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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 1 hour 18 min ago

Deux morts dans un accident à Djougou

Tue, 04/19/2022 - 12:38

Un motocycliste et une petite fille ont trouvé la mort dans un accident de circulation le vendredi 15 avril dernier à Wéwé, une localité située sur l'axe Parakou-Djougou. Le motocycliste a heurté un camion en stationnement.

Accident mortel à Djougou en fin de semaine écoulée. Un motocycliste a heurté violemment par arrière, un camion benne chargé de madriers sur l'axe Parakou-Djougou à hauteur du village de Wéwé. Le camion selon les informations, aurait mal stationné.
Sous le choc, le conducteur de la moto est décédé. La fillette selon les informations, a succombé à ses blessures à l'hôpital.

F. A. A.

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En images, les temps forts de la finale Moov Africa Gaming

Tue, 04/19/2022 - 10:30

Lancée le samedi 19 Mars 2022 au Centre Communautaire Eya à Cotonou, la première Édition de 'Moov Africa Gaming League", a connu son épilogue le samedi 16 Avril dernier au Centre Canal Olympia de Cotonou. Initiative du réseau de téléphonie mobile Moov Africa, 'Moov Africa Gaming League" est une compétition E-Sport qui a réuni depuis le 19 Mars dernier dans les villes de Cotonou, d'Abomey-Calavi, de Porto-Novo et de Parakou, les passionnés des jeux vidéo FIFA 2022 et Tekken 7. Votre journal publie quelques images de la cérémonie de remise des prix aux gagnants.

Categories: Afrique

Le football féminin dans un processus irréversible au Benin

Tue, 04/19/2022 - 05:00

Le football féminin béninois, longtemps resté enfant pauvre de la discipline retrouve des couleurs depuis seulement quelques années. C'est en effet à partir de 2019, qu'un nouveau vent porteur d'espoir pour la gente féminine sportive refait surface. Désormais, les clichés et les pesanteurs socio-culturelles qui annihilent les velléités des autorités compétentes du cuir rond disparaissent progressivement laissant place à une émulation. Au demeurant, le pire à craindre est le retour dans les travers de l'improvisation dans la gestion du football.

La première division féminine : Le retour à la compétition
Le championnat national féminin de football réunit les meilleurs clubs du Bénin. Organisé par la Fédération béninoise de football (FBF), le championnat a repris en 2019 après une longue traversée du désert. En effet, de 2006 à 2018, la compétition a été inexistante. C'est après l'installation de l'équipe De Chacus à la tête de la FBF que la Jeunesse Sportive de la Vallée sera sacrée championne nationale en 2019. En 2020, la Covid-19 a contraint à l'annulation et en 2021 Espoir FC s'offre le titre.
La saison 2021-2022 a été lancée depuis le 26 décembre 2021. Elle va se disputer avec 18 équipes réparties en deux poules de neuf. La phase de groupe est prévue pour connaître son épilogue le 29 mai 2022. Les équipes arrivées premières au terme de cette phase sont directement qualifiées pour les demi-finales. Celles classées 2ème et 3ème vont participer aux quarts de finale. Enfin, les dernières de chaque groupe sont reversées en division inférieure pour la saison suivante.

La deuxième division féminine : Une innovation révélatrice !
A l'instar de la première division, la deuxième aussi effectue son retour après une longue période d'inactivité. Pour le compte de la saison 2021-2022, la D2 a démarré avec une particularité. Les 10 équipes en lice n'auront pas le droit d'aligner des joueuses de plus de 20 ans, autrement dit, elle est réservée uniquement aux footballeuses nées après 2002. Donc, une D2 spéciale U20 ! Une innovation jugée révélatrice par plusieurs observateurs avertis du football féminin béninois, car elle vient comme une bouée salvatrice pour l'équipe nationale senior. En effet, cette dernière souffre d'un manque cruel de relève. Désormais, elle pourra puiser dans cette réserve constituée uniquement d'une jeune garde de qualité et déjà bien rôdée. Cette expérimentation est une grande première et constitue un fait positivement marquant du quadriennat De Chacus.

Le management du football féminin : Des ateliers pour mieux outiller les acteurs
En décembre 2021, la Fédération béninoise de football a initié une série d'ateliers de formation au profit des acteurs du football féminin à Lokossa dans le sud-ouest du pays. Cette démarche visait à préparer les acteurs du football féminin afin que la saison 2021-2022 soit une réussite. Le but est d'élargir non seulement le champ de management de ces acteurs mais également d'améliorer la qualité des membres impliqués dans la promotion et le développement du football féminin. A cet effet, trois grands axes constituant les thèmes des communications ont été définis : La gestion d'un club féminin de football et ses spécificités ; le statut de la joueuse et les défis du football féminin.
« Le management est un pilier essentiel du succès. C'est pourquoi nous tenons à la bonne gestion de nos clubs féminins », avait fait savoir Claude Paqui, Secrétaire Général de la FBF.
Bonaventure Codjia, directeur des sports d'élite estime que le football est un vecteur d'épanouissement pour les jeunes filles.
Aussi, toujours dans le cadre des préparatifs de la saison en cours, il y a-t-il eu des ateliers de formation organisés au profit des secrétaires généraux ou administratifs des clubs du championnat féminin comme des autres championnats. L'objectif principalement visé est de mieux les outiller pour l'utilisation de la plate-forme « FEBEFOOT CONNECT » pour l'accomplissement des formalités de demande de licence et de transfert. Vraisemblablement, le football féminin est en train de faire sa toilette pour paraître sous son plus beau jour.

Ubrick François Quenum

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Moov-Africa pour l'épanouissement de la jeunesse

Tue, 04/19/2022 - 02:00

Lancée le samedi 19 Mars 2022 au Centre Communautaire Eya à Cotonou, la première Édition de 'Moov Africa Gaming League", a connu son épilogue le samedi 16 Avril dernier au Centre Canal Olympia de Cotonou. Initiative du réseau de téléphonie mobile Moov Africa, 'Moov Africa Gaming League" est une compétition E-Sport qui a réuni depuis le 19 Mars dernier dans les villes de Cotonou, d'Abomey-Calavi, de Porto-Novo et de Parakou, les passionnés des jeux vidéo FIFA 2022 et Tekken 7. Une première au Bénin qui traduit d'une part la volonté du Réseau Moov Africa, le réseau du peuple, à œuvrer pour l'épanouissement de la jeunesse béninoise et d'autre part, à dénicher des talents afin de positionner le pays au rang des grandes nations de jeux vidéo. Cette 1ère Édition de 'Moov Africa Gaming League" qui a rassemblé plus de 1000 compétiteurs et dont l'organisation a été confiée à la Centrale Company de Richard Flash qui a assuré de main de maître, a connu donc son apothéose au Centre Canal Olympia avec 32 finalistes qui se sont affrontés à l'occasion d'une finale épique. Une phase finale qui a connu des moments festifs avec des prestations de grands artistes à l'instar de Nikanor et de Togbè, de divers jeux et la distribution de nombreux lots au public qui a effectué massivement le déplacement. Au terme de la finale de cette 1ère Édition de "'Moov Africa Gaming League", il faut retenir que ce sont les gamers, Lord Virus et Agbettitse David qui ont été respectivement sacrés Champion et Vice-champion en FIFA 2022, tandis que Balogun Teddy et Gomez Ferry Steve ont été quant-à eux, sacrés respectivement Champion et Vice-champion en Tekken 7. Comme prix distribués aux gagnants, un montant total de 2.000.000 FCFA et des PS4 et PS5.

"C'est pour la jeunesse béninoise qui est friande de ce genre d'événement... C'est une première édition. Nous sommes les premiers à le faire. Nous allons continuer de le faire jusqu'à ce qu'on ait une niche de gamers qui peuvent compétire à l'international. Au niveau international, on ne voit pas trop de béninois. C'est l'occasion de faire découvrir désormais le Bénin en sortant des vrais gamers qu'on pourra accompagner pour aller défendre le Bénin", a souligné El Houti Mostafa, Directeur de Marketing et de Communication de Moov Africa.

La Centrale Company réussi le pari de l'organisation

L'organisation de cette 1ère Édition de "Moov Africa Gaming League" qui a connu une parfaite réussite, a été confiée à la "Centrale Company". De l'enregistrement des candidats à la tenue proprement dite de la compétition, les responsables du réseau Moov Africa ont fait appel au savoir-faire de cette grande boîte de communication et d'événementiel dont le PDG n'est rien d'autre que Richard Flash, un grand nom de la musique béninoise. Si dans les différentes villes qui ont accueilli la phase éliminatoire de cette 1ère Édition de "Moov Africa Gaming League", la Centrale Company a déjà rassuré les responsables du réseau Moov Africa à travers son professionnalisme, pour la finale qui a eu lieu au Centre Canal Olympia, l'agence a déployé de gros moyens. Il faut souligner que près de 1200 agents se sont relayés pour une organisation réussie de la finale. Le choix porté par les responsables de Moov Africa sur la Centrale Company pour organiser cette *1ère* Édition de "Moov Africa Gaming League" est bien mérité et ne surprend guère. En effet, l'agence créée il deux ans environ seulement et dirigée de main de maître par la star béninoise de la musique Zouk, a très vite gravi les échelons avec à la clé, la tenue de plusieurs événements culturels et commerciaux d'envergure internationale, pour s'imposer au Bénin et même au-delà des frontières nationales, comme un géant de l'événementiel et de la communication. L'affluence enregistrée lors de la phase d'inscription des candidats à cette 1ère Édition de "Moov Africa Gaming League" et surtout, le professionnalisme noté dans l'organisation de la compétition laissent conclure que le Pdg Richard Flash et toute son équipe ont été tout simplement à la hauteur de la mission qui lui a été confiée par les Responsables de Moov Africa.

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Les vainqueurs de Moov Africa Gaming League récompensés

Mon, 04/18/2022 - 23:17

Le tournoi de jeu vidéo Moov Africa Gaming League, première édition, démarré il y a environ un mois, a révélé les meilleurs "gamers" lors de la compétition finale jouée le samedi 16 avril 2022. C'est avec la participation de SEM Rachid RGUIBI, Ambassadeur du Royaume du Maroc, de Omar NAHLI, directeur général de Moov Africa, de plusieurs artistes et de la population venue soutenir les gamers à Canal Olympia Wologuèdè.
A l'issue d'un mois de compétition déroulé dans quatre grandes villes du Bénin telles que Cotonou, Calavi, Parakou et Porto-Novo, le tournoi de jeu vidéo Moov Africa Gaming League, première édition, a connu son épilogue, samedi 16 avril 2022, à Canal Olympia Wologuèdè. Lors de la compétition où les trente-deux finalistes de FIFA 22 et de Tekken 7 se défiaient au jeu, le public venu en masse s'égayait autour de plusieurs jeux assortis d'importants cadeaux (téléphones portables avec 2 mois d'internet illimité, pockets wifi, transferts Moov Money d'une valeur de 5000F, Pass Bonus de 5000F offerts gratuitement sur place) et de prestations artistiques.
Plusieurs artistes adulés par les Béninois notamment les jeunes tels que Nikanor, Richard Flash, Togbè Yèton, Jojo le comédien, Axel Meryl, Josué le comédien, et autres étaient présents à la finale. Pour arriver à l'étape de la finale, plus de 1000 gamers ont compéti et 32 personnes à raison de 8 gamers par ville ont émergé. Ces « talents n'attendaient que ce genre d'événement pour se révéler », a indiqué Mustafa El Houti, Directeur Marketing de Moov Africa.
Moov Africa s'engage à accompagner les gamers au niveau international pour faire une place au Bénin sur le gaming, selon le Directeur Marketing. « (...) Le Gaming, c'est plus qu'une action ludique, c'est une industrie. (...) Dans le monde entier, il y a des tournois internationaux de Gaming parce que le gaming, au-delà de l'aspect ludique, est vraiment une source de revenus pour les pays. Ce que nous voulons avec Moov Africa Gaming League, c'est de voir émerger de grands gamers qui, un jour, compétiront pour notre pays (Bénin, Ndlr) à l'international », a expliqué, chef division communication Moov Africa Bénin.
Charles Loloma HIE a précisé que Moov Africa a mis de grands moyens pour que la compétition réussisse et que les jeunes gamers, passionnés de jeux vidéo puissent être fiers à l'issue du tournoi. Et, Moov Africa a gagné le pari au regard du témoignage des participants.
Récompenses aux vainqueurs
Arrivé 1er au jeu Tekken, Teddy Balogoun alias "Dozzo" et finaliste de Parakou, a remercié le réseau de téléphonie mobile Moov Africa pour l'opportunité offerte aux passionnés de jeux vidéo d'exprimer leurs talents. « (...) On jouait chez nous, on ne participait pas à des compétitions de cette envergure. C'est la première grande compétition à laquelle j'ai participé au Bénin et franchement je remercie beaucoup Moov Africa pour l'initiative », s'est réjoui " Dozzo", le regard tourné vers la deuxième édition de Moov Africa Gaming League.
« Ça été une première au Bénin ! (...) Il y avait du niveau (...) Grâce à Moov Africa, j'ai pu remporter la première place. Je souhaiterais qu'il y ait des évènements de ce genre à l'avenir », a confié Franklin Ameossina alias " Lord Virus", finaliste de Cotonou, qui accède à la première marche du podium au jeu FIFA 22.
Le premier de Tekken et le premier de FIFA sont repartis chacun avec un trophée, un chèque d'un montant de cinq cent (500.000) FCFA, une Play Station de dernière génération (PS5) et des gadgets Moov Africa.
Une Play Station avant dernière génération (PS4), un chèque de trois cent mille (300.000) FCFA et des gadgets Moov Africa ont été remis respectivement aux 2e et 3e de Tekken et FIFA 22. Ceux arrivés 4e dans chacune des deux catégories sont repartis respectivement avec une somme de quarante mille (40.000) FCFA et des lots de consolation Moov Africa.
Le représentant du ministre du numérique et de la digitalisation et le Directeur général de Moov Africa Bénin ont procédé à la remise des lots aux huit (08) meilleurs jeunes gamers du tournoi Moov Africa Gaming League, première édition.
La finale a connu la présence de SEM. Rachid RGUIBI Ambassadeur du Royaume du Maroc.
M. M.

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Les matchs du Bénin au tournoi qualificatif U20 UFOA /B

Mon, 04/18/2022 - 23:01

Les Ecureuils U20 sont logés dans le Groupe A dans le cadre du Tournoi qualificatif de la CAN Junior 2022 de l'Union des Fédérations Ouest-africaine (UFOA B) prévu du 07 au 20 mai 2022 à Niamey (Niger). La répartition des sept nations par Groupe a été effectuée par tirage au sort, vendredi 15 avril 2022, à Niamey.
Le Togo, le Niger et la Côte d'Ivoire sont les adversaires du Bénin dans le cadre du Tournoi qualificatif de la CAN Junior 2022 de l'Union des Fédérations Ouest-africaine (UFOA B) prévu du 07 au 20 mai 2022 à Niamey (Niger). Les joueurs de moins de 20 ans de ces trois pays (Bénin, Togo, Niger et Côte d'Ivoire) évolueront dans le Groupe A.
Les Ecureuils U20 du Bénin rencontrent le Togo pour leur premier match prévu pour samedi 07 mai 2022 à 19 heures GMT.
Les autres affiches du Groupe A sont : Bénin-Niger prévu pour le 10 mai à 19 heures GMT et Bénin-Côte d'Ivoire qui se jouera le 13 mai 2022 à 16 heures GMT.

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Décès du DPME Dr Mabou Ahokpossi

Mon, 04/18/2022 - 22:53

Deuil à l'Agence Nationale des Soins de Santé Primaire (Anssp). Le Directeur de la Protection de la Mère et de l'Enfant n'est plus
Dr Mabou Ahokpossi, médecin de santé publique, épidémiologiste et Directeur de la Protection de la Mère et de l'Enfant (DPME) est passé de vie à trépas.
Pour l'heure, il n'y a pas d'autres précisions sur son décès.
Paix à l'âme de l'illustre disparu !
M. M.

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Deux présumés terroristes jugés le 19 mai 2022

Mon, 04/18/2022 - 19:57

La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) a renvoyé au 19 mai 2022 le dossier des deux (02) hommes interpellés pour des faits de terrorisme et enlèvement. C'est à l'issue de leur présentation, vendredi 15 avril 2022, à la juridiction spéciale.
Les deux (02) hommes mis en cause dans des enlèvements terroristes survenus dans plusieurs régions du Bénin ont été présentés à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), vendredi 15 avril 2022. L'audition de deux terroristes présumés a permis de découvrir qu'ils détiennent des informations sur des enlèvements survenus dans plusieurs régions du Bénin et sur des caches d'armes.
La CRIET a renvoyé le dossier des deux (02) terroristes présumés au 19 mai 2022.
M. M.

Categories: Afrique

04 personnes en prison après les affrontements de Bougou

Mon, 04/18/2022 - 19:06

04 personnes ont été arrêtées et déposées en prison, vendredi 15 avril dernier, après présentation au procureur de la République. Les mis en cause sont poursuivis pour les affrontements survenus le 09 avril dernier à Bougou, une localité de la commune de Djougou.

Le 09 avril 2022, une patrouille de la police a arraisonné un véhicule gros-porteur pour un mauvais stationnement. Une infraction réprimée par la mairie qui a doté les hommes en uniforme de sabots. Conformément aux instructions de la mairie, la police a saboté le véhicule, et obligé le conducteur à aller payer la contravention.
Contre toute attente, les hommes en uniforme constatent quelques heures plus tard, la disparition du camion. Selon les informations, des jeunes délinquants (présumés chasseurs) ont défait les sabots afin de permettre au chauffeur de s'échapper.
Dans ses enquêtes, la police retrouve le véhicule et l'arraisonne à nouveau. La situation dégénère. Les jeunes de Bougou auraient tenté d'incendier le commissariat de police.
Une personne a été tuée et plusieurs autres blessées.
Les 04 personnes placées sous mandat de dépôt seront jugés très prochainement.

F. A. A.

Categories: Afrique

La route Kouandé-Natitingou bloquée à la circulation

Mon, 04/18/2022 - 16:58

Difficile de circuler ce weekend de Pâques sur l'axe Kouandé-Natitingou. Deux camions gros porteurs se sont renversés rendant la circulation difficile aux usagers dans cette partie du pays.

La route Kouandé-Natitingou bloquée à la circulation depuis samedi. Selon les informations, le premier camion qui transportait des céréales s'est renversé dans la nuit du samedi 16 avril. Le lendemain, un autre camion voulant contourner le premier accidenté, tombe dans un fossé et se renverse aussi. L'accident provoqué par les deux véhicules a rendu la circulation impossible dans les deux sens.
Seul un petit sentier est aménagé afin de permettre aux motocyclistes de circuler, renseignent nos sources. Certains usagers ont été invités à emprunter la voie de Birni qui, selon les informations, relève d'un parcours de combattant.

F. A. A.

Categories: Afrique

Des agents de banque poursuivis après le braquage de 100 millions F

Mon, 04/18/2022 - 16:57

Trois agents de banque et l'employé d'un opérateur économique ont été présentés au procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Parakou, vendredi 15 avril dernier. Ils sont poursuivis pour « complicité de vol à main armée » après le braquage de 100 millions FCFA, survenu le 07 avril, dans le 3ème arrondissement.

Alors qu'il revenait de la banque pour son patron, l'employé d'un opérateur économique a été braqué le 07 avril 2022 dans le 3ème arrondissement de Parakou, non loin de sa destination. Des malfrats l'auraient menacé avec une arme et emporté une somme de 100 millions de francs CFA.
Trois agents de banque et l'employé qui est allé chercher les sous ont été auditionnés vendredi dernier. L'employé a été placé sous mandat de dépôt. Les trois agents de banque sont placés sous convocation.
Ils seront encore auditionnés le 26 avril prochain.

F. A. A.

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L'Église Céleste en croisade contre la pollution sonore

Mon, 04/18/2022 - 10:54

L'Église du Christianisme Céleste (ECC) a donné des consignes à ses responsables de paroisse pour éviter les bruits et nuisances sonores au voisinage.
« Le Saint-Siège invite les responsables des paroisses et des chorales à proscrire l'utilisation des haut-parleurs et des instruments de musique les jours ouvrables de 13 heures à 15 heures et de 22 heures à 7 heures d'une part, les jours de repos, de 6 heures à 10 heures et de 20 heures à 06 heures du matin d'autre part », indique une note circulaire du Révérend pasteur Bennett Adeogoun, chef suprême de L'Église du Christianisme Céleste (ECC). Selon la note en date du 02 avril 2022, les nuisances et bruits sonores sont interdits dans les textes réglementaires de l'État. Les présidents de régions, les chargés paroissiaux et les maître de cœur seront pour responsables en cas de non-respect des dispositions réglementaires, précise le communiqué.
M. M.

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Une fillette meurt par électrocution à Abomey-Calavi

Mon, 04/18/2022 - 10:51

Une petite fille est morte électrocutée, ce dimanche 17 avril 2022, à Ouedo dans la commune d'Abomey-Calavi. La fillette aurait marché sur un fil électrique.

Les toiles d'araignée longtemps combattues dans le système d'alimentation électrique des ménages continue de faire des victimes. Une fillette est morte électrocutée, ce dimanche 17 avril, jour de Pâques à Abomey-Calavi. Alors qu'elle allait acheter une recharge téléphonique pour ses parents, la petite fille âgée de 07 ans marche par inadvertance sur un fil électrique. Ce qui lui a été fatal.

F. A. A.

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35 présumés cybercriminels déposés en prison

Mon, 04/18/2022 - 10:43

Le procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a placé sous mandat de dépôt, vendredi 15 avril 2022, 35 présumés cybercriminels.

Des présumés cybercriminels en détention provisoire. Selon Frissons Radio, 44 présumés cybercriminels ont été présentés au procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Au terme de leur audition, 35 mis en cause ont été déposés en prison à Akpro-Missérété. Ils sont poursuivis pour des faits" d'escroquerie via internet".

A.Ayosso

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Voici les listes des candidats tirés au sort

Mon, 04/18/2022 - 10:31

Dans le cadre de la réforme du secteur de la décentralisation liée à la constitution d'un fichier national, des candidats ont été tirés au sort pour les principales fonctions administratives et techniques des communes. Cliquez sur ce lien pour consulter les listes des candidats retenus : https://www.gouv.bj/fonctions-mairies/.

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La Lutte contre l'infanticide rituel entravées par l'intransigeance de la tradition

Mon, 04/18/2022 - 00:30

Au nom de la tradition, l'infanticide rituel fait de nombreuses victimes parmi les enfants mal nés ou qui font mal leur dentition dans certaines localités, surtout au Nord du Bénin. Face à ce crime contre l'humanité, la conscience collective n'est pas restée indifférente. En dépit des actions menées pour l'éradiquer, la pratique qui était vivace hier, a lieu aujourd'hui dans la clandestinité. Mais, ce n'est pas pour autant que la lutte engagée sur le front va connaître un relâchement.

Par Nazaire TAHOUE

Pendant qu'ailleurs, le cercle de famille applaudit à grands cris lorsque l'enfant parait, chez les Baatonu, Boo et Peulh au Nord du Bénin, dans les départements de l'Atakora, de la Donga, du Borgou et de l'Alibori, les naissances ne sont souvent pas sources de gaieté. Malheur aux enfants « mal nés » ou qui « font mal leur dentition ». Ils ne sont pas tolérés. Dans les régions de Kalalé, Pèrèrè, Sinendé, Nikki, Sègbana, Kérou, Kouandé, Djougou, N'Dali, Bembèrèkè, Karimama et Gogounou, ils sont victimes de l'infanticide rituel qui est une réalité. Et pourtant, un enfant que l'on sacrifie est un adulte de demain, un bras valide dont le pays aura certainement besoin.

L'état des lieux

Les Baatonu, Boo et Peulh sont victimes d'une tradition qui continue de s'imposer douloureusement à eux. Il s'agit de l'infanticide rituel qui, contrairement à ce qu'aura été sa pratique par le passé, n'est plus vivace aujourd'hui.
En effet, l'infanticide rituel n'a jamais pris fin dans la plupart de ces localités au nord du Bénin, informe le père Pierre Bio-Sanou qui a consacré plus de 40 ans de son apostolat pour le combattre. « Il a désormais lieu sous une forme plus discrète », alerte-t-il. Au moment où il engageait la lutte contre le phénomène vers les années 1968, le prélat se souvient que c'était une question taboue.
Il ne sera pas contredit par le directeur exécutif de l'Association pour la protection de l'enfance malheureuse (APEM), Mohamed Alidou. La soixantaine, ce dernier n'a pas constaté une grande régression dans la pratique de l'infanticide rituel. « Malgré nos sensibilisations et campagnes, il se poursuit et n'a guère diminué », confie-t-il. Le silence qui l'entoure, fait-il également observer, entrave les efforts déployés par les organisations chargées de la protection de l'enfant et l'Etat pour l'éradiquer.
« La pratique est malheureusement encore présente et de façon un peu plus subtile. Il ne faut pas se voiler la face », fait remarquer quant à lui, le père Patrick Sabi Sika qui a dirigé l'Ong Espoir lutte contre l'infanticide au Bénin (ELIB), après que le père Pierre Bio-Sanou, accusant le poids de l'âge, lui ait passé la main. « Le phénomène persiste, parce que beaucoup ont récupéré le travail qui a été fait, en créant tous azimuts des Ong. Pourvu qu'elles ne se soient pas jetées dans la danse, pour s'engraisser sur le dos des enfants concernés. Nous aurions pu fédérer nos forces pour une unité d'actions », regrette-t-il.

Mohamed Alidou et l'APEM ont sauvé de nombreux enfants de l'infanticide rituel au
nord du Bénin

Changer une culture, confie quelques responsables de l'Ong Franciscains-Bénin, demande du temps. Selon une étude menée par cette organisation en 2017, Sinendé, Pèrèrè et Kalalé sont les trois communes où la prévalence du phénomène est encore élevée. Sur 914 enfants, la même étude a révélé que 410 présentaient des signes d'enfants taxés de sorciers.
Aujourd'hui, ces enfants sont de plus en plus abandonnés, envoyés dans les orphelinats ou confiés à des guérisseurs traditionnels. Ils sont souvent rejetés par les membres de leur famille.
Le nombre d'enfants sauvés de l'infanticide rituel ne se compte plus. Quant aux bourreaux, ils ne courent plus aujourd'hui les rues. Ils ne sont plus nombreux et ne peuvent plus se faire reconnaître ou montrer en public.

Des actions initiées

Désavouant la pratique qui consiste à ôter la vie aux enfants taxés de « sorciers », le prêtre Pierre Bio-Sanou a créé l'Ong ELIB en 1983. Il est le témoignage vivant et le symbole de ce combat qui, au vu de tous les risques qu'il fait courir, peu de personnes mènent.
« Cette lutte, c'est dans ma propre famille que je l'ai commencée en septembre 1968. Je ne peux jamais l'oublier. Des bourreaux s'étaient emparés d'un bébé né par présentation du siège. Informé tardivement, je n'ai rien pu faire. Estimant que c'était là une survivance d'une coutume en voie d'extinction, j'ai été traumatisé. Pour moi, le serment était fait. Je ne serai plus témoin de cela », confie le septuagénaire qui, aujourd'hui, s'est retiré à Tanguiéta.
Cinq ans plus tard, se souvient-il, c'était le tour de l'une de ses nièces. « Heureusement, j'ai réussi à la sauver. Mais, c'est à mon corps défendant que je me suis retrouvé dans l'obligation de menacer son oncle maternel, avec mon fusil », poursuit le père. Mais il a par la suite changé de stratégie en procédant avec souplesse, ténacité, dialogue et persuasion. Tout en montrant fièrement leurs photos, il se réjouit d'avoir sauvé plusieurs dizaines d'enfants d'une mort certaine.
Comme les prêtres Pierre Bio-Sanou et Patrick Sabi Sika, sous le sceau de leur Ong ELIB, la congrégation des Franciscains-Bénin s'est également impliquée dans cette lutte, à travers diverses actions et plaidoyers. Depuis 2012, elle a pris l'habitude d'organiser des campagnes de sensibilisation dans les régions les plus touchées par la pratique au Bénin. Elle était à Pèrèrè, dans le cadre de la 7e édition de ladite campagne. Pendant près d'une semaine en avril 2018, elle a parcouru Pèrèrè-centre et les villages de Bougnankou, Sountou et Gnynsi. C'est pour rencontrer les autorités politico-administrative, les chefs traditionnels et autres dignitaires religieux, les sages-femmes, les responsables de centres de promotion sociale et les populations, puis à échanger avec eux sur le thème « infanticide rituel dans le nord Bénin ».
Aux côtés de l'église catholique et de quelques bonnes volontés, des Organisations de la société civile comme l'Association pour la protection (APEM) de Mohamed Alidou sont également présentes sur le terrain. Leur contribution est appréciable.
Par ailleurs, Mohamed Alidou rapporte le cas du regretté Omar Ky-Sama, un chef traditionnel qui a sauvé de nombreux enfants à Sègbana. « Après les avoir récupérés, il leur a redonné le goût de vivre. Ces rescapés de l'infanticide rituel vivent aujourd'hui en paix à Ségbana, dans un grand quartier au niveau de l'ancien site royal. D'autres enfants doivent leur survie aux Peulhs qui ont bien voulu les élever ou aux enseignants alors en poste dans la localité de Ségbana », précise-t-il. « Les paysans, en se rendant au champ ou les bonnes femmes, au marché, ramassent régulièrement sur leurs routes des nouveau-nés abandonnés, qu'ils nous apportent. C'est un drame », renchérira à sa suite, Justin Zossoungbo qui dirige le Centre d'accueil et de sauvegarde de l'enfant (CASE) avec son épouse, à Parakou.
Mais, quelle est cette tradition qui n'accorde aucune importance au droit à la vie de ces innocents enfants ? Si, à défaut de les aider à affirmer leur identité, elle bride leur développement au mépris du respect de la dignité humaine, Quel est alors son utilité pour les communautés auprès desquelles l'infanticide rituel continue d'avoir pignon sur rue ?

L'ignorance et la peur de l'inconnu

Embrigadées par la tradition, les populations des localités où l'on s'adonne à cette pratique, explique Mohamed Alidou de l'APEM, n'ont aucun égard envers leurs enfants qui ne sont pas nés normalement. Non satisfaites de les qualifier d'enfants « sorciers », elles voient également en eux des « mangeurs d'hommes », des « malfaiteurs » ou des « enfants maudits ». Elles préfèrent ne pas avoir d'enfants, que de vivre avec des enfants sorciers. Autant de préjugés socio-cultuels qui les poussent à leur ôter la vie ou se débarrasser d'eux, sans aucune forme de procès. C'est pour éviter les commentaires de l'entourage, d'avoir à connaître la honte ou supporter le regard des autres.
Au-delà de la peur, il y a également un souci d'orgueil, de fierté personnelle, sinon de préservation. Les membres des ères cultuelles Baatonu et Boo tiennent, par exemple, à leur pureté. Ils n'admettent pas que ces enfants, surtout ceux souffrant de malformations congénitales, deviennent pour eux des charges durant toute leur vie.
Pour le père Patrick Sabi Sika, c'est la peur née de l'ignorance, ainsi que le poids de la tradition, qui poussent les membres de ces communautés à commettre l'extrême. « Il faut essayer de les comprendre, puis les amener à se corriger par la sensibilisation », conseille-t-il.

L'implication des Franciscains-Bénin dans la lutte contre l'infanticide rituel n'est plus à démontrer

« La mère a peur de son enfant. Elle pense qu'il va la tuer. Même si parfois, certains parents veulent bien garder leur enfant, ils craignent la réaction des membres de leur entourage. Chaque fois qu'un malheur s'abattra sur leur famille, ils n'hésiteront pas à le montrer du doigt, puis à l'accuser d'en être le responsable », soutient Amidath Chérifatou B. En service dans une quincaillerie à Banikoara, elle l'a échappé belle. Agée de 27 ans, elle avoue avoir fait sa dentition par le haut. Elle s'en est sortie, après avoir été récupérée par sa tante maternelle qui finalement, a perdu la vie dans un accident de la circulation. Deux mois plus tard, c'est la maladie qui emportera un de ses oncles maternels. « J'avais à peine 3 ans. Rapidement, on n'a commencé par me soupçonner de sorcellerie. Les démarches étaient déjà en cours pour procéder à mon élimination. Je dois la vie aujourd'hui à une structure de protection de l'enfance », reconnait-elle.
En effet, dès qu'un enfant naît dans des conditions inhabituelles, raconte Mohamed Alidou, les femmes âgées, les vieilles tantes et celle qui vient de le mettre au monde, prennent leurs jambes à leur cou. Mais avant, elles prennent le soin de barricader la porte avec des troncs d'arbres pour l'empêcher de s'enfuir. Pendant ce temps, le nouveau-né est abandonné à même le sol jusqu'à l'arrivée du bourreau qui se chargera de son sort. C'est le chef de la collectivité qui, mis au courant de la situation, est allé le chercher. A son arrivé sur les lieux, ce dernier ouvre la porte et amène l'enfant vers une destination d'où il ne reviendra plus jamais. Une corde attachée autour des chevilles du nourrisson, il va le tournoyer plusieurs fois, avant de lui fracasser le crâne contre le tronc d'un arbre. C'est pour se faire récompenser, une fois sa lugubre et macabre besogne de « réparation d'une anomalie de la nature » accomplie. En dehors de l'argent et des vêtements, il reçoit parfois un taureau lorsque l'enfant exécuté est du sexe masculin, ou une génisse, s'il est une fille. Très souvent, c'est de l'argent, un pagne noir, une chèvre noire et tout ce qui avait été préparé pour la naissance de l'enfant. Quel paradoxe, s'exclame le père Pierre Bio-Sanou, si les parents de l'innocent enfant que l'on a fait passer pour un monstre, doivent encore récompenser son bourreau.

Victimes de la tradition

Lorsqu'un enfant naît soit prématuré, sans avoir poussé de cris, avec les dents, par le siège, les pieds, l'épaule, la face contre terre, avec des malformations, ou que sa mère décède en couche, la tradition dans certaines régions au nord du Bénin suppose qu'il y a des préjugés qui pèsent sur lui. Elle le taxe d'enfant « sorcier » qu'il ne faut pas laisser vivre. De même, l'enfant sera condamné, si sa première dent apparaît par la mâchoire supérieure ou avant l'âge de huit mois. C'est par égorgement, noyade, empoisonnement, envoûtement, privation alimentaire, fracas de la tête contre le tronc d'un arbre et abandon dans la forêt, explique le père Pierre Bio-Sanou, qu'ils sont condamnés à mort par leurs propres géniteurs.
Chez les Peulhs, les jumeaux sont également logés à la même enseigne. A leur naissance, leurs parents se séparent d'eux. C'est tout le campement qui déménage, les abandonnant sur les lieux, jusqu'à ce qu'ils meurent ou soient sauvés par d'autres personnes.
Quelques soient les conditions dans lesquelles un enfant nait, il demeure avant tout un être humain et sa vie est sacrée. Un avis que ne partage pas la septuagénaire Fazia Mama Foudounga, une vendeuse de feuilles médécinales au marché de Kandi. Selon elle, ce n'est pas à dessein que la tradition a été établie. Baatonu d'origine, elle fait partie de ceux qui croit que l'enfant qui naît avec les dents est venu pour "dévorer" des êtres humains. « Si c'est une fille, elle va tuer ses parents maternels sans oublier sa propre mère. Quant au garçon, il s'en prendra aux membres de sa famille paternelle, en commençant par son père », soutient avec insistance la vieille dame.
Par rapport aux bébés qui présentent le siège à leur naissance, la tradition laisse entendre, selon le sociologue Candide Adjagbénon, qu'ils ne pourront pas retenir leur soif de s'asseoir sur le monde, pour le dominer. Quant à ceux qui sortent avec les pieds, leur intention est de marcher sur le tout le monde. La pire de toutes les positions redoutées, poursuit-il, c'est celle où l'enfant sort à plat ventre. « Elle augure d'un mauvais présage et ferme la porte du bonheur aux membres de l'entourage de l'enfant », souligne le sociologue. « En tenant compte de ces réalités, ce n'est pas facile pour les membres desdites communautés de se détacher de leurs traditions, en acceptant ces genres d'enfants parmi eux », fait-il remarquer.
Dans la majorité des cas, explique la sage-femme Germaine Alitonon, c'est au cours de la période embryonnaire que les malformations interviennent. « C'est à ce moment que tous les organes se mettent en place et les malformations peuvent survenir. Pendant celle fœtale, elles n'intéressent seulement que le système nerveux et les organes génitaux », assure-t-elle. Les causes de malformations sont, poursuit-elle, parfois génétiques et héréditaires. Elles sont gamétiques et non héréditaires avec les facteurs familiaux liés par exemple à l'âge avancé de la mère de l'enfant. Il faudra également ajouter, selon elle, les causes infectieuses telles que le virus rubéole, ainsi que les malformations associées entre autres à l'arriération mentale et à l'hydrocéphalie. Viennent ensuite les malformations dentaires, ainsi que les tentatives d'avortements provoqués ou répétés. De même, déplore la sage-femme, il y a le cas des femmes qui ne viennent pas aux consultations prénatales. « Pour celles qui y viennent, nombreuses ne respectent pas les périodicités. Ce qui peut également provoquer des malformations et des anomalies lors des accouchements », prévient-elle.
Aussi, les Franciscains-Bénin recommandent-ils que la sensibilisation sur le terrain vise également à orienter les femmes enceintes vers les maternités, puis à les entretenir souvent sur les comportements à adopter pendant la grossesse. Abondant dans le même sens, le père Patrick Chabi Sika estime que le problème serait en partie résolu, si les parturientes reçoivent des soins médicaux appropriés.

Des stigmatisés à vie

Les conséquences de l'infanticide rituel sont dramatiques. Que de foyers et de familles disloqués, à cause de cette pratique. Des femmes ont été répudiées parce qu'elles se sont opposées à ce que l'on les dépossède de leur enfant, pour aller leur supprimer la vie.
Mbouké Assani, la cinquantaine révolue, mérite bien que l'on s'apitoie sur son cas. Après avoir vu les deux enfants qu'elle a eu taxés de « sorciers », puis éliminés, les membres de la famille de son époux l'on renvoyée de son foyer. Elle ne s'en est jamais remise et n'arrive plus à retrouver le goût à la vie.
Peu enviable parait également le sort réservé aux enfants rescapés de cette pratique. Même devenus adultes, soutient Mohamed Alidou, ils traînent avec eux les préjugés néfastes d'enfants sorciers et sont stigmatisés par leur communauté. « A jamais traumatisés, ils sont marqués par un sentiment de culpabilité. Leur intégration dans leurs milieux d'origine est souvent difficile. Poursuivis, ils sont l'objet de menaces de mort. Le danger plane sur leur tête de façon permanente », ajoute le père Patrick Sabi Sika.
A plusieurs reprises, le père Pierre Bio-Sanou a tenté de mettre certains en contact avec leurs véritables parents. Mais il n'a pas eu la tâche facile. Aussi bien pour les enfants et que sa propre personne, l'entreprise s'est avérée à risques. Combien de fois ne l'a-t-on pas menacé, s'il persistait dans sa démarche.

Le père Patrick Sabi Sika souhaite une unité d'actions contre la pratique

Toutefois, grande est aujourd'hui sa satisfaction de constater que ces enfants qu'il a sauvés, sont devenus des adultes. Dans la vie active, ils n'ont tellement pas à se plaindre, même si à leur âge, certains continuent encore de tout ignorer par rapport à leur passé. Pour ceux qui le connaissent, c'est comme un boulet qu'ils traînent à l'un de leurs pieds.
Au-delà de la sensibilisation

L'infanticide rituel est une pratique traditionnelle qui, malheureusement, ôte la vie à des enfants innocents. A ce titre, il doit être condamné et puni.
Les textes nationaux et internationaux engageant le Bénin reconnaissent à tous les enfants, le droit à la vie. Mieux, il y a eu des avancées au Bénin en 2015, avec la criminalisation de l'infanticide sous sa forme rituelle par le législateur. C'est à travers les dispositions de l'article 340 de la loi No 2015-08 du 8 décembre 2015 portant Code de l'enfant en République du Bénin.
En effet, pour réprimer l'infanticide rituel, les lois et la force de l'État doivent être appliquées sans complaisance. Mais, avec la pratique qui est devenue clandestine, puis en l'absence de plaignants, les parents préférant garder leur silence, ce n'est pas le cas.
Tel un paradoxe, en déduit le père Pierre Bio-Sanou, les enfants qualifiés de « sorciers » sont livrés par leurs propres parents censés porter plainte. Ils deviennent des complices. Ce qui fait que, très peu de bourreaux aient été interpellés et condamnés par la justice. Au passage, le prêtre dénonce la complicité de certaines autorités locales.
En attendant, les différents acteurs impliqués dans la lutte contre la pratique sont unanimes sur un fait. Puisque ce n'est souvent pas facile de s'attaquer à la tradition, tous appellent à la poursuite de la sensibilisation. Selon eux, l'accent doit également être mis sur l'éducation et l'enseignement de la dignité humaine.
Une autre alternative de taille que les pères Pierre Bio-Sanou et Patrick Sabi Sika ont envisagé pour pouvoir éradiquer le phénomène, c'est la construction des maternités et centres de santé dans les localités où il sévit. C'est selon eux, un moyen pour empêcher les traditionalistes de déclarer qu'un enfant est « mal né ». N'ayant pas été autorisé à accéder dans la salle, ils ne savent pas comment est-ce que l'enfant est né. Ce qui protège ce dernier contre les préjugés et autres accusations de sorcellerie.
En effet, les sages-femmes admettent de moins en moins les parents dans les salles d'accouchement. Le devoir s'impose également à elles, de garder le secret par rapport à la position dans laquelle l'enfant est sortie, ainsi que ses malformations non perceptibles.
« Mais encore faudrait-il que, les femmes enceintes acceptent de fréquenter les maternités pour les consultations prénatales. Qu'elles évitent d'accoucher à la maison », prévient le père Patrick Sabi Sika. C'est dans ce cadre, poursuit-il, que l'association ELIB avait d'ailleurs fait construire en 1994 la maternité du village de Sékogourou, à Kouandé, qui a permis à de nombreux enfants d'échapper aux regards malveillants qui voient en certains parmi eux, des bébés « mal nés ». « C'est une Ong française qui nous a aidé à la construire. L'Etat béninois prend en charge la paye de l'infirmier et de la sage-femme », rappelle le père Pierre Bio-Sanou.
Toutefois, ce n'est pas parce que l'enfant est né dans une maternité, qu'il ne peut plus être victime de l'infanticide rituel. Il n'en sera à l'abri que, lorsqu'il n'aura pas fait sa dentition par la mâchoire supérieure. Mais qu'à cela ne tienne, Mohamed Alidou propose que tous les enfants nés soient désormais recensés et suivis jusqu'à leur dentition. De même, que soit signalé leur décès, puis précisées les conditions dans lesquelles il est survenu. Pour démystifier le phénomène, il souhaite que les cas d'enfants déclarés « sorciers » ayant réussi dans la vie ou qui font la fierté de leurs parents adoptifs, soient montrés en exemple. A ce titre, le Dahomey devenu Bénin peut être fier d'avoir eu parmi ses anciens hommes d'Etat, quelqu'un qui était né avec des dents.

Categories: Afrique

Le Bénin accueille l'International Africa Gaming Cup en juillet

Sun, 04/17/2022 - 22:10

L'International Africa Gaming Cup aura lieu en juillet 2022 à Cotonou. Ce mardi 12 avril 2022, le Directeur Général de Nicecactus Mike Hessabi et Médard Djékété, Président de AfriGamers ont dévoilé lors d'une conférence de presse les différentes étapes de la compétition.

La compétition "International Africa Gaming Cup" sera officiellement lancée le 23 avril à Sèmè One selon le directeur Général de Nicecactus Mike Hessabi. Les phases régionales se dérouleront en ligne dans les pays du continent. La phase finale aura lieu en présentiel à Cotonou en juillet. Les catégories de joueurs qui prendront part à cette compétition sont : les amateurs, les semi-professionnels et les professionnels.

L'organisation de l'International Africa Gaming Cup a été autorisée en Conseil des ministres le 24 novembre 2021.

A.Ayosso

International Africa Gaming Cup : Le Bénin se prépare à accueillir la crème du e-sport africain.

Conférence de presse du comité d'organisation le mardi 12 avril 2022 => https://t.co/Df78pMopjH#BeninNumerique pic.twitter.com/PHK7138iOt

— Ministère du Numérique et de la Digitalisation (@numeriquebenin) April 13, 2022

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Castel Beer donne le top de Stars Live 2022 à Comé

Sun, 04/17/2022 - 14:04

La première prime de la prestigieuse compétition entre les grands orchestres du Bénin a été lancée à Comé. C'est à l'occasion de la célébration de la 63ème anniversaire de la fête identitaire des waci que Castel beer, sponsor officiel de la compétition, a donné le top ce samedi 16 avril 2022. Les orchestres Pigeon Vert de Comé et Mélo Sound de Cotonou étaient en compétition pour cette première prime.

C'est devant un public surexcité de Comé que les deux orchestres en compétition ont presté sous le regard vigilant du jury composé d'hommes avertis en matière de musique. Chacun des orchestres en compétition a eu 45 minutes. Et pendant 90 minutes ils ont tenus en haleine une population friande du bon spectacle. Des moments d'intense bonheur partagés avec les habitants de Comé et environ venus nombreux pour ne pas se faire conter l'événement. L'orchestre Pigeon Vert de Comé a enchainé des sonorités exquises pour séduire le jury. Mélo Sound en a fait de même et même plus ce qui a suscité les ovations très nourris au sein des spectateurs. Et à la dernière décision du jury, c'est l'orchestre Mélo Sound de Cotonou qui l'a emporté et peut donc continuer l'aventure avec Stars Live.
Il faut rappeler que la décision du jury est motivée par des critères bien définis : le sérieux sur scène, la prestation des artistes, la communication avec le public, l'habillement et enfin l'ovation du public.
Signalons pour finir cette première prime vient donner le top d'une aventure de 6 semaines de compétition à travers plusieurs villes du Bénin telles que Bohicon, Parakou, Cotonou…et à chaque rendez-vous, Castel Beer sera présent pour étancher la soif des spectateurs.

Cokou Romain COKOU

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Mélanges De Bitcoins Et Anonymat - Ce Que Vous Devez Savoir

Sun, 04/17/2022 - 12:00

Les mélangeurs de Bitcoins sont des outils spécialisés permettant de préserver l'anonymat de vos transactions. Voici comment ils fonctionnent et pourquoi les experts les recommandent.
La transparence et la sécurité sont quelques-uns des éléments fondamentaux du Bitcoin qui le font apparaître comme une monnaie de transaction plus fiable et plus sûre que la monnaie fiduciaire. Cependant, certaines personnes s'inquiètent également du fait que le grand livre numérique public du Bitcoin constitue un défaut de confidentialité. C'est pourquoi des inventeurs ont développé des moyens uniques pour permettre aux utilisateurs du Bitcoin qui souhaitent rester anonymes de garder leurs transactions privées.
Un mélangeur de Bitcoin ou un tumbler est l'un des mécanismes les plus populaires pour masquer les transactions en Bitcoins ou rester anonyme sur le réseau. Il s'agit d'un outil qui mélange une quantité de pools mystérieux de Bitcoins avant de les répartir entre les destinataires prévus. Néanmoins, il y a beaucoup de choses que vous devez savoir sur ces outils avant de les utiliser.
Comment fonctionnent les mélangeurs de Bitcoins
Parmi les mélangeurs de Bitcoins les plus populaires figurent CoinJoin, Samourai et JoinMarket. Bien qu'ils aient des fonctionnalités et des caractéristiques uniques, l'objectif principal de chaque mélangeur de Bitcoins est de cacher le flux des transactions en Bitcoins.
Un mélangeur de Bitcoins fait passer les transactions en Bitcoins par une boîte noire, ce qui rend extrêmement difficile de déterminer que la personne X a envoyé 20 Bitcoins à la personne Y. Ce service montrera seulement que la personne X a envoyé quelques Bitcoins au système et que la personne Y a reçu quelques Bitcoins du système, comme plusieurs autres personnes.
L'idée principale de l'utilisation d'un mélangeur de Bitcoins est de cacher les signatures numériques des transactions en les envoyant par une boîte noire. Les transactions apparaîtront toujours sur un explorateur Bitcoin, mais les enregistrements ne révéleront pas les adresses publiques des expéditeurs et des destinataires, ni les montants transigés. Cela rend le suivi de votre transaction extrêmement difficile pour quiconque.
Problèmes liés à l'utilisation des Mélangeurs de Bitcoins
Comme la plupart des applications de trading sur smartphone pour l'achat et la vente de crypto-monnaies, les mélangeurs de Bitcoins ne sont pas sans défaut. Il est peu probable que quelqu'un d'autre dans le mélangeur ait effectué une transaction pour le même montant de Bitcoins que vous, moins le coût du mélangeur. Il ne sera pas difficile pour les forces de l'ordre de rétablir le flux d'argent s'ils connaissent l'adresse du premier suspect et que le second est le seul à en recevoir de l'argent. Ce problème devient encore plus complexe lorsque de nombreuses personnes utilisent le mélangeur.
Certaines grandes bourses de crypto-monnaies, comme Bitcoin Revolution FR, ne permettent généralement pas aux Bitcoins mélangés d'entrer ou de sortir de leurs plateformes. Plusieurs commerçants et vendeurs rejettent également les paiements en Bitcoins par le biais de mélangeurs, invoquant des raisons de sécurité. Les bourses de crypto-monnaies peuvent identifier les mélangeurs et qualifient souvent les fonds qui y transitent de Bitcoin vicié. Les mélangeurs de Bitcoins offrent un certain anonymat, mais leur utilisation peut parfois être risquée et peu pratique.
Imaginez qu'un commerçant rejette votre paiement pour un bien ou un service parce que vous avez effectué la transaction via un mélangeur de Bitcoins. Cela pourrait être dévastateur pour un trader, surtout lorsque vous lorgnez sur une position lucrative sur le marché. Néanmoins, certains mélangeurs de Bitcoins sont plus efficaces que d'autres pour masquer les transactions. Faites donc une petite recherche pour choisir le meilleur mélangeur de Bitcoins.
La légalité des mélangeurs de Bitcoins
La capacité des mélangeurs de Bitcoins à masquer les transactions en fait un terrain fertile pour le blanchiment d'argent, l'évasion fiscale et d'autres activités financières illégales. Cependant, la légitimité de l'utilisation de ces services dépend principalement de votre juridiction. Par exemple, un procureur adjoint américain a déclaré en 2021 que l'utilisation de mixeurs pour dissimuler des transactions en crypto-monnaies était criminelle. Les autorités américaines ont récemment arrêté et inculpé certains fournisseurs de services de mélange de Bitcoins.
Selon les experts, les nouvelles réglementations contre le blanchiment d'argent, telles que la règle de voyage et la directive AMLD-5 de l'Union européenne, rendront le blanchiment d'argent plus complexe et rendront potentiellement les mélangeurs de Bitcoins moins viables pour les nouveaux utilisateurs de crypto-monnaies.
Un mélangeur de Bitcoins vous permet d'envoyer et de recevoir des Bitcoins de manière anonyme. Toutefois, son utilisation peut également entraîner des risques et des inconvénients imprévus en matière de sécurité.

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Le message de Bio Tchané à la communauté chrétienne

Sun, 04/17/2022 - 11:45

La communauté chrétienne célèbre, ce dimanche 17 avril 2022, la fête de Pâques. A l'occasion de cette célébration, le secrétaire exécutif national du parti Bloc Républicain (BR), Abdoulaye Bio Tchané, a adressé un message aux chrétiens.

Abdoulaye Bio Tchané en communion avec les chrétiens à l'occasion de la célébration de la Pâques. A travers un message, il a formulé ses « vœux les meilleurs » a toute la communauté chrétienne.
« En ce dimanche de Pâques, la fête centrale de votre foi, vous célébrez la victoire définitive de la Vie sur la Mort. En joignant mes mains pour citer cette prière, je vous offre mes vœux les meilleurs. Que ce jour béni vous inonde de bonheur, vous apporte joie et réconfort ». « Pâques, c'est une fête qui rassemble », a écrit le secrétaire exécutif national du Bloc Républicain.
Regrettant la crise sanitaire de Covid-19, qui avait mis à mal cette célébration, Bio Tchané a rendu grâce car, souligne-t-il, « la maladie s'éloigne progressivement avec son cortège de mauvais souvenirs ». « La mort a été engloutie », nous rassure la Sainte Bible, et c'est d'ailleurs toute la raison d'être de cette célébration pascale, symbole de renaissance à la vie au terme de la semaine sainte et de quarante jours de jeûne et prières », a rappelé Bio Tchané.
« A l'œuvre contre vents et marées, la tâche n'est pas sans souffrances. Que Dieu nous donne de continuer à l'assumer sans crainte, comme du grain semé, tout entier donné au terreau d'où il germera en épi, source de pain pour la communion fraternelle », a-t-il poursuivi. Le ministre d'Etat formule souhaite que Pâques marque pour chacun, la réalisation de ses vœux les plus nobles et donne l'occasion de passer d'agréables moments en compagnie de sa famille et de ses proches.

F. A. A.

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