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Updated: 3 days 6 min ago

Abiba Ouoba : L'amazone de la maçonnerie

Mon, 08/03/2021 - 09:30

Etudiante en 3e année de licence en Science humaine à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, Bibata Ouoba, connue sous le pseudonyme de Briana Ouoba, exerce avec passion un métier très majoritairement masculin : la maçonnerie. Elle est aide-maçonne depuis 2013. A peine âgée de 25 ans, Mlle Ouoba caresse l'espoir de devenir une entrepreneure. A la faveur de la journée du 8-Mars consacrée à l'autre moitié du ciel, Lefaso.net est allé à sa rencontre. Nous avons été reçus à la cité universitaire de Kossodo, au moment où elle s'activait d'arrache-pied avec ses camarades, dans la construction du mur de clôture de ladite cité.

Native du village de Komangou, commune rurale de Fada, Bibata Ouoba a effectué tout son cursus secondaire au lycée communal de Fada N'Gourma, région de l'Est. Après l'obtention de son Baccalauréat, elle dépose sa valise à Ouagadougou. Bibata Ouoba intègre l'université Joseph Ki-Zerbo où elle est orientée dans la faculté de science humaine.

De taille moyenne, le teint noir, Mlle Ouoba arbore un sourire qui crée très vite l'empathie avec ceux ou celles qu'elle rencontre. Elégante, on ne saurait définir à première vue son passe-temps favori. Un métier qui occupe pourtant la moitié de son temps : la maçonnerie. Fille ainée du côté de sa mère, son envie de devenir « une artisane de la construction » remonte à sa tendre enfance. Si elle a choisi ce métier de la maçonnerie, domaine dans lequel rare de filles osent s'aventurer, c'est certes par passion mais aussi pour des raisons financières.

Aider la maman dans ses multiples charges

« Mon papa est d'un âge avancé. Il ne peut plus me soutenir. Ma mère aussi se débrouille à sa manière. Mais, c'est difficile de joindre les deux bouts. De plus, j'ai deux petites sœurs qui sont toujours à l'école. Ma petite sœur directe (cadette) fait la classe de terminale. C'est pour pouvoir aider la maman dans ses multiples charges et me prendre également en charge que je me suis lancée dans la vie active », confie la jeune femme. Ayant appris le travail sur le terrain, les premiers pas de l'amazone n'ont pas été difficiles. Toutefois, la journée d'une aide-maçonne demande beaucoup de sacrifices. En effet, la jeune femme ne compte plus ses heures de travail, ce pour quoi elle est « payée ».

Journée type d'une aide-maçonne

« Lorsque je n'ai pas cours à l'université, je me lève à 4 heures du matin. Je me lave, puis je bosse un peu. A 7 heures, je prends le chemin du travail. J'arrive sur le chantier autour de 8 heures. A midi, on fait une petite pause repas. On ne suspend le travail qu'aux environs de 16 heures », relate-t-elle. En termes de réalisations, Briana (comme on l'appelle affectueusement) a été sollicitée sur des chantiers de construction à Fada et dans d'autres localités du Burkina Faso. Son exemple transcende les stéréotypes et les clichés. Elle est la seule fille dans son équipe de travail présentement.

L'étudiante en Science humaine se réjouit de la bonne ambiance qui règne entre les travailleurs sur les chantiers dans lesquels elle évolue.
« Je ne rencontre pas de difficultés avec mes collègues. C'est vrai, on peut te faire la cour, mais tout dépend de ton comportement. Quand j'arrive, je me familiarise avec tout le monde ». De son travail, des chefs de chantiers en disent du grand bien. Pour ces derniers, en plus d'être un exemple pour la frange jeune, Briana mérite d'être soutenue, surtout qu'au Burkina Faso l'engouement des femmes dans ce secteur d'activité est au stade embryonnaire. Ce qui n'est visiblement pas le cas dans des pays comme le Togo et le Bénin.

Un revenu journalier compris entre 2500 et 3000 Fcfa

Cette activité salariée, menée pendant l'année universitaire, a une incidence sur le rendement académique de Briana. Mais avec le recul, l'étudiante en Science humaine n'a aucun regret. « La rémunération me satisfait. Je gagne entre 2500 et 3000 F CFA par jour. Dans le mois, je peux avoir 75 000 F CFA voire plus », s'empresse-t-elle de dire.

Cela lui permet de subvenir à ses besoins et ceux de sa famille. Son ambition, c'est d'être une entrepreneure. Mais en attendant, son souhait est que le gouvernement innove dans l'enseignement supérieur en introduisant des métiers d'apprentissage. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité sur yenenga.net/ ]

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Cancer du sein : L'association "Zéro cancer féminin" fait don de prothèses mammaires aux femmes ayant subi une ablation du sein

Mon, 08/03/2021 - 09:00

Une vingtaine de femmes ayant subi la mastectomie (ablation du sein) recevront des prothèses mammaires de l'Association "Zéro cancer féminin" au cours de ce mois de mars. Cette offre entre dans le cadre de la campagne « je reste femme » initiée par l'association. La cérémonie de remise de don a eu lieu le samedi 6 mars 2021 à Ouagadougou, en présence de Carol McQueen, ambassadrice du Canada au Burkina.

Afin de redonner le sourire aux femmes qui ont subi une mastectomie, l'Association "Zéro cancer féminin" a initié une collecte de fonds au cours des mois de décembre 2020 et janvier 2021 auprès de donateurs privés internationaux et des entreprises Medicus Canada et Amoena. Cette collecte a permis d'acquérir 23 prothèses mammaires et 11 soutiens-gorges au profit de jeunes femmes qui ont subi une ablation du sein, du fait du cancer. « Au Burkina, il y a des femmes qui ont subi la mastectomie qui ont besoin de prothèses mammaires qu'on ne trouve pas sur place.

L'Association "Zéro cancer féminin" recevant les prothèses mammaires qui seront distribuées aux femmes

Avec l'aide de Mme Jacqueline Saralta qui est au Canada et d'autres partenaires internationaux, avec des sociétés comme Medicus et Amonea qui sont au Canada, nous avons réussi à faire une collecte de prothèses mammaires que nous allons ensuite distribuer à des femmes qui ont subi la mastectomie », explique Suzanne Sidiyané, présidente de l'Association "Zéro cancer féminin". Elle souligne qu'une prothèse coûte en moyenne 200 000 F CFA et il faut débourser 50 000 F CFA pour un soutien-gorge, ce qui n'est pas toujours à la portée des femmes, d'où cette initiative portée par l'association.

Emma Kantiono, marraine de l'association

La sélection des bénéficiaires a déjà été faite en collaboration avec des sages-femmes, des gynécologues et des oncologues qui sont en contact permanent avec les patientes. Les mensurations de chacune des bénéficiaires ont été prises afin que les prothèses soient à leur taille, assure la présidente de l'association.

Emma Kantiono, marraine de l'association "Zéro cancer féminin" a salué l'initiative et expliqué qu'elle n'a pas hésité à l'accompagner, parce que « d'une manière ou d'une autre, chacun de nous est concerné par cette cause. » C'est pourquoi elle ne manque pas d'appeler les bonnes volontés à accompagner l'association dans sa volonté d'acquérir des prothèses mammaires au profit des femmes.

Suzanne Sidiyané, présidente de l'association, expliquant comment utiliser la prothèse et le soutien-gorge

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cet appel de Mme Kantiono a reçu un écho favorable auprès de Carol McQueen, ambassadrice du Canada au Burkina. « Quand j'ai reçu cette invitation de l'association "Zéro cancer féminin", j'ai dit qu'il faut que je soutienne la cause. J'ai vu aussi qu'il y avait une connexion avec le Canada, parce qu'il y a des compagnies canadiennes de prothèses mammaires qui ont contribué à ce don aujourd'hui. Et donc je me suis dit qu'il faut absolument que je vienne et que je voie et peut-être que ma présence peut aussi augmenter la voix de cette organisation pour vraiment sensibiliser les gens à l'importance de cette cause très noble. Je suis heureuse d'être là et peut-être que dans l'avenir je pourrai aider à soulever d'autres fonds pour l'initiative », a-t-elle laissé entendre.

Photo de famille

L'association "Zéro cancer féminin" a été créée en octobre 2019. Elle a pour but, la promotion de l'accès aux soins, spécifiquement les actions de sensibilisation, de prévention et de prise en charge et toute autre sur les différents types de cancer chez la femme, en particulier le cancer du sein et celui du col de l'utérus.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'un prestataire en maintenance et conseil informatique

Mon, 08/03/2021 - 08:30

PAYS : BURKINA FASO
FINANCEMENT : IRC
REF. : IRC-BF/AO 2021/01
IRC est une organisation néerlandaise fondée en 1968. Elle a des projets, des programmes et des succursales dans le monde entier. L'Ouganda, l'Éthiopie, le Ghana et le Burkina Faso font partie des pays africains où l'IRC est installé. L'organisation travaille avec un réseau d'organisations partenaires afin de fournir des services d'eau, d'assainissement et d'hygiène efficaces et durables. Les types d'intervention d'IRC sont l'assistance technique, le plaidoyer, la gestion des connaissances et le renforcement des capacités.

Dans le cadre de ses activités au Burkina Faso, IRC recrute un prestataire en maintenance et conseil informatique pour une durée d'un an renouvelable.
1. LES PRESTATIONS A EXECUTER



3. PROFIL REQUIS DU PRESTATAIRE

Diplômes requis : Une formation de niveau Bac + 4/5 en informatique est requise.

Expérience requise : Une expérience minimale de cinq ans (05) en maintenance informatique (matériel et logiciel) est nécessaire. Le candidat doit fournir les certificats de bonne exécution des prestations similaires exécutées au cours des 5 dernières années auprès d'au moins 5 organisations ou entreprises étrangères basées à Ouagadougou et disposant d'un parc informatique équivalent.

Aptitudes requises : Sens de l'anticipation ; adaptabilité car le secteur informatique évolue toujours et une veille technologique est primordiale pour maintenir le système informatique en état de fonctionnement et l'optimiser ; Qualités relationnelles et sens de l'écoute dans les rapports fonctionnels et hiérarchiques ; Bonne expression écrite et orale.

4. BUDGET

L'enveloppe budgétaire maximal disponible pour cette prestation est de trois millions deux cent mille (3 200 000) francs CFA pour une durée d'un an.

5. CANDIDATURES

Le Directeur Pays de l'ONG IRC invite les entreprises ou personnes intéressés à fournir leurs offres techniques et financières. Voire modèle en annexe
Les offres techniques et financières doivent être envoyées exclusivement par mail à l'adresse segda@ircwash.org avec copie à adminburkina@ircwash.org au plus tard le 17 mars 2021 à 17 heures 00 minute, heure locale.

6. DELAI D'ENGAGEMENT

Les soumissionnaires restent engagés par leurs offres pendant un délai de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de la date limite de transmission.

7. RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES

Les renseignements sur le présent avis peuvent être obtenus par email à segda@ircwash.org au plus tard le 15 mars 2021 à 9 heures 00 minute, heure locale.

Le Directeur Pays

Juste Hermann NANSI



V. Attestations de bonne exécution des prestations similaires
Joindre les attestations de bonne exécution de toutes les prestations similaires exécutées au cours des 5 dernières années auprès d'au moins 5 organisations ou entreprises étrangères basées à Ouagadougou et disposant d'un parc informatique équivalent.

Categories: Afrique

Soumission d'un projet de norme sur les "lignes directrices pour la production des bouillons et consommes" en enquête publique

Mon, 08/03/2021 - 08:00

Le Directeur Général de l'Agence Burkinabè de Normalisation, de la Métrologie et de la Qualité (ABNORM) a le plaisir de porter à la connaissance du public qu'un projet de norme adopté par le « Comité Technique de Normalisation Ad'hoc bouillons et consommés » lui est soumis pour appréciation pour une période de deux (02) mois pour compter du 02 mars 2021, date de publication du présent communiqué.

L'enquête publique offre l'opportunité à tous les acteurs qui n'ont pu prendre part aux travaux dudit comité, d'apporter leurs observations et amendements en vue d'obtenir un large consensus avant sa validation.

En l'absence d'opposition notifiée à l'ABNORM au courant de l'enquête, ce projet de norme sera homologué en tant que norme nationale.

Le projet de norme peut être consulté ou acquis auprès de la Direction de la Normalisation et de la Certification, les jours et heures ouvrables, à l'immeuble de l'ABNORM sis à la Zone d'Activités Diverses (ZAD), Avenue des Arts en face de la Station PETROFA.

Contact : KABORE S. Stéphane Romaric : 70 75 31 37 / 74 55 88 88
Email : stephan_kabore@yahoo.fr.

Le Directeur Général

Issaka ZOUNGRANA
Chevalier de l'Ordre du Mérite

Categories: Afrique

U.S. Mission in Ouagadougou is seeking eligible and qualified applicants for the position of Security Investigator

Mon, 08/03/2021 - 08:00

U.S. EMBASSY OUAGADOUGOU
VACANCY ANNOUNCEMENT # 2021-003

SECURITY INVESTIGATOR

The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Security Investigator in the Regional Security Office.

Opening Date : March 02, 2021

Closing Date : March 16, 2021

Open to : All interested candidates/ All Sources

Work Schedule : Full-time (40 hours/week)

SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 13,369,191 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-08)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.


BASIC FUNCTION OF POSITION :

This position is located in the Regional Security Office (RSO). This one of the four positions. Incumbent serves as a case manager for all Locally Employed Staff (LE Staff) personal suitability and criminal investigations. S/he initiates and monitors LE Staff re-certification cases. S/he also reviews completed investigations conducted by the Security Investigators to ensure accuracy and compliance with DOS regulations and standards prior to submission to the RSO for adjudication. Incumbent serves as a liaison between the RSO and the host government. The position is supervised by the Senior Foreign Service National Investigator.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : 2-years college/university studies is required.

2. EXPERIENCE : Five years of law enforcement, military, legal or security experience is required.

3. LANGUAGE : Level IV (fluency) speaking and writing English is required.
Level IV (fluency) speaking and writing French is required. This may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : Ability to maintain extensive contacts with officials of various local agencies. Ability to exercise initiative and resourcefulness in obtaining information or evidence. Ability to draft precise, complex reports in English and French. Must possess word processing and Microsoft office experience. This may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE : Knowledge of local government operations, especially regarding security and law enforcement. Must be able to operate a variety of vehicles, including pick-up truck, car, motorcycle, etc. Must have valid driver's license for operating all types of vehicles. Must be detail oriented.

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :

• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms

• Choose Announcement Number Ouaga-2021-003 Security Investigator and complete the online application.

• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system.

Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :

• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• 2-years college/university studies
• Driver's License
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Relevant Work attestations and Certificates.

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.

FOR FURTHER INFORMATION : The complete position description listing all of the duties and responsibilities may be obtained by contacting the Human Resources Office at HROOuaga@state.gov

Note :

• All Application must be made in English.
• All applications received after the deadline will not be considered.
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

Categories: Afrique

Décès de Ouédraogo Namdimda Jean Paul : Faire part

Mon, 08/03/2021 - 07:30

Sa majesté Naaba Kiiba roi de Risiam.
Les familles Ouédraogo à :
Sabcé, Souryala, Ronguin, Bango, Tankigla, Kougsabla, Badimogo, Sanhoui, Yibao, Siguinvoussé, Bissa paalga, Zomkalga, Yangré, Yalgwéogo, Ouagadougou, Kongoussi, Loundogo, Koudougou, Bobo, Abidjan, Mali, la famille Sawadogo à Bendgo, Bango
Les neveux, les nièces, cousins et cousines, les tantes de la famille, les familles alliées, les oncles du défunt à bingdré chriktenga :

Ont la profonde douleur de vous annoncer la perte cruelle de leur frère, père, grand-père, beau-père Ouédraogo Namdimda Jean Paul chef de Watinoma/Zougyiri à l'âge de 82 ans.

Décès survenu le vendredi 05 mars 2021 à Ouagadougou.
Ils vous informent par ailleurs que la levée du corps aura lieu le lundi 08 mars à 15h00 à la morgue de Bogodogo, suivie d'une veillée de prière à partir de 20h au domicile du défunt sis à Noncin ex sect 10.

Mardi 09 mars à 10h messe pour le repos de son âme à l'église paroissiale Sainte Thérèse de Kongoussi
L'inhumation à Watinoma Zougyiri
Union de prière !!!

Categories: Afrique

Décès de DRABO Dogotoro Jerôme Emilien : Remerciements et faire part

Mon, 08/03/2021 - 07:00

La grande famille DRABO à Kassan, Toma, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Bamako,

La grande famille KIENTEGA à Dédougou, Ouagadougou, Solenzo, Côte d'Ivoire, Barribsi, Latodin et Bagaré

La famille PARE à Toma, Nouna et Ouagadougou

Les familles alliées : KI à Tô et Ouagadougou, ZAN à Koudougou et Laah, ZAMANE à Tougan et Koin, ZERBO à Kassan, SANKARA, TOE à Ouagadougou, DRABO à Sikensi et Kassan, TOURE à Bobo-Dioulasso

Les familles alliées : ZOUNDI, KABORE, OUEDRAOGO, ZOUGMORE à Ouagadougou
Les enfants : Nadine Désirée, Aimée Patrick, Paulin Honoré, Aloys Abraham et Rachel

Les petits enfants : Nelly, Marjolaine, Clovis, Innocente, Josépha et Paul Irénée,
Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de sympathie et de solidarité, expriment leur profonde gratitude à tous ceux et toutes celles qui, de près ou de loin, ont apporté leurs soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le Mercredi 17 février et de l'inhumation le Lundi 22 février 2021 à Kassan (province du Sourou) de leur fils, frère, père, oncle, beau-père, grand-père,
DRABO Dogotoro Jerôme Emilien,
transitaire admis à la retraite.

Puisse Dieu dans son infinie bonté vous bénir et vous rendre à chacun le centuple de ses bienfaits.

« Donne lui, Seigneur, le repos éternel et que brille sur lui la lumière de ta face ».
Union de prières !

Categories: Afrique

Rappel à Dieu de LOUGUE Guekon : Remerciements

Mon, 08/03/2021 - 07:00

• La Grande famille LOUGUE à Bitiako, Côte d'Ivoire et Ouagadougou,
• La Grande famille DABIRA à Kahin, Bobo Dioulasso et Ouagadougou,
Les familles GANOU, GNISSE, TIEMOUNOU, SOUGUE à Bitiako Côte d'Ivoire et Ouagadougou,

Les familles TOBOUA, NAON, BONZI, TUINA, BOUDO en Côte d'Ivoire, aux Etats-Unis et à Ouagadougou,
Les familles SIRIPE, MIEN, DAILA, BENAO à Bobo Dioulasso et à Ouagadougou
Les frères :

Mariam, M'bé Bernard, Abou et Marcel,
La veuve :
DABIRA Antoinette, institutrice à la retraite,
Les enfants :
Théodore, Maxime, Yolande, Béatrice et Blandine,

Les petits enfants :
Astride, Chimène, Doriane, Laurine, Jean Noël, Echille, Djamal, Amir, Anicia, Eunice, Michel et Aiman
Les familles alliées
OUEDRAOGO, NIKIEMA, BANDE, YACORO, NEYA, ZOUNGRANA, ILBOUDO, GANGO, SORGHO

Les neveux, nièces, cousins, cousines, proches parents,
Vous remercient du fonds du cœur, pour les nombreuses marques de soutiens, tant moraux que matériels, que vous leur aviez témoignés, lors du rappel à Dieu le 15 février 2021, suivi de l'inhumation le 18 février 2021 à Bitiako, de leur frère, époux, père, beau-père, grand-père,
LOUGUE Guekon, précédemment Enseignant des Lycées et Collèges (Mathématiques et Physique-Chimie) à la retraite.

Décès survenu à sa 68ème année, des suites d'une courte maladie.
Elles remercient particulièrement les autorités Administratives et religieuses, notamment :

 Le Général Kouamé LOUGUE et son épouse Claudine, ex Ministre de la santé ;
 Monsieur le Maire de la commune de Ouagadougou et son personnel ;
 Monsieur le Maire de la commune de Siby et son personnel ;
 Monsieur le Directeur Général des affaires immobilières et de l'équipement de l'Etat, et son personnel ;

 Monsieur le Directeur Général de SGS BURKINA et son personnel ;
 Monsieur le Directeur pays par Intérim de Save the Children International et son personnel ;
 Monsieur le Directeur Général de l'Agence de communication CITECOM et son personnel ;

 Madame Assetou Fofana, Ex députée à l'Assemblée Nationale ;
 Le Directeur de ICI-santé et son personnel ;
 Monsieur Le Secrétaire permanent des engagements nationaux et des programme d'urgence et son personnel ;
 Le personnel du cabinet d'huissier Maître PODA ;
 La fondatrice du lycée Dongouma et son personnel ;
 La Grande famille TIEMOUNOU à Bitiako et Ouagadougou ;
 Les ressortissants de Bitiako, Oury, Kalembouly, Siby, Boromo ;
 Les voisins et voisines à Kalgondin, Bassinko, Sinyiri, Saaba, Ouaga 2000, Karpala ;

 Tous les anciens collègues et élèves du Lycée Marien N'GOUABI, du Lycée Professionnel DR BRUNO BUCHWIESER (ancien Centre Austro Burkinabè), du Lycée VENEGRE, du CEG de Barsalogho, du CEG de Komki Ipala, etc. ;
 Les autorités religieuses et toute la communauté chrétienne de base (CCB) de Saint Jean Samuel.

 Toutes celles et tous ceux dont les noms n'ont pas individuellement été cité.

Que Dieu le Miséricordieux rende à chacun la mesure de son immense capacité, et vous bénisse.

PROGRAMME DES MESSES POUR LE REPOS EN DIEU DE SON AME

Categories: Afrique

Décès de ZOUGMORE née BERE POKO BERNARDINE : Remerciements et faire part

Mon, 08/03/2021 - 07:00

Sa Majesté le Naaba YEMDE Kurit Yirsoaba
Les grande familles ZOUGMORE, BERE, SANDWIDI, WAONGO, OUEDA, VELEGDA et ZOUNGRANA à Balgoundin, Simpiiguin, Lilgomdé, Péotenga, Pilorguin, Koupéla, Ouagadougou, Niger, Côte d'Ivoire, Canada et Mexique,

Le Chef coutumier de Pilorguin

Les enfants :

ZOUGMORE Dominique à Balgoundin
ZOUGMORE Antoine au Club Belko à Ouagadougou
ZOUGMORE François à Ouagadougou
Mme YAMBA née ZOUGMORE Salamata à Zanrin
ZOUGMORE Donatien à Ouagadougou

Les petits-enfants et arrière-petits-enfants

Les familles alliées

Très touchés par les nombreuses et diverses marques de soutiens dont ils ont bénéficié les 6 et 7 février à Balgoundin (Province du Kouritenga) lors des funérailles chrétiennes de leur très chère regrettée mère, tante, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère

ZOUGMORE née BERE POKO BERNARDINE

Vous adressent leurs vifs et sincères remerciements pour votre présence à leurs côtés et cette marque de considération.

Ils saisissent cette opportunité pour exprimer leur profonde gratitude aux différentes autorités coutumières, religieuses, politiques et administratives pour leur accompagnement fort appréciable.

Puisse Dieu dans son infinie bonté vous bénir et vous rendre à chacun le centuple de ses bienfaits.

“ UNION DE PRIERES ”

Categories: Afrique

Journée Internationale de la Femme : Coup de projecteur de l'AFD sur les oubliées du 8 mars au Burkina Faso

Sun, 07/03/2021 - 23:54

Le centre Delwendé de la communauté des Sœurs missionnaires d'Afrique accueille à Ouagadougou des femmes accusées de sorcellerie et jetées au ban de la société burkinabé. Des femmes âgées que l'AFD a décidé de mettre notamment à l'honneur, à l'occasion de la Journée Internationale de la Femme, en leur offrant à chacune des pagnes Faso dan fani tissés pour elles et en partageant des moments très forts en émotions.

Centre Delwendé de Sakoula en périphérie de Ouagadougou. Elles sont 190, là, âgées, recluses, oubliées de tous, frappées d'infamie parce qu'accusées de sorcellerie. Cette institution, tenue par les Sœurs missionnaires d'Afrique, est la seule à les considérer et à les recueillir en toute humanité.

"Le centre compte 190 pensionnaires parmi lesquels 5 hommes (…) Auparavant le centre recevait toutes sortes de patients atteints de troubles mentaux. Aujourd'hui, [ce sont surtout les personnes accusées de sorcellerie]. Des accusations qui causent beaucoup de dépressions, et de pathologies liées à l'émotionnel », explique Soeur Vickness Muleya en préambule de la rencontre.

Ici, les femmes mènent plusieurs petites activités économiques parmi lesquelles le filage de coton, le jardinage, l'élevage, la fabrication du soumbala (un condiment local), de savon, ou encore le recyclage des déchets.

Mais elles restent totalement marginalisées. Aussi Sœur Vickness, au nom de chacun et chacune, témoigne-t-elle d'une profonde reconnaissance quant à la visite de l'AFD au centre. « Je vous remercie pour ce que vous avez fait aujourd'hui. C'est un don magnifique pour les pensionnaires d'avoir le contact avec vous », confie-t-elle.
Surtout à l'occasion de la Journée Internationale de la Femme.
Et de rappeler, dans son introduction, l'évolution, malgré tout, de la condition féminine, mais aussi les progrès qu'il reste à faire, avec la volonté « d'avancer en développement vers l'émancipation totale de la femme dans notre société ».

Triste phénomène de société que ce centre. Ce sont sur ces femmes, sur ces grands-mères, frappées du plus cruel ostracisme, que l'AFD a tenu à faire un focus pour la journée du 8 mars. Car elles font aussi parties des multiples facettes de la Femme Sahélienne.

Près de vingt personnels AFD ont répondu spontanément présents à l'appel dans une délégation conduite par le Secrétaire Général de la Direction régionale Grand Sahel, Hervé Kahane, qui reconnaît avoir été « profondément touché » par la rencontre. « Je pense qu'on a tous été émus », témoignera-t-il à l'issue de l'évènement.

« Quand on regarde les problématiques de genre, on constate une inégalité en matière de droits fondamentaux. Ces femmes ont perdu toute reconnaissance sociale », explique Anne-Marie Zouré Sawadogo, Chargée de mission Genre et Education à l'AFD Direction régionale Grand Sahel.

En organisant cette rencontre l'AFD souhaite « interpeller les consciences » quant à ces femmes bannies par leur famille. Des femmes plongées dans un dénuement social des plus extrêmes. Des femmes à qui on ne permet tout simplement plus d'exister.
Pour leur rendre hommage l'idée est simple. Il s'agit de leur confectionner des pages faso dan fani pour la Journée Internationale de la Femme et d'aller les leur remettre en personne en passant un moment avec elles.

Si au départ, l'ambiance est quelque peu protocolaire, la posture du groupe et le prétexte de la rencontre brisent la glace. Et c'est chaque femme du centre que chacun et chacune ira symboliquement draper du pagne hommage. Les visages se détendent, retrouvent des sourires que l'on devinait rares. Jusqu'à la joie. Une joie en partage. Au point de sortir les tambours pour une fête tout à fait improvisée. Au point, à la fin, de danser pour célébrer.

Un contraste saisissant qui montre à quel point il est possible d'impacter des personnes avec la seule force de la considération que l'on peut avoir à leur égard. Les collaborateurs et collaboratrices présents, qui représentaient essentiellement des métiers support, ont pu, grâce à cette immersion sur le terrain, donner encore plus de sens à leur travail à l'AFD.

Le fait qu'elles tissent toutes du coton pour contribuer aux moyens de subsistance du centre donne, par exemple, une petite idée de développement à Noelie Coulibaly, gestionnaire. Elle imagine équiper les femmes de métiers à tisser pour qu'elles transforment sur place le fil et qu'elles augmentent ainsi leurs sources de revenus. Simplicité de l'évidence.

Reste que le vœu le plus cher émis par les femmes de Delwendé est de retrouver leur famille, leur vie d'avant. « On pourrait mobiliser des psychologues, des assistantes sociales pour des prises en charge individualisées afin de les aider à renouer ces précieux liens », réfléchit quant à elle Anne-Marie.

Les idées sont là, plantées dans le terreau fertile de la journée.
Et quand on écoute le poignant témoignage d'Antoinette, pensionnaire depuis 6 ou 7 ans, on se rend mieux compte de la souffrance et du déchirement que peuvent occasionner des allégations de sorcellerie. Elle qui a tout perdu de sa vie d'avant.

Un témoignage qui est une ode au respect et à la dignité humaine, et en particulier de la Femme. Un témoignage qui nourrit une interpellation nécessaire.
Retrouvez ci-dessous en images toute l'ambiance d'un 8 mars pas comme les autres.
DIAPORAMA

Et le Directeur de l'agence de Ouagadougou, Gilles Chausse, de conclure : « Reconstruire du lien social tout comme lutter contre l'ignorance sont au cœur à la fois des missions, des stratégies et des actions financées par l'AFD au Burkina Faso.
Nous œuvrons, par notre engagement dans ce pays, pour des sociétés encore plus humaines. A travers cette initiative simple, l'équipe de l'agence de Ouagadougou est fière d'avoir permis de montrer que des actions de solidarité nous rappellent les défis qu'il convient de relever, en particulier en faveur des femmes. Au-delà du seul 8 mars, sur la durée, ‘On est ensemble', aussi pour ces causes ».

Visitez le site de l'Agence Française de Développement (AFD) www.afd.fr

A l'occasion de la Journée Internationale de la Femme au Burkina Faso, l'AFD propose un regard singulier sur différentes facettes de la Femme Sahélienne à travers une mini série d'articles découverte. L'exclusion, la paix, l'entrepreneuriat, le développement, autant de thèmes abordés sous le prisme d'initiatives de femmes symboles qui font bouger les lignes.

David Cadasse, Ifrikia Kengue et Anne Marie Sawadogo Zouré (AFD DR Sahel)

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8-Mars, édition 2021 : Au Burkina, la réflexion est menée autour de l'inclusion financière de la femme par le numérique

Sun, 07/03/2021 - 23:53

Pour la commémoration de la 164e Journée internationale de la femme, le thème retenu par le Burkina Faso est "Inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : défis et perspectives". Le choix de ce thème vise à attirer davantage l'attention sur l'accès limité des femmes aux services financiers. Pour approfondir la réflexion, un panel réunissant les femmes venues des 13 régions du pays a été organisé ce samedi 6 mars 2021 à Ouagadougou.

Au cours du panel organisé autour du thème de la commémoration de la Journée internationale de la femme, deux communications sont livrées aux participants. La première porte sur le e-commerce pour booster les activités économiques des femmes dans un contexte de défis sécuritaires et sanitaires, et la deuxième sur l'inclusion financière des femmes à travers le numérique : quelles stratégies pour une meilleure appropriation des services financiers digitaux ?

Vue des participantes

Ces communications visent à promouvoir l'utilisation des services financiers numériques auprès des femmes. "Il s'agira de nous permettre de mieux connaitre les services financiers numériques disponibles ainsi que leurs avantages, de nous encourager à utiliser les services financiers numériques dans nos transactions courantes et de nous présenter les possibilités que le e-commerce offre ainsi que ses avantages dans un contexte de défis sécuritaires et sanitaires", précise la ministre en charge de la Femme, Marie Laurence Ilboudo.

Marie Laurence Ilboudo, ministre de la promotion de la femme

Parce que les femmes ont un accès limité aux services financiers et que cet accès limité est exacerbé par les crises sécuritaire et sanitaire, les différentes réflexions qui sont menées devraient aussi contribuer à trouver des alternatives pour atténuer les effets de ces crises sur les activités économiques des femmes, selon Marie Laurence Ilboudo, ministre de la promotion de la femme.

À l'issue du panel, des recommandations sont formulées à l'endroit du gouvernement, afin qu'il invite les fournisseurs de services financiers disponibles sur le marché à développer des produits adaptés aux besoins des femmes .

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

8-Mars 2021 : L'égalité entre les hommes et les femmes au cœur de la coopération entre l'Union européenne et le Burkina Faso

Sun, 07/03/2021 - 23:50

Au Burkina Faso, l'Union européenne accompagne et soutient activement le gouvernement pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale Genre et des politiques d'égalité entre les hommes et les femmes à travers de nombreuses initiatives.

L'égalité entre les femmes et les hommes est une priorité transversale pour l'Union européenne, et la dimension genre est intégrée dans toutes les politiques ou programmes. A travers ses appuis budgétaires, l'UE intègre le genre dans plusieurs indicateurs. A titre d'exemples, citons l'appui à la mise en œuvre de la budgétisation sensible au genre pour avoir des politiques et des programmes sectoriels capables de transformer positivement la situation des femmes, des enfants et des groupes en situation de vulnérabilité.

L'accompagnement de l'UE a aussi porté sur les violences basées sur le genre avec la mise en place d'un répertoire des structures de prise en charge pour une meilleure information auprès de la population. En termes de santé, cet appui budgétaire soutient le programme national de gratuité des soins pour les femmes enceintes, avec pour objectif de réduire la mortalité maternelle mais aussi la planification familiale.

Outre cela, le "programme Population", en cours de mise en œuvre avec l'appui de plusieurs partenaires, a un large impact sur la santé sexuelle et reproductive, la planification familiale et les Violences basées sur le genre (VBG) sur l'ensemble du territoire. Ce programme a permis de renforcer le leadership des femmes, de sensibiliser les communautés, de renforcer les offres de service et de développer des services de proximité tout en œuvrant pour la mise en œuvre des politiques nationales.

A cette date, plus de 450 000 personnes ont été formées ou sensibilisées directement sur la promotion sociale, 438 structures d'accueil et de prise en charge des VBG ont été soutenues et 2 306 cas de VBG ont pu être pris en charge par les structures d'accueil.

Dans le cadre de l'autonomisation des femmes, l'UE a appuyé la formation professionnelle et l'accès à l'emploi de plus de 20 000 femmes. En lien avec le nouveau plan d'action genre 2021-2025 de l'Union européenne et la Stratégie nationale Genre 2020-2024 du Burkina Faso, l'UE finance des programmes pour le renforcement du leadership et la participation de la femme à la vie politique, aux contrôles citoyens et dans le suivi des politiques publiques, en vue d'influencer les prises de décisions au niveau local.

L'UE travaille avec la société civile, y compris les organisations de femmes, pour favoriser la cohésion sociale et empêcher la propagation de l'extrémisme violent dans le pays. Les partenaires soutenus par l'UE veillent également à ce que les femmes soient toujours représentées dans les cadres de concertation locaux et nationaux et à ce que leurs voix soient entendues.

Pour l'édition 2021, le thème retenu du 8-Mars, au niveau international, est : « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». Si la crise sanitaire a fait plus de victimes chez les hommes que chez les femmes, la crise économique risque de peser plus lourdement sur l'emploi des femmes, aggravant leur précarité et renforçant les inégalités entre les femmes et les hommes au travail.

Cette Journée internationale des femmes, célébrée dans de nombreux pays à travers le monde, est une occasion pour faire le bilan de la situation des femmes, et surtout préparer l'avenir et les opportunités pour les futures générations de femmes. L'égalité entre les hommes et les femmes et l'autonomisation des femmes sont des valeurs et priorités fondamentales de l'Union européenne.

Avec ses partenaires gouvernementaux et non-gouvernementaux, l'UE demeure attachée à la promotion, à la protection et au respect intégral de tous les droits des femmes et filles : le droit à l'éducation et à la formation , le droit à la santé sexuelle et reproductive, le respect de leurs droits économiques et sociaux pour garantir leur autonomisation, la participation de manière égale à la sphère publique et privée, la fin de toutes les formes de violence envers les femmes et les filles ou issues de groupes minoritaires.

Sur le plan national, le thème de la célébration du 8-Mars 2021 est : « Inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : défis et perspectives ». Les technologies et solutions numériques peuvent accélérer les progrès en matière d'égalité entre les hommes et les femmes et l'autonomisation des femmes dans des domaines tels que l'éducation, l'emploi et l'entrepreneuriat, ainsi que dans la prévention de la violence de genre et de la lutte contre ce phénomène. Les services électroniques, tels que la finance numérique, peuvent créer des opportunités pour accroître l'autonomie économique des femmes en améliorant l'accès aux services financiers et leur utilisation.

La Délégation de l'Union européenne au Burkina Faso reste donc solidaire des autorités et des populations dans leurs efforts de promotion de la paix, de la stabilité et du développement socioéconomique, avec un regard attentif sur l'impact et le rôle de la femme.
A l'occasion de la Journée internationale des femmes, rejoignez-nous pour renforcer et concrétiser l'égalité entre les femmes et les hommes, pour un Burkina Faso prospère et inclusif.

A propos de l'Union européenne

L'Union européenne est constituée de 27 Etats membres qui ont décidé de mettre graduellement en commun leur savoir-faire, leurs ressources et leur destin. Ensemble, durant une période d'élargissement de plus de 50 ans, ils ont construit une zone de stabilité, de démocratie, et de développement durable tout en maintenant leur diversité culturelle, la tolérance et les libertés individuelles. L'Union européenne est déterminée à partager ses réalisations et ses valeurs avec les pays et les peuples au-delà de ses frontières.
En savoir plus : https://eeas.europa.eu/delegations/burkina-faso_fr

Contact presse : Dimitri KABORE, Dimitri.KABORE@eeas.europa.eu / +226 25 49 29 00

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Déclaration pour la Journée internationale des femmes - 8 mars 2021. Thème : « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». Cette année, la Journée internationale des femmes ne ressemble à aucune autre.

Sun, 07/03/2021 - 23:30

Alors que les pays et les communautés se relèvent peu à peu d'une pandémie dévastatrice, une opportunité s'offre à nous de mettre enfin un terme à l'exclusion et à la marginalisation des femmes et des filles. Mais pour ce faire, il nous faut agir maintenant. Les femmes doivent avoir la possibilité de jouer un rôle à part entière dans l'élaboration des décisions cruciales actuellement prises par les pays pour affronter et se relever de la pandémie de COVID-19 - des choix qui auront des répercussions sur le bien-être des populations et de la planète tout entière pour les générations à venir.

Dans cette optique, il faut éliminer les barrières historiques, culturelles et socioéconomiques profondément ancrées qui empêchent les femmes de s'assoir à la table des décisions, si l'on veut garantir une répartition plus équitable des ressources et du pouvoir. On constate, par exemple, que les femmes occupent les emplois les moins bien rémunérés, nombre d'entre elles occupant des formes d'emploi extrêmement précaires. Dans le contexte de la crise de la COVID-19, les femmes ont pratiquement deux fois plus de chances que les hommes de perdre leur emploi. En effet, la pandémie fera considérablement augmenter le taux de pauvreté des femmes et creusera l'écart de pauvreté entre femmes et hommes.

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) oeuvre avec les pays du monde entier pour lutter contre ces inégalités. Notre nouvelle note de politique nous éclaire sur la façon dont un revenu de base temporaire pour les femmes des pays en développement pourrait être en partie une solution.

Le PNUD fait valoir qu'un investissement mensuel judicieux de 0,07 pour cent du PIB des pays en développement permettrait à 613 millions de femmes en âge de travailler et vivant dans la pauvreté d'absorber le choc de la pandémie. Cela contribuerait également à la sécurité et à l'indépendance économiques dont les femmes ont besoin pour pouvoir participer plus largement aux décisions qui pourraient faire changer leur avenir.

Malgré les obstacles, les femmes, en particulier les jeunes femmes, sont à l'avant-garde des mouvements diversifiés et inclusifs pour le changement social qui ont lieu en ligne et dans la rue. Elles jouent notamment un rôle de chef de file dans la lutte contre les changements climatiques mais aussi en faveur de l'économie verte et des droits des femmes.

Et nous savons qu'un leadership et une représentation plus inclusifs génèrent des démocraties plus fortes, une meilleure gouvernance et des sociétés plus pacifiques. En témoigne par exemple la recherche d'ONU Femmes qui démontre que la participation des femmes au processus de paix accroît les chances de faire durer les accords de paix beaucoup plus longtemps.

Cependant, nous n'avançons pas encore assez vite. A notre rythme actuel, il faudra encore 130 ans avant que l'égalité des genres parmi les chefs de gouvernement ne devienne réalité. Pour faire évoluer la situation, le PNUD s'emploie à donner davantage de voix aux femmes et à promouvoir leur participation et leadership au sein des institutions publiques, des parlements, de l'appareil judiciaire et du secteur privé.

En 2019, grâce à notre soutien, les pays du monde entier ont mis en place environ 180 mesures différentes, allant des quotas électoraux à des politiques efficaces en matière d'égalité des genres. Et l'outil COVID-19 Global Gender Response Tracker (en anglais) du PNUD et d'ONU Femmes aide les gouvernements, dans le cadre de leur réponse à la pandémie, à identifier et à combler les lacunes, allant des moyens de lutter contre la violence sexiste à la redistribution des tâches non rémunérées.

Si l'on veut reconstruire en mieux après la crise de la COVID-19 et remettre comme il faut les objectifs mondiaux sur la bonne voie, nous ne pouvons pas simplement revenir au monde d'avant. Nous devons faire les choses différemment. Cela signifie qu'il faut éliminer les barrières qui empêchent les femmes et les filles de passer au premier plan. Cette année, la Journée internationale des femmes est un cri de ralliement pour la Génération Égalité. Il est temps d'exploiter enfin pleinement le pouvoir du leadership des femmes pour assurer un avenir plus égalitaire, plus inclusif et plus durable.

Achim Steiner, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)

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8 mars 2021 : La ministre en charge de la Culture invite les professionnelles du domaine à investir le numérique

Sun, 07/03/2021 - 23:25

La ministre de la Culture et du Tourisme, Elyse Foniyama Ilboudo, invite les femmes, à l'occasion du 8 mars 2021, à exploiter au maximum possible, les plateformes numériques pour assurer la promotion de leurs oeuvres et services.

La communauté internationale marquera, de nouveau, une halte pour célébrer la 164e édition de la Journée internationale de la femme, ce 8 mars 2021.
C'est l'occasion pour moi de souhaiter une bonne fête à toutes les professionnelles des filières du livre, de la musique, des arts plastiques, du tourisme, de la restauration, du musée, du cinéma et de l'audiovisuel, des arts vivants et du spectacle qui œuvrent, remarquablement, pour le rayonnement national et international de notre pays.

Cette commémoration, immortalisant l'un des symboles des luttes révolutionnaires, met en évidence l'importance primordiale de la contribution des femmes à l'édification d'une société harmonieuse, résolument tournée vers les progrès économique et social.

Notre pays, en proie à une double crise sécuritaire et sanitaire, célèbre la présente édition sous le thème : « Inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : Défis et perspectives ».
Il est attendu des femmes du monde de la Culture, des Arts et du Tourisme qu'elles profitent de ces instants, également consacrés à la réflexion et à la prospection, pour se mettre, dans leur ensemble, au diapason des outils numériques, afin de mieux valoriser leurs compétences et connaissances.

Je les invite donc à exploiter, le maximum possible, les plateformes numériques pour assurer la promotion de leurs œuvres et services. Mon espoir, que ces braves dames parviennent à réaliser leur autonomie financière et économique, en contribuant à l'émergence de véritables chaines industrielles dans les domaines de la Culture et les Industries.

Puisse Dieu combler toutes les femmes par une santé parfaite, une paix profonde et un bonheur total dans leurs familles respectives !
Bonne fête de 8-Mars à toutes et à tous !

Dr Elise Foniyama ILBOUDO/THIOMBIANO

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8 mars 2021 : Les femmes de l'UPC veulent encadrer leurs actions en vue d'un changement

Sun, 07/03/2021 - 23:20

Les femmes de l'Union pour le progrès et le changement (UPC) souhaitent une bonne fête de la femme à toutes les femmes du monde. A travers une déclaration, la présidente Jacqueline Souratié, invite les femmes de son parti à encadrer leurs actions en vue d'entreprendre un changement pour l'amélioration de la situation de la femme au Burkina.

Femmes du Burkina Faso, militantes de l'Union pour le Progrès et le Changement,
Le 8 mars a été institué journée internationale des droits de la femme par l'Organisation des Nations Unies en 1977 pour rappeler toutes les œuvres menées par la communauté internationale en faveur de l'amélioration de la condition des femmes. Pour nous les Femmes, chaque jour doit être l'occasion de dresser un bilan personnel de l'évolution de notre situation et en particulier chaque 8 MARS.

Nous devons recadrer nos actions en vue d'entreprendre des changements pour l'amélioration de la situation de la femme. Le thème International est : « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». Le thème National (Burkina Faso) est : « Inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : Defies et perspectives ».

Dans ce thème international de 2021, être leader c'est avoir une vision et se battre pour la matérialiser. Aujourd'hui le leadership féminin s'impose et en réalité, il ne doit être ni féminin ni masculin. Les femmes et les filles apportent une contribution significative pour une relance plus égalitaire suite à la pandémie de la Covid-19.

Partout dans le monde, avec le confinement les femmes sont confrontées à une augmentation de la violence domestique, des tâches non rémunérés, du chômage et de la pauvreté. La plupart des pays qui ont mieux réussi à contenir la vague de la pandémie de la Covid-19 et répondre à son impact sanitaire ainsi qu'à l'ensemble de ses répercussions socio-économique sont dirigés par des femmes. Le gouvernement du Danemark, Ethiopie, Finlande, Allemagne, Islande, Nouvelle-Zélande et Slovaquie sont des exemples qui ont été largement reconnues pour la rapidité, la détermination et l'efficacité de leur réponse nationale à la Covid-19, ainsi que pour la compassion dont elles ont fait preuve dans leur communication sur la santé publique.

Dans le thème national de 2021, les temps ont changé. La technologie doit permettre aux femmes d'effectuer des transactions financières grâce à un simple téléphone portable. Toutefois, si les pays africains ont été parmi les pionniers de la finance numérique, des milliers de personnes (dont une majorité de femmes) n'ont pas accès aux services financiers numériques.

Ces personnes sont restées bloquées sur la vente forcée de leur volaille et récolte. Dans ces conditions, comment sortir de la spirale de la pauvreté ? La révolution numérique à travers l'inclusion financière est audacieuse. Notre pays comme d'autres sont confrontés aux défis sécuritaires. Les hommes prennent la fuite et très souvent c'est les femmes qui restent sur place.

Grâce au numérique, elles reçoivent de l'argent de l'extérieur (des projets humanitaires et d'autres personnes) pour assurer la survie de la famille.
Même en zone sécurisée, le système bancaire classique présente des procédures complexes qui ne facilitent pas l'inclusion financière et le numérique. D'où la nécessité d'apprendre aux Femmes l'utilisation de cet outil qui leur permettra d'avoir accès à l'inclusion financière.

Sachant que 85% des Femmes sont en milieu rural ou en périphérie des centres urbains souvent plus difficiles que le village, certaines soient les 15% en milieu urbain et ne maîtrisant pas le numérique :

Faut-il créer une infrastructure de paiement numérique interopérable à travers le pays et integer le volé formation systématique des Femmes ?
Mettre en place des systèmes d'identification numérique équitables pour toutes les personnes en assurant la sécurité du système financier ?
Trouver les meilleures méthodes pour concevoir et fournir des services financiers numériques favorisant au maximum l'égalité femmes-hommes ;
Chers Burkinabé, chères sœurs !

Les Femmes de l'UPC appellent à l'union des filles et fils de ce pays qui passe forcément par la réconciliation nationale, la cohésion sociale pour le bon vivre ensemble afin de donner la force au tissu social pour permettre aux Femmes d'entreprendre de vrais changements en vue de l'amélioration de la situation de la femme et partant, des familles et du pays.

Paix aux âmes de nos chers disparus, prompt rétablissement à ceux qui souffrent toujours dans leur corps. Que Dieu dans sa grande miséricorde apaise les cœurs, donne la grâce du pardon libérateur à tous ceux qui sont déchirés dans leur cœur et leur âme. Au nom de la tolérance religieuse au Burkina Faso, nous osons dire que nous sommes depuis le Mercredi 17 Février dans un temps de pénitence, de pardon et de grâces catholique. Que Dieu bénisse le Burkina Faso.
Bonne commémoration à toutes les femmes et filles du Burkina Faso ;

Démocratie – Travail – Solidarité
Pour Le Bureau Politique National (BPN) et le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l'UPC,

La Présidence de l'Union Nationale des Femmes
Jacqueline SOURATIE épouse KONATE

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8 mars 2021 : Le MPP engagé à combattre toutes les inégalités

Sun, 07/03/2021 - 23:15

A l'occasion du 08 mars 2021, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), dans une déclaration signée par son Secrétaire exécutif, Lassané Sawadogo, indique que son parti est résolument engagé dans tous les combats contre les inégalités et les discriminations.

A l'instar d'autres pays du monde, le Burkina Faso commémore ce
8 mars 2021, la 164ème journée internationale de la Femme sous le thème « Inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : défis et perspectives ».

Pour le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), l'énoncé du thème de cette journée traduit l'ambition du gouvernement de lutter pour l'inclusion financière numérique des femmes et de lutter contre les discriminations économiques.
Notre parti, conformément à son idéal social-démocrate, est résolument engagé dans tous les combats contre les inégalités et les discriminations quelle qu'en soit la nature.

C'est sur la base de cet engagement que le MPP se distingue comme le parti avant-gardiste de la lutte pour l'amélioration continue du mieux-être de la femme. Une des nombreuses illustrations de cet engagement est le souci constant d'accorder un intérêt particulier à la représentation des femmes sur les listes électorales. Les résultats obtenus à la dernière double consultation électorale de novembre 2020, sans être satisfaisants indiquent cependant un progrès.

Notre parti salue la disponibilité du Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE et du gouvernement qui n'ont de cesse, d'œuvrer au quotidien à l'épanouissement et l'autonomisation de la femme burkinabè dans tous les secteurs de la vie socioéconomique du Burkina Faso.

Plusieurs décisions fortes ont été mises en œuvre pour la promotion de la femme dont l'engagement du Président du Faso d'accorder 30% de places de femmes dans le gouvernement.
Autre action symbolique qui dénote de l'intérêt du Président du Faso à la cause de la femme, c'est sa participation constante et personnelle aux forums d'échanges directs organisés par l'Exécutif avec les faitières des femmes de notre pays à chaque journée internationale depuis son accession aux plus hautes charges de l'Etat en 2015.

En ce 8 mars solennellement dédié à la Femme, le MPP souhaite que cette 164ème commémoration soit une journée d'introspection et de prise de décisions courageuses et réalistes qui impacteront positivement le quotidien des femmes burkinabè.
Excellente journée dans la joie et dans la solidarité avec toutes les femmes du Burkina Faso.

Démocratie – Egalité – Progrès

Le Secrétaire Exécutif

Lassané SAVADOGO

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Opérations de la Force Barkhane : Des armes et divers équipements de communication détruits du 24 février au 3 mars 2021

Sun, 07/03/2021 - 23:05

L'opération Barkhane, en coopération avec les différentes armées partenaires (Forces armées sahéliennes) poursuivent leurs efforts dans la région dite des "trois frontières". Elles ont mené des opérations de harcèlement des Groupes armés terroristes (GAT) dans le Liptako et le Gourma.

En effet, le 24 fevrier 2021, la Force Barkhane a opéré des frappes aériennes dans les régions de N'Daki au Mali. Les frappes ont permis de neutraliser plusieurs groupes armés terroristes.

Le 26 février 2021, dans le Liptako, précisément au sud du d'Indelimane, un groupement de GAT a été repéré par des aéronefs de la Force Barkhane. Le communiqué précise que des mirages 2000 en vol, ont procédé à une frappe de plusieurs bombes.

Dans la même opération, le Groupement commando (GC) de la force Barkhane a été déployé sur la zone. Cette action combinée à permis de neutraliser de nombreux GAT, de détruire 3 armes d'infanterie, 3 mitrailleuses, de nombreuses minutions, 12 motos et 5 équipements de communication.

Lefaso.net



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Burkina : Les archivistes planchent sur les enjeux de leur métier

Sun, 07/03/2021 - 20:50

« Archives et modernisation de l'administration : les enjeux de la loi 047-2019/AN régissant les archives au Burkina Faso ». C'est sous ce thème que l'Union nationale des archivistes du Burkina Faso (UNAr-BF) marque, ce samedi 6 mars 2020, une halte sur le métier.

Dénommée « Journée de l'Archiviste burkinabè assermenté, JABA », l'activité est placée sous la présidence du directeur de cabinet du président du Faso, Seydou Zagré, le patronage du secrétaire général du gouvernement et président du Conseil national des archives, Stéphane Sanou, et avec pour parrain, l'ancien président de l'Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara (qui a été aussi ministre de la Fonction publique), dont la contribution a été saluée dans l'évolution du secteur au Burkina.

De g.à d. Seydou Zagré, Stéphane Sanou, Soungalo Apollinaire Ouattara et Ignace Bationo.

La journée a été essentiellement marquée par des communications relatives à l'historique de l'élaboration de la loi 047-2019/AN régissant les archives au Burkina Faso et ses enjeux. « Il est important qu'on puisse conserver les traces de l'histoire, que les archives puissent éclairer le présent. Aujourd'hui, plus que jamais, dans un monde tourmenté, confronté à des défis multiples, où il n'y a pas de solutions définitives, figées, il est important qu'on puisse suivre les choses au quotidien », justifie le président de l'activité, Seydou Zagré, pour qui, cette journée est une excellente opportunité pour montrer l'importance du métier.

Selon le directeur de cabinet du président du Faso, l'histoire des nations doit se construire aujourd'hui et c'est au quotidien qu'il faut, convainc-t-il, avoir les gestes qui permettent de la conserver pour éviter tout ce qui peut ramener derrière. Il a donc saisi le cadre pour interpeller tout le monde à tout faire pour que les archives au Burkina soient bien gérées.

Le président de la cérémonie, Seydou Zagré

Référence à la politique nationale sur la question, M. Zagré a rappelé que la filière des archives ne date que de 2011 (filière logée à l'ENAM), mais qu'en quelques années, des efforts ont été faits pour que les services des archives puissent occuper la place qui leur revient de droit au sein de leur administration. En dépit de ces efforts consentis, il reconnaît avec les acteurs qu'il faut en faire davantage pour permettre au secteur de jouer pleinement son rôle pour le bonheur à la fois des citoyens et de la nation.

Le parrain, Soungalo Apollinaire Ouattara, a simplement exhorté ses filleuls à persévérer dans leur engagement pour la promotion de la bonne gestion archivistique au service de la bonne gouvernance, de la modernisation de l'administration.

Le parrain, Soungalo Apollinaire Ouattara

L'archivisme, une science

Selon le secrétaire général du gouvernement, Stéphane Sanou, la fonction de « gestion des archives » est enfin valorisée au Burkina, en raison des innovations introduites dans la nouvelle loi de 2019 régissant les archives au Burkina Faso. « De la préservation physique des énormes passifs d'archives créés depuis les indépendances à l'introduction du numérique aujourd'hui dans nos quotidiens, beaucoup d'efforts ont été consentis. Cependant, les risques de pertes et de fuite de données restent des facteurs qui rendent complexe votre profession d'archiviste. C'est en cela que votre capacité d'actualiser vos connaissances et votre professionnalisme est plus que jamais sollicitée. Nous nous accordons pour souligner que l'archivisme est une science. C'est dire que comme toute science, sa scientificité est attachée à sa capacité d'évoluer, d'innover, de créer de la nouveauté », a exprimé le président du Conseil national des archives, Stéphane Sanou.

La cérémonie d'ouverture a enregistré une grande mobilisation

En plus de leurs valeurs comme preuves, les archives servent de mémoire aussi bien pour les citoyens que pour les nations, a-t-il poursuivi, ajoutant que les documents produits sont conservés pour pouvoir se souvenir et disposer d'éléments nécessaires pour retracer l'histoire, car la vérité de l'actualité n'est pas toujours celle de l'histoire.

Les archives forment le patrimoine et l'identité de toute nation, dit-il. « Secret professionnel, respect du droit à la vie privée, devoir de mémoire, droit à l'information sont autant d'obligations qui illustrent une certaine ambiguïté dans l'accomplissement de votre métier », invite M. Sanou, exhortant les archivistes à persévérer dans la valorisation de la profession archiviste en vue d'accroître l'apport des archives à la bonne gouvernance.

Toutes les autorités ont salué la tenue de la journée

Du plaidoyer auprès des autorités

Le président de l'Union nationale des archivistes du Burkina Faso (UNAr-BF), Ignace Bationo, est, quant à lui, revenu sur l'importance de la journée. Il a confié que le Conseil international des archives a décidé de consacrer une semaine au plaidoyer auprès des autorités, pour qu'elles puissent comprendre l'importance des archives et œuvrer à les préserver. « Les archives forment le patrimoine et l'identité de toute nation », affirme M. Bationo avant d'égrener quelques défis liés à leur secteur.

Ignace Bationo, président de l'INAr-BF

Il relève à ce titre qu'il y a un énorme passif d'archives importantes non encore traitées qui traînent dans les administrations pour diverses raisons, l'inexistence d'une politique unique de numérisation et de gestion électronique des documents administratifs, l'absence de formation adéquate en gestion électronique de documents au profit des gestionnaires de l'information documentaire, etc.
Des doléances qui ont rencontré une oreille attentive, le directeur de cabinet Seydou Zagré et le président du Conseil national des archives, Stéphane Sanou, ayant promis d'œuvrer en faveur de la prise en compte des préoccupations.

O.L
Lefaso.net

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