Les véhicules Renault Trucks (siège social à Saint-Priest), sont des Renault Trucks C affectés à la location et au transport régional et national.
Renault Trucks Algérie a remis à Béjaïa Logistique, filiale du Groupe IFRI et acteur incontournable du transport et de la manutention, les clés de 94 véhicules.
Une livraison supplémentaire de 65 véhicules est prévue en janvier 2016 soit un total de 159 véhicules de la nouvelle gamme. L’acquisition porte essentiellement sur des Renault Trucks C de 440 chevaux, en configuration 4×2.
L’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (ANSEJ) a financé, depuis sa création en 1996, 350.000 microentreprises à travers le pays, a-t-on appris mercredi à Mostaganem de son directeur général.
Ces entreprises ont généré plus d’un million d’emplois, a indiqué M. Zouaoui Abdelhamid en marge d’un salon sur la microentreprise ouvert à l’université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem.
Le DG de l’ANSEJ a également souligné que pas moins de 20.000 microentreprises générant 60.000 emplois ont été créées courant 2015 à travers le pays, affirmant que son agence financera d’autres projets de développement et de croissance économique selon les spécificités de chaque wilaya.
L’ANSEJ se lancera dans une nouvelle vision encourageant l’innovation dans la création d’entreprises devant conférer une valeur ajoutée à l’économie locale et nationale et pourvoir des postes d’emploi, a-t-il annoncé, soulignant que certains projets liés au transport à la boulangerie et autres arrivés à saturation seront gelés.
Le wali de Mostaganem, Abdelwahid Temmar, a appelé, à cette occasion, les jeunes à innover dans la création d’entreprises, avant d’annoncer la tenue « prochainement » d’une semaine commerciale pour la promotion du produit local qui permettra aux détenteurs de microentreprises d’écouler leurs produits.
Ce salon, organisé pendant deux jours sous le slogan « microentreprise, alternative au pétrole », vise à sensibiliser les étudiants sur la création d’entreprises dans leurs spécialités et à se tourner vers des projets créant de la richesse, notamment dans cette conjoncture marquée par la chute des prix du pétrole, a indiqué le responsable local de l’ANSEJ, Sofiane Koriche.
Une journée d’étude sur « l’emploi perspectives et enjeux » est programmée en marge de ce salon, auquel prennent part des diplômés universitaires promoteurs de micros entreprises activant dans les travaux publics, le bâtiment, l’hydraulique, l’installation de réseaux de fibres optiques et la récupération de produits non ferreux, les ateliers mobiles de plomberie, de mécanique, d’électricité, les bureaux d’études, les cabinets d’avocats, de médecins et le secteur des banques, entre autres.
Les unités du groupement régional d’Alger de la Gendarmerie nationale ont récemment arrêté deux individus membres d’une bande de trafiquants d’armes et saisi 16 armes à feu, a révélé mercredi le lieutenant-colonel Mokhtar Zeroual.
Les deux individus dont l’un a été arrêté dans la capitale et le second dans une wilaya de l’est du pays activaient au sein d’un réseau criminel international spécialisé dans le trafic d’armes, a précisé le chef d’état-major du groupement d’Alger de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Mokhtar Zeroual, lors d’une conférence de presse.
Le premier suspect a été arrêté au niveau du boulevard Krim Belkacem dans la commune d’Alger-centre en possession de trois (3) armes à feu. Le second suspect a été arrêté dans une wilaya frontalière de l’est du pays en possession de treize (13) fusils et d’une quantité de poudre et de cartouches de 12 mm de calibre, a ajouté le lieutenant-colonel Mokhtar Zeroual sans citer nommément la wilaya pour ne pas entraver l’enquête en cours.
L’identité de trois (3) autres suspects, actuellement en fuite, a été établie, a-t-il indiqué, précisant qu' »un appareil artisanal servant à la fabrication de cartouches pour ce type de fusils a également été saisi ».
Après avoir salué le rôle des citoyens de la capitale dans le signalement de ce réseau au numéro vert 1055, le chef d’état-major du groupement d’Alger de la Gendarmerie nationale a précisé que ces armes « sont des fusils de fabrication américaine en provenance de Turquie et introduits en Algérie par les frontières libyenne et tunisienne ».
Accusée par le secrétaire général du Front de Libération nationale (FLN), Amara Saadani d’être l’agent du parrain (Général Toufik), Louisa Hanoune n’a pas caché son estime de l’ex-patron du Département de Renseignements Secrets (DRS) en le remerciant pour le message qu’il a adressé à la presse, un geste selon elle, d’un véritable chef militaire « Le général Toufik s’est comporté comme un homme qui a de l’honneur et non comme un lâche. Il s’est comporté comme un chef militaire qui mérite son titre (de général). On connaît les lâches qui ont mis en prison leurs cadres que c’étaient eux les voleurs ».
Louisa Hanoune s’en est prise au ministre de la communication, Hamid Grine qui a qualifié la lettre du général Major à la retraite Mohamed Mediène d’hyper-violence et une violation du devoir de réserve, elle l’accuse de jouer le rôle de «ministre de la propagande».
La femme forte du Parti des travailleurs a vivement remercié le général Toufik « Merci parce que votre mise au point renforce notre lutte. Merci parce que votre mise au point veut dire basta ! Ça suffit ! Votre message a été reçu cinq sur cinq par nous mais aussi par tout le peuple algérien ! Puisse votre message être le grain de sable qui va enrailler l’engrenage mortel ».
La crise secoue l’Algérie avec la chute des prix de l’or noire et les mesures d’austérité alertent l’opposition mais pas le pouvoir en place et son luxueux mode de vie. L’information révélée par un média électronique affole le web et laisse les internautes perplexes face aux appels lancés par le gouvernement pour «serrer les ceintures» et se solidariser avec les tenants du pouvoir pour dépasser la tempêtes des années dures où le baril du pétrole ne fait plus 100 dollar.
En effet, selon Algérie Focus, Les autorités viennent de donner leur accord pour une rallonge budgétaire de 450 milliards de centimes pour l’achèvement de la résidence d’Etat de Tlemcen.
La résidence d’Etat située sur le plateau de Lalla Setti dont les travaux ont été lancé en 2008 et confiés à la société égyptienne Arab contractors. Mais l’enveloppe budgétaire accordée au projet s’avère,aujourd’hui, insuffisante. La résidence, qui compte de somptueuses villas, salles de conférences, piscines et autres lieux de villégiature, a été abandonnée.
Mais à la surprise générale, des journalistes qui travaillent dans la région découvrent que les autorités ont décidé de redonner vie au projet. Et sans lésiner sur la dépense, une enveloppe de 450 milliards de centimes a été octroyée pour l’achèvement des travaux.
Ce qui peut vraiment rajouter de la puissance au choc est le fait que la construction d’un hôpital a été bloquée dans la région, rajoute la même source.
La raffinerie d’Ouled Moussa, située à environ 30 km d’Alger, est entrée en production. Cette raffinerie ultramoderne est codétenue par le groupe français Cristal Union et le groupe alimentaire algérien LaBelle.
Sa construction a nécessité un investissement d’environ 150 millions d’euros de la part de la joint-venture créée entre LaBelle et Cristal Union, dont Cristal Union, au travers de sa filiale Cristal Raffinage est actionnaire à hauteur de 35 %.
La raffinerie produira du sucre industriel et du sucre de bouche de première qualité, en plus des sous-produits commercialisables. Dans un premier temps, l’usine produira 350 000 tonnes de sucre, soit 1 000 t par jour, puis environ 700 000 t en fonctionnement normal. La raffinerie permettra la création de 350 emplois directs et indirects dans la région.
L’arrivée de Cristal Union intervient dans un contexte de tension entre Cevital et le gouvernement. Le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, a annoncé la fin du monopole de Cevital sur la production de sucre en 2016, par l’entrée en service de trois nouvelles usine
L’Algérie, importateur net de plantes aromatiques et médicinales (PAM), devrait rendre ce créneau une filière à part entière afin de tirer profit de son riche potentiel, à l’instar des autres pays du Maghreb, ont recommandé mardi à Alger des experts maghrébins.
« L’Algérie importe presque la totalité de ses besoins en plantes aromatiques et médicinales et les huiles essentielles », a indiqué à l’APS Lamia Sahi, chercheur chargée d’études à l’Institut agronomique méditerranéen de Montpellier (France) en marge d’un atelier régional sur la valorisation des plantes médicinales et aromatiques dans les pays du Maghreb organisé par la FAO.
Les importations des huiles essentielles notamment celles du citron et de l’orange proviennent de pays méditerranéen comme la France, l’Italie et l’Espagne, alors que les pays d’Asie tels que la Turquie, le Pakistan, l’Inde et la Chine sont les principaux fournisseurs d’épices du marché algérien.
Pourtant, « on peut trouver et produire ces épices ici en Algérie comme le safran, la cannelle, et le curcuma », s’interroge cette experte mettant en exergue certaines problématiques auxquelles est exposée cette activité.
Il s’agit, entre autres, de l’état spontané de ces plantes qui les fait exposer aux phénomènes du surfaçage et aux feux de forêts. C’est le cas de l’armoise et de l’Alfa dont l’Algérie possède un grand potentiel.
Mme Sahi a souligné aussi que ces plantes sont marginalisées par les politiques agricoles adoptées par le pays au profit des grandes cultures comme les céréales.
L’Algérie a perdu aussi beaucoup de mise en culture de certaines plantes à parfum telle que la rose et le géranium et la lavande qui prospéraient jadis dans la Mitidja.
« Bien que la volonté politique existe, le marché national des PAM demeure méconnu et manque d’informations, ce qui n’encourage pas les investisseurs à se projeter dans ce domaine », estime cette chercheuse.
« Nous constatons des qu’il n’y avait pas de visibilité concernant les PAM en Algérie », a soutenu Hamdane Allalou, directeur d’un salon spécialisé dans les plantes aromatiques et médicinales Aromed.
Cet opérateur a identifié une dizaine de plantes qui sont abandonnées et font objet de contrebande, donc elles sont valorisées ailleurs. C’est le cas de l’armoise, du thym et de la menthe d’El Bayadh, a-t-il précisé.
D’après lui, il existe un marché de ces plantes, mais mal structuré voire informel.
Dans d’autres pays du Maghreb, les PAM est une source de revenus comme le Maroc et la Tunisie, néanmoins, elles font face à de nombreux défis tels que le changement climatique, la désertification, la dégradation des terres, la déforestation, le surpâturage et la pollution, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Si les plantes endémiques et protégées sont menacées par d’extinction, les autres plantes abondantes sont soumises à la cueillette abusive et à l’urbanisation anarchique, constate la FAO.
« Il y a un grand potentiel dans la région, mais les pays ne sont pas au même niveau d’avancement en termes de connaissance et de l’exploitation de la ressource et la valorisation et la préservation de ces ressources », note le représentant de la FAO en Algérie, Nabil Assaf.
Cet atelier va permettre aux experts des différents pays d’échanger leurs connaissances et de présenter les avancées réalisées dans ce domaine. Le Maroc est le pays qui a enregistré la plus importante croissance dans le développement des PAM, en se classant 15è exportateur dans le monde.
Avec ses 4.200 espèces dont 25% sont endémiques, ce pays fait face à une problématique liée au commerce de ces produits dont la valeur ajoutée profite au marché extérieur et aux intermédiaires.
« La matière première (des PAM) est vendue à des prix dérisoires et nous importons le produit fini à des prix exorbitants », a indiqué Zantar Said, chercheur à l’Institut national de recherche agronomique de Tanger.
D’autres chercheurs estiment que les PAM de la région demeurent méconnues et appellent la communauté scientifique à s’impliquer dans la valorisation des ces plantes.
« Il y a un grand effort à fournir entre les différents acteurs: les chercheurs, les investisseurs et les organismes de valorisation pour développer des recherches qui peuvent répondre aux questions que posent les promoteurs », soutient Mohamed Neffati, professeur à l’Institut tunisien des régions arides.
Ce chercheur préconise l’encouragement de petites et moyennes entreprises pour la production des produits issus de ces plantes et profiter de la demande croissante des marchés nationaux.
Le 6e Festival international du cinéma engagé d’Alger (12-19 décembre) consacre une place importante aux oeuvres des jeunes cinéastes engagés en faveur des causes humanitaires, ont affirmé mardi à Alger les organisateurs de cette manifestation.
Dans une conférence de presse, Zahira Yahi, commissaire du festival, a précisé que la qualité est le seul critère dans la sélection des films en lice soulignant l’importance des thèmes soulevés par les oeuvres sélectionnées.
Plusieurs cinéastes de renom seront honorés lors de cette édition à l’instar du bulgare Christo Ganafe (91 ans) qui a réalisé un film sur la guerre de libération « fête de l’espoir » qui sera projeté devant la presse.
Un hommage sera également rendu à titre posthume au journaliste Malek Ait Aoudia décédé en 2015.
Mme Yahi a par ailleurs annoncé qu’un autre prix du festival « prix de la presse » sera institué à partir de la prochaine édition.
Le jury du film documentaire sera présidé par le cinéaste algérien Mehdi Alaoui et celui du long métrage par Belkacem Hadjadj .
La pièce théâtrale « Tkhelwit N Echittane » de Dahmani Kamel a remporté, mardi à Tizi-Ouzou, le prix Mohia d’or de la meilleure dramaturgie en Tamazight.
Quant au prix Mohia d’argent et Mohia de Bronze, ils sont revenus respectivement à Sellami Djelloul pour sa pièce « La Nina » et Mezghoud Nacer qui a participé avec « Widak Yetrajoune Tayri ».
Deux prix d’encouragement ont été décernés aux dramaturges en herbe Hamid Hamouni et Ait Sidna Mohand El Arbi.
La cérémonie de remise des prix de ce concours qui récompense la meilleure dramaturgie en Tamazight, et qui est à sa deuxième édition, s’est déroulée au théâtre régional Kateb Yacine en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Ould Ali El Hadi, des autorités locale et de la famille Mohia.
Le metteur en scène Omar Fetmouche, en sa qualité de président du jury, a rappelé les règles de ce concours, avant de relever que cette compétition à vu la participation de 22 candidats contre seulement six (6) en 2014. Il a également relevé la » bonne qualité » des oeuvres écrites ou adaptées des participants à ce concours.
Abdallah Mohia, est né le 1er Novembre 1950 à Azazga (Tizi-Ouzou). Homme de théâtre de grand talent et adaptateur hors pair, Mohia a laissé au théâtre algérien d’expression Amazighe une oeuvre riche et diversifiée.
Il a notamment adapté de grandes pièces de théâtre dont « En attendant Godot »de Samuel Beckett, « La décision » et « L’exception et la règle » de Bertolt Brecht, « La Jarre » de Luigi Pirandello, « Médecin malgré lui » et « Tartuffe » de Molière, « Le Ressuscité » de Lu Xun et « La ficelle de Guy Maupassant.
Il a aussi composé de nombreux poèmes qui ont été interprétés par de grandes figures de la chanson kabyle à l’instar de Idir, Ferhat et Takfarinas. Mohia est décédé le 7 décembre 2004, à l’âge de 54 ans.
Barbie aurait-elle enfin réussi son incursion dans le 21e siècle ? Après une campagne de pub flirtant avec le féminisme (même si les critiques ont trouvé à y redire), Mattel a eu la bonne idée de mettre en vente sa poupée Ava DuVernay. Créé en avril dernier, le jouet faisait partie de la collection Shero dédiée à six femmes puissantes et inspirantes. En plus de la réalisatrice afro-américaine nommée aux Oscars pour le film Selma, on retrouvait également des poupées de l’actrice et activiste Emmy Rossum, de la star de Broadway Kristin Chenoweth, de la chanteuse de country Trisha Yearwood, de l’éditrice du magazine Lucky Eva Chen, et de la mini styliste âgée de 5 ans, Sydney Keiser. Néanmoins, ces six Barbie ne s’étaient pas retrouvées à la vente. A la place, chaque star avait mis son double de plastique aux enchères pour l’association de son choix.
Mais après des mois d’insistance de la part des fans d’Ava DuVernay, Mattel a finalement décidé de revoir sa copie. Dimanche dernier, la marque a ainsi annoncé que la poupée allait être vendue en masse… et elle est aujourd’hui complètement sold out ! Écoulé en quelques minutes seulement sur le site de la marque et sur Amazon, le jouet devrait arriver juste à temps sous le pied du sapin pour Noël. De son côté, la réalisatrice n’en revient pas. Sur Twitter, elle a ainsi lâché : « On vient de me dire que la Barbie était en rupture de stockmais qu’il va y en avoir sur Amazon. Qu’est-ce qui se passe ? #Dingue #Fou #Whoa ».
Les femmes noires méritent plus qu’une seule BarbieDans une interview accordée à Buzzfeed US, Ava DuVernay a expliqué que selon elle, cette Barbie ne lui appartenait pas vraiment : « Les gens ont été nombreux à raconter pourquoi ils appréciaient vraiment cette poupée, mais ce n’est certainement pas à cause de moi. C’est une question d’image. C’est à ça qu’ils répondent. C’est une question de balance. C’est à propos de ce large spectre qui fait ce que nous sommes. Ce n’est pas assez d’avoir une seule Barbie noire… parce que les femmes noires ne sont pas un monolithe. Nous avons plusieurs types de chevelures, des occupations très différentes, des passions différentes, donc je pense que la chose à laquelle répondent les gens c’est la diversité ».
Si Mattel a toujours créé des Barbie noires, il est vrai qu’elles sont généralement représentées avec des cheveux raides façon tissage. On peut noter l’apparition d’une poupée avec des micro tresses inspirée de la chanteuse et actrice Brandy en 1999 et plus récemment la création d’une poupée à l’allure de la jeune star Zendaya portant des dreadlocks, mais cette dernière n’a malheureusement jamais été mise en vente. Sur le blog Black Girl Long Hair, une jeune femme s’interroge : « Plusieurs questions me viennent à l’esprit quand je me demande pourquoi Mattel ne va pas produire de poupées Zendaya à grande échelle. Est-ce trop difficile ou trop coûteux de recréer sa chevelure ? Est-ce trop compliqué de recréer en masse les petits détails de son physique, comme les cheveux de bébé ? Mais pouvons-nous imaginer une version moins détaillée et donc moins compliquée à produire ? »
En attendant de savoir si Mattel prendra note du succès de la Barbie Ava DuVernay pour ses productions futures, reste que ce buzz est très profitable au fabricant de jouets dont le chiffre d’affaires a largement baissé ces dernières années. Écrasée par la concurrence, la marque a également eu beaucoup de mal à proposer des produits dans l’air du temps à ses petits consommateurs. Entre sa Barbie entrepreneuse toute de rose vêtue, son livre de Barbie informaticienne qui ne sait pas se servir d’un ordinateur sans l’aide de garçons et sa poupée connectée accusée d’espionner les enfants, Mattel n’est plus franchement en odeur de sainteté dans les magasins de jouets.
«Fleur de lotus», «Les portes du silence» ou encore «Patrouille à l’Est», de grandes oeuvres cinématographiques qui nous rappellent et nous rappelleront toujours Amar Laskri, le vétéran du 7e art algérien. Né le 22 janvier 1942 à Aïn El Berda/ Annaba, il a vécu une vie jalonnée de succès nationaux et internationaux: festival de Carthage et du Burkina-Faso entre autres. Décédé en mai 2015, et inhumé dans sa ville natale, Amar Laskri reste et restera à jamais l’irremplaçable fils d’Annaba et de l’Algérie.
En hommage à cette personnalité cinématographique hors du commun, ses amis ont revisité sa vie, à travers les témoignages d’amis et de proches. Un film réalisé par Amar Rabia, membre de l’association Lumière pour la culture et le cinéma (dont il est le président), a rendu hommage, hier, au Palais de la culture et des arts, Mohamed-Boudiaf d’Annaba. Pilier du cinéma algérien, grâce à une filmographie de très haute facture, il a eu droit à un chaleureux hommage en présence de son épouse, sa fille et de grandes figures du 7e art, mais surtout d’un grand public, venu rendre hommage à l’homme et ses oeuvres. Réalisé de son vivant, le film rapporte le temps de 52 minutes, Amar Laskri parmi sa famille, ses amis et son public. Dans un portrait retraçant les étapes de ce cinéaste de renommée mondial, il rapporte aussi les émouvants témoignages de ceux qui l’ont côtoyé de très près, Messahel et Azzedine Mihoubi entre autres. Autre talentueux cinéaste, Benamar Bakhti, réalisateur de «L’épopée du Cheikh Bouaamama» et de la célèbre comédie «Le clandestin». Ce dernier est le seul film que les Algériens ne se lassent pas de revoir. De notoriété internationale, certaines de ces productions ont été primées lors de grands festivals. Né en 1941 à Tlemcen, Benamar Bakhti est parti lui aussi en silence. Deux géants du cinéma algérien sont partis en nous laissant un éternel héritage cinématographie. Le commissariat du Festival du cinéma méditerranéen d’Annaba, a rendu un vif hommage aux deux hommes et à leurs oeuvres.
L’hiver est là et notre joli hâle estivale s’estompe petit à petit. Vous désirez garder une mine fraîche toute l’année? Le bronzer sera votre meilleur allié. Cela dit, il y a quelques étapes à suivre pour porter le teint halé à la perfection.
Choisir son bronzerLe bronzer a pour but d’haler légèrement le teint, il est donc préférable de le choisir deux voire trois teintes plus foncé que votre carnation. Vous avez aussi le choix entre un fini mat ou satiné . Le bronzer satiné a tendance a marquer les pores et convient mieux pour un maquillage du soir.
Choisir un pinceauBien que le choix du pinceaux soit laissé à l’appréciation de chacune , il est tout de même préférable, lorsqu’on débute, de choisir un pinceau à poils courts synthétiques. Cela permet plus de contrôle lors de l’application et une meilleur diffusion de la matière .
ApplicationAvant toute chose, il faut savoir que le bronzer ou poudre de soleil, s’applique après avoir posé le Fond de teint , l’anticernes , le correcteur et la poudre (compacte ou libre) mais avant l’application du blush .
Il faut garder en tête que le bronzer a pour but de légèrement hâler le teint. Il doit donc être appliqué sur des parties spécifiques du visages et avec parcimonie. Il ne faut absolument pas l’appliquer sur tout le visage sous peine de ressembler à Oompa Loompa.
La technique est de faire des mouvements circulaires en imaginant que vous dessinez un nombre 3 sur votre visage .
La filière lait en Algérie vit-elle une crise profonde ? Existe-t-il réellement un risque de rupture de stock au niveau de certaines laiteries ? C’est à ces questions et tant d’autres que le conseiller du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Amari a répondu lors de son passage, hier, sur les ondes de la chaîne III de la Radio algérienne.
D’amblée, l’hôte de la Radio algérienne a assuré que le département de Sid Ahmed Ferroukhi met les bouchées doubles afin de booster la filière, qui constitue un segment important du développement économique du pays.
«On est dans une démarche de construction structurelle, de vision, et de stratégie 2019-2020 », a assuré l’intervenant. Entre autres, à peine quelques jours après que le ministre du secteur ait, annoncé la révision à la hausse de 4 dinars pour le litre du prix de cession du lait cru auprès des laiteries en guise de soutien aux éleveurs, qui est passé de 45 DA à 50 DA, en dépit de la dégringolade des prix du pétrole, l’hôte de la radio chaîne III a assuré que la démarche s’inscrit dans le processus de dialogue lancé par le ministre du secteur.
La mesure a été prise en réponse à l’urgence de la situation des éleveurs, qui font face depuis plusieurs mois à des contraintes liées à l’accès aux aliments de bétail et aux lenteurs enregistrées dans le paiement des primes de soutien aux producteurs du lait cru. De ce fait, le gouvernement va dégager une enveloppe financière de plus de 200 milliards DA sur les cinq prochaines années pour relancer la filière lait. En gros, pour le conseiller du ministère de l’Agriculture, l’État a pris ces décisions en vue de donner «des éléments de réponses pour développer cette filière et lui donner de l’ambition». S’agissant de l’aliment de bétail, qui constitue la question cruciale du développement de la filière, l’intervenant indiqué que le gouvernement travaille sur la question en essayant de se pencher davantage sur l’amélioration et le développement de l’offre fourragère. En termes plus clairs, il a précisé qu’il faut donner des réponses sur la question du foncier. « Nous sommes dans une démarche graduelle, au bout de 2019, pour essayer de développer les cultures fourragères et d’améliorer la production et mettre en places des systèmes d’élevages intensives, à travers des fermes modernes », a-t-il encore rajouté. Ces mesures permettront, selon M. Amari de réduire significativement l’importation de la poudre de lait.
«Notre ambitions est d’arriver dans les cinq prochaines années à 0% d’utilisation de la poudre de lait importée pour la production des produits dérivés (aux prix libres) et d’augmenter la part du marché du lait cru estimée actuellement à 30% », a garanti l’hôte de la radio algérienne, en tablant sur les grandes potentialités dont recèle l’Algérie. Dans un autre sillage, il dira que la stratégie du ministère de l’Agriculture pour booster la filière lait repose essentiellement sur la création et le renforcement des grandes fermes.
Cependant, pour lui, les petits éleveurs sont pris en considération.
Selon le conseiller de M. Sid Ahmed Ferroukhi, la filière lait est constituée par de petits éleveurs, (environs 50 000 qui exercent dans des zones de montagne), ce qui représente, estime-t-il, un handicap pour son essor. Afin de développer la production du lait et réduire les importations de ce produit, les autorités préconisent le développement d’un segment de grands éleveurs. Quant aux élevages de petites tailles, ils ne seront pas abandonnés. Bien au contraire, ils seront «accompagner par des mesures d’encadrement et de mise à niveau», rassure l’invité de la Chaîne III. Parmi ces mesures, il cite la mise en place de la banque de la CNMA destinée prioritairement pour le maintien et le développement des petits éleveurs. Il y aura, entre autres, de grandes fermes, qui seront développés dans le cadre de partenariats avec des étrangers ou des privés algériens. Il a assuré, aussi, que de grands professionnels du lait, vont investir dans el secteur du lait.
Lamia Boufassa
Le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (Unpa) et membre du bureau politique du FLN (Front de libération nationale), Mohamed Allioui, accuse des parties du pouvoir de tout faire pour entraver les missions du gouvernement Sellal, et ce, en constituant un gouvernement «parallèle».
Intervenant avant-hier sur le plateau d’une chaîne de télévision privée, Mohamed Allioui défend avec ferveur le gouvernement actuel. Selon lui, Abdelmalek Sellal et son équipe n’ont pas échoué. Il accuse par contre, des parties du pouvoir et d’autres en dehors de tout faire pour entraver les missions de l’équipe du Premier ministre et ce, en constituant un gouvernement «parallèle». «Ils ont constitué un gouvernement dans l’ombre et une partie du pouvoir les nourrit», dit-il.
Il n’exclut ainsi que des ministres qui travaillent pour saborder l’action du gouvernement Sellal.
S’agissant du candidat du FLN pour les prochaines présidentielles, Mohamed Allioui affirme que ce sujet n’a pas encore été abordé au bureau politique du parti et que ce rendez-vous demeure encore loin. «Le président de la République est le président du parti. Nous nous inspirons de ses orientations et celui qui veut se porter candidat n’a qu’à se préparer, mobiliser son parti et attendre 2019», dit-il encore.
Le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (Unpa) et membre du bureau politique du FLN considère par ailleurs que Boualem Benhamouda était le meilleur secrétaire général du parti avec lequel il avait travaillé, exprimant son respect et sa considération à l’égard de tous les autres Sg du FLN avec lesquels il avait également collaboré dont Abdelaziz Belkhadem.
A celui-ci, Allioui reproche d’avoir cédé le parti à trois membres du bureau politique et également membres du gouvernement, allusion au trio Amar Tou, Rachid Harraoubia et El-Hadi Khaldi.
Ry. N.
Le président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, ne mâche pas ses mots : «L’Algérie est entrée dans une anarchie totale ! Toutes les institutions du pays sont bloquées.» Bien entendu, Soufiane Djilali parle de la vacance du pouvoir. «Voilà bientôt quinze jours que Bouteflika est totalement absent. Même ses proches disent qu’ils ne peuvent plus le contacter», assénait encore le président de Jil Jadid au cours d’une conférence de presse qu’il animait, hier mercredi, au siège du parti à Zeralda.
«L’entourage du Président, avec le consentement de Bouteflika lui-même, prend le pays en otage.» Soufiane Djilali, qui a mené campagne, aux premières lignes, contre le quatrième mandat, persiste et signe : il faut appliquer l’article 88 de la Constitution et prononcer officiellement la vacance du pouvoir. Comment ? «Il y a des institutions habilitées pour cela. La Constitution en prévoit également le mécanisme.» Or, pas du tout dupe, le président de Jil Jadid soulignera sur ce point : «Je sais que ce ne sera surtout pas le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, qui le fera ; lui , il a déjà été complice dans une opération d’usage de faux en acceptant un dossier médical délivré par on ne sait qui.» Il parle, bien sûr, du dossier de candidature de Abdelaziz Bouteflika, déposé en mars 2014. «Même le président du Conseil de la nation, censé assurer l’intérim en cas de vacance du pouvoir, est lui-même malade. Nous sommes dans une situation d’arbitraire totale !»
Pour Soufiane Djilali, les choses sont claires : les décisions sont prises au nom de Bouteflika mais à son insu. «Même pour le groupe des 19, seuls les présidents ou SG des partis du pouvoir y ont répondu. Pourquoi Ahmed Ouyahia, par exemple, qui est directeur de cabinet du Président n’a-t-il pas répondu à ce titre, préférant la casquette de secrétaire général du parti pour le faire ?»
L’absence ou l’incapacité de Bouteflika est d’autant plus vraie, explique encore Soufiane Djilali, que le secrétaire général du FLN, Ammar Saâdani, «se permet même de s’ingérer dans le domaine de la politique étrangère ! N’est-ce pas que cela relève des prérogatives exclusives du président de la République ? Et puis, où est le ministre des Affaires étrangères ?»
La situation est également telle, dira encore Djilali que «l’on a poussé la comédie jusqu’à reproduire la salle du Conseil des ministres de la présidence, pour les besoins de l’image et donner l’impression que Bouteflika tient ses réunions à El-Mouradia alors que tout le monde sait que cela se déroule juste à côté, ici même à Zeralda.» Quelle solution propose-t-il alors, pour mettre fin à cette situation, ou, plus clairement, pour prononcer la vacance du pouvoir ? «Le Conseil national de sécurité doit se réunir pour cela (…) Il ne reste en fin de compte que l’institution militaire pour mettre fin à cette situation. L’armée doit assumer ses responsabilités.
C’est elle qui a ramené Bouteflika et c’est également à elle de trouver une solution.» Ce disant, Soufiane Djilali enchaînera en répondant à Ammar Saâdani. «Ammar Saâdani s’enorgueillit de ce que les faiseurs de rois comme il les appelle ne sont plus là. Pourquoi ne poussera-t-il pas ce raisonnement jusqu’au bout pour réclamer le départ du roi que ces faiseurs de rois ont fabriqué ? Bouteflika est un président artificiel. C’est même devenu une simple image virtuelle.» Bouteflika est même «un Président illégal puisqu’il est élu sur la base d’une Constitution qu’il avait violée en 2008. La révision de la Constitution de 2008 s’est faite en violation de la Constitution elle-même».
Le patron de Jil Jadid croit aussi dur comme fer que la solution réside dans le camp de l’opposition. «Depuis deux ans, cette opposition existe et cela, de l’aveu même du pouvoir.»
Il annoncera par la même occasion une prochaine conférence de l’opposition, analogue à celle dite de Mazafran. «Pour la prochaine réunion de l’Icso, moi je proposerai, au nom de Jil Jadid, d’inviter un membre du groupe des 19, Lakhdar Bouregaa, pour nous expliquer leur démarche.» La proposition de Jil Jadid sera-t-elle acceptée par ses pairs dans l’opposition ?
K. A.
Les Verts sous la houlette de l’entraineur français Christian Gourcuff qui ont validé leur ticket qualificatif pour la phase des poules de la coupe du monde 2018 en Russie, sont désormais conscients que le plus dur reste à faire.
Recruté pour qualifier les Verts au prochain mondial 2018 en Russie, le sélectionneur national Christian Gourcuff sait pertinemment que rien n’a été encore acquit.
Les Algériens qui réussi à valider leur ticket qualificatif pour le troisième et dernier tour des éliminatoires de cette prestigieuse compétition planétaire, croisent les doigts et attendent avec impatience le tirage au sort de la phase des poules. Vingt sélections se sont qualifiées pour cette dernière étape avant la phase finale prévue en Russie en 2018. Ces sélections seront reparties en cinq groupes de quatre.
Le premier responsable à la barre technique des Vert qui avoue qu’il a déjà rempli une première partie du contrat à savoir de placer l’Algérie dans une bonne position pour se qualifier à la phase finale de la CAN 2017, confirme en outre que le plus dur reste à faire. « J’estime que nous avons réalisé le plus important à savoir de passer l’écueil de la Tanzanie. Je suis totalement conscient de ce qui nous attend dans l’avenir. Le plus dur sera la phase des poules.
C’est à ce stade de la compétition que nous devrons redoubler d’efforts et bien se concentrer sur notre objectif. Les sélections qui se sont qualifiées au dernier tour des qualifications sont toutes à prendre au sérieux », a indiqué le technicien français Christian Gourcuff après la victoire d’avant-hier.
Restera, restera pas !
Pour ce qui de sont maintien à la tête de la barre technique des Vert, le technicien Français Christian Gourcuff, n’a rien évoqué et compte prendre tout son temps avant de se fixer. En tous cas, Gourcuff aura suffisamment du temps puisque la phase des poules ne débutera qu’à partir du mois de juin prochain. Une réunion est prévue entre l’entraineur Gourcuff et le président de la Fédération algérienne de football Mohamed Raouraoua pour trancher cette affaire.
« Les deux derniers mois ont été particulièrement difficiles pour moi, à tel point que j’aurais pu démissionner à n’importe quel moment. Mais je ne l’ai pas fait, car il n’aurait pas été correct de lâcher l’équipe à la veille d’une double confrontation contre la Tanzanie, décisive pour la qualification au prochain tour des éliminatoires du mondial.
A présent que l’objectif a été atteint, je prendrai quelques jours pour réfléchir, puis je verrai le président Raouraoua », a avoué le premier responsable à la barre technique des Vert, après la large victoire d’avant-hier face à la Tanzanie.
De son côté, le président de la Fédération algérienne (FAF) Mohamed Raouraoua, a refusé catégoriquement de faire le moindre commentaire en ce qui concerne l’avenir du coach Christian Gourcuff à la barre technique des Verts.
Le patron du département de Delly Brahim vaut faire savoir aux medias que cette question n’est pas à l’ordre du jour en ce moment. Gourcuff, signalons-le, a fait l’objet de critiques acerbes dans l’entourage de la sélection après les deux prestations qualifiées de médiocres face à la Guinée et le Sénégal. D’ici à juin, le sors du sélectionneur sera plus claire…
Par : MOURAD SALHILe gardien d’une station de pompage d’eau potable de Mechtras (30 km au sud de la wilaya de Tizi Ouzou) a été retrouvé mort par balles, sur son lieu de travail, dans l’après-midi du mardi, a-t-on appris de sources sécuritaires. Selon les précisions fournies par notre source, la victime A. Rachid (35 ans) atteint à la mâchoire a été découvert assis un fusil de chasse entre les mains, peu après 16 h, mardi. Le corps de la victime a été déposé à la morgue de l’hôpital de la localité alors que les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer, avec exactitude les circonstances du drame.
Un groupe de travail a été installé, hier, pour étudier l’opportunité des mesures proposées par le ministère du Commerce en matière de contrôle de la conformité des produits importés, selon un communiqué du ministère.
Ce groupe intersectoriel est composé des représentants des ministères du Commerce, des Finances, de l’Agriculture ainsi que des services douaniers. Lors de la réunion, le groupe de travail a examiné un document du ministère du Commerce, présenté par le directeur du Contrôle Économique et de la Répression des Fraudes, contenant 15 nouvelles propositions de mesures de contrôle à mettre en œuvre et qui doivent être ajoutées à la procédure de contrôle en vigueur, et ce, au niveau des postes frontaliers afin de renforcer le dispositif existant, explique le ministère. Il a été retenu que certaines de ces mesures peuvent, d’ores et déjà, être appliquées dans l’immédiat. Elles concernent les modalités de délivrance des autorisations d’admission de produits sur le territoire national, l’information du consommateur, les conditions d’importation de produits industriels et les frais d’analyse des échantillons prélevés dans le cadre de la répression des fraudes, détaille la même source.
Néanmoins, il a été relevé que la mise en œuvre d’autres mesures opérationnelles nécessitait la révision, à court terme, de certaines dispositions réglementaires. Il s’agit, essentiellement, de trois décrets exécutifs relatifs aux conditions et modalités, respectivement, de contrôle aux frontières de la conformité des produits importés, de l’établissement de la facture, du bon de transfert, du bon de livraison et de la facture récapitulative et celui des modalités de fabrication, de conditionnement, d’importation et de commercialisation des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle.
PRIORITES
En outre, la démarche proposée se veut un instrument technique universellement usité et conforme aux accords de l’OMC «devant permettre de rationaliser les importations et de renforcer les dispositifs de contrôle des marchandises aux frontières», explique encore le ministère. Ainsi, les membres de ce groupe de travail mixte ont mis l’accent, en cette étape, sur les priorités en matière de contrôle des produits aux frontières. Ces priorités concernent la nécessité de coordination entre tous les acteurs intervenant dans le contrôle des marchandises, l’urgence de disposer d’un système d’information et de données partagé entre les différentes institutions, le renforcement du contrôle des produits agricoles en étroite collaboration avec le secteur de l’Agriculture et la modernisation et la mise à niveau des institutions de contrôle aux frontières. L’encadrement et l’assainissement des opérations d’importation des marchandises et le renforcement du dispositif de contrôle des produits industriels et la lutte contre l’introduction sur le marché national de produits contrefaits figurent aussi parmi les priorités de ce groupe. A rappeler que, lundi dernier, une autre brigade centrale mixte avait été installée par le ministre du Commerce pour mener des enquêtes sur les cargaisons bloquées définitivement dans les principaux ports de commerce. Ses missions consistent à procéder à une enquête nationale approfondie au niveau des ports, ports secs, aéroports, postes terrestres et entrepôts sous douanes pour s’enquérir du devenir des cargaisons bloquées définitivement dans les principaux ports de commerce depuis le 1er janvier 2015.
Une vision plus claire de l’agenda économique de l’Algérie, dont une rapide sortie de la crise née de la baisse des prix pétroliers, est au centre des préoccupations du Conseil national économique et social (CNES).
En recevant, hier mercredi, une délégation de la Banque mondiale qui effectue une visite en Algérie dans le cadre de la coopération, le président du CNES Mohamed Seghir Babes a mis en fait en relief l’impérieuse nécessité pour l’Algérie d’aller vite vers une indépendance vis à vis des hydrocarbures. Un objectif inscrit à l’agenda de la coopération avec la Banque mondiale, selon M. Babes, selon lequel ’la visite de la délégation de la Banque mondiale s’inscrit dans la perspective de conduire une coopération plus forte sur des objectifs qui seront de plus en plus élevés et de long terme».
Cité par l’APS, il a expliqué que ’les efforts à entreprendre doivent permettre au pays de s’affranchir de sa dépendance aux hydrocarbures », un dossier qui a été dans cette perspective largement discuté avec les représentants de la BM. «Eviter de tomber dans les erreurs du passé est une priorité.
Des erreurs qui ont été générées par la trop forte dépendance aux ressources énergétiques», estime-t-il, avant de relever qu’il est ’impératif de revisiter un certain nombre de choses et des façons de faire ainsi que nos systèmes de gouvernance dans leur ensemble». Les solutions de sortie de crise et les moyens de diversifier l’économie nationale ont été, lors de cette entrevue avec les représentants de l’institution de Bretton Woods, largement développés, et M. Babès a fait part de son côté des différentes suggestions du CNES sur les moyens de consolidation de l’économie du pays.
Les deux parties ont également discuté, lors de cette entrevue, des réglementations régissant l’économie algérienne, de la formation, du système bancaire et de la nécessité de sa mise à niveau ainsi que de la politique de subventions assurée par l’Etat au profit de certains produits stratégiques. Une rencontre sur ce dossier des subventions aux produits de large consommation avec des experts sur la conjoncture économique nationale sera organisée le 23 novembre à Alger par le CNES.
Un document portant sur l’analyse de la conjoncture éco-sociale sera présenté par le CNES lors de cette rencontre. M. Babes a indiqué que ’lors de cette rencontre, on espère arriver à une vision consensuelle de ce que nous donnent à lire les éléments consignés par le document sur l’analyse de la conjoncture afin de voir ce que cela appelle comme mesures de court, moyen et long termes pour aller à une résilience solide et robuste», avance-t-il.
En point de mire de cette rencontre, l’analyse de la situation dans le domaine des subventions de l’Etat à certains produits de large consommation comme le blé ou les carburants, qui profitent aux couches aisées et celles démunies. Un débat doit être instauré sur ce dossier, d’autant que des experts du CNES avaient formulé un certain nombre de propositions dans le cadre d’une rencontre tenue, en septembre dernier, avec des membres du gouvernement sur la révision du système des subventions de l’Etat.
Pour eux, il est inconcevable que les consommateurs, quel que soit leur niveau de vie, bénéficient tous des subventions assurées pour les produits de large consommation. Ils estiment qu’une politique de subventions plus ciblée serait la meilleure option, d’autant que le tiers des produits subventionnés font l’objet de contrebande vers les pays voisins, réduisant donc l’efficacité de la politique de subvention de l’Etat.
La délégation de la Banque mondiale, composée d’une vingtaine d’experts spécialisés dans différents domaines, est chargée par ailleurs d’élaborer un «document stratégique» qui devrait servir à l’Algérie pour son développement économique à moyen et à long termes, a indiqué le représentant résident de la BM à Alger, Emmanuel Noubissié Ngankam. En septembre dernier, le gouvernement algérien avait sollicité la BM »pour l’accompagnement sur un certain nombre de sujets, notamment une réflexion prospective sur le développement économique de l’Algérie», explique-t-il.