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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
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82.938 candidats à l'assaut du Bac

Mon, 06/21/2021 - 11:08

L'examen du Baccalauréat démarre ce lundi 21 juin 2021 sur toute l'étendue du territoire national. Plus de 82.000 candidats prennent part à cet examen.

Le nombre de candidats au Baccalauréat cette année est de 82.938 candidats. Ils sont répartis dans 132 centres composition. Le total des filles inscrites est de 31.931 soit 38,50 % contre 51.007 candidats de sexe masculin.

L'effectif des inscrits est en baisse de 13% comparativement à 2020 d'où la fermeture de six (06) centres de composition cette année. L'examen du Baccalauréat se déroule du 21 au 24 juin 2021.

A.A.A

Categories: Afrique

Les enfants Holli abandonnent les classes pour le Nigéria

Mon, 06/21/2021 - 06:00

La commune d'Adja-Ouèrè est confrontée depuis quelques années à un phénomène en matière d'éducation. Il s'agit de la déscolarisation et l'abandon des écoles créées dans les zones rurales. Le phénomène est surtout remarquable en milieu Holli, malgré la présence d'infrastructures scolaires et la disponibilité du personnel enseignant. Le constat fait dans certains établissements de la commune montre l'ampleur des réalités. Certains apprenants abandonnent les classes, attirés par les mirages du Nigéria voisin.

Categories: Afrique

Des homosexuels parlent de leur vie au Bénin

Mon, 06/21/2021 - 01:00
Le doute ne doit plus être permis aujourd'hui et les parents doivent encore multiplier leur contrôle sur leur progéniture. L'homosexualité se développe actuellement chez nous au Bénin avec une vitesse qui donne l'effroi.Les Béninois ont toujours pensé que cette déviance morale est une maladie des seuls Blancs et que cela ne pourra jamais franchir nos frontières. La réalité, malheureusement, est tout autre car se développent depuis longtemps au Bénin, de petits groupes d'extravertis qui ont déjà pris goût à cette pratique célébrée chez les Occidentaux. Il est vrai que certains pays africains comme la Côte d'Ivoire et le Sénégal ont connu la naissance de leurs associations d'homosexuels il y a de nombreuses années. Il est également connu que cette pratique sexuelle se commet chez nous depuis fort longtemps. On dénombre près de 3000 homosexuels sur tout le territoire. Au début de 2013, il existait au moins neuf associations pour les homosexuels à Cotonou, Porto Novo, et Parakou. Il s'agit de Bénin Synergie Plus (BESYP), l'Union pour la Solidarité, l'Entraide et le Développement (USED), les Amis de Sans Voix, Hirondelle Club Bénin, et Tous Nés Libres et Egaux. Le quatrième recensement général de la population et de l'habitat RGPH4 a permis de dénombrer 9.982.884 de Béninois. Le traitement des données issues des enquêtes sur les conditions de vie des ménages, révèle que 76% des informaticiens béninois sont Homosexuels. Selon les données consolidées de l'Institut National de la Statistique et de l'Analyse Économique (INSAE) plus de 80% des informaticiens se déclarent favorables au mariage pour tous et 76% affirment avoir des mœurs "différentes". Le phénomène est aussi répandu dans les villes qu'en milieu rural. Ces résultats sont très étonnants au regard des valeurs traditionnelles africaines.Une pratique sans tabouLes ‘'homosexuels'' s'affichent désormais de plus en plus au Bénin. Sans tambours ni trompettes, on les rencontre dans les coins les plus chauds du pays flairant désirs et convictions sentimentaux. Leur vœu, vivre en harmonie avec une société béninoise visiblement allergique à la chose. Un tour dans leur jardin intime pour percer le mystère d'un phénomène en vogue dans les grandes villes du Bénin.Sous l'œil des normes socialesL'homosexualité érigée en principe de vie est une anomalie, un rejet de sa qualité d'homme raisonnable. Les grandes religions monothéistes, le christianisme et l'islam, considèrent cette pratique comme un péché. "Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination " disent les Saintes Ecritures (Lévitique : 18-22). Malheureusement, il y a de ces mécréants qui s'amusent à défier les normes et à verser dans l'insensé. Des femmes lesbiennes, qui se frottent sans vergogne et des hommes en pleins ébats dits amoureux avec les yeux mouillés de désir pour l'acte scabreux. Les pseudos roucoulements de cette espèce investie dans des démonstrations salaces et la pollution sonore qui en découle, dégradent bien nos mœurs.Dans la peau des homosexuelsNous avons réussi à avoir un témoignage d'un homosexuel. Freud, jeune étudiant béninois en 3ème année d'Anglais à l'UAC, est un homosexuel depuis 8ans. Il a manifesté le désir de se confier à nous à une seule condition : taire son nom dans nos commentaires et analyses. Partant de cette clause, il nous a expliqué que cette passion s'est développée depuis son internat dans un Lycée. Ces parents ont piqué une crise de nerfs en apprenant la nouvelle. Depuis lors, la relation est restée tendue avec ses parents qui l'ont presque renié. Bras-dessus bras-dessous, Freud apparaît sur ces photos en compagnie d'Eli, son ‘'amant''. Aussitôt un lien fort s'est établi entre eux. « Pas un jour où nous ne nous croisons. Nous sommes devenus tellement proches l'un de l'autre, tellement liés que très tôt nous avons décidé d'écouter nos cœurs et de donner une chance à cette relation naissante », nous a-t-il confié. Et depuis, le couple ne cesse d'essuyer des injures de la part de leurs amis homophobes qui trouvent cette pratique barbare et ruineuse ; il en est de même pour le jeune Pierre qui fréquente depuis peu Laurent, tous Béninois homosexuels. Discrètement, ils font le jeu. Sans très grande prétention sentimentale, ils se rencontrent une fois par semaine pour « échanger, se distraire et s'amuser ». « Actuellement, je ne me suis pas encore engagé avec lui. Mais cela ne saura tarder », a lâché Laurent, plein de confiance. Dans le jardin intime de ces jeunes homosexuels rencontrés à l'Université d'Abomey Calavi et à Cotonou et environs, il y a le spectre du déshonneur qui plane sur leurs têtes. Déshonneur à eux infligé par la société dans laquelle ils vivent.Une activité lucrative de la jeunesseIl se trouve effectivement qu'aujourd'hui, la pratique de l'homosexualité donne à manger à des dizaines de nos compatriotes des deux sexes qui satisfont une clientèle particulière. De nombreuses confidences ne laissent plus la place au doute puisque les écoles secondaires sont déjà devenues des lieux où certains dépravés viennent chercher des proies faciles.Ils sont donc innombrables ces enfants qui ont découvert et s'adonnent librement à cette pratique dans l'ignorance absolue de leurs géniteurs qui continuent de croire avoir donné la bonne éducation à leur progéniture. Erreur ou naïveté ? La responsabilité semble partagée dans la mesure où on dénombre des parents qui sacrifient le suivi de l'éducation de leurs propres enfants au profit de la recherche sans cesse effrénée de l'argent ou de la promotion sociale. Alors, ils doivent comprendre que des réseaux organisés sillonnent les établissements scolaires, singulièrement ceux du secondaire, à la recherche de chaire fraîche afin d'assouvir leur passion et leur vice. Mais il paraît que le Bénin serait un véritable paradis sexuel pour ces messieurs car aucune loi n'existerait, pour l'heure, mettant hors la loi les auteurs voire complices de cette nouvelle forme d'esclavage. D'où la floraison des proxénètes qui en font leur commerce. Voilà qui au lieu de réarmer moralement la jeunesse, lui offre par contre des possibilités de tomber dans la pratique de l'homosexualité. Les stigmatisés de la société béninoiseOn les pointe du doigt à partir de leur démarche féline, faits et gestes discrets et efféminés. On rumine, on crache à chaque passage de leur silhouette. Devenus la cible à abattre par les homophobes, les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres du Bénin arpentent, bon gré mal gré, les couloirs des universités et établissements scolaires de notre pays. Ils sont « les nouveaux envahisseurs ». Plus « indésirables » encore au Bénin, les homosexuels portent des stigmates. Malgré cela, leur nombre grimpe et laisse perplexe cette même société qui les repousse. Méfiance, amertume au cœur, désolation, pudibondes et timides caractérisent les homosexuels béninois. Ils confirment la grande stigmatisation dont ils sont victimes ainsi que les nombreuses « déviances médiatiques » qui les clouent au pilori. Sous le choc de l'insémination homosexuelle, la société béninoise -la leur- ne les ménage point. « On nous brandit la malédiction, la mort, l'extermination et le feu de l'enfer depuis que cette loi a été votée en France », nous a confié le jeune Steve qui affirme vivre son homosexualité depuis une décennie.Une confrérie entre homosexuelsLes homosexuels s'épanouissent un peu partout au Bénin. Il existe des boîtes de nuit, des Karaoké, des buvettes, des bars spécialement réservés aux homosexuels. Les manifestations gay, sorte d'hérésie, organisées entre eux s'accompagnent de véritable retrouvaille. La morale prend ici l'ascenseur de la crise et on est sous la menace du pire. A cette allure, les ratures immorales du gay vont tout pervertir. Le gouvernement de la Refondation a du pain sur la planche dans un pays trop ouvert à toute chose. Il faut éloigner ces pédés et lesbiennes des enfants. Une sensibilisation contre le phénomène homosexuel devient une nécessité. Le ciel est en train de tomber sur nos têtes.Des sanctions divines sur le Bénin ?Un dignitaire religieux du dieu Sakpata rencontré dans un couvent à HOUTO dans la commune de Djidja s'est indigné de l'ampleur du fléau au Bénin. Souvent pris comme l'apanage des sociétés occidentales, l'homosexualité s'est installée peu à peu dans les pratiques sexuelles des Béninois, depuis quelques années. Chose contre laquelle s'offusque le chef dignitaire de culte Sakpata, qui rappelle les interdits de ce dieu et les conséquences qu'il afflige aux praticiens. L'homosexualité est strictement interdite par le dieu Sakpata. L'impuissance sexuelle, les maladies du corps, la mort, la sècheresse prolongée, les drames populaires, les accidents de circulation sont les retombées de l'homosexualité au Bénin. Les valeurs sociales endogènes doivent être priorisées et le respect des interdits des dieux est un idéal à atteindre. Les relations humaines doivent rester saines au Bénin. Le sexe est le lien qui unit les hommes aux dieux. Il faut donc faire preuve de vigilance. Le Bénin ne mérite pas ce genre d'intrusion érosive et ces vagues lascives d'individus de même sexe. Madou Gabin HOUNSA/Le Grand Matin
Categories: Afrique

« Nous saluons l'action du gouvernement à répandre ce projet dans tout le Bénin »

Sun, 06/20/2021 - 23:32

Le Directeur du Centre d'excellence régional contre la faim et la malnutrition (CERFAM) basé en Côte d'Ivoire, Patrick Teixeira, était au Bénin sur invitation du Représentant résident du Programme d'alimentaire mondial (PAM), Guy Adoua, du 9 au 14 juin dernier. C'était dans le cadre de la visite d'étude du programme de cantines scolaires du Bénin avec une délégation du gouvernement burundais conduite par la Première dame Angeline Ndayishimiye. Au terme de la mission, Patrick Teixeira, qui y a joué le rôle de facilitateur entre les deux pays, fait le point de ce partenariat Sud-Sud pour la promotion des cantines scolaires comme programme intégré de lutte contre la faim et la malnutrition, et moyen de développement. Interview.

Qu'est-ce qui justifie la présence du CERFAM à l'occasion de cette mission du Burundi au Bénin ?

Le CERFAM est une initiative stratégique entre le gouvernement de la Côte d'Ivoire et le Programme alimentaire mondial (PAM). Nous travaillons en étroite collaboration afin d'accompagner les efforts des gouvernements dans les domaines clés de l'alimentation scolaire, de la résilience communautaire, de la lutte contre la malnutrition, de la transformation rurale, la recherche afin d'avoir des données probantes, une évidence pour pouvoir obtenir les ressources et l'engagement mais aussi l'assurance et l'assistance technique et enfin le plaidoyer et la communication afin que la lutte contre la faim et la malnutrition restent une des priorités de nos gouvernements comme un moyen essentiel pour arriver vers le développement et l'émergence.
A ce titre, la coopération Sud-Sud revêt une importance stratégique dans l'action du CERFAM. Donc c'est à l'invitation du Représentant résident du PAM au Bénin que nous nous sommes associés à ces échanges qui sont établis entre les gouvernements du Burundi et du Bénin afin qu'ensemble ils puissent trouver des bonnes pratiques, des innovations, des solutions durables pour accélérer les efforts dans la lutte contre la faim et la malnutrition. Donc le CERFAM est ici pour faciliter ces échanges et aider aussi à faire en sorte que la promotion de ces bonnes pratiques et actions soit suivie d'effets au niveau politique, stratégique et opérationnel.

Vous avez été là du début jusqu'à la fin de la mission. Quelles sont maintenant vos attentes de ce dialogue entre le Bénin et le Burundi ?

La présence d'une délégation de très haut niveau conduite par Son Excellence Madame la Première dame et trois ministres du Burundi, celui de l'éducation, de l'agriculture et de la santé, témoigne de l'importance qu'à revêtu cette action de coopération Sud-Sud et du renforcement des capacités. Nous avons trouvé ces échanges extrêmement enrichissants et très prometteurs. Au cours de ces cinq jours de visite, nous avons pu voir à quel point la détermination, la conviction et l'engagement politiques à un très haut niveau étaient importants. A ce titre, nous saluons l'action du gouvernement du Bénin au plus haut niveau, non seulement à y mettre les moyens nécessaires mais aussi à répandre ce projet dans toutes les zones du Bénin. Nous avons vu au cours des visites sur le terrain, des pratiques extrêmement prometteuses, extrêmement innovantes, qui témoignent de l'engagement et de l'engouement des communautés mais aussi des partenaires au développement à faire de l'école non seulement un lieu où les enfants viennent manger des repas sains et équilibrés mais également une plateforme de développement d'interventions diversifiées et complémentaires qui vraiment renforcent l'action de ces gouvernements en matière de développement du capital humain et de promotion de l'économie locale à travers des actions dont bénéficient des communautés, la production locale, etc. Et donc bien sûr, les enfants sortent gagnants avec une meilleure éducation, une meilleure nutrition et une meilleure santé pour tous.

Est-ce à dire que les initiatives que vous avez observées sur le terrain par rapport à l'expérience du Bénin sont susceptibles d'être documentées par le CERFAM et partagées au niveau de la sous-région ? Peut-être que cela produira, comme vous le souhaitez, des effets au niveau politique, stratégique et opérationnel.

Je peux vous dire d'ores et déjà que oui, le CERFAM serait extrêmement honoré d'accompagner ces efforts, de faire en sorte que les bonnes pratiques que nous avons vues ici au Bénin et celles qui ressortent du Burundi puissent être documentées et disséminées. L'action du CERFAM, c'est de promouvoir des solutions innovantes, des bonnes pratiques, que d'autres gouvernements pourraient aussi vouloir répliquer et mettre à l'échelle. C'est dans ce sens que nous avons justement l'honneur d'être associés à cette initiative et de faire en sorte que nous puissions, en tant que facilitateur, en tant que plateforme de diffusion d'échanges de connaissances et d'expériences, apporter notre expertise et la mettre au service du Bénin et du Burundi afin que la coopération Sud-Sud porte ses fruits dans cette éradication de la faim et de la malnutrition, la promotion de systèmes alimentaires durables et qu'on puisse atteindre non seulement les Objectifs de développement durable (ODD) mais aussi l'Agenda 2063 de l'Union Africaine (UA).

Propos recueillis par Juliette MITONHOUN

Categories: Afrique

3 individus dont 2 femmes interpellés pour trafic de drogue

Sun, 06/20/2021 - 21:15

Trois (03) individus dont deux (02) femmes ont été arrêtés, mercredi 16 juin 2021, à la suite d'une opération de la police à Togba dans la commune d'Abomey-Calavi.

Une importante quantité de chanvre indien a été saisie dans des domiciles situés à Tankpè-Tanmè et Houèdo dans la commune d'Abomey-Calavi. Les deux domiciles étaient transformés en ghetto.
La police a procédé à l'arrestation des occupants, trois (03) individus dont deux (02) femmes.
Poursuivis pour « détention, usage et commercialisation de chanvre indien », les trois individus seront présentés au procureur dans les prochains jours.
M. M.

Categories: Afrique

2 enseignants présentés au procureur ce lundi pour vol de vivres

Sun, 06/20/2021 - 20:01

À Ouèdèmè dans la commune de Lokossa, un directeur d'école et le maître en charge de la gestion de la cantine ne sont plus libres de leur mouvement depuis samedi 19 juin 2021.

La police républicaine a procédé, samedi 19 juin 2021, à l'arrestation d'un directeur et d'un maître en charge de la gestion de la cantine de l'école à Ouèdèmè dans la commune de Lokossa. Il leur est reproché d'avoir pris une partie des vivres qui ont été mis à la disposition des écoliers de leurs écoles pour consommation.
Les deux prévenus seront présentés au procureur ce lundi 21 juin 2021.
En 2018, le gouvernement a sanctionné, en conseil des ministres, 61 personnes impliquées dans le détournement de vivres (huiles, haricots, riz,) destinés au fonctionnement des cantines
M. M.

Categories: Afrique

Ouf de soulagement des sinistrés après l'ouverture de l'embouchure

Sun, 06/20/2021 - 14:49

Les eaux à l'origine des inondations dans le bassin côtier se drainent déjà vers l'océan Atlantique. Ce qui va certainement soulager les populations des communes de Grand-Popo, Comé et Ouidah en proie ces derniers jours, à des inondations.

Depuis quelques jours, les populations vivant aux
abords des cours d'eaux dans les communes de Ouidah, Grand-Popo et Comé sont inondées. Une conséquence de la fermeture de l'embouchure de la Bouche du Roy en février dernier à Grand-Popo.
Pour remédier à la situation, les autorités ont procédé à l'ouverture de l'embouchure vendredi dernier. Ce qui facilite depuis quelques heures, la liaison entre « l'écosystème marin et celui lagunaire côtier ».
La Bouche du Roy est un site touristique à travers lequel le fleuve Mono se jette dans l'océan Atlantique. Depuis sa fermeture, il n'y a « plus une communication directe entre l'écosystème marin et celui lagunaire côtier ». Le déséquilibre entre les deux écosystèmes a entrainé l'inondation de plusieurs localités. Ce à quoi les autorités ont remédié vendredi dernier à travers l'ouverture de l'embouchure à Djondji dans la commune de Grand-Popo.

F. A. A.

Categories: Afrique

Ouf de soulagement des sinistrés après l'ouverture de l'embouchure

Sun, 06/20/2021 - 14:49

Les eaux à l'origine des inondations dans le bassin côtier se drainent déjà vers l'océan Atlantique. Ce qui va certainement soulager les populations des communes de Grand-Popo, Comé et Ouidah en proie ces derniers jours, à des inondations.

Depuis quelques jours, les populations vivant aux
abords des cours d'eaux dans les communes de Ouidah, Grand-Popo et Comé sont inondées. Une conséquence de la fermeture de l'embouchure de la Bouche du Roy en février dernier à Grand-Popo.
Pour remédier à la situation, les autorités ont procédé à l'ouverture de l'embouchure vendredi dernier. Ce qui facilite depuis quelques heures, la liaison entre « l'écosystème marin et celui lagunaire côtier ».
La Bouche du Roy est un site touristique à travers lequel le fleuve Mono se jette dans l'océan Atlantique. Depuis sa fermeture, il n'y a « plus une communication directe entre l'écosystème marin et celui lagunaire côtier ». Le déséquilibre entre les deux écosystèmes a entrainé l'inondation de plusieurs localités. Ce à quoi les autorités ont remédié vendredi dernier à travers l'ouverture de l'embouchure à Djondji dans la commune de Grand-Popo.

F. A. A.

Categories: Afrique

Compte rendu des travaux de la 59e session de la CEDEAO

Sun, 06/20/2021 - 14:23

La 59e Session ordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO a eu lieu le samedi 19 juin 2021 à Accra (Ghana). Patrice Talon et ses pairs ont examiné plusieurs rapports et abordé plusieurs sujets. Suspendu de la Communauté, le Mali n'a pas pris part aux travaux.

Les Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont examiné plusieurs rapports. Il s'agit notamment du rapport intérimaire 2021 sur l'état de la Communauté, des rapports finaux de la 46ème session ordinaire du Conseil de médiation et de sécurité et de la 86ème session ordinaire du Conseil des Ministres de la CEDEAO.
Des rapports spéciaux dont ceux sur la situation politique au Mali, les réformes institutionnelles de l'organisation, le Programme de la monnaie unique de la CEDEAO et le mémorandum sur le mécanisme proposé pour une rotation des candidatures des États membres de la CEDEAO à la présidence de l'Union Africaine et la mise en œuvre du plan sanitaire contre la Covid-19 ont été également examinés.

Face à la menace terroriste et l'extrémisme violent dans la sous- région, le Chef de l'Etat ghanéen, Président en exercice de la CEDEAO a appelé au renforcement de l'engagement de chaque pays. SEM. Nana Akufo-Addo a invité ses pairs à plus d'actions dans la lutte contre la piraterie maritime dans le golfe de Guinée.

S'agissant de la situation au Mali, le Président en exercice de la CEDEAO a demandé une évaluation de la situation. M. Nana Akufo-Addo a salué les mesures prises au niveau de l'espace communautaire pour réduire l'impact de la pandémie de Coronavirus. Le chef de l'Etat ghanéen a souligné la nécessité de la mise au point des vaccins propres aux pays africains.

Au sujet des réformes institutionnelles, le Président en exercice a fait part des modalités d'attribution des postes ainsi que la rationalisation des coûts de fonctionnement de la CEDEAO. Il propose l'examen d'un mécanisme de rotation de chaque groupe linguistique de l'espace communautaire dans les instances continentales et internationales. La question de la monnaie unique a été aussi abordée à cette session. Une nouvelle feuille de route est mise en place afin d'accélérer le processus.

La 59è session a été marquée par la signature d'un protocole d'accord entre le Sénégal et la Guinée pour la réouverture de leurs frontières.
Présents à ce sommet de la CEDEAO, la Secrétaire Générale de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Mme Louise Mushikiwabo, et le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l'Afrique et le Sahel, Mahamat Saleh Annadif, ont salué les efforts des pays de l'espace communautaire dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la pandémie de la Covid-19 et la situation au Mali.

Quelques photos de la session

Categories: Afrique

Patrice Talon de retour à Cotonou

Sun, 06/20/2021 - 14:16

Le Chef de l'Etat Patrice Talon a foulé le sol béninois en fin d'après-midi de ce samedi 19 juin 2021. Il a pris part à la 59ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui s'est tenue dans la journée à Accra au Ghana.

Lors de cette session, Patrice Talon et ses pairs ont examiné plusieurs rapports. Il s'agit entre autres du rapport intérimaire 2021 sur l'état de la Communauté, des rapports finaux de la 46è session ordinaire du Conseil de médiation et de sécurité et de la 86è session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO. Des rapports spéciaux ont été aussi examinés. La question de la monnaie unique a été également abordée à la 59è session de la CEDEAO.

A.A.A

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Agoué, une destination touristique menacée de disparition

Sun, 06/20/2021 - 13:02

La ville historique d'Agoué, le plus grand et plus peuplé arrondissement de la commune de Grand-Popo, située à 110 km de Cotonou et servant de frontière terrestre avec le Togo voisin par Hilla-Condji, regorge de vestiges anciens qui font d'elle une ville à forte potentialité touristique.

Royaume d'Agoué aujourd'hui arrondissement d'Agoué, a une histoire atypique. « Aux XVII et XVIIIème siècles, des travailleurs Ané, originaires d'Elmina, région aurifère de l'actuel Ghana, sont chassés de leur pays par les invasions Achanti. Ils s'installèrent alors sur la partie de la côte appartenant au roi de Tado et fondèrent Aného, signifiant littéralement « la maison des Ané », aujourd'hui Anécho », raconte Edouard Akpaka, natif du milieu qui aurait appris l'histoire de sa grand-mère.Retour ligne automatique

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Bonne Fête des Pères

Sun, 06/20/2021 - 00:30
Voir en ligne : www.matanti.com
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Les lesbiennes sortent de l'ombre à cœur ouvert

Sun, 06/20/2021 - 00:00

Rosine et Francine vivent en couple depuis bientôt deux ans. Très amoureuses et vivant en concubinage, les deux tourtereaux ne se soucient plus des qu'en-dira-t-on et de la parentalité et envisagent adopter des « enfants » au moment opportun. Un couple homosexuel à Cotonou alors même qu'aucune disposition légale ne l'autorise.

Tout part des regards profonds, des mains autour des cous, têtes légèrement penchées de côtés, des lèvres qui se collent, des langues qui se mélangent, l'autre main baladeuse le long du corps descendant jusqu'aux fesses, des déclamations de textes sentimentaux et amoureux, le déshabillement en douceur, toutes nues avec des caresses interminables suivies des cris d'amour, l'accélération des mouvements, des ébats amoureux et au finish, l'atteinte de l'orgasme. Tel est le bref aperçu du scénario qu'offrent les filles ayant opté pour une vie amoureuse avec leurs sœurs décrite par Romaine, une jeune fille d'une trentaine d'années rencontrée dans une des résidences de l'Université d'Abomey-Calavi.
Tout comme Romaine, elles sont nombreuses à opter pour cette vie sentimentale, l'homosexualité. Elles, on les appelle des lesbiennes. Plus de doute aujourd'hui, le phénomène a court désormais au Bénin et surtout à Cotonou et elles ne s'en cachent plus.
Annette est une étudiante béninoise en troisième année de comptabilité et de gestion dans une université privée de Cotonou. Dans son uniforme d'école, elle revenait des cantines ce vendredi soir avec son sac en bandoulière, un calepin en main dans une démarche nonchalante. Des pas qui prouvent tout le stress dû aux différents enseignements universitaires reçus tout le long de la semaine.
Consciente de son statut d'homosexuelle, Annette ne cache pas qu'elle sort avec Edwige, aussi étudiante dans la même université mais en deuxième année de communication. « Nous nous entendons bien et nous vivons notre passions sans gêne. Nous sommes bien épanouies dans notre relation sentimentale », affirme fièrement Annette. L'expression de son visage, le sourire observé au bout de ses lèvres, le regard déterminé de la jeune fille ne laissent aucun doute sur son choix et son statut. « Je m'en moque, je le suis et je l'assume », rétorque Annette à la question de savoir l'opinion qu'ont les autres sur son choix.
Quelques minutes plus tard, on aperçoit, à une vingtaine de mètres, une jeune fille, teint clair, cheveux tressés, chemise dossiers dans la main gauche, son portable dans l'autre main, aussi en uniforme s'avançant vers Annette.
Des centaines d'étudiants qui se trouvent dans la cour de l'établissement, les regards d'Annette ne sont fixés que sur cette fille qui s'empresse à la rejoindre. A son arrivée et lançant un léger bonsoir, les deux filles se rapprochent et s'embrassent à la bouche. La courte scène confirme qu'il s'agit bien de la jeune Edwige, la petite amie d'Annette. « Presque toute l'école le sait déjà. Plus besoin de se cacher », déclarent-elles.
Des étudiantes lesbiennes dans une cabine des résidences à l'UAC
En dehors de cette université, il n'est pas rare de découvrir d'autres lieux de rencontre des amoureuses de même sexe. Il sonnait 22h10 ce samedi, à quelques encablures du stade de l'amitié Mathieu Kérékou à Kouhounou (Cotonou). Les voies sont presque désertes et les quelques rares passants ne sont concentrés que sur leur chemin. Dans cette ambiance de calme et de fraîcheur, un véhicule de marque Toyota s'immobilisa à la devanture du complexe hôtelier à peine éclairé par des lampes bleues. Deux femmes, habillées de manière sexy, entrent dans l'hôtel, les bras dessous bras dessous. Une fois à l'intérieur, elles prennent place au fond du restaurant et quelques minutes après, ellesfont leur commande pour la soirée. La façon de se comporter, les gestes d'attouchement et les caresses qui s'observent de loin ne laissent aucun doute sur la nature des relations entre ces deux tourtereaux. Il s'agit en fait de Rosine (48 ans) et de Francine (45 ans). Rosine est caissière dans une structure bancaire à Cotonou et Francine, Camerounaise de nationalité, est une ancienne religieuse expulsée du couvent pour manque de contrôle d'envies libidinales. Les deux sont ensemble, selon leurs témoignages, depuis un (01) an. Ce21 mars 2017, c'est leur premier anniversaire de fiançailles qu'elles ont préféré célébrer, comme tout bon couple, dans ce lieu afin de « se témoigner, pour une nouvelle fois, leurs amours et confirmer leurs sentiments dans la prise d'un nouvel engagement ».
Nadia, une lesbienne épanouie sexuellement
Des scènes et des témoignages du genre, on en rencontre souvent dans les villes de Cotonou et d'Abomey-Calavi. Ce qui était jadis, un sacrilège, se fait aujourd'hui à visage découvert et avec une certaine fierté.

L'environnement détermine le choix du partenaire

« Les raisons qui pourraient conduire à l'homosexualité de façon générale, sont les crises mal résolues au niveau des stades de développement de l'enfant », diagnostique le psychologue Nicanor,qui trouve que les périodes scolaires et d'adolescence sont souvent marquées par des crises œdipiennes.
« J'ai été vraiment curieuse et j'ai découvert, une fois approchée, que c'était ce qu'il me fallait pendant tout ce temps », confie Romaine, étudiante à l'Université d'Abomey-Calavi. Pour cette adolescente de 23 ans, l'envie d'une compagnie féminine est survenue après quelques jeux beaucoup plus intimes avec les camarades depuis le cours secondaire. « On était toujours ensemble, on faisait tout ensemble. On se racontait tout et on se touchait même », raconte-t-elle en désignant une de ses camarades d'antan avec qui elle s'entendait bien. Selon ses dires, des caresses ont été même plus intimes et elles en jouissaient toutes. De ce témoignage, il est évident d'établir, selon Nicanor Isaïe, psychologue clinicien que la période scolaire est souvent marquée par le phénomène de l'homosexualité infantile. Ce qui, à l'entame, n'a rien de sexuel, mais qui est caractérisée par le plaisir que les enfants de même sexe ont à traîner ensemble. Bande de garçon contre celle des filles. En somme, précise le psychologue, c'est la période de la poterie, de la camaraderie faite avec les autres enfants de sexe analogue.
Etant donné que cette période couvre l'âge scolaire, la tendance de l'homosexualité pourrait généralement commencer à s'installer chez l'individu au cours de cette période très sensible.
Comme Romaine, Nadia a débuté sa relation sexuelle avec une camarade de sa classe. Nadia, 19 ans, est élève dans un complexe scolaire privé d'Akpakpa, dans la ville de Cotonou. En classe de1ère, elle est fiancée depuis un an environ à sa camarade dont elle a souhaité garder en anonymat. « Au début, nous avions peur de passer véritablement à l'acte. On ne savait pas réellement ce qu'on devrait faire de nos sentiments, de ce que nous éprouvons l'une pour l'autre. Ce n'est qu'après des mois, lors d'une sortie à deux, qu'on a osé se caresser si amoureusement », raconte Nadia tout en révélant que sa partenaire est aussi hétérosexuelle puisqu'ayant son copain.
Romaine, une ex religieuse désormais lesbienne
« Oui, nous recevons souvent lors des consultations des filles homosexuelles mais ayant régulièrement des rapports sexuels avec les hommes », confirme Atanrès Adjibi, coach en psychologie sexuelle.
Ce double choix pour certaines lesbiennes résulte, selon le psychothérapeute Romaric Agbofoun, « de la société dans laquelle elles évoluent, étant donné que ce phénomène n'est pas encore totalement accepté dans les pays occidentaux encore moins au Bénin qui est un pays attaché à ses valeurs culturelles et traditionnelles ».
A l'unanimité des spécialistes de la question et aussi des actrices elles-mêmes, les probables causes de ce choix sont nombreuses et multiformes. Dans la plupart des cas, les femmes optent pour cette orientation sexuelle, compte tenu de leurs propres orientations dans la découverte de leur propre sexualité et des facteurs gratifiant ou inhibant qui ont malheureusement marqués leur processus de maturation physique et psychologique depuis l'âge scolaire à l'âge adulte en passant par la période de leur adolescence. « Tout est lié à l'expériences de ces femmes », conclut Nicanor Aimé Isaïe.
« Le plus souvent, les personnes que nous recevons ont été marquées par une expérience douloureuse ou décevante et de rare fois traumatisante de leur hétérosexualité », confie Antarès Adjibi, psychologue sexuelle.
Cette expérience douloureuse, décevante ou traumatisante fait remonter à l'esprit de ces femmes des souvenirs de bien-être et d'attirance sexuelle ou affective pour d'autres personnes de même sexe.
Samuel, psycho sexologue, explique que l'environnement détermine le choix sexuel. On remarque aisément que la plupart de ces femmes lesbiennes ont grandi dans des endroits qui ont favorisé, encouragé ou entretenu leur penchant pour le "lesbianisme".
C'est le cas de Francine, partenaire sexuelle de Rosine.Cette femme camerounaise raconte qu'elle avait eu les premiers signes lors de son séjour au couvent des sœurs religieuses dans son pays natal. « J'avais toujours eu de folles envies sexuelles », avoue-t-elle. Et puisque le couvent n'est composé que de femmes, elle se donne satisfaction en faisant des auto-attouchements et en se caressant avec la présence imaginaire d'une autre sœur qu'elle affectionne si tant dans la cour. Selon ses dires, elle n'arrivait même pas, à des moments donnés, de contrôler ses désirs et se laisse à des cris d'amour. Pour éviter de s'exposer et de se faire ridiculiser par les autres religieuses, elle confie qu'elle s'isolait en restant le plus loin possible. « Je n'avais jamais su qu'une sœur me guettait et me suivait de près. Un jour, j'étais en plein « ébat sexuel » moi seule quand elle apparaît devant moi. Etant donné que j'étais déjà dans « ma folie », je n'avais même pas vite remarqué sa présence. Mais elle se déshabilla et entama l'œuvre avec moi », se souvient Francine qui confie que ce fut le début d'une aventure amoureuse entre deux sœurs dans un couvent religieux.
Mais malheureusement pour ces deux femmes, leur relation n'a été que de courte durée puisque toutes deux ont été expulsées du couvent pour manque de contrôle d'envies libidinales. Frustrée et très choquée par cette nouvelle, elle quitte le Cameroun et trouve refuge au Bénin où elle a rencontré Rosine avec qui elle vit son homosexualité aujourd'hui.

Les facteurs déterminants dans ce choix sexuel

Selon une théorie développée par le psychanalyste Freud, l'enfant, avant l'âge adulte, évolue selon les stades qui partent du stade oral en stade œdipien en passant par ceuxanal et phallique. A ce dernier stade, l'enfant fait la reconnaissance des sexes et l'orientation part déjà de là. « Si l'enfant, après avoir découvert les deux sexes de ses parents, se dirige plus vers le sexe analogue ou a un penchant pour ce dernier, c'est déjà le flair de l'homosexualité qui s'installe à petit coup », ajoute le psychothérapeute Romaric Agbofoun.
De son côté, le sexologue Samuel y voit un choix caractérisé par les premiers rapports sexuels de l'individu, surtout la femme. Pour lui, les crises qui surviennent à cette période et surtout les douleurs qui en résultent sont des facteurs très déterminants pour la femme dans le choix de sa préférence sexuelle.
Aussi, évoquent-ils les crises conjugales mal résolues entre les parents. Et c'est cet aspect qui a le plus marqué Nadia qui, se basant sur les disputes incessantes de ses parents et au cours desquelles elle trouve son père extrêmement méchant et violent, a opté pour n'avoir à faire sexuellement qu'avec les femmes « pour plus de douceur, de tendresse et de plaisirs ».
Il convient également d'évoquer l'évolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication qui sont en majorité les facteurs déterminants dans ce choix sexuel. « Il y des sites de rencontres entre les lesbiennes, des groupes whatsapp et facebook, des fora de discussions et d'échange d'expérience », témoignent de nombreuses lesbiennes.
Etant donné que le phénomène est inné en certaine, le lesbianisme ne leur apparaît plus comme une question de choix mais une imposition sexuelle ou un passage obligatoire dans la découverte de leur propre sexualité. Par contre, selon le psychologue clinicien Nicanor Isaïe, certaines femmes développement la bisexualité pour exprimer qu'elles sont à la fois hétérosexuelles et lesbiennes. Mais en réalité, ces adolescentes traversent une phase de transition. Cependant, vu que la sexualité est avant tout un comportement, selon la personnalité en devenir chez l'adolescente, cette ambivalence sexuelle peut devenir permanente ou non à l'âge adulte.« Tout part de la psychologie et il y a une prédisposition à cet état de chose », signale Romaric, le psychothérapeute.
En somme, ce choix sexuel de ces femmes influence sur leur comportement dans la société. « Il nous arrive de piquer souvent de colère parce qu'à chaque regroupement des autres, notre sujet est le principal angle de discussion et ils se moquent de nous et de notre orientation sexuelle », déplore Romaine, lesbienne et étudiante à l'Université d'Abomey-Calavi.
Le regard parfois étrange que portent les autres sur ces lesbiennes témoigne du fait que la société béninoise, toujours ancrée dans la culture et la civilisation de ses aïeux, n'est pas encore prête à les accepter.
Annette et Edwige assument certes leur homosexualité, mais l'acceptation n'est pas encore un acquis, non seulement dans leur environnement d'études, mais encore moins dans leur famille respective. Les différentes pressions que subissent ces femmes dans leurs familles contraignent certaines à se demander s'il ne vaudrait pas mieux de repenser autrement leur vie sexuelle. Mais hélas, c'est un phénomène parfois inné ou ce sont des sentiments qui sont déjà si forts qu'il leur est presque impossible d'abandonner.
« C'est aujourd'hui possible qu'en fonction des motivations qui poussent au changement et de la médiation faite avec les raisons qui avaient orientées vers le lesbianisme, des femmes pourraient éventuellement changer d'orientation sexuelle avec le temps », fait remarquer Nicanor Isaïe. « Avec souvent notre aide, le pronostic pour le changement est davantage favorable », renchérit le sexologue Samuel. Pour nombre de lesbiennes interrogées sur la question d'un possible revirement sexuel, « ce n'est pas évident à leur étape actuelle » mais elles reconnaissent qu'un changement pourrait subvenir avec le temps.

Plaidoyer pour la reconnaissance des homosexuels

« Une bonne éducation part toujours de celle donnée par les parents à leur progéniture dès leur bas âge à la maison », expliqueAbdon Ahissou, sociologue et instituteur au cours primaire. Pour cet acteur du système éducatif, l'éducation d'un enfant doit être suivie de près par les parents qui sont les premiers exemples que copient les enfants dans leur évolution dans la société.
Le psychologue Nicanor trouve dans ce choix sexuel que la responsabilité, pour la plupart des cas, incombe aux parents qui, à un moment donné, n'arrivent plus à « être attentifs à la croissance et au développement psychologique et affectif de leurs enfants ».
Antarès Adjibi, coach en psychologie sexuelle, recommande que « les parents soient des confidents, des guides et des modèles à leurs enfants en évitant les situations qui entretiennent l'homosexualité primaire après l'âge scolaire ».
Les parents doivent être constamment présents et attentifs à la maturité psychoaffective et psychosexuelle des enfants. Si malgré ce rôle bien joué dans le sens "hétérosexuel" de l'éducation, les enfants choisissent la voie de l'homosexualité, les accepter tels qu'ils sont avec leur choix de vie serait la meilleure option pour leur épanouissement.
« Si seulement les mentalités des Béninois pouvaient changer à notre égard, on sera encore plus épanouies », souhaite vivement Rosine. Puisqu'elles ont du mal à s'afficher dans la société et compte tenu du fait qu'elles soient stigmatisées en constance, ces femmes souhaitent, de tous leurs vœux, une reconnaissance légale. « Des pays ont déjà voté des lois pour la reconnaissance des homosexuels. Les habitants de ces pays sont quand même aussi des créatures de Dieu et biologiquement, nous possédons les mêmes organes et donc, les mêmes envies sexuelles. Pourquoi le Bénin ne peut-il pas leur emboîter les pas ? », s'interrogent-elles tout en promettant faire le plaidoyer auprès des parlementaires pour l'introduction d'une loi à l'Assemblée nationale.

Josaphat DAH-BOLINON

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Bonne Fête des Pères

Sun, 06/20/2021 - 00:00
Voir en ligne : www.matanti.com
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La monnaie Eco repoussée à 2027

Sun, 06/20/2021 - 00:00

Une nouvelle feuille de route portant lancement de la monnaie unique en 2027 a été adoptée, samedi 19 juin 2021, lors de la 59 ème session des Chefs d'État et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao)

« En raison de l'impact de la pandémie, les chefs d'État avaient décidé de suspendre la mise en œuvre du pacte de convergence 2020-2021 (...). Nous avons une nouvelle feuille de route et un nouveau pacte de convergence qui couvrira la période 2022-2026, et 2027 étant le lancement de l'Eco », a indiqué Jean-Claude Kassi Brou, président de la commission de la Cedeao, lors d'une conférence de presse tenue le 19 juin 2021 à Accra (Ghana) dans le cadre de la la 59 ème session des Chefs d'État et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
M. M.

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Le Bénin abrite la finale de la Coupe Caf le 10 juillet

Sat, 06/19/2021 - 23:27

La Coupe de la Confédération (C2) est prévue le 10 juillet 2021 au Bénin.

Les demi-finales de la Coupe de la Confédération (C2) se joueront le 20 juin. Les équipes arrivées à cette sont Pyramids FC (Égypte) – Raja Casablanca (Maroc) et JS Kabylie (Algérie) – Coton Sport Garoua (Cameroun).
La finale est prévue pour le 10 juillet au stade général Mathieu Kérékou de Cotonou (Bénin).
M. M.

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18 cas de grossesses enregistrées au 2e trimestre dans le Couffo

Sat, 06/19/2021 - 23:02

Le nombre de grossesses au deuxième trimestre de l'année 2021 dans le département du Couffo est de 18. Les chiffres ont été rendus public ce jeudi 17 juin 2021, lors de la cérémonie d'harmonisation et de validation de données statistiques sur les grossesses en milieu scolaire et dans les centres de formation professionnelle au centre de promotion sociale d'Aplahoué.

« De 117 cas de grossesses enregistrées en trois ans, le département du Couffo est actuellement à 18 cas, au deuxième trimestre de cette année », a déclaré le chef service social scolaire de la direction départementale des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle du Couffo, Bienvenue Gbèmandon rapporté par l'Abp. Selon lui, ce sont les nombreux efforts fournis par la préfecture d'Aplahoué dans la lutte contre les grossesses en milieu scolaire et d'apprentissage à travers l'initiative ZeGroMiS qui ont permis d'avoir ce résultat.

A en croire Bienvenue Gbèmandon, le phénomène persiste en raison de l'ignorance et de la non-application des textes de loi qui répriment les auteurs de ces grossesses.« Nous sommes en guerre contre les grossesses en milieu scolaire et d'apprentissage parce que nous sommes pour le développement et nous ne pouvons pas accepter que nos filles tombent enceintes », a déclaré Christophe Mègbédji, déterminé à poursuivre le combat pour zéros cas de grossesses dans les milieux scolaires et d'apprentissage.

A.A.A

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Sylvie de Chacus, présidente de l'UDBN

Sat, 06/19/2021 - 19:04

Le parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) fondé et présidé par l'He Claudine Afiavia Prudencio a changé de Président.

Claudine Afiavia Prudencio cède son fauteuil à Sylvie de Chacus. De sources proches du parti, la décision a été prise lors d'une cérémonie de restitution des travaux du congrès et de présentation des nouveaux membres du bureau du parti tenue le samedi 19 juin 2021 à l'hôtel Novotel de Cotonou.
L'ex présidente et députée prendra désormais la place de présidente d'honneur de l'UDBN.
Sylvie de Chacus, la nouvelle présidente de l'UDBN est enseignante, maître de conférences à l'Université d'Abomey-Calavi et vice-doyenne de la Faculté des sciences humaines et sociales (Fashs).
Elle a été l'adjointe au directeur de l'Ecole du parti, Beaugard Koukpaki, avant son accession au poste de présidente du parti.
De nouvelles personnes ont également fait leur entrée au Bureau politique de l'UDBN.
M. M.

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