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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 hour 57 min ago

DG ONAB Daouda Takpara expose les réformes sur le bois

Thu, 04/21/2022 - 21:08

Invité sur Le Club de L'économiste, Daouda Takpara, le Directeur général de l'Office National du Bois (ONAB) a présenté les grandes réformes mises en œuvre par le gouvernement du président Patrice Talon depuis 2016 pour redynamiser la filière bois et gérer durablement les forêts. La séance s'est tenue, jeudi 21 avril 2022, au siège du journal L'économiste du Bénin. Les résultats de ces actions, la mission de l'ONAB ainsi que les perspectives ont été également passés au peigne fin au cours de l'entretien avec des professionnels des médias.

Le secteur du bois, avant 2016, était marqué par des « distorsions » et des « querelles » entre les acteurs de la filière. Selon les déclarations faites par le Directeur général de l'ONAB, Daouda Takpara, jeudi 21 avril 2022, aux professionnels des médias, ça n'allait pas au niveau de la commercialisation du bois. « Il y a avait beaucoup de dissensions entre l'administration et les clients parce que les clients estiment en tant que Béninois, ils ont droit au bois alors qu'ils oublient que lorsqu'il s'agit de gestion des forêts, nos forêts ont des limites. (…) A partir de 2016, le gouvernement béninois a pris la question au sérieux », rappelle l'invité du Club de L'économiste.
La première action du gouvernement a été de suspendre dans un premier temps la vente de bois. Ensuite, après plusieurs réunions visant à trouver le moyen de pacifier la filière, il a été décidé de vendre le bois aux enchères pour permettre l'accès équitable au marché à tous les acteurs de la filière. Cette expérience mise en œuvre pendant deux ans a permis non seulement à l'Office, une structure autonome, d'engranger beaucoup de revenus mais aussi « de connaître à peu près le vrai prix auquel on peut vendre le bois », a indiqué le Dg ONAB.
La vente aux enchères n'a pas eu que des avantages, elle a provoqué d'autres distorsions au niveau du secteur.
Face à la situation des ingénieurs béninois, des artisans qui n'avaient pas du bois en raison d'une couverture financière insuffisante, le gouvernement du président Talon a été sensible. Il a été alors ordonné de réfléchir et trouver les voies et moyens pour mettre l'agrume à disposition des acteurs. « C'est comme ça qu'on est revenu à l'attribution de bois comme ça se faisait auparavant mais cette fois-ci en faisant en sorte que tous ceux qui ont les moyens viennent selon leurs moyens pour avoir du bois, ce qui a fait qu'on a eu du calme jusqu'à présent », a expliqué le Dg ONAB.
Quid des forêts ?
Les réformes prennent en compte les forêts. Le Bénin travaille actuellement à la certification de ses forêts et le processus est avancé. « (…) Nous sommes en train de courir actuellement pour certifier nos forêts. (…) C'est une première chez nous. (…) Ce sera forêt par forêt. Cette fois-ci nous sommes sur les forêts productives parce que la certification, il est vrai que c'est une action environnementale mais, aujourd'hui, c'est beaucoup plus une action commerciale. Parce que quand vous prenez les Américains, les Européens, ils exigent du bois certifié donc du bois légal. Ils savent que ce bois que j'achète étant certifié, n'est pas volé, n'est pas issu d'une manière frauduleuse. Donc, la certification quand bien même elle est assez contraignante et dépensière, elle va au bout du rouleau apporter un plus à l'ONAB parce que nous aurons accès nous-mêmes au marché européen à des prix beaucoup plus intéressants », a précisé Daouda Takpara.

Selon le directeur de l'ONAB, d'autres actions importantes dont la mise en place de l'économie verte ; l'emploi vert ; des activités de gestion durable des forêts dont le reboisement, la régénération ont été mises en œuvre.
« Nous avons désormais des forêts bien gérées, des forêts avec lesquelles nous pouvons même aller sur le marché du carbone mais nos forêts n'ont pas le même âge. Ce sur quoi nous nous focalisons aujourd'hui, c'est de faire en sorte à élargir les espaces parce que aujourd'hui, l'ONAB n'étant qu'à 30 à 35 mètres cube, nous pensons qu'il faut investir sur vingt-cinq ou trente ans pour parvenir au triple de ce volume-là », a fait constater Daouda Takpara.
En ce qui concerne la mission de l'Office, le Dg indique qu'il s'agit de reboiser, protéger et sécuriser les forêts dégradées ; mettre en place un plan d'aménagement participatif visant la gestion durable des forêts et de mettre sur le marché quelques produits.
Aperçu sur l'ONAB
L'Office National du Bois (ONAB) a été créé en 1983 sous les cendres de la Société Nationale pour le Développement Forestier (SNAFOR).
L'ONAB est une structure de l'Etat à caractère industriel et commercial placée sous la tutelle du Ministère du Cadre de vie et du Développement Durable. L'Office est doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière. L'ONAB a pour objet le développement durable, la valorisation, l'exploitation et la commercialisation des ressources forestières des domaines de l'Etat à lui confiés et des personnes morales de droit public, le cas échéant en partenariat avec des personnes privées. L'Office dispose d'un Conseil d'Administration, d'une Direction Générale appuyée par trois Directions Techniques telles que la Direction Financière, la Direction Technique (forestière), la Direction Administrative et Commerciale.
M. M.

Categories: Afrique

DG ONAB Daouda Takpara expose les réformes sur le bois

Thu, 04/21/2022 - 21:08

Invité sur Le Club de L'économiste, Daouda Takpara, le Directeur général de l'Office National du Bois (ONAB) a présenté les grandes réformes mises en œuvre par le gouvernement du président Patrice Talon depuis 2016 pour redynamiser la filière bois et gérer durablement les forêts. La séance s'est tenue, jeudi 21 avril 2022, au siège du journal L'économiste du Bénin. Les résultats de ces actions, la mission de l'ONAB ainsi que les perspectives ont été également passés au peigne fin au cours de l'entretien avec des professionnels des médias.

Le secteur du bois, avant 2016, était marqué par des « distorsions » et des « querelles » entre les acteurs de la filière. Selon les déclarations faites par le Directeur général de l'ONAB, Daouda Takpara, jeudi 21 avril 2022, aux professionnels des médias, ça n'allait pas au niveau de la commercialisation du bois. « Il y a avait beaucoup de dissensions entre l'administration et les clients parce que les clients estiment en tant que Béninois, ils ont droit au bois alors qu'ils oublient que lorsqu'il s'agit de gestion des forêts, nos forêts ont des limites. (…) A partir de 2016, le gouvernement béninois a pris la question au sérieux », rappelle l'invité du Club de L'économiste.
La première action du gouvernement a été de suspendre dans un premier temps la vente de bois. Ensuite, après plusieurs réunions visant à trouver le moyen de pacifier la filière, il a été décidé de vendre le bois aux enchères pour permettre l'accès équitable au marché à tous les acteurs de la filière. Cette expérience mise en œuvre pendant deux ans a permis non seulement à l'Office, une structure autonome, d'engranger beaucoup de revenus mais aussi « de connaître à peu près le vrai prix auquel on peut vendre le bois », a indiqué le Dg ONAB.
La vente aux enchères n'a pas eu que des avantages, elle a provoqué d'autres distorsions au niveau du secteur.
Face à la situation des ingénieurs béninois, des artisans qui n'avaient pas du bois en raison d'une couverture financière insuffisante, le gouvernement du président Talon a été sensible. Il a été alors ordonné de réfléchir et trouver les voies et moyens pour mettre l'agrume à disposition des acteurs. « C'est comme ça qu'on est revenu à l'attribution de bois comme ça se faisait auparavant mais cette fois-ci en faisant en sorte que tous ceux qui ont les moyens viennent selon leurs moyens pour avoir du bois, ce qui a fait qu'on a eu du calme jusqu'à présent », a expliqué le Dg ONAB.
Quid des forêts ?
Les réformes prennent en compte les forêts. Le Bénin travaille actuellement à la certification de ses forêts et le processus est avancé. « (…) Nous sommes en train de courir actuellement pour certifier nos forêts. (…) C'est une première chez nous. (…) Ce sera forêt par forêt. Cette fois-ci nous sommes sur les forêts productives parce que la certification, il est vrai que c'est une action environnementale mais, aujourd'hui, c'est beaucoup plus une action commerciale. Parce que quand vous prenez les Américains, les Européens, ils exigent du bois certifié donc du bois légal. Ils savent que ce bois que j'achète étant certifié, n'est pas volé, n'est pas issu d'une manière frauduleuse. Donc, la certification quand bien même elle est assez contraignante et dépensière, elle va au bout du rouleau apporter un plus à l'ONAB parce que nous aurons accès nous-mêmes au marché européen à des prix beaucoup plus intéressants », a précisé Daouda Takpara.

Selon le directeur de l'ONAB, d'autres actions importantes dont la mise en place de l'économie verte ; l'emploi vert ; des activités de gestion durable des forêts dont le reboisement, la régénération ont été mises en œuvre.
« Nous avons désormais des forêts bien gérées, des forêts avec lesquelles nous pouvons même aller sur le marché du carbone mais nos forêts n'ont pas le même âge. Ce sur quoi nous nous focalisons aujourd'hui, c'est de faire en sorte à élargir les espaces parce que aujourd'hui, l'ONAB n'étant qu'à 30 à 35 mètres cube, nous pensons qu'il faut investir sur vingt-cinq ou trente ans pour parvenir au triple de ce volume-là », a fait constater Daouda Takpara.
En ce qui concerne la mission de l'Office, le Dg indique qu'il s'agit de reboiser, protéger et sécuriser les forêts dégradées ; mettre en place un plan d'aménagement participatif visant la gestion durable des forêts et de mettre sur le marché quelques produits.
Aperçu sur l'ONAB
L'Office National du Bois (ONAB) a été créé en 1983 sous les cendres de la Société Nationale pour le Développement Forestier (SNAFOR).
L'ONAB est une structure de l'Etat à caractère industriel et commercial placée sous la tutelle du Ministère du Cadre de vie et du Développement Durable. L'Office est doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière. L'ONAB a pour objet le développement durable, la valorisation, l'exploitation et la commercialisation des ressources forestières des domaines de l'Etat à lui confiés et des personnes morales de droit public, le cas échéant en partenariat avec des personnes privées. L'Office dispose d'un Conseil d'Administration, d'une Direction Générale appuyée par trois Directions Techniques telles que la Direction Financière, la Direction Technique (forestière), la Direction Administrative et Commerciale.
M. M.

Categories: Afrique

Les agents de Bénin Marina Hôtel lancent un cri de cœur au gouvernement

Thu, 04/21/2022 - 21:07

Depuis la fermeture de l'ex Bénin Marina Hôtel, les agents en fonction comme ceux admis à la retraite dans ce grand complexe hôtelier souffrent le martyr. Les cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ne seraient pas « totalement versées ». Une situation à l'origine de la précarité que vit le personnel depuis bientôt 03 ans. Dans un entretien à la presse, ils ont émis le vœu que leur situation sociale soit débattue au cours des échanges gouvernement/syndicats prévus pour le 26 avril prochain.

Bénéficier intégralement de leurs pensions, c'est la préoccupation majeure des retraités et agents en poste au moment de la fermeture de Bénin Marina Hôtel. En proie à la misère depuis la fermeture en juin 2019 de l'entreprise qui les employait, ils souhaitent désormais être rétablis dans leurs droits, et en appellent à la bonne volonté du chef de l'Etat Patrice Talon.
Selon Roch Magnonfinon, un retraité de Bénin Marina Hôtel, aucun agent, ni ceux admis à la retraite depuis environ 05 ans avant la fermeture de l'hôtel, n'a ses cotisations entièrement payées à la CNSS. La situation à l'en croire, reste la même pour les agents ayant accompli au moins 15 ans de service, et qui devraient bénéficier normalement de la rente, ainsi que les occasionnels dont les cotisations avaient été versées.
« Je n'ai jamais bénéficié intégralement de ma pension », a renchéri Sébastien Aholoukpè, agent de Bénin Marina Hôtel admis à la retraite.
Au poste au moment de la fermeture, Achille Adonon, ex standardiste confie que des promesses avaient été faites. Il s'agit du paiement de la CNSS au plus tard décembre 2019, et à l'époque, il y avait 76 agents. A l'en croire, les agents admis à la retraite après que l'administrateur provisoire ait repris l'hôtel devraient entrer en possession de leurs pensions à partir de fin juin 2020. Ceux qui sont partis avant son arrivée (décembre 2016) quant à eux, devraient percevoir les leurs, en décembre 2020. Mais depuis lors, rien n'est fait en dépit des nombreuses démarches envers l'autorité. Tous indexent Macaire Agbantè, directeur de gestion des patrimoines de l'Etat et de dénationalisation (DGPED) du ministère des finances.
Face à la lenteur observée dans la gestion de ce dossier, ils lancent un cri de cœur au gouvernement du président Patrice Talon afin qu'il régularise au plus vite leur situation ; de ne pas attendre que tous meurent avant de réagir car, souligne Roch Magnonfinon, « il y a beaucoup de cas qui se font ». « Il y a des morts dans nos rangs, il y a des déchéances sociales dans nos rangs, il y a des cas de troubles de la personnalité, de maladie dans nos rangs, […] », a-t-il confié.
En Conseil des ministres le 13 mars 2019, le gouvernement a décidé de transformer Bénin Marina Hôtel en un réceptif 5 étoiles de type SOFITEL. Mis sous administration provisoire en février 2017, et représenté par son directeur général en exercice Macaire Agbantè, Bénin Marina Hôtel, patrimoine de l'Etat est désormais sous le contrôle du gouvernement béninois. Ceci après que ce dernier ait résilié le contrat entre l'ancienne administration.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les agents de Bénin Marina Hôtel lancent un cri de cœur au gouvernement

Thu, 04/21/2022 - 21:07

Depuis la fermeture de l'ex Bénin Marina Hôtel, les agents en fonction comme ceux admis à la retraite dans ce grand complexe hôtelier souffrent le martyr. Les cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ne seraient pas « totalement versées ». Une situation à l'origine de la précarité que vit le personnel depuis bientôt 03 ans. Dans un entretien à la presse, ils ont émis le vœu que leur situation sociale soit débattue au cours des échanges gouvernement/syndicats prévus pour le 26 avril prochain.

Bénéficier intégralement de leurs pensions, c'est la préoccupation majeure des retraités et agents en poste au moment de la fermeture de Bénin Marina Hôtel. En proie à la misère depuis la fermeture en juin 2019 de l'entreprise qui les employait, ils souhaitent désormais être rétablis dans leurs droits, et en appellent à la bonne volonté du chef de l'Etat Patrice Talon.
Selon Roch Magnonfinon, un retraité de Bénin Marina Hôtel, aucun agent, ni ceux admis à la retraite depuis environ 05 ans avant la fermeture de l'hôtel, n'a ses cotisations entièrement payées à la CNSS. La situation à l'en croire, reste la même pour les agents ayant accompli au moins 15 ans de service, et qui devraient bénéficier normalement de la rente, ainsi que les occasionnels dont les cotisations avaient été versées.
« Je n'ai jamais bénéficié intégralement de ma pension », a renchéri Sébastien Aholoukpè, agent de Bénin Marina Hôtel admis à la retraite.
Au poste au moment de la fermeture, Achille Adonon, ex standardiste confie que des promesses avaient été faites. Il s'agit du paiement de la CNSS au plus tard décembre 2019, et à l'époque, il y avait 76 agents. A l'en croire, les agents admis à la retraite après que l'administrateur provisoire ait repris l'hôtel devraient entrer en possession de leurs pensions à partir de fin juin 2020. Ceux qui sont partis avant son arrivée (décembre 2016) quant à eux, devraient percevoir les leurs, en décembre 2020. Mais depuis lors, rien n'est fait en dépit des nombreuses démarches envers l'autorité. Tous indexent Macaire Agbantè, directeur de gestion des patrimoines de l'Etat et de dénationalisation (DGPED) du ministère des finances.
Face à la lenteur observée dans la gestion de ce dossier, ils lancent un cri de cœur au gouvernement du président Patrice Talon afin qu'il régularise au plus vite leur situation ; de ne pas attendre que tous meurent avant de réagir car, souligne Roch Magnonfinon, « il y a beaucoup de cas qui se font ». « Il y a des morts dans nos rangs, il y a des déchéances sociales dans nos rangs, il y a des cas de troubles de la personnalité, de maladie dans nos rangs, […] », a-t-il confié.
En Conseil des ministres le 13 mars 2019, le gouvernement a décidé de transformer Bénin Marina Hôtel en un réceptif 5 étoiles de type SOFITEL. Mis sous administration provisoire en février 2017, et représenté par son directeur général en exercice Macaire Agbantè, Bénin Marina Hôtel, patrimoine de l'Etat est désormais sous le contrôle du gouvernement béninois. Ceci après que ce dernier ait résilié le contrat entre l'ancienne administration.

F. A. A.

Categories: Afrique

Liste des 260 admis aux Fonctions de Conseiller Pédagogique

Thu, 04/21/2022 - 21:07

Les résultats de l'examen du Certificat d'Aptitude aux Fonctions de Conseiller Pédagogique (CAFCP), session de février 2022, dans le sous-secteur des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle ont été rendus publics ce jeudi 21 avril 2021.
L'examen du CAFCP a été organisé par l'Ecole de Formation des Personnels d'Encadrement de l'Education Nationale (EFPEEN).
M. M.
Liste des 260 candidats déclarés admis aux Fonctions de Conseiller Pédagogique

Categories: Afrique

Liste des 260 admis aux Fonctions de Conseiller Pédagogique

Thu, 04/21/2022 - 21:07

Les résultats de l'examen du Certificat d'Aptitude aux Fonctions de Conseiller Pédagogique (CAFCP), session de février 2022, dans le sous-secteur des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle ont été rendus publics ce jeudi 21 avril 2021.
L'examen du CAFCP a été organisé par l'Ecole de Formation des Personnels d'Encadrement de l'Education Nationale (EFPEEN).
M. M.
Liste des 260 candidats déclarés admis aux Fonctions de Conseiller Pédagogique

Categories: Afrique

06 candidats à la succession de Michel Dussuyer

Thu, 04/21/2022 - 21:07

Dans le cadre de l'appel à candidature pour le recrutement d'un nouvel entraîneur pour l'équipe nationale, plusieurs candidatures sont déjà enregistrées à la Fédération béninoise de football (FBF). Le secrétaire général de la FBF, Claude Paqui, a rendu l'information publique au cours d'une rencontre avec la presse.

06 candidatures déjà enregistrées à la FBF pour le recrutement d'un nouvel entraineur. Dans le lot, aucun Béninois, mais des Français, des Portugais, et des Anglais, a informé le secrétaire général de la FBF. Pour Claude Paqui, l'entraineur par intérim des Ecureuils, Moussa Latoundji, sera à la prochaine campagne des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023. « C'est clair, maintenant, il est le coach de l'équipe nationale A, il le demeure », a-t-il confié. Suivant le secrétaire général, étant donné qu'un nouvel entraîneur n'est pas encore recruté, Moussa Latoundji, « fait office d'entraîneur de l'équipe national ».

F. A. A.

Categories: Afrique

06 candidats à la succession de Michel Dussuyer

Thu, 04/21/2022 - 21:07

Dans le cadre de l'appel à candidature pour le recrutement d'un nouvel entraîneur pour l'équipe nationale, plusieurs candidatures sont déjà enregistrées à la Fédération béninoise de football (FBF). Le secrétaire général de la FBF, Claude Paqui, a rendu l'information publique au cours d'une rencontre avec la presse.

06 candidatures déjà enregistrées à la FBF pour le recrutement d'un nouvel entraineur. Dans le lot, aucun Béninois, mais des Français, des Portugais, et des Anglais, a informé le secrétaire général de la FBF. Pour Claude Paqui, l'entraineur par intérim des Ecureuils, Moussa Latoundji, sera à la prochaine campagne des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023. « C'est clair, maintenant, il est le coach de l'équipe nationale A, il le demeure », a-t-il confié. Suivant le secrétaire général, étant donné qu'un nouvel entraîneur n'est pas encore recruté, Moussa Latoundji, « fait office d'entraîneur de l'équipe national ».

F. A. A.

Categories: Afrique

Kenneth Vihotogbe, le jeune bédéiste, caricaturiste et animateur de dessin 2D

Thu, 04/21/2022 - 21:07

Titulaire d'un diplôme de technicien supérieur en Génie civil, le jeune Kenneth Oswald Vihotogbe est désormais un artiste illustrateur, bédéiste, caricaturiste, animateur de dessin 2D et membre de l'Association des Cinéastes de l'Image Animée du Bénin (ACIAB). A travers une publication sur sa page Facebook ce mardi 19 avril 2022, la présidente de l'Association Lagunimages et directrice du Festival Lagunimages Sandra Adjaho a levé un coin du voile sur l'artiste.

Passionné de dessin, Kenneth Oswald Vihotogbe est lauréat du concours de bande dessinée 2021 organisé par le journal satirique le Déchaîné du Jeudi. Il a suivi une formation de l'Association Bénin Dessin en Septembre 2021. Kenneth Vihotogbe a acquis des connaissances en cinéma d'animation 2D après avoir été sélectionné sur dossier et test pour une formation à Ouidah.

Le jeune a déjà à son actif plusieurs réalisations de storyboard. « Il est auteur du storyboard au sein de l'équipe du dessin animé à Ouidah à savoir : "Awa et Mandela" initié par M. Ben Morou représentant de M-Media ; triller de la série "Dito et Zloopi". Non seulement animateur pose Clé, il a travaillé en tant que directeur artistique sur le projet parcours initié par le metteur en scène Tola Koukoui mais aussi intervient sur le volet character Design des personnages », a notifié la présidente de l'Association Lagunimages.

Avec le réalisateur béninois Éric Egbara, Kenneth Vihotogbe a travaillé en tant que décorateur sur le motion comic ‘'Wade et Sonansou''. Le jeune talentueux a été également illustrateur sur le projet "Gbêhanzin le défenseur de la liberté" écrit par Sandra Adjaho et réalisé par Odilon Assou.

« À travers le dessin de presse son objectif est de mieux faire connaitre l'importance des caricatures dans l'information et la sensibilisation des populations en mettant l'accent sur son aspect innovateur dans la dénonciation des maux qui minent le monde entier particulièrement la société béninoise. Il est évidemment pour la diversité dans une œuvre car selon lui c'est ce qui permet au public de partout dans le pays et ailleurs, de s'identifier aux créations, aux personnages », informe Sandra Adjaho. « Bravo et bon vent à toi Kenneth Vihotogbe », a ajouté la présidente de l'Association Lagunimages. Elle a publié sur sa page Facebook, les images de la bande dessinée de l'artiste ‘' Kouvito'', réalisée dans le cadre de sa participation au projet 9ème rêve de l'Association Bénin Dessin.

Categories: Afrique

Kenneth Vihotogbe, le jeune bédéiste, caricaturiste et animateur de dessin 2D

Thu, 04/21/2022 - 21:07

Titulaire d'un diplôme de technicien supérieur en Génie civil, le jeune Kenneth Oswald Vihotogbe est désormais un artiste illustrateur, bédéiste, caricaturiste, animateur de dessin 2D et membre de l'Association des Cinéastes de l'Image Animée du Bénin (ACIAB). A travers une publication sur sa page Facebook ce mardi 19 avril 2022, la présidente de l'Association Lagunimages et directrice du Festival Lagunimages Sandra Adjaho a levé un coin du voile sur l'artiste.

Passionné de dessin, Kenneth Oswald Vihotogbe est lauréat du concours de bande dessinée 2021 organisé par le journal satirique le Déchaîné du Jeudi. Il a suivi une formation de l'Association Bénin Dessin en Septembre 2021. Kenneth Vihotogbe a acquis des connaissances en cinéma d'animation 2D après avoir été sélectionné sur dossier et test pour une formation à Ouidah.

Le jeune a déjà à son actif plusieurs réalisations de storyboard. « Il est auteur du storyboard au sein de l'équipe du dessin animé à Ouidah à savoir : "Awa et Mandela" initié par M. Ben Morou représentant de M-Media ; triller de la série "Dito et Zloopi". Non seulement animateur pose Clé, il a travaillé en tant que directeur artistique sur le projet parcours initié par le metteur en scène Tola Koukoui mais aussi intervient sur le volet character Design des personnages », a notifié la présidente de l'Association Lagunimages.

Avec le réalisateur béninois Éric Egbara, Kenneth Vihotogbe a travaillé en tant que décorateur sur le motion comic ‘'Wade et Sonansou''. Le jeune talentueux a été également illustrateur sur le projet "Gbêhanzin le défenseur de la liberté" écrit par Sandra Adjaho et réalisé par Odilon Assou.

« À travers le dessin de presse son objectif est de mieux faire connaitre l'importance des caricatures dans l'information et la sensibilisation des populations en mettant l'accent sur son aspect innovateur dans la dénonciation des maux qui minent le monde entier particulièrement la société béninoise. Il est évidemment pour la diversité dans une œuvre car selon lui c'est ce qui permet au public de partout dans le pays et ailleurs, de s'identifier aux créations, aux personnages », informe Sandra Adjaho. « Bravo et bon vent à toi Kenneth Vihotogbe », a ajouté la présidente de l'Association Lagunimages. Elle a publié sur sa page Facebook, les images de la bande dessinée de l'artiste ‘' Kouvito'', réalisée dans le cadre de sa participation au projet 9ème rêve de l'Association Bénin Dessin.

Categories: Afrique

Réaction de l'entraîneur Moussa Latoundji sur le tirage au sort

Thu, 04/21/2022 - 18:52

Le Bénin figure dans le groupe L avec le Mozambique, Rwanda et le champion d'Afrique Sénégal au terme du tirage au sort ce mardi 19 avril 2022. L'entraîneur des Ecureuils locaux qui assure désormais le rôle de sélectionneur par intérim du Onze national Moussa Latoundji s'est prononcé sur le tirage au sort.

Categories: Afrique

Réaction de l'entraîneur Moussa Latoundji sur le tirage au sort

Thu, 04/21/2022 - 18:52

Le Bénin figure dans le groupe L avec le Mozambique, Rwanda et le champion d'Afrique Sénégal au terme du tirage au sort ce mardi 19 avril 2022. L'entraîneur des Ecureuils locaux qui assure désormais le rôle de sélectionneur par intérim du Onze national Moussa Latoundji s'est prononcé sur le tirage au sort.

Categories: Afrique

Mounié, Poté, Azankpo et Kossi se prononcent sur le groupe du Bénin

Thu, 04/21/2022 - 17:24

Au terme du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Côte d'Ivoire 2023, mardi 19 avril dernier, le Bénin figure dans le Groupe L avec comme adversaires le Sénégal, le Mozambique et le Rwanda. Les joueurs béninois Poté, Azankpo Mounié et Kossi ont réagi suite au tirage au sort.

Le Bénin se retrouve dans le groupe L face au Sénégal, sacré champion de la Coupe d'Afrique des Nations 2022. Les Ecureuils doivent également affronter le Mozambique et le Rwanda. Lire les réactions de quelques joueurs.

Désiré Azankpo
« On a toutes nos chances »

« Ça va être compliqué mais on a toutes nos chances de se qualifier. (…) Après tout ce qui s'est passé lors des qualifications de la dernière Can, je pense qu'aujourd'hui on a un peu à cœur de redonner le sourire au peuple béninois qui le mérite. Il y a ce petit sentiment de revanche qui doit nous pousser à plus. Je pense que ça va être compliqué certes parce qu'il n'y a plus de petites équipes en Afrique mais on a toutes nos chances ».

Michael Poté
« Je pense qu'on aura une petite chance »
« C'est un beau challenge, ça ne sera pas évident (…) il ne faut pas surestimer les autres équipes comme le Mozambique et le Rwanda. C'est intéressant, c'est toujours excitant de jouer ce genre de compétition. (…) ça ne sera pas facile mais je sais qu'avec une bonne organisation dans tous les sens du terme, de l'intérieur comme de l'extérieur, en allant tous vers la même voie, comme on a su faire par le passé, je pense qu'on aura une petite chance ».

Steve Mounié
« L'important, c'est qu'on prenne match par match »
« On est tombé dans un groupe assez homogène face au championnat d'Afrique tout d'abord. On sait à quel point leur équipe est talentueuse. Pour leur prendre des points, ça ne va pas être une mince affaire. Il y a aussi le Mozambique et le Rwanda, deux nations que je n'ai jamais affrontées mais j'ose espérer que c'est deux nations qui produisent du beau football. Je pense que ça ne va pas être simple de jouer face à ces deux pays. (…). L'important, c'est qu'on prenne match par match, qu'on reste concentré de la première journée à la dernière journée (…). Les dernières journées à l'extérieur nous ont fait défaut et on n'a pas envie que ça se reproduise ».

Rodrigue Kossi
« Toutes les équipes sont à prendre au sérieux »
« Il faudra être concentré jusqu'au bout et jouer chaque match comme une finale afin d'éviter les calculs de dernières minutes (…). Toutes les équipes sont à prendre au sérieux. (…) Le Bénin n'a pas le choix que de puiser dans ses ressources et expériences passées pour être parmi les deux premiers. Nous avons déjà vécu de bons et mauvais souvenirs qui nous permettront sans doute d'être plus forts. En plus, nous aurons à cœur de regagner toute l'estime du peuple béninois ».

Categories: Afrique

Mounié, Poté, Azankpo et Kossi se prononcent sur le groupe du Bénin

Thu, 04/21/2022 - 17:24

Au terme du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Côte d'Ivoire 2023, mardi 19 avril dernier, le Bénin figure dans le Groupe L avec comme adversaires le Sénégal, le Mozambique et le Rwanda. Les joueurs béninois Poté, Azankpo Mounié et Kossi ont réagi suite au tirage au sort.

Le Bénin se retrouve dans le groupe L face au Sénégal, sacré champion de la Coupe d'Afrique des Nations 2022. Les Ecureuils doivent également affronter le Mozambique et le Rwanda. Lire les réactions de quelques joueurs.

Désiré Azankpo
« On a toutes nos chances »

« Ça va être compliqué mais on a toutes nos chances de se qualifier. (…) Après tout ce qui s'est passé lors des qualifications de la dernière Can, je pense qu'aujourd'hui on a un peu à cœur de redonner le sourire au peuple béninois qui le mérite. Il y a ce petit sentiment de revanche qui doit nous pousser à plus. Je pense que ça va être compliqué certes parce qu'il n'y a plus de petites équipes en Afrique mais on a toutes nos chances ».

Michael Poté
« Je pense qu'on aura une petite chance »
« C'est un beau challenge, ça ne sera pas évident (…) il ne faut pas surestimer les autres équipes comme le Mozambique et le Rwanda. C'est intéressant, c'est toujours excitant de jouer ce genre de compétition. (…) ça ne sera pas facile mais je sais qu'avec une bonne organisation dans tous les sens du terme, de l'intérieur comme de l'extérieur, en allant tous vers la même voie, comme on a su faire par le passé, je pense qu'on aura une petite chance ».

Steve Mounié
« L'important, c'est qu'on prenne match par match »
« On est tombé dans un groupe assez homogène face au championnat d'Afrique tout d'abord. On sait à quel point leur équipe est talentueuse. Pour leur prendre des points, ça ne va pas être une mince affaire. Il y a aussi le Mozambique et le Rwanda, deux nations que je n'ai jamais affrontées mais j'ose espérer que c'est deux nations qui produisent du beau football. Je pense que ça ne va pas être simple de jouer face à ces deux pays. (…). L'important, c'est qu'on prenne match par match, qu'on reste concentré de la première journée à la dernière journée (…). Les dernières journées à l'extérieur nous ont fait défaut et on n'a pas envie que ça se reproduise ».

Rodrigue Kossi
« Toutes les équipes sont à prendre au sérieux »
« Il faudra être concentré jusqu'au bout et jouer chaque match comme une finale afin d'éviter les calculs de dernières minutes (…). Toutes les équipes sont à prendre au sérieux. (…) Le Bénin n'a pas le choix que de puiser dans ses ressources et expériences passées pour être parmi les deux premiers. Nous avons déjà vécu de bons et mauvais souvenirs qui nous permettront sans doute d'être plus forts. En plus, nous aurons à cœur de regagner toute l'estime du peuple béninois ».

Categories: Afrique

Huissiers de justice d'Afrique et d'Europe en session à Cotonou

Thu, 04/21/2022 - 17:07

Les 6ème Rencontres Afrique-Europe des huissiers de Justice auront lieu à Cotonou du 22 au 25 mai prochain. Dans ce cadre, une délégation de la Chambre Nationale des Huissiers de Justice du Bénin a été reçue, ce mercredi 20 avril 2022, par Joseph Djogbénou, président de la Cour constitutionnelle.

« Rôle de l'huissier de justice à l'ère de la digitalisation », c'est le thème retenu pour les 6ème Rencontres Afrique-Europe des huissiers de Justice organisées sous l'égide de l'Union Internationale des Huissiers de Justice (UIHJ).
Selon le président du bureau de la Chambre Nationale des Huissiers de Justice du Bénin, Me Charles Coovi, la rencontre sera une occasion de partage d'expériences et de meilleures pratiques, d'établir des relations entre les continents africain et européen en vue de l'harmonisation de la profession d'huissier de justice et des procédures civiles d'exécution sur le plan mondial.

F. A. A.

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Huissiers de justice d'Afrique et d'Europe en session à Cotonou

Thu, 04/21/2022 - 17:07

Les 6ème Rencontres Afrique-Europe des huissiers de Justice auront lieu à Cotonou du 22 au 25 mai prochain. Dans ce cadre, une délégation de la Chambre Nationale des Huissiers de Justice du Bénin a été reçue, ce mercredi 20 avril 2022, par Joseph Djogbénou, président de la Cour constitutionnelle.

« Rôle de l'huissier de justice à l'ère de la digitalisation », c'est le thème retenu pour les 6ème Rencontres Afrique-Europe des huissiers de Justice organisées sous l'égide de l'Union Internationale des Huissiers de Justice (UIHJ).
Selon le président du bureau de la Chambre Nationale des Huissiers de Justice du Bénin, Me Charles Coovi, la rencontre sera une occasion de partage d'expériences et de meilleures pratiques, d'établir des relations entre les continents africain et européen en vue de l'harmonisation de la profession d'huissier de justice et des procédures civiles d'exécution sur le plan mondial.

F. A. A.

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Les cheminots perçoivent un demi-salaire depuis deux ans

Thu, 04/21/2022 - 16:55

Les cheminots de Bénirail (ex-Ocbn) sont mécontents. Ils observent depuis le mercredi 20 avril 2022, un mouvement d'humeur pour exiger l'amélioration de leurs conditions de travail.

24 mois de demi-salaire, des cotisations non reversées et des avancements bloqués depuis six (06) ans ; ce sont les situations auxquelles les cheminots de Bénirail sont confrontées depuis des années. Mécontents de leur vie de misère, ces cheminots réunis devant la gare Centrale de Cotonou exigent l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail. « Les cheminots ne perçoivent plus la totalité de leur salaire. Depuis le 23 avril 2020, nous percevons la moitié du salaire. Même, ceux qui sont au SMIG (Salaire minimum interprofessionel garanti) ont vu leur salaire divisé en deux. Il y a des gens qui perçoivent 20.000 FCFA », a déclaré César Hékponhoué, président des Cheminots Patriotes du Bénin et du Niger.

Selon les informations recueillies sur le terrain, il y a des cheminots qui perçoivent la modique somme de 15.000 FCFA, 12.000 F et même moins pour certains. « C'est difficile pour nous de vivre, de payer le loyer et de subvenir aux besoins de nos familles. Nous sommes des pères de famille et nous souffrons depuis deux années. Notre retraite n'est même pas assurée », a confié un cheminot.

Les raisons évoquées pour justifier les conditions actuelles des cheminots sont entre autres la crise de la Covid-19 et la décision de justice de 2015 qui ordonne la cessation des travaux.

Les cheminots ont mené des démarches auprès de la direction générale de Bénirail et initié des rencontres mais il n'y a pas eu d'amélioration. « Notre direction générale ne nous considère pas et nous ne traite pas bien. Nous voulons que nos conditions de vie et de travail changent. Que nous ayons un bon salaire pour pouvoir payer le loyer et prendre soin de nos familles », a affirmé le président des Cheminots Patriotes du Bénin et du Niger. Les cheminots ont décidé d'observer leur mouvement de mécontentement jusqu'à satisfaction de leur revendication. Benirail a été créé par le Bénin et le Niger en remplacement de l'ex-OCBN (Organisation commune Bénin-Niger des chemins de fer).

Categories: Afrique

Les cheminots perçoivent un demi-salaire depuis deux ans

Thu, 04/21/2022 - 16:55

Les cheminots de Bénirail (ex-Ocbn) sont mécontents. Ils observent depuis le mercredi 20 avril 2022, un mouvement d'humeur pour exiger l'amélioration de leurs conditions de travail.

24 mois de demi-salaire, des cotisations non reversées et des avancements bloqués depuis six (06) ans ; ce sont les situations auxquelles les cheminots de Bénirail sont confrontées depuis des années. Mécontents de leur vie de misère, ces cheminots réunis devant la gare Centrale de Cotonou exigent l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail. « Les cheminots ne perçoivent plus la totalité de leur salaire. Depuis le 23 avril 2020, nous percevons la moitié du salaire. Même, ceux qui sont au SMIG (Salaire minimum interprofessionel garanti) ont vu leur salaire divisé en deux. Il y a des gens qui perçoivent 20.000 FCFA », a déclaré César Hékponhoué, président des Cheminots Patriotes du Bénin et du Niger.

Selon les informations recueillies sur le terrain, il y a des cheminots qui perçoivent la modique somme de 15.000 FCFA, 12.000 F et même moins pour certains. « C'est difficile pour nous de vivre, de payer le loyer et de subvenir aux besoins de nos familles. Nous sommes des pères de famille et nous souffrons depuis deux années. Notre retraite n'est même pas assurée », a confié un cheminot.

Les raisons évoquées pour justifier les conditions actuelles des cheminots sont entre autres la crise de la Covid-19 et la décision de justice de 2015 qui ordonne la cessation des travaux.

Les cheminots ont mené des démarches auprès de la direction générale de Bénirail et initié des rencontres mais il n'y a pas eu d'amélioration. « Notre direction générale ne nous considère pas et nous ne traite pas bien. Nous voulons que nos conditions de vie et de travail changent. Que nous ayons un bon salaire pour pouvoir payer le loyer et prendre soin de nos familles », a affirmé le président des Cheminots Patriotes du Bénin et du Niger. Les cheminots ont décidé d'observer leur mouvement de mécontentement jusqu'à satisfaction de leur revendication. Benirail a été créé par le Bénin et le Niger en remplacement de l'ex-OCBN (Organisation commune Bénin-Niger des chemins de fer).

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Comment muscler la cybersécurité de la finance africaine ?

Thu, 04/21/2022 - 16:54

L'Afrique rattrape son retard numérique rapidement. Par corollaire, la constante hausse de la pénétration de l'internet s'accompagne, mécaniquement, de l'augmentation de la cybercriminalité. Une réalité qui touche particulièrement les banques et les fintechs du continent.

On estime à près de 3000 le nombre d'institutions bancaires vulnérables aux cyber menaces (selon la Banque africaine de développement) et à 250 millions le nombre de clients exposés.De facto, le continent est très mal protégé dans le cyberespace, et plus particulièrement la sphère financière, parmi les plus attaquées. Or la surface d'attaque cybernétique continue de s'agrandir à mesure que la couverture numérique du continent augmente (40% en 2022). Une urgence rappelée par Paul Harry Aithnard, DG d'Ecobank Côte d'Ivoire :« Nous sommes sur un continent de plus en plus ouvert aux NTIC et, par conséquent, autant exposé que l'Europe ou l'Amérique aux cyberattaques ».

L'enjeu est double pour les Etats africains car la polarisation d'une grande partie des attaques sur les banques et fintechs (monnaie mobile, etc.) du continent est synonyme de perte financière sèche. Tous secteurs confondus, la cybercriminalité a coûté au moins 3,5 milliards de dollars à l'Afrique. Il s'agit d'une estimation basse, dans la mesure où une minorité d'attaques cyber sont réellement détectées par les banques. La cybercriminalité a aussi un impact réputationnel important sur les institutions bancaires. Ce qui pourrait ralentir le taux de bancarisation du continent, déjà très bas (47%). Or il s'agit d'un fort enjeu de développement.

La réponse se doit donc d'être holistique et d'impliquer autant les acteurs économiques que les Etats et jusqu'aux consommateurs. Comme le rappelle le Dr. Thierry Wandji, directeur général de Cybastion, entreprise spécialisée dans des solutions de cybersécurité :« Les institutions doivent prendre de solides mesures de cybersécurité pour éviter des pertes importantes et protéger leurs consommateurs. L'Afrique ne doit être ni la victime ni la source des cybermenaces. Par conséquent, investir dans la cybersécurité, former les employés et les clients et développer des programmes de sensibilisation ne doit pas être un luxe mais plutôt une priorité ! »

Vulnérabilité financière
L'exposition remarquable des pays africains à la cybercriminalité a été mise en évidence en 2020 par l'étude de l'entreprise marocaine Dataprotect. Celle-ci soulignait que seules 20% des banques africaines (sur la base d'un panel sélectionné) se préoccupaient sérieusement de leur cybersécurité. Alors même que 85% d'entre elles auraient déjà subi au moins une cyberattaque. Cette impréparation reflète celle de la plupart des entreprises du continent, qui, selon Interpol, seraient près de 90% à ne pas être dotées de protocoles de sécurité.

La densité des attaques et surtout leur caractère sophistiqué prouve que la cybercriminalité est le fait de groupes constitués et très bien formés. Récemment, Afriland First Bank a fait l'objet d'une cyberattaque importante via une opération d'hameçonnage ciblant ses clients. Les pirates ont ainsi pu récupérer identifiants de connexion et numéros de cartes bancaires.

Cet épisode médiatique cache les millions de cyberattaques qui ont touché l'ensemble des continents en 2021. De natures variées – l'hameçonnage et la fraude à la carte bancaire sont les techniques les plus courantes-, elles peuvent aussi cibler les banques elles-mêmes et leurs fonctions opérationnelles (attaque par déni de service, rançongiciels, etc.) ; ou bien viser la confidentialité des données via par exemple des intrusions ou la prise de contrôle de systèmes (attaques RATS). Le télétravail a particulièrement stimulé ce type d'attaque, les postes d'ordinateurs personnels étant encore moins protégés que la moyenne des entreprises.

On observe aussi une forte exposition des applications de paiement mobile à des logiciels malveillants. Le taux de mobile money est particulièrement fort en Afrique (25%), même par rapport au reste du monde (5%). Et Les utilisateurs sont régulièrement victimes de piratage de leur application. Ces attaques sont préoccupantes car le mobile money est souvent un palliatif à la bancarisation dont dépend la vie économique de populations entières.

Cette dernière menace a poussé la Banque africaine de développement à accorder, en 2022, un don de 2 millions USD pour créer le Centre africain de ressources sur la cybersécurité pour l'inclusion financière (ACRC). Il sera chargé d'apporter une réponse à la cybercriminalité et, plus généralement, de la résilience au système numérique africain. Le décaissement des fonds sera fait via la Facilité pour l'inclusion financière numérique en Afrique (ADFI) qui vise à faire entrer 332 millions d'africains supplémentaires dans les circuits financiers continentaux.

Stratégie de riposte
« Une des vulnérabilités les plus critiques des organisations et des banques en Afrique est le manque de sensibilisation quant aux risques. Un travail de sensibilisation et de formation apparaît comme un préalable fondamental. La réponse aux cybermenaces passe en effet par la maîtrise des bonnes pratiques au sein des institutions : formation du personnel à l'hygiène numérique, installation de pare-feux, certification des sous-traitants, création de services dédiés travaillant en coordination avec les autres branches… », mentionne Franck Kie, expert en cybersécurité et fondateur du Cyber Africa Forum. « La maîtrise des simples « gestes barrières » contre la cybercriminalité réduit drastiquement le risque d'attaque », a-t-il conclu.

Les banques et organismes de finance ont fait part des difficultés à trouver et intégrer du personnel formé, voire du manque de prestataires aptes à fournir des services en cybersécurité. C'est la raison pour laquelle les Etats doivent constituer des écosystèmes scolaires, techniques et entrepreneuriaux pour créer une dynamique de filière : du stockage des données au développement en passant par la cybersécurité. Dans un premier temps, les partenariats publics privés (PPP) peuvent être une solution pour faire rentrer sur les continent des compétences qu'il n'a pas ou bien en nombre insuffisant. A l'image des services fournis par le groupe français Atos ou l'américain Cybastion,.

Au niveau national, les Etats doivent continuer à élaborer des cadres réglementaires précis. Tout en constituant des instances de veille et de riposte. Par exemple, la Côte d'Ivoire dispose de plusieurs services aptes à répondre à des cyberattaques comme la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC), la division anti-cybercriminalité de la DITT ou le Centre national de veille et de réponse aux incidents de sécurité informatique.

La coopération internationale, notamment intra-africaine, semble incontournable. Comme le rappelle le « Cyber Risk and Financial Stability », édité par le G7 en 2020, celle-ci permet notamment la convergence des réglementations et le renforcement du partage de l'information. Des impératifs catégoriques pour répondre à une menace ontologiquement diffuse et internationale : « Il est important, dans le cadre de notre transformation digitale engagée depuis quelques années, de renforcer la protection de nos données. Ces dernières décennies, la cybercriminalité a coûté plus d'une vingtaine de milliards de francs CFA à un pays comme la Côte d'Ivoire. Ce chiffre montre l'urgence de proposer des solutions efficaces pour protéger les entreprises » rappelle Paul Harry Aithnard. Les initiatives africaines fleurissent dans ce sens : comme le Cyber Africa Forum, co-organisé par Ciberobs et Jeune Afrique Media Group, qui se tiendra du 9 au 10 mai à Abidjan ou bien le sommet de Lomé qui s'est terminé le 24 mars dernier. On note qu'il existe déjà des normes au niveau sous-régional, comme les protocoles de la BCEAO ou du Groupement interbancaire monétique (GIM- UEMOA). Ces initiatives sont un indicateur positif, même si elles doivent être développées et renforcées pour protéger efficacement l'Afrique.

Categories: Afrique

Comment muscler la cybersécurité de la finance africaine ?

Thu, 04/21/2022 - 16:54

L'Afrique rattrape son retard numérique rapidement. Par corollaire, la constante hausse de la pénétration de l'internet s'accompagne, mécaniquement, de l'augmentation de la cybercriminalité. Une réalité qui touche particulièrement les banques et les fintechs du continent.

On estime à près de 3000 le nombre d'institutions bancaires vulnérables aux cyber menaces (selon la Banque africaine de développement) et à 250 millions le nombre de clients exposés.De facto, le continent est très mal protégé dans le cyberespace, et plus particulièrement la sphère financière, parmi les plus attaquées. Or la surface d'attaque cybernétique continue de s'agrandir à mesure que la couverture numérique du continent augmente (40% en 2022). Une urgence rappelée par Paul Harry Aithnard, DG d'Ecobank Côte d'Ivoire :« Nous sommes sur un continent de plus en plus ouvert aux NTIC et, par conséquent, autant exposé que l'Europe ou l'Amérique aux cyberattaques ».

L'enjeu est double pour les Etats africains car la polarisation d'une grande partie des attaques sur les banques et fintechs (monnaie mobile, etc.) du continent est synonyme de perte financière sèche. Tous secteurs confondus, la cybercriminalité a coûté au moins 3,5 milliards de dollars à l'Afrique. Il s'agit d'une estimation basse, dans la mesure où une minorité d'attaques cyber sont réellement détectées par les banques. La cybercriminalité a aussi un impact réputationnel important sur les institutions bancaires. Ce qui pourrait ralentir le taux de bancarisation du continent, déjà très bas (47%). Or il s'agit d'un fort enjeu de développement.

La réponse se doit donc d'être holistique et d'impliquer autant les acteurs économiques que les Etats et jusqu'aux consommateurs. Comme le rappelle le Dr. Thierry Wandji, directeur général de Cybastion, entreprise spécialisée dans des solutions de cybersécurité :« Les institutions doivent prendre de solides mesures de cybersécurité pour éviter des pertes importantes et protéger leurs consommateurs. L'Afrique ne doit être ni la victime ni la source des cybermenaces. Par conséquent, investir dans la cybersécurité, former les employés et les clients et développer des programmes de sensibilisation ne doit pas être un luxe mais plutôt une priorité ! »

Vulnérabilité financière
L'exposition remarquable des pays africains à la cybercriminalité a été mise en évidence en 2020 par l'étude de l'entreprise marocaine Dataprotect. Celle-ci soulignait que seules 20% des banques africaines (sur la base d'un panel sélectionné) se préoccupaient sérieusement de leur cybersécurité. Alors même que 85% d'entre elles auraient déjà subi au moins une cyberattaque. Cette impréparation reflète celle de la plupart des entreprises du continent, qui, selon Interpol, seraient près de 90% à ne pas être dotées de protocoles de sécurité.

La densité des attaques et surtout leur caractère sophistiqué prouve que la cybercriminalité est le fait de groupes constitués et très bien formés. Récemment, Afriland First Bank a fait l'objet d'une cyberattaque importante via une opération d'hameçonnage ciblant ses clients. Les pirates ont ainsi pu récupérer identifiants de connexion et numéros de cartes bancaires.

Cet épisode médiatique cache les millions de cyberattaques qui ont touché l'ensemble des continents en 2021. De natures variées – l'hameçonnage et la fraude à la carte bancaire sont les techniques les plus courantes-, elles peuvent aussi cibler les banques elles-mêmes et leurs fonctions opérationnelles (attaque par déni de service, rançongiciels, etc.) ; ou bien viser la confidentialité des données via par exemple des intrusions ou la prise de contrôle de systèmes (attaques RATS). Le télétravail a particulièrement stimulé ce type d'attaque, les postes d'ordinateurs personnels étant encore moins protégés que la moyenne des entreprises.

On observe aussi une forte exposition des applications de paiement mobile à des logiciels malveillants. Le taux de mobile money est particulièrement fort en Afrique (25%), même par rapport au reste du monde (5%). Et Les utilisateurs sont régulièrement victimes de piratage de leur application. Ces attaques sont préoccupantes car le mobile money est souvent un palliatif à la bancarisation dont dépend la vie économique de populations entières.

Cette dernière menace a poussé la Banque africaine de développement à accorder, en 2022, un don de 2 millions USD pour créer le Centre africain de ressources sur la cybersécurité pour l'inclusion financière (ACRC). Il sera chargé d'apporter une réponse à la cybercriminalité et, plus généralement, de la résilience au système numérique africain. Le décaissement des fonds sera fait via la Facilité pour l'inclusion financière numérique en Afrique (ADFI) qui vise à faire entrer 332 millions d'africains supplémentaires dans les circuits financiers continentaux.

Stratégie de riposte
« Une des vulnérabilités les plus critiques des organisations et des banques en Afrique est le manque de sensibilisation quant aux risques. Un travail de sensibilisation et de formation apparaît comme un préalable fondamental. La réponse aux cybermenaces passe en effet par la maîtrise des bonnes pratiques au sein des institutions : formation du personnel à l'hygiène numérique, installation de pare-feux, certification des sous-traitants, création de services dédiés travaillant en coordination avec les autres branches… », mentionne Franck Kie, expert en cybersécurité et fondateur du Cyber Africa Forum. « La maîtrise des simples « gestes barrières » contre la cybercriminalité réduit drastiquement le risque d'attaque », a-t-il conclu.

Les banques et organismes de finance ont fait part des difficultés à trouver et intégrer du personnel formé, voire du manque de prestataires aptes à fournir des services en cybersécurité. C'est la raison pour laquelle les Etats doivent constituer des écosystèmes scolaires, techniques et entrepreneuriaux pour créer une dynamique de filière : du stockage des données au développement en passant par la cybersécurité. Dans un premier temps, les partenariats publics privés (PPP) peuvent être une solution pour faire rentrer sur les continent des compétences qu'il n'a pas ou bien en nombre insuffisant. A l'image des services fournis par le groupe français Atos ou l'américain Cybastion,.

Au niveau national, les Etats doivent continuer à élaborer des cadres réglementaires précis. Tout en constituant des instances de veille et de riposte. Par exemple, la Côte d'Ivoire dispose de plusieurs services aptes à répondre à des cyberattaques comme la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC), la division anti-cybercriminalité de la DITT ou le Centre national de veille et de réponse aux incidents de sécurité informatique.

La coopération internationale, notamment intra-africaine, semble incontournable. Comme le rappelle le « Cyber Risk and Financial Stability », édité par le G7 en 2020, celle-ci permet notamment la convergence des réglementations et le renforcement du partage de l'information. Des impératifs catégoriques pour répondre à une menace ontologiquement diffuse et internationale : « Il est important, dans le cadre de notre transformation digitale engagée depuis quelques années, de renforcer la protection de nos données. Ces dernières décennies, la cybercriminalité a coûté plus d'une vingtaine de milliards de francs CFA à un pays comme la Côte d'Ivoire. Ce chiffre montre l'urgence de proposer des solutions efficaces pour protéger les entreprises » rappelle Paul Harry Aithnard. Les initiatives africaines fleurissent dans ce sens : comme le Cyber Africa Forum, co-organisé par Ciberobs et Jeune Afrique Media Group, qui se tiendra du 9 au 10 mai à Abidjan ou bien le sommet de Lomé qui s'est terminé le 24 mars dernier. On note qu'il existe déjà des normes au niveau sous-régional, comme les protocoles de la BCEAO ou du Groupement interbancaire monétique (GIM- UEMOA). Ces initiatives sont un indicateur positif, même si elles doivent être développées et renforcées pour protéger efficacement l'Afrique.

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