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24 Heures au Bénin

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L'assurance obligatoire pour les véhicules à moteur en examen

Wed, 06/16/2021 - 14:47

En séance plénière, jeudi 17 juin 201, les députés vont se pencher sur la proposition de loi portant obligation de souscription d'assurance pour tout utilisateur de véhicule terrestre à moteur en République du Bénin.

Tous les utilisateurs de moyens de transport terrestre à moteur seront désormais obligés de souscrire à l'assurance. Les parlementaires vont examiner la proposition de loi portant obligation de souscription d'assurance pour tout utilisateur de véhicule terrestre à moteur en République du Bénin ce jeudi à 10 h au Parlement. La souscription d'assurance pour les véhicules à quatre roues est une obligation au Bénin.

Il est également prévu à cette séance plénière deux questions orales avec débat. La première est liée à la pollution des terres et de l'air due aux cimenteries installées à Xwalocodji dans le 5e arrondissement de Cotonou et à Sèkandji dans la commune de Sèmè-Podji. La seconde question orale est relative à l'insuffisance des salles de classe et déficit d'enseignants dans les écoles primaires.

A.A.A

Categories: Afrique

La fermeture de « La Bouche du Roy » cause des innondations à Ouidah, Comè et G. Popo

Wed, 06/16/2021 - 14:44

Des localités des communes de Ouidah, Grand-Popo, Comè et environs sont touchées par des inondations dues à la fermeture de l'embouchure de « La Bouche du Roy » depuis le mois de février 2021.

Inondations dans les communes de Ouidah, Grand-Popo et Comè. Des localités riveraines des lacs et lagunes côtiers sont les plus touchées. Une situation qui résulte de la fermeture de l'embouchure de « La Bouche du Roy, qui sert de couloir au trop plein des eaux du fleuve Mono de se jeter dans l'océan Atlantique.
Depuis sa fermeture en février dernier, il n'y a « plus une communication directe entre l'écosystème marin et celui lagunaire côtier ». Le déséquilibre entre les deux écosystèmes a entraîné l'inondation de plusieurs localités situées dans les environs des lacs et lagunes côtiers.

En attendant, la réouverture de l'embouchure, le ministre du Cadre de vie et du developpement José Tonato invite les populations à la vigilance, à la prudence et au respect des règles d'hygiène et sanitaires.
Les autorités locales et communales de Ouidah, de Grand-Popo, de Comé et environs sont appelées à mettre en œuvre les mesures d'alerte précoce telles que recommandées par l'Agence Nationale pour la Protection Civile (ANPC) et à mettre l'accent sur la sensibilisation des populations concernées.

A.A.A

Categories: Afrique

La fermeture de « La Bouche du Roy » cause des innondations à Ouidah, Comè et G. Popo

Wed, 06/16/2021 - 14:44

Des localités des communes de Ouidah, Grand-Popo, Comè et environs sont touchées par des inondations dues à la fermeture de l'embouchure de « La Bouche du Roy » depuis le mois de février 2021.

Inondations dans les communes de Ouidah, Grand-Popo et Comè. Des localités riveraines des lacs et lagunes côtiers sont les plus touchées. Une situation qui résulte de la fermeture de l'embouchure de « La Bouche du Roy, qui sert de couloir au trop plein des eaux du fleuve Mono de se jeter dans l'océan Atlantique.
Depuis sa fermeture en février dernier, il n'y a « plus une communication directe entre l'écosystème marin et celui lagunaire côtier ». Le déséquilibre entre les deux écosystèmes a entraîné l'inondation de plusieurs localités situées dans les environs des lacs et lagunes côtiers.

En attendant, la réouverture de l'embouchure, le ministre du Cadre de vie et du developpement José Tonato invite les populations à la vigilance, à la prudence et au respect des règles d'hygiène et sanitaires.
Les autorités locales et communales de Ouidah, de Grand-Popo, de Comé et environs sont appelées à mettre en œuvre les mesures d'alerte précoce telles que recommandées par l'Agence Nationale pour la Protection Civile (ANPC) et à mettre l'accent sur la sensibilisation des populations concernées.

A.A.A

Categories: Afrique

16 rapports examinés et 13 décisions prises à la 1ère session ordinaire

Wed, 06/16/2021 - 12:32

Ouverte le 16 février 2021, la première session ordinaire de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a été clôturée ce mardi 15 juin 2021 par le président Rémi Prosper Moretti.

La session consacrée aux activités entrant dans le cadre de l'organisation de la campagne médiatique de l'élection présidentielle 2021 a permis l'étude de 16 rapports et la prise de 13 décisions. Il y a entre autres la Décision N°21-010/HAAC du 24 février 2021 portant organisation de l'accès équitable du Président de la République, des Institutions de la République, des partis politiques, de la Société Civile et des citoyens aux médias du service public ; la Décision N°21-013/HAAC du 16 mars 2021 portant publication des journaux et écrits périodiques ayant une existence légale en République du Bénin ; la Décision N°21-002/HAAC du 13 janvier 2021 portant réglementation des activités des médias pendant la période de précampagne pour l'élection présidentielle de 2021 et la Décision N°21-017/HAAC du 16 mars 2021 portant règlementation de la campagne médiatique pour l'élection présidentielle de 2021.

Selon le premier Rapporteur de la HAAC, Fernand Gbaguidi, une délégation conduite par le Président HAAC a pris part, à la 8è Assemblée Générale des Régulateurs de l'Audiovisuel des pays membres de l'UEMOA et de la Guinée qui s'est tenue les 27 et 28 mai 2021 à Dakar au Sénégal.

Dans son discours de clôture, le Président de la HAAC Rémi Prosper Moretti, a félicité les professionnels des médias pour le respect des dispositions relatives à l'élection présidentielle.
Les Conseillers et les cadres de la HAAC sont invités à relever les prochains défis à savoir l'aboutissement du processus d'autorisation des médias en ligne, la sélection et l'implantation des radiodiffusions sonores.

A cette cérémonie de clôture de session, une dizaine de promoteurs de radiodiffusions sonores ont signé leurs conventions renouvelées. Il s'agit de : Radio Bénin Culture, Ore-Ofe FM, Radio Dialogue, FM Kouffe, FM Alaketu, FM Ahémé, Radio Cite Savalou Culture FM, Radio Carrefour et Naane Ouassa FM.
Le Président Moretti a invité les promoteurs au respect des clauses des conventions (paiement des redevances annuelles au Trésor public, salaires des employés etc.).

A.A.A

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16 rapports examinés et 13 décisions prises à la 1ère session ordinaire

Wed, 06/16/2021 - 12:32

Ouverte le 16 février 2021, la première session ordinaire de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a été clôturée ce mardi 15 juin 2021 par le président Rémi Prosper Moretti.

La session consacrée aux activités entrant dans le cadre de l'organisation de la campagne médiatique de l'élection présidentielle 2021 a permis l'étude de 16 rapports et la prise de 13 décisions. Il y a entre autres la Décision N°21-010/HAAC du 24 février 2021 portant organisation de l'accès équitable du Président de la République, des Institutions de la République, des partis politiques, de la Société Civile et des citoyens aux médias du service public ; la Décision N°21-013/HAAC du 16 mars 2021 portant publication des journaux et écrits périodiques ayant une existence légale en République du Bénin ; la Décision N°21-002/HAAC du 13 janvier 2021 portant réglementation des activités des médias pendant la période de précampagne pour l'élection présidentielle de 2021 et la Décision N°21-017/HAAC du 16 mars 2021 portant règlementation de la campagne médiatique pour l'élection présidentielle de 2021.

Selon le premier Rapporteur de la HAAC, Fernand Gbaguidi, une délégation conduite par le Président HAAC a pris part, à la 8è Assemblée Générale des Régulateurs de l'Audiovisuel des pays membres de l'UEMOA et de la Guinée qui s'est tenue les 27 et 28 mai 2021 à Dakar au Sénégal.

Dans son discours de clôture, le Président de la HAAC Rémi Prosper Moretti, a félicité les professionnels des médias pour le respect des dispositions relatives à l'élection présidentielle.
Les Conseillers et les cadres de la HAAC sont invités à relever les prochains défis à savoir l'aboutissement du processus d'autorisation des médias en ligne, la sélection et l'implantation des radiodiffusions sonores.

A cette cérémonie de clôture de session, une dizaine de promoteurs de radiodiffusions sonores ont signé leurs conventions renouvelées. Il s'agit de : Radio Bénin Culture, Ore-Ofe FM, Radio Dialogue, FM Kouffe, FM Alaketu, FM Ahémé, Radio Cite Savalou Culture FM, Radio Carrefour et Naane Ouassa FM.
Le Président Moretti a invité les promoteurs au respect des clauses des conventions (paiement des redevances annuelles au Trésor public, salaires des employés etc.).

A.A.A

Categories: Afrique

Les députés en séance plénière ce jeudi 17

Wed, 06/16/2021 - 08:20

Par communiqué en date du 15 juin 2021, le président Louis Vlavonou a convoqué les députés de la 8e législature pour une séance plénière ce jeudi 17 juin 2021.

Au cours de la séance plénière, les députés vont se pencher sur la proposition de loi portant obligation de souscription d'assurance pour tout utilisateur de véhicule terrestre à moteur en République du Bénin. Dans le cadre du contrôle de l'action du gouvernement, des ministres sont invités à apporter des réponses sur deux questions orales avec débat. La première est liée à la pollution des terres et de l'air due aux cimenteries installées à Xwalocodji dans le 5e arrondissement de Cotonou et à Sèkandji dans la commune de Sèmè-Kpodji. La seconde question orale est relative à l'insuffisance des salles de classe et déficit d'enseignants dans les écoles primaires.

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Les députés en séance plénière ce jeudi 17

Wed, 06/16/2021 - 08:20

Par communiqué en date du 15 juin 2021, le président Louis Vlavonou a convoqué les députés de la 8e législature pour une séance plénière ce jeudi 17 juin 2021.

Au cours de la séance plénière, les députés vont se pencher sur la proposition de loi portant obligation de souscription d'assurance pour tout utilisateur de véhicule terrestre à moteur en République du Bénin. Dans le cadre du contrôle de l'action du gouvernement, des ministres sont invités à apporter des réponses sur deux questions orales avec débat. La première est liée à la pollution des terres et de l'air due aux cimenteries installées à Xwalocodji dans le 5e arrondissement de Cotonou et à Sèkandji dans la commune de Sèmè-Kpodji. La seconde question orale est relative à l'insuffisance des salles de classe et déficit d'enseignants dans les écoles primaires.

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La Haac renouvelle la convention de 10 radios privées

Wed, 06/16/2021 - 08:18

La Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (Haac), a procédé, mardi 15 juin 2021, à la clôture des activités de sa première session ordinaire de 2021.

Démarrée le 16 février, la 1ère session ordinaire de 2021 de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (Haac) a pris fin le mardi 15 juin 2021. Au total, seize (16) rapports ont été examinés et treize (13) décisions prises à l'issue de quatre mois de travaux. Selon Rémi Prosper Moretti, président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac), plusieurs défis dont l'aboutissement du processus d'autorisation des médias en ligne, la sélection et l'implantation des radios restent à relever.
Le président a saisi l'occasion pour saluer le professionnalisme des journalistes lors de l'élection présidentielle d'avril dernier. « Comment pourrais-je passer sous silence, le sens élevé de responsabilité des professionnels des médias, qui ont respecté les dispositions de toutes les décisions contribuant ainsi à une élection apaisée, au développement du pays et à l'unité nationale. Soyez-en remerciés chers partenaires », a indiqué Rémi Prosper Moretti, président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac).
L'institution en charge de la régulation des médias a procédé également à la signature du renouvellement de la convention de dix (10) radios privées à l'occasion de la clôture des activités de sa première session ordinaire de l'année 2021.
M. M.

Categories: Afrique

La Haac renouvelle la convention de 10 radios privées

Wed, 06/16/2021 - 08:18

La Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (Haac), a procédé, mardi 15 juin 2021, à la clôture des activités de sa première session ordinaire de 2021.

Démarrée le 16 février, la 1ère session ordinaire de 2021 de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (Haac) a pris fin le mardi 15 juin 2021. Au total, seize (16) rapports ont été examinés et treize (13) décisions prises à l'issue de quatre mois de travaux. Selon Rémi Prosper Moretti, président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac), plusieurs défis dont l'aboutissement du processus d'autorisation des médias en ligne, la sélection et l'implantation des radios restent à relever.
Le président a saisi l'occasion pour saluer le professionnalisme des journalistes lors de l'élection présidentielle d'avril dernier. « Comment pourrais-je passer sous silence, le sens élevé de responsabilité des professionnels des médias, qui ont respecté les dispositions de toutes les décisions contribuant ainsi à une élection apaisée, au développement du pays et à l'unité nationale. Soyez-en remerciés chers partenaires », a indiqué Rémi Prosper Moretti, président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac).
L'institution en charge de la régulation des médias a procédé également à la signature du renouvellement de la convention de dix (10) radios privées à l'occasion de la clôture des activités de sa première session ordinaire de l'année 2021.
M. M.

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Les Ecureuils absents à la CAN-Cameroun 2022

Tue, 06/15/2021 - 20:29

Les Ecureuils du Bénin ne participeront pas à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Cameroun 2022. Ils ont été battus ce mardi 15 juin 2021 au terme du match en retard de la 6ème et dernière journée des éliminatoires par la Sierra Leone.

01 but à zéro, c'est le score final du match. Le seul but de la rencontre a été marqué à la 19ème minute du jeu par l'attaquant sierra léonais, Kamara sur pénalty.
Par cette défaite, Michel Dussuyer et ses poulains sont définitivement éliminés de la Can-Cameroun 2022. La Sierra Leone quant à elle se qualifie, et occupe désormais la deuxième place derrière le Nigéria déjà qualifié, et 1er du groupe L.
Le match Sierra Leone/Bénin a été plusieurs fois reporté pour raison de Covid-19.

F. A. A.

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Les Ecureuils absents à la CAN-Cameroun 2022

Tue, 06/15/2021 - 20:29

Les Ecureuils du Bénin ne participeront pas à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Cameroun 2022. Ils ont été battus ce mardi 15 juin 2021 au terme du match en retard de la 6ème et dernière journée des éliminatoires par la Sierra Leone.

01 but à zéro, c'est le score final du match. Le seul but de la rencontre a été marqué à la 19ème minute du jeu par l'attaquant sierra léonais, Kamara sur pénalty.
Par cette défaite, Michel Dussuyer et ses poulains sont définitivement éliminés de la Can-Cameroun 2022. La Sierra Leone quant à elle se qualifie, et occupe désormais la deuxième place derrière le Nigéria déjà qualifié, et 1er du groupe L.
Le match Sierra Leone/Bénin a été plusieurs fois reporté pour raison de Covid-19.

F. A. A.

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Le Burundi découvre les merveilles de la vallée de l'Ouémé

Tue, 06/15/2021 - 19:29

Accompagnée du représentant résident du Programme alimentaire mondial (PAM) au Bénin, Guy Adoua, une partie de la délégation de la Première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye, a effectué une visite, samedi 12 juin 2021 à Dangbo. Les visiteurs ont sont allés découvrir les sites d'aménagement de la vallée de l'Ouémé et l'unité régionale des riziculteurs de l'Ouémé-Plateau.

La visite de l'unité régionale des riziculteurs de l'Ouémé-Plateau installée dans les locaux de la Société ESOP Vallée de l'Ouémé a permis à la délégation burundaise de faire le lien entre les missions de cette entreprise avec la durabilité du programme d'alimentation scolaire au Bénin.
L'une des exigences du programme étant de nourrir les apprenants avec des produits locaux, le Programme alimentaire mondial (PAM) au Bénin collabore avec cette société qui est l'un de ses fournisseurs du riz local de bonne qualité.
Selon le premier responsable de cette rizerie, ESOP a pour mission de faciliter l'accès aux marchés aux coopératives agricoles après la transformation du riz ''Paddy'' par le vannage-épierrage ; le décorticage ; le calibrage ; le tri et l'ensachage. Une démarche pour montrer aux visiteur que le programme des cantines scolaires du Bénin impacte non seulement les enfants mais aussi les petits producteurs locaux.
ESOP Vallée offre également aux producteurs locaux de la région des opportunités de financement, de renforcement de capacités pour booster la production du riz au plan local.
Pour le Représentant résident du PAM au Bénin, la volonté du gouvernement d'approvisionner les écoles à cantine scolaire en vivres locaux de qualité sur la base de la production locale est une porte d'entrée pour le développement local. L'une des bonnes pratiques du programme qui doit inspirer le Burundi. Satisfait de cette visite de la vallée de l'Ouémé qui fait la fierté du Bénin sur le plan agricole, le ministre de l'éducation et de la recherche scientifique du Burundi, Dr. François Havyarimana, a félicité le gouvernement du Bénin et tous les acteurs qui ont fait du programme des cantines scolaires une réussite et une référence en Afrique. « Il n'y a pas que l'aspect nutrition que nous sommes venus voir mais aussi l'aspect production, développement local liés à l'alimentation scolaire. Nous constatons que le Bénin est très avancé et je suis heureux, de l'accueil, des explications, de l'apprentissage », a-t-il déclaré au terme de la visite.

Juliette Mitonhoun

Categories: Afrique

La Chine célèbre le centenaire du PCC en Juillet

Tue, 06/15/2021 - 19:15

En prélude à la commémoration du centenaire du Parti Communiste Chinois en juillet 2021, Peng Jingtao, l'ambassadeur de la Chine près le Bénin a présenté les activités prévues au Bénin dans ce cadre. C'est à travers une causerie-débat dénommée ‘'Les mardis de la Chine'' organisée, ce 15 juin 2021, au siège de la représentation chinoise à Cotonou, par le ‘'Réseau Médias pour la Coopération Sino-Béninoise''.

Le centenaire de la fondation du Parti Communiste Chinois (PCC) sera célébré en juillet 2021. Au Bénin, les festivités seront marquées par des activités majeures associant les communautés chinoise et béninoise.
« L'une, c'est avec la communauté chinoise résidente ici, on va organiser un séminaire pour la célébrer. La deuxième partie ce sera avec la communauté béninoise. Cette causerie-débat est la première activité. Le mois prochain, on va organiser aussi un colloque avec des panels différents pour partager les secrets du succès du Parti Communiste Chinois (PCC) », a indiqué Peng Jingtao, l'ambassadeur de la Chine près le Bénin, lors de la causerie-débat ‘'Les mardis de la Chine'', initiée par le ‘'Réseau Médias pour la Coopération Sino Béninoise''.
Selon le diplomate, « sans le Parti Communiste Chinois (PCC), il n'y a pas de Chine nouvelle (…). Pour connaître la Chine, il faut connaître le PCC ».
SEM. Peng Jingtao a présenté aux professionnels des médias, l'histoire du PCC en trois phases, ses objectifs, ses secrets de réussite et la contribution du parti à la réalisation du développement en Chine.
A seulement 50 membres à sa fondation, il y a 100 ans, le PCC compte aujourd'hui 91 millions de membres dans le monde. Le PCC a conduit le peuple chinois à réaliser l'indépendance, à la constitution et au développement du socialisme chinois, à la mise en place de la ‘'nouvelle époque socialiste chinoise''.
C'est sous la houlette du PCC que la Chine a trouvé sa voie de développement appelée ‘'socialisme à la chinoise'', selon l'ambassadeur de la Chine près le Bénin.
Depuis sa fondation, le PCC est resté fidèle à son objectif qui est de « représenter les intérêts de la plus grande majorité, servir le peuple pour le bien-être et la réalisation de la nation », selon le diplomate qui précise que « presque 98 millions d'habitants sont sortis du seuil de pauvreté ».
A l'entame de la discussion, Saturnin Comlan Hounkpè, président du ‘'Réseau Médias pour la Coopération Sino-Béninoise'', a remercié les professionnels des médias pour leur présence à l'acte 1 de la causerie ‘'Les mardis de la Chine''.
Le creuset d'échanges se tiendra chaque mois, selon lui.
L'ambassadeur de la Chine a remercié les journalistes pour leur participation à la causerie-débat qui est une initiative qui vient à point nommé. SEM. Peng Jingtao n'a pas manqué de remercier le président du ‘'Réseau Médias pour la Coopération Sino-Béninoise'', qui contribue au renforcement des liens entre la Chine et le Bénin.

M. M.

Categories: Afrique

Sigma Corporation renforce sa veille stratégique automatisée au Bénin

Tue, 06/15/2021 - 17:41

L'agence de communication Sigma Corporation, l'une des meilleures agences de communication en Afrique de l'ouest, donne un nouvel élan à la veille stratégique automatisée au Bénin. Celle-ci constitue un outil incontournable au service des entreprises, des institutions et des personnalités publiques.

La veille stratégique automatisée est un processus informationnel à la disposition des entreprises, Etat ou administration pour la prise des décisions. Elle fait partie des services qu'offre Sigma Corporation à ses différents clients.

Veille stratégique automatisée au Bénin pour contourner les menaces

Selon le chef du département Digital de cette agence de communication classée récemment par www.shortlist.com parmi le Top 10 des meilleures au Bénin et au Togo, Boris Tenyoh, « dans un environnement économique et politique mouvant et incertain, la veille stratégique automatisée apparaît plus que jamais indispensable pour contourner les menaces. » Elle aide les entreprises et institutions à saisir les opportunités qui se présentent à elles à l'effet de trouver la voie de la performance, a-t-il précisé.
C'est justement l'ambition et la nouvelle orientation de Sigma Corporation en territoire béninois. Ainsi, cette veille stratégique automatisée au Bénin, moins connue par les auteurs, vise les PME/PMI, les institutions publiques et internationales présentes dans le pays.
Pour M. Boris Tenyoh, « Sigma Corporation, par sa veille stratégique automatisée au Bénin, permettra à ses clients de disposer de toutes les informations en temps réel, c'est-à-dire 24/7. Elle servira, également, à analyser les évolutions tendancielles, de la concurrence et de l'opinion. »
Pour les entreprises, cette veille représente un excellent moyen pour suivre l'activité des concurrents pour s'assurer de rester compétitif et est présente tout au long de la vie de l'entreprise.

Pourquoi faire de la veille stratégique automatisée ?

La veille stratégique est un important outil d'anticipation et un facteur-clé de succès des entreprises et des institutions. Sa mise en place permet d'être en alerte sur les stratégies concurrentes et les nouvelles tendances afin de dégager un avantage concurrentiel. L'automatisée reste incontournable eu égard à la rapidité et au torrent des informations sur l'internet. Dans les faits, aucun humain n'est capable de surveiller des milliers de référence et de sites web chaque jour.
Heureusement que l'agence de communication Sigma Corporation intervient pour accompagner les différentes personnes physiques comme morales, exprimant ce besoin de veille stratégique automatisée au Bénin. Comme l'a souligné le chef du département Digital, « grâce à nos outils automatisés, nos clients accèdent aux informations facilement. Quelques clics suffisent pour analyser les dernières évolutions de l'actualité relatives à eux. »
Pour rappel, Sigma Corporation est une agence de communication 360°, dont le siège principal est au Togo. Elle dispose, également, des bureaux au Bénin, à Dubaï et bientôt au Burkina Faso et offre des services dans les domaines suivants : Digital, Branding, Gestion de crise, Cyber Influence et Relations presse 2.0.

Categories: Afrique

Un reportage sur les grossesses précoces au Bénin diffusé le 25 juin

Tue, 06/15/2021 - 16:59

Le magazine « 7 Milliards de voisins » propose un reportage long format de Raphaelle Constant sur les grossesses précoces des jeunes filles au Bénin, vendredi 25 juin, à 12h10 sur rfi.fr. Le reportage sera diffusé dans la perspective du « Forum Génération Egalité », qui se tiendra du 30 juin au 2 juillet à Paris et dont France Médias Monde est partenaire.

Le phénomène des grossesses précoces en milieu scolaire est toujours d'actualité au Bénin. Les statistiques nationales sont alarmantes dans certaines régions du pays. Le ministère de l'Enseignement Secondaire, de la Formation technique et professionnelle a enregistré entre 2016 et 2020, plus de 9.000 cas de grossesses dans les établissements scolaires publics et privés (2.300 entre 2019 et 2020).

Pas d'éducation sexuelle ni dans les familles, ni à l'école. Les jeunes filles qui tombent enceintes sont pointées du doigt par la communauté et finissent par abandonner l'école. Quelle est la réalité dans les écoles ? Comment impliquer tous les acteurs de la société pour protéger les enfants et en finir avec le déni ? Quelles solutions pour garantir l'égalité, le droit à l'éducation et faire de cette question des grossesses précoces à l'école un enjeu de développement ?

Pour répondre à ces préoccupations, la journaliste Raphaelle Constant s'est rendue à Cotonou, à Porto Novo et dans des communes rurales pour rencontrer des élèves, des enseignants et des activistes engagés pour les droits des filles.
Réalisé avec l'appui de l'ONG Equipop (organisation qui travaille à faire avancer les droits des femmes dans le monde), le reportage long format sera diffusé vendredi 25 juin à 12h10 sur Rfi dans « 7 Milliards de voisins », présenté par Emmanuelle Bastide.

A.A.A

Categories: Afrique

6 joueurs sierra leonais testés positifs à nouveau ce mardi

Tue, 06/15/2021 - 14:54

Les résultats des tests Covid-19 effectués le lundi 14 juin sont rendus publics ce mardi 15 juin 2021.

6 joueurs de la Sierra Leone sont déclarés positifs, ce mardi 15 juin 2021 à la suite des tests PCR effectués hier lundi 14 juin.
La rencontre reportée du fait des tests Covid-19 contestés par les autorités de la Sierra Leone se jouera ce mardi à 16 h GMT (17 heures locale).
Le match Sierra Leone-Benin s'inscrit dans le cadre de la ! 6è et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (Can) Cameroun 2021.
M. M.

Categories: Afrique

15 détenus composent pour le BEPC 2021 au Bénin

Tue, 06/15/2021 - 12:44

L'examen du Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC), session de juin 2021 a démarré lundi 14 juin 2021 sur toute l'étendue du territoire national. Grâce à la politique d'insertion sociale à l'Agence pénitentiaire du Bénin (APB) 15 détenus prennent part à cet examen.

15 détenus composent pour obtenir le Brevet d'Etudes du Premier Cycle (BEPC). Pour un meilleur encadrement de ces détenus au cours de l'année, l'Agence pénitentiaire du Bénin (APB) a pu bénéficier de l'appui du gouvernement en mettant à sa disposition des professeurs qualifiés et des matériels didactiques. Les candidats qui n'avaient pas de pièce ont pu avoir leur Certificat d'identification personnelle (CIP) grâce à l'Agence nationale d'identification des personnes (ANIP).

Les 15 détenus candidat au BEPC planchent dans les mêmes conditions que les autres candidats. Selon le Directeur général de l'APB, le commissaire principal de police François Hounkpè, a pris les dispositions nécessaires pour permettre aux détenus candidats de prendre part aux examens nationaux. Cette année, 02 détenus candidats ont déjà participé à l'examen du Certificat d'études primaires (CEP) à Parakou. D'autres détenus composeront également pour l'examen du Baccalauréat prévu du lundi 21 au jeudi 24 juin prochain. Le Directeur général de l'APB, François Hounkpè souhaite la réussite de tous les détenus candidats.

Placée sous la tutelle du ministère en charge de la Justice, l'Agence pénitentiaire du Bénin a été mise en place par décret N02017-572 du 13 décembre 2017. Elle a pour attributions de mettre en œuvre la politique du Gouvernement et la législation dans le domaine pénitentiaire.

A. A. AYOSSO

Categories: Afrique

Le corps sans vie d'une femme repêché à Grand-Popo

Tue, 06/15/2021 - 12:13

Une jeune femme âgée de 29 ans est morte noyée, dimanche 13 juin 2021, dans un marigot de Sèhocondji dans l'arrondissement d'Adjaha, commune de Grand-Popo.

Le corps sans vie d'une jeune femme de 29 ans a été repêché d'un marigot, dimanche 13 juin 2021 à Grand-popo. Selon le témoignage des parents, la jeune femme est allée à la recherche de l'eau lorsqu'elle n'est plus revenue. C'est sa bassine flottant sur les eaux du marigot qui a été retrouvée à l'arrivée des parents. Après quelques heures de fouillle, le corps sans vie de la femme a été retrouvée. Elle serait morte noyée mais les circonstances du drame ne sont pas encore connues.
Selon Frissons radio, le drame est survenu dans le marigot de Sèhocondji dans l'arrondissement de Adjaha.
M. M.

Categories: Afrique

Les enfants Hollis abandonnent les classes pour le Nigéria

Tue, 06/15/2021 - 11:08

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La commune d'Adja-Ouèrè est confrontée depuis quelques années à un phénomène en matière d'éducation. Il s'agit de la déscolarisation et l'abandon des écoles créées dans les zones rurales. Le phénomène est surtout remarquable en milieu Holli, malgré la présence d'infrastructures scolaires et la disponibilité du personnel enseignant. Le constat fait dans certains établissements de la commune montre l'ampleur des réalités. Certains apprenants abandonnent les classes, attirés par les mirages du Nigéria voisin

A Kounocho, une localité situé à sept (07) kilomètres du centre-ville d'Adja-Ouèrè, l'école primaire publique créée depuis 2007, ne compte qu'une cinquantaine d'élèves comme effectif pour les six (06) classes (du CI au CM2) autorisées pour l'année scolaire 2016-2017. « A ma prise de service en 2014, il n'y avait que 20 élèves dans l'établissement. Nous sommes ici dans un milieu Holli et les parents n'aiment pas envoyer les enfants à l'école. Avant la création de cette école en 2007, il n'y avait pas d'élèves dans cette localité.


EPP Kounoucho
Les tout premiers sont ceux inscrits en 2007 à la création de l'école », a rappelé le directeur de l'école primaire publique (EPP) de Kounoucho, Janvier Basile Ahoudégnon. Non loin de là, l'effectif de l'école primaire publique de Houéligaba, créée en 1971, a dramatiquement chuté cette année scolaire. Selon le directeur de l'établissement, Anicet Idohou Fabiyi, de plus de 300 élèves l'année dernière, cet établissement vieux de plusieurs décennies, ne compte que 168 élèves pour l'année scolaire 2016-2017. Cette situation est due selon lui, à la fermeture de la cantine installée depuis plusieurs années dans l'école. « Le Programme alimentaire mondiale (PAM) a plié bagages l'année dernière. La cantine est fermée. C'est notre première année de vie sans cantine au niveau de l'école et c'est ce à quoi on assiste. La fermeture de la cantine a joué sur nous. Notre effectif a chuté de près de 50% cette année scolaire », a expliqué le directeur de l'EPP Houéligaba. A l'EPP Dagbla toujours dans la circonscription scolaire d'Adja-Ouèrè et située à quinze (15) kilomètres du chef-lieu de la commune, grâce aux efforts des enseignants, l'effectif est passé de la quatre vingtaine à cent vingt-huit pour les six classes autorisées, selon le directeur Félix Kouchimi. « L'effectif était plus que ça en décembre 2016. Mais juste après les fêtes de fin d'année et de nouvel an, bon nombre des apprenants a abandonné les classes pour se rendre au Nigéria à la recherche de gain facile », a-t-il poursuivi.
Contrairement à ces trois premières écoles, la réalité est tout autre au niveau des écoles primaires publiques de Kpoulou et d'Itchougbo où aucun apprenant n'a repris les classes après les congés des fêtes de fin d'année. Les enseignants y vont par moment et y restent sans élèves.
L'EPP Kpoulou, créée depuis des décennies et qui dispose d'infrastructures nécessaires, de mobilier et de résidence pour les enseignants, n'est pas du tout fréquentée. Il en est de même à Itchougbo où faute d'apprenants les deux enseignants (le directeur et un collaborateur) qui animent l'école sont devenus irréguliers. Aux dires des responsables en charge des enseignements maternel et primaire dans la commune d'Adja-Ouèrè, ces deux dernières écoles risquent d'être fermées, vu les réformes en cours dans le secteur. « Les enseignants qui sont affectés dans les écoles y vont et ne trouvent aucun élève. Mais à la fin du mois, ils doivent percevoir leur salaire sans pouvoir accomplir la mission pour laquelle ils sont recrutés. C'est une perte pour l'Etat », déplorent un conseiller pédagogique et un directeur d'école. Ils menacent même d'affecter les trois enseignants en service dans cet établissement. Le besoin se fait sentir ailleurs, ont-ils conclu.

EPP Houéligaba


EPP Dagbla


EPP Kpoulou abandonnée par les apprenants


La résidence des enseignants abandonnée à cause de la déscolarisation à Kpoulou


Directeur EPP Kounoucho

Déscolarisation et abandon scolaire en milieux Hollis

Les acteurs identifient les causes du phénomène

Plusieurs causes sont à la base de la déscolarisation et de l'abandon scolaire des jeunes en milieux Hollis, dans la commune d'Adja-Ouèrè, selon les enseignants. Les directeurs d'école Janvier Basile Ahoudégnon, Félix Kouchimi et Idohou Anicet Fabiyi dressent une liste de facteurs. Il s'agit de l'ignorance et la fuite de responsabilité des parents, la pauvreté, l'exode rural, les cérémonies ruineuses, le fort taux d'analphabétisme, le désintéressement, la proximité du Nigéria, le non suivi des apprenants, la culture, l'absence de cantine dans les écoles, le manque de politique d'accompagnement, les difficultés d'accès aux écoles, la transhumance etc.

Bon nombre de parents d'élèves en milieu Holli pensent, qu'une fois qu'ils n'ont pas été instruits, il n'est pas question d'envoyer leurs enfants à l'école. « Nos parents ne nous ont pas habitués à envoyer les enfants à l'école. C'est progressivement que nous allons nous mettre au pas grâce à des sensibilisations et à d'autres appuis », a confié un parent d'élève. « Notre préoccupation majeure est qu'il faut former les nouvelles générations à ce pourquoi on a été formé aussi pour la relève », a déclaré Michel Ogoudjobi, un parent d'élève à Kpoulou. Selon M. Ogudjobi, à base d'une forte sensibilisation et des appuis des pouvoirs publics, les parents d'élèves en milieu Holli pourront changer totalement leur mentalité et commencer à instruire et à maintenir les enfants à l'école.
Pour Jean Sènankpon Aholo, chef de l'arrondissement de Kpoulou, en dehors du manque de moyen (la pauvreté), il y a aussi le phénomène de la transhumance, la mauvaise collaboration entre enseignants et parents d'élèves, le manque et l'absence d'enseignants et le phénomène du trafic d'enfants qui font que les parents d'élèves ont de réticence à envoyer leurs enfants à l'école dans les zones rurales. Selon lui, la communauté Hollie n'a pas connaissance des bienfaits de l'école.
« Avant, les parents d'élèves prenaient prétexte sur le seul bachelier de Kpoulou qui, faute de moyen n'a pas poursuivi les études et a rejoint le village sans emploi. Chaque fois, c'est son exemple qu'ils avancent pour démobiliser les gens lors des sensibilisations. Mais, j'ai eu des négociations avec le maire et le jeune homme a été recruté par une société de la place et a gagné un bon contrat. Ils sont en train de comprendre. Mais ils disent que sans la fin de la période de transhumance, les enfants ne vont pas reprendre le chemin de l'école car, l'un d'entre eux a été abattu par les bouviers au début de la saison. Nous avons d'autres séances de sensibilisations en vue. Nous allons essayer de les ramener à la raison », a expliqué l'élu local fatigué de la situation. « La majorité des enfants sont allés aussi au Nigéria juste après les fêtes de nouvel an mais, des dispositions sont en train d'être prises pour les ramener afin qu'ils reprennent les classes », a-t-il ajouté.

Des actions pour renverser la tendance

Pour freiner le phénomène de la déscolarisation et de l'abandon scolaire des jeunes en milieu Holli, les directeurs d'écoles ont confié avoir mené des séances de sensibilisation avec les associations des parents d'élèves de chaque localité et même avec la coordination communale de bureau de l'association des parents d'élèves d'Adja-Ouèrè. D'après eux, ces séances ont été faites à travers des portes-à-portes dans les villages, les églises et autres confessions religieuses et même à travers des assemblées générales.
Les structures étatiques et des Organisations non gouvernementales ne sont pas restées en marge des actions sur le terrain.
De 2006 à 2013, l'Unicef a fait la promotion de l'accès et le maintien des enfants dans les écoles à travers la mise en œuvre du projet Educom dans certaines écoles d'Adja-Ouèrè. Selon la chef service de l'éducation, de la santé, de l'action sociale et de l'artisanat à la mairie d'Adja-Ouèrè, Florentine Alavoyédo, au cours de la mise en œuvre du projet Educom dans la commune, un comité communal était mis en place et a pour rôle, la sensibilisation des parents d'élèves sur des thèmes donnés dans les localités des écoles ciblées pour la scolarisation des enfants. Mais depuis la fin du projet, le comité ne fonctionne plus, faute de moyen. Du coup, la déscolarisation et l'abandon scolaire ont resurgit sous d'autres formes dans certaines localités surtout en milieu Holli où certains enfants aident les parents dans les champs en période d'intenses activités agricoles et alors que d'autres vont en aventure au Nigéria, a-t-elle souligné. « La maigre ressource financière de la commune explique le fait que les activités dans ce sens sont bloquées dans les écoles », a évoqué Mme Alavoyédo avant de rappeler qu'il y aussi d'autres organisations non gouvernementales qui interviennent dans domaine et qui œuvrent pour la scolarisation des enfants dans certaines localités.
Mais ces actions sont loin de combattre efficacement la déscolarisation et l'abandon scolaire dans les milieux Holli à Adja-Ouèrè.
Les actions menées par le passé ont amené quelques parents a changé un peu leurs mentalités, selon certains acteurs. Pour la plupart des directeurs, les sensibilisations ont amené certains parents qui ont commencé à inscrire les enfants dans les écoles. Selon eux, les enfants y restent du CI au CE1 seulement. « Les parents dès qu'ils constatent que les enfants deviennent majeures et peuvent déjà leur porter assistance, ils les enlèvent de l'école pour qu'ils les accompagnent dans les champs. D'autres enfants, de leur propre gré, abandonnent les classes et se rendent au Nigéria à la recherche du gain facile. A l'approche de période des fêtes, les jeunes dès qu'ils aperçoivent leurs frères revenus du Nigéria avec quelques matériels ambitionnent d'y aller et commencent par mener des démarches. Bon nombre y vont avec la complicité des parents, d'autres voyagent sans le consentement de la famille et c'est après qu'on constate leur absence à l'école », ont témoigné plusieurs responsables d'établissements primaires. Selon eux, c'est la proximité du Nigéria qui est surtout à la base du faible taux de scolarisation des enfants en milieux Hollis dans la commune d'Adja-Ouèrè.

Proximité du Nigéria, principale cause de la déscolarisation

EPP Kpoulou dépourvue d'apprenants
La frontière nigériane, située à quelques kilomètres d'Adja-Ouèrè, attire les jeunes Hollis qui, choisissent volontairement ou avec la complicité des parents d'immigrer dans ce pays voisin où ils espèrent avoir de meilleures conditions de vie, en abandonnant les écoles. Abèountoko, Ilaro, Abéokouta, Oyo, Ibadan sont quelques-unes des villes du Nigéria qui accueillent un nombre considérable de ces jeunes gens. Selon les témoignages, ces mineurs sont soient placés auprès de tiers personnes, soient exploités dans les carrières de sable, de pierre ou dans des plantations agricoles pour servir de la main d'œuvre. Ces enfants, une fois sur le terrain, poursuivent leur périple à travers des contrats entre des intermédiaires et leurs parents. « Les jeunes dès qu'ils voient leurs aînés revenir, ambitionnent d'y aller et font tout possible pour s'y rendre. En début d'année scolaire, les enfants inscrits restent jusqu'en décembre au plus tard. A l'approche des fêtes de fin d'année, les jeunes inondent les milieux avec des étrangers. Juste après les fêtes, on constate les absences dans les écoles. Après, on se rend compte que les enfants sont partis travailler au Nigéria. Surtout qu'il est facile de s'acheter une moto après un ou deux ans de travail. Il y a ce problème du Nigéria qui joue beaucoup sur les effectifs surtout que ce pays se situe juste à quelques pas de notre localité », explique Janvier Basil Ahoudégnon, directeur de l'école primaire publique de Kounoucho.
Le même constat est fait par le directeur de l'EPP Dagbla. Félix Kouchimi a déclaré avoir perdu deux de ses apprenants de la classe du CE2, qui se sont portés au Nigéria soit disant qu'ils iront chercher de l'argent pour des réalisations. « On va dans les maisons, les parents cachent les enfants. Ils disent qu'en lieu et place de l'école, les enfants vont les accompagner au champ ou bien à un âge donné, ils se rendront au Nigéria pour l'amélioration de leurs conditions de vie et leur prise en charge », a souligné M. Kouchimi tout en déplorant le comportement des parents d'élève qui, selon lui exploitent mal la proximité du Nigéria.
Pour d'autres acteurs du secteur éducatif, cette proximité du géant voisin, constitue un handicap pour l'éducation des enfants surtout dans les zones rurales. A les écouter, ces enfants ne se soucient guère de leur avenir et ne pensent qu'aux biens matériels.
Le directeur Idohou Anicet Fabiyi estime que la proximité du Nigéria favorise l'exode rural et le développement d'une forme de trafic d'enfants dans les localités d'Adja-Ouèrè, ce qui selon lui n'encourage pas la scolarisation des enfants.
La proximité du Nigéria constitue un facteur déterminant dans la déscolarisation et l'abandon scolaire des jeunes non seulement en milieux Hollis mais aussi dans toutes les zones rurales de la commune d'Adja-Ouèrè.
La pauvreté, la fuite de responsabilité et l'ignorance des parents en sont les principales causes, selon les acteurs du milieu. Ceux-ci pensent que pour réduire le phénomène, il faut réinstaller des cantines dans toutes les écoles périphériques, instaurer d'autres mesures de gratuité de l'école à travers lesquelles on doit garantir l'accompagnement des enfants afin d'encourager les parents à les suivre et à les maintenir dans les écoles. Aussi, faut-il des dispositions pour contrer les phénomènes d'exode rural, de trafic d'enfants et d'exode de mineurs qui se développent clandestinement dans les localités surtout en milieu Holli dans la commune d'Adja-Ouèrè.

Encadré
Témoignages de quelques jeunes Hollis qui ont abandonné les classes

« J'ai abandonné l'école faute de moyens »


Joseph Ladélé Igué a abandonné l'école en 4ème

Teint noir, yeux marron, taille moyenne, l'air malheureux, Igué Ladélé Joseph, est originaire de Idogbo Kounoucho dans la commune d'Adja-Ouèrè. Agé d'environ dix-huit ans, ce jeune élève nanti de Cep vient d'abandonner l'école en classe de 4ème au Ceg Adja-Ouèrè. C'est avec un visage désespéré qu'il s'ouvre à nous par son histoire. « Hum ! Moi présentement, j'accompagne mes parents aux champs. Ils n'ont plus de moyens pour me maintenir à l'école. Ce qu'ils produisent ne donne plus en tant que tel. Ils ont de difficultés à joindre les deux bouts. Depuis quelques années, c'est moi-même qui m'arrangeais pour me payer les fournitures et assurer ma scolarité à travers des mains d'œuvre que je portais un peu partout. Je n'ai pu rien faire cette année scolaire, c'est pourquoi j'ai abandonné l'école et j'accompagne mes parents dans leurs activités », a confié Joseph. Il poursuit avec un ton nourri d'espoir. « Je pense reprendre l'école. J'ambitionne de devenir enseignant ou cadre de l'administration. En ville et même au collège, je vois nos professeurs, des jeunes intellectuels bien habillés. Il me plaît aussi de devenir un jour comme eux », espère-t-il. « Mais faute de moyen, le sort est en train de décider autrement et je me retrouve aujourd'hui avec mes parents aux champs », regrette Joseph. Il lance un appel aux personnes de bonne volonté pour divers appuis afin qu'il puisse reprendre le chemin de l'école pour obtenir tout au moins son BEPC.

Echoroko et Ogoudikpè ont abandonné l'école à cause des bouviers

Echoroko Bidémi et Ogoudikpè Ogoulayé ont abandonné les classes, après avoir passé deux ans à l'école primaire. Aujourd'hui, ils ne veulent plus retourner dans ce lieu d'éducation. Ils envisagent tous de s'inscrire dans des ateliers d'apprentissage de métier artisanal. Tous âgé de moins de dix-huit ans, ces enfants qui portent actuellement assistance à leurs parents ont confié avoir abandonné l'école à cause du comportement des bouviers transhumants. Selon eux, en période de transhumance, bon nombre d'entre eux sont massacrés par les éleveurs peulhs sur les routes, raison pour laquelle ils ne veulent plus retourner à l'école.

Echoroko Bidémi a abandonné les classes au CE2 à l'EPP Kpoulou

Ogoudikpè Ogoulayé a quitté les classes au CE2

Encadré
Les Hollis à Adja-Ouèrè

Selon l'histoire, le peuple Holli est parti d'Ilé-Ifê au Nigéria vers le 16ème siècle pour venir s'installer au sud-est du Bénin dans la dépression médiane à Issaba dans la commune de Pobè. Ce peuple purement agricole a été marqué par des migrations progressives dans tous les sens à la recherche des terres fertiles. Dans la commune d'Adja – Ouèrè, cette communauté est majoritaire dans plusieurs arrondissements notamment dans les zones rurales d'accessibilité difficile et n'aime pas envoyer les enfants à l'école. C'est un peuple à caractère de défense sauvage, irréversible et endurant sur un sol hydromorphe d'accessibilité impossible ou non adapté lors à des rivalités tribales. Il est aussi caractérisé par des cicatrices raciales tachetées de noir à l'intérieur au visage et sur d'autres parties du corps humain (la poitrine et les bras) qui marquent la différence entre le Holli et les Yoruba ainsi que les Nagos.
Les Hollis sont aussi mélangés à d'autres ethnies notamment les Fons ou les Mahi dans certaine localités dans la commune d'Adja – Ouèrè mais le phénomène ne frappe pas à l'œil dans les zones où ils sont minoritaires. Dans les milieux purement Holli comme les quelques-uns ciblés, on sent que mis à part les conditions (la pauvreté, le manque de moyen et autres) les parents Hollis n'ont pas du tout la volonté d'envoyer les enfants à l'école. Les quelques-uns qui le font, ne donnent même pas de petit déjeuner aux enfants. Tout le temps les enfants viennent à l'école avec des boules d'akassas en lieu et place du petit déjeuner le matin et le déjeuner à midi. A en croire les acteurs du système, la gratuité de l'école décrétée par le gouvernement défunt prend en compte tous ses aspects selon la mentalité des Hollis qui malgré tout n'envoient pas les enfants à l'école. Par rapport aux statistiques, les responsables d'écoles n'ont pas accepté donner des détails par classe. Mais à l'EPP Kounoucho sur sept écoliers il ne reste qu'un seul qui va représenter les tous prochains jours l'école au CEP 2017. Les six autres ont abandonné et l'administration a été obligée de jumeler le CM1 et le CM2 qui n'ont que 06 (six) comme effectif. Même l'effectif de l'école qu'a donné le directeur, les enfants présents dans les six classes n'atteignent pas la cinquantaine qu'il a déclarée.
La déscolarisation est spécifique au peuple Holli. Dans les autres communes du département, là où cette communauté est majoritaire le phénomène est remarqué. Les localités ciblées sont en majorité occupées par les Hollis. Kpoulou est arrondissement mais le chef-lieu Kpoulou dont il s'agit dans le papier est un milieu purement Holli. Il en est de même pour Kounoucho et Itchougbo. A Houéligaba et Dagbla, les Hollis sont avec les Mahis et c'est pourquoi les effectifs diffèrent à ceux des autres écoles.
Adja-Ouèrè est l'une des communes du département du Plateau. Elle s'étend sur une superficie de 550 km² et compte 81.497 habitants. La population d'Adja-Ouèrè est composée de Nagots, de Hollis, de Mahis, de Wémès, d'Adjas, Fons et Gouns.
Entourée des communes de Pobè, Kétou, Zangnanado et Ouinhi, Adja-Ouèrè, située à 6 km au nord-ouest de Pobè est une zone essentiellement agricole. C'est une zone cosmopolite où dominent majoritairement les populations Holli. Cette communauté qui n'est pas la moindre dans la commune, n'a pas grande connaissance de l'importance où des bienfaits de l'école. Dans les localités où habitent les Hollis se développent, depuis plusieurs années, le phénomène de la déscolarisation et de l'abandon scolaires. Kounoucho, Houéligaba, Dagbla, Itchougbo et Kpoulou sont quelques-unes des localités rurales où se développe ce phénomène dans la commune d'Adja-Ouèrè.

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Un élu local agressé par 2 jeunes à Parakou

Tue, 06/15/2021 - 09:28

Le Chef d'un quartier du 3è arrondissement de Parakou et son conseiller ont été violentés par deux jeunes parce que l'élu local les auraient empêché de prélever du sable sur son territoire.

Deux jeunes âgés respectivement de 22 et 23 ans dont l'un est diplômé en aménagement du territoire et l'autre, conducteur d'engin lourd ont eu une vive altercation avec le chef quartier de Dokparou dans le 3è arrondissement de Parakou. Selon les faits rapportés par Frissons radio, la dispute a éclaté parce que les jeunes, désœuvrés, estiment qu'on ne devrait pas les empêcher de prélever du sable. L'un des jeunes donne un coup de tête à l'élu local qui perd deux (02) dents. Un conseiller venu à la rescousse de l'élu a été également pris à partie.
L'affaire est portée à la police.
M. M.

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