L'une des fiertés nationales, le champion Burkinabè, champion du monde de triple saut en salle et premier athlète burkinabè à remporter une médaille olympique pour le Burkina Faso, en compagnie de son staff était en visite cet après-midi du 13 août 2021 à UBA Burkina dont il est client pour présenter sa médaille à la Direction Générale de la banque et la remercier pour le soutien dont il a été l'objet pendant tous les jeux olympiques.
Il a été reçu par Julien Kouassi entouré de son comité de direction.
Après un tête à tête pour s'enquérir des conditions de préparation et de l'ambiance de la compétition, notre Fabrice Zango national a reçu les félicitations du Directeur Général qui l'a également gratifié de la meilleure carte prépayée du marché ainsi que d'une prime d'encouragement de 1 000 000 FCFA.
Ce fut également l'occasion pour le personnel de la banque de se joindre à Julien Kouassi pour également offrir un symbole fort au champion pour ses prouesses.
Les clients présents ont également eu l'opportunité de communier avec le champion et lui souhaiter le meilleur pour la suite.
Prenant la parole notre champion s'est exprimé en ces termes : « c'est un honneur pour moi d'avoir pu défendre les couleurs du Burkina Faso. Cette médaille je la dédie à tous ces jeunes, qu'elle soit source d'inspiration et de motivation. Elle est la preuve que l'on peut vaincre l'impossible ».
A son tour, Julien Kouassi, Directeur Général de UBA Burkina, déclare : « cette médaille de bronze obtenue le 5 août date de célébration de la proclamation de l'indépendance du Burkina Faso est tout un symbole. L'or qui est la principale richesse du pays sera sans aucun doute au rendez- vous en 2024 ».
A Propos de UBA Burkina
UBA Burkina est une filiale du Groupe UBA PLC présent dans 20 pays d'Afrique, à Paris, Londres et New York.
UBA Burkina, est un réseau de 27 agences à travers le Burkina Faso.
UBA Burkina, compte 421 employés au service de la clientèle.
Tél. : 25 30 00 00
Site web : www.ubaburkinafaso.com
Email : cfcburkina@ubagroup.com
Le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, Harouna Kaboré, a été reçu, le vendredi 13 août 2021, par le chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso, Eddie Komboïgo. L'objectif était d'échanger sur l'augmentation de prix des produits de grandes consommations sur le marché et de partager avec lui les mesures prises par le gouvernement pour contenir les prix.
La flambée des prix des produits de grandes consommations est un phénomène international engendré par la pandémie du COVID-19. C'est du moins ce qu'a indiqué le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, Harouna Kaboré, lors de sa rencontre avec le chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso. Les populations de plusieurs pays, en particulier celles de l'Afrique de l'Ouest sont touchées par cette augmentation. A l'en croire, l'indice de la FAO s'établit en moyenne à 127,1 points en mai 2021 soit 39,7% de plus en 2020. Une situation inquiétante qui fait de cette augmentation des prix la plus importante depuis 2011.
Il ressort de l'explication de Harouna Kaboré, que cette situation est due en grande partie à la pandémie du COVID-19 qui a désorganisé les chaînes de production et de transport au niveau mondial, et s'est traduite par le renchérissement des coûts du transport. Ainsi, le trafic maritime au niveau international a subi les conséquences d'une augmentation des prix. Cette situation impacte les populations burkinabè dans la mesure où 70% des produits de consommation sont importés.
Comme mesures prises par son département, partant de là celles prises par le gouvernement face à cette flambée, il a indiqué la suspension de l'exportation des céréales, le renforcement en vivres des boutiques témoins de la SONAGES et l'accroissement du contrôle des prix des produits fixes tels que l'huile, le sucre et le ciment, ainsi que le contrôle du respect de la marge bénéficiaire sur les autres produits.
Pour sa part, le chef de file de l'opposition politique, Eddie Komboïgo, a remercié le ministre Kaboré pour être venu expliquer la situation aux présidents des différents partis de l'opposition et partager les mesures prises par le gouvernement. Cependant, il estime que ces mesures sont plus structurelles que concrètes. D'où son invite au gouvernement à poser des actions concrètes et à court terme afin de soulager les populations. Toutefois, il a proposé que des actions soient menées dans le sens de l'augmentation de la production au niveau local pour éviter cette dépendance à l'importation.
Judith SANOU
Lefaso.net
Interpellé à son domicile dans la matinée de ce vendredi 13 août 2021, Pascal Zaïda, Coordonnateur national du Cadre d'expression démocratique (CED), est finalement placé en garde-à-vue.
Selon une source proche du dossier, il est accusé de tentative d'atteinte à la sûreté de l'état, d'incitation à une rébellion et de déclarations subversives.
Après son audition, il a été placé en garde-à-vue.
En rappel, Pascal Zaïda avait vigoureusement critiqué, au cours d'une conférence de presse animée le jeudi 12 août, la situation sécuritaire.
Lefaso.net
Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord, a vécu, une journée chaude, ce vendredi 13 août 2021.
En effet, les populations ont manifesté contre la hausse des prix des hangars et l'organisation récurrente de foires par des commerçants originaires d'autres villes.
Nos confrères du journal en ligne « minute.bf » rapportent que les manifestants, qui exigent le départ du maire, Basile Ouédraogo, ont saccagé sa résidence en construction.
Selon les dernières nouvelles, le maire serait à Ouagadougou.
Lefaso.net
Le 13 août de chaque année est dédié aux gauchers. La Journée internationale des gauchers (International Lefthanders Day en anglais) a en effet été instaurée en 1976 pour sensibiliser le grand public sur les droits des gauchers. Manipuler un levier de vitesses d'une voiture ou une poignée d'accélérateur d'une moto, etc. les gauchers doivent s'adapter à un monde qui semble être conçu par les droitiers et pour les droitiers. La journée vise aussi à lutter contre la stigmatisation et les préjugés dont ils sont parfois victimes. A Ouagadougou, des citoyens disent ce qu'ils en pensent.
Patricia Coulibaly (stagiaire)
Lefaso.net
Un concert de soutien à Me Prosper Farama, dont le cabinet a été victime d'incendie le 17 juillet dernier, a été initié ce vendredi 13 août 2021 au Centre national des arts et du spectacle (CENASA).
L'idée est du Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP), du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) et de l'Association burkinabè d'assistance et de secours populaire (ABASSEP) avec le soutien de l'artiste Almamy KJ.
Une quinzaine d'artistes, à titre gracieux, a presté pour soutenir celui qu'ils appellent affectueusement "l'avocat du peuple".
En plus du prix d'entrée fixé à 2000 francs CFA, une urne a été installée au bord du podium, pour recueillir des dons en espèces. A en croire Almamy KJ, la somme récoltée à ce concert ira directement au cabinet de Me Farama.
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Le ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, et le directeur général du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), Bruno Compaoré, ont effectué une visite de terrain dans les entreprises bénéficiaires des financements de l'Etat. Ce sont au total cinq entreprises bénéficiers notamment King mondial group, Cine park academy studio ABS, le Groupe sipharjoong SA et Burkina Car Wash qui ont été entre autres visitées dans le cadre de cette sortie de terrain. C'était ce vendredi 13 août 2021 à Ouagadougou.
De la zone industrielle de Kossodo en passant par la commune rurale de Saaba, Balkuy, Ouaga 2000 et de la zone d'activités diverses (ZAD), le ministre en charge des Finances, Lassané Kaboré, et son équipe ont échangé à bâtons rompus avec les promoteurs des différentes entreprises bénéficiaires des financements de l'Etat. Un moment solennel pour ces entrepreneurs de présenter leurs différents produits au ministre, tout en lui faisant le bilan des activités menées et certaines difficultés rencontrées sur le terrain.
Ces entreprises étaient au nombre de cinq et elles sont spécialisées dans différents domaines notamment dans l''agroalimentaire, le cinéma, la santé, le lavage, l'esthétique automobile et autres. Cette visite du ministre, à vue d'œil, était attendue et elle a permis à tous les bénéficiaires, sans exception, d'exprimer leur satisfaction en témoignant leur reconnaissance à l'Etat burkinabè qui leur a permis de réaliser leur rêve.
Pour le promoteur de King mondial group, Gervais Adoube, ce n'est pas tous les jours qu'on reçoit les autorités dans son entreprise. C'est pourquoi, il s'est dit satisfait de les accueillir dans les locaux de son entreprise et de leur montrer ce qui est fait sur le terrain, tout en les rassurant qu'elles ont investi sur des personnes de confiance. Son entreprise est spécialisée dans l'agroalimentaire et intervient dans la production des eaux minérales naturelles, des jus et boissons ainsi que des produits laitiers.
C'est le même son de cloche chez la promotrice de Cine park academy studio ABS situé a Saaba, Valérie Kaboré, et l'ancien international burkinabè devenu entrepreneur dans la production de gants et des seringues made in Burkina, Issaka Sanfo. Pour Valérie Kaboré qui porte son projet depuis plus de 30 ans, c'est une occasion de remercier le ministère en charge des Finances et le FBDES qui ont eu cette vision d'accompagner les structures qui ne sont pas des structures à financement classique.
Car, selon l'entrepreneure, la culture a un double rôle. « Un rôle de développement et un rôle économique, et s'il n'y a pas de structures qui les comprennent, cela expose les acteurs, alors que le Burkina Faso regorge d'une crème de créateurs qui n'ont rien à envier aux autres pays », explique-t-elle.
Elle fait savoir aux autorités qu'elles lui ont fait confiance et elle continuera à se battre pour que le projet soit un exemple pour toute l'Afrique de l'Ouest. Cine park academy studio ABS s'occupera à terme de la formation, de la production cinématographique et également de diffusion de spectacles et de création d'évènementiels, d'un centre d'expression culturelle sur toutes ses facettes, etc.
Une fierté et une satisfaction pour la nation
Le promoteur du Groupe Sipharjoong SA et ancien international burkinabè, Issaka Sanfo, qui est à sa deuxième entreprise, a pour sa part indiqué que c'est une fierté de savoir qu'on aura des produits sanitaires made in Burkina, et cette fierté n'est pas attribuée à une seule personne mais à toute la nation. Le Groupe Sipharjoong SA entend accompagner l'Etat burkinabè dans sa politique sanitaire en produisant des gants et des seringues made in Burkina.
Pour l'autre reconverti à savoir le promoteur de Burkina car Wash et ancien comédien, Lamine Konaté, c'est également la même satisfaction et fierté. Spécialisé dans le lavage, l'esthétique et l'hygiène automobile en France, il a bénéficié des financements du FBDES grâce à son programme Burkina Startups qui lui a permis d'investir au Burkina Faso.
A la fin de la visite des différentes entreprises, le ministre Lassané Kaboré a exprimé sa satisfaction de savoir qu'ils ont fait confiance à des visionnaires qui luttent eux aussi pour le développement du Burkina. Au regard de ce qui a été réalisé par ces entrepreneurs, il leur a promis de continuer à les accompagner pour qu'ils puissent, chacun, réaliser leur rêve.
Yvette Zongo
Lefaso.net
L'écrivain Delwende Nabayaogo a dédicacé le vendredi 13 août 2021 à Ouagadougou, son nouvel essai littéraire. L'œuvre préfacée par l'ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida est titrée "Rendre notre nation forte et prospère". Dans cette œuvre, il dépeint une situation peu reluisante de son pays, le Burkina Faso. Ainsi, il lance un appel à une offensive stratégique pour une transformation fondamentale de la nation.
« Vision de la république. Rendre notre nation forte et prospère. Un appel à une offensive stratégique pour une transformation fondamentale de la nation ». C'est le titre complet du nouvel essai de l'écrivain Delwende Nabayaogo. La sortie officielle de l'œuvre a eu lieu le vendredi 13 août 2021 à Ouagadougou. c'est Dr Aboubacar Nacro qui a présenté le nouveau bouquin. Dans cette nouvelle production, l'auteur dépeint une situation catastrophique dans la gestion de son pays, le Burkina Faso. Avec froideur, il explique qu'il n'y a que l'indifférence, le mensonge, la haine et la cupidité.
Il fait remarquer que ce sont les médiocres qui dirigent les intellectuels. Pour lui, l'heure n'est plus aux réformes, mais à une refondation avec des paradigmes nouveaux pour le bonheur du peuple. Delwende Nabayaogo n'accuse personne de particulier d'être auteur du malheur que vit le pays. Il estime que tout le monde est responsable y compris lui. C'est pourquoi, il appelle à des changements. Il a fait remarquer qu'ayant été dans l'administration publique, outré par certaines pratiques, il a parfois refusé de cautionner certains forfaits en ne participant pas à des réunions. Dans son livre, il lance un appel pressant au renouveau, y compris les religieux.
Pour la présentation de son œuvre, il a pris comme parrain, le contrôleur général d'Etat, Luc Marius Ibriga. Ce dernier a souligné que le document de son filleul est une contribution importante à l'éveil des consciences. Pour lui, l'ouvrage est fondé sur une démarche qui repose sur trois facteurs fondamentaux. Il s'agit d'abord de la lucidité. L'auteur diagnostique la situation sans complaisance.
Ensuite, il y a la clairvoyance. Cela demande qu'on tienne compte de l'environnement régional et international. Enfin, il y a l'engagement. Il montre ce qui doit être fait avec des domaines prioritaires. Il s'agit de l'éducation, de la famille et de l'éthique.
L'œuvre de 306 pages est préfacée par l'ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida. Il est disponible dans les librairies au prix unitaire de 10 000 F CFA.
Dimitri OUEDRAOGO
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Le médaillé de bronze des Jeux olympiques de Tokyo 2020 dans la discipline du triple saut, Hugues Fabrice Zango, a encouragé les trois meilleurs élèves du Burkina Faso aux examens du CEP, du BEPC et du BAC, ce vendredi 13 août 2021 à Ouagadougou.
Le 5 août 2021, l'athlète international burkinabè Hugues Fabrice Zango remportait la médaille de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo 2020 dans la discipline du triple saut avec une performance de 17,47 mètres. Fierté nationale, l'homme est le premier médaillé olympique du Faso et de l'Afrique dans cette discipline.
Un modèle à suivre pour toutes ces personnes qui aspirent à l'excellence quand on voit la maîtrise avec laquelle Fabrice Zango arrive à concilier sport et études. En plus de l'athlétisme, en effet, Zango prépare un doctorat en génie électrique à Lille, en France, juste à côté de là où il s'entraine. Pour lui, les études sont primordiales.
Comme en sport, avant de penser à lui, il pense d'abord aux autres et à sa chère patrie, le Burkina Faso. C'est ainsi que Fabrice Zango a tenu ce vendredi 13 août à encourager dans la capitale burkinabè, les trois meilleurs élèves aux examens du CEP, du BEPC et du BAC dans les locaux du ministère en charge de l'Education nationale.
Il les a invités à travailler davantage, car seul le travail paye, tout en les félicitant pour leur excellence à l'école avec des sommes d'argent allant de 150 000 à 300 000 francs CFA.
Un geste apprécié à sa juste valeur par les bénéficiaires dont Urie Thiombiano, meilleur bachelier du BAC session 2021 avec 18,42 de moyenne. « Je suis vraiment très fier et très touché par ce geste. Je lui traduis toute ma gratitude et je prie que Dieu continue à le pousser davantage afin qu'il aille encore plus loin dans tout ce qu'il fait », a remercié Urie Thiombiano avant de confier qu'il voudrait ressembler à Hugues Fabrice Zango.
« J'aimerais vraiment lui ressembler. Je n'y pensais pas avant, mais je pense que c'est l'heure également pour moi de commencer », a-t-il avancé en précisant qu'il souhaiterait évoluer dans la gymnastique qui est sa discipline préférée.
Fabrice Zango promet la médaille d'or aux JO de Paris 2024
Hugues Fabrice Zango incarne effectivement l'excellence pour avoir été toujours le 1er de sa classe jusqu'au master, à l'exception de la classe de 2de où "le dur à cuir" a été classé 2e. « Le mérite pour moi c'est un truc qui me tient à cœur, parce que tout ce que j'ai dû gagner je l'ai mérité. Car j'ai beaucoup travaillé sans relâche. J'ai tout donné dans tous mes projets pour pouvoir réaliser aujourd'hui chacun de mes rêves », a confié la star de l'athlétisme burkinabè.
« C'est tout le ministère qui est aujourd'hui honoré par votre présence parce que vous êtes la source d'inspiration de beaucoup de jeunes en général et du scolaire en particulier », a souligné le secrétaire général du ministère de l'Éducation nationale, Kalifa Traoré.
Le médaillé olympique de Tokyo n'entend pas se contenter de la présente médaille de bronze. Il s'active d'ores et déjà pour les Jeux olympiques de Paris 2024 en promettant d'arracher la médaille d'or. Hugues Zango a embrassé sa discipline de prédilection, le triple saut, lorsqu'il était en classe de 1re D.
Hamed NANEMA
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En séjour au Burkina Faso depuis le 9 août, le directeur général du Fonds africain de garantie et de coopération économique (FAGACE), Ngueto Tiraïna Yambaye a eu une séance de travail avec le secteur privé, le jeudi 12 août 2021, à Ouagadougou. Placée sous la houlette de la ministre déléguée en charge de l'artisanat, Louise Anne Go, représentant le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, cette rencontre aux allures d'opération de charme avait pour but de réfléchir sur les possibilités d'accompagnement du secteur privé par le FAGACE.
Parmi les principales difficultés que rencontrent les petites et moyennes entreprises, figure en première place l'épineuse question du financement par les banques. Ces dernières sont la plupart du temps réticentes du fait de la question du risque, du manque de garantie solide et de l'insuffisance d'organisation des PME. Pourtant les PME participent au développement des économies locales et génèrent en moyenne, 40 % du produit intérieur brut (PIB) des nations africaines. Au Burkina Faso, ces PME occupent une place importante dans le secteur privé burkinabè soit environ 90% de l'économie.
Une opportunité à saisir pour le secteur privé burkinabè
Ces PME/PMI peuvent compter sur des structures comme le FAGACE. Il s'agit du Fonds africain de garantie et de coopération économique. La structure veut participer au financement de l'économie burkinabè en se proposant comme partenaire de garantie auprès des banques. Au cours de la séance de travail entre l'équipe du FAGACE conduite par son directeur général et le secteur privé burkinabè, jeudi 12 août, le premier vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie, Mamady Sanoh a exprimé sa satisfaction car le FAGACE, à l'en croire, permettra aux acteurs du secteur privé burkinabè de poursuivre leurs investissements « mais aussi de réaliser de belles aventures industrielles et commerciales ». Sentiment partagé par la ministre déléguée chargée de l'artisanat, Louise Anne Go qui a salué l'occasion offerte aux entrepreneurs à travers cette rencontre sur les opportunités du FAGACE.
90 milliards déjà mobilisés
Selon le directeur général, Ngueto Tiraïna Yambaye, le rôle du FAGACE est « d'accompagner les chambres de commerce, les petites et moyennes entreprises et industries et même les entrepreneurs ruraux pour que l'accès au financement soit facile et rapide ». Le Fonds comme son nom l'indique partage les risques avec les entreprises en prenant sur lui 50% de ces risques. Selon son directeur général, le FAGACE a déjà garanti plus de 30 milliards de FCFA qui ont permis de mobiliser 90 milliards pour le Burkina Faso. Afin de se rapprocher davantage de la clientèle, le Fonds compte ouvrir un bureau d'information de liaison au Burkina Faso.
Rappelons qu'au cours de son séjour qui prend fin ce 13 août, le directeur général du FAGACE a été reçu en audience par le président du Faso, Roch Kaboré le 11 août 2021. Il dit être allé recevoir les orientations du chef de l'Etat sur ce que va devenir le FAGACE dans les cinq prochaines années. En effet, le FAGACE s'est doté d'un nouveau plan stratégique 2021-2025, qui prend en compte les priorités du conseil des gouverneurs du FAGACE mais aussi la question de la Covid-19 qui a fait patiner les économies locales.
Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net
Avis aux instituteurs titulaires du baccalauréat
L'Université du Faso informe les instituteurs désireux de préparer des diplômes universitaires à la rentrée 2021/2022 que les inscriptions en 1re année (licence 1) sont ouvertes en :
linguistique,
lettres modernes,
sciences de l'éducation.
Nombre de places par classe : 30 étudiants maximum.
Contact : (+226) 68 19 50 69 / 76 45 73 33 / 70 03 81 00 - univ.faso@gmail.com (avec copie secretaritat@univ-faso.org)
Avis aux professionnels de l'éducation
Les professionnels de l'éducation titulaires du BAC, notamment les :
attachés d'éducation,
adjoints en éducation sociale,
éducateurs de la petite enfance,
adjoints en éducation spécialisée,
assistants en éducation spécialisée,
conseillers d'éducation,
conseillers en éducation sociale,
conseillers d'orientation scolaire,
etc.
sont informés que les inscriptions en licence et master en sciences de l'éducation, au titre de l'année 2021/2022, sont ouvertes à l'université du Faso.
Nombre d'étudiants par classe : 30 au maximum
Contact : Tél. +226 68 19 50 69 /76 45 73 33 / 25 50 17 51
La ministre déléguée chargée de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, Clarisse Mérindol/Ouoba, a présidé la cérémonie de clôture de la 10e réunion de la commission tripartite Burkina Faso-République du Mali-UNHCR pour le retour volontaire des réfugiés maliens. C'était ce jeudi 12 août 2021 à Ouagadougou.
Ces deux jours de rencontre avaient pour objectif d'évaluer la gestion des réfugiés maliens vivant au Burkina Faso tel que stipulé dans l'Accord tripartite Burkina Faso-République du Mali-UNHCR. A en croire le ministre délégué chargé de la Solidarité, de l'Action humanitaire, des Réfugiés et des Déplacés du Mali, Oumarou Diarra, des familles maliennes réfugiées au Burkina ont exprimé le vœu de retourner au Mali.
Tout sera donc mis en œuvre pour leur retour dans la sécurité et la dignité. « Concrètement, nous avons quelques familles qui ont exprimé le vœu de retourner volontairement. Comme vous le savez, compte tenu des clauses des différents traités, il est impossible d'obliger un réfugié à retourner. L'Etat burkinabè et celui du Mali prennent toutes les dispositions nécessaires pour les accompagner dans la dignité », a laissé entendre le ministre.
Douze recommandations pour une mise en œuvre efficace de l'Accord tripartite
Les participants à la 10e réunion de la commission tripartite ont non seulement évalué l'état d'avancement des activités prévues dans le plan de travail adopté lors de la 9e réunion de la commission tripartite, mais ont également formulé douze recommandations pour une mise en œuvre réussie de l'Accord tripartite.
« L'une des recommandations qui concerne le Burkina Faso, c'est que la partie malienne puisse faire une évaluation beaucoup plus exhaustive de la situation des réfugiés burkinabè au Mali. L'objectif pour nous aujourd'hui, c'est de voir dans quelle mesure, conjointement avec les partenaires, notamment l'UNHCR, les réfugiés burkinabè qui sont en territoire malien puisse entamer un retour sécurisé dans la dignité au Burkina Faso », a laissé entendre Clarisse Mérindol/Ouoba, ministre déléguée chargé de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur. Les réfugiés burkinabè au Mali sont en effet estimés à environ 14 000.
Abdouraouf Gnon-Kondé, représentant du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UNHCR) au Burkina Faso, a, lui, signifié que l'une des recommandations majeures de cette rencontre, c'est celle d'accompagner les collectivités territoriales dans lesquelles résident les réfugiés. Il explique en effet que les réfugiés maliens ne sont pas tous dans le camp de Goudébou dans la région du Sahel (Burkina). Dans ce camp on y dénombre 11 000 réfugiés maliens. En plus de ceux vivant dans le camp, entre 8000 et 9000 réfugiés vivent au sein des communautés.
« Comme ils sont dans les communautés, il est important que nos efforts que nous faisons ici au Burkina Faso aillent aussi dans le sens de renforcer les capacités des collectivités à prendre en charge ces populations qui vivent avec des populations burkinabè. La même recommandation a aussi été formulée à l'endroit des autorités du Mali, pour que les rapatriés, ceux qui font le choix de rentrer, une fois que ces populations arrivent, elles puissent être accompagnées de manière à se réintégrer facilement dans le giron de la protection de l'Etat du Mali », a laissé entendre M. Gnon-Kondé. Pour cela, il reconnait qu'il faut un appui de l'UNHCR et d'autres partenaires pour créer les conditions favorables au retour des réfugiés.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Né en 1994 au Mali, B.O.I. est poursuivi par le tribunal pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Il a été interpellé puis conduit au commissariat de Ouahigouya en février 2019.
D'après son récit, B.O.I. a été contraint par une connaissance, B.M., pour être enrôlé au compte d'Ansardine. Pendant onze jours, il a reçu une formation (exercice physique, maniement d'arme et lecture du coran).
B.O.I. et son acolyte B.M. étaient venus sur le territoire burkinabè pour déposséder un homme de sa motocyclette. Leur propre motocyclette a eu une panne sèche mais ils se sont arrangés pour accomplir leur mission. Une fois de retour au Mali, B.M. a sommé B.O.I. de repartir récupérer leur engin qui était en panne. C'est ainsi que B.O.I. a été interpellé au cours de sa seconde mission.
Devant la barre, B.O.I. a reconnu être enrôlé à Ansardine sous menace d'assassinat. Il a également indiqué au tribunal que tous les jeunes de son village, vulnérables financièrement, ont rallié ce groupe armé.
Pour le parquet, les faits sont constitués, B.O.I. doit être déclaré coupable pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Il a requis 21 ans de prison ferme et une amende de 2 millions de francs CFA, le tout assorti d'une sûreté de 14 ans.
Dans son verdict, le juge a déclaré B.O.I. non coupable au bénéfice de doute. Il a ordonné sa relaxe.
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Dans le cadre de l'opérationnalisation au Burkina Faso de la solution logicielle RCCM OHADA et à la demande du Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique, trois experts informaticiens ont été dépêchés par l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) aux fins de transfert de compétences aux administrateurs et utilisateurs du logiciel intégré de gestion du Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM). Cette formation a eu lieu dans la salle de conférences de la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso (MEBF) à Ouagadougou du 02 au 07 août 2021. Elle et a regroupé les principaux acteurs impliqués dans les formalités de création d'entreprises.
Il s'agit des agents des services informatiques du Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique et de la Maison de l'Entreprise, des greffiers en chef en charge du RCCM ainsi que des conseillers du Centre des Formalités des Entreprises (CEFORE) de Ouagadougou. Ils se sont mis à niveau avec le logiciel OHADA qui préconise la modernisation des actes uniformes.
Les bénéficiaires de la formation se sont appropriés l'outil et ont maitrisé toutes les applications constituant le logiciel OHADA en vue de son utilisation pour l'immatriculation des entreprises au RCCM. Avec le Chef de Service du Système d'Information de la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage, Fréderic AZOTI, les participants se sont exercés sur le déploiement du logiciel dans les différents sites, notamment dans les greffes des juridictions commerciales. Ils ont été formés sur le transfert des données des fichiers locaux au fichier national, du fichier national au fichier régional et sur la maitrise et l'intégration des formulaires actuels de demandes d'immatriculation des entreprises au RCCM.
La codification des numéros RCCM ainsi que la nomenclature actuelle de l'OHADA leur ont été enseignées. Ils ont été également outillés à maitriser et à gérer les différentes formalités d'immatriculation et d'inscription au RCCM dans le logiciel intégré.
Selon la Ministre en charge de la Justice, Victoria OUEDRAOGO KIBORA, qui a présidé l'ouverture de l'atelier, « le Burkina Faso doit être à mesure, avec nos propres aptitudes et compétences, de rendre opérationnel le logiciel de gestion intégré du RCCM et de pouvoir, en application de l'article 39 de l'Acte Uniforme sur le Droit Commercial Général transmettre les données de son Fichier National au Fichier Régional » basé à Abidjan.
L'OHADA s'est doté d'un logiciel de gestion intégré du RCCM et des fichiers nationaux et régional depuis décembre 2010. Toutefois, ce logiciel n'est pas encore en exploitation au Burkina Faso pour des raisons techniques malgré la dotation du pays par l'OHADA d'équipements informatiques aux fins de son opérationnalisation. Il était donc important qu'il y ait un transfert de compétence aux administrateurs et utilisateurs du logiciel RCCM OHADA en vue de son opérationnalisation au Burkina Faso.
Pour le Directeur Général de la MEBF, Lancina KI, son institution est engagée dans la mise en œuvre de réformes majeures favorables au climat des affaires au Burkina Faso. Il a donc souhaité que cette formation puisse contribuer à réduire davantage les délais de création des entreprises afin que le Burkina Faso soit mieux classé en matière de création d'entreprises dans les rapports annuels de « Doing Business ».
La tenue de l'atelier a été rendue possible grâce à la Maison de l'Entreprise qui a apporté un appui financier et logistique à l'organisation.
Service communication Maison de l'Entreprise du Burkina Faso
« Au début, quand j'ai commencé, c'est Dieu et moi seul qui croyions que j'allais atteindre l'objectif que je visais » - Kadré OUÉDRAOGO, Promoteur d'Agro-Plus.
#CLEbf #Commerce #Lwili
Sur initiative du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), plusieurs acteurs et témoins de l'histoire politique du Burkina ont échangé, le jeudi, 12 août 2021 à Ouagadougou autour du thème : « Le vivre-ensemble au Burkina Faso de la 1re à la 4e République ».
Selon le directeur exécutif du CGD, Dr Thomas Ouédraogo, l'Etat, ce sont certes les institutions, mais aussi tous les citoyens à la fois. C'est pourquoi, il rappelle qu'au-delà des divergences, il faut construire une nation forte, sur laquelle on peut fonder les espoirs. « Nous sommes inscrits dans la quête de la stabilité, de la paix. Et en tant que Centre pour la gouvernance démocratique, nous avons eu l'idée de problématiser le vivre-ensemble ; parce que, malgré le choc historique et économique, les acteurs qui, pour la plupart ne sont plus de ce monde, ont tenu le pays », a relevé le premier responsable du CGD, Dr Thomas Ouédraogo, pour qui, le Burkina aura une issue favorable en matière de cohésion sociale à travers les acteurs et la bonne gouvernance.
C'est dans un décor bien campé et une salle du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) qui a refusé du monde, que les panélistes ont déroulé leur communication, chacun à travers son sous-thème. Et pour dérouler les communications, les organisateurs n'ont pas fait dans la dentelle dans le choix des intervenants. Ainsi avait-on le macro-économiste et consultant international en développement, Pierre Claver Damiba ; l'ancien ambassadeur du Burkina aux USA et homme politique, Frédéric Guirma ; l'ancien ministre de l'Administration territoriale et de la Sécurité, Ernest Nongma Ouédraogo, par ailleurs actuel maire de la commune de Téma-Bokin.
Toujours au titre des panélistes, il y avait l'ancien ministre, ancien président de l'Université de Ouagadougou, chercheur et biochimiste, Pr Odile Nacoulma ; l'ancien ministre du Commerce, de la Promotion de l'entreprise et de l'Artisanat, Benoît Ouattara ; l'ancien vice-président de la CEDEAO, Jean De Dieu Somda ; l'ancien ministre de la Communication et enseignant en journalisme, Pr Serge Théophile Balima ; l'ancien secrétaire général de la Commission nationale de la Francophonie et homme politique, Paul Ismaël Ouédraogo ; le responsable du Centre de Formation politique Kwamé Nkrumah (centre de formation du parti au pouvoir), Dr Émile Paré, et l'ancien membre du Conseil national de la transition et président du parti politique "Fasosidrouwo", David Moyenga.
Si certains ont livré leur communication en présentiel, d'autres l'ont fait à distance à partir de leur pays de résidence.
Ainsi, dans son témoignage, Pierre Claver Damiba a souligné la nécessité de la vision et de la solidarité pour construire une nation. Dans son développement, et se référant à l'actualité, il a affirmé que le terrorisme est aussi lié à la faiblesse des gouvernants, car depuis les indépendances, aucun gouvernant n'a construit une nation forte. « Ils se sont laissés divertir », a-t-il dit, insistant sur le manque de solidarité entre les pays africains.
Pour parvenir au vivre-ensemble, poursuit Pierre Claver Damiba, il faut construire la nation, qui, elle, est fondée sur la solidarité.
Abordant le vivre-ensemble sous la première République, Frédéric Guirma estime qu'« on n'a pas pu préparer les populations à l'indépendance ». Il en veut pour illustration que dans aucune des langues nationales, la notion d'« indépendance » n'est exactement traduite. « L'indépendance a été prise d'une manière cavalière », déclare Frédéric Guirma.
A en croire l'ancien opposant au pouvoir Compaoré, le vécu sous la première République a été marquée par une absence de cohésion sociale et les élites n'étaient pas non plus en situation de gouverner. Il en veut pour entre autres preuves que le premier président, Maurice Yaméogo, a dirigé le pays comme une ‘'propriété privée'', conduisant au soulèvement populaire du 3 janvier 1966.
C'est dans cette tendance de témoignages, d'anecdotes qui ont caractérisé des passages de l'histoire des républiques, d'analyses des contextes et parfois de comparaisons entre époques que les autres panélistes ont poursuit la matinée de dialogue démocratique.
« Que chaque citoyen ait la liberté de s'exprimer et que l'on mette fin à la mauvaise gouvernance, qui conduit toujours à des insurrections et des insurrections conduisent à des pouvoirs d'exception. Tant qu'il n'y a pas de stabilité, il n'y a pas de développement. Que l'on lutte contre la corruption, en respectant la gouvernance, qu'il y ait la transparence dans les décisions et qu'on évite la politisation de l'administration », peut-on, en partie, résumer avec Pr Serge Théophile Balima qui a témoigné sur la période 1987-1991.
O.L
Lefaso.net
Après un renvoi le 12 août 2021 dû à un mouvement d'humeur de la garde de sécurité pénitentiaire, le procès des présumés terroristes a repris ce vendredi 13 août 2021 au TGI Ouaga II. Pour cette dernière journée de la première session, ce sont au total 04 dossiers qui seront jugés.
Poursuivi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, C.K. était le premier à passer à la barre. De nationalité malienne, l'accusé âgé de 31 ans et père de 07 enfants, aurait fait partie d'un commando de huit personnes qui a attaqué la brigade territoriale de gendarmerie de Bourzangha dans la nuit du 06 au 07 novembre 2017. Les locaux de la brigade ont été criblés de balles, du matériel de bureau endommagé et des motos de dotation et personnelles détruites.
Appréhendé en janvier 2019 au marché de Bourzangha, il est d'abord détenu à la brigade de Kongoussi, puis transféré à la prison de haute sécurité. Au cours de sa détention, la brigade a subi une attaque, considérée comme une tentative de libération du prévenu par les autres membres de son groupe.
Devant le tribunal, le prévenu fait preuve d'une attitude ambiguë. Si au début il dit ne parler que français et fulfuldé, il affirme après ne comprendre que le tamachec. Si face au juge d'instruction il a reconnu appartenir à un groupe terroriste composé de 15 personnes (12 peulhs et 03 Bèla) et affilié au groupe Ansaroul Islam, devant le tribunal, il dit n'appartenir qu'à un groupe de bergers de Nassoumbou. Ces tergiversations ont poussé un des juges du tribunal, à se demander si le prévenu jouissait de toutes ses facultés.
Mais pour le procureur, cette attitude fait partie de sa ligne de défense et le tribunal ne doit pas se laisser berner. En effet, précise-t-il, lorsque C.K. a été arrêté et détenu à la brigade de Kongoussi, il n'a répondu à aucune des questions posées, si bien qu'on le pensait sourd et muet. Déféré à la prison de haute sécurité, ce n'est que lorsque le juge d'instruction lui fait savoir qu'il avait voulu lui permettre de contacter sa famille, que C.K. a commencé à s'exprimer.
Le procureur soutient que les preuves accumulées durant l'instruction permettent de conclure à la culpabilité du prévenu. Il ajoute que l'accusé lui même a cité les autres membres du groupe auquel il appartient et a même donné leur situation géographique d'où ils opéraient ( axe Djibo-Bourou-Nassoumbou).
Face au tribunal, l'accusé insiste qu'il n'a rien fait, et qu'il n'a pas été arrêté en possession d'armes mais au marché de Bourzangha qu'il a l'habitude de fréquenter. "Je n'ai rien fait, on m'a pris comme ça. Je n'ai pas volé. J'ai envie de voir ma famille" a-t-il laissé entendre.
Convaincu de sa culpabilité, le tribunal l'a condamné à 21 ans de prison ferme assortie de 14 ans de sûreté et à une amende de 2 millions de FCFA.
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Pascal Zaïda, membre de la Coordination nationale des OSC pour la Patrie (COP), a été interpellé, ce vendredi 13 août 2021, par des éléments du Service régional de la Police judiciaire du Centre (SRPJ).
Selon une source sécuritaire qui confirme l'information, l'audition du coordonnateur national du Cadre d'expression démocratique (CED), est actuellement en cours.
On ignore, pour l'instant, les raisons de son arrestation mais on se rappelle qu'il a animé, hier jeudi 12 août 2021, une conférence de presse sur la situation sécuritaire et économique nationale.
Au côté de Marcel Tankoano, également membre de la Coordination nationale des OSC pour la Patrie, Pascal Zaïda avait sévèrement critiqué la gouvernance actuelle du Burkina Faso avant de prédire que : « Si rien n'est fait, il y aura un soulèvement ».
Est-ce que son interpellation est liée à sa sortie médiatique ? L'interrogation reste entière et les prochaines heures pourront peut-être y apporter des réponses.
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Le comité d'organisation des jeux d'hivern de Tampouy (JHT) a animé une conférence de presse ce jeudi 12 août 2021 à Ouagadougou, pour annoncer au grand public ses principales activités. Placés sous le thème « Le sport, vecteur de paix et de cohésion sociale », les JHT se tiendront du 26 au 29 août 2021 à Ouagadougou aussi bien dans le quartier de Tampouy que sur des sites de quartiers environnants tels que l'Hippodrome du quartier Nonsin pour la compétition de course hippique.
Lancés initialement avec cinq disciplines en 2018, les organisateurs des JHT entendent innover pour la 2e édition en multipliant les disciplines sportives dans un cadre festif mais aussi en contribuant à la réconciliation nationale et la cohésion sociale par la sensibilisation des populations pour un Burkina meilleur.
Les nouvelles activités au programme de cette édition sont entre autres une course hippique, une course cycliste pour personnes handicapées sans distinction de sexe ni d'âge, un concours de court-métrage, une compétition de prise de vues et un concours de littérature.
Les cadets et les juniors sont les tranches d'âge retenues pour l'ensemble des disciplines en compétition à l'exception de la course cycliste consacrée aux personnes handicapées.
Les frais d'inscription sont de 5000 francs CFA pour les jeux à participation collective et de 2000 francs CFA pour ceux à participation individuelle.
Les résultats attendus dans le choix du présent thème sont multiples. Il s'agit d'abord de l'épanouissement de la jeunesse à travers des compétitions sportives, artistiques et les jeux de l'esprit, de la promotion des disciplines sportives, de la prise en compte des personnes handicapées pour leur épanouissement, du renforcement de la cohésion sociale ainsi que de la culture de la paix auprès de la jeunesse en particulier et de toute la population en général.
Ensuite, il s'agira de renforcer les capacités des athlètes, de les préparer pour les rentrées sportives en suscitant chez les plus jeunes un engouement pour des disciplines méconnues.
Il s'agira enfin, de promouvoir le civisme à travers la sensibilisation sur le respect de l'autorité, le respect des feux tricolores, la citoyenneté verte et le patriotisme.
La liste des disciplines en compétition est la suivante :
- Les sports collectifs
Ce sont le football, le handball, le rugby, le basketball, le volleyball et beach-volley ;
- Les sports individuels
Ce sont le cross-country, les épreuves d'athlétisme (triple saut, saut en longueur, lancer de poids, la course de vitesse de 100 mètres, le semi-fonds de 800 mètres), le cyclisme ;
- Les jeux de société
Ce sont la pétanque et le jeu de dames.
Le village des jeux d'hivern de Tampouy
Dans le but d'atteindre ses objectifs, les JHT prévoient une rue marchande dénommée “Le village d'hivern de Tampouy.” Ce village disposera non seulement de plusieurs stands mais aussi d'un grand podium.
Les stands permettront aux différents sponsors et enseignes de vendre du matériel sportif, rendre leurs produits accessibles à un coût promotionnel et réduit.
Le podium, lui, sera érigé pour les prestations artistiques, théâtrales, humoristiques et des défilés de mode pour la promotion des créations des stylistes.
Hamed NANEMA
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