L'Etat béninois va signer un accord-cadre pour le renforcement du programme nutritionnel des cantines scolaires et l'implantation d'une usine de transformation de produits agricoles locaux en compléments alimentaires. C'est une décision prise ce mercredi 24 janvier 2024 en Conseil des ministres
« Grâce aux interventions de l'Etat, la prévalence de la malnutrition aiguë au Bénin s'est améliorée pour s'établir, suivant la dernière enquête démographique et de santé (EDS) à 5% en 2018, tandis que celle de la malnutrition chronique, suivant la même trajectoire positive, est descendue à 32,2% en 2018 », informe le Conseil des ministres. En dépit des progrès enregistrés, l'Etat veut intensifier ses actions pour combler rapidement les écarts.
Le Gouvernement a donc résolu de donner plus d'envergure au Programme national d'Alimentation scolaire intégré qui permet aujourd'hui à plus d'un million d'enfants des écoles primaires publiques, d'être alimentés par jour, puis créé l'Agence nationale pour l'Alimentation et la Nutrition. « Si le modèle des cantines scolaires s'appuie sur l'utilisation des produits locaux pour diversifier et enrichir l'alimentation, la disponibilité des aliments est, cependant, tributaire des saisons », relève le gouvernement.
Pour maintenir la qualité des prestations et les améliorer en dépit de cette contrainte, il est nécessaire selon la même source, de trouver des solutions alternatives sous forme de compléments alimentaires, fabriqués à partir des produits locaux, en vue de garantir la richesse et la qualité des repas servis aux écoliers, quelle que soit la saison. « Par ailleurs, la prise en charge des cas de malnutrition dans nos formations sanitaires se fait par les Aliments Thérapeutiques Prêts à l'Emploi que fournit un groupe spécialisé à l'UNICEF », indique le Conseil des ministres.
Aussi, au regard des quantités utilisées, le gouvernement a-t-il jugé pertinent de développer une capacité de production sur place au Bénin non seulement pour faciliter la disponibilité permanente de ces produits mais aussi pour renforcer le tissu économique local.
Le Conseil a autorisé la signature d'un accord-cadre avec le groupe spécialisé. Cela permettra d'engager les discussions spécifiques autour de trois domaines d'intervention retenus que sont : le renforcement du programme nutritionnel des cantines scolaires ; l'apport de compléments alimentaires pour améliorer l'état nutritionnel dans la fenêtre d'opportunité des 1000 premiers jours. A cela s'ajoute l'installation au Bénin d'une usine de transformation de produits agricoles locaux pour la préparation de compléments alimentaires.
Le Conseil des ministres de ce mercredi 24 janvier 2024, a autorisé la contractualisation avec les cabinets identifiés pour des missions de maîtrise d'œuvre complète des projets de réhabilitation de l'Institut Français d'Afrique Noire (IFAN) à Abomey et de construction des commissariats de police de Djègbadji et d'Avlékété à Ouidah.
Le gouvernement béninois annonce la réhabilitation de l'Institut Français d'Afrique Noire (IFAN) à Abomey et la construction des commissariats de police de Djègbadji et d'Avlékété à Ouidah. Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de réhabilitation des anciens palais royaux, informe le Conseil des ministres, l'UNESCO a recommandé de redistribuer certaines fonctionnalités du musée des rois et des amazones du Danxomè, dont le site se trouve sur la liste du patrimoine mondial, aux anciens palais royaux ainsi qu'à l'Institut Français d'Afrique Noire. Un cabinet spécialisé dans la réhabilitation d'édifices à caractère patrimonial a été donc sollicité pour assurer les études architecturales et techniques de même que le suivi des travaux.
Le gouvernement justifie la reconstruction des commissariats d'Avlékété et de Djègbadji par la présence des bâtiments qui les abritaient dans les emprises du projet d'aménagement d'une station balnéaire d'exception à Avlékété et du projet de construction du complexe touristique « Marina » près de la Porte du non-retour à Djègbadji, dans la commune de Ouidah.
A.A.A
Le Millennium Challenge Corporation (MCC) du Gouvernement des Etats-Unis a fêté son 20e anniversaire le 23 janvier 2024. Depuis 2004, le MCC a œuvré à réduire la pauvreté pour des millions de personnes au niveau mondial à travers l'accélération de la croissance économique.
L'ancien président des Etats-Unis George Bush a signé la loi portant création du MCC le 23 janvier 2004, pour combattre la pauvreté dans le monde à travers la prise de décisions basées sur les statistiques et l'analyse coût- bénéfice. Le MCC a commencé ses activités en tant que petite agence composée d'experts motivés par l'idée de trouver des solutions pour produire un changement positif au niveau mondial. L'approche était sans précédent – forger des partenariats avec des pays en voie de développement qui partagent un engagement pour la bonne gouvernance, la démocratie, et les investissements dans leurs populations ; trouver des solutions aux contraintes majeures à la croissance économique qui soient pérennes et conduites par les pays eux-mêmes ; et utiliser les statistiques pour éclairer la prise de décision. L'expérience a fonctionné.
« Le MCC est devenu un endroit spécial », a déclaré la PDG du MCC, Alice Albright. « Le MCC voit des opportunités là où d'autres voient des défis ; cette organisation offre des subventions tandis que d'autres accordent des prêts ; et cette équipe croit au potentiel d'un avenir meilleur, même lorsque les temps sont durs. Il n'existe aucune autre agence de développement international au monde qui incarne autant les valeurs de sélectivité, de transparence et d'appropriation nationale que le MCC, et les résultats de l'agence au cours des vingt dernières années montrent précisément à quel point ce modèle est fiable dans la pratique. »
Au Bénin, le MCC est un partenaire privilégié depuis 2004, avec 900 millions de dollars américains de don à travers trois accords de don, le dernier étant en cours. Le gouvernement du Bénin a contribué à hauteur de 260 millions de dollars américains, à la mise en œuvre des programmes du MCC, y compris à travers une contribution de 204 millions de dollars américains dans le cadre de l'accord de don régional en cours pour la reconstruction du tronçon de la route Bohicon-Dassa Zoumé en quatre voies (2x2). Les programmes du MCC au Bénin sont gérés par des organismes publiques autonomes dénommés Millennium Challenge Account (MCA), avec des équipes composées de professionnels béninois engagés pour le développement de leur pays.
« Le MCC est une pierre angulaire du partenariat entre les Etats-Unis d'Amérique et le Bénin » a déclaré l'Ambassadeur des Etats-Unis près le Bénin, Brian Shukan. « A travers des investissements dans les infrastructures énergétiques et routières, la réforme des politiques, et le renforcement des institutions dans des secteurs tels que le foncier, la justice, le micro-crédit, l'énergie, et le secteur du transport, le MCC a accompagné le gouvernement et le peuple du Bénin dans leur marche vers le développement durable, » a ajouté l'Ambassadeur.
• Le premier accord de don du MCC (2006-2011) a permis l'amélioration de l'accès aux marchés en réhabilitant le Port de Cotonou, facilité l'accès à la terre, à la justice au sein des communautés rurales, et élargi l'accès aux services financiers pour les micro, petites et moyennes entreprises.
L'accord de don du MCC axé sur l'énergie (2017-2023) a triplé la capacité du réseau électrique national et donné l'accès à l'électricité à plus de 200 mille personnes pour la première fois.
• L'accord de don Bénin Régional du MCC (2025-2030) vise la promotion de l'intégration économique à travers la reconstruction du tronçon de la route Bohicon-Dassa Zoumé, et d'importantes réformes du secteur des transports.
Depuis 2004, le MCC a apporté près de 17 milliards de dollars américains d'aide à 47 pays à faible revenu et à revenu intermédiaire inférieur sur six continents, à travers des programmes qui ont permis de sortir plus de 300 millions de personnes de la pauvreté. L'on peut citer comme résultats :
•Près d'un demi-million d'agriculteurs formés, des milliers d'entreprises commerciales et civiques assistées et près de 100 millions de dollars en subventions agricoles et rurales décaissés ;
•Des milliers de kilomètres de routes réalisés
• Près d'un demi-million d'étudiants participant aux activités éducatives financées par le MCC, des dizaines de milliers d'instructeurs formés ou certifiés grâce aux activités soutenues par le MCC, et plus d'un millierd'établissements d'enseignement construits ; et
• Des centaines de millions de litres par jour d'augmentation de la capacité de production d'eau, et près de cent mille personnes formées au changement social et comportemental en hygiène et santé.
Le Millennium Challenge Corporation (MCC) est une agence indépendante du Gouvernement des Etats-Unis qui œuvre à la réduction de la pauvreté dans le monde à travers la croissance économique. Créée en 2004, le MCC accorde des subventions et une assistance limitée dans le temps aux pays qui respectent des normes rigoureuses en matière de bonne gouvernance, de lutte contre la corruption et de respect des droits démocratiques.
C'était dans les tuyaux depuis quelques heures. Mais la Fédération Ivoirienne de Football vient de le rendre officiel. Jean-Louis Gasset n'est plus le sélectionneur des Eléphants de la Côte d'Ivoire.
Après l'humiliation subie lors du troisième match de poules contre la Guinée Équatoriale (4-0), Jean-Louis Gasset était vivement critiqué en Côte d'Ivoire. Arrivé en mai 2022 pour remplacer Patrice Beaumelle, il n'aura donc pas réussi à imprimer sa patte sur le jeu ivoirien et s'en va après 17 rencontres pour un total de dix victoires, trois nuls et quatre défaites. Il est remplacé par Emerse Fae.
La Fédération Ivoirienne l'a annoncé dans une note officielle.
J.S
En Conseil des ministres, ce mercredi 24 janvier 2024, le gouvernement béninois a annoncé la création de la Société béninoise de Développement des Semences végétales et Plants.
Pour la gestion efficace du dispositif national de production, d'agrégation, d'importation et de distribution de semences et plants, le gouvernement crée une structure. Selon le Conseil des ministres « le système semencier national est dominé par l'informel et des méthodes d'approvisionnement peu efficaces, les producteurs effectuant des prélèvements directs des semences et plants sur le stock existant dans les champs pour la campagne suivante ». Près de 80% des semences végétales sont utilisées dans les exploitations agricoles, ce qui impacte négativement le niveau des rendements.
Suite à ce constat, le gouvernement a décidé de mettre en place un système semencier formel afin de garantir la qualité des semences et des plants avec une traçabilité nette depuis la sélection jusqu'à la commercialisation, en passant notamment par la multiplication. A en croire le gouvernement béninois, la création de la Société béninoise de Développement des Semences végétales et Plants participe « d'une volonté de conforter durablement les performances de l'agriculture béninoise ».
La structure sera dédiée à l'organisation de l'industrie semencière autour des espèces vivrières, horticoles, fourragères, fruitières et forestières pour répondre aux besoins en semences et plants de qualité et améliorer le taux d'utilisation des semences et plants certifiés, hormis les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM).
Missions de la société
La Société béninoise de Développement des Semences végétales et Plants est chargée de promouvoir le développement des variétés de semences et plants, la conservation des souches des variétés adaptées aux exigences des utilisateurs ainsi qu'au changement climatique. Elle appuie le renforcement de capacités de toutes les catégories d'acteurs impliqués dans le développement des variétés, la production et la gestion des semences et plants. La nouvelle société doit créer des réseaux d-e collecte et de distribution des semences et plants en veillant à prendre en compte des retours d'expérience des utilisateurs pour améliorer la qualité des semences et plants. Elle a aussi pour mission d'installer des centres modernes de traitement, de conditionnement et de stockage/conservation des semences et plants ; de mettre aux normes les infrastructures existantes de production, de contrôle de qualité, de traitement, de conditionnement et de stockage/conservation des semences et plants et de renforcer les capacités de contrôle et de certification des semences végétales et plants.
A.A.A
Par un courrier en date du 22 janvier 2024, Romaric Boco, citoyen béninois, a saisi le président de la République Patrice Talon pour demander une modification des vols des voyages officiels.
Les billets d'avion au départ de Cotonou coûtent chers contrairement à ceux achetés au départ de Lomé. Après avoir fait le constat, M. Romaric Boco fait des propositions pour réduire considérablement les coûts des billets dans le cadre des voyages officiels. Le citoyen prie le Chef de l'Etat de bien vouloir instruire les responsables de l'Agence pour la gestion de la logistique des officiels (Aglo) de prioriser dorénavant les vols au départ et à destination de Lomé pour les officiels.
Selon lui, « ceci permettra à l'État béninois de réduire de 50% le coût total alloué aux billets d'avion des officiels ». En passant par l'aéroport de Lomé, explique-t-il, chaque officiel pourrait donc économiser à l'État béninois un montant moyen de 325.000 FCFA par voyage en classe économique et 1.500.000 FCFA en classe affaire. L'Etat béninois pourra fait annuellement une économie de 3 milliards FCFA.
Dans la pièce jointe à son lettre, le citoyen montre que pour un billet d'avion acheté à destination de Brest (France), le coût du billet d'avion au départ de Lomé s'élève à 620 euros soit 406.100 FCFA contre 1439 euro soit 942.545 FCFA pour un départ de Cotonou. Ce qui équivaut à une différence tarifaire de 536.445 FCFA correspondant à un taux de 125%.
L'Agence pour la gestion de la logistique des officiels (Aglo) a été créée par décret n°2019-418 du 25 septembre 2019. Elle est chargée entre autres de veiller à la rationalisation des dépenses, au respect des dispositions relatives aux déplacements du personnel de l'Etat.
A.A.A
Le Parlement béninois a ratifié, mardi 23 janvier 2024, la Convention de l'Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel.
Les députés de la 9e législature ont autorisé la ratification de la Convention de l'Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Le Bénin rejoint ainsi la liste des quelques pays ayant ratifié cette convention.
Encore appelée Convention de Malabo, la Convention de l'Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel
a été promulguée le 27 juin 2014 à Malabo. L'objectif est de renforcer et harmoniser les législations actuelles des Etats membres et des Communautés Economiques Régionales (CER) en matière de Technologies de l'Information et de la Communication.
La convention détermine les règles de sécurité essentielles à la mise en place d'un espace numérique crédible pour les transactions électroniques, la protection des données à caractère personnel et la lutte contre la cybercriminalité. Elle comporte 38 articles regroupés en 04 chapitres dont un article préliminaire. Les termes employés dans la convention sont définis dans l'article préliminaire. Le chapitre 1er (article 2 à 7) est consacré aux transactions électroniques. Le chapitre II (articles 8 à 23) porte que la protection des données à caractère personnel. Le chapitre III (articles 24 à 31) est relatif à la promotion de la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité. Quant au chapitre IV (articles 32 à 38), il énonce les dispositions finales. La Convention est axée sur un dispositif juridique basé sur cinq (05) orientations stratégiques.
A.A.A
L'Assemblée nationale du Bénin a voté, mardi 23 janvier 2024, la loi portant autorisation de ratification de l'Accord établissant l'Alliance Smart Africa.
Les députés ont voté à l'unanimité, mardi 23 janvier 2024, la loi portant autorisation de ratification de l'Accord établissant l'Alliance Smart Africa.
Alliance réunissant 38 pays ; des organisations internationales et autres acteurs, Smart Africa est axée sur le numérique en Afrique. L'objectif est d'accélérer la digitalisation de l'Afrique et créer un marché commun à travers l'accès à l'internet à coût abordable et l'utilisation des TICs.
En ratifiant l'Accord établissant l'Alliance Smart Africa, le Bénin marque ainsi son engagement à être au « cœur de l'agenda des TIC en Afrique et de renforcer sa posture de pays phare devant contribuer à la mise en œuvre du projet pilote d'identité numérique en Afrique », selon le rapport de la commission des lois, de l'administration et de droits de l'homme à l'Assemblée nationale. L'Accord s'inscrit dans la vision de faire du Bénin, la plateforme des services numériques pour l'inclusion sociale et la croissance. « En adhérant à son statut, notre pays donnera une nouvelle dimension internationale à ses efforts pour le développement du secteur numérique. C'est pourquoi ce présent projet de loi a été initié en vue de la ratification dudit Accord », précise le rapport.
L' Accord ratifié comporte un préambule et quinze (15) articles.
M. M.
En Conseil des ministres, ce mercredi 24 janvier 2024, 11 nominations ont été prononcées à la Présidence de la République, au ministère de l'Economie et des Finances en charge de la Coopération, au ministère de la Santé, au ministère du Numérique et de la Digitalisation, au ministère de l'Industrie et du Commerce.
■ A la Présidence de la République
Président du Conseil national de l'Education
Monsieur Noël Ahonagnon GBAGUIDI
■ Au ministère de l'Economie et des Finances, en charge de la Coopération
Directeur général du Centre national d'Investigations numériques (CNIN)
Monsieur Ouanilo MEDEGAN FAGLA
Directeur général de la Société de Développement hôtelier du Bénin
Monsieur Adjélé Aminou MAMAN
■ Au ministère de la Santé
Conseiller technique au Partenariat et à la Politique sanitaire
Madame Annonciat Sèmèvo AVIANSOU
Directeur adjoint de la Planification, de l'Administration et des Finances
Monsieur Yentabou Florent Jacob AKPLOME.
■ Au ministère du Numérique et de la Digitalisation
Secrétaire général du ministère
Monsieur Marius ATAYI-GUEDEGBE
■ Au ministère de l'Industrie et du Commerce
Directeur adjoint de cabinet
Madame Emilie TIBOUTE
Conseiller technique aux Accords internationaux
Monsieur Benjamin ALANMENOU
Conseiller technique au suivi des Projets
Monsieur Mohamed Kankou HAMISSOU
Conseiller technique au Commerce
Monsieur Isdine O. Akanni BOURAÏMA
Directeur du Développement industriel
Madame Murielle H. GNAMBLOHOU.
Le Conseil des ministres s'est tenu ce mercredi 24 janvier 2024, sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon. Plusieurs décisions ont été prises au cours de cette séance hebdomadaire.
L'artiste béninoise Faty sera en concert samedi 27 janvier 2024, à l'Institut français du Bénin.
Du show avec l'artiste Faty ce week-end. Elle sera au théâtre de verdure de l'Institut français du Bénin ce samedi. D'une voix suave, Faty offrira une fois encore à ses fans et au public béninois un concert mémorable. L'artiste est auteure des chansons telles que : Totché, Papa Yahweh, Nyona et autres. Avec 13 ans de carrière, Faty a à son actif un album, une douzaine singles et plusieurs collaborations.
Le groupe Kumpan et Kaba Groove originaire de Natitingou va assurer la première partie du concert à partir de 20 heures. Lauréat du Tremplin Musique 2023, le groupe est dirigé́ par la chanteuse, percussionniste et danseuse Kumpan. Leur musique est inspirée des peuples du nord du Bénin.
A.A.A
Autre malheureux événement ces dernières heures en Côte d'Ivoire dans le cadre de la CAN 2023. Le bus des journalistes qui quittait Yamoussoukro pour Abidjan dans la nuit de ce mercredi a fait un accident.
Le bus qui transportait le convoi des journalistes de Yamoussoukro à Abidjan a fait un grave accident cette nuit. "Le convoi des journalistes revenant de Yamoussoukro pour Abidjan a eu un terrible accident de bus vers 2h", informe le journaliste Ablam Gnamesso sur son compte X. Selon le journaliste béninois, on enregistre beaucoup de personnes légèrement blessées et deux blessés graves. « Le chauffeur et le convoyeur qui avait son pied coincé, finalement secouru et sorti du bus », a-t-il témoigné.
Les hommes de la presse étaient partis d'Abidjan le mardi dans la matinée pour couvrir les rencontres Guinée vs Sénégal et Angola vs Burkina Faso disputées au stade Charles Konan Banny à Yamoussoukro (à 245 km d'Abidjan). Le convoi a repris la route la nuit à la fin du match du Burkina Faso. Ceci, pour rallier la capitale économique du pays. Mais le retour n'a pas été saint et sauf.
J.S
Un appel à candidatures a été lancé pour l'établissement d'une liste d'aptitude de cadres proposables à nomination aux postes de directeurs techniques au profit du Ministère des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle. Les postes à pourvoir et le dossier d'appel à candidature.
1. POSTES OUVERTS
Les postes ouverts et faisant objet du présent appel à candidatures sont les suivants :
• Directeur de l'enseignement secondaire général (DESG) ;
Directeur de l'enseignement secondaire technique et de la formation professionnelle (DESTFP) ;
Directeur de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (DAPLN) ;
• Directeur des examens et concours (DEC).
2. CONDITIONS DE CANDIDATURES
2.1. CONDITIONS GENERALES
Peuvent faire acte de candidature, les personnes intéressées remplissant les conditions générales ci-après :
être de nationalité béninoise ;
être âgé (e) de 55 ans au plus au 31 décembre 2024 ;
être un cadre de la catégorie A, échelle 1, ayant au moins dix (10) ans d'ancienneté dans la Fonction publique ou être titulaire d'un diplôme de niveau minimum BAC+5 avec au moins dix (10) ans d'expérience professionnelle pour les candidats non agents de l'Etat ;
• justifier d'une bonne connaissance de l'organisation et du fonctionnement de l'administration publique ;
justifier d'une très bonne connaissance du secteur de l'éducation ;
• posséder les compétences et aptitudes requises dans les domaines respectifs d'activités du poste sollicité ;
avoir une connaissance des textes législatifs et règlementaires applicables aux domaines de compétence du poste sollicité ;
avoir un casier judiciaire vierge ;
n'avoir fait l'objet d'aucune sanction disciplinaire ou pénale pour une faute commise dans l'exercice de ses fonctions ;
• être de bonne moralité et jouir de ses droits civiques.
2.2. CONDITIONS SPECIFIQUES
Les conditions spécifiques à chaque poste sont précisées comme ci-dessous :
A. Poste de Directeur de l'enseignement secondaire général (DESG)
Sous l'autorité du Secrétaire Général du Ministère, le Directeur de l'enseignement secondaire général assure généralement la conception, la mise en œuvre et le suivi- évaluation de la politique de l'Etat en matière d'enseignement secondaire général ; la supervision des programmes éducatifs, le leadership administratif, la gestion des ressources humaines de sa direction et le développement de politiques pédagogiques. Le Directeur de l'enseignement secondaire général est également responsable de la coordination entre les établissements d'enseignement secondaire général et de la mise en œuvre des réformes relatives à ce volet de l'enseignement secondaire.
A1. Principales responsabilités
Les principales responsabilités du directeur de l'enseignement secondaire général sont :
❖ Leadership stratégique et administratif :
– fournir un leadership stratégique pour les établissements d'enseignement secondaire général, en contribuant à l'élaboration des politiques éducatives et en coordonnant les activités administratives y relatives ;
gérer efficacement les ressources allouées aux établissements secondaires, en garantissant leur utilisation judicieuse pour soutenir les objectifs éducatifs ; appuyer le recrutement, la formation et l'évaluation des enseignants du secondaire général, tout en favorisant un environnement de travail positif.
❖ Supervision des politiques et programmes éducatifs :
– assurer la qualité et la pertinence des programmes d'enseignement secondaire général en veillant à ce qu'ils répondent aux normes éducatives et aux besoins des élèves ;
contribuer activement à l'élaboration et à la mise en œuvre de politiques éducatives et de réformes visant à améliorer la qualité de l'enseignement secondaire général, en veillant à ce qu'elles soient alignées sur les objectifs nationaux et internationaux ; encourager et intégrer des méthodes d'enseignement innovantes, y compris l'utilisation de technologies éducatives, pour améliorer l'apprentissage dans les établissements d'enseignement secondaire général ;
travailler à garantir l'équité dans l'accès à l'éducation secondaire, en identifiant et en surmontant les obstacles potentiels.
→ Coordination entre établissements et évaluation des performances :
– assurer la tutelle des établissements publics et privés d'enseignement secondaire général ;
faciliter la collaboration entre les établissements secondaires pour favoriser l'échange de bonnes pratiques et la cohérence dans l'application des politiques éducatives ; évaluer régulièrement les performances des établissements et des enseignants, en identifiant les domaines de réussite et en mettant en place des plans d'amélioration le cas échéant.
❖ Communication avec les parties prenantes :
communiquer efficacement avec les parents, les élèves, le personnel éducatif et les autorités éducatives pour assurer une compréhension commune des objectifs et des initiatives éducatives
contribuer à créer un environnement éducatif favorable à l'apprentissage et au développement des élèves.
A2. Qualifications et aptitudes requises
— avoir une formation académique de niveau BAC+5 au moins dans l'un des domaines pertinents de l'enseignement secondaire général, des sciences de l'éducation ou d'un domaine connexe ;
– avoir une très bonne connaissance de l'enseignement secondaire général ;
– avoir un bonne connaissance de la vision et de la stratégie pour l'amélioration continue de la qualité de l'enseignement secondaire général ;
– avoir des connaissances en planification stratégique et en gestion ;
— avoir une capacité avérée à diriger les équipes de travail ;
avoir une capacité à prendre des décisions stratégiques ;
avoir une capacité à mettre en œuvre des réformes
être capable de coordonner le développement et la mise en œuvre des politiques éducatives pertinentes ;
avoir une bonne connaissance des réglementations et des normes en vigueur dans le sous-secteur de l'enseignement secondaire général ;
avoir une expérience significative dans l'enseignement secondaire général ;
avoir une bonne connaissance des enjeux spécifiques à l'enseignement secondaire général ;
avoir de fortes compétences en communication pour interagir avec les parties prenantes, y compris les enseignants, les parents, les élèves, et les autorités éducatives ;
– avoir des expériences en création et maintien des relations de collaboration avec d'autres établissements, institutions éducatives et organismes gouvernementaux ; démontrer un intérêt et une capacité à intégrer des méthodes d'enseignement novatrices, y compris l'utilisation de nouvelles technologies dans l'enseignement secondaire général ; savoir utiliser l'outil informatique ;
– la connaissance de secteurs de l'éducation d'autres pays serait un atout.
B. Poste de Directeur de l'enseignement secondaire technique et de la formation professionnelle (DESTFP)
Sous l'autorité du Secrétaire général du Ministère, le directeur de l'enseignement secondaire technique et de la formation professionnelle assure généralement la conception, la mise en œuvre et le suivi-évaluation de la politique de l'Etat en matière d'enseignement et de formation techniques et professionnels. Il joue un rôle clé dans la formation des individus compétents et prêts à répondre aux besoins du secteur professionnel et dans la préparation des apprenants aux carrières techniques et professionnelles, en veillant à ce que les programmes de formation soient pertinents, innovants et alignés sur les besoins de développement du pays.
B1. Principales responsabilités
Les principales responsabilités du directeur de l'enseignement secondaire technique et de la formation professionnelle comprennent :
❖ Leadership stratégique et administratif :
– fournir un leadership stratégique pour les établissements d'enseignement secondaire technique et de formation professionnelle, en contribuant à l'élaboration des politiques éducatives alignées avec les besoins du marché de travail et en coordonnant les activités administratives y relatives ;
– gérer efficacement les ressources allouées à l'enseignement et la formation techniques et professionnels ;
appuyer le recrutement, la formation et l'évaluation des enseignants du secondaire technique et de la formation professionnelle, en mettant un accent particulier sur les compétences techniques nécessaires et en favorisant un environnement de travail positif ;
être informé des évolutions du marché du travail et proposer l'ajustement des programmes de formation en conséquence pour garantir la pertinence des compétences enseignées.
❖ Supervision des politiques et programmes éducatifs :
veiller à la qualité et à la pertinence des programmes d'enseignement secondaire technique et de formation professionnelle en veillant à ce qu'ils répondent aux normes éducatives et aux besoins du marché du travail ;
contribuer activement à l'élaboration et à la mise en œuvre de politiques éducatives et de réformes visant à améliorer la qualité de l'enseignement secondaire technique et professionnel, en veillant à ce qu'elles soient alignées sur les objectifs nationaux et internationaux ;
– coordonner la conception, le développement et la mise en œuvre des programmes de formation technique et professionnelle alignés sur les normes industrielles et les évolutions technologiques ;
– veiller à l'intégration dans les pratiques de formation, des méthodes d'enseignement innovantes, y compris l'utilisation de technologies éducatives, pour améliorer l'apprentissage dans les établissements d'enseignement technique et de formation professionnelle ;
contribuer à la mise en place de mécanismes pertinents d'assurance qualité des programmes de formation technique et professionnelle ;
travailler à garantir l'équité dans l'accès à l'enseignement secondaire technique et professionnel, en identifiant et en maîtrisant les obstacles potentiels.
❖ Coordination entre établissements et évaluation des performances :
– assurer la tutelle des établissements publics et privés d'enseignement secondaire technique et de formation professionnelle ;
– faciliter la collaboration entre les établissements secondaires techniques et de formation professionnelle pour favoriser l'échange de bonnes pratiques et la cohérence dans l'application des politiques éducatives ;
contribuer à l'évaluation régulière des performances des établissements et des enseignants de l'enseignement et la formation techniques et professionnels, en identifiant les domaines de réussite et en mettant en place des plans d'amélioration le cas échéant.
→ Communication avec les parties prenantes :
communiquer efficacement avec les parents, les élèves, le personnel éducatif, le monde industriel et les autorités éducatives pour assurer une compréhension commune des objectifs et des initiatives en matière d'enseignement et de formation techniques et professionnels ;
établir et entretenir des partenariats avec des entreprises et des organisations industrielles pour s'assurer de la pertinence des programmes de formation par rapport aux exigences du marché ;
contribuer à créer un environnement éducatif favorable à l'apprentissage et au développement des apprenants.
❖ Orientation et insertion professionnelle :
– fournir des services d'orientation professionnelle aux apprenants, les aidant à choisir des formations alignées sur leurs compétences et intérêts et sur les besoins futurs du marché de travail ;
travailler à faciliter l'insertion professionnelle des diplômés en établissant des liens avec les employeurs et en offrant des opportunités de stage en milieu professionnel.
B2. Qualifications et aptitudes requises
– avoir une formation académique de niveau BAC+5 au moins dans l'un des domaines pertinents de l'enseignement et la formation techniques et professionnels, des sciences de l'éducation ou dans un domaine connexe ;
– avoir une très bonne connaissance de l'enseignement secondaire technique et professionnel ;
– avoir une bonne connaissance de la vision et de la stratégie de développement de l'enseignement secondaire technique et professionnel,
– être capable de coordonner l'élaboration et la mise en œuvre des programmes de formation technique et professionnelle conformes aux normes éducatives et aux exigences du marché du travail ;
– avoir des connaissances en planification stratégique et en gestion ;
– avoir une expérience significative dans le sous-secteur de l'enseignement technique et de la formation professionnelle ;
– avoir une connaissance approfondie des domaines techniques pertinents, ainsi qu'une compréhension des besoins du marché du travail en termes de compétences ;
– justifier d'excellentes compétences en gestion, y compris la gestion des ressources humaines, financières et matérielles spécifiques à l'enseignement et la formation techniques et professionnels ;
avoir une capacité avérée à diriger les équipes de travail ;
avoir une capacité à prendre des décisions stratégiques ;
avoir une capacité à mettre en œuvre des réformes ;
être capable de coordonner le développement des programmes adaptés aux besoins de l'industrie, tout en assurant la qualité de leur enseignement et de l'apprentissage ; avoir une bonne connaissance des réglementations et des normes en vigueur dans le sous-secteur de l'enseignement secondaire technique et de formation professionnelle ; contribuant à l'adaptation du sous-secteur de l'enseignement et la formation techniques et professionnels aux évolutions technologiques, aux changements dans l'industrie et aux demandes changeantes du marché de l'emploi ;
démontrer un intérêt ou une capacité à intégrer des méthodes d'enseignement novatrices, y compris l'utilisation de nouvelles technologies dans l'enseignement secondaire technique et de formation professionnelle ;
avoir de fortes compétences en communication pour interagir avec les parties prenantes, y compris les enseignants, les parents, les élèves, les professionnels de l'industrie et les autorités éducatives ;
être capable d'établir et de maintenir des partenariats avec des entreprises et des organisations du secteur pour faciliter la mise en œuvre des politiques éducatives de l'enseignement technique et de la formation professionnelle ainsi que l'insertion professionnelle des apprenants ;
savoir utiliser l'outil informatique ;
la connaissance de secteurs de l'éducation d'autres pays serait un atout.
C. Poste de Directeur de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales
(DAPLN)
Sous l'autorité du Secrétaire général du Ministère, le directeur de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales assure généralement la conception, la mise en œuvre et le suivi-évaluation de la politique de l'Etat en matière d'alphabétisation et de promotion des langues nationales. Il joue un rôle crucial dans la promotion de l'éducation inclusive et de la diversité linguistique, contribuant ainsi au renforcement de l'identité culturelle et linguistique
de la nation. Il contribue à renforcer les compétences de lecture et d'écriture au sein de la population tout en valorisant et préservant l'importance des langues nationales.
C1. Principales responsabilités
Les principales responsabilités du Directeur de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales comprennent :
❖ Leadership stratégique et administratif :
– fournir un leadership stratégique pour les établissements d'alphabétisation et d'éducation des adultes, en contribuant à l'élaboration des politiques éducatives visant à promouvoir l'alphabétisation, à renforcer l'utilisation des langues nationales dans l'éducation et en coordonnant les activités administratives y relatives ;
– gérer efficacement les ressources financières allouées à l'alphabétisation et à la promotion des langues nationales, en veillant à une utilisation efficiente des fonds ; mettre en place des programmes de formation pour les enseignants alphabétiseurs afin d'améliorer leurs compétences en matière d'enseignement de l'alphabétisation dans les langues nationales ;
– appuyer le recrutement, la formation et l'évaluation des enseignants alphabétiseurs en favorisant un environnement de travail positif ;
— encourager l'utilisation des langues nationales dans divers contextes, y compris dans les médias, la littérature et la vie quotidienne.
—
❖ Supervision des politiques et programmes éducatifs :
contribuer à la qualité et la pertinence des programmes d'alphabétisation et de promotion des langues nationales ;
développer des programmes d'alphabétisation adaptés à divers groupes de population, en mettant l'accent sur l'inclusion et l'équité ;
coordonner les initiatives d'alphabétisation et de promotion des langues nationales au sein du ministère, en collaborant avec d'autres structures et organisations ;
évaluer régulièrement l'efficacité des programmes d'alphabétisation et de promotion des langues nationales et apporter des ajustements pour garantir des résultats optimaux ; préparer des rapports réguliers sur les progrès réalisés dans les programmes d'alphabétisation et présenter des évaluations périodiques aux autorités éducatives ; explorer l'intégration des technologies éducatives pour renforcer les programmes d'alphabétisation et de promotion des langues nationales.
Coordination entre établissements et évaluation des performances :
assurer la tutelle des établissements publics et privés d'alphabétisation et d'éducation des adultes ;
faciliter la collaboration entre les établissements d'alphabétisation et d'éducation des adultes pour
favoriser l'échange de bonnes pratiques et la cohérence dans l'application des politiques éducatives en matière de promotion des langues nationales ; évaluer régulièrement les performances des établissements et des maîtres alphabétiseurs, en identifiant les domaines de réussite et en mettant en place des plans d'amélioration le cas échéant.
❖ Communication avec les parties prenantes :
– mettre en œuvre des campagnes de sensibilisation au niveau communautaire pour encourager la participation à des programmes d'alphabétisation et d'éducation des adultes ;
travailler en étroite collaboration avec les communautés locales pour comprendre leurs besoins spécifiques en matière d'alphabétisation et de promotion des langues nationales.
C2. Qualifications et aptitudes requises
– avoir une formation académique de niveau BAC+5 au moins dans l'un des domaines pertinents de l'alphabétisation ou de l'éducation des adultes, de la promotion des langues nationales, des sciences de l'éducation (linguistique appliquée, didactique des langues africaines) ou dans un domaine connexe ;
– avoir une bonne connaissance de la vision et de la stratégie d'alphabétisation, de l'éducation des adultes et de la promotion des langues nationales ;
– avoir une très bonne connaissance des enjeux actuels de l'alphabétisation, de l'éducation des adultes et de la promotion des langues nationales ;
– avoir des connaissances en planification stratégique et en gestion ;
– avoir une capacité avérée à diriger les équipes de travail ;
– avoir une capacité à prendre des décisions stratégiques ;
– avoir une capacité à mettre en œuvre des réformes ;
avoir une solide compréhension des théories et des pratiques en matière d'alphabétisation, d'éducation des adultes ou de promotion de langues nationales ;
être capable de coordonner l'élaboration des programmes efficaces d'alphabétisation ou d'éducation des adultes pour différents groupes de population ;
être capable de promouvoir l'alphabétisation des adultes et de contribuer à l'utilisation des langues nationales dans l'éducation ;
démontrer un intérêt pour l'intégration de méthodes innovantes dans les programmes d'alphabétisation et de promotion des langues nationales ;
être à même de travailler en étroite collaboration avec les communautés locales pour comprendre leurs besoins spécifiques en matière d'alphabétisation ;
avoir d'excellentes compétences en communication interculturelle pour faciliter le dialogue entre les différentes communautés linguistiques ;
être capable de s'adapter aux changements socioculturels et aux évolutions dans le domaine de l'alphabétisation ;
savoir utiliser l'outil informatique ;
la connaissance des politiques ou pratiques d'autres pays en matière d'alphabétisation, de l'éducation des adultes ou de la promotion des langues nationales, serait un atout.
D. Poste de Directeur des examens et concours (DEC)
Sous l'autorité du Secrétaire général du Ministère, le Directeur des examens et concours supervise l'ensemble du processus d'évaluation éducative au sein du ministère. Il joue un rôle essentiel dans la préservation de l'intégrité, de l'équité, de la transparence et de la validité du processus des évaluations certificatives du sous-secteur des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle.
D1. Principales responsabilités
Les principales responsabilités du Directeur des examens et concours comprennent :
❖ Leadership stratégique et administratif :
fournir un leadership stratégique en proposant des politiques et des plans stratégiques pour la planification, l'organisation et la mise en œuvre efficace des examens et concours du sous-secteur et en coordonnant les activités administratives y relatives ; – gérer efficacement les ressources nécessaires à la réalisation des examens, en optimisant l'efficacité de leur utilisation ;
organiser des formations pour le personnel impliqué dans la préparation et l'organisation des examens, en mettant l'accent sur les meilleures pratiques et les innovations ;
– gérer les situations d'urgence pendant les périodes d'examens et assurer la
communication efficace en cas de d'urgences ;
– veiller à l'intégration des technologies innovantes pour moderniser et améliorer le processus d'administration des examens, y compris la notation automatisée et la gestion électronique des données ;
promouvoir l'innovation continue dans le domaine de l'évaluation certificative, en explorant de nouvelles approches de technologies pour améliorer la qualité et la fiabilité des examens.
❖ Supervision des politiques d'évaluation des apprentissages :
– assurer la qualité et la pertinence des processus d'organisation des différents examens des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle en veillant à ce qu'ils répondent aux normes éducatives ;
– superviser la conception des examens en collaboration avec les structures techniques du ministère pour garantir qu'ils sont conformes aux normes éducatives, équitables et appropriés ;
superviser la conception des épreuves, en veillant à leur pertinence, leur équité et leur conformité aux normes éducatives ;
superviser le personnel impliqué dans l'administration des examens, y compris les surveillants, les correcteurs, et le personnel administratif ;
mettre en place des protocoles et mesures de sécurité pour prévenir la fraude et assurer l'intégrité des examens et des conditions équitables pour tous les candidats.
❖ Coordination et évaluation des performances :
– élaborer des calendriers d'examens, coordonner la planification logistique et assurer l'administration efficace des épreuves ;
– veiller à l'intégration des technologies modernes pour faciliter la gestion électronique des examens, y compris la notation automatisée et la sécurisation des données ; superviser le processus d'évaluation des copies, s'assurer de la conformité aux critères établis, et publier les résultats de manière transparente ;
analyser les résultats des examens pour identifier les tendances, les forces et les faiblesses, et informer les réformes éducatives si nécessaire.
❖ Communication avec les parties prenantes :
– informer de manière transparente les écoles, les enseignants, les élèves et les parents sur les détails logistiques, les procédures, les calendriers et les résultats des différentes évaluations certificatives du sous-secteur des enseignements secondaires ;
collaborer efficacement avec toutes les directions et structures techniques du ministère impliquées dans la formation et l'évaluation des apprentissages des apprenants ainsi que dans l'organisation des examens et concours.
D2. Qualifications et aptitudes requises
– avoir une formation académique de niveau BAC+5 au moins dans l'un des domaines pertinents du sous-secteur des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, gestion des évaluations certificatives, en administration de l'éducation ou dans un domaine connexe ;
– avoir des connaissances en planification stratégique et en gestion ;
avoir une capacité avérée à diriger les équipes de travail ;
avoir une capacité à prendre des décisions stratégiques ;
avoir une capacité à mettre en œuvre des réformes ;
avoir une connaissance des méthodes d'évaluation, de conception des examens et de gestion des processus de notation ;
avoir une expérience dans le domaine de l'administration des examens et concours, de préférence à des niveaux éducatifs variés ;
avoir une expérience dans l'organisation pratique des évaluations certificatives ; avoir une bonne connaissance des réglementations éducatives liées aux examens et concours, avec la capacité de garantir le respect des normes et des délais ; savoir utiliser l'outil informatique ;
avoir la facilité à collaborer avec d'autres directions ou structures du ministère, les établissements éducatifs, et d'autres parties prenantes pour assurer la coordination efficace des examens ;
être capable de gérer les situations d'urgence ou les problèmes imprévus pendant les périodes d'examens ;
avoir d'excellentes compétences en communication écrite et orale.
3. DOSSIER DE CANDIDATURE
Le dossier de candidature devra comporter les pièces suivantes :
• une lettre de motivation adressée au Ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, signée, datée et précisant le poste sollicité et l'adresse complète du candidat (02 pages au maximum) ;
un curriculum vitae détaillé signé comportant les noms et contacts de trois (03) personnes de référence qui ont connaissance des qualifications et expériences professionnelles du candidat ;
les copies légalisées des diplômes exigés ;
les copies légalisées des attestations de travail et/ou des références professionnelles ;
une photocopie de l'acte de naissance sécurisé ou une copie légalisée de l'acte de naissance ou du jugement supplétif ;
une copie légalisée du certificat de nationalité béninoise ;
un extrait du casier judiciaire datant de trois (03) mois au plus à la date de publication de l'appel à candidatures ;
un certificat de visite et de contre-visite délivré par des médecins agréés par l'Etat, de préférence exerçant dans un centre public de santé ;
une copie du dernier acte administratif pour les agents de l'Etat (avancement,
promotion, …).
4. PROCEDURE DE SELECTION
La liste d'aptitude de chaque poste est établie à l'issue d'une procédure comprenant les étapes suivantes :
acte de candidature par le dépôt d'un dossier dont les pièces constitutives sont précisées ci-dessous ;
étude des dossiers par des jurys ;
entretiens individuels portant sur la compétence matière avec des jurys de spécialistes pour ceux dont les candidatures, après étude des dossiers, sont jugées recevables au regard des conditions spécifiées ci-dessous ;
enquête de moralité ou de commune renommée sur les candidats retenus à l'issue des entretiens individuels ;
sélection et classement des meilleurs candidats par poste ;
obtention de l'avis du Conseil National de l'Education ;
proclamation des résultats ;
inscription sur la liste d'aptitude des candidats dont les résultats de l'enquête de moralité ou de commune renommée sont satisfaisants.
5. DEPOT DES DOSSIERS DE CANDIDATURE
Les dossiers physiques de candidatures seront reçus du lundi 22 janvier au vendredi 02 février 2024 ; les matins de 08 heures à 12 heures et les soirs de 14 heures à 16 heures (heures béninoises).
Les postulants déposeront leur dossier électronique de candidature par mail à l'adresse mail mestfp.postuler@gouv.bj. Les dossiers en courrier électronique devront avoir pour objet : << Dossier de candidature au poste de (préciser le poste auquel le candidat postule) du MESTFP ». Tous les éléments du dossier de candidature, scannés en un seul fichier au format PDF, seront envoyés en pièce jointe, et ce en une seule fois (un seul Email). En cas d'envoi multiple de dossier électronique, seul le dernier mail reçu sera pris en compte.
La version physique du dossier de candidature est déposée sous pli fermé contre décharge au bureau 312 sis au 3ème étage de la Tour Administrative A abritant le Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, avec la mention << CANDIDATURE AU POSTE DE (inscrire l'intitulé du poste auquel l'on postule) DU MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE, TECHNIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE >>.
Tout pli physique portant mention de l'identité du candidat sera écarté.
Seules les candidatures en ligne suivies de dépôt de dossiers physiques seront prises en compte.
6. PRECISIONS COMPLEMENTAIRES
chaque postulant doit préciser le poste auquel il postule et ne peut postuler qu'à un et un seul poste ;
les diplômes nationaux délivrés par les Etablissements Privés d'Enseignement Supérieur doivent être cosignés ou authentifiés et ceux obtenus à l'étranger admis en équivalence ;
l'absence ou la non validité de l'une quelconque des pièces requises est éliminatoire ; seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour la suite du processus.
Pour la Commission de sélection, Le Président
Le secrétaire d'État Antony J. Blinken s'est entretenu, lundi 22 janvier 2024, avec le président de la République démocratique du Congo (RDC), M. Félix Tshisekedi, afin de le féliciter de sa réélection.
Le secrétaire d'État a encouragé le président Tshisekedi à répondre aux préoccupations soulevées par les missions d'observation des élections en prenant des mesures de nature à promouvoir la confiance dans le processus démocratique à l'avenir. Les deux dirigeants ont également discuté de la crise actuelle dans l'est de la RDC et de la voie à suivre pour y apporter une solution par la diplomatie.
CRIET
La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a condamné, mardi 23 janvier 2024, l'ancien Directeur Général du Fonds National du Développement Agricole (FNDA), Valère Houssou ; l'ex DAF du fonds, Yaovi Tossou et quatre autres coaccusés dans le dossier « corruption dans les marchés publics et abus de fonction ».
L'ancien Directeur Général du Fonds National du Développement Agricole (FNDA), Valère Léonard Houssou a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle et à 20 millions FCFA d'amendes après requalification des faits en « abus de fonction, corruption dans la passation des marchés publics et blanchiment de capitaux ». L'ex DAF du FNDA, Yaovi Fidèle Tossou a écopé des mêmes peines.
La Personne Responsable des Marchés Publics (PRMP) du FNDA, Saka Zénabou et son Secrétaire par intérim, Cocou Godefroy Tossou ont été condamnés à 5 ans de réclusion criminelle et à 5 millions FCFA d'amendes pour « abus de fonction et corruption dans la passation des marchés publics ».
Les sieurs Baropa Franck Sorayama Falou et Toho Gbèlidji ont écopé de 3 ans de réclusion criminelle et deux mille (2.000) FCFA d'amendes pour « recel ».
C'est à la première audience criminelle de l'année 2024 tenue, mardi 23 janvier 2024 à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET).
La Cour a également ordonné la confiscation des biens immobiliers appartement à l'ex DG Valère Houssou et à l'ex DAF, Fidèle Yaovi Tossou à l'exception des bâtiments abritant leurs familles respectives.
Le verdict a été rendu un peu avant minuit à la suite d'une audience ouverte un peu avant 12 heures.
A la barre, les six coaccusés n'ont pas reconnu les faits mis à leur charge.
Selon les faits, l'ex DG fournit les informations sur les Termes de référence (TDR) à des entreprises adjudicataires sélectionnées par ses soins. Des faits qui violent le principe d'égal accès qui régit la commande publique. L'ex DG aurait perçu 15 millions FCFA auprès du Consortium Alafia sur une subvention de 150 millions accordée au consortium. Des échanges sur le réseau social WhatsApp en langage codé indiquant la répartition des rétro commissions entre ses collaborateurs auraient été retrouvés.
Le DG dit ne pas être dans la chaîne de commande publique. Il explique avoir fait des propositions d'entreprises adjudicataires à la PRMP en cas d'appels infructueux mais les cabinets proposés n'auraient jamais été sélectionnés par la Directrion du contrôle des Marchés publics.
Relevé de ses fonctions le 12 octobre 2022 pour des faits présumés de « rançonnement et de perception de commissions (...) au préjudice de producteurs agricoles bénéficiaires de subventions, ainsi que de prestataires », l'ex DG FNDA Valère Léonard Houssou a été ensuite placé en détention provisoire ainsi que huit autres coaccusés.
La chambre correctionnelle de la CRIET a renvoyé le dossier en instruction en novembre 2022. A l'issue d'enquêtes approfondies, la commission d'instruction a rendu une ordonnance de renvoi en jugement. 3 des neufs prévenus ont bénéficié d'un non lieu après l'instruction.
M. M.
Le professeur Raymond ASSOGBA, promoteur de la conférence scientifique dénommée « 10 janvier : Et après ? » organise samedi 27 janvier 2024, la 7e édition. En prélude à cet évènement de valorisation et de promotion de la culture béninoise, il a organisé une conférence de presse mardi 23 janvier 2024 à l'Ecole Doctorale Pluridisciplinaire (EDP) de l'Université d'Abomey-Calavi (UAC).
« Faisons l'autopromotion de nos Boo-technologies », c'est le thème retenu pour la 7e édition de l'activité scientifique « 10 janvier : Et après ? » initiée par le Pr Raymond ASSOGBA. Au cours d'une conférence de presse dans l'après-midi du mardi 24 janvier 2024, il l'a exposée au public. Cette thématique selon le Pr de Boologie de l'UAC, est censée devenir la substance des réflexions à mener pour les dix années prochaines.
Selon Raymond ASSOGBA, le Bénin est à un carrefour de son histoire où « l'heuristique connaissance du Vodùn est menacée par des essais de noyer l'intelligence des vodùnnↄ (dignitaires de cultes endogènes) dans la mare aux canards d'aliénation ». A cet effet, les campus de Boologie, véritables centre d'incubation de la pensée du vodùn vers la créativité et l'inventivité d'après lui, assument leur fonction de lieu de définition des défis à relever.
Pour la décennie des Boo-technologies, l'accent sera mis sur « l'opportunité d'ouvrir la conscience du Béninois à l'encouragement à découvrir et accepter, vulgariser et utiliser les créatifs dont nous-mêmes, fils, filles et favi sommes les inventeurs ». L'objectif visé selon le professeur, est « d'ouvrir les yeux sur les résultats de ce que nos enfants, nos parents et nos sœur sont les créateurs. Pour cela, quels sont les moyens à mettre en œuvre pour vulgariser les créatifs inventés par nos enfants, nos parents, nos amis et alliés ? Quels solidarités ou réseaux mettre en place pour raccorder la vision de faire voir, vendre, et utiliser les créatifs dérivés de l'association des lois du vodùn avec les besoins exprimés à côté de nous, ou dans notre environnement ? Sont entre autres les interrogations auxquelles il faudra selon le Pr, trouver des réponses.
Pour la conférence du samedi prochain, les participants pourront découvrir grâce à un sketch, le « contenu très riche de l'énoncé Jↄwamↄ emprunté à Danialou SAGBOHAN, le chantre du Fa » ; la différence entre Fondateur et Inventeur de la Boologie sera également portée à leur connaissance ; et certains d'entre eux pourront développer des thèmes devant permettre d'aboutir à des décisions de renforcement de la « promotion des Boo-Technologies ».
Les Campus de Boologie de Sékou et de Abomey-Calavi seront représentés, a annoncé le Pr informant qu'un pagne a été choisi pour « magnifier la maturité de cette édition » avec deux logos à savoir, le Fa et le Lɛgba. Le Fa qui renvoie à l'identité de celui qui crée des Boo-technologies : le Favi. Et le Lɛgba qui enseigne de toujours remettre en cause ce qui a été fait hier, et qui devient un problème ; son phallus est le symbole de l'entrepreneuriat, a expliqué Raymond ASSOGBA.
Le Tom1 du livre de poche de la Boologie, Manipulation de la rationalité de Sakpata sera également lancé au cours de cette 7e édition.
F. A. A.
Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, le Bénin a réceptionné lundi 15 janvier 2024, 215.900 doses de vaccins RTS'S. L'arrivée de ces premières doses de vaccins antipaludique selon l'Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), marque une avancée significative dans la lutte mondiale contre le paludisme.
Le gouvernement américain par l'intermédiaire de l'Agence des États-Unis pour le Développement International accompagne la lutte mondiale contre le paludisme. Et ce, à travers le financement et soutien des organisations à la tête de l'initiative, notamment Gavi, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l'UNICEF. Cette coopération internationale, associée au leadership et à l'implication étroite du ministère de la santé du Bénin selon une publication de l'USAID, constitue « un modèle de collaboration efficace en matière de santé mondiale ».
La réception des 215.900 doses de vaccins RTS'S par le Bénin selon l'agence du gouvernement américain, marque une avancée significative dans la lutte mondiale contre le paludisme. Il s'agit d'après l'USAID, d'un « exemple parfait de ce qui peut être réalisé lorsque les forces locales et mondiales s'unissent ». « La collaboration entre le gouvernement américain, les organisations internationales et le Ministère de la Santé du Bénin n'est pas seulement une campagne de santé, c'est un exemple de coopération internationale pour un monde sans paludisme », a souligné l'USAID.
Les perspectives en 2024 avec l'initiative du Président des États-Unis Contre le Paludisme
« A partir de l'exercice 2024, l'Initiative du Président des États-Unis Contre le Paludisme (PMI) renforcera les efforts de coopération grâce à l'assistance technique, en intégrant davantage les interventions soutenues par l'USAID ». L'agence du gouvernement américain après l'avoir annoncée, a souligné qu'il s'agit notamment de fournir des conseils et un appui au personnel de santé dans le cadre de l'administration du vaccin et d'élaborer de nouvelles stratégies de Changement Social et de Comportement (SBC) afin d'encourager l'adoption du vaccin par les parents.
« L'UNICEF, avec le financement de Gavi, assure l'achat du vaccin contre le paludisme, garantissant ainsi un approvisionnement stable et continu. L'implication complémentaire de PMI vise stratégiquement à maximiser l'utilisation du vaccin, à créer une synergie avec d'autres mesures de contrôle du paludisme et à s'assurer que ces efforts s'alignent sur les objectifs stratégiques du Ministère de la Santé du Bénin », lit-on dans la publication de l'USAID.
En réceptionnant les 215.900 doses lundi 15 janvier dernier, le ministre de la santé, Benjamin HOUNKPATIN avait à ses côtés le coordonnateur résident du Système des Nations Unies, Salvator NIYONZIMA, la représentante résidente de l'UNICEF au Bénin, du représentant de l'OMS, et du directeur général de l'Agence nationale des soins de santé primaires.
F. A. A.
Les députés de l'Assemblée nationale, 9è législature ont adopté à l'unanimité ce mardi 23 janvier 2024, l'Accord de coopération monétaire signé à Abidjan, le 21 décembre 2019, entre les gouvernements des États membres de l'Uemoa.
L'arrêt de la centralisation des réserves de changes au Trésor français ; Transfert de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest des ressources disponibles dans le compte d'opération et de fermeture dudit compte ; Retrait de tous les représentants français des organes de décision et de gestion de l'Umoa (Conseil d'administration de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest, commission bancaire et Comité de politique monétaire) ; Changement de la monnaie Fcfa en Eco lorsque les pays de l'union intégreront la nouvelle zone Eco.
Ce sont là les avancées de l'Accord de coopération monétaire entre les pays de l'espace UEMOA qui a été ratifié par le parlement béninois. C'est ce 23 janvier 2024 lors de la session plénière tenue au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo.
La ratification de ce nouvel accord marque la volonté du Bénin de poursuivre la coopération avec les États de la sous-région et de promouvoir l'intégration régional, selon le rapport de la commission des finances du parlement.
L'Accord « préserve les paramètres économiques clefs de stabilité monétaire et de résilience de la monnaie de l'Umoa à savoir, le maintien de la parité fixe à l'Euro et la garantie de convertibilité illimitée de la monnaie par la France », précise le rapport.
M. M.
La République du Bénin a officialisé ses relations de coopération avec le Bahamas. C'était en marge des travaux du Sommet G77 + Chine qui s'est tenu à Kampala en Ouganda.
Le Bénin et le Bahamas désormais unis par des liens d'amitié et de coopération. Les relations diplomatiques entre les deux nations ont été scellées à l'occasion du Sommet G77 + Chine qui s'est tenu à Kampala en Ouganda. Les deux pays en procédant à la signature de leurs accords de coopération, ont également conclu un accord d'exemption de visa pour tous les types de passeports ; facilitant ainsi les déplacements de leurs citoyens vers l'un ou l'autre des deux pays.
Archipel de récifs coralliens situé dans l'océan Atlantique, les Bahamas comptent plus de 700 îles et îlots, inhabités ou accueillant de nombreuses stations balnéaires. Grand Bahama et Paradise Island sont les îles les plus septentrionales, avec de grands complexes hôteliers parmi les plus célèbres du monde. La barrière de corail d'Andros, la grotte Thunderball (où furent tournées des scènes de films de James Bond) et les jardins de corail noir au large de Bimini sont des sites prisés pour la plongée avec tuba ou bouteilles.
Soirée catastrophique pour les Fennecs de l'Algérie. L'équipe de Djamel Belmadi s'est faite de nouveau surprendre dans cette CAN 2023 et ne verra pas les huitièmes de finale. Ceci, suite à sa défaite 1-0 face à la Mauritanie.
En 2019, l'Algérie connaissait un drame en étant éliminée, comme tenante du titre, dès la phase de poules de la CAN 2021. En 2024, l'histoire se répète. Les Fennecs devaient absolument prendre au moins un point pour espérer se qualifier face à la Mauritanie. Mais les Morabitounes ont créé l'exploit en s'imposant face aux Fennecs. Une victoire 1-0 leur permet de se qualifier et donc d'éliminer l'Algérie dernière d'un groupe dominé par l'Angola, qui s'est imposé (2-0) face au Burkina Faso pour prendre la première place du groupe.
Plus tôt dans la soirée, le Cameroun réalisait un exploit en arrachant la victoire au terme d'un match fou contre la Gambie. Les Lions Indomptables l'ont en effet emporté 3-2. Une victoire miraculeuse qui permet aux protégés de Samuel Eto'o de s'inviter en 8es de finale.
Voici tous les résultats de ce mardi dans la CAN 2023 :
Guinée vs Sénégal, 0-2
Gambie vs Cameroun, 2-3
Mauritanie vs Algérie, 1-0
Angola vs Burkina Faso, 2-0
J.S