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24 Heures au Bénin

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Modifications du décret portant structure-type des ministères

Mon, 09/26/2022 - 18:48

Le président de la République Patrice Talon a pris le décret N° 2022 - 476 du 03 août 2022 portant modification des articles 58, 64 et 82 du décret N° 2021-401 du 28 juillet 2021 fixant la structure-type des ministères.

Categories: Afrique

Un patrimoine immatériel inconnu, un attrait touristique négligé

Mon, 09/26/2022 - 17:38

Dans la commune d'Athiémé (département du Mono), les descendants du fondateur Donou Diti perpétuent une tradition vieille de centaines d'années. Il s'agit du lancement de la saison de pêche dans le grand étang intarissable ‘'bossou-gouin''.
Assédji. Un village situé à quelques mètres du centre-ville d'Athiémé (département du Mono). Loin de tout regard, tout grouille dans ce coin de la commune, surtout en début de mois d'avril de chaque année.
Le matin, femmes, hommes, jeunes et enfants munis des accessoires de pêche se dirigent vers ‘'bossou-gouin'' ou l'étang intarissable. ‘'C'est une pratique de nos ancêtres. Nous allons à l'étang pour faire les premières pêches de cette saison. C'est une grâce et nous sommes contents de nous réveiller pour voir une fois encore ce grand jour'', laisse entendre dame Josiane Dossi, tout pressée de rejoindre l'étang.
Tout comme dame Josiane, les habitants des villages environnants s'empressaient aussi pour atteindre à temps le cours d'eau afin d'occuper les premières loges. ‘'Il faut se presser pour occuper les premières places. Car quand le top sera donné pour rentrer dans l'eau, il faudrait faire partie des premiers à mettre pieds dans l'étang pour être sûr d'attraper les premiers poissons'', fait savoir le sieur Acclombessi chargé de sa nasse artisanale et d'un gourdin.

Pêche collective des Assenou, un rituel qui traverse le temps
Tôt le matin de ce dimanche 3 avril 2022, les sages et notables accompagnés du chef des cultes ont commencé les rituels pour le lancement de la nouvelle saison de pêche. Les dieux ont été consultés. Les offrandes ont été faites. Et les dieux ont acceptés les intercessions des descendants Assenous. ‘'C'est une cérémonie que nous ancêtres nous ont laissée. Nous, les Assonous et les Ahenous. Mais entre temps, nous avons été divisés sur certaines questions propres aux descendants de Donou Diti et Akoubadati. Aujourd'hui, nous sommes ensemble et les dieux sont avec nous. Et donc, nous avons décidé de renouer avec notre tradition en entrant avec plénitude dans la nouvelle saison de pêche'', a expliqué Hounnongan Agboyi, l'un des précurseurs de la réconciliation, avant d'ajouter que les dieux ont accepté les prières pour que la pêche soit bonne cette année.
Pendant ce temps, ils sont des milliers d'hommes, de femmes, de jeunes et d'enfants, venus de différents villages et hameaux, qui attendent impatiemment tout autour de l'étang. Ils sont munis de filets, paniers, nasses et tout autre outil permettant de faire la pêche.
‘'Nous sommes ici pour sacrifier à la tradition. Tout à l'heure après les prières, nous allons tous nous jeter dans l'eau pour attraper du poisson. Je suis très excité et impatient'', confie Koffi Bossou, un jeune de la trentaine.
Alors le prêtre culte, après invocation et supplications donne le top en mettant le premier le pied dans l'étang.

Pêche collective, une scène pittoresque
Une scène inédite s'ensuit. Tels des guerriers au dernier assaut du territoire ennemi, les Assenous et les Ahenous envahissent l'étang. En un clin d'œil, tout l'étang est rempli. Une ambiance indescriptible. Ils jettent les filets, plongent les nasses et très tôt les premiers poissons sont attrapés.
Sur les visages des premiers chanceux, on lisait très facilement la joie, la gaieté et surtout la fierté d'appartenir une telle communauté. ‘' J'ai déjà attrapé trois poissons dont un silure. C'est une très bonne cérémonie qui permet à chacun d'avoir un peu de poisson afin de permettre aux enfants de manger une fois à la maison. Je suis vraiment comment et je remercie ceux qui ont pensé renouer avec cette tradition car depuis un temps, c'est une seule personne qui en profite'', a confié Jean Kpadonou.
Et cette joie de Jean est largement partagée par tous les villageois qui sont venus pour cette pêche.
‘'Je suis très content de ce que je vis aujourd'hui. Cela fait très longtemps que nous n'avons plus eu de tels sentiments, de tels sensations ou vibrations… c'est magnifique'', conclut Koffi Bossou.

Un patrimoine immatériel inconnu, un attrait touristique négligé
La pêche en communauté des Assenous et Ahenous d'Athiémé est un événement aussi bien culturel que cultuel. Il encore inconnu même de certaines populations de la commune.
‘'C'est la première fois j'entends parler de quelque chose du genre. Et pourtant je suis né ici à Athiémé. Je ne suis pas vraiment sûr qu'un tel événement se passe ici ; je dois voir pour y croire'', se désole Adjété un fils d'Athiémé.

Tout comme lui, cette pratique passe inaperçue pour beaucoup de ressortissants de la région. A en croire Marcel Ayité, un guide de tourisme, natif de la localité, c'est une pratique qui perdure dans le temps, même si elle reste inconnue. ‘'Moi-même je n'ai jamais assisté à cette cérémonie mais je sais que cela existe il y a très longtemps. Et si aujourd'hui c'est quelqu'un d'autre qui vient m'en parler, c'est la preuve que nous-mêmes nous ne savons pas encore toute la richesse que nous avons chez nous'', déplore-t-il.
Pour lui, le moment est plus que jamais venu pour que les enfants d'Athiémé se réveillent et mettent en valeur les attraits touristiques dont regorge la commune. Ce festival de pêche en communauté constitue en réalité une richesse culturelle et touristique pour la cité des bois blancs. Raison pour laquelle le guide de tourisme implore la proactivité des autorités communales et des populations afin d'inscrire ce patrimoine dans le répertoire de la commune. ‘'Il sera profitable à tous d'accorder une attention particulière à cette manifestation annuelle dans la commune d'Athiémé. C'est un rituel qui traverse le temps depuis la fondation d'Athiémé par Donou Diti.'', conclut-il.
Dans un contexte où le gouvernement attache du prix au développement du secteur touristique, la valorisation des sites et attraits touristiques doit être une priorité pour toutes les administrations communales.
Athiémé peut faire de cette pratique ancestrale un pôle touristique qui va, non seulement drainer du monde, mais aussi et surtout constituer une source de mobilisation de ressources propres.
Le développement de cette commune passe aussi par le développement du secteur touristique.

Cokou Romain AHLINVI

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Un patrimoine immatériel inconnu, un attrait touristique négligé

Mon, 09/26/2022 - 17:38

Dans la commune d'Athiémé (département du Mono), les descendants du fondateur Donou Diti perpétuent une tradition vieille de centaines d'années. Il s'agit du lancement de la saison de pêche dans le grand étang intarissable ‘'bossou-gouin''.
Assédji. Un village situé à quelques mètres du centre-ville d'Athiémé (département du Mono). Loin de tout regard, tout grouille dans ce coin de la commune, surtout en début de mois d'avril de chaque année.
Le matin, femmes, hommes, jeunes et enfants munis des accessoires de pêche se dirigent vers ‘'bossou-gouin'' ou l'étang intarissable. ‘'C'est une pratique de nos ancêtres. Nous allons à l'étang pour faire les premières pêches de cette saison. C'est une grâce et nous sommes contents de nous réveiller pour voir une fois encore ce grand jour'', laisse entendre dame Josiane Dossi, tout pressée de rejoindre l'étang.
Tout comme dame Josiane, les habitants des villages environnants s'empressaient aussi pour atteindre à temps le cours d'eau afin d'occuper les premières loges. ‘'Il faut se presser pour occuper les premières places. Car quand le top sera donné pour rentrer dans l'eau, il faudrait faire partie des premiers à mettre pieds dans l'étang pour être sûr d'attraper les premiers poissons'', fait savoir le sieur Acclombessi chargé de sa nasse artisanale et d'un gourdin.

Pêche collective des Assenou, un rituel qui traverse le temps
Tôt le matin de ce dimanche 3 avril 2022, les sages et notables accompagnés du chef des cultes ont commencé les rituels pour le lancement de la nouvelle saison de pêche. Les dieux ont été consultés. Les offrandes ont été faites. Et les dieux ont acceptés les intercessions des descendants Assenous. ‘'C'est une cérémonie que nous ancêtres nous ont laissée. Nous, les Assonous et les Ahenous. Mais entre temps, nous avons été divisés sur certaines questions propres aux descendants de Donou Diti et Akoubadati. Aujourd'hui, nous sommes ensemble et les dieux sont avec nous. Et donc, nous avons décidé de renouer avec notre tradition en entrant avec plénitude dans la nouvelle saison de pêche'', a expliqué Hounnongan Agboyi, l'un des précurseurs de la réconciliation, avant d'ajouter que les dieux ont accepté les prières pour que la pêche soit bonne cette année.
Pendant ce temps, ils sont des milliers d'hommes, de femmes, de jeunes et d'enfants, venus de différents villages et hameaux, qui attendent impatiemment tout autour de l'étang. Ils sont munis de filets, paniers, nasses et tout autre outil permettant de faire la pêche.
‘'Nous sommes ici pour sacrifier à la tradition. Tout à l'heure après les prières, nous allons tous nous jeter dans l'eau pour attraper du poisson. Je suis très excité et impatient'', confie Koffi Bossou, un jeune de la trentaine.
Alors le prêtre culte, après invocation et supplications donne le top en mettant le premier le pied dans l'étang.

Pêche collective, une scène pittoresque
Une scène inédite s'ensuit. Tels des guerriers au dernier assaut du territoire ennemi, les Assenous et les Ahenous envahissent l'étang. En un clin d'œil, tout l'étang est rempli. Une ambiance indescriptible. Ils jettent les filets, plongent les nasses et très tôt les premiers poissons sont attrapés.
Sur les visages des premiers chanceux, on lisait très facilement la joie, la gaieté et surtout la fierté d'appartenir une telle communauté. ‘' J'ai déjà attrapé trois poissons dont un silure. C'est une très bonne cérémonie qui permet à chacun d'avoir un peu de poisson afin de permettre aux enfants de manger une fois à la maison. Je suis vraiment comment et je remercie ceux qui ont pensé renouer avec cette tradition car depuis un temps, c'est une seule personne qui en profite'', a confié Jean Kpadonou.
Et cette joie de Jean est largement partagée par tous les villageois qui sont venus pour cette pêche.
‘'Je suis très content de ce que je vis aujourd'hui. Cela fait très longtemps que nous n'avons plus eu de tels sentiments, de tels sensations ou vibrations… c'est magnifique'', conclut Koffi Bossou.

Un patrimoine immatériel inconnu, un attrait touristique négligé
La pêche en communauté des Assenous et Ahenous d'Athiémé est un événement aussi bien culturel que cultuel. Il encore inconnu même de certaines populations de la commune.
‘'C'est la première fois j'entends parler de quelque chose du genre. Et pourtant je suis né ici à Athiémé. Je ne suis pas vraiment sûr qu'un tel événement se passe ici ; je dois voir pour y croire'', se désole Adjété un fils d'Athiémé.

Tout comme lui, cette pratique passe inaperçue pour beaucoup de ressortissants de la région. A en croire Marcel Ayité, un guide de tourisme, natif de la localité, c'est une pratique qui perdure dans le temps, même si elle reste inconnue. ‘'Moi-même je n'ai jamais assisté à cette cérémonie mais je sais que cela existe il y a très longtemps. Et si aujourd'hui c'est quelqu'un d'autre qui vient m'en parler, c'est la preuve que nous-mêmes nous ne savons pas encore toute la richesse que nous avons chez nous'', déplore-t-il.
Pour lui, le moment est plus que jamais venu pour que les enfants d'Athiémé se réveillent et mettent en valeur les attraits touristiques dont regorge la commune. Ce festival de pêche en communauté constitue en réalité une richesse culturelle et touristique pour la cité des bois blancs. Raison pour laquelle le guide de tourisme implore la proactivité des autorités communales et des populations afin d'inscrire ce patrimoine dans le répertoire de la commune. ‘'Il sera profitable à tous d'accorder une attention particulière à cette manifestation annuelle dans la commune d'Athiémé. C'est un rituel qui traverse le temps depuis la fondation d'Athiémé par Donou Diti.'', conclut-il.
Dans un contexte où le gouvernement attache du prix au développement du secteur touristique, la valorisation des sites et attraits touristiques doit être une priorité pour toutes les administrations communales.
Athiémé peut faire de cette pratique ancestrale un pôle touristique qui va, non seulement drainer du monde, mais aussi et surtout constituer une source de mobilisation de ressources propres.
Le développement de cette commune passe aussi par le développement du secteur touristique.

Cokou Romain AHLINVI

Categories: Afrique

Le Nigérian Bankole Adeoye mécontent de ses collaborateurs

Mon, 09/26/2022 - 17:15

A travers une correspondance en date du 05 septembre 2022, l'ambassadeur du Nigeria au Conseil de paix et sécurité de l'Union africaine (UA) a exprimé ses griefs contre certains directeurs et chefs de département. Bankole Adeoye a dénoncé le manque de travail au sein du Conseil.

L'ambiance de travail au Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine semble délétère. Le diplomate nigérian reproche des choses à ses collaborateurs. Un courrier officiel a été adressé à l'ensemble du personnel. Bankole Adeoye à travers cette correspondance, reproche le "manque de coopération dans la préparation des sessions du Conseil de paix et de sécurité (CPS)".
Selon le document intitulé "Working documents for the peace and security council processes", il évoque la menace de "conséquences managériales" si les fonctionnaires du département continuaient à ne pas respecter les règles et ne se rendaient pas davantage disponibles dans le travail de préparation.
La deuxième page selon une publication de Africa Intelligence, est entièrement consacrée aux éléments que le commissaire veut désormais systématiquement trouver dans toutes les notes de concept, les briefings et les rapports qui sont destinés à sa personne, ainsi qu'au président de la commission de l'UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat.
Ces critiques visent l'héritage de l'ancien Commissaire Paix et Sécurité (CPS) de l'UA, l'Algérien Smail Chergui.
Le personnel actuel du CPS est toujours dominé par l'Afrique du sud, la Namibie et l'Algérie.
Bankole Adeoye est un administrateur expérimenté. Il a été ambassadeur du Nigeria près l'Ethiopie avec compétence sur l'UA. Le diplomate nigérian a été élu par l'ensemble des 55 membres de l'UA lors de la Conférence des chefs d'Etat de février 2021 à Addis-Abeba. Une première dans l'histoire de l'organisation africaine.

Categories: Afrique

Le Nigérian Bankole Adeoye mécontent de ses collaborateurs

Mon, 09/26/2022 - 17:15

A travers une correspondance en date du 05 septembre 2022, l'ambassadeur du Nigeria au Conseil de paix et sécurité de l'Union africaine (UA) a exprimé ses griefs contre certains directeurs et chefs de département. Bankole Adeoye a dénoncé le manque de travail au sein du Conseil.

L'ambiance de travail au Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine semble délétère. Le diplomate nigérian reproche des choses à ses collaborateurs. Un courrier officiel a été adressé à l'ensemble du personnel. Bankole Adeoye à travers cette correspondance, reproche le "manque de coopération dans la préparation des sessions du Conseil de paix et de sécurité (CPS)".
Selon le document intitulé "Working documents for the peace and security council processes", il évoque la menace de "conséquences managériales" si les fonctionnaires du département continuaient à ne pas respecter les règles et ne se rendaient pas davantage disponibles dans le travail de préparation.
La deuxième page selon une publication de Africa Intelligence, est entièrement consacrée aux éléments que le commissaire veut désormais systématiquement trouver dans toutes les notes de concept, les briefings et les rapports qui sont destinés à sa personne, ainsi qu'au président de la commission de l'UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat.
Ces critiques visent l'héritage de l'ancien Commissaire Paix et Sécurité (CPS) de l'UA, l'Algérien Smail Chergui.
Le personnel actuel du CPS est toujours dominé par l'Afrique du sud, la Namibie et l'Algérie.
Bankole Adeoye est un administrateur expérimenté. Il a été ambassadeur du Nigeria près l'Ethiopie avec compétence sur l'UA. Le diplomate nigérian a été élu par l'ensemble des 55 membres de l'UA lors de la Conférence des chefs d'Etat de février 2021 à Addis-Abeba. Une première dans l'histoire de l'organisation africaine.

Categories: Afrique

Le DGI clarifie le mode de calcul des rémunérations exceptionnelles

Mon, 09/26/2022 - 17:00

Le Directeur Général des Impôts (DGI) a apporté des clarifications sur le mode de calcul des rémunérations exceptionnelles conformément aux dispositions du Code général des impôts (article 126).
A travers une note circulaire en date du 19 septembre, le Directeur Général des Impôts (DGI) Nicolas Yènoussi a appelé à mettre fin à la mauvaise application des dispositions de l'article 126 du Code général des impôts relatives aux rémunérations exceptionnelles. Le DGI s'est appuyé sur des illustrations pour une meilleure compréhension de l'esprit de la loi.
Le DGI a invité les directeurs, les chefs de service et les receveurs à tout mettre en œuvre pour une application sans faille en ce qui concerne l'imposition des rémunérations exceptionnelles.
M. M.
LA NOTE DU DGI

Categories: Afrique

Le DGI clarifie le mode de calcul des rémunérations exceptionnelles

Mon, 09/26/2022 - 17:00

Le Directeur Général des Impôts (DGI) a apporté des clarifications sur le mode de calcul des rémunérations exceptionnelles conformément aux dispositions du Code général des impôts (article 126).
A travers une note circulaire en date du 19 septembre, le Directeur Général des Impôts (DGI) Nicolas Yènoussi a appelé à mettre fin à la mauvaise application des dispositions de l'article 126 du Code général des impôts relatives aux rémunérations exceptionnelles. Le DGI s'est appuyé sur des illustrations pour une meilleure compréhension de l'esprit de la loi.
Le DGI a invité les directeurs, les chefs de service et les receveurs à tout mettre en œuvre pour une application sans faille en ce qui concerne l'imposition des rémunérations exceptionnelles.
M. M.
LA NOTE DU DGI

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La Cour africaine des droits de l'homme déboute Komi Koutché

Mon, 09/26/2022 - 16:59

La plainte déposée en 2020 par l'ancien ministre de l'économie et des finances, Komi Koutché contre l'Etat béninois devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples dans l'affaire relative au Fonds nationale de micro finance (FNM) n'a pas prospéré. La juridiction continentale dans une décision en date du jeudi 22 septembre 2022 a déclaré irrecevable la demande de l'ex ministre.

La requête de Komi Koutché devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples n'a pas prospéré. La juridiction continentale a rejeté la demande de l'ancien ministre en raison du non épuisement des recours internes soulevé par l'État béninois.
Selon le rapport d'un audit de la gestion du Fonds National de la Microfinance de 2013 à 2016, des faits de mauvaise gestion ont été relevés. Komi Koutché estime dans ce dossier que son droit à la défense a été violé. Il aurait été informé du dossier que par la presse.
Le mandat d'arrêt délivré contre lui, sa convocation à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le quitus fiscal non obtenu seraient des conséquences du recours rejeté par la Cour Constitutionnelle. Il décide donc de saisir la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples. L'ex ministre dans sa requête, demande à la juridiction continentale, de condamner l'Etat béninois pour violation des articles 6, 7 et 26 de la charte africaine des droits de l'homme et les articles 8 et 10 de la déclaration universelle des droits de l'homme. Il a souhaité que la Cour Constitutionnelle soit déclarée non indépendante et partiale. Komi Koutché a également demandé l'annulation de la décision de la Cour Constitutionnelle et de toute la procédure judiciaire de l'État béninois contre lui sur la base du rapport d'audit du FNM, et réclamé une somme de 2.286.211.898 FCFA pour dommages et intérêts.
Dans cette affaire, la CRIET a condamné en 2020, l'ex ministre à 20 ans de prison et plusieurs milliards francs CFA de dommages et intérêts. Komi Koutché avait interjeté appel. Le 2 août 2022, la Chambre d'appel de la juridiction spéciale rejette sa requête.

Categories: Afrique

La Cour africaine des droits de l'homme déboute Komi Koutché

Mon, 09/26/2022 - 16:59

La plainte déposée en 2020 par l'ancien ministre de l'économie et des finances, Komi Koutché contre l'Etat béninois devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples dans l'affaire relative au Fonds nationale de micro finance (FNM) n'a pas prospéré. La juridiction continentale dans une décision en date du jeudi 22 septembre 2022 a déclaré irrecevable la demande de l'ex ministre.

La requête de Komi Koutché devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples n'a pas prospéré. La juridiction continentale a rejeté la demande de l'ancien ministre en raison du non épuisement des recours internes soulevé par l'État béninois.
Selon le rapport d'un audit de la gestion du Fonds National de la Microfinance de 2013 à 2016, des faits de mauvaise gestion ont été relevés. Komi Koutché estime dans ce dossier que son droit à la défense a été violé. Il aurait été informé du dossier que par la presse.
Le mandat d'arrêt délivré contre lui, sa convocation à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le quitus fiscal non obtenu seraient des conséquences du recours rejeté par la Cour Constitutionnelle. Il décide donc de saisir la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples. L'ex ministre dans sa requête, demande à la juridiction continentale, de condamner l'Etat béninois pour violation des articles 6, 7 et 26 de la charte africaine des droits de l'homme et les articles 8 et 10 de la déclaration universelle des droits de l'homme. Il a souhaité que la Cour Constitutionnelle soit déclarée non indépendante et partiale. Komi Koutché a également demandé l'annulation de la décision de la Cour Constitutionnelle et de toute la procédure judiciaire de l'État béninois contre lui sur la base du rapport d'audit du FNM, et réclamé une somme de 2.286.211.898 FCFA pour dommages et intérêts.
Dans cette affaire, la CRIET a condamné en 2020, l'ex ministre à 20 ans de prison et plusieurs milliards francs CFA de dommages et intérêts. Komi Koutché avait interjeté appel. Le 2 août 2022, la Chambre d'appel de la juridiction spéciale rejette sa requête.

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La 1ere cohorte de jeunes de ‘'Cultiver des talents'' en formation

Mon, 09/26/2022 - 16:59

Le Programme de formation initié par la société chinoise WAPCO dans le cadre du Projet pipeline Niger-Bénin a démarré le 9 septembre 2022 avec 30 jeunes provenant des communes de Sèmè-Podji, Cotonou et Abomey-Calavi au Lycée Technique d'Amitié Sino-Béninoise d'Akassato.

La première cohorte de la série de formation technique et professionnelle dénommée « CULTIVER DES TALENTS » initiée par la société chinoise WAPCO au profit des habitants des communes riveraines impactées par le projet de pipeline Bénin-Niger, a reçu la visite d'une mission de supervision. C'est le mercredi 21 septembre 2022 au Lycée Technique d'Amitié Sino-Béninoise d'Akassato où sont en formation 30 jeunes sur les techniques d'échafaudage.
Selon Alain Dossa, Chef Service de l'Orientation Scolaire, du Partenariat et d'Aide à l'Insertion Professionnelle à la Direction de l'Enseignement Secondaire Technique et de la Formation Professionnelle, la société chinoise WAPCO a initié le « programme de formation qui va porter sur 30 thèmes dans l'optique d'améliorer les compétences techniques des résidents le long de la ligne de construction du pipeline et par conséquent, soutenir le développement local et économique voire technologique du Bénin entier ».
Les 30 jeunes de la première cohorte sont en formation professionnelle sur les techniques d'échafaudage depuis le 9 septembre 2022. Ils proviennent des communes de Sèmè-Podji, Cotonou et Abomey-Calavi. Ces jeunes recevront officiellement leur attestation le 7 octobre 2022 à l'issue de la formation. S'adressant aux 30 jeunes de la première cohorte lors de la visite de la mission de supervision le mercredi 21 septembre dernier, Jonas Gbenameto, le maire de la commune de Sèmè-Podji indique : « Vous êtes là pour faire la différence. C'est une opportunité et vous devez montrer que vous méritez d'être retenus à cette formation ».

La société chinoise WAPCO est chargée de la construction et de l'exploitation du pipeline Niger-Bénin d'une longueur totale de 1950 Km dont environ 675 Km sur le sol béninois.
Le pipeline va traverser les départements de l'Alibori, du Borgou, des Collines, du Plateau et de l'Ouémé, soit 17 communes et 152 villes et villages.
M. MENSAH

Categories: Afrique

La 1ere cohorte de jeunes de ‘'Cultiver des talents'' en formation

Mon, 09/26/2022 - 16:59

Le Programme de formation initié par la société chinoise WAPCO dans le cadre du Projet pipeline Niger-Bénin a démarré le 9 septembre 2022 avec 30 jeunes provenant des communes de Sèmè-Podji, Cotonou et Abomey-Calavi au Lycée Technique d'Amitié Sino-Béninoise d'Akassato.

La première cohorte de la série de formation technique et professionnelle dénommée « CULTIVER DES TALENTS » initiée par la société chinoise WAPCO au profit des habitants des communes riveraines impactées par le projet de pipeline Bénin-Niger, a reçu la visite d'une mission de supervision. C'est le mercredi 21 septembre 2022 au Lycée Technique d'Amitié Sino-Béninoise d'Akassato où sont en formation 30 jeunes sur les techniques d'échafaudage.
Selon Alain Dossa, Chef Service de l'Orientation Scolaire, du Partenariat et d'Aide à l'Insertion Professionnelle à la Direction de l'Enseignement Secondaire Technique et de la Formation Professionnelle, la société chinoise WAPCO a initié le « programme de formation qui va porter sur 30 thèmes dans l'optique d'améliorer les compétences techniques des résidents le long de la ligne de construction du pipeline et par conséquent, soutenir le développement local et économique voire technologique du Bénin entier ».
Les 30 jeunes de la première cohorte sont en formation professionnelle sur les techniques d'échafaudage depuis le 9 septembre 2022. Ils proviennent des communes de Sèmè-Podji, Cotonou et Abomey-Calavi. Ces jeunes recevront officiellement leur attestation le 7 octobre 2022 à l'issue de la formation. S'adressant aux 30 jeunes de la première cohorte lors de la visite de la mission de supervision le mercredi 21 septembre dernier, Jonas Gbenameto, le maire de la commune de Sèmè-Podji indique : « Vous êtes là pour faire la différence. C'est une opportunité et vous devez montrer que vous méritez d'être retenus à cette formation ».

La société chinoise WAPCO est chargée de la construction et de l'exploitation du pipeline Niger-Bénin d'une longueur totale de 1950 Km dont environ 675 Km sur le sol béninois.
Le pipeline va traverser les départements de l'Alibori, du Borgou, des Collines, du Plateau et de l'Ouémé, soit 17 communes et 152 villes et villages.
M. MENSAH

Categories: Afrique

L'Etat appelé à rendre applicable la loi portant hygiène publique au Bénin

Mon, 09/26/2022 - 14:43

Promulguée par le président Patrice Talon depuis 7 mois, la loi N° 2022-04 du 16 Février 2022 portant hygiène publique au Bénin vise à contribuer à l'amélioration de la santé des populations et de la qualité du cadre de vie dans la vision de l'atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) d'ici à 2030. Mais sur le terrain, les choses semblent ne pas bouger. Les populations notamment les personnes en situation de handicap n'ont toujours pas accès à une toilette adéquate et sécuritaire dans les bâtiments et lieux publics. Pour cause, l'absence de textes réglementaires d'application pouvant faciliter et accélérer la mise en œuvre effective de la loi.
« Au ministère de la santé, l'envie d'uriner ou de se mettre à l'aise est une véritable source de stress pour nous les usagers. Dans cet endroit, il est très pénible de trouver une toilette pour faire ses besoins. Construites à l'intérieur des bureaux, les toilettes sont fermées et les clés empochées jalousement par les agents et cadres du ministère. Il faut donc être chanceuse ou chanceux pour y avoir accès. Du coup, chaque fois que je mets pieds dans le ministère, je suis obligée de me retenir ou de faire mes besoins, ailleurs en plein air, polluant ainsi l'atmosphère, lorsque c'est pressant », raconte Dame Nadia M. la quarantaine au cours d'une séance de sensibilisation sur l'importance de la promotion de l'hygiène et de l'assainissement dans l'amélioration de la qualité du cadre de vie.
Ce triste constat est fait dans presque tous les ministères, administrations et espaces publics au Bénin. S'il est impossible de trouver une toilette publique au ministère de la santé, les usagers du marché Dantokpa n'en manquent pas, mais se gardent d'en faire usage. « Ici, au marché Dantokpa, les toilettes sont très loin de ma boutique. Mais ce qui me désole et me repousse, c'est l'état insalubre qui les caractérise. J'évite d'y aller pour ne pas contracter des infections car ça pue sauvagement. Il n'y a pas d'eau. Il faut y aller avec des sachets d'eau conditionnée, et parfois certains font leurs besoins sans y verser de l'eau. Entre aller là-bas et tomber malade, j'ai choisi, tout comme bon nombre d'usagers du marché, d'uriner dans un bocal chaque fois que j'en ai envie, quitte à le vider le soir dans le marché avant de rentrer », confie Dame Alabi, la cinquantaine, vendeuse de tissus Wax dans ce haut lieu d'échange commercial. « Ce n'est pas agréable de le faire mais je n'ai pas le choix », poursuit-elle d'un ton résignant.
Pourtant, uriner ou déféquer ne devrait pas être un souci mais plutôt un plaisir. La loi N° 2022-04 du 16 Février 2022 portant hygiène publique au Bénin en vigueur depuis février dernier dispose en son article 40 « Chaque bâtiment public dispose d'une source d'approvisionnement en eau potable et d'installations sanitaires qui garantissent I'accès et la facilité d'usage pour toute personne en tenant compte du sexe et des situations de handicap ».
Mieux, depuis 2010, l'Organisation des Nations Unies (ONU) considère l'accès à l'eau et à un réseau d'assainissement adéquat comme un droit humain fondamental. Dès lors, « l'accès aux toilettes sanitaires adéquates ne doit plus être considéré comme un luxe mais plutôt un droit de l'Homme qu'il faut rendre effectif pour tous non seulement dans les lieux publics mais également dans les ménages, si nous voulons vraiment être au rendez-vous des Objectifs de développement durable (ODD) d'ici à 2030 », a appelé l'économiste Dr Jean-Baptiste Oga du Lareg.
Le mauvais assainissement tue des milliers de Béninois chaque année
Les résultats de l'Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (Ehcvm 2019) estiment l'accès des populations aux infrastructures sanitaires de base à 21.5%. Ce qui voudrait dire que 8 ménages sur 10 ne disposent pas de toilettes sanitaires au Bénin. C'est pour corriger ce tableau sombre et restaurer la dignité humaine que l'Etat a renforcé son arsenal juridique en promulguant la nouvelle loi portant hygiène publique au Bénin. Ainsi, cette loi qui vient suppléer le Code de l'hygiène publique dont plusieurs dispositions sont devenues caduques, entend impliquer les collectivités locales dans la promotion de l'hygiène publique dont l'hygiène des bâtiments publics, des établissements préscolaires, scolaires et universitaires, l'hygiène des centres de détention mais également fusionner la police environnementale avec la police sanitaire.
Mais depuis 7 mois après sa promulgation, les lignes n'ont toujours pas bougé pour une quelconque amélioration. L'absence de textes règlementaires pouvant favoriser la promotion de l'hygiène et de l'assainissement justifie ce statu quo. D'après les économistes, l'eau et l'assainissement sont incontournables dans la réduction de la pauvreté.
Spécialisé en épidémiologie et en santé publique, Dr Pierre M'Pelé abonde dans le même sens et martèle, lors d'une séance de sensibilisation sur les stratégies de lutte contre les maladies infectieuses, que « le non accès des populations aux services d'hygiène et d'assainissement pose un grand risque de santé publique et est à l'origine des épidémies telles que les cas de choléra, de typhoïde, de diarrhée, de dysenterie... ».
Il est donc important que l'Etat et les Organisations de la société civile agissent pour faire du droit d'accès de tous à une toilette sanitaire et sécuritaire dans les lieux publics une réalité au Bénin.
Le leadership du chef de l'Etat attendu
Pour relever le défi de l'accès des citoyens béninois à des toilettes sanitaires et adéquates, il est urgent que le Président Patrice Talon s'investisse personnellement dans le combat pour l'amélioration des indicateurs du sous-secteur de l'Hygiène et de l'Assainissement de Base (HAB) et à l'atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) notamment l'ODD6.2 relative à l'accès aux services d'assainissement et d'hygiène en prenant des décrets d'application de la loi pour situer les rôles et responsabilités de chaque structure désignée ou non pour faire appliquer la loi sur le terrain.
L'engagement du Chef de l'Etat pourra insuffler une dynamique nouvelle pour une meilleure efficacité des stratégies de promotion de l'hygiène et de l'assainissement et va permettre à tous les fils et filles du Bénin de jouir pleinement de leur droit d'accès aux services d'approvisionnement en eau et d'installations sanitaires.

Le ministère de la santé à travers l'Agence nationale pour les soins de santé primaires (Anssp) pour sa part, devra prendre le relai en collaboration avec les Organisations de la société civile notamment le Canea et les professionnels des médias, pour attirer l'attention des décideurs et pouvoirs publics sur l'importance de doter chaque bâtiment public d'une source d 'approvisionnement en eau potable et d'installations sanitaires qui garantissent I'accès et la facilité d'usage pour toute personne en tenant compte du sexe et des situations de handicap.
Ces actions auront pour effet, de susciter chez les populations, l'abandon des mauvaises pratiques d'hygiène. Les acteurs publics, à divers niveaux notamment les élus locaux doivent également prévoir, dans leurs budgets la construction de toilettes salubres et des points d'approvisionnement en eau dans les espaces publics et s'assurer de leur entretien pour garantir leur fréquentation.
Juliette MITONHOUN

Categories: Afrique

L'Etat appelé à rendre applicable la loi portant hygiène publique au Bénin

Mon, 09/26/2022 - 14:43

Promulguée par le président Patrice Talon depuis 7 mois, la loi N° 2022-04 du 16 Février 2022 portant hygiène publique au Bénin vise à contribuer à l'amélioration de la santé des populations et de la qualité du cadre de vie dans la vision de l'atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) d'ici à 2030. Mais sur le terrain, les choses semblent ne pas bouger. Les populations notamment les personnes en situation de handicap n'ont toujours pas accès à une toilette adéquate et sécuritaire dans les bâtiments et lieux publics. Pour cause, l'absence de textes réglementaires d'application pouvant faciliter et accélérer la mise en œuvre effective de la loi.
« Au ministère de la santé, l'envie d'uriner ou de se mettre à l'aise est une véritable source de stress pour nous les usagers. Dans cet endroit, il est très pénible de trouver une toilette pour faire ses besoins. Construites à l'intérieur des bureaux, les toilettes sont fermées et les clés empochées jalousement par les agents et cadres du ministère. Il faut donc être chanceuse ou chanceux pour y avoir accès. Du coup, chaque fois que je mets pieds dans le ministère, je suis obligée de me retenir ou de faire mes besoins, ailleurs en plein air, polluant ainsi l'atmosphère, lorsque c'est pressant », raconte Dame Nadia M. la quarantaine au cours d'une séance de sensibilisation sur l'importance de la promotion de l'hygiène et de l'assainissement dans l'amélioration de la qualité du cadre de vie.
Ce triste constat est fait dans presque tous les ministères, administrations et espaces publics au Bénin. S'il est impossible de trouver une toilette publique au ministère de la santé, les usagers du marché Dantokpa n'en manquent pas, mais se gardent d'en faire usage. « Ici, au marché Dantokpa, les toilettes sont très loin de ma boutique. Mais ce qui me désole et me repousse, c'est l'état insalubre qui les caractérise. J'évite d'y aller pour ne pas contracter des infections car ça pue sauvagement. Il n'y a pas d'eau. Il faut y aller avec des sachets d'eau conditionnée, et parfois certains font leurs besoins sans y verser de l'eau. Entre aller là-bas et tomber malade, j'ai choisi, tout comme bon nombre d'usagers du marché, d'uriner dans un bocal chaque fois que j'en ai envie, quitte à le vider le soir dans le marché avant de rentrer », confie Dame Alabi, la cinquantaine, vendeuse de tissus Wax dans ce haut lieu d'échange commercial. « Ce n'est pas agréable de le faire mais je n'ai pas le choix », poursuit-elle d'un ton résignant.
Pourtant, uriner ou déféquer ne devrait pas être un souci mais plutôt un plaisir. La loi N° 2022-04 du 16 Février 2022 portant hygiène publique au Bénin en vigueur depuis février dernier dispose en son article 40 « Chaque bâtiment public dispose d'une source d'approvisionnement en eau potable et d'installations sanitaires qui garantissent I'accès et la facilité d'usage pour toute personne en tenant compte du sexe et des situations de handicap ».
Mieux, depuis 2010, l'Organisation des Nations Unies (ONU) considère l'accès à l'eau et à un réseau d'assainissement adéquat comme un droit humain fondamental. Dès lors, « l'accès aux toilettes sanitaires adéquates ne doit plus être considéré comme un luxe mais plutôt un droit de l'Homme qu'il faut rendre effectif pour tous non seulement dans les lieux publics mais également dans les ménages, si nous voulons vraiment être au rendez-vous des Objectifs de développement durable (ODD) d'ici à 2030 », a appelé l'économiste Dr Jean-Baptiste Oga du Lareg.
Le mauvais assainissement tue des milliers de Béninois chaque année
Les résultats de l'Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (Ehcvm 2019) estiment l'accès des populations aux infrastructures sanitaires de base à 21.5%. Ce qui voudrait dire que 8 ménages sur 10 ne disposent pas de toilettes sanitaires au Bénin. C'est pour corriger ce tableau sombre et restaurer la dignité humaine que l'Etat a renforcé son arsenal juridique en promulguant la nouvelle loi portant hygiène publique au Bénin. Ainsi, cette loi qui vient suppléer le Code de l'hygiène publique dont plusieurs dispositions sont devenues caduques, entend impliquer les collectivités locales dans la promotion de l'hygiène publique dont l'hygiène des bâtiments publics, des établissements préscolaires, scolaires et universitaires, l'hygiène des centres de détention mais également fusionner la police environnementale avec la police sanitaire.
Mais depuis 7 mois après sa promulgation, les lignes n'ont toujours pas bougé pour une quelconque amélioration. L'absence de textes règlementaires pouvant favoriser la promotion de l'hygiène et de l'assainissement justifie ce statu quo. D'après les économistes, l'eau et l'assainissement sont incontournables dans la réduction de la pauvreté.
Spécialisé en épidémiologie et en santé publique, Dr Pierre M'Pelé abonde dans le même sens et martèle, lors d'une séance de sensibilisation sur les stratégies de lutte contre les maladies infectieuses, que « le non accès des populations aux services d'hygiène et d'assainissement pose un grand risque de santé publique et est à l'origine des épidémies telles que les cas de choléra, de typhoïde, de diarrhée, de dysenterie... ».
Il est donc important que l'Etat et les Organisations de la société civile agissent pour faire du droit d'accès de tous à une toilette sanitaire et sécuritaire dans les lieux publics une réalité au Bénin.
Le leadership du chef de l'Etat attendu
Pour relever le défi de l'accès des citoyens béninois à des toilettes sanitaires et adéquates, il est urgent que le Président Patrice Talon s'investisse personnellement dans le combat pour l'amélioration des indicateurs du sous-secteur de l'Hygiène et de l'Assainissement de Base (HAB) et à l'atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) notamment l'ODD6.2 relative à l'accès aux services d'assainissement et d'hygiène en prenant des décrets d'application de la loi pour situer les rôles et responsabilités de chaque structure désignée ou non pour faire appliquer la loi sur le terrain.
L'engagement du Chef de l'Etat pourra insuffler une dynamique nouvelle pour une meilleure efficacité des stratégies de promotion de l'hygiène et de l'assainissement et va permettre à tous les fils et filles du Bénin de jouir pleinement de leur droit d'accès aux services d'approvisionnement en eau et d'installations sanitaires.

Le ministère de la santé à travers l'Agence nationale pour les soins de santé primaires (Anssp) pour sa part, devra prendre le relai en collaboration avec les Organisations de la société civile notamment le Canea et les professionnels des médias, pour attirer l'attention des décideurs et pouvoirs publics sur l'importance de doter chaque bâtiment public d'une source d 'approvisionnement en eau potable et d'installations sanitaires qui garantissent I'accès et la facilité d'usage pour toute personne en tenant compte du sexe et des situations de handicap.
Ces actions auront pour effet, de susciter chez les populations, l'abandon des mauvaises pratiques d'hygiène. Les acteurs publics, à divers niveaux notamment les élus locaux doivent également prévoir, dans leurs budgets la construction de toilettes salubres et des points d'approvisionnement en eau dans les espaces publics et s'assurer de leur entretien pour garantir leur fréquentation.
Juliette MITONHOUN

Categories: Afrique

Me Hervé Gbaguidi, avocat au Barreau décédé

Mon, 09/26/2022 - 14:39

Deuil au Barreau du Bénin !
Me Hervé Gbaguidi, avocat au Barreau du Bénin a tiré sa révérence ce lundi 26 septembre 2022.
Conduit à l'hôpital à la suite d'un accident, l'avocat est décédé vers 4 heures du matin.
Me Hervé Gbaguidi a été l'avocat défenseur des promoteurs de la structure illégale de collecte d'argent ICC-Services (Investments Consultancy and Computering Services).
L'affaire ICC Services ou l'affaire Madoff béninoise est un scandale politico-économique, qui s'est éclatée dans les années 2000 et 2010 au Bénin où des milliers de personnes ont été spoliées à hauteur de plus de 200 milliards de francs CFA.
En décembre 2021, les principaux responsables de ICC services ont été condamnés à 10 ans de prison ferme et leurs biens saisis.
Marc Mensah

Categories: Afrique

Me Hervé Gbaguidi, avocat au Barreau décédé

Mon, 09/26/2022 - 14:39

Deuil au Barreau du Bénin !
Me Hervé Gbaguidi, avocat au Barreau du Bénin a tiré sa révérence ce lundi 26 septembre 2022.
Conduit à l'hôpital à la suite d'un accident, l'avocat est décédé vers 4 heures du matin.
Me Hervé Gbaguidi a été l'avocat défenseur des promoteurs de la structure illégale de collecte d'argent ICC-Services (Investments Consultancy and Computering Services).
L'affaire ICC Services ou l'affaire Madoff béninoise est un scandale politico-économique, qui s'est éclatée dans les années 2000 et 2010 au Bénin où des milliers de personnes ont été spoliées à hauteur de plus de 200 milliards de francs CFA.
En décembre 2021, les principaux responsables de ICC services ont été condamnés à 10 ans de prison ferme et leurs biens saisis.
Marc Mensah

Categories: Afrique

Résultats des concours d'entrée dans les Universités nationales

Mon, 09/26/2022 - 14:11

La Direction des Examens et Concours a rendu publics les résultats des concours d'entrée dans les Universités Nationales du Bénin (UNB) au titre de l'année académique 2022-2023. Il s'agit de l'entrée à : Institut de Formation en Soins Infirmiers et Obstétricaux (IFSIO) de Parakou ; École Nationale de Statistique, de Planification et de Démographie (ENSPD) de Parakou ; Ecole Normale Supérieure (ENS) de Natitingou ; Ecole Normale Supérieure (ENS) de Porto-Novo ; Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique (ENSET) de l'Université de Lokossa ; Institut National des Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques (INSPEI) de l'université d'Abomey ; Institut National Médico-Sanitaire (INMeS) de Cotonou ; Ecole Nationale d'Economie Appliquée et de Management (ENEAM) de Cotonou ; Institut National de l'Education Physique et Sportif (INEPS) de Porto-Novo ; L'Ecole Nationale des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (ENSTIC) de l'Université d'Abomey-Calavi.
Il suffit aux nouveaux bacheliers concernés de se rendre sur la plateforme https://www.eresultats.bj/ pour consulter les résultats et en inscrivant le numéro de table.
M. M.

Categories: Afrique

Résultats des concours d'entrée dans les Universités nationales

Mon, 09/26/2022 - 14:11

La Direction des Examens et Concours a rendu publics les résultats des concours d'entrée dans les Universités Nationales du Bénin (UNB) au titre de l'année académique 2022-2023. Il s'agit de l'entrée à : Institut de Formation en Soins Infirmiers et Obstétricaux (IFSIO) de Parakou ; École Nationale de Statistique, de Planification et de Démographie (ENSPD) de Parakou ; Ecole Normale Supérieure (ENS) de Natitingou ; Ecole Normale Supérieure (ENS) de Porto-Novo ; Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique (ENSET) de l'Université de Lokossa ; Institut National des Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques (INSPEI) de l'université d'Abomey ; Institut National Médico-Sanitaire (INMeS) de Cotonou ; Ecole Nationale d'Economie Appliquée et de Management (ENEAM) de Cotonou ; Institut National de l'Education Physique et Sportif (INEPS) de Porto-Novo ; L'Ecole Nationale des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (ENSTIC) de l'Université d'Abomey-Calavi.
Il suffit aux nouveaux bacheliers concernés de se rendre sur la plateforme https://www.eresultats.bj/ pour consulter les résultats et en inscrivant le numéro de table.
M. M.

Categories: Afrique

Le délai de mise en règle des associations sera prorogé en 2023

Mon, 09/26/2022 - 14:11

Les organisations de la Société Civile ont demandé une rallonge de la date butoir pour se mettre en règle. C'était au cours d'une séance, lundi 19 septembre 2022 entre les représentants du Cadre National de Concertation des Organisations de la Société Civile et les membres du Cabinet du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Publique en présence du ministre Alassane Seidou.

Le Cadre National de Concertation des Organisations de la Société Civile a souhaité que la date du 30 septembre 2022 fixée pour se mettre en règle soit repoussée jusqu'au 31 décembre 2022. Selon le Président du CNC-OSC, cela permettrait au Cadre « d'avoir une marge de temps pour sensibiliser les OSC qui sont dans les douze départements ». Le CNC-OSC a également souhaité avoir des rencontres périodiques avec le ministère de l'Intérieur pour discuter régulièrement des problèmes. La question de participation au déroulement des processus électoraux a été aussi évoquée lors de la séance.

Selon le compte rendu de la séance, le ministre de l'Intérieur Alassane Seidou a fait savoir qu'en raison « de la période pré-électorale que nous amorçons, la date pourrait être repoussée jusqu'à la fin du premier trimestre 2023 ». « Ce report ne sera pas un motif aux OSC pour ne pas se mettre en règle à temps.
Pour ce qui concerne le calendrier des rencontres avec le Ministère, aucun problème ne se pose selon le Ministre. Il pourrait y avoir une entente sur une certaine périodicité pour la tenue des séances », informe le compte rendu.

En ce qui concerne l'implication de la Société Civile dans le processus électoral, « le Ministre a demandé au Président du Cadre de bien préparer ses membres pour qu'ils ne racontent pas des bêtises n'importe comment et n'importe où, car dans le passé, des individus se passant pour la Société Civile ont eu le courage de publier des statistiques par rapport au taux de participation aux élections ; ce qui n'était pas de leur ressort et semant ainsi de la confusion ».
Le président du Cadre National des OSC a promis avec le concours de son équipe mener une politique de recadrage des OSC sur toute l'étendue du territoire national.

A.Ayosso

Categories: Afrique

Le délai de mise en règle des associations sera prorogé en 2023

Mon, 09/26/2022 - 14:11

Les organisations de la Société Civile ont demandé une rallonge de la date butoir pour se mettre en règle. C'était au cours d'une séance, lundi 19 septembre 2022 entre les représentants du Cadre National de Concertation des Organisations de la Société Civile et les membres du Cabinet du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Publique en présence du ministre Alassane Seidou.

Le Cadre National de Concertation des Organisations de la Société Civile a souhaité que la date du 30 septembre 2022 fixée pour se mettre en règle soit repoussée jusqu'au 31 décembre 2022. Selon le Président du CNC-OSC, cela permettrait au Cadre « d'avoir une marge de temps pour sensibiliser les OSC qui sont dans les douze départements ». Le CNC-OSC a également souhaité avoir des rencontres périodiques avec le ministère de l'Intérieur pour discuter régulièrement des problèmes. La question de participation au déroulement des processus électoraux a été aussi évoquée lors de la séance.

Selon le compte rendu de la séance, le ministre de l'Intérieur Alassane Seidou a fait savoir qu'en raison « de la période pré-électorale que nous amorçons, la date pourrait être repoussée jusqu'à la fin du premier trimestre 2023 ». « Ce report ne sera pas un motif aux OSC pour ne pas se mettre en règle à temps.
Pour ce qui concerne le calendrier des rencontres avec le Ministère, aucun problème ne se pose selon le Ministre. Il pourrait y avoir une entente sur une certaine périodicité pour la tenue des séances », informe le compte rendu.

En ce qui concerne l'implication de la Société Civile dans le processus électoral, « le Ministre a demandé au Président du Cadre de bien préparer ses membres pour qu'ils ne racontent pas des bêtises n'importe comment et n'importe où, car dans le passé, des individus se passant pour la Société Civile ont eu le courage de publier des statistiques par rapport au taux de participation aux élections ; ce qui n'était pas de leur ressort et semant ainsi de la confusion ».
Le président du Cadre National des OSC a promis avec le concours de son équipe mener une politique de recadrage des OSC sur toute l'étendue du territoire national.

A.Ayosso

Categories: Afrique

Le trafic aérien reprend à l'aéroport de Cotonou

Mon, 09/26/2022 - 13:56

Le trafic aérien a repris à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou dans la soirée du samedi 24 septembre 2022 après la suspension de la grève des contrôleurs aériens de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna).

Suspension de la grève de l'Union des syndicats des Contrôleurs Aériens de l'ASECNA pour une durée de 10 jours. Le trafic aérien a donc repris à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou et dans plusieurs autres pays africains membres de l'organisation. Les contrôleurs aériens de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) avaient lancé, vendredi 23 septembre 2022, une grève de 72h. Au Bénin et dans plusieurs autres pays africains membres de l'agence, il n'y a pas eu de décollage, ni d'atterrissage de vols commerciaux. Le trafic a repris dans la soirée du samedi 24 septembre 2022.

A.Ayosso

Categories: Afrique

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