pour une relance effective du tourisme saharien. Il a également estimé que le visa doit être délivré sur une simple invitation des agences de voyages comme par le passé. « La dette fiscale constitue aussi un handicap sérieux pour les opérateurs et son effacement contribuera à la promotion du tourisme », a-t-il soutenu. Les opérateurs de tourisme ont plaidé, lors de cette réunion, pour la création d’un conseil consultatif du tourisme saharien et un fonds spécial pour promouvoir cette activité, vu que le tourisme passe pour être l’un des secteurs économiques les plus sensibles et relativement vulnérables. « Ce fonds est appelé à être un facteur de développement et une aide aux investisseurs locaux dans les domaines du tourisme et de l’artisanat », a déclaré, pour sa part, Ali Sebgag, membre de l’Office local du tourisme.

Il a également proposé la création d’un poste de conseiller du ministre ou secrétaire d’Etat dans le tourisme saharien ainsi qu’une école supérieure de tourisme saharien dans une filière spécialisée de formation. Sebgag a insisté sur la nécessité de créer une base de données nationale d’information et un réseau de communication du tourisme algérien à l’étranger. Le ministre a promis de prendre en charge toutes ces préoccupations. Lors de son déplacement, Nouri a donné le coup d’envoi de la caravane d’information sur le tourisme saharien. Il a également inspecté l’établissement hôtelier « Tahat », où il a insisté sur la nécessité de confier les travaux de réaménagement aux entreprises publiques. L’agence de tourisme Akkar Akkar et le Musée du parc culturel de l’Ahaggar ont été au menu de cette visite, qui a vu également la mise en service de la Direction du tourisme de la wilaya de Tamanrasset.

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Abdelmalek Sellal en Arabie Saoudite: l’Algérie est-elle en guerre au Yémen ?

Fri, 18/11/2016 - 11:12

L’Algérie aurait-elle abandonné ses principes de non-ingérence? Tout porte à le croire, puisque Abdelmalek Sellal l’a déclaré (*) lors de sa conférence de presse, organisée en marge de la visite qu’il effectue depuis deux jours en Arabie Saoudite.

« Soyez sûr que non seulement l’armée algérienne interviendra si les Lieux Saints sont ciblés, mais tout le peuple algérien déferlera comme un seul homme pour défendre la Mecque ». Avant de tempérer: « Dieu merci, il y a une coordination totale actuellement dans ce sens ».

Principe de non-ingérence, seule ligne directrice respectée du régime

La visite d’Abdelmalek Sellal vient donc arrondir les coins et adoucir des relations bilatérales tendues entre Alger et Ryad. La pomme de la discorde aura été presque toujours diplomatique. Faut-il rappeler que la situation était longtemps restée conflictuelle depuis le refus de l’Algérie de rejoindre la coalition arabe dans son offensive contre Saddam Hussein en 1990. La réponse de Ryad, à l’époque, fut sordide puisqu’elle recevait les dirigeants du Front islamique du salut dans son ambassade et laissait émettre des fatwas meurtrières à notre encontre.

L’intervention militaire saoudienne au Yémen en 2015 a fait ressurgir les vieux démons que les relations d’amitié qu’entretenait Abdelaziz Bouteflika avec la monarchie wahhabite, avaient quelque peu domptés. Le refus d’Alger de participer à un OTAN arabe contre les Houtis a fini par fâcher Ryad, d’autant plus que la majorité des chefs d’État de la ligue arabe avaient accépté d’en faire partie.

Après moult tractations et une intense activité diplomatique, les relations semblent revigorées. D’abord par l’accord d’Alger arraché aux Saoudiens lors de la réunion de l’OPEP le mois dernier, ensuite par l’organisation d’une visite officielle de deux jours qu’entame le premier ministre Abdelmalek Sellal.

Cependant, jusqu’à présent le sacro-saint principe de non-ingérence n’a jamais été remis en cause par les autorités algériennes, et Ramtane Laamamra, dépêché par Bouteflika en 2015, déclarait à Ryad que l’Algérie voulait des relations pacifiées avec tous les pays frères (arabes) dans le respect du principe de non-ingérence. Un principe qui a été respecté lorsque les Saoudiens, levaient une autre coalition afin de combattre Bachar Al Assad. Mais il y a lieu de croire que la multiplication des réceptions de Sellal à Ryad laisse croire à d’éventuelles concessions. Sinon comment expliquer cette rencontre avec le patron du renseignement saoudien ? Car de quoi un premier ministre peut-il parler avec un patron du renseignement autrement que de questions militaires ?

Le côté obscur d’une lune de miel

Cette rencontre qui survient sur fond de crise pétrolière sévère et des bouleversements géopolitiques importants, marqués par l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis semble revêtir une grande importance pour Ryad.

L’Arabie Saoudite qui prend part à plusieurs conflits, doit gérer des situations peu confortables comme avec Abdelfattah Al Sissi, et l’éternel conflit avec les ennemis Iraniens! Les Saoudiens qui ne veulent sûrement pas ouvrir d’avantage de fronts de discordes cherchent des alliés, mais pas à n’importe quel prix.

Quant à Abdelmalek Sellal, il voit dans sa visite une opportunité de faire des affaires, et probablement d’amadouer des créanciers saoudiens pour faire face à la situation économique morose que traverse le pays. Cette rencontre est aussi une opportunité de gagner les faveurs du second plus grand producteur du pétrole mondial afin de réussir la prochaine rencontre de vienne, et maintenir l’espoir d’un baril de pétrole à 50 dollars.

Reste à connaître le prix à payer pour que Ryad et ses 10 millions de baril/jours, respecte les engagements pris à Alger de baisser sa production. Aussi, il serait bon de savoir la manière dont participera l’Algérie de Bouteflika à la guerre au Yémen, la première à l’extérieur du pays, depuis celle du Sinaï en octobre 1973.

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Elections législatives: L’improbable alliance des islamistes.

Fri, 11/11/2016 - 21:53

Les élections législatives arrivent à grands pas. Prévues au printemps prochain ces joutes électorales mobilisent d’ores et déjà la classe politique.

En perspective de cette échéance politique, les partis politiques affutent leurs armes. Certains observateurs évoquent les éventuelles alliances lors de ces élections. Des partis politiques vont-ils s’allier pour réaliser un meilleur score électoral ?

Une question pertinente qui concerne notamment les partis de la mouvance islamiste car il est évident que pour les autres courants cette perspective de listes électorales communes semble très peu probable.

C’est que les partis de la mouvance islamiste en ont déjà fait l’expérience lors des précédentes élections. En 2012, en effet, le MSP et les mouvements Enahda et El Islah sont entrés dans la bataille électorale des législatives et même des locales avec des listes communes sous le « label » de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV).

Ces trois partis, qui ont d’ailleurs annoncé leur participation au scrutin du printemps prochain, vont-ils rééditer l’expérience de 2012 ? Les dirigeants de ces trois partis, à tout le moins pour le moment, font preuve d’une certaine discrétion sur cette épineuse question. Dans la dernière résolution de son conseil national, qui s’est tenu il y a juste quelques jours, le MSP n’a pas exclu l’éventualité de listes communes lors de ces élections législatives.

La plus haute instance de ce mouvement islamiste a, pour ce faire, chargé le bureau exécutif national, de concert avec les bureaux de wilaya, de trancher cette question. Le bureau national et les bureaux de wilaya vont-ils contracter des alliances ? De nombreux analystes restent très sceptiques par rapport à cette éventualité.

De nombreux indices, et non des moindres, expliquent le pourquoi de cette réticence. Car ce qui a été une première en 2012 puisque jamais les mouvements islamistes ne se sont alliés lors des élections, ne semble plus de mise aujourd’hui. A l’époque le MSP, qui était la locomotive de l’AAV, était dirigé par Bouguerra Soltani.

C’est ce dernier qui a été le principal instigateur de cette alliance et a réussi à convaincre les instances du mouvement à aller dans ce sens. Mais avec Abderazak Makri la donne semble avoir changé. L’actuel président du MSP est loin d’être un partisan des alliances et des listes communes. Il en est de même pour les bureaux de wilaya qui ont adhéré aux directives de la direction sans aucun enthousiasme.

De plus, et concrètement, l’AAV n’existe plus sur le terrain. Au niveau de l’APN cette alliance, qui a réussi en 2012 à rafler une cinquantaine de sièges seulement alors que ses ambitions étaient grandes, est désormais de pure forme. La concertation et la coordination sont quasi absentes.

Chaque parti a repris sa liberté d’action alors qu’au tout début de la législature en 2012 tout les communiqués étaient signés au nom du groupe parlementaire de l’AAV. Mais le vrai baromètre qui pourrait attester que cette alliance est désormais chaotique c’est l’absence de réunions au sommet entre les dirigeants des trois partis composant l’AAV.

Aucun sommet entre les chefs du MSP, d’El Islah et d’Enahda, n’a eu lieu depuis des années. Un signe qui ne trompe pas sur la difficuté entre ces trois partis à accorder vraiment leurs violons. D’où le scepticisme des observateurs s’agissant de la réédition de l’expérience de 2012. A moins que….

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Assurer l’exécution des projets structurants !

Fri, 11/11/2016 - 21:45

Pas moins de 5000 projets sont gelés en raison de la conjoncture économique qui a dicté des priorités au gouvernement d’Abdelmalek Sellal. Dès lors, le gouvernement a décidé de rationaliser les dépenses, au lendemain de la chute du prix du pétrole sur le marché international.


Les walis sauront-ils apporter des options pour faire face à une crise qui s’inscrit dans la durée ? Tous les secteurs sont concernés par le gel des projets : la culture, la santé, les affaires religieuses, la jeunesse et les sports, l’agriculture, le tourisme, les ressources en eau, l’habitat et tant d’autres encore. La crise financière qui s’abat sur le pays depuis déjà trois ans a touché de plein fouet l’ensemble des ministères.


Hormis les grands projets qui sont retenus dans le programme, les autres, secondaires ou petits comme l’indique le gouvernement, sont gelés et beaucoup d’autres sont carrément annulés. La baisse des revenus du pays due à la chute des cours du pétrole sur le marché mondial, est derrière l’annulation de près de 5 000 projets (source proche du ministère des Finances).


Du coup, la cadence économique a sensiblement reculé après le rythme accéléré qu’a connu le pays durant les dix années passées.
Durant les neufs mois de 2016, les revenus pétroliers ont chuté de 40% par rapport à la même période de l’année passée.


Conséquence : le gouvernement a été contraint de passer au plan B. Ce dernier consiste à rationaliser les dépenses de l’Etat (dans le cadre de la politique d’austérité) mais aussi à trouver d’autres alternatives hors hydrocarbures, en diversifiant l’économie nationale.


Secteur des ressources en eau, les projets renvoyés aux calendes grecques


Le secteur des ressources en eau n’a pas été épargné par la politique d’austérité malgré qu’il figure parmi les plus importants du pays.


Au moins 500 projets sont gelés. Outre des projets de réalisation de conduites d’alimentation en eau potable, les projets gelés concernent également la construction de barrages. Entre annulation, report dans le lancement et gel, les projets, inscrits pourtant dans la loi de finances 2015 n’ont pas été lancés en raison du manque d’argent.


C’est le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, qui l’a déclaré en personne en juin 2016 devant les membres du Conseil de la nation lors d’une séance plénière. La baisse des recettes et les exigences budgétaires dictées par la crise financière en raison de la chute des prix du pétrole sur le marché mondial ont été les raisons de cette situation.


De nombreux projets, certains n’ont pas encore été lancés tandis que d’autres ont été lancés, sont carrément à l’arrêt. Si Le ministre a parlé d’un « arrêt provisoire, cela n’a pas été partagé par les experts dans le domaine qui, eux, pronostiquent un long arrêt vu les prévisions inquiétantes des prix du pétrole sur la scène internationale qui indiquent des prix toujours plus bas pour l’horizon 2020.


Parmi les projets gelés figure la réalisation d’une station d’épuration des eaux usées à Berouaghia (Médéa), inscrite au programme quinquennal 2010-2015 et dont les appels d’offres nationaux et internationaux ont été infructueux, selon le ministre.
Affaires religieuses : plus de mosquées en ces temps de crise


La conjoncture que traverse le pays actuellement a enfoncé le clou au ministère des Affaires religieuses qui, par la voix du ministre Mohamed Aïssa, avait annoncé le gel de l’ensemble des projets de réalisation de mosquées, de résidences pour les hommes de culte et d’écoles coraniques à travers les 48 wilayas.


Hormis le grand projet de la mosquée d’Alger dont la livraison est prévue en 2017, les autres projets sont en stand-by. Le ministre des Affaires religieuses avait indiqué, en septembre 2016, que la crise financière qui plane sur le pays a empêché la réalisation de centaines de mosquées en Algérie, par manque de finances.


Idem pour les écoles coraniques dont la réalisation de pas moins de 200 écoles est carrément gelée. Il en de même pour la réalisation des résidences au profit des hommes de culte, qui sont également pliées face au manque de finances.


L’Algérie doit se contenter de gérer ses 17 500 mosquées qui sont éparpillées un peu partout sur le territoire national. C’est déjà un nombre important, avait indiqué Mohamed Aïssa à la presse en septembre 2016. Le ministre des Affaires religieuses a toutefois expliqué que le gel des projets est provisoire.


Tourisme : plus de 500 projets gelés


En 2012, l’ex-ministre du Tourisme et de l’Artisanat, avait annoncé le gel de 130 projets touristiques suite à la chute du prix du pétrole.
Quatre ans après le nombre de projets gelés est multiplié par trois, désormais ce sont 584 projets touristiques qui sont gelés par le gouvernement par manque de finances.


En 2016, alors qu’il était ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Amar Ghoul avait annoncé la réalisation en cours de 25 000 lits dans le cadre de la construction de 144 nouveaux hôtels. Toutefois, 80% desdits projets ont été gelés avec l’arrivée du nouveau ministre du Tourisme.


La livraison des 144 hôtels était prévue pour l’année 2017, mais faute de finance, le Gouvernement a préféré reporter à une date ultérieure, voire après le passage de la « tempête » des prix du baril. Le gel de ces projets touristiques, pour un montant estimé à 130 milliards de dinars par le gouvernement, a empêché l’absorption de 15 000 demandeurs d’emploi.


Culture : 60% des festivals supprimés


Tous les secteurs sont touchés de plein fouet par la crise financière. Aucune exception n’a été accordée par le gouvernement à l’un ou l’autre secteur. La rationalisation des dépenses doit être appliquée à la lettre pour tout le monde.


C’est le cas pour le secteur de la culture qui a été amplement affecté. Sur ce plan, 60% des festivals prévus pour 2016 et 2017 ont été annulés. Cette décision est prise par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, qui laisse à comprendre que le secteur de la culture, notamment concernant les festivals et les manifestations culturelles, est concernée par la politique d’austérité.


Sur 186 festivals inscrits dans l’agenda culturel du ministère, seuls 77 sont maintenus, a déclaré le ministre. Il existe 28 festivals internationaux, 31 nationaux et 18 locaux (77 festivals), dont « certains demeureront annuels et d’autres auront lieu une année sur deux, qui sont concernés par le maintien.


Ils seront en effet financés avec le reliquat des budgets de 2015 qui est, selon le ministre Mihoubi, « à hauteur de 39,29 % « . Ainsi, les amoureux du monde culturel ne seront pas bien servis pour les deux années 2016 et 2017, à défaut d’avoir suffisamment d’argent au ministère de la Culture.

Habitat : des sites fantômes
 
Le secteur de l’habitat est considéré comme prioritaire pour l’Etat. Pourtant, ce secteur aussi n’a pas échappé à la règle. Sur le terrain, des centaines de chantiers sont déjà à l’arrêt par manque de finances. Des sites à moitié bâtis affichent un décor de sites fantômes.


Par exemple, les sites AADL et sociaux qui se trouvent dans la commune d’Ouled Fayet, où des centaines de logements non finis affichent un décor fantôme. En chiffres, il est très difficile de connaître le nombre exact des logements à l’arrêt, voire des projets gelés, du moment que la tutelle refuse de communiquer sur ce sujet, toutefois selon des experts, il s’agit de plusieurs milliers de logements qui sont actuellement à l’arrêt.


Le lancement des travaux n’est pas encore fixé par le gouvernement. En revanche, le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, s’est engagé à honorer les délais fixés par son département, en déclarant à maintes reprises que l’ensemble du programme quinquennal (2014-2019) sera livré à 100% dans les délais.


Malgré ces engagements du ministre, la réalité sur le terrain est tout autre. Les projets à l’arrêt ont déjà bouclé leur dixième mois, soit presque une année et c’est déjà un mauvais signe dans une conjoncture des plus difficiles que travers le pays.

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11e journée : pas de vainqueur dans le choc MCO – USMA.

Fri, 11/11/2016 - 21:34

La suite de la 11e journée de la Ligue 1 Mobilis, disputée vendredi n’a rien apporté de nouveau, ou presque. Le choc des co-leaders, joué entre le MC Oran et l’USM Alger, s’est soldé par un match nul (0-0), alors que l’ES Sétif recule à la deuxième place battue par l’USM Harrach (1-0).

On s’attendait à mieux de cette deuxième partie de la 11e journée de la Ligue 1. Le big match MC Oran – USM Alger n’a pas connu de vainqueur. Dans une partie où il ne manquait que les buts, les deux formations se sont quittées sur un score nul et vierge (0-0).

A la suite de ce résultat, les Usmistes et les Hamraoua se partagent, seuls, la première place (20 pts), sans l’ES Sétif.

En effet, les Sétifiens ont raté l’occasion de prendre les commandes du championnat suite à leur défaite concédée, en déplacement, face à l’USM Harrach (1-0). Galvanisés par leur victoire acquise la semaine dernière face à l’USMA, les Harrachis ont confirmé cela en dominant l’Aigle Noir grâce, encore une fois, à Mellal (58’).

Pour la première fois de la saison, l’USMH enchaine deux succès de suite et gagne une place au classement (12e – 12 pts).

NAHD-CRB (1-1), un nul qui n’arrange personne

L’autre affiche du jour, disputée au stade du 5 Juillet entre le NA Hussein Dey et le CR Belouizdad, s’est également achevée sans vainqueur. Dans ce derby de la capitale, les deux voisins ont fini la partie sur le score de 1 but partout. Ardji (60’) a ouvert le score pour le NAHD avant que Bougueroua (69’) n’égalise pour le Chabab.

Au vue de la situation des deux protagonistes, ce résultat ne fait les affaires de personne. Le CRB reste premier relégable (14e – 8 pts), tandis que le NAHD recule d’un rang (11e – 11 pts).

Concernant les autres rencontres, l’Olympiques Médéa a mis fin à la belle série du RC Relizane (2-1), alors que le CA Batna a pris le meilleur sur la JS Saoura  (1-0).

Dans la première rencontre de cette journée, disputée jeudi à Tizi Ouzou, la JS Kabylie est retombée dans ses travers en concédant un nouveau match nul chez elle, le 6e cette saison, tenue en échec par le DRB Tadjenanet (1-1).

Cette 11e manche se poursuivra samedi (14h30) avec le match USM Bel Abbès – MO Béjaia, avant de prendre fin dimanche (18h00) avec la rencontre MC Alger – CS Constantine. En cas de succès, le doyen se verra propulser en tête du classement en compagnie de l’USMA et du MCO.

Résultats des rencontres :

MC Oran 0 – 0 USM Alger

NA Hussein Dey 1 – 1 CR Belouizdad

USM Harrach 1 – 0 ES Sétif

O Médéa 2 – 1 RC Relizane

CA Batna 1 – 0 JS Saoura

JS Kabylie 1 – 1 DRB Tadjenanet

Reste à jouer :

Samedi (14h30):

USM Bel Abbès – MO Béjaia

Dimanche (18h00) :

MC Alger – CS Constantine

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Perturbation dans la distribution : le lait se fait rare.

Fri, 11/11/2016 - 21:27

La distribution du lait pasteurisé conditionné en sachet connaît depuis quelques jours une perturbation au niveau des épiceries, notamment à Alger, que les commerçants attribuent à une diminution des quotas de poudre des laiteries.

Le directeur général de l’ONIL, Fathi Messar, impute cette perturbation dans la distribution à des irrégularités constatées chez certaines laiteries.

« Les perturbations qu’a connues le marché du lait en sachet n’est pas due à une réduction des quotas de poudre de lait, mais de réajustement « , affirme M. Messar. La commission intersectorielle, composée de représentants de l’ONIL, des directions de la concurrence et des prix du secteur du commerce (DCP) et des services agricoles au niveau des wilayas (DSA), a été installée en été dernier sur instruction du Premier ministre.

L’enquête a touché plus de 100 laiteries privées et publiques et a révélé « beaucoup d’irrégularités » dans l’utilisation de la matière première subventionnée destinée à la production du LPC, selon le même responsable.

Parmi les infractions constatées, ce responsable cite la fraude dans la quantité de poudre utilisée pour la production d’un litre de lait en sachet, qui est inférieure aux normes exigées. Selon les normes, 103 grammes de poudre de lait sont nécessaires pour un litre de lait, alors que certains transformateurs utilisent beaucoup moins que ça, révèle-t-il.

Ainsi, ces transformateurs indélicats sont soupçonnés d’utiliser la différence dégagée de cette poudre de lait subventionnée pour la production de produits dérivés (petit-lait, lait caillé…) puisque ces transformateurs ne mentionnent pas sur l’emballage l’origine de la matière première utilisée.

Evoquant l’impact des perturbations, M. Messar a indiqué que ces dernières sont insignifiantes, citant le cas de la capitale où l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL) avait opéré une réduction d’à peine 6%.

Ce qui est insignifiant, selon lui, par rapport aux 2.220 tonnes distribuées mensuellement à travers les laiteries de la wilaya d’Alger.

« Cette légère réduction ne peut pas créer une telle perturbation. C’est plutôt de la provocation », soutient M. Messar qui précise que ce ne sont pas toutes les laiteries qui sont concernées par cette ponction opérée suite aux résultats de l’enquête menée par une commission intersectorielle pour vérifier l’utilisation et la traçabilité de la poudre de lait subventionnée par l’Etat et vendue aux transformateurs pour produire du lait en sachet. « Certains producteurs essayent de mettre la pression pour que nous revenions sur nos décisions », estime-t-il.

« Il y a des intérêts qui ont été touchés par cette enquête, ce qui a provoqué cette perturbation « , affirme M. Messar en assurant que les quantités produites quotidiennement suffisent largement pour couvrir la demande, sachant que l’office dispose également d’un stock de poudre de lait lui permettant de couvrir la demande jusqu’en juin 2017.

Sur les 190 laiteries activant sur le marché, l’Onil est lié à travers des contrats à une centaine de transformateurs dont 15 unités publiques qu’il approvisionne en poudre de lait subventionnée destinée uniquement à la production du lait en sachet.

Le kilogramme de poudre est cédé par cet office à 157 DA alors qu’il est acheté sur le marché international à plus de 300 DA. Le montant de la subvention du lait a coûté à l’Etat 32 milliards DA en 2015 contre 47 milliards en 2014, selon M. Messar.

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