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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 months 6 days ago

Djezzy s’explique sur les récentes perturbations sur son réseau

Thu, 24/11/2016 - 20:58

Les abonnés de Djezzy ont sans doute constaté des perturbations sur le réseau de l’opérateur. Des coupures de communications, des difficultés à joindre d’autres abonnés Djezzy, des appels qui n’aboutissent pas, ou des baissent de débit Internet de la 3G.

Selon Meriem Belkadi, Technology Performance Management Director chez Djezzy, ces perturbations enregistrées par les cadres techniques de l’opérateur et signalées par de nombreux abonnés, « sont dues à la modernisation que nous sommes entrain de mettre en place » pour « donner un réseau plus robuste et plus flexible ».

« Il y a eu, en effet, quelques perturbations qui ont affecté notre réseau ces derniers jours et nous avons été saisis par beaucoup de nos abonnés. En fait, les dérangements ne sont pas dus à un quelconque dysfonctionnement du réseau. Il s’agit d’une étape normale dans la modernisation des équipements sur laquelle nous sommes en train de travailler depuis déjà quelques années.

Adapter les équipements 2G (GSM, ndlr), poursuivre le déploiement de la 3G, qui sera achevé le 7 décembre prochain sur les 48 wilayas (il reste encore 7 wilayas à couvrir), et lancer la 4G dans de nouvelles wilayas à partir de cette semaine, toutes ces opérations sont réalisées en parallèle et ont pour unique objectif de continuer à offrir le meilleure service avec une haute qualité de réseau pour nos clients », affirme notre interlocutrice.

Meriem Belkadi assure que ces perturbations « sont momentanées ». Elle rappelle que l’opérateur a connu la même situation « au moment du lancement de la 3G ». « Car ce sont de nouveaux équipements et une nouvelle technologie que nous introduisons. Cela crée quelques désagréments qui sont pris en charge au fur et à mesure que nous poursuivons le déploiement de la 4G ». « Installer de nouveaux équipements, élargir le nombre de sites, ça crée ce genre de désagréments qui sont pris en charge dès qu’ils sont signalés par les abonnés au « Service Clientèle Particulier » (777) », ajoute-t-elle.

Selon notre interlocutrice, ces perturbations sont enregistrées dans les wilayas « où la 4G est en cours de déploiement » et dans celles qui vont être ouvertes à la 3G. « Ajoutez à cela les travaux de modernisation sur notre réseau 2G » avec l’installation de BTS nouvelles génération, dit-elle.

A la question de savoir comment interviennent les techniciens et ingénieurs de Djezzy pour régler les problèmes signalés, Meriem Belkadi, répond : « Ça dépend de la nature du problème. Certains sont gérables à distance (à partir d’une plateforme logicielle, ndlr), d’autres nécessitent un déplacement sur site ».

50% de couverture à Alger au lancement de la 4G

« En fait, explique la Directrice Technology Performance Management de Djezzy, le contrôle et les améliorations sur le réseau sont permanents ». « Nous savons à l’avance lorsqu’une BTS est saturée (de part la demande voix et/ou data enregistrée sur la station en question, ndlr), et nous procédons à des extensions au sein d’un même site ou au lancement de l’installation d’un nouveau site, lorsque cela s’avère nécessaire.

On fait l’extension dans deux cas : pour améliorer la qualité du réseau et lorsqu’il y a congestion (forte demande data, ndlr) », ajoute notre interlocutrice.

Meriem Belkadi, qui gère un « staff de 40 personnes dédié au contrôle de la qualité de service du réseau de Djezzy », explique que la modernisation en cours (passage à la 4G) « apportera une meilleurs expérience » de l’Internet mobile.

« Le processus avance à grands pas. Nous avons installé un plus grand nombre de sites de télécommunications comparativement à la concurrence, et ce afin de garantir une plus importante couverture de la population conformément aux engagements pris dans le cahier des charges de la licence 4G.

Le taux de couverture à Constantine, Djelfa et Sétif par exemple, dépasse les 20%. Nous nous sommes engagés à couvrir 20 wilayas avant la fin 2016 avec un taux de couverture de 20%. A Alger, que nous allons ouvrir à la 4G cette semaine (l’entretien à eu lieu dimanche dernier, ndlr), nous sommes déjà à plus de 50% de couverture, dans pratiquement toutes les communes de la capitale ».

Comment évolue la demande data de la 4G comparativement à la 3G ? « Elle évolue déjà très rapidement dans les trois wilayas où notre 4G est déjà commercialisée », affirme Meriem Belkadi.

Categories: Afrique

Plus de 7.000 femmes victimes de violence depuis le début 2016

Thu, 24/11/2016 - 20:45

L’adoption en 2015 d’une loi protégeant les femmes n’a pas changé beaucoup à la réalité de leur quotidien. cette année encore le nombre de femmes qui ont subi des violences resté très important. Et ce n’est que le nombre de violences déclarées car beaucoup d’entre elles continuent à subir la violence de leur proches dans le silence le plus totale.

Plus de 7.000 femmes ont été victimes de toutes formes de violence depuis le début de l’année 2016, a indiqué jeudi la secrétaire générale de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA), Nouria Hafsi, rapporte l’Agence de presse algérienne.

Ce nombre ne traduit, cependant pas la réalité, car le nombre de femmes qui ne portent pas plainte ou qui ont peur de le faire auprès des services de sûreté doit être beaucoup plus important, précise l’oratrice qui intervenait à l’ouverture d’une conférence sur « la lutte contre la violence faite aux femmes », coïncidant avec la Journée internationale de lutte contre ce phénomène (25 novembre).

Mme Hafsi a précisé que « 7.400 femmes violentées » ont été recensées depuis le début 2016, affirmant que ce chiffre « ne traduit pas la réalité de la violence exercée contre les femmes en Algérie qui n’osent pas déposer plainte contre un membre de leurs familles ».

Elle a expliqué la violence exercée contre la femme, qu’elle soit instruite ou pas par la perte de certaines valeurs « morales » dans la société, ajoutant que « certaines femmes violentées continuent à souffrir en silence et ne portent pas plainte ».

Soulignant que beaucoup de femmes ignorent les lois mises en place pour la protéger, Mme Hafsi a exhorté les secrétaires de l’UNFA à se rapprocher des femmes, notamment violentées, pour les sensibiliser et les convaincre de déposer plainte et de ne pas la retirer.

Elle a lancé dans ce sens un appel aux autorités compétentes pour assurer des cadres appropriés pour protéger la femme violentée et ses enfants.

Les statistiques avancées par Mme Salima Deraria, chef de la brigade de protection des mineurs, font état de 1.371 plaintes à Alger-centre, dont 890 pour violence physique, 19 pour violence sexuelle et 14 pour harcèlement sexuel, déplorant 9 cas de décès.

La représentante de la Sûreté nationale a regretté pour sa part le recours de certaines victimes au retrait de leurs plaintes pour préserver leurs familles.

Categories: Afrique

Affaire des cadres du groupe Cnan: Report du procès en appel

Thu, 24/11/2016 - 18:54

Programmé pour ce mercredi 23 novembre, le procès en appel de l’affaire Cnan n’a pas eu lieu. Il a été reporté au 7 décembre prochain. La décision de report a été prise par le président d’audience suite à la demande de la défense qui a jugé «important de faire appel à des témoins jusque-là jamais entendus par la justice».

Ce procès en appel, faut-il le rappeler, intervient un peu plus d’un mois après celui qui a eu lieu en première instance. En effet, le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed avait rendu son verdict dans ladite affaire en date du 21 octobre dernier en prononçant des peines de cinq ans de prison ferme à un an avec sursis contre les 21 mis en cause.
L’ex-P-dg du groupe Cnan a écopé de cinq ans de prison ferme, alors que son prédécesseur a été condamné à deux ans de prison.
Des acquittements ont été également prononcés par la même instance judiciaire, soit huit au total, alors que l’homme d’affaires égyptien, qui a conclu la transaction avec le groupe Cnan, après sa validation par le Conseil de participation de l’Etat (CPE), a été condamné à six ans de prison ferme par contumace.
Un mandat d’arrêt international a été également prononcé à son encontre par le juge en charge de l’affaire. Les peines prononcées par le président du tribunal correctionnel ont jeté l’émoi parmi l’assistance, notamment chez les concernés et leurs proches, comme elles ont soulevé des interrogations chez la défense.
Pour cette dernière, «durant tout le procès, aucune pièce prouvant la culpabilité des mis en cause n’a été versée par l’accusation, d’où notre étonnement de voir la justice prononcer un verdict de cette ampleur».
La majorité des inculpés, notamment ceux condamnés à des peines jugées très lourdes, ont décidé d’interjeter appel auprès de la cour. Ainsi, conformément au code de procédure pénale, l’affaire Cnan est appelée à être rejugée en appel au niveau de la cour d’Alger avant la fin de l’année en cours. Il est à rappeler que le procureur de la République avait requis à l’encontre des prévenus des peines de prison de huit à dix ans.
Mais contrairement au dernier procès, le procureur de la République ne s’est pas trop étalé dans son intervention, se limitant seulement à la demande des peines.
Notons que ce énième procès s’est tenu en l’absence des avocats de l’ex-P-dg du groupe Cnan. En effet, les avocats de l’ex-P-dg de la Cnan, qui se sont déconstitués au lendemain de la dernière audience, avaient dénoncé «la détention provisoire de leur client qui dure depuis quatre ans et demi»

Categories: Afrique

Télécommunications Djezzy veut être leader de la 4G fixe

Thu, 24/11/2016 - 18:45

Les trois wilayas Djelfa, Sétif et Constantine ont été les trois premières wilayas où Djezzy a décidé de lancer la 4G octobre dernier.
L’extension de cette offre s’est étendue hier à 13 autres wilayas à savoir : Alger, Aïn Defla, Bordj Bou-Arréridj, Bouira, Boumerdès, El Oued, Mostaganem, Oran, Skikda, Tizi-Ouzou, Tlemcen, Blida et Batna. Selon le DG de Djezzy, Tom Gutjahr, «l’opérateur assure désormais la plus grande couverture comparativement à ses deux autres concurrents», a-t-il déclaré hier lors d’une conférence tenue à Alger pour célébrer cette nouvelle extension de la 4G.

Il a rajouté que «d’ici la fin de l’année en cours, nous allons assurer l’offre 4G dans 20 wilayas au total».
Par ailleurs, la 4G mobile ne suscite pas autant d’intérêt que la 4G fixe chez Djezzy. A en croire l’interlocuteur, ce constat s’appliquerait également au consommateur algérien. En effet, il a souligné que «l’algérien fait preuve d’un fort engouement face à la 4G fixe».
Ce mini-modem est non seulement pratique mais son plus grand atout, qui est d’ailleurs son argument de vente, est la mobilité. «On peut non seulement le transporter partout mais son haut débit permet également de partager sa connexion avec ses membres de la famille ou avec ses collaborateurs au bureau», a développé T. Gutjahr.

Toutefois, ce débit varie entre la ville et les zones rurales puisque la fréquence est plus importante dans les zones urbaines. Il a nuancé également à cet effet que «dans les wilayas où la 4G n’est pas encore disponible, le modem bascule automatiquement vers la 3G».
Cette offre 4G fixe de Djezzy va certainement se diversifier, selon son DG, en promettant de développer les fréquences et les bandes passantes de son réseau. En rajoutant que l’équipe Djezzy est plus que jamais motivée suite à la réalisation d’un taux de croissance de 60% pour ce qui est de son offre 3G depuis 2015.

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FLN: Les mouhafedh chez Ould Abbès dès aujourd’hui

Thu, 24/11/2016 - 18:37

Un mois presque jour pour jour après son accession à la tête du Front de libération nationale, Djamel Ould Abbès s’attaque à son second grand chantier : la situation organique au niveau de la base qui a considérablement ressenti l’impact des crises successives qui ont secoué le parti, ces dernières années.


Une situation rendue d’autant plus alambiquée par le nouveau découpage opéré par Ammar Saâdani et qui a porté le nombre des mouhafadahas à 118 au lieu des 48 «classiques».
A l’approche des élections, il est devenu nécessaire de mettre de l’ordre dans la maison FLN , surtout au niveau des mouhafadhas où la course aux candidatures fait déjà rage. D’où la décision du secrétaire général de consacrer plus d’une semaine pour recevoir l’ensemble des mouhafedhs : «Je vais recevoir six responsables des mouhafadhas par jour à partir de ce jeudi», nous déclarera-t-il en marge de la rencontre avec les femmes élues du parti au sein du Parlement, des Assemblées populaires de wilaya et de la commune de l’ensemble des wilaya du centre du pays, organisée, hier, à l’hôtel El-Aurassi, à Alger.

«Nous avons des échéances électorales importantes qui nous attendent en 2017. Nous avons ouvert les portes du parti à l’ensemble de nos frères militants qui étaient en dehors du parti ces dernières années. (…) Vous aussi, les femmes élues du parti, vous avez le droit de postuler à figurer sur les listes électorales et sachez que vous n’avez aucun tuteur pour cela», annoncera d’ailleurs Djamel Ould Abbès lors de la rencontre en question en direction des femmes élues et ce, en allusion à d’anciennes pratiques qui consistaient à se faire parrainer par un haut responsable du parti, parfois au prix fort, pour figurer sur des listes et en bonne position.
Il s’agit, bien sûr, de l’intrusion de l’argent en politique que Ould Abbès avait dénoncée début novembre dernier. «Votre seul tuteur, c’est le président du parti, président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Moi, votre secrétaire général, je suis là pour vous dire que vous avez ma garantie pour que la transparence soit totale, que vos droits soient entièrement préservés et que nul n’a le droit de promettre quoi que ce soit pour les prochaines élections.»
Ce message est, en fait, un autre avertissement à ceux qui avaient déjà entamé ce genre de «promesses».

Début novembre dernier, le nouveau patron du FLN avait même révélé être en possession de preuves accablantes et mettant en cause certains responsables au niveau du parti.

Categories: Afrique

L’intersyndicale ne désarme pas nouvelle grève de trois jours à partir de dimanche

Thu, 24/11/2016 - 18:29

Les trois jours de grève initiés par l’intersyndicale ont pris fin hier. La faible mobilisation qu’a connue le mouvement cette semaine ne semble pas entamer la détermination des syndicats autonomes. Ils reviennent dimanche prochain pour un nouveau mouvement de protestation de trois jours accompagné d’un rassemblement national devant l’assemblée populaire nationale.


L’Intersyndicale a bouclé hier son troisième et dernier jour de grève pour cette semaine. Constat : les syndicats autonomes parlent d’une forte mobilisation de la base dans les différents secteurs autour de ce mouvement et de ses revendications. Ils parlent même d’un triomphe.

Et les rassemblements régionaux ont connu un «véritable succès», selon leurs déclarations. L’appel à la grève a été largement suivi, affirme-t-on, dans les différentes wilayas du pays et ce, malgré les «intimidations et les menaces que subissent les travailleurs et les membres des syndicats».
L’appel incessant des syndicats au dialogue avec les pouvoirs publics n’a pas eu d’écho. Mais ces derniers ne lâchent pas prise. La retraite anticipée et sans condition d’âge est «un acquis social» que les syndicats autonomes refusent de perdre. Ils font d’ailleurs de ce dossier «leur mission». «Nous devons sauver l’Algérie et les travailleurs, c’est notre mission en tant que syndicats autonomes et nous allons la mener quel que soit le prix à payer», affirment les syndicats qui appellent également les étudiants à rejoindre leur mouvement car la question touche leur avenir.
Le bras de fer entre les syndicats autonomes et les pouvoirs publics se poursuit malgré le niet de ces derniers de reculer sur leur décision qui vise, selon eux, à maintenir l’équilibre de la Caisse nationale des retraites. L’Intersyndicale maintient aussi la pression pour faire avorter ce projet de loi. Elle appelle à une nouvelle protestation de trois jours à partir de dimanche prochain. Cette action sera accompagnée d’un rassemblement national devant l’APN.

Le jour où les parlementaires devront débattre du projet de loi sur la retraite. L’Intersyndicale dont le mouvement a connu un déclin cette semaine réussira-t-elle à remobiliser une nouvelle fois ses troupes ce dimanche ? Les syndicats autonomes n’en doutent pas et appellent d’autres secteurs à rejoindre leur démarche.

Pour le moment, seuls les secteurs de l’éducation, la santé, la formation professionnelle, celui de l’énergie et du gaz et l’administration dans les collectivités locales et l’enseignement supérieur, regroupant douze syndicats, qui défendent le maintien de la retraite anticipée.

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APN– Des députés veulent élargir la liste des postes concernés par la nationalité algérienne exclusive

Sun, 20/11/2016 - 23:26

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh a présenté dimanche à l’assemblée populaire nationale (APN) le projet de loi fixant la liste des hautes responsabilités de l’Etat et des fonctions politiques où la nationalité algérienne exclusive était exigée. Pas d’opposition notable de la part des députés, certains voulant même élargir la liste des postes concernés. D’autres ont critiqué le délai de six mois pour se mettre en conformité avec la loi.

 Le projet de loi présenté aux députés est destiné à la mise en œuvre de l’article 63 de la constitution – l’art 51 dans le projet de révision – qui avait suscité une vive polémique au début 2016, des Algériens établis à l’étranger et jouissant de la nationalité d’accueil s’estimant blessés par cette disposition.

 Le projet de loi astreint le candidat ou le titulaire de la haute responsabilité de l’Etat ou de la haute fonction politique concernées à fournir une déclaration sur l’honneur – dont le modèle est fixé par voie règlementaire – attestant de sa jouissance de la nationalité algérienne exclusive.

 Le ministre de la justice a souligné que la liste des hautes fonctions concernées a été « restreinte » et ne remettait pas en cause le principe d’équité entre tous les citoyens en matière d’accès aux hautes fonctions de l’Etat « sans autres conditions que celles fixées par la Constitution ».

 Le ministre s’est voulant rassurant pour les citoyens Algériens à l’étranger au sujet de leur « appartenance à l’Algérie » en rappelant que la dernière révision constitutionnelle a insisté à travers l’article 27 sur la « sauvegarde de l’identité des citoyens résidant à l’étranger et au renforcement de leurs liens avec la Nation, ainsi que la mobilisation de leur contribution au développement de leur pays d’origine ».

 L’auteur d’une fausse déclaration s’expose aux sanctions prévues par la législation en vigueur, les « choses sont claires et nettes ! » a averti Tayeb Louh.

 La période transitoire critiquée

 Les députés dont certains proposaient d’élargir la liste à d’autres fonctions n’ont pas montré des signes de rejet du projet. Certains députés ont proposé d’imposer la nationalité algérienne exclusive aux ambassadeurs, consuls, les walis, l directeurs exécutifs, les PDG de grandes entreprises et même des députés.

 Mais ce qui a le plus fait réagir les députés est le fait que les titulaires actuels des postes concernés disposent encore d’une période transitoire de six mois pour se mettre en conformité avec la loi. Le député FLN, Lyes Saadi critique cette « faveur » alors que la disposition devrait s’imposer dès l’adoption de la révision constitutionnelle.

 Le député d’El-Aadala, Lakhdar Ben Khellaf ne voit pas non plus la nécessité de cette période transitoire qui va permettre à ceux qui ont une double nationalité de se « placer » sur des postes dans l’Etat qui ne sont pas mentionnés dans le projet de loi. » Il est préférable de mettre en œuvre cette loi dès sa publication sur le journal officiel » estime Ben Khellaf.

Les postes concernés par cette exigence de nationalité algérienne exclusive

 – Le Président du Conseil de la nation. Le résident de l’Assemblée populaire nationale (APN). Le Premier ministre. Le Président du Conseil constitutionnel, les ministres, le Secrétaire général du gouvernement, le Premier président de la Cour suprême, le Président du Conseil de l’Etat, le Gouverneur de la Banque d’Algérie.

 Les Responsables des corps de sécurité, le Président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections, le Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), les Commandants des forces armées, les Commandants des Régions militaires et toute haute responsabilité militaire fixée par voie de règlement.

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Chlef / Explosion dans un hammam : 4 femmes blessées et un journaliste asphyxié

Sun, 20/11/2016 - 23:19

La paisible agglomération de haï El Badr, dans la banlieue sud-ouest de la ville de Chlef, a été secouée, mercredi aux environs de 11H, par une forte explosion, survenue dans un bain maure. Cette déflagration

, qui a fait quatre blessées, serait due à une forte accumulation de gaz et à des coupures d’électricité répétées au niveau des brûleurs d’une chaudière qui servait à chauffer l’eau pour la salle chaude du hammam. Les victimes ont été évacuées vers l’établissement public hospitalier d’Ouled Mohammed, par les éléments de la Protection civile et des services de sécurité, arrivés sur les lieux en force. Un journaliste, arrivé quelques minutes après l’explosion, a été également asphyxié par la fumée qui se dégageait. Il a été secouru sur place par les éléments de la Protection civile. Selon des témoins, l’accident, qui a provoqué l’effondrement de la pierre centrale du bain, créant un mouvement de panique chez les habitants de la localité, s’est produit dans un jour de grande affluence, à savoir le mercredi. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce sinistre.
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Air Algérie : Nouvelle procédure dans le transport sanitaire vers les aéroports français

Sun, 20/11/2016 - 23:13

La compagnie nationale Air Algérie a indiqué dimanche qu’une demande préalable est désormais exigée pour le transport sanitaire par civière vers les aéroports français.

« Air Algérie informe son aimable clientèle qu’il est désormais nécessaire d’introduire ce type de demandes au minimum trois jours avant la date du transfert prévu », précise un communiqué d’Air Algérie, ajoutant que cette mesure intervient suite à la mise en place par les autorités aéroportuaires françaises d’une nouvelle procédure pour les transferts sanitaires par civières.

A cet effet, Air Algérie a invité ses clients à prendre leurs dispositions afin d’éviter tout désagrément qui pourrait découler d’un dépôt tardif, a-t-on ajouté de même source.

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Un ingénieur d’Algérie Télécom primé à la 8e édition de « Stars Of Science »

Sun, 20/11/2016 - 23:09

Abderrahim Bourouis, ingénieur à Algérie Télécom (AT), a remporté la 2e place en finale de la 8ème édition du programme « Stars Of Science », dans la catégorie meilleur innovateur du monde arabe, pour son invention baptisée « Wonderkit » pour les enfants autistes, a-t-on appris auprès de l’entreprise publique.

L’expert algérien a obtenu un score de 31,7% lors du vote en ligne des téléspectateurs des quatre coins du monde de la compétition « Stars Of Science », juste derrière le Jordanien Sadeem Qdaisat, qui a récolté 36,8% des voix du public de la chaine de télévision MBC.

Abdderrahim Bourouis, qui a vécu la souffrance d’une famille algérienne ayant un enfant atteint d’autisme, a eu l’idée de créer une solution technique pour venir en aide aux familles des enfants autistes: une chemise intelligente appelée « Wonderkit ».

Ce prototype, à coût réduit, a pour objet de surveiller et de calmer l’enfant autiste souffrant de crises de paniques et d’anxiété. « Wonderkit » mesure les mouvements physiques de l’enfant et transmet des informations aux parents via smartphone ou tablette.

« Wonderkit » joue ainsi le rôle d’une personne au chevet de l’enfant autiste tout en rassurant ses parents qui auront la possibilité de suivre son état à distance. En outre, cette solution propose des recommandations aux parents en fonction des besoins de leur enfant autiste.

L’autisme se caractérise par le détachement de la réalité extérieure, la vie mentale du sujet étant occupée tout entière par son monde intérieur.

M. Bourouis a déjà remporté le premier prix MED-IT 2012 pour la meilleure start-up algérienne, le deuxième prix de AINnovation Compétition, ainsi que d’autres prestigieux prix nationaux et internationaux.

Categories: Afrique

le Directeur de l’Office National du Hadj et de la Omra : « Les agences de voyages partenaire privilégié »

Sun, 20/11/2016 - 23:06

La nouvelle disposition prise par l’Office national du hadj et de la omra, celle de déléguer aux agences touristiques, la mission de dépôt des passeports auprès de l’ambassade du Royaume d’Arabie saoudite à Alger, a  grandement contribué à l’organisation de l’opération et à l’amélioration du niveau des services offerts aux hadjis, et d’éviter, ainsi, les erreurs et les plaintes enregistrées durant la saison écoulée.

Tél est le constat fait hier par le directeur de l’Office national du hadj et de la omra, M. Youcef Azouza, qui intervenait sur les ondes de la radio nationale, soulignant que cette procédure intervient à la demande de l’ambassade d’Arabie saoudite, permettant ainsi aux agences de voyages d’obtenir les visas au profit des pèlerins dans des délais précis et dans de bonnes conditions. Il fera savoir que l’office a pu délivrer plus de 2.600 visas au premier jour de l’opération, ce qui constitue un signe positif pour le succès de la saison de la omra.

Toutefois, le même responsable estime que l’augmentation de la taxe à plus de 2.000 riyals a suscité la préoccupation et un certain mécontentement des pèlerins qui ne s’attendaient pas à une aussi importante hausse des frais du petit pèlerinage. Sur un autre registre, M. Azouza a estimé que la crainte de certaines agences de voyages et de tourisme, de la délégation de l’Office national du hadj de la omra pour le dépôt des passeports et la délivrance des visas, est compréhensible, mais, tient-il à préciser,  «l’Office n’est pas un concurrent aux autres agences, mais un établissement public qui veille à l’organisation de l’opération du hadj et de la omra, et le règlement des lacunes enregistrées», ajoutant que «cette nouvelle disposition est dans l’intérêt de tous».
Le responsable précise que les agences de tourisme et de voyages en charge de l’organisation de l’opération, et dont le nombre est plus de 251, constituent un partenaire privilégié pour la promotion des services offerts aux hadjis, et les autres pèlerins, et que «l’office est disposé à ouvrir un débat fructueux avec les responsables de ces établissements de voyage».  Le directeur de l’ONHO a précisé que le traitement des dossiers de visa se fait de la même manière qu’auparavant. Les agences déposent les passeports au niveau de l’office avant 8 heures, pour les déposer au niveau de l’ambassade à  9 heures, et la délivrance des visas se fait à 13 heures.

Lancement des voyages vers les Lieux saints le 21 novembre

Amené à s’exprimer sur la saison de la omra écoulée, M. Azouza a indiqué que «le travail mené avec l’ambassade d’Arabie saoudite nous a permis de d’augmenter le nombre des pèlerins de près de 30%, ce qui a permis de classer l’Algérie à la 4e place», soulignant que «le travail sera poursuivi durant cette saison», d’autant plus de l’ambassadeur saoudien a affirmé que «le nombre des pèlerins pour la omra n’est pas plafonné», et que «la voie est ouverte pour ces derniers pour l’accomplissement du rite de la omra».
Il y a lieu de souligner que plus de 300.000 Algériens et Algériennes ont accompli, en 2015, le pèlerinage aux Lieux saints de l’islam (hadj et omra). Si l’on fait abstraction du quota annuel de 28.000 hadjis réservé à l’Algérie, tout un chacun peut mesurer l’important engouement des Algériens et des Algériennes pour la omra, dont la particularité réside dans le fait d’être effectuée par le musulman tout au long de l’année, notamment durant certains mois sacrés du calendrier musulman et à l’occasion des fêtes religieuses.

Concernant les nouveautés de la saison du hadj, le directeur de l’Office du hadj et de la omra a fait savoir que le rapport su l’organisation de la prochaine saison et l’évaluation de la saison écoulée sera soumis prochainement au Conseil des ministres, afin de donner le coup d’envoi pour la préparation de la nouvelle saison. Il reste à ajouter qu’en attendant la fin des travaux d’extension et d’aménagement que connaît  actuellement la mosquée Al Haram de La Mecque, le ministère saoudien du Hadj a fixé la durée de la omra à 15 jours, désormais, afin de pouvoir accueillir les flux croissants de pèlerins et de les prendre en charge dans les meilleures conditions.

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Economie algérienne: « Nous sommes en train de prendre le chemin de l’Égypte » (Opinion)

Sun, 20/11/2016 - 22:59

Dans cet article qui est une reprise de son intervention à l’assemblée populaire nationale lors des débats sur la loi de finances 2017, Arezki Derguini, député du FFS lance un avertissement: nous sommes entrain de prendre le chemin de l’Egypte et probablement du Venezuela. L’enjeu politique, selon lui, « n’est pas de savoir s’il faut une vérité des prix, mettre fin à des subventions injustes et inefficaces, mais comment y aller? ».

Nous sommes en train de prendre le chemin de l’Égypte parce que nous n’avons pas le courage d’affronter la réalité. Nous refusons de nous demander comment est-il possible de vivre réellement comme le reste du monde sans trahir nos martyrs et la confiance de la population.

Nous sommes en train de prendre le chemin de l’Égypte et probablement du Venezuela parce qu’une partie d’entre nous ne croit pas en notre société et ne pense qu’à exploiter la situation en sa faveur. Avec l’indépendance, nous avons continué de falsifier nos comptes, nous avons laissé notre état d’esprit poursuivre son chemin de croix ; nous voilà en peine aujourd’hui de retrouver quelque sérénité.

Le problème aujourd’hui n’est pas de savoir s’il faut une vérité des prix, mettre fin à des subventions injustes et inefficaces, mais comment y aller ? Car il nous faudra y aller, bon gré en traçant notre chemin, mal gré en obéissant au diktat de nos créanciers. Que faire donc pour ne pas renoncer à l’État social, pour établir un nouveau système des prix favorable à la production et un nouveau système de subventions plus efficace et plus équitable qui défende le pouvoir d’achat de la population sans décourager l’épargne et l’investissement.

Les exemples de l’Égypte , de la Grèce et du Venezuela sont devant nous. Devons-nous attendre la faillite de l’Etat pour entreprendre les réformes qui préservent l’Etat social? Un Etat failli ne peut venir en aide à des citoyens démunis dont le nombre s’accroit. Devons-nous attendre la faillite de l’économie centralisée afin que des responsables se déchargent de leur responsabilité, vaquent à leurs comptes privés et que l’étranger prenne en charge nos comptes publics ?

Ou bien, plutôt que d’accepter la perspective de livrer nos comptes à l’étranger, ce à quoi nous nous sommes toujours refusés, pourquoi ne pas mettre nos comptes à jour et passer à un système de prix, de subventions, de soutien du pouvoir d’achat transparent, plus efficace et plus équitable?

Les pouvoirs publics, dans le cadre de la nouvelle loi de finances, escamotent ces questions, hésitent sur le cap à suivre. Elles réduisent timidement les subventions, augmentent timidement les prix et les taxes. Renationaliser l’économie en faisant de l’économie une affaire sociale.

Une question de doctrine

Tout d’abord une question de doctrine. Il faut se rendre compte que nous n’avons nulle maîtrise sur les conditions de production de la vie matérielle. La compétition internationale nous les impose. Il faut renoncer à la croyance selon laquelle nous pouvons décider unilatéralement de ce que ce que nous voulons échanger, des termes dans lesquels de tels échanges peuvent avoir lieu.

Ce qui est en notre nôtre pouvoir, c’est la qualité de nos rapports, au sein de cette économie, avec cette économie. Il faut renoncer à faire de l’économie l’affaire exclusive de l’État et des grandes entreprises, ce qui a remis nos marchés aux mains d’une minorité qui finira par les céder aux grands groupes internationaux. Il faut qu’elle soit une affaire sociale avant de devenir des affaires publique et privée. Il faut faire en sorte que les volontés séparées des citoyens puissent constituer une volonté commune qui ne conspire pas contre leurs volontés séparées.

Car il n’est plus évident que la défense de l’intérêt particulier à l’ère de la globalisation puisse réaliser un autre intérêt que celui des multinationales. Une volonté commune qui accorde leur production à leur consommation présente et future.

Il faut renationaliser l’économie, c’est-à-dire redonner une cohérence sociale à l’économie qu’elle a perdu avec la globalisation des marchés, sur la base d’un état de droit où droits collectifs et droits privés, droit et normes sociales, ne s’excluent pas mais se complètent[1].

Soumettre le marché au contrôle social

Le gouvernement a commencé à toucher aux prix et taxes sans expliciter le système de subventions qu’il veut adopter. Et cela pour les trois années à venir. S’il persiste à monopoliser la gestion de l’économie, il risque de trébucher sur les embûches d’un nouveau système étatique de contrôle du marché qui finiront par l’en détourner.

La poursuite de la dépossession la société, autrement dit de l’ « accumulation primitive du capital », de la guerre non déclarée contre elle et son pouvoir d’achat va prendre la forme d’une spirale inflation-dépréciation de la monnaie.

On le sait, la défense du pouvoir d’achat ne peut plus être celui d’un pouvoir d’achat basé sur les hydrocarbures. Il doit être refondé. Pour y parvenir, il faut un nouveau système des prix qui encourage la production, qui permette d’aller vers une vérité des prix, un taux de change unique et une diversification de l’économie. De sorte à éviter la spéculation, à casser la spirale augmentation des prix/dévaluation de la monnaie (spéculation sur les prix et la monnaie) qui pénalise les pauvres, les fonctionnaires et les retraités et fait fuir les capitaux.

Une stabilisation du taux de change, une inflation contrôlée sont les conditions d’une relance de l’investissement et une refondation du pouvoir d’achat. Il faut donc mettre fin à une guerre globale contre la société : on ne pourra pas protéger les « riches » contre les pauvres, ni les pauvres sans les « riches ».

Faire de l’économie une affaire sociale c’est reconnaître que le contrôle du marché, la gestion de l’économie de marché, ne peut plus être une affaire étatique. La globalisation ne le permet plus, le contrôle du marché doit devenir une affaire sociale s’il veut échapper au contrôle des grands groupes internationaux. On ne peut plus imposer des frontières à l’économie de marché, on lui prescrit des normes : normes de production, de circulation et de consommation.

Faire de l’économie une affaire sociale doit nous permettre tout d’abord de soustraire le marché à l’activité des spéculateurs, de soumettre le droit aux normes et non à la discrétion de l’administration. Qui fabrique de la rareté, détermine les prix, pour pouvoir s’enrichir, accroître ses revenus?

Si l’État veut augmenter les prix de certaines matières qu’il ne peut plus soutenir, il peut avoir le concours de certains spéculateurs et soutenir ensuite le point de vue selon lequel c’est là la seule façon de lutter contre la spéculation. Comment éviter que les subventions par les prix et leur contrôle, ne se transforme en guerre contre la société ? Comment éviter que le chômeur ne passe pas du côté de la spéculation et de la hausse des prix ? Comment éviter que les plus démunis ne participent à l’aggravation de leur condition ?

La société doit refuser que le lait et d’autres matières de large consommation puissent être vendus ou achetés à un autre prix que celui qu’elle a fixé. Sous le contrôle des marchands, nos marchés ont chassé les voleurs ; il faut maintenant que les citoyens en chassent les spéculateurs. Ce n’est pas à l’État et à ses gendarmes de contrôler, de gérer la vie des quartiers, des marchés de proximité.

Si la société enraye les processus de spéculation sur les matières de large consommation, la solidarité avec les plus démunis ne sera pas un vain mot. Un quartier, un village ou un autre type de regroupement qui se démet de sa responsabilité de solidarité envers ses plus démunis mérite-t-il la justice ? Pourquoi cette vérité est-elle devenue si étrangère à nos foyers ? Parce que nous avons donné libre cours à certains de nos penchants sous prétexte d’obéir à la loi. L’Etat ne doit pas faire ce qu’un quartier peut faire sans frais.

Passer d’une économie informelle à une économie formelle et d’une « sectorialisation » à une décentralisation de l’économie

Outre un nouveau système de prix, un nouveau système de subventions, il faut produire un consensus social et politique sans lequel on ne pourra pas fixer la société dans un état de droit, des droits clairs du travail et de la propriété. La propriété est la base de l’état de droit. Le droit du travail celui de la démocratie.

Il faut se décider, et tracer sa voie entre une société salariale que nous n’avons pas réussi à construire et une société de propriétaires dont nous avons été défaits. Le désordre foncier qu’a entraîné l’héritage colonial est autrement un obstacle insurmontable pour l’établissement d’une économie de marché basée sur la circulation des droits de propriété, la multiplication des contrats, base d’une fiscalité ordinaire nécessaire au financement de l’état de droit.

Comment responsabiliser des collectivités locales qui ont été dépossédées de leurs responsabilités par la sectorialisation de l’économie[2], de leurs ressources par la destruction ou l’expropriation ? Il faut établir les ressources et les champs d’action des nouvelles collectivités. Il faut mettre les collectivités en mesure de se découvrir de nouvelles ressources, de valoriser leurs ressources sous employées.

NOTES
[1] Il faut se référer ici à l’exemple de l’économie sociale de marché allemande et aux rapports de l’économie et de la société dans les autres sociétés du nord de l’Europe avec lesquels la comparaison est possible.
[2] L’Algérie est découpée en secteurs un demi-siècle après son indépendance. Pour chaque habitant il fallait son ratio en matière d’éducation, de santé, d’équipement etc. Pas besoin du marché, ni d’une autorité locale.

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Sécurisation des frontières : Satellites et drones à la hauteur

Sun, 20/11/2016 - 22:51

S’il existe un champ de compétences où l’action des éléments de l’Armée nationale populaire, opérant en parfaite coordination avec les autres corps constitués que sont les Douanes, la Gendarmerie  nationale et la DGSN, est des plus déterminantes, c’est bel et bien la sécurisation de nos frontières, jusque-là sauvegardées de manière hermétique face à un environnement régional le moins que l’on puisse dire hostile.

C’est d’ailleurs en tenant compte de cette réalité, avec, en relief, les troubles auxquels sont confrontés des pays comme le Mali et la Libye, sans oublier les fléaux de contrebande et de narcotrafic sévissant sur la bande frontalière séparant l’Algérie du Maroc, qu’il a été procédé à un important raffermissement des moyens de surveillance et de contrôle de nos frontières.

En ce sens, et outre et le renforcement des patrouilles et la consolidation  des brigades mixtes chargées de la mission de sécurisation de frontières, c’est aussi un lourd  mécanisme électronique et ultramoderne qui sera mis en place progressivement pour cette même finalité. Il est d’abord question de l’augmentation du nombre des caméras à infrarouge dont disposent les services de sécurité en postes au niveau des frontières. Ensuite, la décision a été  prise de recourir également aux radars mobiles et autres moyens de surveillance aérienne, notamment des drones. Le recours au contrôle par satellites est aussi inclus dans cette nouvelle stratégie d’optimisation de l’action de surveillance, notamment de la  bande frontalière du sud-ouest s’étalant sur une distance dépassant les 3.000 km. La nouvelle stratégie en question a été dévoilée, tout récemment à Béchar, lors d’une rencontre de concertation et d’échange d’informations entre les différents services de sécurité.
Au cours de cette importante rencontre, placée sous le thème «Sécurisation et surveillance des frontières nationales», une rencontre ayant regroupé des responsables du ministère de la  Justice, de l’institution des Douanes, de la gendarmerie, de la DGSN et de l’ANP, les participants se sont entendus, à l’unisson, sur la nécessité d’une meilleure planification et d’une coordination une plus étroite des efforts dans l’action de lutte contre les différentes formes de crime organisé, de contrebande et de trafic de drogue, mais aussi contre toute tentative d’incursion terroriste où des armes acheminées d’ailleurs sont destinées à un usage criminel en Algérie.

Telle que préconisée par les différents participants, l’action de coordination «doit  concerner l’ensemble de mécanismes de prévention et de lutte contre les formes de criminalité  sévissant à travers nos frontières maritimes, terrestres et aériennes», ont précisé les intervenants à cette rencontre.
Ils s’accordent aussi sur le constat selon lequel «les frontières nationales, notamment terrestres du sud-ouest, sont en proie aux activités des narco-terroristes qui s’adonnent à des multiples activités illégales portant atteinte  à la sécurité du pays et à notre économie».

La connexion entre les réseaux de crime organisés et les groupuscules terroristes a également été évoquée et profondément examinée au cours de ladite rencontre, dans l’objectif évident d’une meilleure adaptation du dispositif de lutte. «Les  narcotrafiquants et les contrebandiers activent en commun avec les terroristes des différents groupes criminels des pays voisins, d’où la nécessité d’une vigilance constante et d’un renforcement de la coordination dans les domaines liés  au renseignements, à la prévention et à la lutte sur le terrain», a-t-il été préconisé.

Ce qui a été également mis en exergue lors de cette rencontre, ce sont les «efforts accomplis à ce jour par les  brigades mixtes de l’ANP, des Gardes-frontières, de la Gendarmerie nationale et des Douanes ainsi que l’apport considérable des différentes unités  spécialisés de la DGSN, et qui ont permis la réalisation d’un résultats probant sur le terrain». À titre illustratif, «de janvier à la fin octobre 2016, et grâce à la vigilance des corps constitués chargés de la lutte contre la criminalité à la bande frontalière de Béchar, il a été procédé à la saisie d’une quantité dépassant les 12 tonnes de kif traité au cours de 22 affaires de trafic de drogue impliquant quelque 168 individus.

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Algérie-Finlande : signature d’un mémorandum d’entente dans le domaine phytosanitaire

Sun, 20/11/2016 - 22:46

L’Algérie et la Finlande ont signé dimanche à Alger un mémorandum d’entente dans le domaine phytosanitaire ouvrant la voie aux échanges commerciaux des produits agricoles entre les deux pays.

L’accord a été signé par le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdesslem Chelghoum, et son homologue finlandais, Kimmo Tiilikainen, qui conduit une délégation d’homme d’affaires pour une visite de trois jours en Algérie.

Cette délégation conduite par M. Tiilikainen est composée d’une dizaine de chefs d’entreprises et de multinationales activant dans différents secteurs tels les énergies propres, le bois, le traitement des eaux usées et la valorisation des déchets, le commerce de céréales et aliments de bétail et les machines agricoles.

Le mémorandum d’entente, qui porte sur la protection des végétaux et la quarantaine végétale, « va encadrer toutes les opérations d’importation et d’exportation en matière de produits végétaux », a expliqué M. Chelghoum à la presse en marge de la cérémonie de signature de l’accord.

Pour sa part, le ministre finlandais a souligné que ce protocole avait fait l’objet de discussions et de préparation depuis plusieurs années: « nous espérons que l’accord servira de base pour davantage de coopération entre nos deux pays dans d’autres domaines », a-t-il avancé.

Durant leur rencontre qui a précédé la cérémonie de signature de ce mémorandum d’entente, les deux ministres ont relevé la nécessité de renforcer les relations économiques et commerciales entre les deux pays.

« Nos pays convergent en ce qui concerne la nécessité de booster cette coopération dans les domaines de l’agriculture, de la pêche et des forêts », a soutenu M. Chelghoum.

S’adressant aux opérateurs finlandais, le ministre leur a expliqué que le secteur agricole est dotée d’un cadre d’investissement favorable et que tous les segments de ce créneau étaient ouverts au partenariat.

« Nous souhaitons vivement que les Finlandais s’impliquent dans des actions d’investissements en Algérie », a-t-il insisté.

Il a aussi mis en exergue la politique du gouvernement de diversifier l’économie à travers, entre autres, les exportations agricoles. D’autant plus que le pays commence à dégager des volumes importants de production notamment en matière de produits maraîchers frais (primeurs) qui peuvent être exportés vers la Finlande.

Il s’agit aussi des produits phoenicicoles (dattes et dérivés), des vins et de l’huile d’olive.

Les deux parties ont également salué la réussite du projet de fabrication de moissonneuses-batteuses de nouvelle génération conclu entre la société publique algérienne de commercialisation du matériel agricoles (Pmat) et le complexe de machinisme agricole (CMA) et la firme finlandaise Sampo Rosenlew.

Ce projet a donné naissance en 2010 à la société CMA-Sampo implantée à Sidi-Bel-Abbes, dont le capital est détenu à hauteur de 38% par la firme finlandaise, tandis que le reste (62%) est réparti entre les entreprises publiques CMA et Pmat.

La société est passée d’un taux d’intégration de 15% à 62% actuellement, et avec une production de 500 moissonneuses-batteuses en 2013 à 1.000 en 2015.

« C’est un excellent exemple de joint-venture ici en Algérie. Mais la société doit dès maintenant prospecter d’autres marchés à l’export en profitant de sa position par rapport au Maghreb et à l’Afrique », a noté M. Chelghoum.

Une rencontre B2B s’est aussi tenue dimanche à la Chambre nationale d’Agriculture pour permettre aux opérateurs des deux pays de discuter des opportunités d’affaires et de partenariat.

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Taux de chômage : Baisse de 1.3%

Sun, 20/11/2016 - 22:40

«Les données récentes issues de l’enquête sur l’emploi et le chômage, réalisée par l’Office national des statistiques, en avril 2016, font ressortir une amélioration des principaux indicateurs de l’emploi et du chômage», a relevé, avec satisfaction, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.

Dans son allocation, à l’issue  de la rencontre annuelle des directeurs de l’emploi de wilaya, M. Mohamed El-Ghazi a indiqué que cette enquête fait état d’une création nette d’emplois appréciable entre septembre 2015 et avril 2016, puisque l’évolution de la population occupée dégage un solde positif de 301.000 emplois, correspondant à un accroissement de 2% de la population occupée durant la période de septembre 2015 à avril 2016. Ceci s’est traduit également, selon le ministre, par une réduction du nombre de chômeurs de l’ordre de 139.000 chômeurs par rapport à septembre 2015, et une réduction du taux de chômage global qui passe de 11,2% en septembre 2015 à 9,9% en avril 2016, soit une baisse de 1,3%.
«Cette baisse de 1,3% du taux de chômage constitue une performance remarquable dans le contexte économique mondial actuel, d’une part, et de la conjoncture économique que traverse le pays suite à la réduction de ses ressources financières, d’autre part», a-t-il affirmé.

Près de 400.000 placements réalisés durant les dix premiers mois de 2016

Le premier responsable du secteur a rappelé  que malgré le contexte difficile, l’économie nationale a pu créer un nombre d’emplois suffisant qui a permis d’absorber la demande additionnelle d’emploi et de puiser dans le stock des chômeurs existants.
Aussi, selon lui, près de 400.000 placements ont été réalisés durant les dix premiers mois de l’année 2016, à travers les dispositifs publics d’appui à la promotion de l’emploi salarié.          «Au total, 398.438 placements ont été réalisés durant les dix premiers mois de l’année en cours, à travers les dispositifs publics d’appui à la promotion de l’emploi salarié, dont 14% dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP), et 2% de placements effectués par les agences privées», a précisé le ministre.
«L’évolution de la structure de l’emploi reflète parfaitement cette dynamique de création d’emplois, dans la mesure où l’emploi salarié (permanent et temporaire) a connu une progression de près de 18% durant la période 2010- 2016, et sa part dans l’emploi global est passée de 66% en septembre 2010 à 70%, en avril 2016», a-t-il détaillé. Le ministre du Travail a tenu à mettre en exergue le fait que son secteur a apporté sa contribution à la création d’emploi et à la réduction du chômage, à travers les dispositifs publics d’appui à la promotion de l’emploi salarié et de soutien à la création d’activités par les jeunes promoteurs et les chômeurs promoteurs.

Ce qu’il faut retenir également,  d’après le responsable, c’est l’importante baisse du taux de chômage des jeunes qui est passé de 29,9%, en septembre 2015, à 24,7%, en avril 2016, soit une baisse de 5,5%. «Ceci constitue une illustration de l’impact des dispositifs en direction des jeunes, notamment les dispositifs ANSEJ – CNAC», a-t-il dit. Dans ce cadre, il est important de souligner que 94% des placements dans le cadre du Dispositif d’aide à l’insertion professionnelle ont été réalisés dans le secteur économique. Pour ce qui est de la création d’activités, 17.655 micro-entreprises, représentant un potentiel de près de 39.000 postes de travail, ont été financées durant les dix premiers mois de 2016, dans le cadre des dispositifs gérés par l’ANSEJ et la CNAC.

  les défis demeurent encore nombreux

Mohamed El-Ghazi a par ailleurs rappelé qu’en dépit des progrès importants accomplis dans le cadre de la promotion de l’emploi et de la lutte contre le chômage, les défis demeurent encore nombreux, notamment pour assurer des emplois de qualité conformes aux attentes des demandeurs d’emploi.
«C’est à ce titre que la question de l’emploi et de la lutte contre le chômage est placée au cœur de notre politique de développement, et constitue une des priorités du programme du gouvernement qui a maintenu et renforcé les dispositifs publics de promotion de l’emploi, d’une part, et continue d’encourager davantage l’investissement productif générateur d’emploi, d’autre part, à travers, notamment l’élaboration d’un nouveau code des investissements plus attractif, dans le cadre d’une approche visant à promouvoir la diversification de l’économie nationale», a-t-il dit.

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Contribution : Comment sauver le système éducatif de la débâcle ?

Sun, 20/11/2016 - 22:35

Tout le monde est mécontent et observe ce déclin planifié par le FMI, la Banque Mondiale et les multinationales lesquelles trouvent leur dû aussi bien du côté financier que celui de la médiocrité du niveau des études. La réforme de 2003 continue même si elle a prouvé son échec chez nous et partout dans le monde.
Si on regarde de près la masse budgétaire déboursée et dont ont profité surtout les multinationales, il suffit de  voir le nombre de tableaux blancs, les marqueurs, les livres, les calculatrices, les data-shows, les PC, achetés en devise chaque année, nous pouvons alors   comprendre pourquoi doit on maintenir ce nouveau système. Jusqu’à ce jour, cette réforme n’a pas encore utilisé tous ses moyens car jusqu’à ce jour les élèves n’ont pas encore utilisé la calculatrice graphique qu’ils devraient utiliser suivant leur livre scolaire surtout dans le secondaire et imaginé que chaque machine coute plus de 10 000 DA.

Les responsables n’ont pas jusqu’à ce jour opté pour son utilisation officielle, mais il faut s’attendre qu’une pression va bientôt être faite sur nos responsables pour l’imposer et l’utiliser lors des examens car celle-ci se trouve depuis 2003 sur le marché algérien. Aujourd’hui au niveau du secondaire on compte plus de 2 000 000 élèves, alors faisons notre opération 2 millions x 10 000 ce qui fait 20 milliards de dinars qui renfloueront directement les caisses des multinationales et qui prendront en otage les élèves et leur parents pendant de longues années avec la collaboration de nos responsables.

Donc, chaque année ces multinationales seront assurées d’un minimum de gain sur les calculatrices graphiques de 10 milliards de dinars. Ce projet est pour bientôt car nous avons appris dernièrement qu’un séminaire a été organisé à Alger pour présenter une calculatrice graphique de marque Casio pour des inspecteurs et certains professeurs surement dans le but de l’introduire dans les programmes et ainsi ficeler à grande échelle le marché de la calculatrice graphique. Ces multinationales nous imposent même la marque et le numéro de celle-ci.

Ceci pour expliquer un des points essentielles  pourquoi la réforme imposée dans le monde n’est pas pédagogique et ne répond pas aux besoins des pays mais elle obéit à un objectif financier et non pédagogique. Je ne veux pas m’étaler sur tous les moyens importés et utilisés par les systèmes éducatifs partout dans le monde. Aujourd’hui après la TI 83+ proposée dans les manuels scolaires on parle d’une nouvelle calculatrice Casio qui sera mentionnée dans les nouveaux livres scolaires qui couteront eux aussi une bagatelle d’argent.
On a appris aux élèves par les moyens TIC importés par les multinationales à tricher même dans les examens.
Aujourd’hui, une génération a été formée ainsi, convaincue que l’effort était inutile, plus habituée à quémander (ou « acheter ») les bonnes notes qu’à « réussir » réellement.
La réalité fut un peu différente : on a vu les enseignants gonfler les notes. Certains enseignants continuent à se battre soit en refusant ces cours particuliers ou en refusant de faire des cours particuliers à leurs élèves soit pratiquant ces cours mais dans le vrai sens.
Etre débrouillard  était devenue la règle d’or de la réussite scolaire et sociale. Dans les lycées, la fréquentation des bibliothèques a sensiblement chuté : elles se sont vidées des lecteurs, alors que, pourtant, elles regorgeaient de livres, inscrits aux programmes, acquis à grands frais par l’administration dans l’indifférence totale des élèves, au grand dam de quelques professeurs, des « dinosaures », qui se battaient pour inciter leurs élèves à lire !
Notre problème en Algérie, c’est qu’on n’est pas encore arrivé à nommer un ministre de l’éducation suivant son projet reconnu prêt à être appliqué et qu’on aimerait adopter à nos générations car seuls les algériens du terrain peuvent proposer un système propre à l’Algérie.
Les ministres de l’éducation ne sont pas aujourd’hui désignés suivant leur publication ou leur expérience dans le domaine et aucun d’eux n’a refusé ce poste qui demande une connaissance particulière du domaine et un projet de société. Mais malheureusement, nous ne sommes pas encore libres de nos choix et tous les algériens se trouvent aujourd’hui des cobayes de l’étranger et des multinationales. Le laboratoire éducatif algérien continue quel que soit le ministre qui sera là. Demain, un autre ministre viendra pour dire du mal de celui-ci, mais il appliquera lui-aussi les mêmes directives.
Notre ministre, aujourd’hui a commencé pour imposer les 36 semaines de scolarisation et non pas d’enseignement une rentrée scolaire le 28 août 2017 et une diminution des vacances scolaires sans tenir ni des conditions climatiques de notre pays, ni de l’intérêt de l’élève, ni de ses parents et tout cela sans consultation des enseignants du terrain. Et là c’est une première fuite en avant des responsables comme si le problème de l’éducation se trouve dans les 36 semaines.
Au lieu d’attaquer le vrai problème qui est le niveau des élèves et la charge des programmes, elle s’attaque au calendrier scolaire.
La deuxième sortie maladroite est la ponction effectuée sur les salaires à cause de leurs grèves légitimes ce qui poussera certainement les enseignants mécontents de ce geste à ne pas terminer leur programme car ils ne rattraperont pas les cours perdus ce qui nous fera de nouveau revenir au seuil des programmes qu’on croyait disparut à jamais et les leçons du passé n’ont servi à rien.
La troisième sortie malheureusement fut la décision de changer le déroulement du baccalauréat 2017.
Comment peut-on changer le déroulement d’un baccalauréat en laissant toujours les sujets au choix qu’élèves alors qu’enseignants, pédagogues et parents d’élèves trouvent cela perturbateurs ; en diminuant d’une demi-heure chaque matière ainsi que l’obligation de passer pendant une même journée trois matières pour libérer une demi-journée de la durée de l’examen n’a aucun sens pédagogique.

Donc, ce changement est beaucoup plus économique que pédagogique. Cette nouvelle improvisation montre encore les décisions unilatérales prises par le ministère qui fait appel aux syndicats uniquement pour cautionner les décisions ou bien en période de crise.
Tout le monde s’attendait à une vraie diminution de la durée de l’examen et non des épreuves et à la suppression des sujets au choix et pour cela la solution la plus efficace était d’organiser l’examen en deux étapes sérieuses permettant à l’élève lui-même de rester sérieux pendant deux années successives et cela à partir de 2017 pour l’appliquer en 2018 pour l’étape 1 (un) et en 2019 pour l’étape 2 (deux) sans se précipiter. Je ne sais pas comment réfléchissent les décideurs car on ne dirige pas un secteur éducatif comme une usine car on a affaire à des êtres et non à des robots.
Qui arrêtera cette débâcle, la faillite de l’école nous oblige aujourd’hui à lancer un S.O.S tout d’abord à la société, au gouvernement, aux responsables, … de sauver l’éducation dont le déclin a commencé depuis longtemps sans vraiment trouver la solution car tant que la réforme ne viendra pas des vrais hommes du terrain et des vrais pédagogues nous continueront à dépendre à 100% de la mondialisation et à l’abrutissement des sociétés pour toujours encore plus de dépendance.
Une refondation de l’école algérienne à l’algérienne suivant nos vrais besoins pour 2030 indépendamment du FMI, de la Banque Mondiale et des multinationales s’impose car nous pouvons produire tous les besoins dont on a besoin l’école chez nous. Pourquoi importer un marqueur, un tableau blanc, un data-show, un programme, une simple calculatrice, une calculatrice graphique,…
Remontons notre enseignement technique dans nos lycées techniques, ne cherchons pas la quantité des hauts diplômes mais leurs qualités, remontons nos trousses et tous ensemble la main dans la main sauvons notre système éducatif car c’est nous la solution de l’avenir de nos générations futures.

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Un élément de soutien aux terroristes arrêté à Sidi Bel Abbès

Sun, 20/11/2016 - 22:09

Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement combiné de l’Armée Nationale Populaire a arrêté, le 19 novembre 2016 à Sidi Bel Abbès/ 2ème RM, un élément de soutien aux groupes terroristes. Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des éléments de la Gendarmerie Nationale ont saisi à Relizane/ 2ème RM, (137) kilogrammes de kif traité.

De même, des Gardes-frontières ont saisi une autre quantité s’élevant à (75) kilogrammes. A Biskra et El Oued/ 4ème RM, des détachements combinés de l’Armée Nationale Populaire ont saisi (1403) bouteilles de différentes boissons et (1146) unités de produits détergents. Tandis que des détachements combinés de l’ANP ont saisi (2554376) unités de produits pyrotechniques à bord de deux (02) véhicules à Sétif/ 5ème RM et Tissemsilt/ 2ème RM.

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CNAS : Plafonnement des salaires des footballeurs à 270 000 DA

Sun, 20/11/2016 - 22:00

La Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) et la Ligue de football professionnel (LFP) signeront le 6 décembre un accord pour la mise en œuvre des dispositions du nouveau décret qui plafonne la déclaration des joueurs à un salaire maximum de 270.000 DA, a indiqué la Fédération algérienne de football (FAF) dimanche sur son site officiel.

Lors de cette rencontre, qui devait se dérouler dans un premier temps ce dimanche avant d’être reportée, la CNAS prodiguera à tous les clubs professionnels « les conseils et recommandations pour la meilleure gestion de ce dossier important et procédera dans le futur à des accords club par club pour la régularisation des dus antérieurs et la normalisation des déclarations », souligne la même source.

La cérémonie se déroulera en clôture de la rencontre qui sera organisée sous le parrainage de la FAF et de la LFP, avec la participation des cadres de la CNAS et des présidents des clubs de football de Ligue 1 et de Ligue 2. Ce rendez-vous a pour objectif essentiel d’assister les clubs professionnels dans leur démarche de régularisation de leur situation financière vis-à-vis de la CNAS, à la lumière des dispositions de la loi de finances complémentaire de 2015 en la matière (avantages, exonérations des majorations de retard, échéancier de paiement…).

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Au moins 91 morts dans un déraillement de train dans le nord de l’Inde

Sun, 20/11/2016 - 21:49

Au moins 91 personnes ont été tuées et plus de 150 blessées dimanche 20 novembre dans le déraillement d’un train dans le nord de l’Inde, a annoncé la police de l’Etat d’Uttar Pradesh.

L’agence de presse indienne PTI a rapporté que quatorze voitures d’un train circulant entre Indore et Patna avaient déraillé près de la ville de Kanpur. L’accident est survenu très tôt dimanche, au moment où la plupart des passagers dormaient.

Tous les hôpitaux de la zone ont été placés en état d’alerte. Une trentaine d’ambulances ont été envoyées sur les lieux de l’accident pour prendre en charge les blessés, indique l’AFP.

Les accidents ferroviaires mortels sont fréquents en Inde, dont le réseau vétuste et immense transporte des dizaines de millions de personnes chaque jour. En mars 2015, le déraillement d’un train, également dans le nord de l’Inde, avait fait trente morts.

Le plus grave accident sur une ligne ferroviaire indienne s’est produit en 1981, lorsqu’un train est tombé dans une rivière, faisant 800 morts.

Le gouvernement a promis fin février d’investir 137 milliards de dollars pour moderniser le réseau et le rendre plus sûr.

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Mise en service, début 2017, du permis de conduire électronique biométrique à points

Sun, 20/11/2016 - 21:32

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a annoncé dimanche à Alger que le permis de conduire électronique biométrique à points « sera mis en service durant le premier trimestre 2017 ».

« Avant la fin de l’année, le permis de conduire électronique biométrique à points sera prêt et mis en service, au cours du premier trimestre 2017 », a déclaré M. Bedoui en marge d’un séminaire sur « les technologies de l’information
et de la communication au service de la sécurité routière ».

Il a ajouté que la carte d’immatriculation électronique sera également prête avant la fin de l’année et mise en service au courant du premier trimestre 2017.

Il a souligné dans ce cadre, la nécessité de l’unification des efforts pour faire face aux accidents de la circulation routière qui « occasionnent des milliers de victimes annuellement ».

« Nous sommes déterminés à ce que l’année 2017 soit celle de la paix et de la sécurité routières grâce à l’implication et la mobilisation de tous les acteurs notamment la société civile car c’est une question qui concerne tout le monde », a encore souligné le ministre.

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