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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 months 6 days ago

Commerce, Industrie, Transport : L’Algérie devrait se tourner vers l’Afrique.

Fri, 11/11/2016 - 21:13

Toufik Lerari, président de « Jil FCE », une organisation de jeunes entrepreneurs « sponsorisée » par le Forum des chefs d’entreprises, est optimiste sur les chances de l’Algérie de nouer des partenariats d’affaires durables avec les pays africains. Membre également du comité d’organisation du 1er Forum d’investissements et d’affaires africain dont Alger sera l’hôte du 3 au 5 décembre prochains, M. Lerari estime que l’Algérie doit, aujourd’hui plus que jamais, « entrer dans la scène économique mondiale et jouer son rôle », en se tournant « vers son environnement naturel, l’Afrique».

C’est ce qu’il a expliqué à la Radio nationale, précisant que « nous avons deux choix à faire: soit l’Afrique est un sous-marché, soit une zone économique du monde». C’est la seconde option, bien sûr, qui est privilégiée, a-t-il dit par l’Algérie, qui est « le plus grand pays d’Afrique et il est question d’organiser la plus grande manifestation économique de l’Afrique. » Pour lui, l’Algérie, qui a été toujours engagée en Afrique, doit traduire cela « en diplomatie économique ».

Pour lui, le rendez-vous d’Alger traduit « notre grand retour sur la scène africaine et internationale, et traduit notre volonté politique inclusive de développement économique, écologique. » Mieux, Toufik Lerari, représentant du Patronat auprès des jeunes promoteurs, estime que « l’Afrique est une zone économique qu’il faut construire, aujourd’hui, plutôt que d’en faire un sousmarché pour les autres zones ». Et d’ajouter qu’ »il ne s’agit pas, contrairement à d’autres, de jeter de la marchandise en Afrique, mais d’y aller pour investir. C’est la différence entre l’export et l’internationalisation».

Et puis, explique t-il, « l’Afrique est une zone économique puissante et l’Algérie prend l’initiative pour dire réfléchissons et agissons pour construire une nouvelle dynamique ». Car, pour le moment, le commerce de l’Algérie avec le continent est très faible, soit 10% contre 70% avec l’Europe. « On ne fait pas assez de commerce avec l’Afrique, le rendez-vous d’Alger est l’occasion de fixer la stratégie entre acteurs africains et d’avancer. » Lors de ce forum économique, a-t-il souligné, il y a cinq points qui seront développés dans les workshops’ et ateliers de travail: « l’Agriculture, car le continent doit assurer sa sécurité alimentaire, l’Energie qui est un enjeu stratégique pour l’Algérie et pour assurer la transition énergétique en développant les énergies renouvelables, le Numérique comme enjeu important, l’Afrique doit développer ses propres moyens, les 4ème et 5ème points sont le Développement des infrastructures » et « l’Algérie a le potentiel des infrastructures».

Dès lors, « il s’agit, pour nous, d’aller investir en Afrique, la question au centre du forum sera comment installer des infrastructures, en Afrique et faire de la colocalisation, a-t-il précisé. Par ailleurs, M. Lerari a indiqué que « l’idée de ce forum est d’annoncer des mesures pour être des acteurs de ce continent avec des dispositions législatives et à travers les accords de libre échange et bilatéraux », car, a-t-il avancé, « nous sommes dans l’action et non plus dans la réflexion. » Il suffit, seulement, de développer certains atouts de l’Algérie, comme les infrastructures routières (transaharienne) ou le futur grand port du Centre pour devenir « le grand hub du continent africain. » Car « nous avons des atouts naturels qu’on peut développer à nos frontières. Nous ne regardons pas l’Afrique comme un business mais comme une zone de développement, nous sommes dans une logique de construire cette Afrique », a-t-il encore expliqué, avant de souligner que le Forum économique d’Alger, qui va réunir plus de 2.000 décideurs, attire l’intérêt de puissances économiques comme la Chine, les Etats- Unis ou la Turquie.

Categories: Afrique

Les « taxieurs » ignorent superbement la nouvelle loi supposée réglementer leur activité : Quand l’habit fait le… moindre.

Fri, 11/11/2016 - 21:05

Aucun changement n’est enregistré, la nouvelle loi est complètement ignorée et les citoyens, comme toujours, cèdent, car, disent-ils, ils n’ont pas d’autres choix. « Les chauffeurs de taxi appliquent la loi du plus fort. En effet, depuis lundi 31 octobre, les chauffeurs de taxi sont soumis à un nouveau cahier des charges publié au dernier Journal officiel, une loi qui est supposée régler leur activité. Hier, à Audin, el Harache, une petite virée nous a permet des constaté qu’il n’y a aucun changement, né le style vestimentaire, né la tarification. Des chauffeurs de taxi en stationnement refusaient de prendre des clients au compteur exigeant le payement de la course au prix forfaitaire qu’ils imposent, lorsque tu demandes à un conducteur de taxi de t’emmener à Kouba ou même à El Harrach, il refuse, sauf si tu payes la course ».

Alors que la file d’attente s’étend de plus en plus, des taxis passent sans aucune attention envers le public. Lorsqu’ils daignent répondre aux sollicitations, c’est la même réponse qui revient presque à chaque fois :  » Ce n’est pas ma destination ». Hors que, l’article 24 du texte précise que  » le conducteur est tenu de délivrer un client qui n fait la demande, le chauffeur ne doit pas refuser ou choisir des cours lorsqu’il est libre « . Le même article exige au conducteur de fumer à bord de véhicule. Au niveau de la rue Asselah Hocine, Alger-Centre, les taxieurs refusent des destinations des clients, le citoyen doit attendre un bon moment pour trouver des taxieurs acceptant de les transporter.

Autre, au niveau de la gare ferroviaire d’El Harache les conducteurs refusaient de prendre des clients au compteur exigeant le payement de la course au prix forfaitaire qu’ils imposent, sur place on observé un jeune qui voulait se déplacer à Alger centre, l’un des taxieur lui propose le tarif de 600Da, alors que son taxi est équipé d’un taximètre.

Selon le témoignage de quelques personnes  » les taxieurs qui veulent gagner le maximum d’argent, affirment les citoyens rencontrés. Outre, certains usagers refusent la nouvelle loi qui exige le déclanchement de taximètre, pour eux, le tarif du déplacement leurs coute moins chère par apport à la tarification de affiché par le compteur de taxi. Certes, les usagers ont une part de responsabilité puisqu’il leur suffit de relever le numéro du taxi et de déposer plainte auprès de la direction des transports. Mais pour s’éviter les tracasseries, un déplacement jusqu’à la direction des transports, la majorité préfère endurer et ne pas s’engager dans des confrontations.

De leur côté, les chauffeurs de taxi abordés ont exprimé leur insatisfaction concernant le nouveau cahier des charges. « Si on applique la loi, on ne gagne rien. La circulation à Alger est toujours bloquée. On passe des heures parfois dans l’embouteillage, alors si je me déplace avec un seul client pour quelques sous, il serait préférable de vendre le taxi et changer de métier », nous a confié un jeune chauffeur de taxi. « Il est vrai que certains conducteurs de taxi imposent leur loi mais on ne doit pas généraliser », ajoutera-til. « Certes, les citoyens souffrent quotidiennement de la malhonnêteté de certains taxieurs, mais cette mauvaise réputation ne doit pas ternir l’image des autres qui font leur travail convenablement », renchérira un autre. Pour rappel, les nouvelles dispositions, les conducteurs de taxi en service doit  » porter une tenue vestimentaire appropriée à l’exploitation de service de taxi : chemise, pull ou veste, pantalon, chaussures fermées ; se comporter avec respect et politesse avec les clients ; afficher à bord de son véhicule les tarifs en vigueur et les respecter ; déclencher le taximètre, dès le début de la course en cas de taxi individuel, en appliquant le tarif pratiqué ; répondre à la demande des clients « , précise notamment l’Article 24 du texte.

Les conducteurs son divisé, ils y a ceux qui sont pour la nouvelle tenus, et d’autres qui refusent l’obligation de la tenus. Le conducteur de taxi doit, avant le service des s’assurer que son véhicule est en état de marche, que le taximètre fonctionne correctement pour les taxis individuels, et que les conditions de sécurité et de confort sont réunis. Par ailleurs, le conducteur de taxi  » ne doit pas : refuser ou choisir des courses lorsqu’il est libre ; faire usage des moyens audio et audiovisuels sans l’assentiment des clients ; fumer à bord du véhicule « , ajoute le texte.

De plus, les exploitants du service taxi, à titre de personne physique ou morale, seront tenus  » d’assurer la permanence de nuit et des jours fériés à proximité des infrastructures d’accueil et de traitement des voyageurs (aéroports, ports, gares routières et ferroviaires), et les établissements relevant du secteur sanitaire, conformément au programme arrêté par le directeur des Transports de wilaya « , précise l’arrêté. Pour les sociétés de taxis,  » la permanence doit être assurée par, au moins, 20% du parc véhicules dont elle dispose « , exige le même arrêté. En parallèle, toute société de taxis doit disposer d’une aire de remisage pour l’entretien de ses véhicules. Cette dernière sera  » d’une surface de 5m² par véhicule  » et doit  » respecter les règles d’hygiène de sécurité  » en vigueur. Le citoyen a le droit de demander les tarifs applicable pour mes taxis individuels et les taxis collectifs, qui doivent être affichés lisiblement à l’intérieure des véhicules.

Categories: Afrique

Sécurisation et surveillance des frontières nationales : La coordination étroite soulignée à Béchar

Fri, 11/11/2016 - 20:20

La coordination étroite entre les différentes institutions et corps constitués chargés de la sécurisation et la surveillance des frontières nationales a été soulignée mercredi à Béchar par les participations à une rencontre sur « la sécurisation et surveillance des frontières nationales ».

« La coordination doit concerner l’ensemble des mécanismes de prévention et lutte contre les différentes formes de criminalité qui sévit à travers nos frontières terrestres, maritimes et aériennes », ont précisé les intervenants représentants les ministères de la Justice et de la Défense nationale, la Gendarmerie nationale, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de ceux des Douanes.

« Les frontières nationales notamment terrestres du sud-ouest du pays sont en butte aux activités des narcoterroristes qui s’adonnent à des multiples activités illégales qui portent atteinte à la sécurité du pays et à l’économie nationale », a indiqué le représentant du ministère de la Défense nationale à cette rencontre initiée par la direction régionale des douanes.

« Les narcotrafiquants et les contrebandiers activent en commun avec les terroristes des différents groupes criminels qui activent dans les pays voisins à nos frontières, d’ou la nécessité d’une vigilance constante et du renforcement de la coordination dans les domaines liés aux renseignements, à la prévention et la lutte sur le terrain contre ces criminels dont les activités criminelles concernent en plus du trafic de drogue, la contrebande et la commercialisation illégale d’armes et de munitions », a-t-il soutenu.

« Les efforts accomplis à ce jour par les brigades mixtes de l’armée nationale populaire (ANP), des gardes frontières, de la gendarmerie nationale et des douanes ainsi que l’apport considérable des différentes unités spécialisés de la DGSN, nous a permis de réalisés des résultats probants sur le terrain, de même que le confortement de notre expérience en matière de lutte contre les réseaux de trafiquants de drogue et autres contrebandiers a travers nos frontières du sud-ouest du pays », a indiqué pour sa part le représentant de la DGSN.

« Nous suivons, et nous contrôlons de prés les opérations de lutte contre les différents réseaux de criminels qui activent à proximité de nos frontières, et nous soutenons selon les lois et la réglementations en matière de lutte contre le terrorisme, la lutte contre le trafic de drogue et sa commercialisation illégale et autres psychotropes, et nous souhaitons aussi le renforcement de la coordination entre les services de sécurité et l’ANP à tout les échelles de la prévention et la lutte contre ces réseaux », a souligné pour sa part le représentant du ministère de la Justice.

« Entre janvier et la fin octobre 2016 , et grâce à la vigilance des corps constitués chargés de la lutte contre la criminalité à la bande frontalière de la wilaya de Bechar avec le Maroc qui englobe un linéaire de 533 km, nous avons procédé à la saisie au cours des opérations de sécurisation et surveillance des frontières réalisées par les brigades de l’ANP, de la gendarmerie nationale, des gardes frontières, de douanes et de la DGSN, d’une quantité de 12.049,33 kg de kif traité et ce au cours de 22 affaires de trafics de drogue et auxquelles été impliqués 168 personnes  », a fait savoir le représentant du ministère de la justice.

Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre du plan de stratégie 2016-2019 de l’administration des douanes, mais aussi dans le but du renforcement de la formation continue des éléments de ce corps a été marquée par l’annonce par le représentant de la gendarmerie nationale de la matérialisation d’un projet de surveillance technique et électronique des frontières terrestres du pays notamment celles du sud-ouest du pays.

« Des moyens adéquats tant mobiles que fixe seront mis en place pour la sécurisation et la surveillance des ces frontières, à savoir, et en plus des patrouilles et autres brigades mixtes, des cameras infra-rouge, des radars mobiles, des moyens aériens notamment des drones, ainsi que des procèdes de surveillance par satellites seront mis à profit pour la surveillance, sécurisation et contrôle de nos vastes frontières dans le sud ouest qui concerne une bande de 3.058 km », a-t-il ajouté.

« Nos efforts n’ont pas été vain en matière de lutte contre les réseaux de trafiquants de drogue où depuis janvier à la fin octobre, une saisie 12.109,454 kg de kif traité a été effectuée par nos brigades mobile des gardes frontières et ce au cours de 30 affaires concernant ce type de crime et auxquelles ont été impliqués 28 trafiquants dont trois (3) ont été abattus », a fait savoir le même intervenant.

Cette rencontre d’une journée qui s’est déroulée au siège du centre régional des infrastructures et des équipements des douanes, a été organisée « à la lumière des mutations géostratégiques actuelles et la prolifération des réseaux criminels internationaux sur la bande frontalière du pays et aussi dans le but du renforcement du dispositif de sécurité des personnes et des biens », ont indiqué des cadres de l’administration des douanes.

Categories: Afrique

Un expert de la police algérienne élu membre d’Interpol lors de l’AG de l’organisation à Bali.

Fri, 11/11/2016 - 20:06

Un commissaire de police de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a été élu au sein de l’Organisation internationale de la police criminelle (Interpol) en qualité d’expert en matière de traitement des données informatiques, lors de la de 85e Assemblée générale (AG) d’Interpol qui se tient actuellement à Bali, en Indonésie.

Cette élection, précise un communiqué de la DGSN, vient renforcer les réalisations accomplies par la police algérienne au cours des dernières années dans le cadre de sa modernisation.

Une délégation de haut niveau composée de cadres de la DGSN prend part à cette rencontre où elle présentera l’expérience de la police algérienne en matière de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes ».

Categories: Afrique

Le ministre de l’Agriculture, M. Abdesselam Chelghoum, à partir de Aïn Defla : «Le défi relatif à la production de la semence de pomme de terre doit être relevé».

Fri, 11/11/2016 - 19:54

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdesselam Chelghoum, a appelé, jeudi à partir de Aïn Defla, les agriculteurs à relever le « défi » relatif à la production de la semence de pomme de terre, affirmant que la réalisation de cet objectif assurera l’autosuffisance du pays dans ce domaine.

« Il est on ne peut plus vital que les agriculteurs relèvent le défi de la production de la semence de pomme de terre synonyme de l’indépendance du pays dans ce segment de production », a indiqué le ministre qui présidait une rencontre avec les agriculteurs de Aïn Defla à la fin de sa visite de travail dans cette wilaya.

M. Chelgoum a, dans ce contexte, fait part de la volonté de l’Etat de venir en aide aux agriculteurs afin que l’autosuffisance du pays en matière de semence de pomme de terre ne soit pas un « vain mot » mais « une réalité palpable ».

« Je ne serai personnellement pas tranquille tant que l’on n’est pas arrivé à assurer notre indépendance en matière de production de semences de pomme de terre », a assuré le ministre, affirmant que la pomme de terre constitue un produit stratégique pour le gouvernement au même titre que les céréales ou le lait.

Il a soutenu que « ce qui a été possible pour les céréales peut l’être pour ce tubercule », rappelant que l’Algérie a aujourd’hui assuré son indépendance en matière de semences de céréales alors que par le passé, elle en importait à coup de milliards de dollars.

Selon lui, la non assurance du pays de son indépendance en matière de semences de pomme de terre dénote d’une absence de volonté dans ce domaine, voire d' »intérêts occultes », jugeant « anormale » qu’après des années, la situation n’a « presque pas changé d’un iota ».

Au cours de sa visite, M. Chelghoum s’est d’abord rendu à El Attaf où il a inspecté un complexe de froid appartenant à un privé.  Après avoir suivi une présentation du secteur de l’agriculture par la directeur local des services agricoles, le ministre a mis l’accent sur la nécessité de combler le déficit de la wilaya en matière de structures de froid estimé à quelques 800.000 m3.

Il a relevé que les chambres froides ayant une convention avec le ministère de l’Agriculteur en matière de stockage de pomme de terre doivent remplir un certain nombre de critères notamment en matière d’aménagement, appelant à la facilitation de la mission des inspecteurs chargés de leur contrôle.

M. Chelghoum a, par la suite, visité un complexe avicole privé employant 97 travailleurs situé à El Abadia dont la capacité de production a atteint 180 millions d’£ufs en 2016.  Le ministre a observé que l’engrais organique peut contribuer à l’augmentation de la production agricole, se disant persuadé que la wilaya de Aïn Defla est en mesure de devenir un pôle avicole national.

Dans la commune de Aïn Bouyahia, le ministre s’est rendu à une ferme agricole appartenant à un privé et qui est versée dans la production fruitière et celle inhérente à la pomme de terre.

Relavant l’importance de l’organisation et du développement soutenu des filières agricoles notamment par l’introduction de semences de haute performance, il a, dans ce contexte, mis en exergue le rôle de l’implication des professionnels et des instituts spécialisés en agronomie.

Au niveau du barrage de Harraza situé dans la commune de Djellida, M.Chelghoum a reçu des explications sur le développement de l’aquaculture dans la wilaya, mettant en exergue le rôle de cette filière dans la sécurité alimentaire du pays.

Categories: Afrique

Algérie – France – Noureddine Bedoui : « L’Algérie veut un partenariat gagnant gagnant ».

Fri, 11/11/2016 - 19:46

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a entamé mercredi une visite de travail en France, à l’invitation de son homologue français, Bernard Cazeneuve.

Le ministre est accompagné, au cours de cette visite de deux jours, du directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, et du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.

Peu avant midi, M. Bedoui a visité l’Ecole des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP) qui est à la fois une grande école d’ingénieurs et un laboratoire de recherche sur les problématiques urbaines.

Une présentation lui a été fournie, ainsi qu’à la délégation qui l’accompagne, par les responsables de cette école, fondée en 1959, qui assure des formations dans la résilience urbaine, l’énergie et le climat en ville, les espaces publics et l’aménagement urbain.

Un mémorandum d’entente a été signé par le directeur de la coopération au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, Kamel Kaïli, et le directeur de l’EIVP, Frank Jung.

Cet accord prévoit un partenariat entre l’Ecole des ingénieurs de la ville de Paris et la future Ecole des ingénieurs de Tlemcen, qui sera spécialisée dans les domaines urbanistiques des collectivités locales.

Le ministre a souligné, dans une brève intervention, l’importance vouée par les autorités algériennes à ce protocole de partenariat d’accompagnement « pragmatique » pour le lancement de l’Ecole des ingénieurs de Tlemcen à partir de la prochaine rentrée universitaire en 2017.

Il a insisté sur l’aspect « dynamique » du protocole d’accord afin d’accompagner la future école dans la gestion, l’établissement des programmes, l’échange d’encadrement, reconnaissant qu’à ce niveau « c’est notre point de faiblesse » dans le secteur des collectivités locales.

« Nous avons besoin de cet accompagnement », a-t-il dit, indiquant que l’Algérie veut un « partenariat gagnant-gagnant ».   Noureddine Bedoui s’est déplacé par la suite hors de Paris pour rendre visite à une équipe mobile de la gendarmerie pour la sécurité routière qui surveillait, à l’aide de radars et d’équipements adéquats, les excès de vitesse des automobilistes.

Le ministre et la délégation qui l’accompagnait ont été accueillis par Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, qui leur a fourni, avec le soutien des gendarmes, toutes les explications sur le fonctionnement de cette unité mobile exhibant les équipements utilisés.
Le ministre s’est réjoui, à cette occasion, de la qualité de la coopération entre les deux pays en matière de sécurité routière.

Au courant de l’après-midi, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a rendu visite au Centre d’entraînement du RAID (Recherche assistance intervention dissuasion) de la Police nationale à Bièvres, une commune située à 15 kilomètres au sud-ouest de Paris.

Sur place, le commandant du RAID, Jean-Michel Fauvergue, a présenté un exposé sur le fonctionnement de cette une unité d’élite de la Police française, créée en 1985, qui active dans l’ensemble du territoire français à la lutte contre toutes les formes de criminalité, de grand banditisme et de terrorisme.

Dans le programme de la deuxième journée de sa visite, le ministre aura des entretiens avec son homologue français, Bernard Cazeneuve, et le ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, Jean-Michel Baylet, après un petit-déjeuner de travail avec la présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, Valérie Pécresse.

Au cours de cette journée, il sera procédé à l’installation d’un groupe de travail algéro-français sur la fiscalité locale, selon la délégation algérienne.   Noureddine Bedoui devrait se rendre, à l’issue de cette visite, au nouveau siège du Consulat d’Algérie à Créteil, inauguré le 28 mai dernier.

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales avait effectué, rappelle-t-on, une visite de travail en France les 15 et 16 décembre dernier, à l’invitation du ministre français de l’Intérieur.

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Plus de 21 tonnes de stupéfiants sais en 9 mois.

Fri, 11/11/2016 - 19:04

Les services de police spécialisés dans la lutte contre les crimes liés au trafic illicite de stupéfiants ont réussi, durant les neuf premiers mois de l’année 2016, à saisir plus de 21 tonnes de cannabis traités, plus de 11 Kg de cocaïne et plus de 1 kg d’héroïne, ainsi qu’une quantité considérable de psychotropes, estimée à 399.348 comprimés.

Les même services sont parvenus, durant la même période, à élucider 19.614 affaires liées au trafic de ces toxines à travers le territoire de compétence de la Sûreté nationale, enregistrées principalement dans la région Ouest du pays, notamment dans la wilaya de Tlemcen, indique vendredi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Categories: Afrique

Mahrez élu meilleur milieu de terrain de l’année 2016.

Fri, 11/11/2016 - 19:03

L’international algérien de Leicester Ryad Mahrez a été élu meilleur milieu de terrain de l’année 2016, selon le site spécialisé Goal.com.

La star de Leicester City, Riyad Mahrez, est récompensée de son « éblouissante saison en étant le milieu de terrain le mieux classé dans le Goal 50 2016 », écrit la même source. Le joueur algérien occupe la 7e place au classement des 50 meilleurs joueurs de l’année 2016, un trophée établi par les journalistes de Goal.com. depuis 2009.

L’ancien joueur du Havre a été un élément clé dans l’incroyable succès de Leicester qui a conduit les Foxes au titre de Premier League pour la première fois de son histoire.

Categories: Afrique

Biskra : deux enfants périssent dans l’incendie d’un appartement à Ouled Djellal.

Fri, 11/11/2016 - 18:58

Deux enfants ont trouvé la mort et deux autres ont été sauvés des flammes d’un incendie déclaré dans un appartement dans la ville d’Ouled Djellal (98 km à l’ouest de Biskra), rapporte ce vendredi l’APS citant les services de la Protection civile.

Les enfants, issus de la même famille, se trouvaient seuls dans l’appartement situé à la cité des 40 logements qui a pris feu, jeudi soir, a précisé la même source détaillant que les victimes étaient deux garçons, âgés de 5 ans.

Les deux blessés, des fillettes âgées 8 et 9 ans, ont été transférées à l’hôpital Achour Ziane après les premiers soins prodigués sur place par les éléments de la Protection civile. Elles étaient en état de choc, a encore ajouté la même source.

Les dépouilles mortelles ont été déposées à la morgue du même établissement de santé, a-t-on indique de même source.

Une enquête a été ouverte par les services compétents pour déterminer avec exactitude les causes de cet accident.

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Alger : Démantèlement d’une bande spécialisée dans le vol d’œuvres d’art.

Fri, 11/11/2016 - 18:49

La brigade criminelle relevant des services de sûreté de la wilaya d’Alger ont procédé récemment au démantèlement d’une bande criminelle spécialisée dans le vol et le trafic d’œuvres d’art et de pièces archéologiques, et à la saisie de 32 toiles et œuvres d’art rares, a indiqué mardi dernier les mêmes services dans un communiqué.

Les auteurs de ces vols dont un repris de justice âgés entre 40 et 45 ans ont été arrêtés par les services de sûreté qui ont récupéré trente-deux toiles, trois statues ainsi que des pièces archéologiques rares », a précisé le communiqué. Les mis en cause ont été mis en détention préventive par le procureur de la République territorialement compétent, a ajouté la même source.

Selon l’arrêt de renvoi, les faits remontent à une plainte déposée par une femme dont la maison, sise à Alger, a été cambriolée le mois dernier par deux individus qui ont mis la main sur deux toiles et trois statues.

Les services concernés ont procédé à la suite d’une enquête approfondie à l’arrestation des auteurs et à la récupération des deux tableaux outre trente autres faisant l’objet d’enquête pour évaluer leur valeur et leur origine.

Les mêmes services ont récupéré également deux fusils de chasse utilisés par les membres de la bande criminelle, conclut le communiqué.

Categories: Afrique

M. Sellal en visite officielle en Arabie Saoudite les 15 et 16 novembre.

Fri, 11/11/2016 - 18:41

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, effectuera mardi et mercredi prochains une visite officielle en Arabie Saoudite.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la consolidation des relations bilatérales algéro-saoudiennes et la concertation autour des questions d’intérêt commun, notamment la situation dans le monde arabe.

Pour rappel, M. Tayeb Belaiz, ministre d’Etat, conseiller à la présidence de la République, a effectué, en avril dernier, une visite à Ryad au cours de laquelle il avait remis un message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au Serviteur des deux Lieux Saints de l’Islam, le roi d’Arabie Saoudite, Salmane Ibn Abdelaziz.

Categories: Afrique

Rencontre gouvernement-walis: Promotion de l’investissement et modernisation du service public.

Fri, 11/11/2016 - 18:35

La rencontre gouvernement-walis, qui se tiendra samedi et dimanche prochains au Palais des nations à Alger, sera axée sur le rôle des collectivités locales dans la promotion de l’investissement et la modernisation du service public.

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, prononceront des allocutions à l’ouverture de cette rencontre. Plusieurs interventions de membres du gouvernement sur divers sujets liés à leurs secteurs respectifs sont inscrites pour la matinée de samedi. Il s’agit notamment de l’intervention du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, sous le thème « Les instruments d’urbanisme, outil de planification stratégique au service du développement local ».

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural et de la Pêche, Abdesselam Chelghoum, et la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Iman-Houda Feraoun, interviendront, quant à eux, respectivement sur l’investissement agricole et l’administration électronique. Dans l’après-midi, trois ateliers seront organisés sur différents thèmes dont le premier sera axé sur « le rôle des collectivités locales dans la promotion de l’investissement ».

Les participants à cet atelier examineront les possibilités d’accroître l’offre foncière, de simplifier les procédures administratives et de replacer le tourisme au cœur des dynamiques du développement local. Ils se pencheront aussi sur le rôle des collectivités locales dans l’accompagnement des entreprises et la promotion de l’agriculture.

Le deuxième atelier sous le thème « La réforme des finances et de la fiscalité locale pour un développement pérenne » examinera notamment « une nouvelle approche en matière de fiscalité locale (implication des collectivités locales dans le recouvrement des taxes et impôts) ». Le troisième atelier relatif à la modernisation du service public traitera, de son côté, de « l’administration électronique comme vecteur de la modernisation du service public » et mettra en exergue « une approche économique dans la gestion des services publics ». La deuxième journée sera consacrée à la lecture, en plénière, des recommandations issues des trois ateliers.

Categories: Afrique

Alcomsat-1, le satellite qui améliorera la couverture internet en Algérie.

Fri, 11/11/2016 - 18:32

L’Agence spatiale algérienne (ASAL), prévoit de lancer en juin 2017, le satellite Alcomsat-1. Selon le directeur de l’établissement, Azzedine Oussedik, le satellite permettra « d’avoir l’Internet partout et en permanence en Algérie », indique l’APS.

« Ce satellite permettra de couvrir la totalité du territoire national et d’atteindre les régions les plus enclavées », a-t-il indiqué en marge d’une cérémonie organisée au Centre de développement des satellites d’Oran pour honorer les chercheurs et ingénieurs ayant contribué à la réalisation des 3 satellites algériens lancés à partir de l’Inde le 26 septembre 2016.

M. Oussedik a expliqué qu’il s’agira, en outre, d’un système de secours en cas de rupture de la connexion via la fibre optique, qui évitera à l’Algérie des blackouts comme celui enregistré en 2015 à cause la rupture du câble sous-marin de fibre optique.

« Dans le cas où la connexion via fibre optique sera perturbée dans une région donnée, on aura la possibilité de basculer sur le satellite », a-t-il précisé.

S’agissant des trois satellites « Alsat-2B », « Alsat 1B » et « Alsat 1N », il a souligné qu’il s’agit d’un résultat d’un transfert de savoir-faire acquis par les ingénieurs de l’ASAL auprès de partenaires internationaux le long d’une décennie.

La réussite du lancement de ces satellites constitue, selon le même responsable, « une véritable victoire, car en plus du temps et des moyens mobilisés pour mener à terme le projet des satellites, la mise en poste est une phase très critique dans un projet spatial ».

Ces projets ont permis la formation d’une ressource humaine nationale opérationnelle et autonome, âpte à réaliser, contrôler, suivre et exploiter des satellites d’observation de la terre.

Quelque 80 chercheurs et ingénieurs ont été impliqués pour mener à bout les trois projets de satellites, a indiqué, pour sa part, Djamane Faouzi, chef de projet Alsat 1N, premier nano satellite algérien (un satellite de taille réduite 3.5 kg).

Ce nanosatellite a la mission scientifique et de démonstration technologique développée dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de coopération avec l’agence spatiale du Royaume Uni (UKSA), par une équipe de chercheurs algéro-britanniques.

Alsat -1B, le deuxième satellite algérien d’observation de la terre à moyenne résolution, permet de prendre des images à 670 kilomètres d’altitude, dont l’exploitation répond, entre autres, à des objectifs liés à la protection de l’environnement et des différents écosystèmes naturels, à l’observation des phénomènes de la désertification, à la cartographie de l’occupation des sols, à l’aménagement des territoires et du littoral et à la prévention et la gestion des risques naturels.

Alsat-1B participera, par ailleurs, à la gestion des catastrophes dans le cadre de la Charte Internationale « espace et catastrophes majeures ». La constellation « DMC » est composée de satellites appartenant à la Grande Bretagne, à l’Espagne, au Nigéria et à l’Algérie.

Alsat- 2B, qui prend des images en haute résolution dont l’exploitation en mode panchromatique et en mode couleur rehaussée, permettra d’investir des domaines thématiques et économiques importants, tels la planification et l’aménagement urbains et agricoles des territoires et du littoral, la cartographie et le suivi des infrastructures et des ouvrages d’art, ainsi que l’établissement et la mise à jour du cadastre steppique et saharien et la prévention et la gestion des risques naturels (inondations, feux des forêts,…).

Les activités de contrôle, de mise à poste et de test en orbite, ainsi que la réception d’images et données satellitaires des trois satellites sont opérées depuis le centre de contrôle et de réception du Centre du développement de satellite d’Oran et du Centre de réception et d’exploitation des images satellitaires (CREIS) de Ouargla, relevant du ministère de la Défense nationale.

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Journée nationale de l’artisan: Le savoir-faire, la créativité et la conservation du patrimoine primés.

Fri, 11/11/2016 - 16:37

Nouri a remercié les artisans et les artisanes pour « les efforts consentis et le savoir-faire ayant permis de façonner des pièces magnifiques représentant l’approche civilisationnelle grandiose de cette nation ».

« L’Algérie ne peut se développer économiquement si elle n’accorde pas aux métiers l’importance qui leur sied, et ce, à travers la création de petites et moyennes entreprises. Sachant que notre pays connaît un énorme déficit dans plusieurs métiers et spécialités », c’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelouahab Nouri, hier, lors de la célébration de la Journée nationale de l’artisan, à l’hôtel El Aurassi.

Intervenant lors de cette commémoration en présence des ministres de la Culture, Azzedine Mihoubi, de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Conditions de la femme, Mounia Meslem, et de la ministre chargée de l’Artisanat, Aïcha Tagabou, et de l’ambassadeur du Brésil en Algérie, Nouri a souligné l’importance de faire revivre les métiers artisanaux. Il dira que « nous avons tous suivi les déplacements du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et ses sorties sur le terrain où, à chaque fois, il rappelle aux responsables la nécessité de former une main-d’œuvre qualifiée pour répondre aux besoins, sans cesse, croissants du pays ».

Il a également mis en exergue « les moyens humains et matériels consacrés par l’Etat à la formation professionnelle et son apport dans la préparation de la ressource humaine qualifiée, capable d’accompagner le développement que connaît le pays ». Au terme de son allocution, Nouri a remercié les artisans et les artisanes pour « les efforts consentis et le savoir-faire ayant permis de façonner des pièces magnifiques représentant l’approche civilisationnelle grandiose de cette nation ». Le ministre a, à ce titre, rappelé que « notre pays doit être fier pour ce qu’il a donné au patrimoine mondial ».

Aïcha Tagabou a, de son côté, mis en avant l’importance de « ce secteur qui crée la richesse ». Elle appellera à mettre en place des mécanismes susceptibles d’assurer l’écoulement des produits du patrimoine, de sorte à encourager les artisans à pérenniser leur métier. Le président de la Chambre nationale de l’artisanat et des métiers (Cnam), Madani Chekhchoukh, a, pour sa part, mis en évidence l’importance de l’institution d’une journée dédiée à « des personnes ayant marqué l’histoire en façonnant des fusils pour les moudjahidine ». Il a invité les pouvoirs publics à « réviser les textes de loi régissant le secteur, notamment le décret 96-01, et faire participer les artisans à l’élaboration de nouveaux textes et à les fructifier ».

Lors de cette cérémonie de célébration de la Journée nationale de l’artisan, trois artisans émérites, en l’occurrence Hacène Menouar de Tipasa (ébénisterie), Arezki Khendriche de Bouira (poterie) et Rokia Benkrima d’Ouargla (tissage), ont été distingués. Des cadeaux symboliques ont été offerts par les artisans au ministre du Tourisme, à la ministre chargée de l’Artisanat et au wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.

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Projet de loi sur la santé: Vers une interdiction effective de fumer dans les lieux publics.

Fri, 11/11/2016 - 16:34

Le projet de loi sur la santé devant être soumis incessamment à débat au Parlement contient tout un chapitre concernant la lutte contre les facteurs de risque et la promotion des modes de vie « saine ».

Dans son volet se rapportant à la lutte contre le tabagisme, l’article 58 stipule qu’« il est interdit de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif ou accueillant du public ». Les modalités d’application de cet article seront fixées par voie réglementaire, souligne le document dont Horizons détient une copie. Notons que cette disposition avait déjà existé dans l’ancien texte, mais elle n’a jamais pris forme sur le terrain. Les fumeurs mettent en danger la santé des non- fumeurs. Faut-il changer les mentalités ou faire appliquer tout simplement la loi ? Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), est de ceux qui regrettent cet état de fait.

Il a indiqué que le projet de loi relatif à la santé a reconduit, sans changement, les mêmes dispositions. « Il y a deux ans, on a même introduit dans un texte réglementaire des sanctions et des amendes, mais malheureusement, il n’y a eu aucun changement dans le comportement des gens. Il y a un laxisme à tel point que les citoyens ne croient plus à la loi. Lorsqu’on établit un projet de loi, il faut veiller à son application. Sinon, on ne peut pas prétendre qu’on lutte contre le tabagisme », déclare-t-il avant de souligner que le ministère de l’Enseignement supérieur a publié un arrêté début juillet dans lequel il est stipulé qu’il est interdit de fumer en milieu universitaire.

Cet arrêté est en avance par rapport à cette loi sur la santé mais il n’est pas encore respecté malheureusement. Le président de la Forem propose, à cet effet, d’augmenter substantiellement les prix du tabac afin de réduire sa consommation, sachant qu’ils sont cinq fois moins chers en Algérie qu’en Europe. Khiati insiste sur l’application de cette loi car il y va de la santé publique.

La vente de tabac aux mineurs strictement interdite
Dans l’article 52 du projet de loi sur la santé, il est indique que les services de santé, en collaboration avec les secteurs concernés, sont sommés d’élaborer et de mettre en place des programmes de prévention et de lutte contre le tabagisme. L’article 53 confirme aussi que toute forme de promotion, de parrainage et de publicité en faveur des produits du tabac est interdite. La commercialisation du tabac est subordonnée à l’opposition, sur la partie la plus visible de l’emballage et en grands caractères, d’un avertissement général portant la mention « La consommation du tabac est nocive pour la santé ».

Pour les paquets de cigarettes, outre l’avertissement général, un avertissement spécifique des dessins ou des pictogrammes émanant de l’autorité sanitaire doivent figurer sur l’autre face du paquet, souligne l’article 54. L’article 55 stipule qu’outre les mises en garde sanitaires prévues dans l’article 54, toutes les formes de conditionnement et d’étiquetage desdits produits doivent porter des indications sur les principaux constituants toxiques et leurs émissions. Sont considérés comme produits du tabac, les produits destinés à être fumés, prisés, chiqués, mâchés ou sucés dès lors qu’ils sont, même partiellement, constitués de tabac.

Les fabricants et importateurs sont tenus de communiquer toutes les informations relatives à la composition et aux émissions de ces produits aux autorités compétentes en la matière, lesquelles doivent opérer les vérifications nécessaires conformément aux critères et normes établis. Le même texte confirme également que la vente de tabac ou produits du tabac aux mineurs est strictement interdite. L’aide au sevrage, quant à lui, est organisée au sein des structures sanitaires assurant des activités psychopédagogiques.

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Communauté nationale à l’étranger : les CIN biométriques pourront être demandées sur Internet.

Fri, 11/11/2016 - 16:17

Les membres de la communauté nationale vivant à l’étranger pourront demander sur Internet leur carte d’identité nationale biométrique à compter du 15 novembre, a annoncé jeudi à Paris le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui.

«Je voudrais profiter de cette occasion pour annoncer qu’à compter du 15 novembre prochain, nos concitoyens pourront, de n’importe quel consulat, s’inscrire à travers Internet pour demander la carte d’identité nationale biométrique», a-t-il déclaré lors de sa visite du nouveau siège consulat de Créteil, inauguré en mai dernier.

Vous avez déjà votre passeport biométrique ? Aucun document, ni frais pour l’obtention de votre CIN
Il a expliqué que les membres de la communauté nationale à l’étranger, ayant déjà obtenu un passeport biométrique, n’auront aucun dossier à fournir ni à payer quoi que ce soit.

«Nous avons un système fiable et très léger qui nous permet de réaliser des documents sécurisés (passeports, CIN biométriques) en l’espace d’une dizaine de jours maximale», a-t-il indiqué, signalant que l’administration a mis en place un dispositif pour que la CIN biométrique «soit au même niveau d’efficacité dans l’établissement des documents sécurisés».

Au cours de sa visite au consulat de Créteil, le ministre a tenu à féliciter le personnel consulaire pour les efforts fournis dans la reconversion des passeports en passeports biométriques et le personnel du centre d’El Hamiz (Alger) pour «avoir rendu efficace», a-t-il dit, la délivrance des passeports biométriques en 10 jours au profit des membres de la communauté nationale.

Il a insisté, par ailleurs, auprès des responsables du consulat, pour qu’ils densifient leurs efforts en direction des personnes qui ne sont pas encore venues récupérer leurs passeports.

Après cette visite, le ministre s’est réuni, à huit clos au siège du consulat de Créteil, avec les chefs de postes consulaires en France afin d’évaluer les efforts fournis dans l’opération des passeports biométriques.

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a achevé  jeudi soir sa visite de travail de deux jours en France, à l’invitation de son homologue français, Bernard Cazeneuve.

Le ministre était accompagné du directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel et du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.

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Rupture de stock d’Herceptin au CPMC: Le Pr Bouzid tire la sonnette d’alarme.

Fri, 11/11/2016 - 16:09

Le médecin avertit qu’il ne reste désormais plus que 20 jours pour le délai maximal de 35 jours de rupture tolérable pour ce traitement.

La rupture d’un anticancéreux indispensable aux patientes souffrant d’un cancer du sein est signalée, depuis une quinzaine de jours, au niveau des structures spécialisées, notamment le CPMC. Il s’agit du médicament princeps Trastuzumab des laboratoires Roche qui a pour nom commercial Herceptin, un anticorps indiqué notamment pour le traitement du cancer du sein, que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) a décidé, pour des raisons purement commerciales, de lui substituer deux biosimilaires répondant aux noms commerciaux Hertraz, fabriqué par les laboratoires Maylan, (USA), et CanMab, importé d’Inde par la société turque Abdi Ibrahim Algérie.

Si ces biosimilaires sont “tolérés” pour le traitement de nouvelles patientes, les oncologues sont foncièrement opposés à leur prescription pour celles ayant déjà entamé leur cure avec l’ancien médicament, à savoir l’Herceptin. Ceci d’autant plus que le principe d’interchangeabilité — c’est-à-dire le changement d’un médicament par un autre au cours d’un traitement — est, sous d’autres cieux, interdit par une réglementation qui fait encore défaut en Algérie. C’est, justement, ce vide juridique qui est exploité par les responsables de la PCH dans leur tentative d’imposer ces biosimilaires en lieu et place du médicament princeps, l’Herceptin.

Mais c’était sans compter sur la résistance des oncologues, à leur tête le chef de service oncologie du CPMC, le professeur Bouzid, qui ne cache pas sa “colère” contre et les responsables de la PCH et ceux de la direction de la pharmacie du ministère de la Santé, qu’il affirme avoir pourtant interpellés et prévenus, il y a déjà une année et demie, sur la nécessité de promulguer une réglementation pour l’interdiction de l’interchangeabilité des médicaments au cours du traitement des malades.

“Nous avons discuté de cette question de réglementation, il y a une année et demie, lors d’une rencontre au ministère qui avait réuni les prescripteurs (oncologues), les responsables de la PCH et ceux de la direction de la pharmacie du ministère, et à l’issue de laquelle un rapport a été remis au ministre”, rappelle le Pr Bouzid avant de s’en prendre aux responsables de la PCH lesquels, dénonce-t-il, font la “sourde oreille” malgré son engagement signé pour l’approvisionnement, sans contrôle, de la pharmacie du CPMC en Herceptin pour permettre à de nombreuses patientes de poursuivre leur traitement.

“Oui, j’ai personnellement pris l’engagement de recevoir ce médicament (Herceptin), disponible au niveau de la PCH, avant son contrôle, pour ne pas pénaliser mes patientes dont le traitement est arrêté depuis déjà une quinzaine de jours”, affirme, en effet, le professeur Bouzid qui assimile cette situation à “une prise d’otage”.

Il avertit qu’il ne reste, désormais, plus que 20 jours pour le délai maximal de 35 jours de rupture tolérable pour ce traitement, même si dans les temps normaux, le délai ne doit pas excéder les 21 jours. Ainsi, ce chef de service oncologie du CPMC ne demande pas plus que “la livraison en urgence” d’Herceptin par la PCH. Il convient de rappeler que l’importation des deux biosimilaires sus-cités a commencé depuis quatre mois. Et comme ils ne sont prescrits que pour les nouvelles patientes, ils ne concernent, par conséquent, qu’une moyenne de “15%” des femmes atteintes d’un cancer du sein dont l’incidence est estimée entre 10 000 et 11 000 nouveaux cas par an. Autrement dit, la rupture de stock d’Herceptin pénaliserait plus de 80% des patientes.

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Match capital Nigeria-Algérie : Raouraoua veut encore croire aux chances des Verts.

Fri, 11/11/2016 - 15:57

Après la déconvenue enregistrée face au Cameroun où elle a été tenue en échec (1-1) à Blida, l’équipe nationale algérienne désormais dirigée par le sélectionneur le Belge Georges Leekens, qui a pris la succession du Serbe Milovan Rajevac, jouera samedi à 17H à Uyo un match capital face au Nigeria.

Le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Mohamed Raouraoua veut croire encore aux chances de qualifications de verts pour la coupe du monde 2018 en Russie.

La sélection nationale est « prête » pour ce match « capital » a-t-il déclaré jeudi. « Tout le monde est prêt pour ce match capital, j’espère que la réussite sera de notre côté, c’est un match important qu’on doit bien négocier », a déclaré le premier responsable de l’instance fédérale peu après l’arrivée des Verts à Uyo.

La sélection nationale a effectué le déplacement au Nigeria amoindrie par l’absence de pas moins de quatre joueurs : Ryad Boudebouz (Montpellier), Hilal Soudani (Dinamo Zagreb), Rachid Ghezzal (Lyon) ainsi que le néo-international Adam Ounas (Bordeaux), tous blessés.

A l’issue de la première journée des qualifications, le Nigeria est leader du groupe B grâce à sa victoire contre la Zambie (2-1) à Ndola, devançant l’Algérie et le Cameroun qui comptent un point chacun.

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Crédit à la consommation: signature prochaine d’une convention entre CPA et Hyundai Algérie.

Fri, 11/11/2016 - 15:51

Le Crédit populaire d’Algérie (CPA) et Hyundai Algérie signeront la semaine prochaine une convention de financement bancaire accordé aux particuliers pour l’acquisition des véhicules produits localement par Hyundai Algérie, indique cette banque publique dans un communiqué.

Pour rappel, le crédit à la consommation a été réintroduit l’an dernier pour les produits fabriqués en Algérie uniquement quel que soit le taux d’intégration.

« Les entreprises dont les produits sont éligibles au crédit à la consommation sont celles qui exercent une activité de production ou de service sur le territoire national, qui produisent ou assemblent des biens destinés à la vente aux particuliers », indique le décret exécutif relatif au crédit à la consommation.

Hyundai Algérie a inauguré en octobre dernier une usine d’assemblage et de montage à Tiaret (usine Tahkout).

L’usine, qui a une capacité de production de 60.000 unités pour l’année de son lancement, compte produire jusqu’à 100.000 unités à partir de la deuxième année.

Les quatre modèles de ses trois lignes de montage sont Elantra, Santa Fe, i10 et Accent RB.

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Le général Gaïd Salah : l’Armée algérienne est « sur le point de venir à bout définitivement du terrorisme ».

Fri, 11/11/2016 - 11:52

L’Armée nationale populaire (ANP) est sur le point de « venir à bout définitivement » du terrorisme, a affirmé jeudi à Bechar le Général de Corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP.

« Nous sommes au sein l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale, sur le point de relever le défi et de venir à bout définitivement du terrorisme, pour que sa place ne soit qu’aux oubliettes de l’histoire », a indiqué M. Gaïd Salah au deuxième jour de sa visite de travail et d’inspection à la 3ème Région militaire (RM) à Bechar.

M. Gaid Salah et après avoir rappelé les grandes étapes parcourues sur le chemin du développement et de la modernisation, a mis l’accent sur « la ferme détermination du Haut Commandement de l’ANP à extirper le fléau du terrorisme de notre pays pour s’occuper de l’édification d’une armée forte et moderne, dont l’épine dorsale n’est que sa ressource humaine qualifiée et compétente ».

L’armée algérienne est fortement mobilisée aux frontières notamment à l’est avec la Tunisie et la Libye et au sud du pays perçue comme sources de menaces. La situation en Libye inspire la plus grande des inquiétudes. Le terrorisme en Algérie a connu un grand reflux au cours des dernières années avec cependant une persistance dans certaines régions du centre et au sud.

Un « terrorisme résiduel » qui est resté persistant durant toutes ces années, les groupes terroristes gardant malgré les pertes subies un effet estimé entre 300 et 500 éléments principalement dans les rangs d’AQMI. Les déclarations du général Gaïd Salah signifient-elles que ce « terrorisme résiduel » est en passe d’être définitivement éliminé ?

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