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24 Heures au Bénin

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Updated: 4 days 22 hours ago

Le prix de l'essence passe à 680 f le litre

Thu, 08/03/2023 - 22:58

Au Bénin, le prix de l'essence à la pompe a connu un réajustement ce jeudi 03 août 2023

De 650 francs CFA le litre auparavant, le prix de l'essence passe à 680 francs à la pompe soit une hausse de 30 francs à partir de ce jeudi 03 août 2023.
Le gouvenrment n'a pas encore donné les raisons qui sous-tendent un tel réajustement du prix de l'essence à la pompe.
M. M.

Categories: Afrique

Le Vietnam et le Bénin annoncent de nouveaux accords de coopération

Thu, 08/03/2023 - 22:03

Le ministre des Affaires étrangères du Vietnam, Bùi Thanh Son et son homologue béninois Olushegun Adjadi Bakari, ont eu un entretien téléphonique ce jeudi 03 août 2023.

Le Vietnam s'engage à renforcer ses relations d'amitié et de coopération avec le Bénin. Les deux pays doivent promouvoir la coopération économique bilatérale. C'est ce qui ressort des propos de Bùi Thanh Son, ministre des Affaires étrangères du Vietnam, lors des échanges téléphoniques avec le chef de la diplomatie béninoise.
Le ministre Olushegun Adjadi Bakari a salué les multiples réalisations de développement socio-économique du Vietnam au cours des dernières années, son rôle et sa position sur la scène internationale. Le Bénin peut s'inspirer du développement du Vietnam, selon le chef de la diplomatie béninoise.
De nouveaux engagements…
Le Ministère des Affaires étrangères du Vietnam et le Ministère béninois des affaires étrangères entendent signer bientôt un protocole d'accord de coopération.
Il est également prévu la signature d'un accord sur l'exemption de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de services, ainsi que d'autres documents, pour créer un cadre juridique favorable à la coopération bilatérale.
Les deux pays se sont engagés à « créer des conditions favorables aux échanges d'informations entre entreprises et investisseurs, promouvoir le commerce et l'investissement, ainsi que la coopération dans l'agriculture, les sciences, les télécommunications, l'électronique, etc. »
M. M.

Categories: Afrique

Les révélations de l'infirmière de garde après la mort du bébé dans une machine

Thu, 08/03/2023 - 22:00

Trois (03) personnes dont l'infirmière de garde ont été déférées au parquet après la mort d'un bébé de couple béninois dans un hôpital au Sénégal.

De nouvelles informations relatives à l'affaire du bébé broyé dans une machine à laver à l'hôpital Abass Ndao au Sénégal. Selon "Seneweb", trois personnes ont été déférées au parquet après les enquêtes du commissariat de Médina. Il s'agit de l'infirmière de garde, la personne qui a amené les draps à la buanderie, et celle ayant mis les draps dans la machine à laver. L'infirmière N.B.S aurait reconnu avoir par erreur enveloppé le nourrisson dans les draps à laver. Ces draps ont été ensuite mis dans un sac. Le bébé serait donc décédé dans le sac avant d'être broyé dans la machine à laver.

Le bébé de sexe féminin est de couple béninois né le dimanche 23 juillet 2023 à 33 semaines soit 7 mois à l'hôpital Abass Ndao de Dakar. Il a été admis au service de néonatologie après sa naissance.
Le couple souhaite faire un test ADN afin d'avoir le cœur net. « Je veux que justice soit faite. C'est notre premier enfant. Il faut que la lumière soit faite sur cette affaire », avait confié le père J.F.K au journal "L'Observateur".

A.A.A

Categories: Afrique

RFI et France 24 s'indignent de la suspension de leur diffusion au Niger

Thu, 08/03/2023 - 21:58

La diffusion des programmes de RFI et France 24 a été interrompue au Niger une semaine après le coup d'État. À travers un communiqué en date du jeudi 3 août 2023, RFI et France 24 s'indignent de la suspension de leur diffusion. Le groupe rappelle son attachement sans faille à la liberté d'informer. Lire le communiqué.

Categories: Afrique

Fitch Ratings baisse la note américaine de triple A à double A plus

Thu, 08/03/2023 - 21:39

Fitch Ratings a abaissé la note de la dette américaine de triple A à double A plus. L'agence de notation a déclaré mardi que sa dégradation reflétait "une détérioration budgétaire attendue au cours des trois prochaines années" et "un fardeau de la dette publique élevé et croissant". Fitch a également noté une "érosion de la gouvernance" au cours des deux dernières décennies "qui s'est manifestée par des impasses répétées sur les limites de la dette et des résolutions de dernière minute" rapporte FInancial Times.
La première économie au Monde ainsi enrhumée , c'est une perspective économique peu réjouissante pour le reste de la planète d'une manière générale et pour les pays sous développés en particulier. Autrement dit, quels sorts pour les pays pauvres qui continuent de subir les effets néfastes induits par le conflit en Ukraine ? A l'inflation galopante, il faut ajouter la crise alimentaire, la sécheresse ou le réchauffement climatique et surtout les problèmes sécuritaires.
Dans l'espace CEDEAO, la situation sera très scrutée et les risques de dégradation de la note des états sont élevés suite à des menaces d'un recours à la force militaire en vue de rétablir l'ordre constitutionnel au Niger suite à la prise en otage du président démocratiquement élu.

Breaking news : In a blow to the world's biggest economy, Fitch Ratings has downgraded the US debt rating from triple A to double A plus - a move that implies US government bonds are a riskier investment than they were https://t.co/9WAu67j5S9 pic.twitter.com/wMwpVzYRMj

— Financial Times (@FinancialTimes) August 1, 2023

Categories: Afrique

Coup d'envoi du Tournoi Tous Ensemble ce samedi

Thu, 08/03/2023 - 21:30

Annoncée depuis des semaines, la première édition du "Tournoi tous ensemble" sera lancée ce samedi 05 Août 2023 sur le terrain du CEG Gbégamey dans le 11e arrondissement.

Le "Tournoi tous ensemble", c'est une compétition de football de petit camp qui va regrouper 13 arrondissements de Cotonou. 150 équipes des 165 quartiers seront représentées. Initiée par l'Association Road of Winners, la compétition démarre samedi prochain sur le terrain du CEG Gbégamey.

Le tournoi démarre par la phase des préliminaires. L'affiche AS Gbédiga vs Falese FC sera en ouverture à 15h. À la fin des préliminaires, le premier de chaque poule et le meilleur deuxième seront qualifiés directement pour les demi-finales.
24 HEURES est partenaire de cette édition du tournoi
Consultez le calendrier complet du tournoi ici :

J.S

Categories: Afrique

Sénégal : Les nouvelles restrictions entravant les libertés individuelles doivent cesser

Thu, 08/03/2023 - 18:56

Réagissant aux multiples restrictions de l'espace civique, aux arrestations et détentions arbitraires, Habibatou Gologo, directrice régionale adjointe d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, déclare :

« Le week-end du 29 juillet, le journaliste Papé Alé Niang, a été arrêté puis placé sous mandat de dépôt le 1er août simplement pour avoir simplement fait son travail de journaliste en toute indépendance, en enquêtant sur des affaires politico-judiciaires dites sensibles. Selon son avocat, le procureur n'a apporté aucune preuve pour justifier ces accusations. Amnesty International appelle à sa libération immédiate et inconditionnelle.

« Les médias rapportent la mort d'au moins trois personnes, lundi 31 juillet, à la suite des manifestations violentes qui ont éclaté dans différentes villes du Sénégal. Amnesty International appelle les autorités à enquêter sur ces morts et celles enregistrées depuis les manifestations depuis mars 2021.

« Les autorités devraient respecter les droits humains, cesser de détenir arbitrairement des journalistes et des membres de l'opposition, et respecter les droits à la liberté d'expression et à l'information en levant immédiatement la suspension de l'internet via les données mobiles et du réseau social Tik Tok. »

Complément d'informations

Le week-end du 29 juillet 2023, le journaliste Papé Alé Niang, alors en liberté provisoire, a été arrêté, placé en détention avant d'être inculpé et placé sous mandat de dépôt pour appel à l'insurrection, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique. Patron du site d'informations Dakar matin, le journaliste avait commenté le 28 juillet l'arrestation de Ousmane Sonko dans une vidéo diffusée en direct sur les réseaux sociaux. Plusieurs autres personnes du parti PASTEF dont le maire des Parcelles Assainies et celle de la Patte d'Oie ont été arrêtées arbitrairement les 1er et 2 août, sans qu'aucun motif ne soit avancé. Ces personnes doivent être informées des raisons de leur arrestation sans délai et des éventuelles charges contre elles ou être libérées.

Le 31 juillet les autorités sénégalaises ont également ordonné la dissolution du parti politique PASTEF-Les Patriotes et suspendu le réseau social Tik Tok et la connexion internet via les données mobiles.

Des manifestations ont éclaté le 31 juillet à la suite de l'arrestation et du placement sous mandat de dépôt de l'opposant Ousmane Sonko le 31 juillet 2023 Selon les autorités, deux s personnes sont décédées.

Categories: Afrique

Un millier de personnes de 50 pays dont 577 Français évacués

Thu, 08/03/2023 - 18:52

1079 personnes dont 577 ressortissants français et 50 autres nationalités ont été évacués du Niger les 1er et 2 août 2023 à la suite de la ‘'prise d'otage'' du président Mohamed Bazoum par des putschistes.
Des ressortissants béninois et d'autres pays africains dont le Sénégal, le Ghana, la Guinée, Madagascar, le Mali, le Nigéria, le Tchad, le Congo, l'Éthiopie, le Botswana, le Cameroun, le Cap-Vert, le Gabon, la Côte d'Ivoire, le Maroc, la Mauritanie, le Togo et la Tunisie ont été évacués du Niger par la France.
Des ressortissants de pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Italie, Portugal, Suède, Pays-Bas, Espagne, Finlande, Roumanie, Danemark, Luxembourg, Pologne, Slovaquie, Suisse, Géorgie, Royaume-Uni), d'Amérique (États-Unis, Canada, Brésil, Colombie, Bahamas), d'Asie (Inde, Japon, Vietnam, Corée du Sud), d'Océanie (Australie) et du Moyen-Orient (Liban, Turquie), ont été également évacués du pays par l'armée française.
L'opération organisée mardi 1er et mercredi 2 août 2023 a permis de sortir du pays 1079 personnes dont 577 ressortissants français, selon un communiqué du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères en date du 3 août 2023.
M. M.

Categories: Afrique

Un registre ouvert pour le recrutement de médecins et autres professionnels de santé

Thu, 08/03/2023 - 18:31

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de renforcement des services de santé en ressources humaines de qualité, le ministère de la santé procède au recrutement de personnels de santé sur financement du projet « Combler les écarts » de la Banque islamique du développement. Le ministre de la santé à travers un communiqué mercredi 02 août 2023 porte l'information à la connaissance du public.
Le registre numérique ouvert à cet effet selon le communiqué du ministre, couvre la période du 31 juillet au 29 août 2023.
Médecins, pharmaciens, infirmiers, sage-femme, techniciens de laboratoires sortis des écoles et facultés, et en situation de chômage ou de sous-emploi sont invités à s'inscrire massivement.

Lire le communiqué du ministre

Categories: Afrique

Mozambique vs Bénin fixé au 9 septembre

Thu, 08/03/2023 - 18:27

Enfin, Gernot Rohr et les Guépards du Bénin connaissent la date où ils iront chercher leur ticket pour la Coupe d'Afrique des Nations Côte d'Ivoire 2023 face au Mozambique.

La date du match décisif entre le Mozambique et le Bénin comptant pour la 6e journée des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023 est fixée au samedi 09 septembre 2023. La rencontre se jouera à l'Estádio Nacional do Zimpeto.
Le Bénin doit obligatoirement s'imposer face au Mozambique pour se qualifier à la 34e édition de la CAN qui se jouera en Côte d'Ivoire l'an prochain.

Le Mozambique occupe actuellement la deuxième place du groupe L avec 7 points, alors que le Bénin est à la troisième place avec 5 points, et le Sénégal 1er avec 13 points.

J.S

Categories: Afrique

Un jeune cybercriminel écope de 05 ans de prison

Thu, 08/03/2023 - 17:51

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a condamné jeudi 03 août 2023, un jeune homme à une peine de 05 ans de prison ferme. Le mis en cause est reconnu coupable des faits « d'escroquerie via internet ».

Un jeune cybercriminel a été condamné ce jeudi 03 août 2023 par la CRIET. Le prévenu selon le ministère public, a promis des visas à ses victimes pour un voyage en Allemagne. Une promesse qu'il n'a pu réaliser une fois les sous empochés. L'affaire a été portée devant la justice et le jeune cybercriminel a été arrêté.
La CRIET au terme de l'audience de ce jeudi 03 août 2023, a reconnu le jeune homme coupable d'escroquerie via internet, et l'a condamné à une peine de 05 ans de prison ferme. Il devra également payer selon la décision du juge, une amende de 01 million de francs CFA.
Le prévenu selon le président de céans, aurait même tenté d'escroquer des membres du gouvernement, et autres personnalités du pays. Il aurait écrit à deux membres de l'équipe gouvernementale, que leurs fauteuils étaient en jeu, et qu'ils devraient s'apprêter à les céder.

Categories: Afrique

« Dieu m'a fait grâce, et Dieu a fait grâce aussi à quelqu'un » (Nikanor)

Thu, 08/03/2023 - 16:22

En couple avec l'artiste Sessimè, le fils du pays Nikanor s'est réjoui, mardi 1er août 2023, de la naissance de sa première fille avec la Fana Fana lady.

« Dieu m'a fait grâce, et Dieu a fait grâce aussi à quelqu'un », a déclaré Nikanor sur la scène du festival Vitalor Cotonou Barbecue.
Le fils du pays entretient une relation amoureuse avec la Fana Fana Lady depuis des années.
Traitée de stérile par ses détracteurs sur les réseaux sociaux, Sessimè a accouché d'une fille il y a quelques semaines à l'âge de 39 ans.

« Même si ça prend du temps, l'heure de Dieu sonne toujours. Il y a beaucoup qui se trompent, ce n'est pas un garçon, c'est une fille en plus (…), c'est une fille », a ajouté l'artiste Nikanor.

A.A.A

Categories: Afrique

Le choc Maroc vs France en 8e de finale

Thu, 08/03/2023 - 16:08

Démarrée depuis le 20 juillet 2023 en Nouvelle Zélande et en Australie, la Coupe du Monde féminine est maintenant à la phase des huitièmes de finale. Pour la première fois de l'histoire, l'Afrique compte trois sélections qualifiées pour les phases à élimination directe.

L'Afrique du Sud, le Nigeria et le Maroc, voilà les trois sélections africaines qui représentent le continent aux 8es de finale de la Coupe du Monde féminine en cours en Nouvelle Zélande et en Australie.
Les Marocaines, qui pour la première fois de leur histoire arrivent à cette phase de la compétition joueront face aux Bleues de la France. Un choc qui annonce une ambiance de haut niveau avec le sélectionneur de la France, Hervé Renard.

Découvrez les affiches des huitièmes de finale :

Samedi 5 Août

Suisse vs Espagne : (8 h, heure béninoise), Eden Park d'Auckland (Nouvelle-Zélande)

Japon vs Norvège (11 h), au Wellington Regional Stadium de Wellington (Nouvelle-Zélande)

Dimanche 6 Août

Pays-Bas vs Afrique du Sud (4 h), au Sydney Football Stadium de Sydney (Australie)

Suède vs États-Unis (11 h), au Melbourne Rectangular Stadium de Melbourne (Australie)

Lundi 7 Août

Angleterre vs Nigeria (9 h 30), au Brisbane Stadium de Brisbane (Australie)

Australie vs Danemark (12 h 30), au Stadium Australia de Sydney (Australie)

Mardi 8 Août

Colombie vs Jamaïque (10 h), au Melbourne Rectangular Stadium de Melbourne (Australie)

France vs Maroc (13 h), au Hindmarsh Stadium d'Adélaïde (Australie)

J.S

Categories: Afrique

"L'objectif premier est de libérer l'otage Mohamed Bazoum" (Adjadi Bakari)

Thu, 08/03/2023 - 15:13

En dépit de l'ultimatum d'une semaine donnée aux putschistes au Niger, la CEDEAO poursuit les missions de médiation. Une mission conduite par l'ancien président nigérian, Abdulsalami Abubakar s'est rendu à Niamey mercredi 02 août 2023. L'objectif selon le ministre béninois des Affaires étrangères, est de libérer l'otage que constitue le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum.

Sur les ondes de RFI, ce jeudi 03 août 2023, le ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, s'est prononcé sur les missions de médiation et l'intervention militaire annoncée par la CEDEAO au Niger pour un retour à l'ordre constitutionnel.
Dans ce cadre, l'ancien président nigérian, Abdulsalami Abubakar a conduit ce mercredi une mission de médiation dans le pays. Tout ceci correspond selon le ministre, à la vision portée par les chefs d'Etat de la sous-région, qui consiste à « privilégier le dialogue ».
« Jusqu'à la dernière minute, c'est un ultimatum qui a été donné, et tant qu'on n'est pas au terme de cet ultimatum, toutes les voix permettant d'avoir une sortie de solution qui soit acceptable, seront utilisées », a confié le chef de la diplomatie béninoise.
Outre la médiation que conduit l'ancien chef de l'Etat nigérian, l'ex président nigérien, Mohamed Issifou ferait aussi des négociations dans les coulisses.
A en croire le ministre Bakari, le message porté par les chefs d'Etat de la CEDEAO est très clair. « Nous ne sommes pas dans un cas de coup d'Etat. Il s'agit ici d'une prise d'otage, d'un kidnapping, et lorsqu'on est dans le cas d'une prise d'otage ou d'un kidnapping, on n'est pas dans une négociation ou de proposition. L'objectif premier est de pouvoir faire libérer l'otage et que l'otage revienne à une vie normale. L'objectif, c'est de faire en sorte que le président Mohamed Bazoum, président démocratiquement élu par le peuple nigérien reprenne ses fonctions de président du Niger », a expliqué Olushegun Adjadi Bakari.
Le ministre espère par ailleurs une sortie de crise apaisée et sans violence dans le pays. « Dans tous les cas, les valeurs démocratiques, les valeurs de préservation de stabilité politique et de transition démocratique devront prévaloir au sein de l'espace CEDEAO. C'est le message que les chefs d'Etat ont porté, et c'est très intéressant de rester là-dessus », a poursuivi le chef de la diplomatie béninoise.
A la question de savoir ce qui va se passer d'ici dimanche si les militaires refusent de rendre le pouvoir, Olushegun Adjadi Bakari a été clair : « Passé l'ultimatum, toutes les autres pistes seront envisagées, y compris le recours à la force ».
Mais l'objectif premier est de tout faire pour ne pas arriver à cette solution ; mais si cela devrait arriver, des mécanismes y afférents sont mis en place, a expliqué le ministre des Affaires étrangères.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les populations appelées à la vigilance face aux crypto-monnaies

Thu, 08/03/2023 - 15:00

Les investissements dans les crypto-monnaies exposent les populations à l'escroquerie et la perte de leurs épargnes. A travers un communiqué en date du 31 juillet 2023, le Ministère de l'Economie et des Finances appelle à la vigilance et met en garde contre les risques.

« Des individus se déclarant spécialistes en trading de crypto-monnaies incitent les populations à y investir leur épargne tout en les encourageant à adopter ces actifs virtuels comme moyen de paiement », informe le ministère de l'Economie et des Finances. La même source signale des cas d'escroquerie et de perte de l'épargne de certains citoyens qui consentent d'investir dans les crypto-monnaies contre la promesse de gains exceptionnels.

Le Ministère de l'Economie et des Finances appelle l'attention de tous sur ces crypto-monnaies qui sont des actifs financiers extrêmement volatiles présentant des risques pour tout détenteur. « Son utilisation ne remplit pas toutes les fonctions dévolues à la monnaie et ne saurait donc servir de moyens de paiement », précise le MEF.

Le Bénin fait partie de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) et conformément à l'article 4 du traité de l'UMOA du 20 janvier 2007, la monnaie ayant cours légal dans l'UMOA est le franc de la Communauté Financière Africaine (FCFA).

Le MEF souligne qu' « en incitant les populations à se servir des crypto-monnaies comme moyen de paiement, les auteurs de ces messages s'exposent à la rigueur de l'article 290 de la loi n°2018-16 du 28 décembre 2018 portant code pénal en République du Benin ».

Les investissements dans les crypto-monnaies exposent les populations de nombreux risques dont entre autres l'escroquerie ; la perte de leurs épargnes due à la forte volatilité de ces monnaies virtuelles ; l'utilisation de leurs épargnes à des fins illicites ou criminelles, notamment le financement du terrorisme.

Les populations sont invitées à faire preuve de vigilance pour ne pas succomber aux promesses de gains mirobolants des publicités provenant de diverses origines.

A.A.A

Categories: Afrique

100 nouvelles localités raccordées au réseau électrique

Thu, 08/03/2023 - 14:58

100 localités des communes de Zè, Savè et Nikki seront raccordées au réseau électrique. Le ministre de l'Energie, de l'Eau et des Mines, Samou Seidou Adambi a procédé au lancement des travaux les 27 et 28 juillet 2023.

5000 nouveaux ménages auront désormais accès à l'énergie électrique grâce au projet d'électrification rurale cofinancé par la Banque d'Investissements et de Développement de la CEDEAO (BIDC), le gouvernement du Bénin et l'Inde. « L'exécution de ce projet constitue l'une des phases d'opérationnalisation à grande échelle de la politique d'électrification rurale qui vise à électrifier à l'horizon 2026, plus de 1500 localités », a indiqué Samou Seidou Adambi, ministre de l'Energie, de l'Eau et des Mines, jeudi 27 juillet 2023, au lancement des travaux
Le projet permettra de raccorder 100 localités des communes de Zè, Savè et Nikki seront raccordées au réseau électrique, 443 km de ligne moyenne tension, 210 km de ligne mixte haute tension et basse tension, 340 km à basse tension, 116 transformateurs, 30 à 60 poteaux par localité et environ 1620 lampadaires d'éclairage public seront réalisées dans le cadre du projet.
M. M.

Categories: Afrique

Un agent jugé pour détournement de 500 millions FCFA

Thu, 08/03/2023 - 14:57

Un employeur poursuit un vigile devenu son homme de main pour détournement d'une somme de 500 millions FCFA. Le vigile a comparu, jeudi 27 juillet 2023, à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).

Le patron d'une société reproche à son vigile devenu son homme de confiance chargé de faire des dépôts à la banque de n'avoir pas déposé l'intégralité des fonds.
Le vigile aurait volé 300 millions en 2017, 69 millions en 2018 et 75 millions en 2019 soit près de 500 millions en trois ans.
A la barre jeudi 27 juillet 2023 à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) le vigile n'a pas reconnu les faits mis à sa charge.
Le prévenu indique que c'est la femme du patron qui lui remet les fonds après plusieurs contrôles effectués avec le caissier et le magasinier. Il précise que le patron lui demande souvent d'effectuer des dépenses pour le compte de sa maison en construction.
Le vigile explique qu'il ne possède ni voiture, ni maison à l'exception d'une parcelle acquise à 275. 000 FCFA avec son salaire.
La Cour a demandé à l'employeur d'apporter les preuves des opérations bancaires effectuées par le vigile.
Le dossier a été renvoyé au 12 octobre 2023.
M. M.

Categories: Afrique

Ce que je n'ai pas réussi à faire ses côtés

Thu, 08/03/2023 - 14:47

« Le parti démocratique de Côte d'Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA) a la profonde douleur de porter à la connaissance des militants et militantes du PDCI-RDA, du peuple de Côte d'Ivoire et du monde entier, le décès subit de Son Excellence Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA, ancien président de la République de Côte d'Ivoire, décès survenu, le mardi, 1er août 2023, à Abidjan ». Ce communiqué laconique signé Cowppli-Bony, doyen d'âge des vice-présidents du PDCI-RDA (et donc nouveau président par intérim du parti en attendant la tenue du Congrès extraordinaire pour désigner le successeur de Bédié) a pris tout le monde de court, car personne ne s'attendait à la mort du sphynx alors que les énergies étaient concentrées sur les élections municipales et régionales du 2 septembre prochain.

J'ai connu le président, Henri Konan Bédié, en des circonstances particulières. Avec l'accord du professeur, Saliou Touré, ministre de l'Enseignement supérieur, Afrique Education décide d'organiser un Colloque intitulé « Retour en Afrique des cadres et diplômés africains », en février 1997, à Abidjan. Grâce au financement de l'Agence de la Francophonie que dirige le Canadien, Jean-Louis Roy, et du ministère français de la Coopération de Jacques Godfrain, je décide d'inviter des personnalités africaines, qui ont une influence certaine sur la bonne marche des affaires dans leur pays. C'est ainsi qu'une trentaine de participants de très haut niveau (ministres, anciens ministres, secrétaires généraux de partis politiques au pouvoir et d'opposition, représentants de bailleurs de fonds, directeurs généraux de très grandes entreprises africaines, un ancien secrétaire général de l'OUA) est conviée. Tous sont logés à l'Hôtel Tiama au Plateau (Abidjan) et les travaux eux-mêmes se déroulent au Sofitel Hôtel qui n'est pas loin. Le Colloque se tient sous la Haute Autorité du président de Côte d'Ivoire, Henri Konan Bédié.

Avant de prendre l'avion pour Abidjan, je demande à faire une interview au ministre de la Coopération, Jacques Godfrain, qui me l'accorde très gentiment afin qu'elle paraisse dans le numéro d'Afrique Education, qui sera en circulation pendant le Colloque. En m'invitant à prendre place, le ministre me lance cette phrase en guise de boutade : « Alors, vous avez décidé de nous chasser de l'Afrique » ? Dans ma naïveté suprême, je ne mesure pas la portée de son propos. Mais, une fois arrivé à Abidjan où le ministre, Saliou Touré, me confie, pour m'assister, sa collaboratrice proche, en l'occurrence, Danièle Dona Fologo (l'épouse du ministre d'Etat Laurent Dona Fologo qui est en même temps le secrétaire général du tout puissant PDCI-RDA), je me rends compte des nombreux pièges qu'il faudra déjouer. Très introduite dans les milieux français de Côte d'Ivoire de par sa nationalité d'origine (une Française diplômée de philosophie de la région de Lille), elle sait ce qui se trame, dans la ville, pour saboter le Colloque. C'est ainsi qu'elle m'annonce que le directeur de l'Agence française de développement en Côte d'Ivoire (prévu pour intervenir dans le Colloque pour expliquer les efforts d'insertion des cadres et diplômés ivoiriens rentrés de l'étranger), diffuse la (fausse) nouvelle selon laquelle, le Colloque ne va (plus) avoir lieu. Ce qui, bien entendu, est inexact puisque j'ai acheté les billets d'avion (Business) à tous les participants qui ne pouvaient pas se les offrir, eux-mêmes, et payé leur séjour cash dans un hôtel 4 étoiles (Hôtel Tiama) au Plateau. Le ministre, sa conseillère et moi-même, devons, donc, à l'évidence, conclure qu'il s'agit d'une simple opération de sabotage de ce dirigeant français pour le reste indigne.
Le lendemain, à la fin de notre séance de travail, Danièle Dona Fologo me propose si, par hasard, je ne veux pas rencontrer son époux ? Sans me donner les vraies raisons de cette rencontre. Qui, en Côte d'Ivoire, peut refuser de rencontrer le grand-frère Fologo, aujourd'hui, décédé (paix à son âme) qui est un modèle de journalisme pour tous les journalistes africains : il fut les beaux jours de Fraternité Matin (le quotidien gouvernemental) pendant les années roses de la Côte d'Ivoire triomphante sous le président, Félix Houphouët-Boigny. Il est une référence pour nous tous qui suivons ses pas.

Rendez-vous est, donc, pris, le lendemain, au Cabinet de Laurent Dona Fologo, ministre d'Etat chargé de l'Intégration africaine et secrétaire général du PDCI-RDA. Il est la grande oreille du président Henri Konan Bédié. Sa porte d'entrée par excellence quand on veut le rencontrer.

Dès que je suis introduit, vers midi, dans son très vaste bureau, dans une vieille bâtisse coloniale du Plateau, il me met à l'aise en me félicitant pour l'organisation de ce Colloque. Il ajoute que de mémoire d'Ivoirien, depuis qu'il assiste à la tenue des colloques et conférences en Côte d'Ivoire, c'est la première fois qu'il va assister à la tenue d'un Colloque vraiment intéressant pour l'Afrique. Entre mille choses qu'il me dit, il me conseille de marquer cet important passage dans la capitale économique ivoirienne, par le slogan « L'Appel d'Abidjan » que nous choisissons ensemble. Il me suggère, aussi, de le médiatiser à fond, et prend contact pour moi, à cet effet, avec la ministre de la Communication, Danièle Boni-Claverie. Il explique, aussi, au président de la République, l'intérêt de me recevoir, avec quelques participants, au deuxième jour du Colloque, dans le but de rassurer les Occidentaux qui voient notre Colloque d'un très mauvais œil. Ce que fait le président, Henri Konan Bédié, en me recevant, à sa résidence, en début de soirée, le jour d'après. En venant, je me suis fait accompagner par des personnalités suivantes : l'ancien secrétaire général de l'OUA, le Nigérien, Ide Oumarou (que le président connaît personnellement et très bien), il en est de même pour l'ancien ministre d'Etat du Sénégal, Djibo Kâ (qui est un vieil ami de la Côte d'Ivoire), le directeur général de la Société camerounaise de raffinage (SONARA), Bernard Eding, le sous-directeur Education Formation Culture du ministère français de la Coopération, François Gauthier, pour ne citer que celles-là.

L'échange, très convivial, dure plus d'une heure en l'absence du grand-frère Fologo qui, volontairement, s'est fait excuser. Seul le ministre d'Etat, Timothée Ahoua N'Guetta et son collègue, Saliou Touré, qui coordonne le Colloque, sont présents. Je résume le Colloque au président et lui indique là où nous voulons en venir, à savoir que, avec le soutien des chefs d'Etat africains en collaboration avec la France et les bailleurs de fonds, nous ambitionnons d'établir un fichier de toutes les compétences africaines de par le monde. Dès qu'un pays a besoin d'un profil, il ouvre le fichier et n'a que l'embarras du choix entre ses propres ressortissants partis à l'étranger et d'autres profils africains contenus dans le fichier, qui du reste, devra être remis à jour régulièrement.

Comme je parle au nom de toute la délégation qui m'accompagne à cette audience, je demande, humblement, au président si l'idée lui plaît, et si tel est le cas, s'il accepte d'être notre porte-parole pour la faire valider lors du prochain Sommet de la Francophonie, à Hanoï, au Vietnam, en novembre 1997. Très spontanément, le président répond par l'affirmative. Très content de cette rencontre, je prends congé du président, avec les autres participants, avant, de me faire cuisiner par les journalistes, qui m'attendent dehors.

Car à la demande du grand-frère, Fologo, la ministre de la Communication, Danièle Boni-Claverie, a mis les petits plats dans les grands. Elle n'a pas fait de quartier : je me retrouve face, au bas mot, à une trentaine de micros et caméras, au point où moi-même suis quelque peu effrayé par le nombre. Derrière moi, on note la présence du sous-directeur au ministère de la Coopération, François Gauthier, qui a la mine un peu fermée à cause certainement des réponses que je donne aux journalistes (je ne m'étais pas préparé à l'exercice), et mon autre grand-frère, patron de la SONARA, Bernard Eding, qui, lui, se tient derrière moi, en signe de soutien et de protection de son petit-frère que je suis. Je précise juste que Ide Oumarou, Djibo Kâ et Bernard Eding, ne sont plus de ce monde (paix à leurs âmes).

Le Colloque connaît un succès éclatant. Le Comité de suivi doit mettre les résolutions de « L'Appel d'Abidjan » en œuvre. Les complications que je n'avais pas relevées dans la petite phrase du ministre, Jacques Godfrain, commencent à se manifester, outre le sabotage raté du directeur de l'Agence de développement en Côte d'Ivoire (que personne ne verra au Colloque alors qu'il devait y intervenir). Aussi, il faut dire que le secrétaire général de l'Agence de la Francophonie, Jean-Louis Roy, ne s'est plus déplacé pour intervenir au Colloque alors que la tenue de celui-ci l'enthousiasmait beaucoup. Que s'est-il passé entre temps pour qu'il décide de rester à Paris ? Aucune raison officielle ne m'est donnée. La réservation de sa suite à l'hôtel Ivoire est annulée, quand son directeur de cabinet, le Sénégalais, Marcel Ndione, m'appelle pour m'annoncer avec regret qu'il n'allait plus se venir. Tout est donc fait, à Paris, pour faire échouer notre initiative. Mon grand-frère, Bernard Eding, me dira, pour que je comprenne, que le directeur de l'Agence française de développement en Côte d'Ivoire, a un esprit de colon primaire, qu'il le connaît bien puisqu'il avait occupé le même poste au Cameroun.

Je ne suis pas encore au bout de mes soucis. Alors qu'elle avait été annoncée et confirmée, la participation financière du ministère de la Coopération à la tenue de ce Colloque, est bloquée. Sans explication. Visiblement, personne ne semble être responsable. Quand je pose la question au sous-directeur qui a représenté le ministère au Colloque et dont le budget doit payer une partie de l'organisation du Colloque, il n'est pas inquiet et demande juste d'être patient. Mais, sa collaboratrice, professeure agrégée de lycée, qui travaille avec lui et qui s'occupe de ce dossier et qui me connaît très bien, prend ses distances et me passe un coup de fil pour dire que le retard de paiement n'est pas de son fait. Et qu'à trois reprises, elle a envoyé le dossier pour validation au Cabinet du ministre, et à trois reprises, le dossier est revenu avec des observations qui, pour elles, ne tiennent pas la route. A noter que ce va et vient du dossier, à chaque fois, prend, au moins, deux semaines. Elle tient donc à s'excuser auprès de moi car elle sait que j'ai besoin de cet argent. J'accuse le coup. C'est le changement de majorité à l'Assemblée nationale, en juin 1997, et l'arrivée du premier ministre, Lionel Jospin, et de son secrétaire d'Etat à la Coopération, Charles Josselin, qui met fin au calvaire enduré à Afrique Education. Le ministère paie enfin sa participation. Sans demander son reste. Avec quelques discrètes excuses à la clé. Le magazine avait avancé son propre argent pour couvrir les frais. Je dois préciser que l'Agence de la Francophonie avait joué le jeu, malgré l'absence de son patron, en débloquant sa participation à temps.

En novembre 1997, je me rends au Sommet de la Francophonie à Hanoï, auquel participe, aussi, le président Henri Konan Bédié, pour suivre notre dossier. Bien qu'en contact avec le ministre de l'Enseignement supérieur de Côte d'Ivoire, le professeur, Saliou Touré, et le conseiller en matière de culture du chef de l'Etat, le professeur, Alassane Salif N'Diaye (qui fut aussi dans le passé ministre de l'Enseignement supérieur), je ne parviens pas à rencontrer le président, Henri Konan Bédié. Et lui de son côté, ne fait nullement mention de « L'Appel d'Abidjan », dans son discours, ni dans ses interventions, pour demander l'inscription de ce fichier dans les programmes de la Francophonie. C'est ainsi que le projet est pratiquement abandonné malgré mes efforts pour rentrer en contact avec le président, Bédié, et ce jusqu'au coup d'état qui l'éloigne du pouvoir un 25 décembre 1999. Cela dit, je fais le tout pour le tout pour le sauver : quelque temps avant son éviction du pouvoir, je rencontre son nouveau ministre de l'Enseignement supérieur, le professeur, Francis Wodié, (qui vient aussi de décéder, paix à son âme) pour me plaindre de l'abandon de ce projet et voir comment il peut m'aider auprès du chef de l'Etat afin qu'il le remette au centre de ses préoccupations. Il n'y arrivera pas non plus. Il me dira juste, plus tard, que c'est difficile.

Ne dit-on pas qu'à l'impossible, nul n'est tenu ? Preuve que l'établissement de ce ficher était un dossier difficile à faire aboutir à cause de la volonté de la France de garder, par tous les moyens, la haute main sur ses pays du champ, j'en parle au patriarche, Ondimba, à Libreville, en 2001. Malgré la (très) grande estime qu'il a à mon endroit, il m'écoute, religieusement, gentiment, poliment, sans me couper, mais, sans rien dire. Et puis, nous passons à un autre sujet. Je comprends alors que je dois oublier, définitivement, ce dossier. C'est ce que je fais, la mort dans l'âme.

J'ai, ainsi, la preuve que le président, Henri Konan Bédié, a, finalement, mesuré la difficulté de la tâche. Et sans me le dire, il a abdiqué. La France a fait trop de mal à l'Afrique. Les gens ne s'imaginent pas comment elle a freiné des quatre fers l'avancée de ce continent. Quand on voit les problèmes énormes qu'elle rencontre, aujourd'hui, en Afrique, avec une image qui est complètement par terre (c'est une litote), on peut dire qu'elle les a cherchés. Et c'est très bien qu'elle récolte ce qu'elle a semé. Un adage ne dit-il pas que « Qui cherche trouve » ?

Voilà mon regret que je ne cesserai de nourrir à l'endroit du président, Henri Konan Bédié, dont je salue la mémoire. Chaque fois que je penserai à lui, j'aurai immédiatement en tête, « L'Appel d'Abidjan » que la France, par esprit impérialiste, a faussé. Que le président, Bédié, aille en paix et que le pouvoir divin l'accompagne.

Professeur Paul TEDGA est docteur de l'Université de Paris 9 Dauphine (1988)

Auteur de sept ouvrages

Fondateur en France de la revue Afrique Education (1993)

Source : https://www.afriqueeducation.com/deces-du-president-henri-konan-bedie-ce-que-je-nai-pas-reussi-a-faire-a-ses-cotes/

Categories: Afrique

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