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Dominique Nana à propos de la réhabilitation du Stade du 4 Août : « Nous avons mobilisé 4 milliards sur les 11 milliards nécessaires »

Tue, 09/03/2021 - 21:29

Dans la soirée du 2 mars 2021, l'opinion apprenait la suspension du Stade du 4 Août par la Confédération africaine de football de tout match international. Cette décision obligeait les Etalons à jouer sur un terrain étranger leur dernier match des éliminatoires de la CAN 2022 et à Salitas, engagé en phase de poules de la Coupe CAF, d'en faire autant.

Fort heureusement, dans la soirée du lundi 8 mars, une information nouvelle venait annoncer la levée jusqu'en juin de la suspension. Dans la foulée, le ministre des Sports et des Loisirs, Dominique Nana, était ce mercredi 9 mars, face à la presse, avec pour mission d'expliquer le dossier et tenter de rassurer le public burkinabè que son département fait le nécessaire pour « sauver » les stades du 4 Août et de Sangoulé Lamizana.

Pour Dominique Nana, qui a été saisi de l'information sur la suspension du stade par la CAF, la faitière continentale du football reproche au Stade du 4 Août la mauvaise qualité du terrain, le manque de propreté des vestiaires, les zones réservées aux spectateurs, les installations sanitaires pour les spectateurs, les installations médias. Il y a nécessité de réaliser des travaux de rénovation générale du stade. « Pour les matchs qui se disputent en soirée, l'éclairage du terrain doit être uniforme avec un éclairement horizontal minimum de 1200 lux », a précisé le ministre des Sports et des Loisirs.

Un vieux problème qui refait surface

Le problème de la vétusté du Stade du 4 Août, faut-il le dire, a été posé depuis très longtemps. Des actions avaient été entreprises par le gouvernement pour trouver des solutions à cela. En mai 2020, le ministre des Sports et des Loisirs, Daouda Azoupiou, avait sollicité et obtenu de son collègue en charge des Finances l'autorisation de recourir à la procédure d'entente directe relative aux études techniques et architecturales pour la réhabilitation et la mise aux normes du stade du 4 Août.

Une requête avait également été soumise au ministère des Finances en vue de combler le besoin de financement. Mais cette procédure n'a pas pu satisfaire à temps le besoin de réhabiliter le stade. « La dépense publique au Burkina est encadrée. Lorsqu'on parle d'une dépense en 2020, elle n'était pas inscrite dans le budget », a expliqué Dominique Nana.

5,5 milliards pour les deux stades

Selon le premier responsable des sports et des loisirs, des efforts ont toujours été déployés par le gouvernement pour offrir aux Burkinabè des infrastructures sportives de qualité à même d'abriter des compétitions internationales. « L'étude nous a fait ressortir un besoin de 11 milliards de FCFA pour le stade du 4 Août et de 24 milliards pour le stade Sangoulé Lamizana mais dans le budget 2021-2022, nous avons pu rendre disponibles 5,5 milliards », a ajouté Dominique Nana. Cette somme se répartit comme suit : 4 milliards pour le stade du 4 Août et 1,5 pour le stade Sangoulé Lamizana.

L'urgence sera de refaire la pelouse, les vestiaires, l'éclairage et le tableau d'affichage. « Vu que les matchs se jouent actuellement à huis-clos, la question de numérotation des chaises n'est pas aussi urgente que la pelouse ou les vestiaires. Nous allons voir avec les personnes concernées le calendrier de réhabilitation du stade », a rassuré Dominique Nana.

Mais cela ne se fera pas dans la précipitation ou en occultant certaines mesures financières. « Nous ne serons pas prisonniers du temps. Nous allons nous donner les moyens de pouvoir réaliser l'ouvrage de manière à ce qu'il réponde aux exigences de la CAF et de la FIFA. Ça prendra le temps que ça prendra mais l'important est qu'à la fin il y ait satisfaction totale et que cette inquiétude quitte la tête des Burkinabè », a-t-il ajouté.

En rappel, après la notification de la suspension du stade, le Burkina avait choisi de faire jouer le match des Etalons à Thiès au Sénégal et ceux de Salitas en Côte d'Ivoire. Tout cela est désormais suspendu. Du moins jusqu'en juin si le stade du 4 Août n'est pas réhabilité.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Hugues Fabrice Zango : « Cela fait dix ans que je prépare les Jeux olympiques »

Tue, 09/03/2021 - 21:00

Pour sa fenêtre du « Grand invité », Lefaso.net a reçu, dans la soirée du samedi 6 mars 2021, l'athlète Hugues Fabrice Zango. Détenteur de plusieurs records dont celui du monde en triple saut en salle obtenu le 16 janvier 2021 à Aubière en France, il évoque ses compétitions de 2020, de 2021 et de ses projets aux Jeux olympiques, Tokyo 2021.

En quelques années, il est devenu une figure importante, la valeur sure du Burkina Faso dans l'athlétisme notamment le triple saut. Après un début au Pays des hommes intègres, il dépose ses valises en 2016 en France où il cumule études et athlétisme.

Cette nouvelle vie lui réussit puisqu'il va enchainer des performances dans les prestigieuses compétitions auxquelles il prend part. Ainsi, le 27 janvier 2019, il établit un nouveau record d'Afrique avec un saut de 17,58 m lors du meeting de Paris indoor. Le 28 juillet 2019, lors des championnats de France 2019, il réalise 17,50 m et améliore de treize centimètres le record détenu depuis 2007 par le Marocain Tarik Bouguetaïb. Le 29 septembre 2019, lors des Championnats du monde d'athlétisme à Doha, il obtient la médaille de bronze derrière les Américains Christian Taylor et Will Claye. Il est désormais le premier Burkinabè à remporter une médaille dans cette compétition.

L'année 2020 sonne comme la consécration pour le Burkinabè. Sur dix compétitions auxquelles il prend part, il remporte neuf et termine deuxième à la dixième compétition. En août de la même année, au meeting de Székesfehérvár en Hongrie, il bat pour la première fois le double champion olympique et quadruple champion du monde, Christian Taylor, avec un triple bond à 17,43 m. « L'année 2020 a été pour moi une très belle saison au regard de ce que j'ai pu réaliser », confie-t-il au journaliste.

L'année 2021 commence aussi sous de bons auspices pour l'athlète. Le 16 janvier 2021, il réalise un saut de 18, 07 mètres en salle au meeting international d'Aubière et devient le premier homme à franchir la barre des 18 mètres. Pourtant, rien ne laissait prédire une telle performance pour le protégé de Teddy Tamgho. « J'étais très stressé la veille de la compétition. Le soir, j'ai dû commander un sandwich pour manger. On dira que ce n'est pas très sain mais c'est ce que j'ai dû manger pour me sentir », raconte le nouveau recordman mondial.

Au cours de la nuit, j'ai dormi à 1h du matin et j'étais débout à 4h. C'était compliqué puisque je n'ai plus dormi. Lorsque j'ai raté des sauts et que je partais pour le sixième essai, j'avais les mollets qui tremblaient parce que je devais forcément remporter cette compétition », a-t-il ajouté. Fort heureusement l'essai sourit à Fabrice Zango qui réussit son meilleur bond.

« J'attends les Jeux olympiques de pleins pieds »

Après ces péripéties, un autre grand défi se profile à l'horizon pour Hugues Fabrice Zango. Peut-être le plus grand de sa carrière. Il s'agit bien des Jeux olympiques qui auront lieu du 23 juillet au 8 août 2021 à Tokyo, la capitale japonaise. Pour cette grand-messe de l'athlétisme mondial, le Burkinabè est à fond dans les préparatifs. « Les Jeux olympiques sont la plus grande manifestation au monde. C'est un concert des nations qui viennent présenter leurs athlètes. Pour moi, c'est la plus belle vitrine pour la promotion d'un pays. Une médaille olympique est pour moi le graal », explique-t-il. « Mon ambition est d'être l'ambassadeur du Burkina à ces jeux et de faire flotter le drapeau burkinabè dans le ciel japonais. Si parce que j'ai obtenu une médaille olympique quelqu'un connait le Burkina et que cette personne aide un Burkinabè, j'aurai gagné mon pari », aspire-t-il.

Motivé pour toutes ces raisons, l'athlète révèle que cela fait dix ans qu'il prépare les Jeux olympiques. « Depuis dix ans que je prépare les JO. Il ne reste plus beaucoup de temps avant le début des Jeux olympiques. Je suis motivé chaque jour à l'entrainement et pendant ces cinq mois, je pense que je pourrai tenir au niveau émotionnel jusqu'aux Jeux olympiques que j'attends de pleins pieds », confesse-t-il. Pour cela, il va suivre trois stages dont un stage médical avant le début de Tokyo 2021.

Un doctorant en génie électrique

Hugues Fabrice Zango n'est pas seulement qu'athlète. Il est aussi une tête bien pleine. Car il est doctorant en génie électrique. Une thèse qu'il prépare avec autant de sérieux qu'il fait le sport. « J'ai pu boucler le dimensionnement de ma machine pour les recherches. Comme vous le savez, les études ont besoin d'autant de sérieux que le sport », soutient-il.

Il est aussi dans l'humanitaire parce qu'il est le parrain d'une école en France. Cette école parraine aussi des enfants burkinabè en difficultés. « C'est un honneur et une fierté pour moi de pouvoir accompagner ces personnes », explique Hugues Fabrice Zango.
Dans cinq mois, ce sera les Jeux olympiques et l'athlète est actuellement dans les entrainements pour tenter d'offrir au Burkina une médaille olympique.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Transports : La Faîtière unique fait le toilettage de ses textes pour accueillir de nouveaux membres

Tue, 09/03/2021 - 19:00

La Faîtière unique des transporteurs du Burkina Faso (FUTRB) va accueillir dans les semaines à venir trois nouveaux membres. Pour cela, les quinze membres fondateurs de la structure ont procédé, le samedi 6 mars 2021, au cours d'un congrès extraordinaire, au toilettage des textes pour faciliter l'arrivée des nouveaux.

La paix semble gagner le milieu des transporteurs burkinabè. Répartis dans plusieurs structures, ces derniers ont entamé, depuis février 2020, le processus d'unification du secteur avec la création de la Faîtière unique des transporteurs du Burkina Faso. Seulement, cela ne se passe pas de façon pacifique. D'autres structures, qui n'étaient pas à Bobo-Dioulasso, n'avaient toujours pas rejoint la FUTRB.

Après des négociations, ces structures sont enfin décidées à adhérer à la Faîtière unique. Ce qui a nécessité la tenue d'un Congrès extraordinaire pour préparer le terrain à leur adhésion. « Nous avons programmé ce congrès extraordinaire pour essayer de rattraper le gap qui était dans les statuts et règlement intérieur. Nous avons également prévu des postes pour nos frères membres de structures de transporteurs qui n'avaient pas pu être présentes à Bobo-Dioulasso.

Issouf Maiga, président de la FUTRB

Ceux qui étaient à Bobo ont manifesté l'envie de pouvoir les prendre en compte dans les organes de fonctionnement de la FUTRB », a expliqué Issouf Maiga, président de la FUTRB.
Ce sont l'Alliance burkinabè des chargeurs et transporteurs (ABC-trans), la Fédération nationale des acteurs du transport (FENAT) et le Syndicat national des jeunes commerçants et transporteurs du Burkina (Synaject) qui font leur entrée à la FUTRB.

Pendant une journée, les 180 congressistes, représentant les quinze organisations membres-fondateurs de la FUTRB, ont amendé les textes et proposé des pistes pour les nouveaux adhérents. Selon le président de la faîtière, les arrivants auront « des postes au sein du bureau national pour apporter leur contribution au rayonnement du transport et de l'économie burkinabè ». Les travaux du Congrès extraordinaires seront entérinés par l'Assemblée générale qui va se réunir en session ordinaire d'ici la fin du mois de mars.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Sénégal : Le Mouvement SENS dénonce toute tentative d'éviction des adversaires politiques

Tue, 09/03/2021 - 18:14

Le Mouvement SENS fondé sur l'idéal du panafricanisme et les valeurs de justice et de démocratie suit avec un grand intérêt l'actualité sociopolitique de la province africaine du SENEGAL. Ce territoire pourtant considéré pendant longtemps comme un modèle de démocratie et d'espace où les libertés publiques et individuelles retrouvent tout leur sens, sombre dangereusement dans le chaos depuis quelques jours.

Depuis le début de cette affaire impliquant Monsieur Ousmane SONKO, l'un des principaux opposants au régime du Président Macky SALL, la Justice sénégalaise montre des signes évidents d'une justice instrumentalisée par le politique pour soigner ses intérêts propres. En effet, au regard du déroulement de cette affaire, tout observateur moyennement doué de raison ne peut que voir une collusion incestueuse entre le judiciaire et le politique pour détruire et briser un opposant politique dont la côte de popularité ne cesse de grimper. La thèse du complot est d'autant plausible que la célérité suspecte de la justice la pousse à prendre des libertés inacceptables avec les règles de procédures.

En effet, après son arrestation et sa mise sous mains de justice, alors qu'il était en partance pour déférer à une convocation du juge, l'opposant Ousmane SONKO a été entendu sans ses avocats, purement et simplement refoulés du bureau du juge. Dans cette affaire, on assiste à un chamboulement de toute la procédure pénale : présomption de culpabilité et procès inéquitable, telle semble être la substance des règles de procédure pénale appliquées à Monsieur Ousmane SONKO, le tout sur fond de remise en cause des libertés publiques comme le droit de manifestation publique.

Pour le mouvement SENS comme pour bien des observateurs et une bonne partie des Sénégalaises et Sénégalais, cette affaire SONKO est une nouvelle manipulation de la justice par le Président Macky SALL pour se débarrasser d'un adversaire politique qui pourrait contrarier ses plans. Ce dernier semble coutumier du fait, les affaires Karim WADE et Khalifa SALL, encore fraiches dans les esprits épris de justice et de démocratie sont là pour le rappeler.

Les manifestations populaires et violentes consécutives à l'arrestation du Leader du Parti PASTEF, illustrent bien les sentiments d'injustices qui animent beaucoup de Sénégalaises et de Sénégalais, notamment les jeunes face à ce qu'ils considèrent comme une attaque contre la Justice et la démocratie.

Le Mouvement SENS qui se veut héritier des luttes de libération, d'émancipation des peuples d'Afrique et pour la démocratie et l'Etat de droit sur le continent ne peut rester indifférent à ce qui se passe au Sénégal.

En premier lieu, le Mouvement met en garde les autorités sénégalaises, quant aux conséquences graves que cette affaire pourrait avoir sur un problème social aussi grave que le viol s'il s'avérait qu'elle n'était qu'un grossier montage. Le viol est un acte criminel que nous condamnons avec la plus grande fermeté ; nous déplorons qu'il puisse être l'objet d'instrumentalisation à des fins politiques.

En second lieu, le Mouvement dénonce avec force, toute tentative d'éviction des adversaires politiques, autrement que par l'arbitrage du peuple. Dans un contexte africain et particulièrement ouest africain, où les troisièmes mandats ne sont plus un tabou, nous appelons le Président Macky SALL à savoir identifier et emprunter la porte de l'honneur.

En tout état de cause, le Mouvement SENS :
condamne l'instrumentalisation de la justice, maillon essentiel de la démocratie, pour étouffer la démocratie ;
appelle au respect strict de la présomption d'innocence et des règles du procès équitable dans cette affaire dite, Ousmane SONKO ;
exprime toute sa solidarité avec le Parti PASTEF, le Mouvement Yen a marre et l'ensemble des militants pros démocratie emprisonnés par le régime de Macky SALL ;
exprime sa solidarité et son soutien au peuple sénégalais en lutte pour préserver les acquis démocratiques obtenus de haute lutte et pour refuser toute gouvernance autocratique ;
appelle à la solidarité agissante entre toutes les forces de changements sur le continent pour mettre fin définitivement à la patrimonialisation de l'Etat et du pouvoir ainsi que le règne des autocrates qui manipulent les institutions pour se maintenir au pouvoir et nuire à leurs adversaires.
SENS, pour Servir et non se Servir !
Pour la coordination Nationale
Guy Hervé KAM
Coordonnateur National

Categories: Afrique

Burkina : Le président du Faso reçoit Djimé Adoum, haut représentant de la Coalition pour le Sahel

Tue, 09/03/2021 - 17:35

Ce mardi 9 mars 2021, le président du Faso a reçu en audience Djimé Adoum, haut représentant de la Coalition pour le Sahel. Il était accompagné de Frédéric Bontems, envoyé spécial français pour le Sahel, et de Angel Losada, représentant spécial de l'Union européenne pour le Sahel.

Avec le chef de l'État burkinabè, Roch Kaboré, ils ont échangé sur la feuille de route établie à l'issue du sommet des chefs d'États du G5 Sahel tenu à N'Djaména au Tchad en février 2021. Cette feuille de route prévoit le retour de l'État dans les zones libérées à travers la mise en œuvre de diverses activités au profit des populations.

Djimé Adoum en tête-à-tête avec le président du Faso

Au Burkina Faso, c'est l'axe Ouagadougou-Kaya-Dori qui a été retenu. « Nous sommes venus prendre les instructions du chef de l'État quant au point relatif à la mise en œuvre de cette feuille de route. Il y a un engagement politique très fort que le président nous a confirmé. Il y a le besoin d'une coordination interministérielle, d'un comité national qui va gérer plus ou moins cette feuille de route. Il y a l'établissement d'un comité élargi et adapté à cette nouvelle situation.

Djimé Adoum, haut représentant de la Coalition pour le Sahel

Il y avait un sursaut militaire depuis Pau (en France) jusqu'à nos jours et il va falloir l'accompagner avec un sursaut civil, c'est-à-dire le retour de l'État dans les zones libérées », explique Djimé Adoum, haut représentant de la Coalition pour le Sahel.
En attendant donc la mise en œuvre de ces activités, Djimé Adoum indique : « Nous sommes venus solliciter la bénédiction du chef de l'État pour permettre aux partenaires, aux uns et autres en étant ensemble, de rendre opérationnelles les activités qui vont avoir un effet sur les populations tout au long de cet axe. Bien entendu, il y aura d'autres activités quelque part ailleurs. »

Au cours de l'audience, il a aussi été question du contingent tchadien stationné à Niamey au Niger. « L'idée, c'est que ce contingent tchadien puisse se joindre aux forces nationales des pays concernés pour mener des opérations », a laissé entendre le haut représentant de la Coalition pour le Sahel.

La délégation reçue par le président du Faso a abordé la question du financement du G5 Sahel. Sur ce point, le haut représentant explique que les pays membres du G5 Sahel ont tous contribué à la hauteur de leurs moyens. Le principal défi reste donc de combler le gap en sollicitant les partenaires. « Nous au niveau de la Coalition internationale pour le Sahel, assurons de la disponibilité de la coalition à peser de tout son poids pour aller vers les partenaires et les mobiliser à la fois pour la mise en œuvre de projets de développement et aussi pour le support de nos armées nationales dans la lutte contre le terrorisme », soutient Djimé Adoum, qui se dit satisfait de ces échanges avec le président du Faso.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Crédit Photo : Présidence du Faso

Categories: Afrique

Lutte contre les hépatites virales : L'association « Assaut-Hépatites » ouvre ses portes à la population bobolaise

Tue, 09/03/2021 - 17:31

L'association Assaut contre les hépatites virales au Burkina Faso (Assaut-Hépatites) ouvre ses portes à la population du 11 au 13 mars 2021 à Bobo-Dioulasso. Cette occasion permettra au public de faire connaissance avec le centre et de se l'approprier. L'annonce a été faite ce mardi 9 mars 2021 au cours d'une conférence de presse.

L'association Assaut-Hépatites organise pour la première fois, depuis sa création, des journées portes ouvertes (JPO). Ces journées qui se tiennent du 11 au 13 mars prochain, se veulent être un cadre de sensibilisation de la population sur les hépatites virales, notamment les hépatites B et C. Plusieurs activités sont prévues au programme à savoir le dépistage gratuit de l'hépatite B, C ; du VIH ; de l'hypertension artérielle et du diabète.

Il est également prévu la vaccination contre le virus de l'hépatite B à des coûts étudiés, une conférence publique sur le thème « Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, restons engagés pour l'élimination des hépatites virales », des expositions de stands au sein du centre et des émissions radiophoniques.

Selon les conférenciers du jour, les hépatites virales constituent un problème mondial de santé publique, avec 325 millions de personnes vivant dans le monde avec une infection chronique par le virus de l'hépatite B (VHB) ou de l'hépatite C (VHC). Chaque année, elles causent environ 1,46 million de décès dont la plupart survient dans les pays en développement.

Au Burkina Faso, les statistiques montrent également que ces hépatites virales constituent un problème majeur de santé publique avec une forte endémicité de l'hépatite B (dont la prévalence varie entre 10 et 27%). Et malgré l'introduction du vaccin contre l'hépatite B dans le programme élargi de vaccination (PEV) pour la prévention de la transmission de l'infection aux enfants depuis 2006, les politiques sanitaires spécifiques de lutte contre les hépatites virales restent insuffisantes au Burkina. On enregistre ainsi, environ deux millions de porteurs chroniques de VHB et 720 000 de VHC dans le pays.

Les conférenciers (de la gauche à la droite : Dr Ilboudo Dieudonné, médecin au centre et Philippe Kounouyini, SG de Assaut-Hépatites)

Une association engagée dans la lutte contre les hépatites virales

C'est fort de ces constats qu'un groupe de travail et de réflexion composé de praticiens de santé publique, de praticiens hospitaliers, de chercheurs et des membres communautaires ont jugé utile et nécessaire la création d'une association de lutte contre les hépatites virales au Burkina Faso dénommée « Assaut-Hépatites ».

Elle se donne pour objectif, entre autres, de sensibiliser la population sur les hépatites virales B et C, de promouvoir le dépistage et le diagnostic, faire le conseil dépistage, de former les professionnels de santé et les membres associatifs en matière de conseil dépistage des hépatites virales B et C, de faire également un plaidoyer auprès des autorités sanitaires pour l'intégration des mesures de prévention, de dépistage et de prise en charge des hépatites dans les politiques de santé au Burkina Faso. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Chemin de fer Abidjan - Ouagadougou : SITARAIL modernise ses ateliers de maintenance du matériel roulant

Tue, 09/03/2021 - 16:55

Après l'acquisition de 4 locomotives de ligne, SITARAIL, filiale de Bolloré Transport & Logistics et opérateur du chemin de fer entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, modernise ses ateliers de maintenance à Bobo Dioulasso et à Abidjan. A cet effet, elle a dégagé une enveloppe de plus de deux milliards de FCFA pour l'acquisition d'équipements performants.

Ainsi, les ateliers de Bobo Dioulasso, spécialisés dans les travaux de wagonnage, ont reçu un tour Demoor, une grenailleuse, deux rechargeuses à boudins Lincoln et une presse plieuse. A Abidjan, les ateliers ont été dotés d'un tour vertical Berthiez, d'une centrifugeuse Alpha Laval, d'une presse à caler et à décaler les roues, etc. Par ailleurs, trois nouveaux ponts roulants ont été installés à l'atelier Bloc Diesel où sont réparées et entretenues les locomotives. Ces importants investissements visent à accroître les performances de SITARAIL.

Le tour Demoor installé au MR de Bobo Dioulasso

Ces équipements neufs et modernes ont d'ores et déjà permis d'améliorer l'efficacité et la fiabilité des opérations de maintenance des locomotives et des wagons du parc de matériel de SITARAIL. « Par leur forte capacité de production et leur automatisme, ces nouveaux appareils améliorent considérablement les conditions de travail des cheminots commis aux travaux de maintenance et augmentent la production journalière de nos ateliers », s'est réjoui Joseph Yaonaba, Chef du Département Matériel roulant à Bobo Dioulasso.

Une presse à caler et à décaler neuve pour le MR d'Abidjan

« La modernisation de nos outils opérationnels fait partie de notre vision stratégique, qui est de doter SITARAIL d'équipements de pointe, afin de mieux répondre aux attentes de nos clients. Notre objectif est donc de poursuivre ces investissements, afin d'offrir à nos collaborateurs des outils performants et une meilleure offre de wagons à nos clients pour dynamiser les échanges commerciaux entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire », a indiqué Quentin Gérard, Directeur Général de SITARAIL.

Le tour vertical Berthiez installé au MR d'Abidjan

Avec un trafic annuel de près d'un million de tonnes de marchandises transportées, SITARAIL constitue un maillon essentiel pour le développement socioéconomique du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire et des pays de l'Hinterland de par son apport dans les économies nationales, son rôle dans la chaîne d'approvisionnement et son impact sur la performance des plateformes logistiques multimodales de ces pays, à savoir celles de Bobo Dioulasso et de Ouagadougou, au Burkina Faso, et de Ferkessédougou, en Côte d'Ivoire. Des efforts que les clients apprécient.

Correspondance particulière

Categories: Afrique

Sénégal : Les prémices d'une nouvelle ère

Tue, 09/03/2021 - 15:27

J'emprunte à Albert Camus ces mots : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. » Cet impératif est plus que jamais d'actualité. C'est surtout une alerte qui sied parfaitement à la situation prévalant, ces derniers jours, au Sénégal.

Au moment où tout le pays était suspendu à la décision du doyen des juges concernant le sort du leader du parti Pastef - Les Patriotes, Ousmane Sonko, des milliers de jeunes militants, étudiants ou chômeurs étaient dans les rues, prêts à aller à l'assaut des pandores.

Au delà des péripéties qui ont abouti au retour à son domicile du désormais chef de file d'une opposition ragaillardie par la reculade forcée du pouvoir, il faudra décrypter les nombreux messages qui suintent des événements en cours. Il ne faut pas s'y tromper : il s'agit véritablement d'une rupture systémique dans le mode de gouvernance politique instauré par le président Macky Sall depuis son arrivée au pouvoir. Pour la première fois, en effet, le chef de l'État sénégalais n'a semblé aussi peu isolé dans un domaine où il a toujours excellé par le passé. Une communication auparavant juste et à propos, conduite par des experts en la matière, mais dépassée, depuis le déclenchement de l'affaire « Adji Sarr – Ousmane Sonko », par la sentence populaire décrétant, « preuves à l'appui », qu'un complot avait été ourdi pour neutraliser un opposant ambitieux.

Le mois de mars est toujours un cauchemar pour l'opposition au Sénégal. C'est le 15 mars 2013 que Karim Wade, accusé de détournements de deniers publics, de corruption et d'enrichissement illicite, fut mis en demeure, avant de passer sous les fourches caudines d'une justice implacable (la Crei). Le 23 mars 2015, il sera condamné à six ans de prison ferme et 138 milliards de francs CFA d'amende pour enrichissement illicite.

Le 30 mars 2018, au terme d'un procès qui aura duré près de deux mois et demi, Khalifa Ababacar Sall, député et maire de Dakar, a été condamné à 5 ans de prison ferme dans l'affaire de la caisse d'avance de la mairie de la capitale sénégalaise. L'ancien dissident du Parti socialiste et leader de Taxawu Senegaal était placé en détention, depuis le 7 mars 2017, avec cinq de ses collaborateurs pour détournement de fonds publics.

Ce 8 mars 2021 n'a pas été seulement la journée internationale des droits des femmes. Elle marque aussi le début d'une nouvelle ère dans les rapports entre le pouvoir et l'opposition au Sénégal. Elle marque surtout le retour au premier plan d'un peuple longtemps mis à l'écart des joutes politiques et de nouveau mis en selle par la tournure dramatique d'un feuilleton inutile et inopportun en ces temps de Covid-19, de sécheresse financière et de disette économique. Inculpé et placé sous contrôle judiciaire, Ousmane Sonko, contrairement à Karim Wade et Khalifa Sall, est retourné dans sa famille, se payant même le luxe d'imposer, dans une allocution qui a fait sauter l'audimat, un agenda sur mesure au président de la République. Un affront de plus face à un adversaire apparemment désemparé et surpris par l'ampleur de la mobilisation populaire !

Encore une fois, l'exception sénégalaise garde ses lettres de noblesse. Les régulateurs et facilitateurs de tous ordres, notamment les émissaires des familles maraboutiques, se sont activés. Avec des fortunes diverses. Il suffit d'interroger l'histoire récente de pays limitrophes pour se rendre compte que le Sénégal a frôlé le pire ! Les événements que le pays a traversés ces derniers jours auraient pu le précipiter dans le chaos ou abréger le règne d'un pouvoir très éloigné des préoccupations essentielles d'une population désabusée.

En octobre 2014, il a suffi de trois jours seulement pour que Blaise Compaoré soit démis par le peuple burkinabè. Le 22 octobre, plusieurs organisations de la société civile, dont le Balai citoyen, mouvement porté par une jeunesse qui n'a connu que Compaoré au pouvoir, avaient appelé à la désobéissance civile. Le 29 octobre, son projet de modification de la constitution (pour briguer un autre mandat) avorte. Deux jours plus tard, le 31 octobre, aux environs de 12h, Blaise Compaoré prend la route d'un exil forcé avec quelques proches.

Plus récemment, en août 2020, au Mali voisin, le pouvoir du président Ibrahim Boubacar Keita a été emporté par un soulèvement populaire conduit par le mouvement du 5 juin. Il aura juste fallu trois mois pour faire vaciller puis tomber le régime, mais la victoire finale sera récupérée par la junte militaire sur un plateau d'argent.

Le message à la nation du président Macky Sall était attendu. Fiévreusement. Certains supputant même qu'il en profiterait pour sonner le glas d'une éventuelle candidature à un 3e mandat. Que nenni ! Le discours est resté très aérien, survolant les grandes questions de l'heure, et privilégiant les acquis engrangés, selon lui, par le dialogue politique. Aucune allusion toutefois aux forces occultes et d'éventuels actes de terrorisme évoqués quelques jours auparavant par le ministre de l'Intérieur et d'autres relais du régime. Il faut se rendre à l'évidence ; si le président Macky Sall a, reconnaissons-le, initié un certain nombre d'initiatives qui ont permis au Sénégal de s'ouvrir davantage au monde, il est cependant passé à côté de l'essentiel : assurer aux Sénégalais de meilleures conditions d'existence, dans un contexte économique certes difficile, mais aussi accentué par la crise sanitaire avec la pandémie de coronavirus.

Dès lors, les récents évènements ne doivent pas remettre en cause l'impérieuse nécessité de voir tous les acteurs politiques, les forces vives et la société civile, œuvrer ensemble pour préserver le seul bien commun et cher à tous : le Sénégal, une nation qui doit rester debout, fière et digne d'assumer pleinement les responsabilités que lui confère sa souveraineté. Il appartient toutefois au président de la République, le seul maître du jeu politique, de donner des gages du respect scrupuleux de la Constitution et des engagements souscrits.

Il faut se réjouir du retour à un climat apaisé et au fléchissement des différentes positions. Les victimes, une dizaine, sont des morts de trop, des martyrs partis pour la plupart à la fleur de l'âge. Paix à leur âme ! Il faut veiller à ce que le combat, qui a entrainé leur perte cruelle, ne soit vain. Mieux, les uns et les autres doivent tirer toutes les leçons de cette séquence désormais inscrite au Panthéon de notre conscience nationale. « Rien ne sera plus comme avant ! » aimait dire le président Abdou Diouf.

Plus de vingt ans après son départ du pouvoir, ce slogan doit être réhabilité et revisité. Le Sénégal, ou plutôt la jeunesse sénégalaise, a beaucoup évolué. À l'ère des réseaux sociaux et d'un monde ouvert à toutes les influences, certaines pratiques n'ont plus droit de cité. Les jeunes ont pris leur destin en main et entendent exprimer leurs attentes. Ignorer cela serait suicidaire.

Bonne semaine à tous !

Karim DIAKHATÉ
Directeur de Publication du magazine LE PANAFRICAIN
Coordonnateur de la Rédaction du magazine AFRIQUE DÉMOCRATIE

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Burkina : Le fleuve Mouhoun "victime" des activités d'orpaillage

Tue, 09/03/2021 - 14:48

Une rencontre d'échanges initiée par l'Agence de l'eau du Mouhoun les 4 et 5 mars 2021 dans la commune de Koudougou. Cette rencontre qui a vu la présence du gouverneur du Centre-Ouest ainsi que celui de la Boucle du Mouhoun avait pour objectif d'échanger sur l'impact des mauvaises pratiques d'orpaillage sur la ressource en eau du fleuve Mouhoun.

Après un constat du changement de la couleur de l'eau du fleuve Mouhoun dont l'origine serait liée aux activités d'orpaillage, les autorités régionales de la Boucle du Mouhoun ont interpelé l'Agence de l'eau du Mouhoun (AEM) dans le mois de janvier. Une mission conjointe avec les services techniques déconcentrés a été ainsi diligentée par l'AEM sur les différents sites d'orpaillage.

A cet effet, l'agence a transmis un rapport aux deux gouverneurs des régions concernées faisant l'état des lieux de la pollution du fleuve Mouhoun par les pratiques d'orpaillage. C'est au vu des dégâts et des menaces causés par ces mauvaises pratiques de l'orpaillage sur le fleuve Mouhoun que la rencontre de Koudougou a eu lieu afin de trouver urgemment des solutions idoines.

Les autorités sur le site de Zamo entrain de constater les dégâts dûs aux mauvaises pratiques de l'orpaillage

Sortie terrain dans la commune de Zamo (province du Sanguié), échange sur l'impact des mauvaises pratiques de l'orpaillage sur les ressources en eau du Mouhoun, formulation de recommandations et une feuille de route pour protéger le fleuve Mouhoun, sont entre autres les grands axes qui ont meublé cette activité.

« Sauvons le fleuve Mouhoun », c'est le motif qui a conduit la délégation conduite par le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Irène Coulibaly, et celui de la Boucle du Mouhoun, Edgard Sié Sou, à Kalio dans la commune de Zamo, le mercredi 4 mars 2021. Cette délégation composée des autorités régionales des deux régions ainsi que des services techniques compétents ont, à travers cette sortie terrain, saisi l'occasion pour toucher du doigt et constater de visu les pratiques d'orpaillage qui sont à l'origine de la dégradation de la qualité de l'eau du fleuve Mouhoun.

Avertis de la visite, les orpailleurs ont visiblement fui les lieux laissant le site vierge

Cap a d'abord été mis sur le village de Kalio afin de prêter allégeance au chef de canton de la localité. Celui-ci a ainsi saisi l'occasion pour inviter les autorités à agir pour le salut de son village qui est confronté à une sécheresse due à l'exploitation abusive de la forêt classée. « Même pour avoir le bois de chauffe c'est compliqué. C'est pareil pour notre eau de boisson, c'est vraiment dur de trouver une eau de qualité pour boire. » a-t-il déclarer avec indignation.

Constat "alarmant"

Après cette étape, la délégation a pris le chemin du site. Après plusieurs heures de marche, les voici enfin sur le site. Avertis de leur visite, les orpailleurs ont visiblement fui les lieux laissant le site vierge. Le constat était alarmant, au vu des mauvaises pratiques de traitement de minerai par les orpailleurs. Ces derniers prélèvent l'eau du fleuve pour traiter et extraire l'or, et après les eaux et sédiments usés issus du traitement sont rejetés dans le fleuve entrainant ainsi le changement de la couleur de l'eau.

Le représentant des orpailleurs, Mahamoudou Sawadogo

Un constat qui n'a laissé personne indifférente. C'est du moins ce qui est ressorti dans le message du gouverneur de la région de Centre-Ouest. « J'avoue que c'est assez choquant ce que nous venons de voir, d'autant plus qu'au niveau de la région du Centre-Ouest, pour combattre ce phénomène nous avons de concert avec le ministère en charge de l'Environnement organisé une vaste opération au mois de juin 2020 pour déguerpir ces orpailleurs de cette forêt classée », confie-t-elle.

Elle reconnait du même coup que les efforts déployés ont été vains, car les mêmes orpailleurs sont revenus en force sur le terrain avec des mauvaises pratiques aux abords du fleuve Mouhoun, qui compromettent même la santé des populations. D'où, selon le gouverneur, il faut agir vite pour sauver le fleuve Mouhoun. « Cela veut dire qu'il va falloir engager d'autres solutions qui sont entre autres la sensibilisation mais au-delà réprimer si nous voulons protéger nos populations et nos ressources naturelles », insiste-t-elle.

Irène Coulibaly, gouverneur de la région du Centre-Ouest

Même constat chez le représentant des orpailleurs, Mahamoudou Sawadogo, qui affirme être lui-même surpris de l'existence de ce site. « En tant que responsable des orpailleurs, nous ne savons pas comment ils on fait pour se retrouver ici car nous mêmes c'est notre première fois de rentrer ici. Mais je me dis que lorsqu'on se met ensemble pour résoudre un problème je crois que l'on peut trouver la solution. Rappelez-vous que les orpailleurs également sont des Burkinabè et s'ils sont là aujourd'hui c'est parce que la plupart sont des déplacés internes. » justifie le représentant des orpailleurs M. Sawadogo. Il rassure cependant qu'ils sont tous conscients de leurs mauvaises pratiques et après un temps d'échanges avec eux, ils ont compris et promettent de quitter les lieux, confie-t-il.

Une menace réelle

La journée du 5 mars a été consacrée principalement aux échanges sur les réalités vécues la veille aux abords du fleuve Mouhoun. La rencontre a réuni plusieurs acteurs du domaine concerné, des deux régions tels Wendemi Siprien Pizamba, PCA de l'AEM, Ema Palm/Zoelengré représentant le secrétaire général du ministère en charge de l'Eau, et du directeur général des l'AEM, Dr Bouraïma Kouanda.

Elle a été ponctuée en plus de la cérémonie d'ouverture, de communication et d'échange. Les communications portaient essentiellement sur l'état des lieux de l'impact des pratiques d'orpaillage sur la qualité de l'eau du fleuve Mouhoun dans les provinces des Balé et du Sanguié, et des échanges sur la problématique afin de dégager des solutions pertinentes et consensuelles. Dans son mot de bienvenue, le gouverneur du Centre-Ouest, Irène Coulibaly, a d'abord rappelé que l'eau c'est la vie et reste indispensable à tout projet de développement socioéconomique.

Cependant cette eau est menacée aussi bien par le changement climatique que par l'homme. « Le fleuve Mouhoun est une source d'espoir pour notre nation, il est le plus important et long d'environ 1000 km sur le territoire burkinabè. Il soutient plusieurs activités socio-économiques et peut est considéré comme le poumon de l'économie de plusieurs régions notamment celle de la Boucle du Mouhoun. Il fait partie des principales ressources d'alimentation des villes de Koudougou et de Boromo en eau potable. Il est aujourd'hui menacé plus que jamais par les activités telles que les mauvaises pratiques d'orpaillages », a exposé le gouverneur Coulibaly.

Selon elle, l'un des plus grands défis qui se présentent, est celui de faire en sorte que les projets de développement durable mis en œuvre autour du fleuve Mouhoun pour le bonheur des populations ne soient pas hypothéqués par des pratiques malsaines, notamment l'ensablement et la pollution issus de l'exploitation artisanale de l'or. Pour ce faire, elle a souhaité que des propositions concrètes et réalistes soient formulées pour une protection durable des ressources naturelles et particulièrement celle de l'eau.

A l'issue des travaux, les participants de concert avec les deux gouverneurs ont formulé des propositions et tracé une feuille de route afin d'entreprendre des actions à même d'endiguer le phénomène. Au titre des solutions on peut retenir entre autres une série de communications prévues à l'endroit des orpailleurs par les autorités compétentes, leur interdisant toute activité d'orpaillage.

Sié Edgard Sou, gouverneur de la Boucle du Mouhoun

Pour le directeur général de l'Agence de l'Eau du Mouhoun, Dr Bouraïma Kouanda, les conclusions sont satisfaisantes, et selon lui, l'action urgente à mener sur le terrain c'est bien celle de la communication pour informer les orpailleurs qu'ils doivent quitter les lieux. « Vous l'avez constaté hier (4 mars), il y a des dépôts de terre le long du fleuve Mouhoun environs 3 à 4 km. Donc si nous n'enlevons pas ces dépôts de terre le long du fleuve avant la saison pluvieuse la situation va être dramatique... » conclut-il. Le gouverneur du Centre-Ouest, Irène Coulibaly, de rassurer qu'ils se feront porteurs de la préoccupation des orpailleurs concernant des mesures d'accompagnement afin de rendre compte au gouvernement.

P.O
LeFaso.net

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Ouagadougou : Les résidents de la cité de Bassinko mobilisés autour de la citoyenneté et la cohésion sociale

Tue, 09/03/2021 - 10:40

L'association des résidents de la cité de Bassinko (ARCIBA) est née de la volonté de faire un plaidoyer de la prise en compte des préoccupations des habitants de la cité au niveau national et communal de Bassinko. Elle a organisé du 6 au 7 mars 2021, la 3e édition des 48h de la cité. C'est le ministre de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Ville, Bénéwendé Stanislas Sankara, qui a présidé la cérémonie d'ouverture de cette 3e édition, le samedi 6 mars 2021.

La troisième édition de l'association des résidents de la cité de Bassinko s'est tenue du 6 au 7 mars 2021 à Ouagadougou. C'est autour du thème "citoyenneté et cohésion sociale, quelles contributions des résidents pour un bien vivre-ensemble de la cité de Bassinko" que les résidents ont mené des réflexions 48 heures durant. Les échanges se sont portés d'une part, selon le président de l'ARCIBA, Aboubakary Barro, sur des préoccupations urgentes de la cité, et d'autre part sur des comportements à adopter en vue de leur propre épanouissement.

Toujours selon Aboubakary Barro, pendant deux ans, les habitants de Bassinko se sont investis corps et âme pour rendre le cadre accessible et agréable à tous. Pour lui, des réalisations ont été faites sur le plan de l'infrastructure, sanitaire, éducatif, sécuritaire, assainissement, etc. Cependant, il reconnaît que beaucoup d'efforts restent à faire. C'est dans cette logique qu'il a demandé l'accompagnement du gouvernement et des partenaires pour faire de cette cité un "paradis sur terre".

Boubakary Barro, président de l'ARCIBA

Cette cité de Bassinko qui compte aujourd'hui plus de quinze mille résidents.
Prenant la parole, le président de la cérémonie, le ministre Bénéwendé Stanislas Sankara, a félicité et a encouragé l'association des résidents de la cité de Bassinko à aller au large dans sa quête de vivre-ensemble en fédérant toutes les couches sociales. Et face aux problèmes soulevés par les résidents (l'enclavement de la cité lié au manque de voies, d'éclairage, la question de l'insécurité et bien d'autres), le ministre de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Ville répond à travers un geste d'humour. << Inscrivez-moi désormais comme membre de l'association pour qu'ensemble nous relevions les défis qui sont les nôtres>>, a-t-il lancé. Mieux, le ministre est même disposé à porter sa toge d'avocat pour "défendre" Bassinko.

Bénéwendé Stanislas Sankara, président de la Cérémonie

<< C'est ensemble que nous allons défendre les dossiers de Bassinko. S'il faut voir les autres collègues pour qu'il y ait un commissariat, euh bien j'irai. S'il faut voir la santé pour que l'hôpital de référence soit construit, je porterai ma robe d'avocat pour le faire.>>

L'association des résidents de la cité de Bassinko c'est aussi un lieu de promotion de l'excellence en milieu scolaire. À cet effet, trois élèves en provenance des différentes écoles primaires de la localité ont été primés. Il s'agit de Yaan Kourikorgo de l'école primaire Bassinko "A", d'Élodie Compaoré et Abdoul Madjib Kaboré de Bassinko"B". Aussi, des attestations de reconnaissance ont été remises aux différents partenaires.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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Décès de Marie Pogbi COMPAROE née ZONGO : Faire-part

Tue, 09/03/2021 - 10:01

Le Baloum Naaba et famille ;
Le Responsable coutumier de KALZI et de Maasré ;
La grande famille du feu Henri Goama COMPAORE à Ouagadougou, (Attécoubé) à Abidjan et à Bordeaux ;

La famille du Feu SAWADOGO Simon à Bobo-Dioulasso,
La famille Compaoré et Zongo à mogdin (saaba) ;
Les familles alliées NIKIEMA, KABORE, DEALBERT, BAYIRI, YELBI, GAMENE et SAWADOGO ;
Les enfants Eugène, Camille, Félicité, Anne et Emile

ont la profonde douleur de vous annoncer, le décès de leur épouse, grande mère, arrière grande mère, tante, Marie Pogbi COMPAROE née ZONGO née en 1929 et baptisée le 27 août 1933, résidante à Ouagadougou dans le quartier saint Léon.

Rappel à Dieu survenu le samedi 06 Mars 2021 à Ouagadougou dans sa quatre-vingt douzième année.

Le programme des obsèques est le suivant :

- Une veillée de prière sera organisée le mercredi 10 mars 2021 à partir de 20 heures 30 minutes au domicile familial à saint Léon,

la levée du corps le jeudi 11 mars 2012 au domicile familial à 08h00,

absoute à la cathédrale de l'immaculée conception à 09 heures

suivi de l'inhumation au cimetière route de saponé au environ de 11heures.

Paix à son âme.

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Le Burkina Faso à l'honneur sur les chaines CANAL+

Tue, 09/03/2021 - 09:30
Categories: Afrique

Freedom House recrute un Responsable des finances et subventions

Tue, 09/03/2021 - 09:30

Position : Responsable des finances et subventions

Lieu d'affectation : Ouagadougou, Burkina Faso

Description du poste

Freedom House recrute un Responsable des finances et subventions pour un programme de trois ans intitulé

Droits de l'Homme et Accès à la Justice » (DHAJ) au Burkina Faso, financé par l'Agence américaine pour le développement international (USAID). Le programme vise à renforcer la capacité des organisations de la société civile et des institutions de droits humains à répondre aux besoins urgents de menaces contre les droits humains auxquelles le Burkina Faso est confronté en raison de la détérioration de l'état de droit provoqué par l'extrémisme violent et les violations des droits humains commises par différents acteurs.

Le Responsable des finances et subventions assure une gestion administrative du projet, une gestion saine de la comptabilité et la préparation de dépenses et des projections de la trésorerie, et des rapports financiers pour Freedom House et le bailleur. Le Responsable des finances et subventions va également gérer des sous-subventions pour les organisations de société civile et s'assurer de la conformité aux exigences du gouvernement américain. Le poste sera basé à Ouagadougou, au Burkina Faso, sous la supervision du Gestionnaire de projet.

Tâches et responsabilités principales

Assurer la liaison avec les finances au siège de Freedom House à Washington, D.C. et le personnel du projet sur les questions de conformité des finances et subventions aux exigences.

Maintenir l'intégrité et s'assurer de l'exactitude de toutes opérations financières des activités de Freedom House, y compris les entrées dans le registre général, dans les comptes de créance et de débit.

Conduire les analyses financières et préparer les états et les rapports financiers mensuels, trimestriels et annuels.

Faire le suivi de la trésorerie et superviser la situation financière de Freedom House.

Garantir la conformité des dossiers et systèmes comptables avec les exigences des donateurs et avec celles du gouvernement du Burkina Faso.

S'assurer de la conformité des documents et du système comptable aux exigences du bailleur et du gouvernement burkinabé

Assurer le respect des objectifs programmatiques, des obligations financières et des exigences de rapportage conformément à l'accord de subvention.

Faciliter la préparation de l'audit annuel exigé par les autorités du Burkina Faso.

Assurer le bon fonctionnement du système de soutien du bureau, y compris les relations avec les prestataires de services, en donnant la priorité à un rapport cout-efficace.

Etablir et maintenir les contrôles internes pour assurer la conformité avec les politiques et procédures financières.

Toute autre tâche connexe assignée.

Compétences minimales requises

License en comptabilité, finance, affaires, économie ou dans un domaine connexe.

Minimum 4-6 ans d'expérience avérée et progressive dans le contrôle de conformité et de gestion de systèmes financiers.

Expérience et familiarité avec les programmes, subventions ou procédures des projets du gouvernement américain fortement préférée.

Forte capacité de communication en français et en anglais (oral et écrit).
Maîtrise de la suite MS office, en particulier Excel, Word, PowerPoint et Outlook.
Expérience préalable de travail de comptable dans un département des finances d'une ONG.
Connaissance des textes comptables et financiers burkinabés.
Connaissance de tous les principales comptables et systèmes comptables automatisés.
Capacité d'analyser les informations financières avec efficacité et précision.

Capacité de rédiger efficacement les rapports, tenir les documents et remplir les formulaires requis.

Capacité à maintenir le plus haut niveau de confidentialité de tous les aspects du travail à tout moment.

Attributs et caractéristiques

Faire preuve d'engagement fort et soutenu pour la mission de Freedom House.

Montrer une bonne gestion et utilisation des ressources de Freedom House.

Répondre à temps aux besoins des partenaires et solliciter leurs contributions pour améliorer la qualité des services.

Faire preuve de professionnalisme en tout temps, avec une attitude positive, une bonne humeur, un comportement conforme à l'éthique de l'organisation et une capacité d'adaptation aux changements.

Utiliser le bon jugement en toutes circonstances.

Respecter toutes les politiques et procédures applicables.

Démontrer un fort désir fort pour l'excellence et la volonté d'inspirer les autres à atteindre l'excellence professionnelle.

Evaluer ses propres forces et faiblesses, exploiter les opportunités de formation et de développement et s'efforcer de développer sa connaissance et ses compétences.

Aptitude de travail de façon indépendante avec un minimum de supervision, et en équipe.

Les dossiers de candidatures (CV) doivent être envoyés via ce lien au plus tard le 15 mars 2021.

Categories: Afrique

Avis d'appel d'offres : Étude d'évaluation finale du Projet d'amélioration de l'accès des enfants et leurs communautés aux services d'eau potable

Tue, 09/03/2021 - 09:00

AVIS D'APPEL D'OFFRES
No : BFA100389
OBJET

Plan International est une organisation non gouvernementale à but non lucratif fondée en 1937 et engagée pour l'avènement d'un monde dans lequel tous les enfants réalisent la plénitude de leur potentiel dans des sociétés respectueuses des droits et de la dignité des personnes. Elle intervient au Burkina Faso depuis 1976 et accompagne l'Etat Burkinabé dans la mise en œuvre des programmes d'éducation, de santé, d'eau potable et d'assainissement, de la microfinance et du secours d'urgence.

Dans le domaine de l'eau potable et d'assainissement, le Programme National d'Assainissement des Eaux Usées et Excréta (PN-AEUE), établit le taux d'accès à l'assainissement familial en milieu rural à 17,6% en 2019. En milieu urbain, il est de 38,4% en 2019. La défécation à l'air libre est très fréquente : près de 60% au plan national et 80% en milieu rural. En 2019 seulement 324 villages sont déclarés comme ayant mis fin à la défécation à l'air libre (villages FDAL) sur 8 892 villages que compte le pays (soit 3,6%).

En milieu scolaire, les ouvrages existants ne prennent pas en compte la Gestion Hygiénique de Menstrues (GHM), l'absence de la promotion de l'hygiène, d'assainissement et d'entretien ne permet pas de maintenir les ouvrages dans un état acceptable de propreté, et l'utilisation par les élèves surtout les jeunes filles.

Les enfants, les femmes, les personnes vivant avec un handicap sont les plus touchés. Les 0-5 ans sont fréquemment sujets aux maladies diarrhéiques, parasitoses, conséquence directe d'un fort taux de DAL et de manque d'hygiène.
L'absence ou l'inadaptation des ouvrages d'assainissement, le manque d'entretien occasionnent souvent des abandons de classes par les filles durant leur menstrues, ce qui impacte leur assiduité et rendement scolaires.

Dans les zones rurales du Burkina Faso, les principaux obstacles à l'accès à l'assainissement sont entre autre la fragmentation de la chaîne d'approvisionnement, le manque de solutions d'assainissement appropriées, souhaitables et abordables. Par ailleurs, l'approche historique du Gouvernement de la subvention a créé la dépendance des communautés et limite leur prise de responsabilité sur la base des conditions locales (cout – durabilité – accessibilité).

En vue de résorber cette situation, Plan International Burkina Faso met en œuvre dans la région de l'Est le Projet d'Amélioration de l'accès des enfants et spécialement des filles et leurs communautés aux services d'Eau Potable, d'Hygiène et d'Assainissement adéquats (PAEPHA) avec une subvention de UNICEF Burkina. L'objectif global poursuivi par le projet est d'améliorer les conditions d'hygiène et d'assainissement dans 87 écoles EQAmE et 80 villages de la région de l'Est. Les communes cibles sont celles de Diapaga, Kantchari et Tambaga dans la province de la Tapoa, Matiacoali et Fada N'Gourma dans la province du Gourma.

A cet effet, la stratégie adoptée par le PAEPHA pour l'atteinte des objectifs est la promotion de l'Assainissement Total Piloté par la Communauté (ATPC). Cette stratégie vise à accompagner les communautés des villages à se débarrasser de façon collective de la défécation à l'air libre en suscitant le dégout et la honte.

En milieu scolaire l'approche Ecole de Qualité Amie des Enfants (EQAmE) est promue avec notamment la mise en place de clubs Deenkan (gouvernements scolaires) dans les écoles. La GHM y est aussi promue à travers des sensibilisations et la réalisation et réhabilitation de latrines qui prennent en compte la gestion hygiénique des menstrues.
Toutefois, après le démarrage du projet, le contexte de mise en œuvre a été particulièrement bouleversé par l'insécurité que connait le pays et fortement dans la zone d'intervention du projet. A cette situation s'est ajoutée la pandémie à coronavirus dès la fin du premier trimestre de l'année 2020.

Après sa période de mise en œuvre avec une prorogation de trois (03) mois couvrant le premier trimestre de l'année 2021. Dans l'optique de mettre en évidence les résultats de ce qui a été réalisé, de mener une réflexion sur ces effets et à en estimer la valeur, Plan International Burkina Faso entend réaliser une évaluation finale et indépendante du projet.

ALLOTISSEMENT

La prestation, objet du présent appel d'offres est constituée d'un lot unique intitulé : « Etude d'évaluation finale du Projet d'amélioration de l'accès des enfants et spécialement des filles et leurs communautés aux services d'eau potable, d'hygiène et d'assainissement adéquats (PAEPHA) ».

FINANCEMENT

Les prestations faisant l'objet du présent appel d'offres seront financées par Plan international Burkina Faso. Elles seront exécutées conformément aux termes de référence.

DELAI

La mission a une durée de vingt-sept (27) jours ouvrables étalés sur une période de quarante-deux (42) jours. Les quarante-deux (42) jours incluent les phases préparatoires et la rédaction des rapports par le consultant (Provisoire et final) ainsi que le temps pour les amendements des différents outils et rapports par le staff de Plan International. Le consultant mettra tout en œuvre pour respecter le délai de dépôt des rapports de l'étude de marketing de l'assainissement.

PARTICIPATION A L'APPEL D'OFFRES

La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques ou morales pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction, de suspension et en règle vis-à-vis de l'administration.
Les consultants indépendants soumissionnaires auront la charge de constituer l'équipe requise pour la mission.

ACQUISITION DU DOSSIER

Les soumissionnaires éligibles et intéressés (es) par le présent appel d'offres peuvent obtenir des informations supplémentaires, consulter ou retirer gratuitement le dossier d'appel d'offres à partir de la date de publication de l'avis par email aux adresses suivantes : Fousseni.Belem@plan-international.org avec en copie Boubie.Bako@plan-international.org ; Maxime.Bayala@plan-international.org et Hermann.Bationo@plan-international.org.

PIECES A FOURNIR

Les soumissionnaires devront produire les documents suivants en cours de validité à la date limite de dépôt des offres :
L'Attestation de Situation Fiscale (ASF) ;
L'Attestation de Situation Cotisante de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (ASC / CNSS) ;
L'Attestation de Soumission aux Marchés Public (ASMP) de la Direction Régionale du Travail et de Sécurité Sociale (DRTSS) ;
L'attestation de l'ANPE ;
Une Attestation de Non Engagement du Trésor Public (ANETP) ;
Une photocopie de l'avis de constitution du bureau d'études ou du registre de commerce ;
Une fiche de renseignement (voir annexe).

Les consultant (es) individuels (les) ne sont pas concernés (es) par la production des pièces administratives. Ils (elles) devront néanmoins renseigner la fiche de renseignements (voir annexe du Dossier d'Appel d'Offres).

DEPOT DES OFFRES

Les offres devront parvenir ou être déposées au siège de Plan International Burkina Faso 01 B.P. 1184 Ouagadougou 01 ; Téléphone (226) 25 37 87 33 ; FAX 25 37 87 39, sise à la Zone d'Activités Diverses (ZAD) du 05 au 31 mars 2021 au plus tard à 12h 00 mn précises (TU).

L'ouverture des offres aura lieu le Jeudi 01 Avril 2021 à partir de 10h00 mn dans la salle de réunion de Plan International Burkina Faso.

DELAI D'ENGAGEMENT

Le (la) consultant (e) ou bureau d'études restent engagés par leur offre pendant un délai de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date limite de dépôts des offres.
RESERVES

Plan International Burkina Faso, se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent appel d'offres.

Ouagadougou, le 04 mars 2021

La Direction de Plan International Burkina Faso

Categories: Afrique

Offre d'emploi : Le Cabinet Eveil Consulting recrute plusieurs profils pour le compte d'une société minière

Tue, 09/03/2021 - 08:00

Le Cabinet Eveil Consulting souhaite recevoir pour le compte d'une importante société prestant dans l'exploitation minière des candidatures pour les postes suivants :
 POSTES A POURVOIR

1- CONTROLEURS DE LA FOSSE (H/F)
Type de contrat : CDD
Département : Chargement et Transport
Nombre de Postes : 04

FORMATION ET COMPETENCES

Etre titulaire d'un Bac +2 en Génie civil ou d'un diplôme équivalent en industries extractives ;
Avoir au moins 3 ans d'expériences dont 2 ans dans un poste similaire dans une mine à ciel ouvert ;
Avoir des connaissances informatiques avancées et une bonne maîtrise des logiciels usuels ;
Avoir un grand sens analytique ;
Avoir des aptitudes organisationnelles et communicationnelles ;
Être physiquement apte, organisé, minutieux et honnête ;
Être proactif à l'égard de la sécurité et de l'identification des dangers ;
Être immédiatement disponible ;
Ecrire, lire et parler couramment le Français et une langue locale ; parler l'Anglais serait un atout.

2- OFFICIER ACHATS (H/F)
Type de contrat : CDD
Département : Magasin
Nombre de Poste : 01

FORMATION ET COMPETENCES

Etre titulaire d'un Bac + 2 Logistique ou d'un diplôme équivalent ;
- Avoir au moins 3 ans d'expériences dont 2 ans à un poste similaire dans un environnement minier ;
Avoir une parfaite maîtrise des procédures en comptabilité, contrats, approvisionnement et achats, support logistique et construction de base vie ;
Avoir des connaissances informatiques avancées et une bonne maîtrise des logiciels usuels ;
Avoir des aptitudes organisationnelles et savoir prioriser les responsabilités
Avoir un grand sens analytique ;
Être physiquement apte, organisé, minutieux et honnête ;
Être proactif à l'égard de la sécurité et de l'identification des dangers ;
Être immédiatement disponible ;
Ecrire, lire et parler couramment le Français et une langue locale ; parler l'Anglais serait un atout.

3- SOUDEURS (H/F)
Type de contrat : CDD
Département : Maintenance
Nombre de Postes : 4

FORMATION ET COMPETENCES
Etre titulaire d'un diplôme en construction métallique ;
- Avoir au moins 3 ans d'expériences dont 2 ans à un poste similaire dans un environnement minier ;
Avoir de solides connaissances en soudure, confection et fixation ;
Être attentif et savoir prioriser les tâches ;
Être capable de travailler de jour comme de nuit ;
Être apte à travailler sous pression et en équipe ;
Être physiquement apte, organisé, minutieux et honnête ;
Être proactif à l'égard de la sécurité et de l'identification des dangers ;
Être immédiatement disponible ;
Ecrire, lire et parler couramment le Français et une langue locale ; parler l'Anglais serait un atout.

4- TECHNICIENS PNEUMATIQUES (H/F)
Type de contrat : CDD
Département : Maintenance
Nombre de Postes : 4

FORMATION ET COMPETENCES
Avoir au moins 3 ans d'expériences dont 2ans à un poste similaire dans un minier ;
Avoir de solides connaissances en Pneumatique des équipements à roues ;
Avoir des aptitudes organisationnelles et communicationnelles ;
Avoir un grand sens analytique ;
Être capable de travailler de jour comme de nuit ;
Être apte à travailler sous pression et en équipe ;
Être physiquement apte, organisé, minutieux, discret et honnête ;
Être immédiatement disponible ;
Ecrire, lire et parler couramment le Français et une langue locale ; parler l'Anglais serait un atout.

5- MAGASINIERS (H/F)
Type de contrat : CDD
Département : Maintenance
Nombre de Postes : 09

FORMATION ET COMPETENCES

Etre titulaire du Bac, d'un diplôme équivalent, ou avoir une expérience jugée équivalente ;
- Avoir au moins 3 ans d'expériences dont 2 ans à un poste similaire dans un environnement Industriel ou minier ;
Avoir de solides connaissances en gestion et entreposage du stock ;
Avoir des connaissances informatiques avancées et une bonne maîtrise des logiciels usuels ;
Avoir des aptitudes organisationnelles et savoir prioriser les responsabilités
Avoir un grand sens analytique ;
Être capable de travailler de jour comme de nuit ;
Être apte à travailler sous pression et en équipe ;
Être physiquement apte, organisé, minutieux, ponctuel et honnête ;
Être immédiatement disponible ;
Ecrire, lire et parler couramment le Français et une langue locale ; parler l'Anglais serait un atout.

6- ELECTRICIENS AUTO (H/F)
Type de contrat : CDD
Département : Maintenance
Nombre de Postes : 04

FORMATION ET COMPETENCES

Etre titulaire d'un BEP en Electricité automobile ou d'un diplôme équivalent ;
Avoir au moins 5 ans d'expériences dont 3 ans à un poste similaire dans environnement un minier ;
Avoir une bonne lecture et interprétation des schémas électriques ;
Avoir des connaissances solides en dépannage et maintenances des moteurs à courant continu ; calculs de dimensionnement d'installations électriques, câblages et rénovation des armoires électriques etc. ;
Être attentif et savoir prioriser les tâches ;
Être capable de travailler de jour comme de nuit ;
Être apte à travailler sous pression et en équipe ;
Être physiquement apte, organisé, minutieux et honnête ;
Être proactif à l'égard de la sécurité et de l'identification des dangers ;
Être immédiatement disponible ;
Ecrire, lire et parler couramment le Français et une langue locale ; parler l'Anglais serait un atout.

7- MECANICIENS VEHICULE LEGER, TOUR DE LUMIERE ET GENERATEUR (H/F)
Type de contrat : CDD
Département : Maintenance
Nombres de Postes : 04

FORMATION ET COMPETENCES

Etre titulaire d'un BEP en mécanique automobile et engin ou d'un diplôme équivalent ;
Avoir au moins 5 ans d'expériences dont 3 ans à un poste similaire dans un environnement minier ;
Parfaite maîtrise de la maintenance des équipements de plusieurs marques ;
Avoir des connaissances solides des systèmes mécaniques de base ;
- Être attentif et savoir prioriser les tâches ;
Être capable de travailler de jour comme de nuit ;
Être apte à travailler sous pression et en équipe ;
Être physiquement apte, organisé, minutieux et honnête ;
Être proactif à l'égard de la sécurité et de l'identification des dangers ;
Être immédiatement disponible ;
Ecrire, lire et parler couramment le Français et une langue locale ; parler l'Anglais serait un atout.

8- CHARGES RH (H/F)
Type de contrat : CDD
Département : Ressources humaines
Nombre de Poste : 02

FORMATION ET COMPETENCES

Etre titulaire d'un Bac + 2 en Ressources humaines, Administration du travail ou d'un diplôme équivalent ;
- Avoir au moins 5 ans d'expériences dont 3 ans à un poste similaire dans un environnement minier ;
Avoir de solides connaissances sur la législation sociale ;
Avoir une parfaite maîtrise des techniques de négociation et gestion des conflits ;
Avoir une bonne maîtrise des techniques du dialogue social ;
Avoir de solides connaissances en recrutement et formation ;
Avoir des connaissances informatiques avancées et une bonne maîtrise des logiciels usuels ;
Avoir des aptitudes organisationnelles et savoir prioriser les tâches ;
Avoir un grand sens analytique ;
Être apte à travailler sous pression et en équipe ;
Être physiquement apte, organisé, minutieux et honnête ;
Être proactif à l'égard de la sécurité et de l'identification des dangers.
Ecrire, lire et parler couramment le Français et une langue locale ; parler l'Anglais serait un atout.

9- DISPATCHERS (H/F)

Type de contrat : CDD
Département : Chargement et Transport
Nombre de Poste : 04

FORMATION ET COMPETENCES

Etre titulaire d'un BAC + 2 ou d'un diplôme équivalent,
Avoir au moins 5 ans d'expériences dans la production dont 2 ans à un poste similaire dans un minier ;
Avoir une bonne connaissance des activités quotidiennes d'une mine ;
Avoir une parfaite maîtrise des activités des opérateurs ;
Avoir des aptitudes organisationnelles et communicationnelles ;
Avoir un grand sens analytique ;
Avoir les compétences pour bien donner les instructions aux opérateurs ;
Être capable de travailler de jour comme de nuit ;
Être apte à travailler sous pression et en équipe, d'établir des priorités et gérer plusieurs activités en même temps ;
Être physiquement apte, organisé, minutieux, discret et honnête ;
Être immédiatement disponible ;
Ecrire, lire et parler couramment le Français et une langue locale ; parler l'Anglais serait un atout.

 COMPOSITION DU DOSSIER

Une demande manuscrite adressée au directeur du cabinet en précisant le poste ;
Un CV récent et bien détaillé (les postes occupés avec les responsabilités et les tâches y relatives) ;
Une lettre de motivation ;
Copies légalisées des diplômes, certificats et attestations ;
Copies de la CNIB et du permis de conduire ;
03 contacts de personnes de référence.

Les candidats intéressés sont invités à transmettre leur dossier sous plis fermé au siège du cabinet sis aux 1 200 logements (tel : 78 95 35 53) ou par email à l'adresse eveilconsulting@yahoo.com (veuillez préciser le poste).
NB : Date de dépôt des candidatures : Du 06/03/2021 au 10/03/2021 à 17H00mn

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ENAREF : PROGRAMME DE FORMATION CONTINUE 2021

Tue, 09/03/2021 - 08:00


Categories: Afrique

In memoria : KOANDA Pazisnéwendé Franck Vincent

Tue, 09/03/2021 - 07:30

09 Mars 2018-09 Mars 2021

« Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur car leurs œuvres les suivent. » Apocalypse 14/13

Voilà déjà trois (03) ans qu'il a plu au Seigneur de rappeler à lui dans sa sainte demeure notre très cher et bien aimé fils, frère, oncle
KOANDA Pazisnéwendé Franck Vincent
Médecin

A l'occasion de ce triste et douloureux anniversaire,

Monsieur Koanda Mahamady Jean Claude, agent de l'ONEA à la retraite à Ouagadougou

Madame KOANDA/KYELEM Geneviève, Greffier à la retraite à Ouagadougou

KOANDA Kiswendsida Gaëtan Patrick à Ouagadougou
KOANDA Wendyam Gaëlle Roberta à Denver aux USA
Ismaël à Ouagadougou

Vous renouvellent leur gratitude et reconnaissance pour les soutiens multiformes dont ils ont été l'objet.

Ils prient tous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir une pensée pieuse pour lui en ce Mardi 09 Mars 2021.

Union de prière

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Décès de OUATTARA Fatimata Marguerite : Faire part

Tue, 09/03/2021 - 07:00

Les grandes familles Ouattara et Cissé à Sirakoro, Mangodara,
Noumoutiédougou, Ganso, Diomanidougou, Banfora, BoboDioulasso, Ouagadougou, Ferkessédougou, Abidjan, Ségou, et Saint-Malo (France) :
Les familles alliées Séré, Glet, Yago, Koné, Traoré, Zabsonré, Zongo, Ouédraogo et Kanazoé ;

Les enfants Bouraïma, Cécile, Benoît, Nobila, Blandine, Emma Lucie, Eric et Marie Antoinette ;
Les petits enfants, arrières et arrières-arrières petits-enfants, les familles amies, ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur mère, tante, grand-mère et arrière-grand-mère OUATTARA Fatimata Marguerite, le dimanche 07 mars 2021 à Ouagadougou à l'âge de 95 ans.

Une veillée de prière est prévue ce jour 09 mars 2021 à 20 heures au domicile familial à Wayalghin, sect. 42.
La levée de corps se fera le mercredi 10 mars 2021 à partir de 08 heures 30 mns au domicile familial à Wayalghin, une messe d'absoute sera dite le même jour à 09 heures à la Chapelle Charles Luanga à Wayalghin suivi de l'inhumation au Cimetière Municipal de Gounghin à 11 heures.

Repose en paix M'ma, que Dieu le Tout Puissant, le Miséricordieux te pardonne et te réserve une place auprès de Lui dans son Royaume.

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais ». Jean 11 : 25-26

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