You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 1 month 12 hours ago

Célébration de la Pâques : « Nous sommes appelés à mettre au centre de la vie de l'Église et de la société, nos familles humaines et chrétiennes » (Cardinal Philippe Ouédraogo)

Thu, 01/04/2021 - 15:21

Ce dimanche 4 avril 2021, les chrétiens célèbreront la résurrection du Christ. Pour l'occasion, le Cardinal Philippe Ouédraogo adresse aux chrétiens ce message dans lequel il rappelle la signification de Pâques et invite les fidèles à mettre au centre de la vie de l'Église et de la société, leurs familles humaines et chrétiennes.

Frères et Sœurs en Christ et en humanité,

Le Carême chrétien se conclut par la fête de Pâques !

• À Pâques nous célébrons Jésus-Christ qui passe de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière. Christ est ressuscité des morts, Alléluia !

• À Pâques, l'Église invite tous ses enfants disséminés de par le monde à se réunir pour veiller et prier.

Nous voulons donc célébrer la Pâques du Seigneur :

• En écoutant et en méditant d'abord la Parole de Dieu qui nous fait revivre l'histoire du salut. A Israël jadis et à nous aujourd'hui, Dieu dans l'histoire sainte se révèle toujours comme le Dieu fidèle, le créateur qui sauve son Peuple et le mène sur un sentier de bonheur et de vie

• Ensuite, nous renouvèlerons notre foi en la résurrection et accueillerons les nouveaux baptisés à la table eucharistique et dans l'Église Famille de Dieu. D'ores et déjà, félicitation à tous les nouveaux baptisés de nos paroisses.

• Enfin avec la liturgie eucharistique, nous célébrerons le mémorial du mystère pascal, qui est la présence vivante du Seigneur Ressuscité au milieu de nous, le triomphe de la vie sur la mort et la naissance d'un peuple nouveau et d'un monde nouveau.

En communion avec le Saint Père, le Pape François, nous voulons donner à notre Église Famille de Dieu à Ouagadougou, une autre dimension de la fête de la Résurrection du Christ, à savoir, l'Ouverture de l'Année de Saint Joseph et de la Famille.

En effet, à la solennité de Saint Joseph, célébrée le 19 mars 2021, le Pape François a officiellement ouvert une année dédiée à Saint Joseph et à la Famille, une Année spéciale pour grandir dans l'amour familial. Nous sommes donc appelés à mettre au centre de la vie de l'Église et de la société, la famille, nos familles humaines et chrétienne, pour que la Résurrection du Christ leur apporte un souffle nouveau d'amour et de persévérance, véritables communautés de vie et d'amour.

• Pâques devient ainsi pour nos familles un temps d'imitation véritable de la Sainte Famille de Nazareth, dans laquelle Joseph, Marie et Jésus partageaient ensemble la joie de l'amour.

• Pâques devient un temps de résurrection de la vie humaine, un moment d'accueil et de valorisation de la vie, et de négation absolue de la culture de la mort, caractérisée par les méthodes contraceptives, antinatalistes, l'avortement, F euthanasie... etc.

• En cette fête de Pâques sera promulgué officiellement le Décret Épiscopal qui stipule des propositions pastorales concrètes pour un vécu fructueux de cette Année pour nos familles et pour les fils et filles de notre Église Famille de Dieu à Ouagadougou.

En raison de la situation sécuritaire et sanitaire toutes les paroisses et institutions sont invitées à s'organiser pour que les différentes veillées de prière ne débordent pas minuit. J'invite également tous les chrétiens à faire preuve de discipline, en portant le masque dans nos assemblées liturgiques et à suivre les dispositions sanitaires indiquées dans les paroisses.

A tous et à toutes, au nom de notre Église Famille de Dieu, je souhaite bonnes et saintes Fêtes Pascales. Prions le Prince de la Paix, par l'intercession de Saint Joseph, pour nos familles, pour la vie, pour la réconciliation, la justice, la paix et la santé au Burkina Faso et dans le monde entier. Joyeuses et Saintes Fêtes de Pâques !

+Philippe Cardinal OUEDRAOGO
Archevêque Métropolitain de Ouagadougou

Categories: Afrique

Université Joseph Ki-Zerbo : L'UFR-SEA rend hommage à sept enseignants-chercheurs admis à la retraite

Thu, 01/04/2021 - 10:00

Un hommage a été rendu ce mercredi 31 mars 2021, à l'université Joseph Ki-Zerbo, au personnel de l'Unité de formation et de recherche des Sciences exactes et appliquées (UFR-SEA). Admis à la retraite, sept enseignants-chercheurs ont vu leur mérite reconnu après de "bons et loyaux" services rendus à la nation.

Sept enseignants-chercheurs de l'Unité de formation et de la recherche des Sciences exactes et appliquées (UFR-SEA) vont désormais faire valoir leur droit à la retraite. Ce sont : Moussa Ouattara, professeur titulaire de Mathématiques ; Lonngin Somé, professeur titulaire de Mathématiques ; Oumarou Sié, professeur titulaire d'informatique ; Lucien Désiré Bonou, professeur titulaire de Chimie ; Abdouraman Bary, Maitre de conférences en Chimie ; Dieudonné Joseph Bathiébo, professeur titulaire de Physique ; Nouffou Ouédraogo, enseignant à temps plein de physique. En plus d'eux, il y a Thioyé Serge Marie Constant, Technicien de laboratoire de Chimie. Leurs mérites ont été reconnus cet après midi du mercredi 31 mars 2021, à l'université Joseph KI-Zerbo, à travers une journée d'hommage.

Le directeur de l'UFR-SEA, Dr Bernard Zouma, a indiqué que cette cérémonie permet à son département de vivre les plus beaux moments de son existence

Le directeur de l'UFR-SEA, Dr Bernard Zouma, prenant la parole, a tenu a remercié le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maiga, pour avoir accepté de patronner cette cérémonie. Pour lui, la présence de son conseiller technique, sur les terres « des sciences pures et dures », rehausse à plus d'un titre la « Maison mère des mathématiques, de la physique, de la chimie et de l'informatique ». « Vous permettez à l'UFR-SEA de vivre un des plus beaux moments dans son existence et mieux, vous permettez aux élus de ce soir d'être au firmament de la satisfaction d'avoir servi leur pays », a-t-il déclaré.

Pour le président de l'université Joseph Ki-Zerbo, Pr Rabiou Cissé (à gauche), être admis à faire valoir ses droits à la retraite est une grâce

Cette initiative a été saluée à juste titre par l'ensemble des retraités de l'UFR-SEA. Ce n'est pas le Pr Moussa Ouattara qui dira le contraire. Ancien ministre de l'Enseignement supérieur, il a pris la parole au nom du groupe pour témoigner sa gratitude aux initiateurs. « Merci pour cette initiative qui nous a rassemblés et qui nous permet de savoir qui a été admis à la retraite la même année que nous », a-t-il remercié. A l'endroit de leur ministre de tutelle, Pr Ouattara a exprimé sa gratitude car cela confirme sa considération pour les structures éducatives et le personnel admis à la retraite.

Le conseiller technique du ministère de l'Enseignement supérieur, Dr Serge Diabouga, a déclaré que les enseignants-chercheurs constituent l'écrasante majorité de l'élite intellectuelle burkinabè

« Comme j'aime à le dire, être admis à faire valoir ses droits à la retraite est une grâce que le Tout-Puissant nous accorde », a lancé d'entrée, le président de l'université Joseph Ki-Zerbo, Pr Aliou Cissé, parrain de la cérémonie. A l'en croire, magnifier les devanciers est un devoir impérieux pour eux s'ils souhaitent à leur tour bénéficier d'un peu d'égards au soir de leur carrière. « L'Université est fière de vous tout comme l'UFR-SEA l'est actuellement. Vous avez formé des étudiants qui, aujourd'hui, ont pris la relève. Vous avez influencé de multiples orientations professionnelles voire des choix de vie », a exalté le parrain qui termine en disant que son institution n'a qu'un seul mot à leur endroit : merci.

Le présidium

D'après le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, représenté par son conseiller technique, Dr Serge Diabouga, les enseignants-chercheurs, qu'on le veuille ou non, constituent l'écrasante majorité de l'élite intellectuelle burkinabè et il n'est pas juste qu'ils partent à la retraite comme si on veut s'en débarrasser. Paraphrasant Amadou Ampaté Bâ, Dr Diabouga a indiqué que les ainés admis à la retraite sont pour eux des bibliothèques que la raison scientifique commande d'entretenir avec le plus grand soin. « C'est pourquoi je félicite l'UFR-SEA pour son dynamisme et son regard sans cesse projeté vers les anciens, les doyens et les maîtres », a-t-il souligné.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Categories: Afrique

Conseil national de sécurité alimentaire : Le nouveau président du comité technique, Yassia Kindo, prêt à relever les défis

Thu, 01/04/2021 - 09:30

Ce mercredi 31 mars 2021 se tient à Ouagadougou, la 3e session du comité technique du Conseil national de sécurité alimentaire (CT-CNSA) de l'année 2021. Cette session est la dernière du président sortant, Dr Lamourdia Thiombiano, qui cède sa place au nouveau président Yassia Kindo, par ailleurs secrétaire général du ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation.

Après pratiquement deux ans passés à la tête du comité technique du Conseil national de sécurité alimentaire (CT-CNSA), Dr Lamourdia Thiombiano cède sa place à Yassia Kindo, par ailleurs secrétaire général du ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation. A en croire M. Thiombiano, arrivé à la tête du CT-CNSA alors qu'il connaissait quelques difficultés, son principal défi a été de travailler à le redynamiser.

« Au moment où notre équipe prenait les commandes du CT-CNSA en mai 2019 en tant que président, le dispositif national de sécurité alimentaire comme vous le savez, traversait une crise sans précédent. Des difficultés liées essentiellement à la gouvernance avait par moment réduit son efficacité à traiter de façon diligente les questions d'insécurité alimentaire et nutritionnelle. Cette situation s'était soldée par ailleurs par l'effritement de la confiance vis-à-vis de nos partenaires qui avaient suspendu en grande partie leur participation aux activités du CT-CNSA », a-t-il relevé.

Une vue des participants à la 3e session du CT-CNSA de l'année 2021

Mais comme il le reconnait, grâce aux efforts de chacun des membres statutaires, le CT-CNSA a pu être redynamisé et a engrangé des résultats probants dont entre autres la restauration du dialogue au sein du CT-CNSA, la tenue régulière des sessions, l'adhésion de nouveaux partenaires, la conduite des opérations de réponse à la situation alimentaire, etc. « Les acquis sont des acquis collectifs. Le principal acquis a été de redynamiser ce cadre de concertation qui est vraiment unique au niveau de la sous-région. C'est un cadre dans lequel se retrouve les partenaires et l'Etat pour discuter des défis de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et apporter aussi des solutions sur le plan opérationnel en termes de réponse par rapport aux personnes vulnérables », a indiqué le président sortant, Dr Lamourdia Thiombiano.

Dr Thiombiano cède sa place à Yassia Kindo, qui doit relever de nombreux défis pour que le CT- CNSA joue pleinement son rôle. « Le président sortant a relevé la relecture des textes du dispositif, la dynamisation du système d'information, il y a aussi le fait de pouvoir rendre ce cadre encore plus opérationnel en apportant plus d'accompagnement financier et aussi plus de matière du point de vue réflexions pour orienter les acteurs.

Yassia Kindo, nouveau président du CT-CNSA

Le bras technique du CT-CNSA, qui est le système d'alerte précoce, produit régulièrement deux fois par an la situation sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle. La dernière session vient de se tenir et nous allons au cours de la présente session, examiner et valider les résultats sur la situation. On va regarder la charte d'intervention, on va aussi examiner les appuis que la CEDEAO avait apportés en termes de prêt de céréales et comment le dispositif se met en place », a laissé entendre le président entrant, Yassia Kindo.

Pour relever ces défis, il peut compter sur le soutien des partenaires techniques et financiers, notamment le co-président du CT-CNSA, le Représentant de la FAO, Dauda Sau. Il réaffirme l'engagement des partenaires techniques et financiers à accompagner le gouvernement dans sa quête de sécurité alimentaire au profit des populations.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : La CNDH à l'ère du numérique

Thu, 01/04/2021 - 09:30

En vue de rapprocher, d'une part, la Commission nationale des droits humains (CNDH) des populations et de rendre visibles ses actions et, d'autre part, faciliter sa saisine par les porteurs de réclamations à travers les TIC, l'institution s'est dotée d'un site internet (cndhburkina.bf) et mis en place un numéro vert gratuit : 80 00 12 94. La cérémonie qui consacre le lancement officiel de ces outils de visibilité et d'accessibilité a eu lieu ce mercredi 31 mars 2021 à Ouagadougou, sous la présidence du président de l'institution, Kalifa Rodrigues Namoano, et en présence de l'ambassadeur de l'Union européenne, Wolfram Vetter, et du directeur pays de l'association du Barreau Américain-Initiative pour l'Etat de droit, Alain Kisombwe.

La création du numéro vert gratuit de la Commission nationale des droits humains (CNDH) ainsi que le site internet (cndhburkina.bf) participent à l'opérationnalisation de l'institution, selon son président, Kalifa Namoano. En effet, la CNDH est une institution publique indépendante de promotion, de protection et de défense des droits humains au Burkina Faso avec une possibilité légale de créer des antennes régionales. Malheureusement, déplore M. Namoano, jusque-là elle n'a aucune antenne régionale.

Pour mener à bien sa mission, le président estime qu'il est de bon ton que la CNDH soit accessible à la population et plus visible. C'est dans cette logique d'innovation des services que s'inscrit cette cérémonie officielle de lancement et de campagne de vulgarisation du site web et du numéro vert gratuit. Après avoir exprimé sa satisfaction, M. Namoano a relevé que ces nouveaux outils permettront le renforcement des capacités de l'institution afin d'assumer pleinement son mandat.

Le présidium

Afin de rassurer les populations, il a annoncé que les plaintes qui sont soumises à la CNDH sont traitées de façon confidentielle. Ainsi, les populations pourront soit poser leurs plaintes de façon anonyme ou en déclinant leur identité. Une procédure minutieuse est mise en place pour la circonstance. « Lorsqu'on reçoit effectivement les plaintes, la première des choses de la commission, c'est de vérifier la véracité des faits. Parce que le contexte est tel qu'on ne doit pas se laisser aller par moments par certaines dénonciations qui ne sont pas forcément fondées. Le rôle de la commission, c'est de pouvoir enquêter, avant de faire des recommandations et même de porter plainte s'il le faut », a expliqué M. Namoano.

Des représentants d'OSC ont pris part à la cérémonie

Concernant la durée de traitement d'un dossier, elle dépend de la complexité de l'affaire. Plus elle est complexe, plus il faudrait procéder à des vérifications terrain, à des rencontres avec les différents acteurs en fonction de leur disponibilité. C'est du moins ce qu'a confié le président de la CNDH.

La cérémonie de lancement a été une aubaine pour lui de lancer un appel à toute la population à s'approprier le site web, non seulement en le visitant chaque fois que de besoin, mais aussi en formulant des recommandations et suggestions pour son amélioration et pour une mise en œuvre efficiente et efficace des missions de la commission. La conception du site web et la création du numéro vert ont été possibles grâce à l'accompagnement de l'Union européenne, à travers le projet « Appui à la CNDH pour la mise en œuvre de ses missions en matière de promotion et de protection des droits humains ».

L'ambassadeur de l'Union européenne a souhaité pleins succès à ces initiatives de communication

Pour l'ambassadeur de l'UE, Wolfram Vetter, le lancement de ces moyens de communication est une étape importante dans le renforcement des capacités de la CNDH, cependant d'autres défis aussi importants restent à relever. Il s'agit, entre autres, de la mise à jour permanente des informations du site, de son enrichissement par les résultats des interventions, la mise à disposition d'informations sur le contenu et le sens des droits humains.

M. Vetter a en outre souligné l'accompagnement de l'Union européenne dans le domaine des droits de l'homme. Il a réitéré l'engagement de l'institution auprès de l'Etat burkinabè et de tous les acteurs nationaux pour faire avancer la question des droits humains, qui bénéficient du reste d'un cadre juridique et institutionnel qui a connu des améliorations importantes.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Proget « Renforcement des capacités des agences de l'Eau » : Le comité national de suivi tient sa deuxième session

Thu, 01/04/2021 - 09:25

En vue d'améliorer ses actions pour l'atteinte des objectifs dans les délais impartis du projet, le Comité national de suivi du projet « Renforcement des capacités des agences de l'eau du Gourma et du Liptako et des CLE (comités locaux de l'eau) pour une gestion rationnelle, concertée et durable des ressources en eau » a tenu sa 2e session, le mercredi 31 mars 2021 à Ouagadougou. Les participants venus des différentes zones d'intervention du projet se prononceront sur ses performances à travers l'examen du rapport d'activités des deux ans du projet et formuleront des orientations pour la suite des activités.

Après deux ans de mise en œuvre du projet « Renforcement des capacités des agences de l'eau du Gourma et du Liptako et des CLE pour une gestion rationnelle, concertée et durable des ressources en eau », le Comité national de suivi du projet a marqué un arrêt pour faire le bilan des réalisations et se donner de nouvelles orientations pour les années à venir, soit 2021-2022. Ce projet est exécuté par un consortium composé de WaterAid, les Agences de l'Eau du Liptako (AEL) et du Gourma (AEG), et de l'Association Eau, Développement et Environnement (AEDE).

Il vient en soutient au Programme national de gestion intégrée des ressources en eau (PN-GIRE), qui a pour objectif stratégique de contribuer durablement à la satisfaction des besoins en eau douce des usagers et des écosystèmes aquatiques. Ainsi, le Comité national dudit projet a réuni les acteurs des différentes zones d'interventions du projet autour de sa 2e session à Ouagadougou ce mercredi 31 mars 2021. Selon la représentante du directeur pays de Water-Aid, Léocadie Ouoba, cette deuxième session donne l'occasion aux membres du comité de se prononcer sur les performances du projet à travers l'examen du rapport d'activités de l'an 2 et les résultats préliminaires de l'évaluation à mi-parcours.

Léocadie Ouoba, représentante du directeur pays de Water-Aid

Des actions de renforcement des capacités

Selon Moustapha Congo, secrétaire permanent de la gestion intégrée des ressources en eau ( SP-GIRE), président du comité national de suivi du projet, durant les deux ans de mise en œuvre, le projet a renforcé les capacités des agents de l'eau et des communes locales dans les deux espaces du Gourma et du Liptako. Ils ont reçu un accompagnement en matériel pour le renforcement de leur mobilité. Un certain nombre d'outils de gestion ont été élaborés en partenariat avec Water-Aid pour permettre aux agences d'être plus opérationnelles sur le terrain. A cela s'ajoutent des actions de formation et de sensibilisation qui ont été faites à l'endroit d'un certain nombre d'usagers pour une meilleure gestion des ressources en eau.

En matière de droits humains, des actions ont été menées pour permettre aux populations et aux acteurs de faire en sorte qu'ils aient la prise en compte desdits droits pour ne laisser quelqu'un de côté ; ainsi que la mise en place des comités locaux de l'eau en vue de la mobilisation et de la sensibilisation, et permettre aux gens de prendre un certain nombre de responsabilités par rapport aux actions de protection des ressources en eau. Car, selon Moustapha Congo, la question de la protection des ressources en eau doit susciter encore plus de réflexion. En témoigne le thème de la journée mondiale de l'eau de cette année : « La place de l'eau dans nos sociétés et comment la protéger ».

Moustapha Congo, secrétaire permanent de la gestion intégrée des ressources en eau, président du comité national de suivi du projet

Concernant la mise en œuvre du projet et les défis sécuritaires, Moustapha Congo a indiqué que l'expérience de WaterAid a permis d'accompagner les CLE (comités locaux de l'eau) et les agents dans la mise en œuvre des activités. « Cela constitue une forte contribution parce qu'ils ont réadapté et réajusté leur intervention sur le terrain en tenant compte des défis sécuritaire et sanitaire », a-t-il indiqué.

Des innovations

Au titre des innovations, on peut citer, selon Léocadi Ouoba, le renforcement des capacités de l'ensemble des acteurs ; l'approche basée sur les droits humains qui est abordée avec l'ensemble des acteurs en vue de faire ressortir l'eau comme un droit humain ; la mise en place des CLE (comité locaux de l'eau). « A ce niveau, l'ensemble des membres du conseil travaillent à introduire quelques astuces dans le processus de mise en place des CLE pour les rendre plus performants. Ils sont formés sur les droits humains, sur l'élaboration de leur plan d'action et de la gestion budgétaire », déclare-t-elle.

A ces innovations vient s'ajouter l'implication des bénéficiaires en vue d'organiser les communautés pour qu'il y ait un répondant au niveau de chaque village en matière de gestion des ressources en eau. Consciente que des efforts énormes restent à déployer eu égard aux difficultés qui transparaissent dans le bilan, Léocadi Ouoba a souhaité que les orientations qui sortiront de cette session puissent permettre de les surmonter.

Judith SANOU
Lefaso.net

Categories: Afrique

Santé : Le ministre Charlemagne Ouédraogo visite le dispositif de surveillance Covid-19 à Koloko, frontière du Mali

Thu, 01/04/2021 - 09:00

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a entrepris du 26 au 28 mars 2021, une tournée dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades en vue de toucher du doigt les réalités sur le terrain. Ainsi, le dimanche 28 mars dernier, il s'est rendu à Koloko, à la frontière Burkina Faso/Mali, où il a pu visiter le dispositif de surveillance Covid-19.

Cette visite du point d'entrée de Koloko était la dernière étape de sa tournée dans les régions des Hauts-Bassins et des Cascades. Là, le ministre de la Santé et sa délégation ont pu visiter les dispositifs de surveillance épidémiologique, offert par le Projet de préparation et de riposte au Coronavirus, sur financement de la Banque mondiale. Cependant, la mise en service de ces dispositifs n'est pas encore effective, car les entreprises en charge des travaux ont déguerpi les lieux. Pour Charlemagne Ouédraogo, cet acte est inadmissible et il n'est pas passé par quatre chemins pour exprimer son mécontentement.

Le ministre à l'écoute des forces de sécurité du poste de frontière de Koloko

« Les délais d'exécution des travaux sont dépassés et les gens ne s'en fichent pas mal. Quand on va commencer à les poursuivre, ils diront que le ministre de la Santé est méchant. Ce sont des partenaires qui nous aident, ce ne sont pas des fonds publics. C'est l'aide au développement et on n'arrive pas à faire en sorte que très rapidement, ça soit au service du peuple. Ce n'est pas normal. Voici que le personnel est sous des tentes de fortune au lieu d'occuper des infrastructures dignes de ce nom, mais qui restent inachevées par l'action de nos entreprises locales. Il faut qu'on change, sinon à quel moment nous allons développer le pays. (…) Nous allons faire le point une fois à Ouagadougou, et s'il y a des poursuites nous allons les engager. Il faut que les responsabilités soient situées de sorte à ce qu'on puisse utiliser correctement ce qu'on nous donne », a-t-il regretté, le ton contrarié.

Le ministre exprime son mécontentement par rapport à la non mise en service des dispositifs de surveillance Covid-19

Le ministre inaugure le Centre médical de Koloko

Après cette étape, le ministre de la Santé a aussi procédé à l'inauguration du Centre médical (CM) de Koloko. L'infrastructure est construite depuis 2016 et n'était pas encore occupée par les agents de santé. Ce n'est qu'en début d'année 2021, que le personnel a commencé à occuper les lieux. A en croire le ministre, bientôt le médecin va rejoindre son poste et ça sera une équipe forte de dix personnes pour offrir des soins aux populations de Koloko.

Les dispositifs de surveillance Covid-19 à Koloko offerts par la Banque mondiale

« Nous avons visité les infrastructures qui sont des infrastructures complètes avec des logements pour le personnel, un laboratoire, un dispensaire et un dépôt pharmaceutique. Nous avons vu que ce centre fonctionne déjà avec l'appui des collectivités territoriales. Nous avons vu que la sécurité accompagne également les agents de santé, en les encadrant et en assurant leur sécurité. Nous les avons félicités et encouragés dans cette collaboration pour que les agents de santé soient suffisamment rassurés, afin d'occuper les locaux pour offrir des soins de qualité aux populations », a-t-il indiqué.

La coupure du ruban marquant l'inauguration du Centre médical de Koloko

Aussi, le ministre a constaté l'effectivité de la politique de gratuité des soins dans ce centre de santé. Il dit avoir pris bonnes notes en ce qui concerne les différentes préoccupations des agents. Il promet de faire en sorte que, progressivement, ces insuffisances puissent être comblées afin de mettre le personnel dans les meilleures conditions pour qu'il puisse offrir des soins aux populations.

La représentante de l'OMS au Burkina Faso, Alimata Diarra-Nama

Pour l'infirmier chef de poste du Centre médical de Koloko, Inoussa Sawadogo, la visite du ministre est à saluer. Cependant, il a saisi cette occasion pour lui soumettre des doléances. « Nous sommes à la frontière et il y a beaucoup de nos confrères maliens qui viennent pour les consultations. Par mois, on peut avoir environ 500 patients qui viennent du Mali. (…). Les difficultés ne manquent pas. Les locaux sont finis depuis 2016 et n'étaient pas occupés, ce qui fait que les termites ont rongé beaucoup de nos matériels, notamment les placards et les portes isoplanes. Il n'y a pas suffisamment de lits pour les patients et nous sommes confrontés à un manque d'eau courante et de clôture afin que les agents puissent travailler dans les conditions de sécurité », a-t-il dit.

La photo de famille du ministre avec le personnel du Centre médical de Koloko

Cette visite a été suivie par la représentante de l'OMS au Burkina Faso, Alimata Diarra-Nama. Durant toute la tournée du ministère, elle a été l'un des témoins privilégiés de ce qui se fait au niveau de ces différents centres de santés dans les Hauts-Bassins et les Cascades. « Nous avons pu apprécier les efforts qui sont faits sur le terrain, l'engagement du personnel de santé, leurs motivations surtout et la participation des collectivités territoriales qui entourent les centres de santé. J'ai été également témoin privilégiée des insuffisances qu'on a pu relever. Et de retour à Ouagadougou, nous allons faire le point de ces insuffisances et nous allons voir avec le ministère de la Santé, comment y trouver des réponses. Avec les partenaires techniques et financiers du secteur de la santé dont je suis le porte-parole, nous allons jouer notre partition pour l'amélioration de ces insuffisances », a-t-elle rassuré.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Foire universitaire et scolaire de Ouagadougou (FUSO) : La 3e édition fait la part belle aux opportunités offertes par les innovations technologiques

Thu, 01/04/2021 - 09:00

Le vice-président de l'Assemblée nationale, Nestor Batio Bassière, a procédé, le mercredi 31 mars 2021, à l'ouverture de la 3e édition de la foire universitaire et scolaire de Ouagadougou (FUSO) organisée par le club estudiantin pour l'innovation et le développement durable. Une cérémonie co-présidée par les représentants des ministres en charge de l'Enseignement supérieur ; de la Jeunesse, et du président de l'université Joseph Ki-Zerbo. Cette édition 2021 est placée sous le thème « Innovations technologiques et entrepreneuriat : quelles opportunités pour les jeunes ».

Pendant quatre jours (31 mars au 3 avril 2021), la place Joseph Ki-Zerbo, de l'université du même nom, bougera au rythme de la foire universitaire et scolaire de Ouagadougou (FUSO), édition 2021, avec une batterie d'activités prévues. Au programme, la formation de 500 jeunes dans différents métiers dont le marketing digital ; des compétitions inter-établissements en débats d'art oratoire, en dictée, culture générale, slam et en humour. A cela s'ajoutent des expositions de différents produits par les incubateurs. Une opportunité qui est leur offerte pour promouvoir leurs produits et se faire connaître.

Le présidium

Tour à tour, patron de la cérémonie comme président et parrains se sont relayés au pupitre pour féliciter et encourager les organisateurs de la FUSO qui est une tribune offerte aux jeunes de pouvoir peaufiner leurs projets et de se faire accompagner. Pour ce faire, le vice-président de l'Assemblée nationale, patron de la cérémonie, Nestor Batio Bassière, dans sa prise de parole est revenu sur l'importance du thème choisi pour cette 3e édition à savoir « innovations technologiques et entrepreneuriat : quelles opportunités pour les jeunes ».

Coupure du ruban de l'ouverture de la 3e édition de la foire universitaire et scolaire de Ouagadougou

Selon lui, ce thème permet de changer d'approches en promouvant l'entrepreneuriat dans le milieu estudiantin. « A notre temps quand on partait à l'école, c'est pour devenir fonctionnaire de l'Etat mais quand on fait le point aujourd'hui de ceux qui ont eu le courage d'entreprendre, ils sont devant. C'est dire que devenir quelqu'un demain n'est pas forcement attendre de l'Etat même si l'Etat à la responsabilité de créer forcement les conditions pour permettre à la jeunesse d'entreprendre », enseigne-t-il.

Vue des participants

Il fait savoir aux jeunes que chacun d'eux a cette capacité de pouvoir mettre en œuvre sa vision de développement et c'est en cela qu'il pourra réaffirmer sa disponibilité à les accompagner à pouvoir, non seulement sensibiliser mais également susciter une prise de conscience pour que cette jeunesse soit l'avenir. Le vice-président de l'Assemblée nationale a exhorté les jeunes à se battre et à poser les bonnes questions aux autorités afin de trouver les bonnes réponses. Il les a invités à d'abord compter sur eux-mêmes, parce qu'ils ont la capacité et que le gouvernement est prêt à les accompagner dans la réalisation de leurs projets.

Le Vice-président de l'Assemblée nationale et patron de la cérémonie visite les stands d'expositions des incubateurs

Inadéquation entre les modules enseignés et les besoins du marché

Le président du club estudiantin pour l'innovation et le développement, Bernabé Gansonré, a fait savoir ce pour quoi la FUSO a été créée. Selon ces dires, c'est l'inadéquation entre les modules enseignés et les besoins du marché de l'emploi, l'insuffisance de politiques d'accompagnement de projets probants ainsi que des inventions technologiques et start-up qui ont été les éléments catalyseurs qui ont prévalu à la mise en place de la FUSO. C'est pourquoi, dit-il, elle se veut être le tremplin de la valorisation du potentiel de créativité des élèves, étudiants et des jeunes, tout en impactant positivement leur environnement et celui des autres.

Bernabé Gansonré, président du club estudiantin pour l'innovation et le développement

Parlant du choix du thème, M. Gansonré a indiqué qu'il a été choisi pour déceler les opportunités que les nouvelles technologies offrent aux jeunes afin d'impacter positivement leurs activités et à explorer d'autres voies. Il les encourage également à l'entrepreneuriat en milieu scolaire et universitaire et à croire à leur potentiel.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Décès de Somé Tierouwè Yvon : Remerciements et faire part

Thu, 01/04/2021 - 08:30

 Les grandes familles Métouolè kazilè, Métouolè maane, à Dissin-Saala, Ouaga, bobo, Diébougou, Gaoua, Ghana, Côte d'Ivoire.
Monsieur Hien Oscar à Ouagadougou
Monsieur Somda Kounsabè Charles à Dissin-Saala
Monsieur Hien Afrika à Dissin-Saala
Monsieur Hien Henri à Dissin-Saala
Monsieur Somé Moise à Dissin-Saala

Monsieur Somda Jean Philippe à Dissin-Saala
Madame Veuve Somé/Dabiré Marguérite à Bobo-Dioulasso
Madame Veuve Somé Hélène à Koin
Monsieur Hien Victor en Côte d'Ivoire
Monsieur Hien Etienne en Côte d'Ivoire

 Son épouse :

Madame Veuve Somé/ Somda Marie Dominica à Song-Naaba, Ouagadougou.
 Ses enfants :
Dr Somda Kounbèsiounè Marius et épouse Bissyandé Wend-yaam Désirée Flore, Théodile épouse Atimepko Samuel, Fapol Madeleine épouse Ouédraogo Maurice.
 Ses petits enfants : Anne, Stanislas, Josué, Audrey, Francis, Emmanuel.
 Ses neveux et nièces : Stéphane, Benjamin, Toussaint, Roland, Francis, Pie, Célestine, Cyprien, Rachel, Aurélie, Vincent, Luc, Safi, Yaya, Mamadou, Alassane, Diane, Elodie, Olivia, Ida, Boris, Bérenger, Léonce.
 Les familles alliées Kusièlé, Bèkouonè à Ouaga, bobo, Diébougou, Gaoua, Tenkodogo.

Monsieur Somé Placide à Ouaga,
Monsieur Somé Jean Dalop à Ouaga
Madame veuve Bissyandé/Zombré Lucie à Tenkodogo
 Les familles Atimepko, Compaoré, Bissyandé à Ouaga, Cissé à Diébougou.

Ont la profonde douleur d'annoncer le décès de leur cousin, époux, oncle, père, grand-père Somé Tierouwè Yvon, le samedi 20 Mars 2021, à l'âge de 73ans ; précédemment Agent de la SONAPOST à la retraite à Ouagadougou.

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » Jean 11:25-26.
Très touchés par les nombreuses marques de sympathie, de solidarité et de compassion, ils adressent leur profonde gratitude à tous ceux et celles qui de près ou de loin leur ont apporté un soutien spirituel, moral, physique, financier et matériel en cette douloureuse circonstance.

Ils s'abstiennent de citer des noms de peur d'en oublier, et vous informent par la même occasion que des messes seront dites pour le repos de son âme selon programme ci-après.

Le Seigneur qui n'est débiteur de personne, vous le rendra au centuple.
Programme des messes pour le repos de l'âme de Somé Tièrouwè Yvon décédé le samedi 20 Mars 2021 à Ouagadougou.

Categories: Afrique

Décès de TONI Adama Martin : Remerciements et faire part

Thu, 01/04/2021 - 08:30

« Je suis la Résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra. » Jean 11 : 25

Les grandes familles TONI, SOW, ZERBO, KARAMBIRI, KOUSSOUBE, DEMBELE, KI, TOE à Dièrè, Nimina, Ouagadougou, Abidjan, Etats-Unis

La famille Feu OUEDRAOGO Yembila Laurent à Kologh-Naaba
Mme TONI née OUEDRAOGO Hortense et ses enfants Nina, Amandine, Muriel à Dakar, Ouagadougou, Cotonou,

Les grandes familles OUEDRAOGO, SAWADOGO, OUARMA, BAMBARA, SOMA, COULIBALY à Boussé, Kongoussi, Garango, Banfora, Koudougou,
La famille SIBANE à Ouagadougou, Garango, Abidjan, Accra, Dakar,
Les familles alliées Kpadonou à Cotonou,

Renouvellent leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, ont apporté leur soutien moral, matériel et financier, lors du rappel à Dieu, le 14 août 2020, de leur très cher regretté :

TONI Adama Martin, précédemment Technicien Avion à ASAM(Mali).

Elles vous convient à la Grande Messe de requiem, le 17 avril 2021, à l'Eglise Saint Kisito de Dièrè

PROGRAMME

Vendredi 16 avril à 20h : veillée de prière au domicile du défunt à Dièrè ;
Samedi 17 avril à 10h : Grande Messe de requiem à l'Eglise Saint Kisito de Dièrè.
Merci pour vos prières, votre fraternité et votre présence !

Que par la Miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix

Categories: Afrique

IN MEMORIAM NI-DIAN HUGUES SOME

Thu, 01/04/2021 - 08:00

« On a des mots pour dire une peine légère, mais les grandes douleurs ne savent que se taire »
(Sénèque)
04 Avril 2019 – 04 Avril 2021
Voilà déjà 2 ans qu'il a plu au Très Haut de rappeler à Lui son fils :

NI-DIAN HUGUES SOME
Précédemment Responsable
Service Food & Shop et Développement Réseaux
TOTAL BURKINA

Sa famille vous invite à vous joindre à elle pour les prières qui seront dites pour le repos de son âme selon le programme ci-après :

Paroisse Saint Jean XXIII

• 05 avril à 18h30
• 11 avril à 8h30
• 18 avril à 8h30
• 25 avril à 8h30

Paroisse Cathédrale de Ouagadougou

• 05 avril à 18h30
• 11 avril à 9h00
• 18 avril à 9h00
• 25 avril à 9h00

Union de prières !!!

Seigneur, nous ne te demandons pas pourquoi tu nous l'as pris. Nous te remercions de nous l'avoir donné !

Categories: Afrique

Décès de Paul Taryam Ilboudo : Faire-part

Thu, 01/04/2021 - 08:00

Categories: Afrique

Décès de Odile KARANGA : Remerciements

Thu, 01/04/2021 - 07:30

La grande famille KARANGA à Koupéla, Ouagadougou, Côte d'Ivoire et Etats-Unis.

• Les familles BERE, PARKOUDA, ZOUNGRANA, ZOUGMORE, LOFO, DAMIBA à KOUPELA et OUAGADOUGOU ;

• Les familles alliées et amies : OUEDRAOGO, KOUADIO, PALENFO, SEGUI, BAKOUAN, VIHO, TRA-BI, SAWADOGO, NDO, BAYALA, SOROGHO, SOW, PARKOUDA,BELEMSIGRI, BAMBARA, WANGRE, WANDAOGO, SOME à OUAGADOUGOU, KOUPELA et BOBO-DIOULASSO ;

• Les enfants : Pauline-Emmanuelle, Martial-Désiré, Anne-Louise ;

Les petits-enfants :

Odilon, Alex, Kendra, Emmanuel et Marie-Anaé
Très touchés par votre soutien moral, spirituel et matériel lors du rappel à Dieu et de l'inhumation, respectivement le 09 mars 2021 à Ouagadougou et le 12 mars 2021 à Koupéla, de leur fille, sœur, mère, grand-mère,
Odile KARANGA

Adressons de tout cœur nos remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin nous ont soutenus lors de ce douloureux évènement.

Ces remerciements vont en particulier :

• A Son Excellence Monsieur le Premier Ministre Christophe Joseph Marie DABIRE ;

• A Monsieur Mathias TANKOANO, Président du Conseil Supérieur de la Communication ;

• Monsieur Abdoul Karim SANGO, ancien Ministre de la Culture et du Tourisme ;
• Au Professeur Augustin BAMBARA

• A la Communauté chrétienne de base Saint Joseph du secteur 5 à Koupéla ;

• Aux voisins et particulièrement aux jeunes du quartier Saint Joseph à Koupéla ;

• Aux membres de la Croix Rouge de Koupéla ;

• Aux voisins de Pissy à Ouagadougou ;

• Aux amis de la défunte ;

• Aux amis de la famille ;

Que Dieu Tout-Puissant vous rende au centuple vos bienfaits !

Categories: Afrique

Décès de René BONOU : Remerciements

Thu, 01/04/2021 - 07:00

Les familles BONOU et MIHIN à Vy, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, au Canada et en France ;

La famille SIMPORE à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Kaya, aux USA, au Canada et en France ;

Les familles alliées, GNOUMOU, TRAORE, YAONABA, TOE, OUEDRAOGO, GALLANT, OUATTARA, LAMIEN, YE, SANDWIDI, BONDE, YARO, KERE, YAO, KINI, KABA, GARBA, BATIONO, YAMEOGO, BARRO, BASSOLE et DIALLO ;

La veuve Assétou BONOU / SIMPORE ;

Les enfants Gilles Rémy (Solo) et Samuella ;
Les petits enfants Noah, Jade et Eileen ;

Les frères et sœurs, Eléonore, Hugues, Lucien, Hubert, Emma, Monique, Alain, Jean-Pierre, Marie et Eliane ;

Les neveux et nièces ;

Réitèrent leurs sincères remerciements pour les nombreuses marques d'amitié, de sympathie, de compassion, de soutiens spirituel, moral, matériel et financier à l'occasion des obsèques de leur mari, père, grand-père, frère, beau-frère, beau-père et oncle :

René BONOU
Directeur général des Sociétés SAFTRANS SA et NINKY,

décédé le 26 janvier 2021 à Ouagadougou et inhumé le 31 janvier 2021 au domicile familial à Vy.
Les remerciements vont particulièrement :

à Son Excellence Monsieur Rock Marc Christian KABORE, Président du Faso ;
au Ministre de l'économie, des finances et du développement ;
au Ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;
au Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des Ministres ;
au Conseiller spécial du Président du Faso ;
aux Honorables Députés ;
aux Maires ;
à Leurs Excellences Messieurs les anciens Chefs d'État Jean-Bapriste OUEDRAOGO et Michel KAFANDO ;
à Monsieur le Haut-commissaire de la Province des Balé ;
à Monsieur le MCD de Boromo et son personnel ;
au personnel de Saftrans, de Ninky et de la faîtière des transporteurs (FUTRB) ;
au Directeur général de Total Burkina et son personnel ;
au Directeur général de la Général des Assurances ;
au Directeur général de Coris Bank et son personnel ;
au Directeur général de BSIC et son personnel ;
au Directeur général de l'Hôtel Sissiman et son personnel ;
au Directeur de l'UFR-SEA et son personnel ;
au Directeur général de l'IDS et son personnel ;
aux responsables catholiques du diocèse de Dédougou, de
la Paroisse de Boni et à la CCB Saint Yacinthe ;
aux Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d'Afrique ;
au Dr Mamadou Philippe Karambiri ;
aux responsables des églises évangéliques ;
à la chorale : Ensemble Musical des Amis ;
aux Chefs coutumiers ;
aux confréries des chasseurs traditionnels "dozo" de Nanou et Ouahabou ;
aux collaborateurs du Mali Souleymane Baba TRAORE et Mahamadou YATASAYE ;
aux collaborateurs de la Côte d'Ivoire Aka KANGA et Mariame M'BAYE ;
aux collaborateurs de la France de "Nord-Sud" ;
à la famille Rousselot en France ;
aux parents, amis, voisins et connaissances ;
aux populations de Vy et des villages environnants ;

A tous ceux qui ont apporté un soutien multiforme et dont ils regrettent de ne pouvoir les citer.
Que Dieu, le tout puissant, rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

UNION DE PRIERES

Categories: Afrique

In memoria : Maminon Jonas SOME

Thu, 01/04/2021 - 07:00

O mort, où est ta victoire ? O mort où est ton aiguillon ? Corinthiens 15:55

04 avril 2011 – 04 avril 2021

Voilà 10 ans qu'il a plu au Très Haut de rappeler à Lui son fils
Maminon Jonas SOME
Lieutenant-Colonel des Forces Armées Nationales

Son épouse : Fanta Marie Michelle, et ses enfants : Jean Philippe, Maïté et Sophie vous invitent à vous joindre à eux dans la prière :

• Le dimanche 04 avril 2021 au cours de la messe de Pâques à l'Eglise Saint Vincent de Paul (Patro) de Bobo-Dioulasso et

• Le vendredi 16 avril 2021 à 18 h 30 minutes à l'Eglise Jean XXIII à Ouagadougou.

Union de prières !

Seigneur, nous ne te demandons pas pourquoi tu nous l'as pris. Nous te remercions de nous l'avoir donné !

Categories: Afrique

Sécurité : Bientôt deux lois pour assainir l'utilisation des drones civils et des armes à feu

Thu, 01/04/2021 - 01:23

L'hebdomadaire conseil des ministres s'est tenu ce mercredi 31 mars 2021 à Ouagadougou sous la présidence du chef de l'Etat, Roch Kaboré. Au menu de cette rencontre, plusieurs projets de loi et décrets ont été examinés et adoptés.

Le conseil des ministres a examiné et adopté deux avant-projets de loi au titre du ministère de la Sécurité. Il s'agit du régime applicable aux drones civils au Burkina Faso. Selon le porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, la nature intrinsèque du drone à interférer dans la vie privée ou à porter atteinte à la sécurité publique, exige du gouvernement un cadre juridique clair et précis pour son achat et son utilisation.

« Le projet de loi, une fois voté par l'Assemblée nationale, soumettra désormais tout achat, tout transfert ou toute utilisation d'un drone civil à une autorisation d'achat ou de session délivrée désormais par le ministre de la Sécurité », a-t-il précisé. Pour ce faire, le ministre de la Sécurité va procéder à une communication de proximité avec les agences de communication, a ajouté le ministre Ousséni Tamboura.

Le second projet de loi concerne le régime des armes à feu au Burkina Faso. « Désormais, par ce projet de loi, le régime des armes de guerre et celui des armes civiles seront régis par une seule loi », a indiqué le ministre de la Communication. Autre innovation de cette loi, le nombre d'armes par personne sera limité ; les infractions en cas de transfert d'arme seront élargies et plus sévèrement punies ; et l'exportation des armes de fabrication artisanale sera strictement règlementée. Ce projet de loi, à en croire le ministre Tamboura, une fois voté, il permettra au Burkina Faso de combler un vide juridique qui était incompatible avec les instruments internationaux que le pays a ratifiés.

En ce qui concerne le ministère en charge de l'Agriculture, le conseil des ministres a adopté un décret portant autorisation et création d'ouverture d'écoles privées de formation professionnelle agricole au Burkina Faso. « L'adoption de ce décret vise à doter notre pays d'un texte juridique qui va régir désormais la création et l'ouverture des écoles privées dans le domaine de la formation professionnelle liée à l'agriculture », a précisé le porte-parole du gouvernement.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Justice au Burkina : Un mouvement pour « lutter contre l'injustice judiciaire »

Thu, 01/04/2021 - 01:20

Lorsque le droit est dit, toutes les parties prenantes ne sont pas forcément satisfaites. Si l'accusé finit par être blanchi dans une affaire le concernant, la partie accusatrice pourrait quelque fois se dire « victime ». Au Burkina Faso, une organisation est née pour apporter son soutien à ceux qui s'estiment lésés. Il s'agit du Mouvement des victimes d'injustice juridique (MVIJ). Nous sommes allés à leur découverte pour comprendre davantage ce mouvement.

« Celui qui ne connaît pas se fait toujours bouffer par celui qui connaît », dit un adage moaga (ethnie burkinabè). Plusieurs cas illustrent cette maxime du "Pays des hommes intègres". Des affaires traduites en justice où le plaignant croit avoir raison mais finit par être désillusionné par le marteau de la justice qui donne un avis contraire. C'est le cas d'un employé d'une société privée de la place, victime d'un accident de travail, et qui ignorait qu'il devait signaler sa situation à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Amputé d'une jambe, il a fini par saisir la justice pour être dédommagé. Mais comme il s'y est pris trop tard, il a perdu le procès, victime de son « ignorance des textes ».

Cette affaire est l'une des celles qui ont motivé Moïse Sawadogo à créer, avec d'autres personnes, le Mouvement des victimes d'injustices juridiques (MVIJ) dont il est le coordonnateur. Porté sur les fonts baptismaux le 16 mai 2016, ce mouvement est né pour « la bonne marche de la justice burkinabè qui ne marche pas bien », explique-t-il.

Le coordonnateur du MVIJ, Moïse Sawadogo, veut faire du Burkina Faso, « un pays de justice pour tous »

Moïse Sawadogo est également victime d'une injustice, à en croire son récit. Alors qu'il était le président d'un parti, l'Organisation pour la démocratie et le travail (ODT), il a eu des bisbilles avec sa famille politique. Dans cette affaire, il n'a pas eu gain de cause. Le seul député de sa formation politique se serait « accaparé du parti avec un faux récépissé en 2013 », assure-t-il. Selon M. Sawadogo, si le député en question est arrivé à un tel résultat, c'est parce qu'il bénéficiait de l'appui du pouvoir en place à l'époque. « Que ce soit l'avocat ou le juge, tout le monde était sous la pression », déclare-t-il. Se disant victime dans cette affaire, il a créé le mouvement afin que « cette forfaiture ne se reproduise plus. »

Rien que la justice

Pendant quatre ans, les membres fondateurs du MVIJ affirment avoir sillonné les juridictions et ils ont constaté que « ça n'allait pas ». Comment corriger les choses ? Il faut qu'une structure se mette en place d'où la création de ce mouvement. « Lutter contre l'injustice judiciaire », c'est l'objectif principal du MVIJ.
Sur le logo de ce mouvement, on peut apercevoir une balance déséquilibrée dans un cercle, comme pour signifier que la loi pèse plus que la population.

Le logo du Mouvement des victimes d'injustice juridique (MVIJ).

« C'est un constat amer », résume Moïse Sawadogo, en souhaitant que « tout le monde vienne pour rééquilibrer cette balance ». La vision du mouvement est de faire du Burkina Faso, « une Nation débarrassée de toutes les formes d'injustice en général, et d'injustices judiciaires en particulier d'ici 2030 ». Pour ce faire, le MVIJ s'est donné pour mission « le bien-être judiciaire et le minimum de justice pour une paix durable et d'apaisement des cœurs » pour tous les citoyens burkinabè.

Composé d'environ 150 membres dont 130 actifs, « les soldats de la justice », comme ils se surnomment eux-mêmes, ont pour devise : « Un peuple-Une loi-La justice ». Ces "soldats" ne sont pas tous des victimes d'injustice. Enfin, pas directement. Il y a parmi eux des personnes, qui, touchées par la cause du MVIJ, ont accepté d'y adhérer. C'est le cas de Adama Ilboudo. « J'ai vu que leur objectif était d'aider les gens, donc cela m'a intéressé », nous indique ce membre qui totalise cinq ans au sein du mouvement. Mieux, il est devenu même un ambassadeur. « J'ai expliqué l'objectif du MVIJ aux gens et il y a ceux qui ont fini par adhérer au mouvement », nous relate-t-il avec satisfaction.

Adama Ilboudo a adhéré au MVIJ par compassion.

Le cas de Nathalie Lompo est semblable à celui de monsieur Ilboudo. Même si elle n'a pas victime d'injustice, cette femme est membre fondatrice du mouvement. « Je ne suis pas victime, mais j'ai des proches qui l'ont été. Et même aujourd'hui, je ne suis pas victime, demain ou après-demain, je peux l'être ». C'est avec cette philosophie qu'elle justifie son activisme.

Tout est parti d'un cas qu'elle a vécu. « Il y a une femme qui a trompé un de mes parents du village en lui attribuant un enfant dont il n'était pas le père biologique. Le monsieur a éduqué l'enfant pendant neuf ans. Par la suite, la femme a envoyé une convocation pour lui dire que ce n'était pas son enfant. Jusqu'à présent, le monsieur n'a pas été dédommagé », relate-t-elle.

Pour Nathalie Lompo donc, le MVIJ a été créé pour aider la population parce que, estime-t-elle, 90% des Burkinabè ne connaissent pas les textes, alors que l'on répète à l'envi que « nul n'est censé ignorer la loi ». « Nous avons créé également le mouvement pour aider des victimes. Il y a aussi des gens qui ne sont pas des victimes. Mais en ignorant la loi, ils deviennent victimes de leur propre sort. Nous l'avons créé pour sensibiliser les gens sur ce qu'on appelle la justice. Comment recourir à la justice, quel chemin prendre pour faire des appels ? Etc. ».

Malgré qu'elle ne soit pas victime d'injustice, Nathalie Lompo, est membre fondatrice et active du MVIJ.

Les objectifs spécifiques sont, entre autres, la lutte contre l'ignorance et les méconnaissances de la règle des droits ; la promotion de l'accessibilité aux textes des lois par les citoyens ; la dénonciation des abus des agents de la justice ; l'assistance les victimes d'injustice judiciaire à poursuivre les agents indélicats et corrompus et à rentrer dans leur droit, etc.

Avec son slogan « La justice, toujours la justice et rien que la justice », le MVIJ, dont le siège national est à Ouagadougou, est représenté dans quatre villes du Burkina (Koudougou, Fada N'Gourma, Kongoussi et Banfora). A en croire les explications de Moïse Sawadogo, à partir de cinq membres, un comité ad' hoc est mis en place pour réfléchir sur un bureau. Et pour créer un bureau, il faut au moins onze membres. Dans les prochaines années, le mouvement ambitionne de créer un bureau dans chaque 25 TGI (Tribunaux de grande instance) du pays.

Sur cette banderole au domicile de Moïse Sawadogo, toutes les informations du MVIJ s'y trouvent.

Le Mouvement des victimes d'injustice juridique (MVIJ) devrait tenir son panel en mars 2020 sous le parrainage du ministre en charge de l'Administration territoriale, Siméon Sawadogo, mais le rendez-vous était avorté pour cause de Covid-19. Actuellement, le bureau exécutif s'active pour relancer la machine.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Agriculture : La banane, plus rentable que le riz, selon le producteur Hamado Dabré

Thu, 01/04/2021 - 01:18

Déçu par le faible rendement de ses champs de riz, Hamado Dabré s'est reconverti dans la culture de la banane à Bagré, après un long séjour passé à l'étranger. Aujourd'hui, le quadragénaire gagne bien sa vie et ne le cache pas. « Etre et travailler chez soi est la meilleure garantie que tout homme puisse avoir », se convainc Hamado Dabré. Nous l'avons rencontré, le 12 mars 2021, dans son champ de quatre hectares, qu'il exploite avec ses quatre épouses.

Après avoir bourlingué au Ghana puis en Côte d'Ivoire, dans les bananeraies, Hamado Dabré rentre au pays. Plutôt que poursuivre la production du riz qu'il avait expérimentée sept ans auparavant, sans succès, sur les berges du fleuve Nakanbé, il décide de se convertir dans la production de la banane.

Selon Hamado Dabré, un régime de bananes peut peser 35 kg

Des pertes au regroupement

Mais sa première expérience sera de courte durée. Son champ sera détruit par les inondations dues à l'ouverture des vannes du barrage de Bagré, par la Société nationale d'électricité du Burkina, pour sauver la digue du barrage qui menaçait de céder à cause du trop-plein d'eau. Hamado Badré n'était pas le seul producteur à avoir subi des pertes.

« Nous avons demandé à la Maitrise d'ouvrage de Bagré (http://www.bagrepole.bf/qui-sommes-nous/historique/) de nous aider à obtenir un terrain pour poursuivre la production de la banane. Ils nous ont dit de nous réunir en groupement. Nous l'avons fait. Ils nous ont donné un terrain de 70 hectares. Certains ont demandé trois hectares, d'autres quatre hectares. Moi, j'ai obtenu quatre hectares », se souvient Hamado Dabré.

Hamado Dabré est membre du groupement Sougr-nooma

Retrait de la garantie

Pour l'exploitation de la superficie, les producteurs décident de prendre un crédit dans une banque de la place. « La banque nous a demandé d'apporter chacun une garantie d'un million de francs CFA. « Celui qui apporte un million, bénéficie d'un prêt de quatre millions. Nous avons apporté la somme demandée, mais nous avons poursuivi le dossier pendant un an, sans obtenir gain de cause. Nous avons donc retiré notre argent », explique le producteur.

Le groupement exploite une superficie de 70 hectares

Un client solvable

Au regard de la modeste somme en leur possession, les producteurs, sur conseil de Bagrépôle, commencent à exploiter 25 hectares et demi sur les 70 hectares obtenus. « Au bout d'un an, nous avons eu un bon rendement et nous avons commencé à exploiter toute la superficie. En ce qui me concerne, j'ai commencé à exploiter un demi hectare. Et avec les bénéfices engrangés, j'ai pu étendre ma production, au bout de trois ans, sur les quatre hectares que j'ai obtenus ».

Alors que le groupement Sougr-nooma prenait son envol, il bénéficiera de l'appui de la Coopérative d'épargne et de crédit (COOPEC) de Manga. Un crédit de 25 millions qu'il réussit à rembourser en seulement sept mois au lieu de huit mois. Jugé solvable, le groupement obtient de nouveau un prêt de 35 millions de francs CFA, à rembourser au bout de dix mois. Mais en neuf mois, il réussit la prouesse de régler sa dette.

A proximité de sa bananeraie, M. Dabré cultive également du maïs, de l'arachide et de la tomate

Une activité rentable

« Sur un hectare, je peux produire 35 tonnes. Le kilo de banane est vendu souvent à 150 francs CFA. Un régime de banane peut atteindre 35 Kg. Vous voyez que la banane est très rentable. Pour espérer avoir des bénéfices dans la production du riz, il faut cultiver au moins quatre hectares de riz. On ne gagne rien en cultivant juste un ou deux hectares. Alors qu'avec la banane, j'ai réussi à scolariser tous mes enfants. J'emploie huit manœuvres payés à 20 000 F CFA le mois. Avec l'argent de la banane, j'ai également acheté un terrain de 4 millions de francs CFA à Ouagadougou, où j'ai construit une mini villa », confie Hamado Dabré.

Les producteurs sont en quête d'une variété plus résistante

Difficultés

Derrière ce beau tableau, se cachent des calculs et souvent des insomnies. Selon Hamado Dabré, les producteurs doivent faire face à l'insuffisance de main d'œuvre dans la localité. Les jeunes étant occupés sur les sites d'orpaillage.

Aussi, la production de la banane, au-delà de l'insuffisance de l'intérêt porté par les institutions de microfinance, nécessite une grande attention et un suivi régulier des plants. Face aux multiples maladies telles que la jaunisse fusarienne qui réduit la production des bananiers, les producteurs prévoient l'introduction d'une variété française plus résistante. En attendant, la parade trouvée est de sélectionner et planter des rejets autour de pieds mères, indemnes de maladies et en phase végétative.

Selon Hamado Dabré « Etre et travailler chez soi est la meilleure garantie que tout homme puisse avoir »

« La meilleure garantie »

Malgré les difficultés qui s'imposent aux producteurs, Hamado Dabré confesse avoir refusé de partir à l'aventure en Italie. « Il n'y a rien à l'étranger. Même si un étudiant revient au pays et touche deux millions par mois, il ne pourra pas réaliser ce que je fais. Etre et travailler chez soi est la meilleure garantie que tout homme puisse avoir », se convainc Hamado Dabré.

Son exemple prouve à souhait que la terre ne fait pas semblant, ou du moins, elle ne ment pas. Pour peu qu'il y ait de l'eau, de la volonté, du savoir et un peu d'argent. Ainsi, vous aurez toujours la banane.

HFB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Mouvement « Agir ensemble » : Le président Boubacar Diallo dénonce des actes d'indiscipline de certains militants

Thu, 01/04/2021 - 01:15

Boubacar Diallo, président du parti « Mouvement Agir ensemble pour le Burkina Faso », qui a porté la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo à l'élection présidentielle du 22 novembre 2020, était ce mercredi 31 mars 2021 face à la presse. Objectif, répondre aux militants qui demandent sa démission. Pour le premier responsable du parti, ce n'est rien d'autre que des actes d'indiscipline.

Le torchon brûle entre Boubacar Diallo et certains militants de sa formation politique, le « Mouvement Agir ensemble pour le Burkina Faso ». Réunis, le samedi 27 mars dernier au siège du parti, ces militants ont demandé la démission du président. Ils lui reprochent une mauvaise gouvernance, une attitude irrespectueuse du président vis-à-vis de leur candidat à la présidentielle, Kadré Désiré Ouédraogo, et le fait de ne pas être rassembleur.

Face à la presse ce mercredi 31 mars 2021, le président du parti a tenu à répondre à ses détracteurs. « Il est apparu lundi que des gens, se disant militants du parti, se sont retrouvés au siège du parti pour exiger, semble-t-il, la démission du président pour un certain nombre d'actes que ce dernier aurait posés et qui ne seraient pas à leur goût », commence par reconnaître Boubacar Diallo.

Il a ajouté que même si les militants ont le droit d'exprimer leurs opinions, les textes du parti définissent les voies et les moyens pour le faire. « Chaque organisation politique a des principes, des procédures par lesquelles il faut amener une personne qui a fauté à démissionner d'elle-même ou à la faire démissionner », a-t-il ajouté, non sans laisser planer des doutes sur le militantisme des frondeurs. « Ils se sont réclamés militants du parti et ont dit qu'ils vont organiser une rencontre le samedi 27. J'ai reçu une correspondance de ces derniers dans laquelle ils disent vouloir me rencontrer le samedi 27. Je leur ai fait savoir qu'il fallait suivre une certaine procédure d'autant plus que j'ai aussi un calendrier. Je leur ai donc demandé de patienter et que je les recevrai dès que je vais me dégager.

La correspondance est, du reste, signée par un porte-parole des militants de l'arrondissement n°10. Mais le porte-parole des militants de l'arrondissement n°10 ne doit être personne d'autre que le secrétaire à l'information du bureau de l'arrondissement n°10 qui est habileté par les textes à le faire. Tel qu'ils ont procédé, c'est manifestement un acte d'indiscipline posé. Des militants ne peuvent pas, sans que la structure de base de chez eux ne soit informée, faire une telle requête. Ils ont le droit d'exprimer leurs opinions mais ils doivent le faire selon les textes du parti », s'est insurgé le premier responsable du parti.

A l'origine de la fronde, des sanctions

Au cours de la conférence de presse, Boubacar Diallo est revenu sur les sanctions prises à l'encontre de certains responsables et qui constituent une pomme de discorde entre lui et le groupe des frondeurs. « Quand des responsables d'un certain niveau se permettent des propos qui discréditent le parti, ils n'ont pour autre volonté que de fragiliser le parti. Pire, ils se targuent d'avoir des proximités avec certaines personnes et que cela leur donne le droit de dire ce qu'ils veulent. Mais ça ne se passe pas ainsi au sein du parti », a-t-il indiqué. Il faut rappeler que ces sanctions ont été prises lors du Conseil exécutif national tenu le 27 février 2021.

Même s'il se dit toujours disposé à recevoir ceux qui réclament sa démission, Boubacar Diallo tient à ce qu'ils respectent la procédure édictée par les textes du parti. Ce qui, visiblement, fait durer le bras de fer au sein du parti.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Pages