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Décorations du 11-Décembre : « Cette distinction nous interpelle à poursuivre notre combat », déclare Eddie Komboigo, président du CDP

Mon, 09/12/2019 - 01:29

Le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboigo, fait partie des leaders de l'opposition burkinabè décorés le vendredi 16 décembre 2019 à Kosyam. Après cette distinction, le président du CDP a fait la déclaration ci-après .

À cet instant où je viens de recevoir la décoration de la Nation comme Commandeur de l'Ordre de l'Etalon, j'ai une pensée pieuse pour ces braves paysans et éleveurs avec femmes et enfants qui ont été lâchement fauchés dans leurs champs, dans leurs domiciles ou ailleurs, sans savoir pourquoi.

J'ai une pensée pieuse pour ces soldats qui sont tombés les armes à la main, et pour ceux qui sont au front et qui se battent pour ramener dans notre cher Faso, cette paix d'antan, vécue depuis notre indépendance.

J'ai une pensée pieuse pour ceux qui sont tombés lors des événements d'octobre et de novembre 2014 et pour ceux qui sont sortis, espérant un changement qualificatif et se trouvent grandement déçus aujourd'hui.

Ma lutte, notre lutte d'opposants, est aujourd'hui reconnue par la Nation tout entière et cela nous honore tous.

Cette distinction nous interpelle à poursuivre notre combat à redonner une forte confiance et une vraie espérance à nos compatriotes.

Cette distinction, proposée par le Chef de l'Etat, Chef suprême des armées, disculpe définitivement le CDP, ses dirigeants et ses militants des accusations fallacieuses et creuses, d'auteurs ou de complicité de terrorisme, savamment entretenues par des politiciens en perte de vitesse, afin... en panne d'imagination. Le CDP et ses dirigeants sont républicains !

Puisse cet acte du chef de l'Etat l'inspirer à construire une réconciliation réelle des Burkinabé permettant de :

nous pardonner les uns les autres pour le retour des exilés,

nous unir pour lutter contre le terrorisme afin de ramener la paix au Faso et construire un meilleur vivre ensemble,

développer notre chère patrie.

Je dédie donc cette distinction au CDP, mon parti, à sa Direction, à son Fondateur et Président d'honneur, à nos élus nationaux et locaux, et à l'ensemble des militants et sympathisants. Mes remerciements et ma reconnaissance à nos alliés du CFOP.

NB : aucune activité festive ne sera organisée !

Démocratie-Progrès-justice.

Categories: Afrique

Province du Gourma : « Le climat sécuritaire connait une dégradation accélérée », s'inquiète le MBDHP

Mon, 09/12/2019 - 01:25

La section du Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP) de la province du Gourma (région de l'Est), s'inquiète, dans la déclaration ci-après, de la situation sécuritaire qui s'aggrave dans la provine.

Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à un problème sécuritaire sans précédent. N'épargnant à ce jour aucune région du territoire national, le phénomène apparaît néanmoins plus accentué dans certaines régions, dont celle de l'Est. Malgré, l'opération OTAPUANU et tous les efforts déployés par les Forces de défense et de sécurité (FDS), la situation sécuritaire n'est guère reluisante.

Les terroristes continuent de semer la panique, la terreur et la désolation au sein des populations. En effet, au-delà de l'attaque meurtrière contre le convoi des travailleurs de la mine d'or de Boungou dans la Tapoa le 06 novembre 2019 et de celle contre des fidèles chrétiens de l'église de Hantoukoura dans la Komondjari le 1er décembre 2019, le climat sécuritaire connait une dégradation accélérée ces dernières semaines dans la province du Gourma.

En effet, après les affrontements entre koglweogo et terroristes à Pindima dans la nuit du 23 au 24 novembre 2019, la situation s'est davantage aggravée. L'on assiste depuis lors à des attaques tous azimuts, entrainant ainsi une confusion totale chez les populations. Entre tueries et destructions quasi-systématiques de biens, les populations fuient, sans pouvoir enterrer leurs morts.

Ainsi, des quartiers et hameaux de culture tels que Kounkounfouanou, Pindima, Wobdbulsi, Watinoma, Tiantiaka, Natiembouri, Hanbazaa, Djondjobiga, Dékoura, Morédina, Sankadé, PK 60, PK 52, Palaké, Boléro, bonheur-ville, etc. relevant de Natiaboani et de Nagré dans le Gourma ; de Goonaba et de Komi-Yanga dans le Koulpelogo se sont vidés de leurs populations.

Au total, ce sont des milliers de personnes (6.000 à la date du 02 décembre 2019, selon les autorités) qui arrivent à Fada N'Gourma. Si certains ont été accueillis par des parents, amis et personnes de bonne volonté, la grande majorité de ces déplacés forcés se retrouvent dans la nature, en quête de gite et sans pitance.

MBDHP = Rigueur et constance dans la promotion, la protection et la défense des droits de l'Homme
Face à cette situation, la section MBDHP du Gourma :
condamne fermement le terrorisme et les attaques terroristes dans notre pays ;

présente ses condoléances à l'ensemble des familles des victimes de ces attaques, formule des vœux de prompt rétablissement aux blessés et exprime sa compassion et sa solidarité aux personnes déplacées.

Par ailleurs, le MBDHP déplore :
l'absence de réaction conséquente des FDS dans la zone concernée par les attaques et ce, malgré la présence d'un camp militaire et d'un détachement situés à moins de 50 km ;
la lenteur injustifiée des autorités dans la prise en charge des personnes déplacées et la gestion de cette crise.

Par conséquent, le MBDHP appelle instamment le gouvernement et des autorités locales à :
une prise de mesures urgentes et adéquates pour accompagner :
 les parents des victimes, afin qu'ils puissent procéder à l'inhumation des corps abandonnés dans la nature ;

 les populations affectées, afin qu'elles puissent récupérer leurs biens (vivres, bétail…) abandonnés, dans leurs localités d'origine ;
une prise en charge immédiate de l'éducation des enfants des populations déplacées ;

une prise de mesures pour assurer la sécurité des zones affectées et procéder à la réinstallation des personnes déplacées dans leurs localités d'origines.

Le MBDHP :
appelle toute la population à s'abstenir et à se démarquer de tout discours et déclaration de nature à stigmatiser des communautés et à fragiliser la cohésion sociale ;
félicite les bonnes volontés qui ont spontanément manifesté leur solidarité à l'endroit des déplacés et invite l'ensemble de la population à compatir et à se solidariser avec ces déplacés.

Fada N'Gourma, le 06 décembre 2019

Le bureau de la section

Categories: Afrique

Lutte contre l'excision au Burkina Faso : L'Association burkinabè des professionnels de l'assistance sociale renforce les capacités de ses membres

Sun, 08/12/2019 - 23:00

L'Association burkinabè des professionnels de l'assistance sociale (ABPAS) a tenu ce samedi 7 décembre 2019 à Ouagadougou, une session de formation sur la promotion de l'abandon de la pratique de l'excision au profit de 50 de ses membres. Cette formation vise à renforcer davantage leurs compétences en la matière, afin de parvenir à la réduction voire l'élimination de la pratique de l'excision au Burkina Faso.

Les efforts conjugués du gouvernement, des associations et ONG sur le terrain ont permis de faire reculer la pratique de l'excision au Burkina Faso. En témoigne les résultats de l'Enquête démographique et de santé qui indique que la prévalence de la pratique est passée de 13,3% en 2010 à 11,3% en 2015 pour la tranche d'âge de 0 à 14 ans.

Alphonsine Sawadogo, secrétaire permanente du Conseil national de lutte contre la pratique de l'excision

Si ces chiffres sont encourageants, il n'en demeure pas moins que les disparités qui existent entre les régions, provinces et communes cachent des poches de résistance, comme l'affirme Alphonsine Sawadogo, secrétaire permanente du Conseil national de lutte contre la pratique de l'excision, représentant la ministre en charge de la femme et de la famille. A cela s'ajoutent la clandestinité, le rabattement de l'âge à l'excision et aussi la pratique transfrontalière qui rendent plus complexe la lutte contre l'excision. Il convient donc d'adapter les stratégies de lutte au nouveau visage du phénomène.

Et c'est à cela que répond la formation initiée par l'Association burkinabè des professionnels de l'assistance sociale (ABPAS) au profit de 50 de ses membres. Elle vise, selon son président Boureima de Salam Ouédraogo, à non seulement capitaliser les acquis et les expériences de ses membres, mais surtout à renforcer leurs compétences, afin de les rendre plus aptes à mettre en œuvre les programmes de lutte contre l'excision. « C'est notre métier, c'est notre pratique au quotidien. Nous avons été formés pour cela. Mais il faut à un certain moment se regrouper pour échanger et se donner beaucoup plus d'encouragement et prendre de nouveaux engagements », a-t-il souligné.

Boureima de Salam Ouédraogo, président de l'ABPAS

Au terme de la formation, les participants ont d'ailleurs formalisé cet engagement par écrit. « Nous allons prendre cet engagement pour aller sur le terrain travailler auprès des communautés afin de mettre tout en œuvre pour que la pratique de l'excision recule et pourquoi pas soit totalement éradiquée au Burkina Faso. », a indiqué le président de l'ABPAS.

Une initiative salutaire...

La formation initiée par l'ABPAS est à saluer, à en croire Mme Sawadogo Alphonsine, qui reconnaît que la lutte contre la pratique de l'excision à l'étape actuelle demande l'implication effective des professionnels de l'assistance sociale. « Nous attendons de ces professionnels qu'ils soient beaucoup plus sur le terrain, parce que la vision actuelle, c'est la responsabilisation communautaire. Pour responsabiliser les communautés, il n'y a pas d'autres professionnels que ceux en charge du bien-être des individus, des communautés. Alors nous attendons qu'une fois leurs capacités renforcées, ils soient auprès des communautés pour les sensibiliser davantage et pour promouvoir l'abandon de la pratique de l'excision. », a-t-elle indiqué.

La présente formation initiée par l'ABPAS est financée par l'UNFPA à travers le Conseil national de lutte contre la pratique de l'excision. Elle participe à la réalisation du Programme conjoint UNICEF/UNFPA de promotion de l'élimination de la pratique de l'excision à travers la mise en œuvre du Plan stratégique national de promotion de l'élimination des Mutilations génitales féminines (PSN/MGF 2016-2020), dont l'objectif est de réduire de 20% le taux de prévalence des mutilations génitales féminines au Burkina Faso.

Justine Bonkoungou
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Categories: Afrique

Région du Nord : L'association SAULER dresse un bilan satisfaisant de ses activités de l'année 2019

Sun, 08/12/2019 - 23:00

Christoffel Blindenmission (CBM), en partenariat avec la Direction régionale de la santé du Nord (DRS/Nord) et l'Association Sauvons le reste (SAULER), a organisé la deuxième rencontre de concertation du comité régional de suivi du projet dénommé « Seconde chance ». C'était le 3 décembre 2019 dans la salle de réunion de la DRS/Nord.

Redonner une meilleure qualité de vie aux personnes atteintes d'un handicap psychosocial dans la région du Nord, en leur offrant des soins et un accompagnement psychologique et social. Tel est l'objectif poursuivi par cette rencontre entre les différents acteurs intervenant dans le cadre du projet « Seconde chance ». Par son action, SAULER et son partenaire CBM voudraient aboutir à la réinsertion des personnes vivant avec un handicap psychosocial au sein de la communauté, dans le respect de leurs droits.

A en croire premier responsable du projet, Adama Ouédraogo, en 12 ans d'existence, l'association a identifié 265 patients, soit 66 nouveaux cas en 2019. En outre, 25 familles ont été identifiées, 115 malades pris en charge, 1 035 consultations et achat d'ordonnances ont été faits, 14 400 repas journaliers distribués, 624 repas communautaires et des activités hygiéniques et des causeries débats ont été organisés.

Pour M. Ouédraogo, le bilan 2019 est satisfaisant car toutes les activités prévues ont été réalisées avec une difficulté qui reste à surmonter, à savoir l'identification des familles des personnes vivant avec les troubles mentaux. « Nous poursuivons les plaidoyers et sensibilisations pour démystifier la stigmatisation. C'est pourquoi nous invitons CBM à remobiliser des fonds pour appuyer nos activités afin que nous ayons des bases solides », a informé Adama Ouédraogo dans son intervention au cours de l'atelier.

L'efficacité de l'association SAULER

Pour le directeur régional de la santé du Nord, Amadou Traoré, ce partenariat SAULER-CBM mérite d'être renouvelé au bonheur des populations de la région du Nord. En effet, le premier responsable du département de la santé au Nord a soutenu que par le biais du projet, il a été construit le plus grand centre de transit des malades mentaux du Burkina dans la commune de Ouahigouya, qui a permis la réinsertion socioprofessionnelle des malades stabilisés à travers le financement des activités génératrices de revenus.

Selon le chargé de programme, par ailleurs responsable des projets santé mentale au niveau du bureau pays de CBM/ Burkina Faso, Oumar Sangaré, cette rencontre institutionnalisée a permis de passer en revue les activités de l'année écoulée et de proposer des pistes de solutions d'amélioration des activités. En termes de perspectives, CBM envisage de conduire une seconde phase du projet (2020 à 2022) pour consolider les acquis de la première et combler les lacunes identifiées.

En fin de concertation, les participants ont proposé entre autres de faire un plaidoyer auprès de CBM pour poursuivre le projet, inscrire une ligne budgétaire dans les communes pour la prise en charge des malades mentaux errants, faire des visites avec les acteurs intervenant dans le projet dans les centres d'accueil des malades mentaux et entamer la procédure de mise à jour de la convention entre SAULER et le ministère de la Santé.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yann NIKIEMA
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Categories: Afrique

Opération 1000 poches de sang : Le FPDCT subventionne la délivrance de la CNIB pour encourager le don de sang

Sun, 08/12/2019 - 22:00

Le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) poursuit sa campagne dénommée « Opération 1000 poches de sang ». Ce dimanche 8 décembre 2019, à la foire de la fête nationale à Tenkodogo auquel il prend part, des actions sont menées afin d'atteindre cet objectif. Un partenariat avec l'Office national d'identification (ONI) est né dans ce cadre.

Dans le cadre de la commémoration de sa décennie d'activités, le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a lancé, le mardi 19 novembre 2019 à Ouagadougou, son opération 1000 poches de sang. C'est une activité parmi tant d'autres pour cet anniversaire.

Phase de prélèvement du sang

En marge des festivités du 11 décembre (fête nationale), le FPDCT poursuit son opération, qui se déroule à la foire de la fête. Ceci est une troisième étape de l'opération, car en marge des Journées de la commune à Manga, le Fonds a pu « glaner quelques poches de sang », a indiqué le directeur général du FPDCT, Bruno Dipama.

Le directeur général de l'ONI, Aristide Béré (couché) donnant son sang

Pour atteindre cet objectif, le FPDCT a décidé de subventionner la délivrance de la Carte nationale d'identité burkinabè (CNIB) à 1000 francs CFA. Ainsi, tout citoyen qui désire donner son sang et établir sa CNIB, va payer 1500 au lieu de 2500 francs CFA.

« C'est une collaboration qu'il faut saluer à sa juste valeur, car c'est une collaboration tripartite nouée instantanément. Pour elle, il s'agit de galvaniser tous ceux qui viennent au niveau de la foire du 11 décembre, de venir donner leur sang et profiter en même temps établir leur pièce d'identité », a fait savoir la directrice générale du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Dr Alice Koumaré.

La directrice générale du CNTS, Dr Alice Koumaré et le directeur général du FPDCT, Bruno Dipama, au cours de la visite du stand du fonds

Le directeur général de l'Office national d'identification (ONI), Aristide Béré, en tant que troisième acteur de cette collaboration, a tenu à marquer d'une pierre blanche ce partenariat. Ainsi, il a donné de son sang. De son avis, premièrement, c'est par humanisme qu'il a posé cet acte, car donner son sang permet de sauver d'autres vies. « Quoi de plus normal que des personnes normales puissent offrir aux personnes qui en ont besoin. La deuxième motivation est sans doute favorisée par la franche collaboration qu'il y a entre le FPDCT, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et l'Office national d'identification (ONI). C'est cette double motivation qui nous conduit aujourd'hui à satisfaire au devoir d'humanité mais aussi à cet impératif de franche collaboration qui existe entre les trois institutions », a-t-il confié.

Phase d'accueil avant le prélèvement du sang

Selon Bruno Dipama, le CNTS a des difficultés pour honorer la demande de sang. « C'est notre modeste contribution. Notre mission, c'est d'accompagner les collectivités territoriales pour leur développement. Et il ne saurait y avoir de développement si les populations ne sont pas en bonne santé. La bonne santé aussi passe souvent par le besoin en sang », a-t-il déclaré, avant d'ajouter qu'aujourd'hui, « nous sommes à près de 500 poches de sang. C'est pour dire que l'objectif de 1000 poches sera largement atteint ».[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Cryspin Masneang Laoundiki
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Categories: Afrique

Décès de DR OUANDAOGO Boukari Joseph : Faire part

Sun, 08/12/2019 - 19:00

« Nul ne meurt tant que son souvenir demeure »

Le Naba WANZAKOU de BIDIGA et le Naba KOSSODO de KOKOAGA ;

Les grandes familles OUANDAOGO et TARPIDGA à BIDIGA, KOKOAGA, TENKODOGO, GARANGO, DASSOUI, SEBRETENGA, OUAGADOUGOU, BORDEAUX et ITALIE ;

La grande famille BAMBARA à BOEGA, GARANGO, OUAGADOUGOU et en Italie ;
Les frères et sœurs : OUANDAOGO Sylvain, OUANDAOGO Jacques, OUANDAOGO Salfo, OUANDAOGO Issaka, OUANDAOGO Seydou Vieux, OUANDAOGO Hamado,

OUANDAOGO Jean Pierre, OUANDAOGO Bernard, TARPIDGA Jean Yorba, BONKOUNGOU née OUANDAOGO Delphine, TAO née OUANDAOGO Christine, SORGHO née OUANDAOGO Zenabo, COULIBALY née OUANDAOGO Mariam
Les cousins et neveux : OUANDAOGO Cyrille, OUANDAOGO Nayba, BAMBARA Seydou, BAMBARA Seni, BAMBARA Inoussa ;

Les enfants OUANDAOGO Frédéric, OUANDAOGO Aurèlie, OUANDAOGO Regina, OUANDAOGO Gisèle et petit enfant OUANDAOGO Léopold ;

Les familles alliées BAMBARA, BIRBAL, MAIGA, OUBDA, TARNAGDA, BONKOUNGOU, TAO, GAMBO, ZOMBRE, SORGHO, COULIBALY, NOMBRE, NIKIEMA, LENGANI, OUANGRAOUA, GUENGANI, YANKINE, La Grande Famille DIAO à TENKODOGO, la famille DOMINGO à BORDEAUX Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur frère, fils, gendre, beau-frère, cousin, père, beau-père :

DR OUANDAOGO Boukari Joseph, Médecin Colonel á la retraite (13/05/1944 - 05/12/2019)

Décès survenu le jeudi 5 décembre 2019 à Ouagadougou à 21H30.

Une veillée de prières sera organisée le mercredi 11 décembre à 20H00 au domicile du défunt sis au quartier WEMTENGA, côté sud de la salle de Cinéma.
La levée du corps aura lieu à son domicile le jeudi 12 décembre 2019, suivie de l´Absoute à 14H à la Cathédrale de l´Immaculée Conception de Ouagadougou et de l´inhumation au cimetière municipal de Ouagadougou /Saint Léon.

PAIX A SON ÂME

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, vivra, quand même il serait mort » Jean 11,25.

Categories: Afrique

11e promotion du master 2 en management et commerce international : 28 lauréats reçoivent leurs diplômes

Sun, 08/12/2019 - 19:00

La 11e promotion du master 2 en management et commerce international de l'IAE Lyon 3 de l'Université de Lyon a effectué sa sortie officielle, ce 7 décembre 2019 à Ouagadougou. Baptisée « Excellence et leadership », la promotion compte 28 lauréats. Les sortants ont reçu leurs diplômes de fin d'études en présence du président de l'Université Joseph-Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé ; de leur parrain et du directeur de ce master, Jean Jacques Friedrich.

Après une année de dur labeur, la 11e promotion du master 2 en management et commerce international de l'IAE Lyon 3 de l'Université de Lyon est prête pour le marché de l'emploi. Forte de 28 lauréats, la promotion a effectué sa sortie officielle ce 7 décembre 2019. Ce master en management et commerce a obtenu une accréditation internationale délivrée par la Fondation européenne de développement management.

Avec ce précieux sésame, ces 28 lauréats peuvent mettre en valeur leurs talents à l'échelle internationale. Pour Boureima Konaté, porte-parole des lauréats, « cette cérémonie couronne le travail abattu ».

Il a souligné que, sur le marché de l'emploi, les employeurs ne veulent désormais que des cadres de haut niveau et très compétents. C'est fort de ce constat que l'Université Joseph-Ki-Zerbo s'est investie, depuis plus d'une quinzaine d'années, dans la professionnalisation de ses formations.

Ce master organisé en partenariat avec l'Université Jean-Moulin de Lyon témoigne de la volonté de l'Université Joseph-Ki-Zerbo de mettre sur le marché professionnel des compétences qui sont à même de s'auto-employer.

Jean Jacques Friedrich de l'IAE de Lyon

Le co-parrain Adama Zeba a encouragé ses filleuls à chercher la perfection, « car le succès des affaires repose sur la pérennité, la vérité et le goût du succès ».

Le major de la promotion se nomme Relwende Hyacinthe Nanéma. Pour le directeur de ce master, Jean Jacques Friedrich, « les lauréats sont devenus capables d'exercer leur fonction dans un environnement international. Et cette délocalisation permet aux étudiants en formation de bénéficier des mêmes outils comme s'ils étaient physiquement à Lyon. Chaque année, on a entre 30 à 40 étudiants avec un de taux de réussite 80% ».

Rabiou Cissé, président de l'Université Joseph KI-Zerbo

Certes, le monde des affaires est difficile à pénétrer, mais avec cette expérience acquise au cours de la formation, cette 11e promotion en management et commerce international répond aux besoins des employeurs. « Cette collaboration entre les deux universités permet d'avoir des cadres compétents compétitifs pour le bonheur des entreprises burkinabè », s'est réjoui Pr Rabiou Cissé, président de l'Université Joseph-Ki-Zerbo, représentant le ministre en charge de l'Enseignement supérieur.

Cette sortie de promotion a été l'occasion pour le président de l'Université Joseph-Ki-Zerbo de témoigner l'intérêt que son institution accorde à la coopération interuniversitaire. Et la collaboration avec l'Université Jean-Moulin est un bel exemple.

Issoufou Ouédraogo
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Categories: Afrique

« Ramongo Day » : Le lycée privé Wend-Manegda s'adjuge le trophée en football

Sun, 08/12/2019 - 18:00

La 4e édition de « Ramongo Day » (province du Boulkiendé, région du Centre-Ouest), a connu son apothéose ce samedi 7 décembre 2019, avec la finale de la compétition de football qui a opposé le Lycée privé Wend-Manegda au CEG de Ramonkoudgo. Concours de récital, de chant, de sketch et de course cycliste, ont ponctué cette édition placée sous le thème : « Pour notre santé et la qualité de l'environnement, changeons nos habitudes ».

A l'issue de la 4e édition de ce cadre de promotion culturelle et de culture du civisme, de l'hygiène et de l'assainissement au sein des établissements, Alexandre Le Grand Rouamba, le promoteur de « Ramongo Day », confiera être un homme comblé. « Je suis heureux de la mobilisation et des engagements qui ont été pris. Tous les établissements étaient présents pour toutes les compétitions. La jeunesse est comblée et moi, je suis très comblée », a-t-il signifié. Et le plus heureux de cette édition, c'est le lycée privé Wend- Manegda qui a ravi la vedette à tous les neuf établissements qui ont pris part à la compétition de football.

Avec un score de 3 buts à 1 face au CEG de Ramongkoudgo, les joueurs du lycée privé Wend -Manedga ont largement dominé le match pendant les 40 minutes ( 2x20) . Dès la première période, les élèves du lycée privé Wend -Manegda, habillés en vert, ont annoncé les couleurs de la victoire avec un score de 2 buts à zéro. A la seconde période, les joueurs du CEG de Ramongkoudgo ont tenté de réduire le score mais le sort de la rencontre fut finalement scellé avec un 3e but des verts.

Victorieux, le lycée Wend -manegda est reparti avec un trophée, des médailles en or, un jeu de maillots, un ballon et une enveloppe financière. Deuxième, le CEG de Ramongkoudgo a été récompensé avec un jeu de maillots, un ballon, une enveloppe financière et des médailles d'argent. Respectivement 3e et 4e, le lycée privé protestant de Ramongo er le CEG de Ramonyiri sont repartis chacun, avec un ballon et une enveloppe financière.

Ramonkodgo n'étant pas seulement une compétition de football, les autres lauréats ont été primés. Le premier dans les catégories chant et récital est revenu au CEG de Kamsi. En cyclisme, la victorieuse est venue du lycée de Ramongkoudgo et dans la catégorie hommes, le vainqueur est venu du lycée départemental de Ramongo.

La présente cérémonie a servi de cadre au promoteur de Ramongo Day pour plaider en faveur des étudiants de sa commune. C'est ainsi qu'un partenariat a été signé entre la commune de Ramongo et l'Institut africain de management (IAM). Par la voix du président du conseil d'administration, Hamed Diallo, IAM s'est engagé à accompagner les bacheliers de la commune sur les cinq années à venir, soit deux bacheliers par années. Et si l'institut soutenait déjà quatre étudiants de la commune à travers l'octroi de bourses d'études, le promoteur de Ramongo Day a sollicité que le nombre de boursiers soit revu à la hausse.

Mieux, que l'aide s'étende à tous étudiants de la région du Centre- Ouest. « A partir de Ramongo, nous allons négocier des bourses d'études pour l'ensemble des provinces et communes du Centre -Ouest. C'est pour dire que le développement ne se limitera pas à Ramongo et chacun doit travailler à développer ce pays », a-t-il noté. Une occasion pour Alexandre Le Grand Rouamba, de prôner la paix car dit-il : « Sans la paix, nous ne pourrons pas agir. Avec la solidarité et la fraternité de tous, nous pourrons vaincre ce mal. J'encourage les uns et les autres à faire chez eux, ce que nous faisons ici. Si tout le Burkina est développé, c'est nous tous qui en serons fiers. Je ne prône pas pour un développement égoïste mais un développement littéral du Burkina ».

En attendant la 5e édition, le promoteur de Ramongo Day a annoncé qu'il entend changer le statut de Ramongo Day en une association. Dans le cadre de cette 4e édition, le président de la Fédération burkinabè de football, colonel Sita Sangaré, le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga co-président de la cérémonie de clôture et le PCA de IAM, Hamded Diallo, ont été faits citoyens d'honneur de la commune de Ramongo.

Nicole Ouédraogo
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Categories: Afrique

Direction régionale de la santé du Centre-est : La SONABHY offre 100 bouteilles de gaz aux structures de santé

Sun, 08/12/2019 - 16:00

En marge de la célébration du 11-Décembre 2019 à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-est, la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY) a offert, ce samedi, 8 décembre 2019, une centaine de bouteilles de gaz aux structures sanitaires de ladite région.

Une manière pour la SONABHY de participer à la commémoration du 59e anniversaire de l'indépendance du Burkina Faso qui se tient cette année dans la région du Centre-est. Un geste qui réjouit le premier responsable du département de la santé, Claudine Lougué, qui a présidé la « sobre » cérémonie de remise.

Le ministre de la santé, Claudine Lougué

« Je pense que la SONABHY a fait une bonne option que de donner des bouteilles de gaz pour maintenir la chaîne du froid pour la vaccination de nos enfants et des femmes enceintes. (…). Parmi nos moyens de conservation de la chaîne de froid, s'il y a une rupture d'alimentation des réfrigérateurs…, les vaccins peuvent être exposés. Ce qui fait perdre de leur valeur. C'est donc bon d'avoir toujours ces bouteilles, parce que nous utilisons toujours des réfrigérateurs à gaz et des réfrigérateurs solaires. Nous tentons maintenant de les remplacer au fur et à mesure (les réfrigérateurs électriques et à gaz) par des réfrigérateurs solaires. Et dans les régions, comme il n'y a pas d'électricité, ce sont les réfrigérateurs à gaz que nous utilisons. Ça nous met à l'abri des coupures de courant qui peuvent exposer les vaccins par une rupture de la chaîne de froid », situe Claudine Lougué, pour qui, ce don permettra également au personnel d'améliorer ses conditions de travail au profit des populations.

Le directeur commercial de la SONABHY, Daniel Bassolé

Par-là, la SONABHY contribue, selon Mme le ministre, à faire en sorte que la « nomination de son excellence monsieur Roch Marc Christian Kaboré comme champion de la vaccination puisse se conforter et contribue ainsi à maintenir la couverture vaccinale au-dessus de 90% ». Occasion pour elle de féliciter et encourager le personnel de santé pour son abnégation dans les services qu'il assure au quotidien aux populations. Aussi exhorte-t-elle ses collaborateurs, bénéficiaires, à faire bon usage du matériel reçu, tel que souhaité par la donatrice.

Le directeur commercial de la SONABHY, Daniel Bassolé, mesurant les besoins des structures sanitaires au niveau des régions, dit espérer que cet accompagnement puisse apporter un plus dans l'amélioration de l'offre de santé dans la localité. A travers le gaz, une de ses principales activités, la SONABHY a donc décidé d'accompagner la population du Centre-est qui accueille en ce moment les festivités nationales du 11-Décembre 2019. La SONABHY étant une société au service du consommateur, justifie M. Bassolé.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Commune de Lena : Le maire fait le point de trois ans de gestion

Sun, 08/12/2019 - 14:30

A la tête de la mairie de Lena depuis 2017, le maire Dé Honoré Millogo a organisé, le samedi 7 décembre 2019, une journée de redevabilité. Cette rencontre de bilan de trois ans de gestion a mobilisé la population, les autorités coutumières, religieuses et administratives.

Comme le prévoit le Code général des collectivités territoriales, le maire de Lena a dressé le bilan de trois ans de gestion (2017-2019), le samedi 7 décembre 2019. Les domaines évalués sont l'éducation, la santé, la culture, l'agriculture, l'environnement, l'administration, l'eau et assainissement.

Dé Honoré Millogo maire de Lena

Au titre du bilan, il ressort que le conseil municipal de Lena a tenu, en 2017, cinq sessions dont trois ordinaires et deux extraordinaires. En 2018, quatre sessions ordinaires et quatre en 2019, soit un total de treize sessions durant ces trois ans.

On note aussi la réfection de la salle de réunion de la mairie à hauteur de 3 350 000 F CFA, la délivrance de 4 631 actes de naissance, 21 actes de mariage, 33 actes de décès, 148 certificats de résidence, 91 certificats de vie. Il est aussi prévu une clôture en grillage à hauteur de 2 049 840 F CFA.

Il y a également l'acquisition d'ordinateurs pour le service d'état civil à 900 000 F CFA, l'achat de chaises métalliques (1 500 000 F), de matériel de sonorisation (1 000 000 F), de bureaux (480 000 F), etc. Les investissements en infrastructures scolaires s'élèvent à 22 327 495 F en 2017 et 25 481 401 F en 2019.

Dans le domaine de la santé, les dépenses s'élèvent à 5 090 930 F en 2018 et 5 052 345 F en 2019. Ces dépenses sont allées au CSPS de Kouekoueso (réalisation d'un logement pour infirmiers, de latrines et d'un incinérateur). Aussi, des travaux sont en cours au CSPS de Lena, pour un montant de 6 500 000 F.

Dans le domaine de l'eau et l'assainissement, on compte la réalisation de trois forages à Konzo, Bah et Toungouana, pour un montant de 6 499 989 F, la réalisation d'un forage positif à motricité humaine au secteur 4 de Léna avec l'appui du Fonds permanent de développement des collectivités territoriales (FPDCT) à 7 000 000 F.

Le maire Dé Honoré Millogo a interpellé la population sur les ventes illicites de terres qui engendrent des conflits. Cependant, avec l'appui du PROSOL qui accompagne la mairie pour la gestion du foncier, le maire a espoir que le problème du foncier sera réglé.

La représentante des femmes

Il a également déploré l'incivisme fiscal des populations. A ce niveau, le maire veut mettre l'accent sur la sensibilisation pour que les populations prennent conscience en contribuant au développement de la commune.

Cependant, il a félicité certains acteurs comme Mme le préfet de Lena pour son intervention qui a permis de trouver une issue favorable à un conflit entre protestants et coutumiers. Les dozos ont également été félicités pour leur contribution à la sécurité dans la commune.

Le représentant des anciens

Malgré les insuffisances, le maire souligne des points positifs comme la normalisation d'écoles, le projet de construction d'un CMA en cours, la restauration de CSPS. Le problème d'eau qui était criard n'est également plus d'actualité car les femmes ont accès à l'eau potable et n'ont plus besoin de parcourir de longues distances.

Le représentant des jeunes

Après l'exposé du maire, la représentante des femmes a tenu à remercier le conseil municipal pour toutes les réalisations effectuées. Le représentant des anciens a, pour sa part, demandé à la population de cultiver la solidarité et le civisme pour vivre en bonne harmonie.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
Le faso.net

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Sommet de Pau en France : « Chefs d'Etat du G5 Sahel, entendez le cri de la population consciente ! »

Sun, 08/12/2019 - 13:30

Le sommet de Pau entre les chefs d'Etat du G5 Sahel et le président français Emmanuel Macron a suscité la réaction (en guise de lettre ouverte) ci-après de Daouda Emile Ouédraogo, journaliste. Pour lui, c'est un chantage que la France fait aux pays concernés.

Avec la dernière sortie du Président Emmanuel Macron de la France, je viens humblement m'adresser à nos chefs d'Etats du G5 Sahel. Je passe sous silence la manière peu diplomatique, discourtoise, et non avenante avec laquelle, cette invitation a été lancée. S'il vous plait, chers Présidents, n'allez pas verser notre figure par terre à Pau, en France. En effet, il sied d'analyser les faits afin de comprendre là où l'on veut nous emmener.

De prime abord, la France nous fait du chantage. Dans la logique de mon raisonnement, je voudrais soumettre ici à votre analyse des faits et des critiques pour la bonne compréhension de la situation. D'aucuns disent que si la France part de l'Afrique de l'Ouest ce serait le chaos. Mais, cela est absolument faux ! Pourquoi ?

Parce qu'elle ne peut pas partir à cause du chemin de fer de Tambao ; elle ne peut pas partir à cause de l'aéroport de Donsin dont la concession lui a été donnée pour 30 ans ; à cause de l'uranium du Niger où elle extrait 30% pour alimenter ses centrales nucléaires ; à cause du groupe Bolloré qui exploite plus de la moitié, sinon tout le port d'Abidjan ! C'est cela la réalité ! Et c'est pour cela que je dis qu'elle fait du chantage à nos chefs d'Etats africains. Sur un autre volet, la guerre au Mali coûte chaque jour 1 million d'euros à la France ! Oui ! Plus de 655 millions de F CFA par jour !

« Nous viendrons à bout du terrorisme »

Le Président Roch Marc Christian Kaboré lors de sa visite aux États-Unis a affirmé : « Nous leur avons dit que vous pouvez restez chez vous et nous donner cet argent et nous viendrons à bout du terrorisme » (Sic). Et, j'étais dans la salle ce jour -là. Autre fait, ou simple coïncidence, le ministre des Affaires étrangères du Burkina sort sur sa propre radio défendre la France “becs et ongles” et 2 jours après, la nouvelle tombe. Cela veut dire qu'il était au courant car, il est journaliste. Dans notre métier, il est rare que quelque chose nous surprenne sauf si, nous n'y avons pas prêté attention.

Autre fait saillant : il n'y a pas plus de deux semaines, l'ambassadeur de l'Union européenne au Burkina Faso va rendre visite au Premier Ministre Christophe Joseph Marie Dabiré. A sa sortie d'audience, il annonce la venue de pick-up et de matériel de l'Union européenne dans les jours à venir. Saviez-vous depuis quand ces matériels avaient été promis ? Le Président du Faso nous l'a dit lors de sa dernière visite aux USA : « depuis 3 ans ! ».

À la lumière de toutes ces informations, je pense que chacun de nous peut se faire une idée de la présence française en Afrique et partant du combat pour nous émanciper. Pour ne pas être long, je n'ai pas abordé le sujet de la surveillance des drones et du partage de l'information. Pour finir, la France est dans le Sahel pour ses intérêts. Point barre. Assumons notre révolte s'il vous plait ! Et, j'en appelle à la jeunesse africaine, celle qui fait trembler l'impérialiste.

Levons-nous et défendons les valeurs d'intégrité, de dignité et de liberté. Personne ne viendra construire notre liberté à notre place. Jeunes de toute l'Afrique, unissons -nous pour le bonheur des générations futures, pour le bonheur de nos enfants. Car, le père de la révolution burkinabè Isidore Noel Thomas Sankara disait : « Le système néocolonial tremble quand le peuple devenu maître de sa destinée veut rendre sa justice ! ». La France a peur du réveil de la jeunesse silencieuse et consciente qui se construit en Afrique. Vivons et restons debout !

Daouda Emile OUEDRAOGO
Journaliste

Categories: Afrique

Journée internationale de l'alphabétisation : Pour une meilleure promotion des langues nationales au Burkina

Sun, 08/12/2019 - 13:30

La Journée internationale de l'alphabétisation a été célébrée en différé ce 6 décembre 2019 au Burkina. Cette année, le thème retenu est « Alphabétisation et multilinguisme », pour souligner l'engagement des acteurs à mettre au centre de leurs actions la promotion des langues nationales et l'amélioration des taux d'alphabétisation par ces langues.

Après quatre années de suspension, la célébration de la Journée internationale de l'alphabétisation reprend au Burkina Faso en 2019. En cette « année internationale des langues autochtones », la promotion des langues nationales est au cœur de ce nouveau départ. Dès lors, il s'agit de réfléchir à comment faire de l'alphabétisation un facteur de promotion des langues nationales.

En plus de donner le statut valorisant à 59 langues nationales au Burkina, il s'agit d'œuvrer à l'amélioration des taux d'alphabétisation. Et cela passe par la description des différentes langues. Selon Kirassai Zio, directeur général de l'éducation non-formelle, il s'agit de « les décrire toutes et de les utiliser dans toutes les sphères de la vie active ». « Ce n'est pas fermé qu'un jour, nos langues nationales aillent vers l'officialisation pour leur donner plus de valeur. L'officialisation va leur permettre d'être utilisées dans le système éducatif, dans l'administration, dans un certain nombre de secteurs comme la justice », renchérit Adama Bologo, directeur de cabinet du ministre de l'Education nationale.

Des chiffres…

En 2014, au Burkina Faso, 65,5% de la population était analphabète avec 51,2% d'enfants et d'adolescents hors-école, soit 2 634 300 enfants et adolescents. Ainsi, le taux d'alphabétisation se situe à 34,5%. « Pourtant, si nous voulons atteindre un décollage économique, il va falloir atteindre au moins 40% de taux d'alphabétisation », insiste Kirassai Zio.

Pour cela, il préconise la disponibilisation de l'offre d'alphabétisation, « car de nos jours, nous n'arrivons toujours pas à couvrir la demande en éducation formelle et en alphabétisation ».

Le PAFAJA pour améliorer l'offre d'alphabétisation

Parmi les initiatives allant dans ce sens figure le Programme d'alphabétisation, formation des adolescents, jeunes et adultes (PAFAJA) mis en selle à l'occasion de cette célébration. Avec pour mission d'améliorer les indicateurs en matière d'alphabétisation, ce programme comprend deux composantes : une première axée sur l'alphabétisation et la formation des jeunes et adultes et un autre pool consacré aux adolescents. Prévu sur les années 2019 à 2024, il devra voir l'ouverture de 1 000 centres d'éducation de base non-formelle et 30 000 autres CPAF. 30 000 adolescents et 900 000 adultes devraient y être inscrits. L'autre pan de ce programme sera de renforcer les capacités des alphabétisés dans leurs domaines d'activités économiques et leur participation active au développement de leurs communautés.

La célébration a été ponctuée d'une visite de stands où des documents didactiques rédigés dans les langues nationales étaient exposés et une remise de chèques d'acquisition de matières d'œuvre aux maires des communes de Kourinion, Léo, Titao et Madouba.

Mariam Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Prévention et gestion des conflits au Nord : Des communautés de Thiou s'approprient les résultats d'une étude sur le dialogue interethnique

Sun, 08/12/2019 - 13:00

L'Association pour l'éducation et l'environnement (A2-E) a organisé un atelier de restitution d'une étude réalisée dans le cadre de son projet de promotion de la cohésion sociale au profit de communautés (Peulh, Mossi, Dogon et forgerons) de la commune de Thiou (Yatenga). C'était ce jeudi 28 novembre 2019.

Structure à caractère philanthropique, l'Association pour l'éducation et l'environnement (A2-E) a été créée en 2008 pour contribuer au développement intégral du Burkina Faso. Elle intervient dans les domaines de l'éducation, l'environnement, l'hygiène et l'assainissement, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la prévention et la gestion des conflits, etc. Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet de prévention et de gestion des conflits pour le renforcement du tissu social dans la commune de Thiou, soutenu financièrement par son partenaire « Burkina Faso Regional Program », les acteurs de plusieurs communautés ont échangé sur la problématique à la suite de rencontres communautaires dans les villages ciblés.



Un dialogue interethnique mené dans six villages

L'objectif de ce dialogue était de recueillir les informations essentielles sur les mécanismes traditionnels de prévention de conflits. Il s'est agi, au cours des entretiens, d'énumérer les types de conflits, rechercher les causes et conséquences de ces confits afin de trouver des mécanismes actuels de prévention et les acteurs à impliquer. Pour les enquêtes, six villages de la commune de Thiou ont été concernés (Bango, Bouro, Kalo, Nodin, Soro et Thiou).

Les résultats de l'étude présentée en plénière par le facilitateur de l'atelier, Ali Komi, assisté par Adama Ouédraogo, ont permis de comprendre que, dans le passé, les populations de cette localité vivaient en parfaite amitié, en parfaite symbiose, dans la concertation, la considération et l'écoute mutuelle. Pour les mécanismes traditionnels utilisés actuellement pour la promotion de la cohésion sociale, l'étude a recensé le respect des engagements ancestraux, la parenté à plaisanterie, la bonne garde des animaux par les éleveurs, etc.

Au terme des échanges, des actions de prévention ont été envisagées par les participants, à savoir l'écoute, les journées communautaires, les théâtres-fora, l'encadrement de la jeunesse, la formation sur la paix et la collaboration entre les élus.

Renforcer la solidarité et le vivre-ensemble

Satisfait de la qualité des échanges, Mamoudou Ouédraogo, coordonnateur de l'A2-E, laissera entendre que les différentes couches de la société ont été touchées ; ce qui permettra de vite appréhender les problèmes qui minent la cohésion sociale pour, que dans une synergie d'actions, le dialogue s'instaure pour anticiper les conflits.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

Categories: Afrique

Région du Centre-est : La « belle surprise » du département de l'énergie aux populations

Sun, 08/12/2019 - 12:30

Le ministère de l'Energie poursuit son offensive de désenclavement en matière d'électricité. Les projets et programmes se succèdent et se mettent en route en faveur des populations, avec pour ligne de mire, faire sortir, d'ici à 2020, 45% des populations burkinabè de l'obscurité, tel qu'engagé le président du Faso, Roch Kaboré. C'est dans cette bataille qu'en marge de la commémoration de la fête de l'indépendance (11 décembre 2019), le ministre de l'Energie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, a lancé la phase-pilote du Projet de développement des connexions à l'électricité (PDCEL). C'était ce samedi, 7 décembre 2019 à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-est.

Pour le maire de la commune de Tenkodogo, Harouna Ouelgo, c'est donc une « belle surprise » qui vient d'être faite aux populations concernées par le lancement du Projet de développement des connexions à l'électricité (PDCEL). Il vise à l'amélioration de l'accès des populations à l'électricité et s'inscrit dans la dynamique d'accélération de l'ambitieux programme du président du Faso de porter le nombre de citoyens connectés au réseau électrique à un million d'ici à fin 2020.

Le PDCEL, dont le Centre-est constitue donc la phase-pilote, permet au client, avec la somme de 3000 francs (une sorte d'avance), d'avoir un branchement qui, en temps normal, coûterait au minimum 100 000 FCFA. Le reste est étalé sur une période de cinq ans, prélevable sur les factures de consommation de l'abonné. Nouvelle accueillie avec joie par les populations qui se sont mobilisées pour être les témoins du top de départ de ce projet.

« Dans le cadre de l'organisation du 11-décembre, j'ai eu à appeler monsieur le ministre pour lui dire : monsieur le ministre, tous les ministères sont en train de s'activer autour des projets du 11-décembre, je ne sens pas le ministère de l'Energie. Et il m'a dit : monsieur le maire, nous allons vous faire une surprise. Aujourd'hui, c'en est plus qu'une belle surprise…, d'autant plus que toute la ville de Tenkodogo est également électrifiée », témoigne sourire au visage, et en signe de reconnaissance, le maire de Tenkodogo ; ville d'attraction en cette fin d'année (en raison des festivités nationales du 11 décembre 2019 qu'elle accueille dans le cadre de la célébration tournante entre régions).

Pour le ministre de l'Energie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, la mention revient à tous les travailleurs de son département, notamment à la SONABEL, pour leur abnégation à remplir la mission confiée à son département. Occasion pour revenir sur « quelques chiffres assez parlants »…, et sur ce point, il ressort que l'accès à l'énergie au Burkina Faso était estimé à moins de 30% des populations.

« Dans le cadre du PNDES (Plan national de développement économique et social), le président Roch Marc Christian Kaboré, qui a fait de l'énergie son cheval de bataille, a dit que nous devons passer à 45% d'accès à l'électricité en 2020 (le taux d'accès était estimé à 23%). En milieu rural, on était à 3% des populations qui avaient accès à l'énergie et le président du Faso a mis la barre haut, en décidant qu'en 2020, nous devons passer à 20% », présente le ministre, pour qui, le challenge était donc assez important.

Une révolution en marche dans ce secteur !

« Mais à cœur vaillant, rien d'impossible, et c'est en cela que nous nous sommes mis à la tâche. Et avec l'avènement de l'énergie solaire, qui permettra d'une manière ou d'une autre, d'accélérer l'accès à l‘énergie et aussi avec le projet dont nous procédons au lancement, je pense que les objectifs pourront être atteints. Actuellement, nous sommes à pratiquement 750 à 800 mille personnes qui sont connectées au réseau de la SONABEL et le président du Faso a demandé à ce qu'en 2020, nous puissions passer à au moins un million d'abonnés au niveau du réseau SONABEL », explique Dr Ouédraogo, pour qui ce projet vient donc à point nommé ; car susceptible d'aller au-delà du quota prévu. « Aujourd'hui, l'énergie n'est plus un Bien de luxe ; c'est devenu un droit pour toutes les populations. L'accès universel à l'énergie doit être une réalité, parce que tout se conjugue avec l'énergie ; l'éducation, la santé, l'agriculture, l'élevage,… en un mot, toute l'économie est organisée autour de l'accès à l'électricité », présente le premier responsable du département.

Pour Bachir Ismaël Ouédraogo, ce cap implique donc pour son ministère, de ne pas se borner à remplir seulement son contrat, mais de travailler à ce que tous les secteurs qui dépendent de l'énergie puissent y avoir accès pour un développement durable. C'est en cela qu'il dit se réjouir que le PDCEL permette désormais aux « braves travailleurs » de pouvoir accéder à l'énergie à un coût social.

Fort des initiatives engagées dans ce vaste chantier, le ministre résume que c'est une révolution qui est en train de s'installer dans ce secteur au Burkina. « En permettant aux populations d'avoir un branchement à moindre coût, c'est en même temps accélérer le développement économique de notre pays. Je pense qu'à plus d'un titre, ce projet va permettre à nos vaillantes populations d'avoir accès à l'énergie pour améliorer leurs conditions de vie et, partant, faire en sorte que le développement soit une réalité », émet-il, rassurant au passage que son ministère va jouer sa partition, non seulement en permettant l‘accès à l'électricité par les populations, mais également en œuvrant pour une baisse du coût du kilowattheure. Il confie être convaincu que le Burkina Faso peut être un Eldorado en matière d'énergie ; le pays ayant l'un des meilleurs ensoleillements en Afrique de l'Ouest.

A en croire le directeur général de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), Baba Hamed Coulibaly, la mise en route du PDCEL à Tenkodogo a nécessité la réalisation de travaux de densification du réseau dans la ville, consistant notamment en la construction de trois kilomètres et demi de lignes moyenne tension ; la construction de 52, 5 kilomètres de lignes basse tension et en l'installation de cinq transformateurs de 400 kVA (Kilovoltampère). Avec cette initiative, la procédure est simplifiée pour le client ; il suffit de se rendre à la direction de la SONABEL où il y a une équipe d'accueil, invite Baba Hamed Coulibaly.

« Le PDCEL vise à terme à raccorder, chaque année, 250 mille nouveaux clients … »

Le clin d'œil du directeur général, M. Coulibaly, permet de retenir que le secteur de l'électricité bénéficie de l'accompagnement de partenaires techniques et financiers via de nombreux projets et programmes destinés à l'amélioration de l'accès des populations à l'électricité. A ce titre, on liste le projet d'électrification des zones péri-urbaines (PEPU), financé par la Banque africaine de développement (BAD) et destiné à réaliser des extensions du réseau électrique dans les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso ; le projet d'extension et de renforcement des réseaux électriques (PERREL), financé par la Banque islamique de développement (BID), qui comporte également un volet d'extension du réseau électrique à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou ; le projet Nord-Sahel, financé par l'Agence française de développement (AFD), et dont l'objectif est de raccorder à moindre coût, 6000 nouveaux clients au réseau dans les régions du Nord et du Sahel.

« Avec ce projet PDCEL, le citoyen a le branchement immédiatement, après avoir payé ses 3000 francs et le reste est payé par des prélèvements sur sa consommation de l'électricité dans un temps maximum de cinq ans. Cela constitue vraiment une façon d'alléger ; parce que, qu'on dise, vous pouvez mettre à la disposition le réseau dans un quartier, mais lorsque la population n'a pas les moyens de se raccorder à ce réseau, elle n'aura pas accès à l'électricité ; elle sera en ce moment un laissé-pour-compte. Le PDCEL vient répondre à ce besoin de comment faire pour donner l'électricité aux gens qui sont moins nantis, dans de meilleures conditions », précise le directeur général de la SONABEL, ajoutant qu'une des innovations du PDCEL est la prise en compte des zones non-loties.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Foire du 11 -décembre : Le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales encouragé par Alassane Bala Sakandé

Sun, 08/12/2019 - 12:00

Comme à l'accoutumée, la foire du 11 décembre ouvre les festivités de la commémoration de l'indépendance de la Haute-Volta (actuelle Burkina Faso). Ce samedi 7 décembre 2019 à Tenkodogo, les autorités politiques et administratives ont visité des stands et encouragé les exposants.

Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est, accueille la commémoration des 59 ans d'indépendance de la Haute-Volta, actuel Burkina Faso. En prélude aux festivités, la traditionnelle foire du 11 décembre s'est ouverte. Dans l'après-midi du samedi 7 décembre 2019, le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé et une équipe du gouvernement ont visité les stands.

Le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé (au micro) entouré des autres autorités

Dans son adresse aux exposants, Alassane Bala Sakandé s'est dit très touché par la promotion des produits locaux. Face aux difficultés que rencontrent ces promoteurs, le président de l'Assemblée nationale les invite à persévérer. « Pour ce genre de foire, ce ne sont pas les chiffres d'affaires qui comptent ; il faut échanger des cartes de visite pour d'autres opportunités », a-t-il indiqué.

Présent à cette foire, le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a reçu la visite des hôtes du jour. Le moment était propice pour dresser un bref bilan des réalisations d'une décennie au Burkina Faso. Opérationnel depuis avril 2007, le FPDCT mobilise des ressources pour concourir au financement des programmes de développement des collectivités territoriales et contribuer au renforcement de leurs capacités techniques.

Le président de l'Assemblée nationale et le directeur général du FPDCT (face à face) échangeant au cours de la visite

Au cours de la visite, Alassane Bala Sakandé s'est entretenu avec les responsables du Fonds sur les réalisations. Pour lui, « ce qui est important, c'est de faire des réalisations pour les populations. Vous le faites déjà, a-t-il reconnu, avant d'ajouter : en tout cas, bon courage à vous. On est avec vous, on vous croit, on vous suit comme dirait l'autre », a-t-il lâché dans la bonne humeur.

Près de 100 milliards de FCFA mobilisés

Visiblement, cette visite des autorités a fait du bien aux acteurs de ce Fonds. A en croire son directeur général, Bruno Dipama, « c'est très galvanisant ».

Le directeur général du FPDCT, Bruno Dipama

La participation du FPDCT à cette foire est un double événement à ne pas manquer. L'édition du 11 décembre de cette année marque en même temps le centenaire de l'existence de notre pays (de la Haute-Volta au Burkina Faso), a indiqué le directeur général du FPDCT, avant d'ajouter que cette même année marque également le 10e anniversaire du FPDCT. « Nous avons mené plusieurs activités commémoratives dans ce sens. Donc nous avons jugé utile et nécessaire d'être présent à cette foire du 11 décembre. Nous voulons montrer aux populations du Centre-Est et principalement aux autorités ce que nous avons pu faire de l'accompagnement financier de l'Etat et des partenaires techniques et financiers auprès des collectivités territoriales », a-t-il justifié.

En termes d'accompagnement, le FPDCT a mobilisé, de 2008 à 2019, près de 100 milliards de francs CFA au profit de 364 collectivités territoriales.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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Le PNUD lance son rapport mondial sur le développement humain 2019 sur les inégalités

Sun, 08/12/2019 - 11:00

Ouagadougou, le 09 décembre 2019 - Le Rapport sur le développement humain 2019 intitulé "Au-delà du revenu, au-delà de la moyenne, au-delà d'aujourd'hui : les inégalités du développement humain au XXIe siècle" sera lancé le 9 décembre à Bogota, en Colombie, en présence du Président Colombien, M. Iván Duque Márquez, de l'Administrateur du PNUD, M. Achim Steiner et du Directeur du Bureau du Rapport sur le Développement Humain, M. Pedro Conceição.

Le rapport de cette année montre qu'une nouvelle génération de graves inégalités en matière de développement humain fait son apparition, alors même que le fossé se réduit sur de nombreuses inégalités non résolues du XXe siècle. Ces dynamiques émergentes - à l'ombre de la crise climatique et du changement technologique - exigent de nouvelles approches des politiques aux niveaux national et mondial.

En regardant au-delà des revenus, au-delà des moyennes et au-delà d'aujourd'hui, le rapport présente une analyse, des idées et des options politiques pour lutter contre les principaux facteurs d'inégalité, reconnaissant que de nombreuses inégalités sont le symptôme d'un système injuste plutôt que la cause, affaiblissant la cohésion sociale et la croissance économique et fragilise la confiance des citoyens envers le gouvernement, les institutions et les uns envers les autres.

Comme pour les défis de développement les plus enracinés, il n'y a pas de solution facile. Pour inverser les inégalités, il est nécessaire d'intervenir de la petite enfance à la vieillesse, ainsi que de nouvelles idées, en particulier face aux changements technologiques radicaux et à la crise climatique. Tous sont politiquement difficiles. Tout est possible.

Le Rapport Mondial sur le Développement Humain 2019 sera présenté par le bureau du PNUD au Burkina Faso ultérieurement.

Pour plus d'informations, contacter :
Hervé Kouraogo, Economiste National – courriel : herve.kouraogo@undp.org – Téléphone : +226.75.87.00.15
Mahamadi Ouedraogo, Point Focal Communication - courriel mahamadi.ouedraogo@undp.org - Téléphone : +226.75.87.00.18

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est le réseau mondial de développement des Nations Unies. Il prône le changement et relie les pays aux connaissances, expériences et ressources nécessaires pour améliorer la vie de leurs citoyens. Nous sommes présents sur le terrain dans 177 pays et territoires, aidant les gouvernements et les populations à identifier leurs propres solutions aux défis nationaux et mondiaux du développement. Pour renforcer leurs capacités, ces pays peuvent s'appuyer sur le personnel du PNUD ainsi que les nombreux partenaires de l'organisation.

Categories: Afrique

ALC BOBO-DIOULASSO : Mettez à profit l'année 2020 pour la maîtrise de l'anglais au Centre Américain de Langue de Bobo-Dioulasso

Sun, 08/12/2019 - 09:00

COURS REGULIERS - POUR TOUS LES NIVEAUX

Période de cours : du 06 janvier au 02 mars 2020
Période d'inscription : 12 au 26 décembre 2019
Test de classement : le 27 décembre 2019 à 18h00
Jours et heures de cours : lundi et jeudi ; 18h00 à 21h00
Tarif : 60 000 F CFA / Volume horaire : 50 heures

COURS D'ANGLAIS POUR DEBUTANTS

Cible : tous ceux qui ont besoin d'une remise à niveau en anglais, tous ceux qui veulent recommencer à partir de zéro.
Période de cours : du 7 janvier au 06 mars 2020
Période d'inscription : 12 au 26 décembre 2019
Jours et heures de cours : mardi et vendredi ; 18h00 à 21h00
Tarif : 60 000 F CFA / Volume horaire : 50 heures

COURS DE PREPARATION AU TOEFL

Cible : tous ceux qui veulent entreprendre des études à l'extérieur.
Période de cours : du 06 janvier au 03 février 2020
Période d'inscription : 12 au 26 décembre 2019
Test de classement : le 27 décembre 2019 à 18h00
Jours et heures de cours : du lundi au jeudi ; 18h00 à 21h00
Tarif : 90 000 F CFA / Volume horaire : 50 heures

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Nous accompagnons votre entreprise dans la réalisation de ses objectifs par la maîtrise de l'anglais. Les jours, horaires et lieu de cours sont taillés sur mesure pour vous satisfaire.
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Categories: Afrique

Avis de recrutement d'un(e) Expert(e) Capitalisation et Communication stratégique

Sun, 08/12/2019 - 07:00

IRC est une organisation internationale qui travaille en collaboration avec des gouvernements, des ONG, ou des personnes partout dans le monde afin de trouver des solutions à long terme pour rendre l'accès à l'eau potable et à l'assainissement effectif pour tous et pour toujours.

IRC travaille à partir de son siège à La Haye (Pays-Bas) et de ses représentations nationales au Ghana, au Burkina Faso, en Éthiopie, en Ouganda et en Inde.
Nous recherchons actuellement des candidat(e)s qualifié(e)s pour le poste de :
Expert(e) Capitalisation et Communication stratégique au Burkina Faso

L'Expert est responsable de l'exécution des activités de capitalisation et de communication stratégique d'IRC sur la gouvernance des services d'AEPHA (organisation institutionnelle, financement, cadre politique, légal et règlementaire, stratégies opérationnelles, modèles de gestion, systèmes de suivi-évaluation, régulation, financement et recouvrement des coûts etc.).

L'Expert recevra de son référent, les directives nécessaires sur les choix conceptuels et opérationnels d'IRC en lien avec ses attributions. Il est redevable vis-à-vis de son référent de ses performances en lien avec les attentes convenues et de l'exécution de ses tâches conformément au périmètre de responsabilité qui lui est défini. Il recevra également de son référent, une induction appropriée pour la prise en main de sa mission ainsi qu'un accompagnement de différentes unités techniques de l'organisation pour son développement professionnel.

L'Expert exécutera son mandat conformément aux plans stratégiques et opérationnels d'IRC en vigueur et aux bonnes pratiques reconnues au sein des entreprises sociales de façon générale et au sein d'IRC de façon spécifique.
L'Expert devra exécuter ses tâches avec une bonne autonomie.

Le poste conviendrait à un jeune professionnel disposant d'une bonne expérience d'analyse et de production intellectuelle rigoureuse sur les sujets de développement social et ayant l'ambition de devenir un expert sénior national ou international.
La prise de fonction est fixée au 1er janvier 2020 avec un contrat d'expert-consultant d'une période de 12 mois à temps-plein, renouvelable selon les performances du titulaire. Le lieu de travail est le bureau d'IRC à Ouagadougou.

Les honoraires se situent entre 504.000 F CFA et 900.000 FCFA brut par mois selon le niveau de formation et l'évaluation des compétences.

Principales tâches

1. Capitalisation et communication stratégique

a. Elaboration du plan annuel de travail budgétisé
b. Production d'articles de capitalisation sur les opérations d'IRC et diffusion par les canaux numériques (site web et réseaux sociaux)
c. Production de contenus numériques audiovisuels de capitalisation sur les opérations d'IRC
d. Coordination et supervision des prestataires extérieurs pour les opérations relatives à la communication (éditeur graphique, imprimerie, média, réalisateurs de produits audiovisuels, agences de communication, agences publicitaires, etc.)
e. Formation et appui-conseil aux experts pour la production régulière de blogs
f. Appui aux campagnes de plaidoyer et d'influence politique (élaboration des messages, production des supports, mise en œuvre)

g. Gestion des relations et collaborations avec le siège d'IRC aux Pays-Bas et les agents IRC BF pour la documentation des projets, la communication stratégique et la capitalisation (mises à jour mensuelles de SharePoint et Teams avec les livrables des projets, mise à jour régulière des pages web, contributions régulières aux bulletins d'information, gestion de la communication sur les réseaux sociaux, participation aux réunions et ateliers de l'équipe de communication, etc.)

2. Edition de documents à publier

a. Relecture, correction, assurance de la qualité orthographique, typographique, syntaxique et grammaticale et réécriture selon les normes en usage dans l'édition professionnelle (rapports, blogs, publications, posters, affiches, etc.) ;
b. Amélioration de la structure, de la cohérence et des illustrations des documents produits par les experts.

Ce qu'IRC attend du titulaire

Tâches : D'une manière professionnelle et diligente, effectuer les tâches spécifiques convenues.

Équipe : Travailler au sein de l'équipe du personnel pour atteindre les objectifs de notre entreprise ; Communiquer régulièrement avec les principaux collègues grâce à des échanges réguliers, par courriel, téléphone, Skype ou des systèmes de communication virtuels similaires, et des réunions en personne.

Individuel : Adhérer à nos principes et valeurs ; Maintenir et développer votre propre efficacité, y compris prendre la responsabilité de votre santé ; votre bien-être général et investir dans votre propre développement professionnel en ce qui concerne notre vision et notre mission ; Soyez prêt à vous adapter à l'environnement changeant que nous, en tant qu'entreprise en développement, pouvons subir ; Porter à notre attention les problèmes qui pourraient affecter notre capacité à atteindre nos objectifs, y compris vos besoins d'appui dans votre propre rôle.

Profil recherché

• Avoir au moins BAC+4 en géographie, sociologie, économie, développement, ou toutes spécialisations universitaires en lien avec les sciences humaines, économiques ou sociales.

• Avoir au minimum 3 ans d'expériences comme professionnel du développement dans une ONG, dans un bureau d'étude ou dans une structure de recherche. Une expérience en capitalisation ou en recherche approfondie sur des problématiques socioéconomiques serait un atout.

• Avoir d'excellentes capacités de rédaction technique (rapports d'études socioéconomiques).

• Avoir une excellente maîtrise de l'outil informatique et des applications Microsoft Office.

• Avoir un bon niveau en anglais (niveau minimum Utilisateur Indépendant B1 sur la grille CECRL).

• Avoir un sens élevé de l'esthétique des documents et supports de communication

Candidature

Les candidat(e)s intéressé(e)s par cette offre sont prié(e)s de soumettre leur dossier de candidature (composé d'un CV, d'une lettre de motivation et de toutes preuves pertinentes de leurs compétences) à l'adresse mail adminburkina@ircwash.org avec comme objet de l'e-mail « Candidature au poste d'Expert Junior Capitalisation et Communication ».

Le délai limite de dépôt est fixé au 15/12/2019.

Seuls les candidat(e)s présélectionné(e)s pour la suite du processus de sélection seront contacté(e)s.

Categories: Afrique

Congrès d'annulation des sanctions au CDP : Les militants concernés brillent par leur absence

Sun, 08/12/2019 - 00:30

Le Congrès pour la démocratie et le progrès a annulé ce samedi 7 décembre 2019 à Ouagadougou, les sanctions prononcées contre les 27 militants le 22 septembre 2019. C'était au cours d'un congrès extraordinaire organisé à cet effet. Cette action est sensée mettre fin à la crise au sein du parti. Mais le hic, c'est qu'aucun des sanctionnés n'était présent au congrès.

Le 22 septembre 2019, le CDP prononçait au cours d'un congrès extraordinaire des sanctions contre certains de ses militants. Quelques jours plus tard, le fondateur du parti, Blaise Compaoré, ancien président du Burkina Faso exilé depuis en Côte d'Ivoire, a demandé l'annulation des sanctions. Aujourd'hui, c'est chose faite.

Au cours d'un congrès extraordinaire, les militants venus des provinces du pays ont annulé les sanctions. Selon Eddie Komboigo, président du parti, cette action vise à préserver l'unité au sein du CDP. C'est aussi, selon lui, une réponse favorable aux recommandations du fondateur du parti. Ainsi, les sanctionnés sont réintégrés dans le parti. Ceux qui avaient démissionné referont des demandes d'adhésion.

Eddie Komboigo a appelé également à la discipline et à la loyauté des militants. Pour lui, ce sont les fondements du CDP. Il a invité les uns et les autres à une unité d'action. Le président du parti a tendu la main aux personnes qui avaient été sanctionnées. Il a souhaité qu'il y ait plus d'unité, de cohésion et surtout la fin des déclarations « hasardeuses » dans la presse. Il a aussi demandé aux militants et sympathisants de ne pas se tromper d'adversaire. Pour lui, l'adversaire c'est le MPP et ses alliés qui ont plongé le pays dans une gouvernance catastrophique.

Au cours du congrès, les participants ont souhaité la prise de dispositions nécessaires pour choisir le candidat du parti à l'élection présidentielle avant le 31 janvier 2020. Eddie Komboigo a souligné qu'il est disponible pour répondre à tout appel du CDP et de sa base.

Il espère une victoire du parti non seulement à la présidentielle mais aussi aux législatives. Ce congrès extraordinaire mettra-t-il fin à la crise ? Personne ne le sait. Toujours est-il que ce samedi 7 décembre 2019, aucun des 27 sanctionnés n'a fait le déplacement du lieu du congrès. Pourtant, assure Eddie Komboigo, des lettres d'invitations leur ont été envoyées.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Festivités du 11-décembre à Tenkodogo : Il faut aussi compter avec les tensions autour des logements !

Sun, 08/12/2019 - 00:25

Tout évènement est une aubaine pour certaines personnes pour se faire le plein des poches. Qu'il soit heureux ou pas ! La célébration tournante du 11-décembre (fête de l'Indépendance) met également en exergue cette réalité, et ça se passe notamment à travers les logements (mises à part les régions des deux capitales, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso). Tenkodogo 2019 ne déroge pas à la règle de la flambée vertigineuse des prix des infrastructures d'accueil et à l'insuffisance de logements pour les participants. Ce qui est source de tensions entre clients et gérants d'établissements hôteliers et surtout ces démarcheurs qui font leur traite dans la ville avec ces maisons de particuliers où certains sont obligés de se loger.

« Les chambres de cinq mille sont passées à dix mille francs, celles qu'on pouvait avoir à dix mille sont aujourd'hui à quinze mille, etc. Et ça même, il n'y en a pas. C'est sûr que d'ici là, les chambres de dix mille vont passer à 20 mille… », confie avec un visage reluisant, un gérant d'hôtel. Il voit défiler des usagers à intervalles réguliers, des clients désespérés de ne pouvoir se loger.

Tout ne se passe pas aussi facilement parfois entre gérants et clients. « J'avais fait ma réservation depuis longtemps et j'ai même pris la peine de rappeler à chaque fois et on me dit qu'il n'y a pas de souci. A ma grande surprise, à mon arrivée, on me fait savoir que mon nom ne figure pas sur la liste de réservation et pire, aucune chambre n'est disponible », s'emporte ce particulier au hall d'un hôtel, bagages en mains, le visage grave. « A qui la faute de cette situation ? », lance-t-il au gérant de l'hôtel.

A cette question, pas de réponse. Chacun semble être face à un fait accompli. La situation est encore rendue difficile au niveau de certains hôtels par l'existence ‘'spontanée'' d'« agences » de sous-traitance. Ces agences sont à l'affût ; sonnez à un numéro de certains hôtels qui figurent sur Internet et vous tombez sur elles. « Non, ce n'est pas l'hôtel X, mais nous sommes des collaborateurs. Voulez-vous des chambres ? », accueille-t-on gentiment au bout de la ligne, avec en soutien, une brève présentation de l'agence. La personne au bout de la ligne prend les informations relatives à votre besoin (standing de la chambre, nombre de nuitées, etc.) et promet se renseigner sur la disponibilité avant de vous revenir.

Lorsque votre demande a gain de cause, l'agence fournit les informations à l'hôtel en question et vous envoie un mail de confirmation, indiquant le nombre de nuitées demandées (date d'entrée et date de sortie), le prix et vous indique que c'est payable à l'arrivée à l'hôtel. Bien ! Seulement, l'existence d'une telle intermédiation semble méconnue de certains gérants et/ou réceptionnistes, parfois surpris, lorsqu'un client leur tend l'e-mail de confirmation de l'agence avec toutes les précisions. Ce qui est parfois sources de bisbilles, surtout lorsque le client fait face à un hôtel plein, sans alternative, et pour lequel il avait pourtant pris le soin de réserver.

Pour éviter tous ces désagréments, certains visiteurs ont préféré avoir recours à des logements privés, des dépendances des mini et semi-villas. Et là, bonjour les fameux démarcheurs ! Pour cette option, ces intermédiaires sont les maîtres de la ville de Tenkodogo en la matière. Une vraie mafia pratiquée par certains. Ils sont en contact direct avec les propriétaires des maisons, dont certains résidents à l'extérieur, notamment en Italie et en Côte d'Ivoire.

Pour une villa de quatre chambres et salon, l'on vous demande parfois de débourser 60 mille par jour. Nous sommes le vendredi, 6 décembre 2019. Soit à cinq jours de la célébration à proprement dite. « Quand on approche de la date du 11 décembre, les prix grimpent. La maison que vous avez aujourd'hui à 50 000 francs, si ça a atteint demain (7 décembre, 2019, ndlr) ça va passer à 60 ou 70 mille », se moque cet autre démarcheur, face à un client hésitant.

Difficile d'obtenir donc un lieu pour dormir. Ici, les désagréments sont de plusieurs ordres. Avec certains démarcheurs par exemple, il n'est plus question de retirer la somme versée quand, une fois sur le lieu, le client estime que la maison ne répond pas à ses critères de départ. Alors que les clients versent la somme en intégralité, dès que le marché est conclu avec le démarcheur. De nombreux clients se plaignent soit du fait que la localisation n'est pas celle du départ (excentré alors que le démarcheur avait dit que le logement est situé en ville), soit du manque d'eau et/ou d'électricité, etc.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

O.H.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

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