Le budget 2022 du Ministère du cadre de vie et du développement durable connaît un accroissement de 68%, selon les prévisions de la loi de finances, gestion 2022 présentées aux membres de la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale.
« Pour 2022, nous sommes venus défendre un budget pour lequel nous demandons des ressources d'à peu près 170 milliards Fcfa », a déclaré José Didier Tonato, ministre du cadre de vie et du développement durable, le mardi 16 novembre 2021 devant la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale.
« Globalement, nous allons poursuivre la construction de la résilience du Bénin vis-à-vis des effets pervers du changement climatique par des programmes de protection côtière, des programmes de reboisement, des programmes de restauration des forêts classées, des programmes de reboisement intensif allant jusqu'à la gestion des aires protégées (…) Et après, tous les programmes emblématiques que vous avez connus comme le programme d'aménagement de la voirie urbaine dans nos villes, le programme asphaltage, du programme assainissement pluvial qui sera à la fois au niveau de Cotonou et dans les principales villes secondaires, la poursuite de la construction des infrastructures administratives. Cette année, nous avons lancé la construction de la cité ministérielle et de la cité administrative », précise le ministre.
Comparativement à 2021 où le budget s'est établi à 101 Milliards FCFA, un accroissement de l'ordre de 68 % est enregistré en 2022. Expliquant la hausse, le ministre a fait savoir que l'accroissement de 68% se justifie par le fait que le Programme d'actions du gouvernement (PAG2) est basé sur les études conduites dans le PAG 1. « La plupart des études sont prêtes et ces projets vont immédiatement démarrer », a indiqué le ministre. Il s'agit, entre autres, du programme asphaltage, du programme assainissement pluvial qui sera à la fois au niveau de Cotonou et dans les principales villes secondaires, de la poursuite de la construction des infrastructures administratives et des marchés.
« Nous sommes en capacité technique et humaine de consommer les ressources que nous demandons », a rassuré José Didier Tonato, ministre du cadre de vie et du développement durable.
Marc MENSAH
Le directeur de la radio Océan FM s'est prononcé quelques heures après l'incendie, qui a ravagé la station qu'il dirige. Léonide Glégan dans un entretien accordé à la Radio nationale a évalué à environ 10 millions FCFA, les pertes enregistrées suite à l'incendie qui s'est déclenché ce mardi 16 novembre au studio de la ''radio des défis''.
Pas de perte en vie humaine à Océan FM, mais les dégâts matériels sont énormes et empêchent la station radio d'émettre. Suite à l'incendie qui s'est déclenché mardi dernier à son siège, Océan FM a perdu des mobiliers, deux à trois tables de mixage, et des micros. Selon le directeur, « l'équipement de la base fréquence est parti totalement ». Le bilan financier selon lui, est estimé à environ 10 millions de francs CFA.
A sa prise de fonction, Léonide Glégan dit avoir repris certaines choses au niveau de l'équipement, à la régie, à la production et au niveau du studio. Les travaux exécutés à l'époque, ont coûté près de 10 millions FCFA, emportés par les flammes. « Ces équipements sont partis, en plus de ce qui est là et qu'on n'avait pas changé », a ajouté le directeur.
La cause de l'incendie survenu, ce mardi 16 novembre, à Océan FM reste pour le moment, inconnues. Il n'est pas exclu qu'elle soit liée à un court-circuit.
F. A. A.
Contrairement à une idée largement répandue, le monde francophone ne bénéficie que d'une partie très minoritaire des aides publiques françaises au développement, face à une Union européenne qui se taille constamment la part du lion. Une politique peu francophonophile, contraire aux intérêts de la France et traduisant un manque de pragmatisme, d'intelligence stratégique et de vision à long terme. Et les récentes augmentations annoncées ne changent pratiquement rien à la donne, car accompagnées d'une forte hausse parallèle de la contribution nette de la France au budget de l'Union européenne, notamment du fait du Brexit.
Selon les dernières données disponibles auprès de la Commission européenne et de l'OCDE, après détermination de la contribution nette de la France au budget de l'Union européenne (UE) et après imputation des aides multilatérales pour les pays situés en dehors de l'UE, la part du monde francophone dans les aides publiques françaises au développement peut être estimée à environ 20,5 % en 2019, soit un montant d'environ 3,8 milliards d'euros. Un niveau se situant loin derrière celui de l'UE, dont la part s'est établie à 41,4 % (ou 7,7 Mds d'euros), et essentiellement au bénéfice des 13 pays de sa partie orientale et de leurs 114 millions d'habitants seulement, début 2019.
Une politique qui demeure peu francophonophile
Les 27 pays francophones du Sud, et leurs 425 millions d'habitants début 2019, presque entièrement situés sur le continent africain, ont donc continué à ne bénéficier que d'une faible partie des aides françaises au développement, leur part oscillant généralement entre 15 et 20 % de l'enveloppe globale, avec une moyenne d'environ 17,4 % sur la période de cinq années 2015-2019 (soit environ 2,9 milliards d'euros en moyenne annuelle, aides multilatérales et bilatérales confondues). Un chiffre qui constitue une estimation, à quelques décimales près, compte tenu de l'existence d'un certain nombre de dépenses ne faisant pas l'objet d'une répartition précise pour les pays bénéficiaires non membres de l'UE, et concernant notamment les étudiants étrangers, les demandeurs d'« asile » et les frais administratifs (qui sont alors répartis approximativement en fonction des données disponibles sur le poids de la présence francophone dans ces différentes catégories de dépenses). Par ailleurs, cette estimation ne tient pas compte des aides destinées à Wallis-et-Futuna, archipel du Pacifique Sud comptabilisé par le gouvernement français et l'OCDE, mais ne pouvant pourtant être pris en considération puisqu'il s'agit d'un territoire français.
À l'inverse de l'espace francophone, l'UE continue donc à s'accaparer la part du lion, avec une part se situant en général à plus de 40 % de l'effort financier de la France, et ayant même parfois dépassé la barre des 50 %. Sur la période 2015-2019, cette part s'est établie à 43,1 %, soit 7,2 Mds d'euros en moyenne annuelle. Ainsi, l'UE s'accapare chaque année l'écrasante majorité des dix premières places des principaux pays bénéficiaires des aides françaises au développement. En 2019, sept des dix premières places étaient donc occupées par des pays membres de l'UE, contre seulement deux pour le monde francophone (le Cameroun, premier pays francophone n'arrivant qu'en septième position). Trois ans plus tôt, en 2016, neuf des dix premières places étaient occupées par des pays de l'UE, contre aucune pour le monde francophone (le Maroc, alors premier bénéficiaire francophone, n'arrivant qu'en onzième position).
Par conséquent, force est de constater que les 13 pays situés dans la partie orientale de l'UE (des pays baltes au nord à Chypre au sud, et que l'on appellera UE-13) ont bénéficié en 2019 d'un effort financier environ 1,8 fois plus important que l'ensemble des 27 pays francophones du Sud (soit environ 6,7 Mds d'euros, frais administratifs inclus), en dépit d'une population près de 4 fois inférieure début 2019 (et répartie sur un espace 11 fois moins vaste), soit un volume d'aide par habitant environ 6,5 fois supérieur. Des aides publiques qui sont, de surcroît, octroyées à des conditions plus favorables aux pays de l'UE-13, car intégralement sous forme de dons (un sixième étant remboursable pour les pays francophones) et non assorties de la moindre condition, directe ou indirecte, ni même ponctuelle, en matière d'attribution de marchés.
Ainsi, et bien que peuplée de seulement 1,3 millions d'habitants, l'Estonie a reçu en 2019 une aide française au développement de 166,6 millions d'euros, soit largement davantage (+77 %) que l'aide reçue par le Congo-Kinshasa (93,9 millions), qui n'est autre que le premier pays francophone du monde avec ses 85,7 millions d'habitants début 2019, et dont la capitale Kinshasa est désormais la plus grande des villes francophones avec ses 15 millions d'habitants (et ne cessant de creuser l'écart avec Paris, 11 millions d'habitants). En d'autres termes, le montant de l'aide française par habitant reçue par ce petit pays balte a été non moins de 115 fois supérieure à celle reçue par le Congo-Kinshasa (ou République démocratique du Congo, RDC), soit 125,7 euros par habitant contre seulement 1,1 euro. Autre exemple frappant, le Maroc, un des plus grands et sincères amis de la France, et modèle de développement et de bonne gouvernance pour le monde arabe et le continent africain, a reçu une aide de 243 millions d'euros, soit bien moins que la Pologne à laquelle a été octroyée une somme de 2,103 Mds d'euros. Et ce, pour une population à peu près égale (38 millions contre 36 début 2019 pour le royaume chérifien, qui la dépassera bientôt), et en dépit d'une politique économique et étrangère souvent contraire aux intérêts français. Des écarts considérables que confirment d'ailleurs les moyennes des aides reçues sur la période de cinq années 2015-2019, la Pologne ayant bénéficié d'une enveloppe annuelle de 1,748 Md d'euros en moyenne, contre seulement 0,288 Md pour la Maroc. Quant à l'Estonie et la RDC, la première s'est vue allouer une aide annuelle moyenne de 96 millions d'euros, contre seulement 109 millions d'euros pour le Congo-Kinshasa. Des moyennes qui permettent d'ailleurs de constater une dégradation récente de la situation, et non l'inverse…
Certes, et outre le fait que les montants indiqués pour ces deux derniers pays francophones soient légèrement sous-évalués (car s'y ajoutent un certain nombre d'aides versées à des étudiants et demandeurs d'asile, et n'ayant pas fait l'objet d'une répartition précise par pays), il convient de rappeler que les aides françaises au développement ne constituent pas les seuls flux financiers en provenance de France, puisque doivent être également pris en compte les flux en provenance des diasporas francophones vivant dans l'Hexagone, ainsi que les investissements réalisés par les entreprises françaises dans les pays francophones. Toutefois, et à l'exception du Maroc et de la Tunisie (qui comptent une importante diaspora en France et accueillent de nombreuses entreprises tricolores qui y ont créé des dizaines de milliers d'emplois, directs et indirects, et paient de nombreux impôts, sous différentes formes), la prise en compte de ces flux supplémentaires ne change rien au fait que les transferts reçus par les pays francophones demeurent très en deçà de ceux reçus, par habitant, par chacun des 13 pays d'Europe orientale membres de l'UE, et qui comptent d'ailleurs également des ressortissants en France et reçoivent divers investissements français).
Une politique irrationnelle et contraire aux intérêts de la France
Cette politique d'aide au développement est contraire à toute logique économique ou géopolitique. D'un point de vue économique, d'abord parce que les pays de l'UE-13 s'orientent principalement et historiquement vers l'Allemagne, qui arrive très largement en tête des pays fournisseurs de la zone, avec une part de marché d'environ 20 % chaque année (19,5 % en 2019), contre toujours moins de 4 % pour la France, dont les aides massives reviennent donc quasiment à subventionner les exportations allemandes. Une politique que l'on pourrait résumer par la célèbre expression « travailler pour le roi de Prusse », qui semble être désormais la doctrine de la politique étrangère de la France.…
Ensuite, parce que toutes les études économiques démontrent que les échanges peuvent être bien plus importants entre pays et peuples partageant une même langue. À ce sujet, un seul exemple suffit à prouver l'impact économique du lien linguistique : les touristes québécois sont proportionnellement quatre fois plus nombreux que les touristes américains à venir chaque année en France… et à y dépenser. En d'autres termes, toute richesse générée dans un pays francophone au profit de l'économie locale finit par être intégrée en bonne partie au circuit économique d'autres pays francophones, et ce, en vertu d'un mécanisme semblable à celui des vases communicants. D'où le concept de « zone de coprospérité », qui est d'ailleurs une des traductions possibles du terme Commonwealth. Ce lien linguistique explique également en bonne partie la position globalement encore assez bonne de la France en Afrique francophone, dont elle demeure le second fournisseur en dépit d'un certain manque d'intérêt, avec une part de marché globale estimée à 11,5 % en 2019, derrière la Chine, 15,6 %. Une part largement supérieure à celle de l'Allemagne, estimée à 3,9 %, et qui arrive même derrière l'Espagne (7,3 % et troisième fournisseur), l'Italie et les États-Unis (5,5 % respectivement).
Enfin, parce que c'est dans cette même Afrique francophone qu'il convient d'investir massivement, d'une part afin de tirer pleinement profit des opportunités et du dynamisme que l'on trouve dans ce vaste ensemble de 25 pays, partie globalement la plus dynamique économiquement du continent et un de principaux relais de la croissance mondiale, et d'autre part car c'est bien en accélérant l'émergence économique de cet ensemble qu'augmentera encore plus fortement le nombre d'apprenants du français à travers le monde, et ce, au bénéfice économique et géopolitique de la France, mais aussi au bénéfice de tous les pays francophones du monde.
Et pour ce qui est du niveau géopolitique, justement, le caractère irrationnel de la politique française d'aide au développement s'explique également par le fait que l'écrasante majorité des pays de l'UE, malgré les aides massives versées chaque année par l'Hexagone, vote régulièrement contre les positions françaises au sein des grandes instances internationales, et ce, au profit des États-Unis et contrairement à la majorité des pays francophones qui partage avec la France nombre de valeurs et d'orientations communes en matière de politique étrangère, et dont il convient alors d'accroître le poids.
Ainsi, l'intérêt pour la France de consacrer une part aussi importante de ses aides et de son énergie aux pays de l'UE-13 se révèle donc extrêmement marginal, en comparaison avec les avantages économiques et géopolitiques qu'elle tirerait d'une nouvelle répartition plus favorable aux pays du monde francophone. En d'autres termes, la prépondérance européenne dans les aides françaises au développement ne fait incontestablement qu'affaiblir la France au niveau international, tant économiquement que géopolitiquement (les deux étant d'ailleurs, à terme, étroitement liés).
Certes, la France est une grande puissance mondiale, la deuxième ou troisième tous critères de puissance confondus (capacités militaires, économie, technologie, influence géopolitique et culturelle, territoire maritime…). Des critères qui doivent d'ailleurs toujours être pris en compte dans leur ensemble afin de pouvoir correctement apprécier le poids d'un pays (tout comme l'on compare toujours les élèves d'une même classe sur l'ensemble des matières étudiées, et non sur une seule d'entre elles). La France est territorialement présente sur quatre continents et militairement sur cinq continents, notamment grâce aux « DOM-TOM » (ce qui n'est pas le cas de la Russie, par exemple). Grâce à sa vaste zone économique exclusive (ZEE), la seconde plus vaste au monde avec des 10,2 millions de km2, elle compte non moins de 34 pays frontaliers à travers la planète (dont 23 uniquement par mer), ce qui constitue un record mondial, devant le Royaume-Uni (25 pays) et les États-Unis (18 pays). En tant que puissance mondiale, la France se doit donc d'être financièrement présente sur tous les continents, y compris en Europe. Mais afin de consolider ce statut, la France doit privilégier le vaste monde francophone, où le retour sur investissement est bien supérieur, à travers les grandes opportunités économiques qu'il présente désormais, et grâce à sa contribution considérable à l'augmentation du nombre d'apprenants du français à travers le monde, du fait de sa double émergence démographique et économique (le monde francophone venant d'ailleurs de dépasser démographiquement l'ensemble UE - Royaume-Uni, avec une population estimée à 524 millions d'habitants début 2021, contre 514 millions, et ayant dépassé quelques années plus tôt l'espace hispanophone, 470 millions d'habitants). Occasion de rappeler, au passage, que l'espace francophone est près de quatre fois plus vaste que l'UE tout entière, contrairement à ce qu'indiquent la plupart des cartes géographiques en circulation, qui en divisent la superficie par deux ou par trois). La langue étant le principal vecteur d'influence culturelle, avec, in fine, d'importantes répercussions économiques et géopolitiques, la France doit donc investir prioritairement dans son espace linguistique afin d'amplifier la progression de la langue française dans le monde, aussi bien au bénéfice de ses propres intérêts que de ceux de l'ensemble des pays et peuples francophones du monde.
L'Afrique francophone subsaharienne, un espace de plus en plus propice à l'investissement
La priorisation du monde francophone est d'autant plus justifiée que la majorité des pays francophones du Sud ont réalisé de grandes avancées en matière de bonne gouvernance, et qui ont contribué à faire de l'Afrique subsaharienne francophone la partie la plus dynamique économiquement et la moins endettée du continent africain, dont elle continue à être le moteur de la croissance. Ainsi, et malgré la pandémie, cet ensemble de 22 pays a globalement réalisé en 2020 les meilleures performances économiques du continent pour la septième année consécutive et la huitième fois en neuf ans. Sur la période 2012-2020, soit neuf années, la croissance annuelle de cet ensemble s'est ainsi établie à 3,5 % en moyenne (4,0 % hors cas très particulier de la Guinée équatoriale, dont la production pétrolière a baissé presque aussi vite qu'elle n'avait augmenté au début des années 2000), contre 2,1 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne. Pour rappel, et juste avant la pandémie, la croissance globale annuelle s'était établie à 4,2 % pour l'Afrique subsaharienne francophone sur la période 2012-2019 (4,7 % hors Guinée équatoriale), et à 2,8 % pour le reste de l'Afrique subsaharienne.
De son côté, l'espace UEMOA constitue depuis plusieurs années la plus vaste zone de forte croissance du continent, avec une hausse annuelle globale du PIB de 5,6 % en moyenne sur la période de neuf années 2012-2020 (et 6,3 % sur la période 2012-2019). Une grande performance compte tenu du fait que cette région ne constitue pas la région la plus pauvre du continent, place occupée par l'Afrique de l'Est. Ainsi, la Côte d'Ivoire, qui a affiché une croissance de 7,4 % en moyenne sur la période 2012-2020, soit la deuxième plus forte progression au monde (et la plus importante pour la catégorie des pays ayant un PIB par habitant supérieur à 1 000 dollars début 2012), est récemment devenue le pays le plus riche d'Afrique de l'Ouest continentale, en réussissant notamment l'exploit de dépasser le Nigeria, dont la production pétrolière est environ 50 fois supérieure (avec un PIB par habitant de 2 326 dollars pour la Côte d'Ivoire début 2021, contre 2 097 dollars, selon la Banque mondiale). Le Nigeria devrait d'ailleurs être bientôt dépassé par le Sénégal, et à moyen terme par le Cameroun, qui réalisent souvent des taux de croissance deux ou trois fois plus élevés (et qui affichent un PIB par habitant de 1 488 et de 1 499 dollars, respectivement, et loin de pays comme l'Éthiopie ou le Rwanda, où il s'établit à 936 et 798 dollars, respectivement). Parallèlement, la Côte d'Ivoire, qui continue à creuser l'écart avec le Kenya (1 838 dollars, et pays le plus prospère d'Afrique de l'Est continentale, après Djibouti, pays francophone), est récemment devenue le premier pays africain de l'histoire disposant d'une production globalement assez modeste en matières premières non renouvelables, à dépasser en richesse un pays d'Amérique hispanique, à savoir le Nicaragua dont le PIB par habitant atteignait 1 905 dollars début 2021 (hors très petits pays africains de moins de 1,5 million d'habitants, majoritairement insulaires). La Côte d'Ivoire est d'ailleurs sur le point de devancer également le Honduras, dont le PIB par habitant s'établissait à 2 406 dollars début 2021.
Pour sa part, et grâce notamment à de nombreuses réformes, le Niger n'est désormais plus le pays le plus pauvre d'Afrique de l'Ouest, ayant récemment dépassé la Sierra Leone (565 dollars par habitant début 2021, contre 484 dollars). De plus, le pays pourrait dès cette année dépasser le Liberia, autre pays anglophone côtier (583 dollars). Le Niger est d'ailleurs sur le point de quitter la liste des dix pays les plus pauvres du continent, et dépasserait désormais non moins de 15 pays africains en matière de développement humain, selon le classement de la fondation Mo Ibrahim (plus fiable sur ce point que l'ONU qui place systématiquement - et étrangement - le Niger, au taux de fécondité le plus élevé au monde, à la dernière position du classement, derrière un pays comme le Soudan du Sud qui est pourtant réputé être le moins développé du continent - avec la Somalie, non classée…).
Désormais, seul un des quatre pays les plus pauvres du continent est francophone, à savoir le Burundi, qui se trouve aux côtés du Soudan du Sud, de la Somalie et du Mozambique, trois autres pays d'Afrique de l'Est, qui constitue également la partie la plus instable du continent, puisque l'on y trouve notamment deux des trois pays ayant connu les conflits les plus meurtriers de la dernière décennie, proportionnellement à leur population (le Soudan du Sud et la Somalie). À ces conflits, s'ajoutent un certain nombre de problèmes sécuritaires (terrorisme islamique dans le nord du Mozambique…), et de tensions interethniques, comme en Éthiopie où elles avaient déjà provoqué la mort de nombreuses personnes avant même le début de la guerre civile, fin 2020 (ce qui en fait l'un des pays africains souffrant des plus fortes tensions sociales, avec, en particulier, l'Afrique du Sud et ses plus de 15 000 homicides par an).
Quant à l'endettement, l'Afrique subsaharienne francophone demeure la partie la moins endettée du continent, avec un taux global de dette publique qui devrait s'établir à 49,4 % du PIB fin 2021, selon le FMI (58,4 % pour l'ensemble de l'Afrique francophone, Maghreb inclus). Un niveau largement inférieur à celui de la majorité des pays développés, ainsi qu'à celui du reste de l'Afrique subsaharienne qui devrait se situer à 62,3 % (68,3 % pour l'ensemble de l'Afrique non francophone). Il est également à noter que seuls deux ou trois pays francophones font chaque année partie des dix pays les plus endettés du continent, et qu'aucun d'entre eux ne fait partie des cinq les plus endettés.
Enfin, les pays francophones sont globalement moins inégalitaires. La République centrafricaine serait même le seul pays francophone parmi les dix pays africains les plus inégalitaires (selon les données de la Banque mondiale relatives à l'indice GINI, qui est toutefois insuffisamment fiable faute de données assez récentes).
La progression de l'Afrique subsaharienne francophone résulte notamment des nombreuses réformes accomplies par la majorité des pays en matière de diversification et d'amélioration du climat des affaires. Sur ce dernier point, certains pays ont ainsi réalisé un bon considérable entre les classements 2012 et 2020 de la Banque mondiale, et notamment le Togo (passé de la 162e à la 97e place), la Côte d'Ivoire (de la 167e place à la 110e place), le Sénégal (de la 154e à la 123e) ou encore le Niger (passé de la 173e à la 132e place) et qui talonne ainsi désormais le Nigeria (131e), et fait largement mieux que l'Angola (177e) ou encore que l'Éthiopie (classée 159e, avant le début de la guerre civile).
Au nom de ses propres intérêts, la France doit donc porter une attention plus importante au monde francophone, à travers une répartition plus favorable à celui-ci de ses aides publiques au développement. Une nouvelle répartition qui pourrait au minimum prendre la forme d'un rééquilibrage entre l'Union européenne et le monde francophone, et qui permettrait au moins à la France de renforcer ses positions dans les pays francophones du Sud, et en particulier dans ceux où elle est assez faiblement présente. Et ce, comme en RDC, grand pays stratégique qui n'est autre que le premier francophone du monde avec ses 93 millions d'habitants, et où la quasi-absence de la France constitue probablement la meilleure illustration du manque d'intérêt de celle-ci pour l'espace francophone. En effet, la part de la France dans le commerce extérieur de la RDC, vaste comme plus de la moitié de l'UE, s'est établie à seulement 0,5 % en 2020 (comme en 2018), très largement derrière la Chine dont la part se situe chaque année autour de 30 % (36 % en 2020). Et comme les années précédentes, la RDC est arrivée bien au-delà de la 100e position dans le classement mondial des partenaires commerciaux de l'Hexagone, dont elle n'a représenté que 0,02 % du commerce extérieur (soit seulement 1 cinq-millième du total). Ce désintérêt de la France se traduit également au niveau de la part des étudiants originaires du pays dans l'ensemble des étudiants présents en France (0,6 % du total pour l'année universitaire 2018-2019, et seulement 1,3 % des étudiants africains), de la part du pays dans les aides françaises au développement (0,5 % en 2019, et très majoritairement par la voie multilatérale, ce qui témoigne de l'extrême faiblesse des relations directes entre les deux pays), ou encore au niveau de la part infime des projets y étant réalisés par les collectivités et structures intercommunales françaises au titre de la coopération décentralisée en Afrique (< 2 %). La France pourrait pourtant, et sans grande difficulté, accroître sa présence en RDC, dont la forte dépendance vis-à-vis de la Chine risque de nuire, à terme, à la souveraineté et aux intérêts du pays (la Chine a absorbé 41 % des exportations de la RDC, dont elle est également devenue le principal créancier bilatéral).
Des perspectives peu encourageantes
Les dernières évolutions de la politique française d'aide au développement ne permettent guère de déceler un réel changement d'attitude, et encore moins de paradigme, de la part des autorités françaises. En effet, les récentes augmentations du volume d'aide annoncées pour les années 2020 et 2021 ne changent pratiquement rien à la donne, car accompagnées d'une forte hausse parallèle de la contribution nette de la France au budget de l'UE, qui a augmenté de non moins de 23 % en 2020 (pour un total de 9,5 Mds d'euros), et ce afin de compenser la sortie du Royaume-Uni ainsi que la réduction exigée par certains pays d'Europe de l'Ouest de leur contribution au budget de l'UE (les « Rabais »).
De toute façon, tant que le monde francophone continuera à ne recevoir qu'un cinquième ou un sixième du total des aides versées par l'Hexagone à des pays tiers, et tant que l'espace composé par les pays francophones du Sud recevra proportionnellement à sa population six, sept ou huit fois moins d'aides que l'ensemble composé par les pays de la partie orientale de l'UE, toutes les déclarations officielles en faveur de la « francophonie » ou de la « francophonie économique » ne seront guère à prendre au sérieux.
Mais toute redéfinition en faveur du monde francophone de la politique française d'aide au développement, au nom des intérêts économiques et géopolitiques de la France, grande puissance engluée, anesthésiée, par les obligations liées à son appartenance à l'UE, ne pourra se faire qu'à travers une redéfinition en profondeur du fonctionnement de celle-ci. Voire, si nécessaire, une sortie pure et simple de la France de cet ensemble qui ne fait que l'épuiser financièrement et l'affaiblir, en l'éloignant du monde francophone, et donc en l'alignant sur les intérêts économiques de l'Allemagne et économico-géopolitiques des États-Unis (notamment à travers une politique hostile à la Russie et une anglicisation forcenée, à laquelle échappent, à leur plus grand bénéfice, la Chine, la Russie et bien d'autres puissances).
Cet éloignement vis-à-vis du monde francophone et ce repli de la France sur l'UE, ont notamment pour conséquence, in fine, une grande méconnaissance de ce vaste espace de la part de la population française, qui en ignore pratiquement tout. À titre d'exemple, la quasi-intégralité de la population française ne sait rien des Jeux de la Francophonie qui se sont tenus en 2017 à Abidjan (contraste frappant avec la couverture médiatique dont jouissent les Jeux du Commonwealth au Royaume-Uni), de la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro en Côte d'Ivoire (qui n'est autre que le plus grand édifice chrétien au monde, quasi-réplique de la basilique Saint-Pierre de Rome), du concours musical « The Voice Afrique francophone » (qui fût dans sa saison 2016-2017, relayée par certains médias nationaux africains, le plus grand concours musical au monde en termes d'audience cumulée, avec son équivalent arabophone), ou encore du peuple acadien, que bon nombre de Français situent en Louisiane…
Or, cette large méconnaissance du monde francophone et de sa dimension mondiale, et outre le fait de faire perdre à nombre d'investisseurs et de représentants de la société civile de multiples opportunités d'échange et de partenariat mutuellement bénéfiques, a pour conséquence préjudiciable de réduire considérablement l'attachement des Français à leur langue. Eux, qui n'ont jamais été si peu intéressés par la promotion et la diffusion de celle-ci à travers le monde, alors même qu'elle n'a jamais été autant parlée et apprise. Et ce, au grand étonnement des francophones extra-européens, auxquels est aujourd'hui entièrement attribuable la progression constante de l'apprentissage du français hors espace francophone, face à une France qui est désormais clairement un frein, et même un obstacle, en la matière (et dont l'inconscience des graves conséquences économiques et géopolitiques de pareille attitude irresponsable dénote une certaine immaturité). Une ignorance française au sujet de l'espace francophone qui s'oppose d'ailleurs à la plus grande culture qu'ont les Britanniques de leur espace linguistique, et qui explique en bonne partie leur attachement viscéral à leur langue, à sa défense et à sa diffusion.
Au nom de leurs propres intérêts, les francophones situés en dehors du continent européen ne doivent donc pas suivre le mauvais exemple de la France en matière de promotion de la langue française, pour s'inspirer plutôt du modèle québécois (et britannique) et faire respecter leur langue commune au sein des différentes organisations régionales et internationales, politiques, économiques, culturelles et sportives, dont ils font partie ou avec lesquelles ils sont en étroite collaboration (et notamment au niveau de l'Union africaine et dans le cadre de leurs relations avec l'Union européenne, d'autant plus que l'Afrique francophone est la partie la plus dynamique économiquement, la moins endettée, la plus stable et la moins violente du continent).
À bien des niveaux, la France devrait donc s'inspirer du Royaume-Uni qui a toujours su faire preuve de pragmatisme, d'intelligence stratégique et de vision à long terme en privilégiant constamment son espace géolinguistique, dès les années 1 600 (quatre fois moins peuplée que la France d'alors, l'Angleterre, qui était pourtant très souvent engagée en Europe à travers de nombreuses guerres, investissait proportionnellement, et hors dépenses militaires, environ 30 fois plus que la France dans ses modestes territoires d'Amérique du Nord, très majoritairement française à l'époque…). Et ce, face à une France irrégulière, et qui a toujours fini par payer lourdement ses périodes d'irrationnelle obsession européiste.
Source https://www.cermf.org/le-monde-francophone-a-recu-cinquieme-des-aides-francaises
Après le 2è tour de qualification pour la Coupe du monde de football, Qatar 2022, place au 3è et dernier tour. Dix équipes africaines participent aux barrages.
Maroc, Sénégal, Algérie, Nigéria, Tunisie, Mali, Egypte, RD Congo, Ghana, Cameroun sont les dix (10) pays africains qualifiés pour les barrages.
Ces dix (10) équipes disputeront 5 places qualificatives à travers 5 matches. Il s'agira de double confrontation aller-retour. Le vainqueur de chaque affiche jouera la Coupe du monde.
Les matches des barrages débutent en mars 2022, soit après la CAN Cameroun 2021 prévue pour janvier 2022.
Pour l'heure, chaque équipe ne connaît pas encore son adversaire dans le cadre des barrages pour le Mondial 2022.
Le tirage au sort des pays qui seront face-à-face sera effectué le 18 décembre prochain à Doha.
Seuls les chapeaux ont été dévoilés.
M. M.
Chapeau 1
Sénégal
Tunisie
Algérie
Nigeria
Maroc
Chapeau 2
Egypte
Ghana
Cameroun
RD Congo
Mali
Une affaire de succession tourne mal pour un héritier à Lokossa dans le département du Mono.
Un héritier a fourni de fausses informations au juge pour se faire établir une ordonnance faisant de lui le seul héritier et administrateur des biens de la famille.
Mais le pot-aux-roses a été découvert. Il n'est pas le seul enfant de son défunt père comme il a tenté de le faire croire. Le juge l'a placé sous mandat de dépôt.
Les faits se sont passés à Lokossa dans le département du Mono, selon Frissons radio.
M. M.
Le Groupe Nand Kishore and Sons (NKS) s'installe dans la GDIZ (Glo-Djigbé Insdustrial Zone) avec un investissement de 13 milliards de FCFA pour la transformation de la noix de cajou. Le contrat a été signé, lundi 15 novembre 2021, au siège de l'APIEx Bénin.
La zone industrielle de Glo-Djigbé enregistre un nouvel investisseur. Il s'agit du Groupe Nand Kishore and Sons (NKS) avec un investissement de 13 milliards de FCFA (20 millions d'euros). Le groupe prévoit une capacité annuelle de traitement de 30.000 tonnes de noix de cajou. Ce nouveau contrat a été signé en présence de M. Laurent Gangbes, directeur général de l'APIEx-Benin, autorité administrative de la GDIZ.
Les activités du groupe NKS vont générer 600 emplois directs et des milliers d'emplois indirects. L'installation des investisseurs dans la zone industrielle de Glo-Djigbé permet au Bénin de développer son potentiel économique.
A.A.A
Une délégation de l'Organisation du Monde Islamique pour l'Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) s'est entretenue avec M. Nasreddine Nsibi, ministre tunisien de l'Emploi et de la Formation Professionnelle. La réunion a eu lieu lundi 15 novembre 2021 au siège du ministère à Tunis.
Les deux parties ont examiné les perspectives de partenariat et de coopération entre l'ICESCO et le ministère en matière de formation professionnelle, d'emploi et de promotion de l'esprit entrepreneurial. Lors de l'entretien, la délégation de l'ICESCO a félicité l'expérience tunisienne dans le domaine de l'entrepreneuriat et de la formation professionnelle. Le ministre tunisien a affirmé la prédisposition du ministère à renforcer la coopération avec l'ICESCO. Il a salué le rôle de l'Organisation dans l'échange des expériences en matière de formation professionnelle, d'emploi, et de promotion de l'esprit d'initiative chez les jeunes pour renforcer les compétences et faire avancer le mouvement économique dans les États du monde islamique.
La délégation de l'ICESCO est composée de Dr Kaïs Hammami, Directeur du Centre de Prospective stratégique, et M. Hedi Shili, Directeur des Affaires juridiques.
L'ICESCO tiendra les 16 et 17 novembre 2021 à Tunis le Forum de l'entrepreneuriat féminin et l'autonomisation des femmes, pour discuter du rôle de l'initiative féminine dans le développement économique à l'horizon 2030.
Sa Majesté Bagana Sorou II, roi de Kouandé a rendu l'âme ce mardi 16 novembre 2021.
Le 15e roi de Kouandé a rejoint ses ancêtres. Sa Majesté Bagana Sorou II est décédé mardi dernier des suites d'une longue maladie vers 22 heures. Le défunt a succédé à Sa Majesté feu Bagana Ourou Sourou II, 14e Roi de Kouandé. Paix à son âme !
A.A.A
La protection de l'environnement est l'un des domaines d'intervention pour la cause communautaire du Lions Club International. De ce fait, Les Lions Club Cotonou-Doyen et Cotonou Rubis avec le Leo Club Cotonou Phénix ont planté des arbres fruitiers à l'EPP GBEDJROMEDE dans la matinée du lundi 15 Novembre 2021. Ces bénévols passionnés de la cause communautaire et soucieux d'inculquer aux élèves le bon comportement pour la protection des plants mis en terre, ont profité de la cérémonie des couleurs pour sensibiliser les élèves et responsables de l'école sur la nécessité de protéger l'environnement et s'occuper de la croissance des plants mis en terre. Ainsi, les élèves et responsables de l'école satisfaits du comportement de leurs donateurs ont promis s'occuper de ces plants.
Quelques images
Raphaël Akotègnon, ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, a présenté, mardi 16 novembre 2021, les grandes lignes budgétaires de son département ministériel au titre de l'année 2022 ainsi que les actions phares à mener au profit des communes.
Le budget du ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale au titre de l'année 2022, sera de l'ordre de 39,6 milliards FCFA.
Ce budget servira à financer des actions relatives à la mise en œuvre de la réforme sur la décentralisation. « Nous voulons faire de nos communes, des espaces de vie agréables à nos populations et dans ce cadre, il faut impulser à la base la bonne gouvernance et il faut que tous les exploits qu'on note actuellement au sommet de l'Etat soient répercutés à la base par la mise à disposition des communes d'un personnel de qualité payé de manière adéquate pour que les gens s'adonnent avec fierté, avec assiduité et avec efficacité à leurs tâches », a indiqué Raphaël Akotègnon, ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, mardi 16 novembre 2021, lors de son passage devant la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale.
Le projet de budget, souligne Raphaël Akotègnon, sera consacré à trois programmes stratégiques. Il s'agit de : Pilotage et soutien aux services, pour une prévision de 3.658.121.462 francs CFA, de la Gouvernance et développement à la base pour 33.291.285.293 francs CFA et de l'Appui à la déconcentration pour 2.650.087.915 francs CFA.
M. M.
Il nous a été donné de constater que des individus mal intentionnés font usage sur les réseaux sociaux du nom commercial et du logo de la SOBEBRA pour faire de fausses promesses de gain d'une prétendue tombola qui serait organisée par SOBEBRA.
La direction générale de la SOBEBRA informe son aimable clientèle quelle n'a organisé a date aucune tombola et ne célèbre pas cette année son 30ème anniversaire. Elle précise qu'elle n'est associée ni de près ni de près à cette initiative. Il s'agit d'une arnaque
C'est pourquoi, elle invite le public à plus de vigilance sur les réseaux sociaux et à ne pas participer à cette tombola.
La direction générale de la SOBEBRA remercie son aimable clientèle pour sa fidélité permanente.
Fait à Cotonou, le 12 novembre 2021
Le Directeur Général,
Benjamin Bronne
Plus d'une quarantaine de visas et permis remis aux bénéficiaires venus de plusieurs pays d'Afrique, ce dimanche 07 Novembre 2021, à Cotonou au Bénin.
C'est à la faveur d'une cérémonie qui a connu la présence de plusieurs autorités politico-administratives, des homme d'affaires, des fonctionnaire d'État, des étudiants et plusieurs curieux venus, témoins de l'événement.
Au cours de cet événement, le conférencier M. Edmond SADONOU, Expert comptable fiscaliste du Canada et consultant- conseil agréé en droit d'immigration au Canada a longtemps éclairé l'assistance sur les différentes composantes du multiculturalisme canadien, sur l'origine de ses peuples, de comment la Confédération canadienne a été constituée, du rapatriement de la constitution en 1982 par Pierre-Elliot-Trudeau, père de l'actuel premier ministre du Canada et a enseigné sur les règles de droit et des textes en vigueur au Canada et comment en tirer le meilleur à son avantage et ceci dans tous ses aspects au plaisir des récipiendaires et de l'assistance.
La cérémonie a connu ensuite la remise officielle d'une quarantaine de visas et permis à plusieurs Africains de différentes nationalités.
Cette soirée remplie de vives émotions faisait défilés les récipiendaires les uns après les autres recevoir et prendre possession de leur précieux sésames qui leur permettra de fouler le sol de ce beau et merveilleux pays qu'est le Canada
C'est donc l'occasion pour les bénéficiaires de témoigner de leur gratitude à l'endroit de Canada Experts Pro et de son directeur général Edmond SADONOU.
Pour M. Paul FAGNIDE, parent de l'un des heureux récipiendaires, aujourd'hui, c'est le bout du tunnel. <>, a-t-il confié à notre rédaction avant d'ajouter que : << la procédure a été longue et stressante parce qu'il y a beaucoup de documents que le gouvernement du Canada demande et Monsieur Edmond SADONOU nous mets une pression infernale afin de voir le document à jour et au respect des normes en vigueur au Canada ; mais aujourd'hui, nous avons atteint le bout du tunnel.>>
Et à Mademoiselle Kehoude Neila, bénéficiaire d'un permis d'études et de travail de renchérir : << Rigueur, professionnalisme et gentillesse sont ceux qui caractérisent Monsieur Edmond Sadonou, Pdg de Canada Experts Pro.>>. <>, a-t-elle confié. Elle n'a pas manqué de précisé que : <>
À en croire plusieurs bénéficiaires et parents des récipiendaires, Monsieur SADONOU Edmond Pdg de Canada Experts Pro est un homme très sympathique et généreux qui œuvre pour le développement des jeunes Africains. Des propos que vient confirmer BONOU Nazaire, un des participants à cet événement. << Je vois que Monsieur SADONOU Edmond est en train de bondir et c'est une fierté pour l'Afrique et ce qui me touche le plus, c'est qu'il a dit que son objectif est d'envoyer un maximum de personnes au Canada et il va le faire parce qu'il l'a déjà fait par le passé ; c'est pourquoi j'invite tout mes frères africains et du monde entier à faire recours au cabinet Canada Experts Pro pour tous leurs soucis et problèmes d'immigration sur le Canada.
Voilà donc qui vient confirmé les compétences du cabinet Canada Experts Pro qui a déjà fait voyager des milliers de récipiendaires pendant ces 20 années d'existence et qui se spécialise dans les visas de résidence permanente, des visas étudiants, dans l'obtention des bourses canadiennes, des permis de travail, des visas business, et dans tous les domaines de l'immigration canadienne.
Le Cabinet Canada Experts Pro est également connu au Canada dans le droit d'asile et droit humanitaire en défendant plusieurs revendicateurs du statut de réfugiés devant les tribunaux.
Le siège social de Canada Experts Pro est situé à Montréal dans la province du Québec au Canada plus précisément au
10100 Boulevard Saint-Michel
Montréal (Québec) H1H 5H1, Canada et leur contact direct est le
+ 1-514-546-1501 WhatsApp et téléphone
Adresse email : canadaexpertspro@outlook.com
La Cour constitutionnelle a défendu son budget, exercice 2022 devant les membres de la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale. C'était le lundi 15 novembre 2021.
Le budget 2022 de la Cour constitutionnelle est d'un milliard neuf cent un millions trois cent trente-six mille (1.901.336.000) francs CFA, contre un montant d'un milliard sept cent millions six cent soixante-dix-neuf mille (1.700.679.000) francs CFA en 2021.
Ce montant connaît un accroissement de deux cent millions six cent cinquante-sept mille (200.657.000) francs CFA comparativement à la loi de finances, gestion 2021. Une augmentation qui s'explique par le projet de réorganisation du service Greffe de la Cour constitutionnelle. Le service de Greffe de la haute juridiction sera, en effet, transformé en une direction qui doit être nécessairement renforcée en ressources humaines à recruter, selon les explications du vice-président de la Cour constitutionnelle Razaky Amouda-Issifou à la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale le lundi 15 novembre 2021.
Une autre raison de l'augmentation du budget 2022, selon le vice-président, est l'organisation du 30ième anniversaire de la Cour constitutionnelle et du colloque international sur « Les relations entre les Cours ou Conseils constitutionnels et les Cours régionales » qui auront lieu au cours du premier trimestre 2022
M. M.
L'incendie qui s'est déclaré au premier étage du groupe de presse ‘'Le Matinal'' a occasionné d'importants dégâts au sein de la ‘'radio de défis'', Océan Fm.
Le studio, les locaux de la rédaction, de production des animateurs et des bureaux de la radio Océan Fm sise à Akpakpa-Dandji (Cotonou) sont partis en fumée dans l'incendie qui s'est déclaré dans l'après-midi de ce mardi 16 novembre 2021. Ce sont-là les dégâts matériels n'ont encore évalués causés par les flammes. Le feu a été circonscrit grâce à l'intervention des sapeurs-pompiers.
Pour l'heure, l'origine de l'incendie n'est pas encore connue.
Cette catastrophe fait suite aux actes de vandalisme qu'a connue radio Urban FM de Parakou appartement au même groupe de presse Le Matinal, lors des dernières élections.
M. M.
La GDIZ - Glo-Djigbé Industrial Zone accueille une nouvelle usine. Elle a signé le 16 novembre 2021 un accord avec groupe NAND KISHORE AND SONS ( NKS) pour l'installation d'une unité de transformation de noix de cajou.
Le montant de l'investissement est de 20 millions d'euros (13 milliards de francs CFA). Selon les informations, l'usine à construire aura une capacité annuelle de traitement de 30 000 tonnes . En moyenne, cela peut générer 600 emplois directs et plusieurs milliers d'emplois indirects.
Nous y reviendrons
Le budget du Ministère de l'économie et des finances pour la gestion de 2022 est de 26,3 milliards de FCFA contre 25,4 milliards de FCFA en 2021, soit un accroissement de 3,8%. C'est l'information portée par le ministre Romuald WADAGNI aux députés au cours des travaux de la commission budgétaire ce mardi 16 novembre 2021 au Palais des gouverneurs à Porto-Novo.
2022 au Ministère de l'économie et des finances sera marquée par une série d'actions qui justifient la hausse de son budget. Il s'agit de la mobilisation de façon stratégique des ressources nécessaires au financement du PAG ; de la surveillance du cadre macroéconomique ; de la poursuite de la mise en oeuvre de la gestion budgétaire axée sur les programmes découlant de la loi organique relative aux lois de finances ; du renforcement de la surveillance des secteurs de la finance décentralisée et du blanchiment des capitaux ; de la poursuite des réformes visant la modernisation et la dématérialisation des procédures en vue de permettre une synergie d'actions au sein des Régies ; de la réorganisation de la supervision des établissements publics nationaux, sociétés d'État, sociétés d'économie mixte et autres entités autonomes de l'État en vue de l'assainissement du portefeuille des participations de l'État. Autant de raisons qui prouvent à suffisance que ce budget est élaboré dans un contexte d'assainissement du cadre macroéconomique et de maintien de sa stabilité.
En 2022 au MEF, les dépenses de personnel restent sensiblement identiques. L'accroissement de 12,7% des crédits d'achat de biens et de service résulte de l'amélioration des crédits de fonctionnement des structures déconcentrées du ministère par les délégation de crédits. Aussi l'augmentation des crédits de fonctionnement se justifie t elle essentiellement par la prise en compte dans le budget du Ministère des subventions de 1,9 militaire de FCFA au profit de l'INStaD.
Cinq projets sont retenus dans le portefeuille PIP du MEF au titre de la gestion 2022, pour un total de 6,8 milliards de FCFA. Au nombre de ces projets, il y a le Projet de construction des bâtiments des Régies financières de l'État ; le Projet de construction du Bâtiment des archives et du Centre de formation professionnelle de l'admnistration centrale des finances ; le Projet d'appui à la Gouvernance économique (PAGE) ; le Projet d'appui à l'accroissement des recettes intérieures du Bénin (PAARIB) ; et le Projet d'appui à la Réforme des finances publiques pour l'atteinte des ODD et le Renforcement de la mobilisation des recettes de l'État (ProReFORME).
À noter pour finir qu'avant de passer en revue les perspectives budgétaires pour la gestion 2022 du MEF, le ministre Romuald WADAGNI a rappelé le cadre général d'elaboration du budget du MEF gestion 2022 ; a fait la revue de l'exécution budgétaire au 30 septembre 2021 sans oublier le point de mise en oeuvre des recommandations de 2021.
Neuf (09) professeurs de l'enseignement supérieur du Bénin sont admis au 20e concours d'agrégation organisé par le Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES).
Le Bénin a de nouveaux professeurs agrégés sciences économiques en sciences de gestion et en droit privé. Ils sont au total 9 à passer avec brio le 20e concours du CAMES. En Sciences économiques, il y a trois (03) nouveaux Professeurs agrégés sur les 26 déclarés admis. Hounmenou Godonou Bernard, Babatounde Latoundji Alain de l'Université d'Abomey-Calavi et Lokonon Kounagbè Odilon Boris de l'Université de Parakou. Ils occupent respectivement le 11e, 13e et 19e rangs.
Au niveau des « Sciences de gestion », sur les 24 candidats déclarés admis 5 sont des béninois. Il s'agit de Alidou Djaoudath (2e) ; Abodohoui Alexis (20e) de l'Université de Parakou et Hounyovi Maxime Jean-claude (5e) ; Agossou Patrice Aimé (6e) et Agadame Ahouanadi Jean Théophile (13e) de l'Université d'Abomey-Calavi. En droit privé, Agossou Clautaire (2e) de l'Université de Parakou est parmi les 14 candidats déclarés admis.
A.A.A
Sylvia Hartleif, l'Ambassadrice de l'Union Européenne (UE) a été reçue en audience ce mardi 16 novembre 2021 par le président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Rémi Prosper Moretti.
Sylvia Hartleif, l'Ambassadrice de l'Union Européenne (UE) a effectué une visite de courtoisie au président de la HAAC. La diplomate a échangé avec Rémi Prosper Moretti, président de la HAAC sur les idées d'appui de l'UE aux médias. , « (…) Les médias sont des partenaires clés en ce qui concerne le bon fonctionnement de la démocratie et la bonne gouvernance », a indiqué Sylvia Hartleif.
Le rôle constitutionnel de la HAAC a été présenté à la diplomate qui n'a pas manqué de rappeler le rôle important de l'institution dans la lutte contre la désinformation dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.
M. M.
Dans le cadre de la réalisation de l'Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages, l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSTaD) recrute pour différentes activités techniques, administratives, comptables et logistiques, un ingénieur démographe, deux ingénieurs statisticiens économistes et un assistant au spécialiste en passation des marchés publics.
Lire l'avis de recrutement
Un incendie s'est déclaré ce mardi 16 novembre 2021 dans l'enceinte de la radio Océan fm.
Le feu s'est déclenché ce mardi dans les locaux de la radio Océan Fm, au quartier Akpakpa, Cotonou. Aux dernières nouvelles, les sapeurs-pompiers sont intervenus pour maîtriser les flammes. Plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés. La cause de l'incendie n'est pas encore connue. Elle pourrait être liée à un court-circuit.
M. M.