Les membres du gouvernement béninois ont tenu ce jeudi 14 mars 2019, une séance relative à l'évolution de la mise en œuvre du Programme d'actions du gouvernement (Pag) avec les Partenaires techniques et financiers (Ptf). Face à l'importante mobilisation financière et les réformes faites, ladite rencontre s'est soldée sur un satisfecit des Ptf.
Les partenaires techniques et financiers (Ptf) soutenant l'action publique au Bénin sont satisfaits du niveau de mobilisation des ressources pour financer les projets et programmes du Pag.
Le ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement Abdoulaye Bio Tchané, président du Comité de mobilisation des ressources au profit du Programme a déclaré : « Nous pouvons retenir qu'au 31 décembre 2018, nous sommes parvenus à la mobilisation de 3929,5 milliards FCFA, soit 111 % du financement public attendu pour la mise en œuvre du Pag. Par rapport au montant global du Pag (9039 milliards FCFA), cette mobilisation de ressources représente 43,5 %. Il s'agit essentiellement de l'agrégation des données relatives aux ressources traditionnelles dont nous avons bénéficiées auprès de vos différentes institutions, des ressources provenant du marché financier sous-régional et international et des ressources domestiques ».
Le ministre d'Etat ajoute que par source de financement, « les ressources mobilisées se décomposent en 40,2 % pour les prêts, 14,5 % pour les dons, 26,8% des fonds levés sur le marché financier et 18,5 % d'autofinancement (Budget national) ».
Au vue de cette mobilisation, le ministre d'Etat a témoigné la reconnaissance du gouvernement Talon aux partenaires Ptf qui y ont joué un rôle primordial.
D'autre part, le gouvernement souhaite-t-il également le financement de la part des Ptf « un programme spécial Odd », sur lequel des tables rondes sectorielles seront organisées dans les prochaines semaines.
Les PTF apprécient la détermination du gouvernement
La séance des membres du gouvernement avec les Ptf intervient à la suite d'un atelier technique où les responsables des deux parties ont fait le point de l'avancement des réformes, projets et programmes du Pag, depuis la dernière rencontre tenue le 19 septembre 2018.
Au cours de cet atelier, il a été aussi question de la mobilisation des ressources et les attentes des ambassadeurs et autres représentants de missions diplomatiques. Cet atelier selon Johannes Dagnon, rapporteur du Comité de mobilisation des ressources au profit du Pag, a permis de faire un focus sur des projets phares. « Vous faites beaucoup pour nous, mais nous attendons encore beaucoup de vous », déclare-t-il aux Ptf.
Le chef de file, le représentant résident du Système des Nations Unies au Bénin, Siaka Coulibaly, a apprécié non seulement l'engagement des membres du Comité mais aussi la qualité des discussions qui se mènent autour du Pag.
Par ailleurs, déclare-t-il, « les Ptf saluent les efforts du gouvernement pour le projet Arch (Assurance pour le renforcement du capital humain) et sont disposés à accompagner ce programme qui fonde l'espoir des populations ». Siaka Coulibaly a également fait part des préoccupations des équipes techniques mises en place par les partenaires dans le but de soutenir les efforts du gouvernement.
S'agissant des élections prochaines, Siaka Coulibaly encourage le gouvernement béninois, à « consolider la démocratie et l'Etat de droit ».
Au terme des travaux, les deux parties ont décidé de se réunir très prochainement pour une séance qui va porter sur les réformes du gouvernement.
Akpédjé AYOSSO
Le premier moteur de la centrale thermique de Maria Gléta 2 a été activée ce vendredi par le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou. Un acte qui concrétise progressivement les ambitions du gouvernement à rendre l'énergie disponible en tout temps.
Montée triomphale dans le ciel d'Abomey-Calavi des premières fumées noires d'un des sept moteurs de la centrale thermique Maria Gléta 2, vendredi dernier. Accolades, cris de joie, acclamations, sourire… Sur le visage des autorités politico-administratives et citoyens déplacés pour l'événement, la satisfaction et l'émerveillement étaient au rendez-vous.
Le Bénin en passe de vaincre la fatalité du délestage, saluent-ils en choeur.
« C'est une grande joie qui nous anime. Je remercie le président Talon pour le respect de ses engagements », a avoué le chef de l'arrondissement de Togba, Pierre Gbègnon.
La joie se déduit facilement sur tous les regards. Le maire de la commune d'Abomey-Calavi confie que « Nous vivons quelque chose d'inhabituel aujourd'hui. Nous venons d'amorcer le développement de notre pays. Félicitations au président Talon. Ce travail a été réalisé parce qu'il a fait confiance à une équipe. Il n'a pas mis pied ici mais voilà le fruit de la confiance en son ministre de l'énergie. C'est le développement qui est amorcé, c'est l'insécurité qui est conjuguée derrière, car partout où il y a la lumière, il y a le développement ».
Le préfet de l'Atlantique, Jean-Claude Codjia dira que c'est le Bénin qui prend ainsi son envol grâce à la volonté inébranlable du Chef de l'Etat.
Le représentant du directeur général de la Sbee, Fayikou Yaya lui souligne que « Nous avons enfin notre centrale qui permettra de chasser définitivement du Bénin l'obscurité et donc la pauvreté ! ».
Cette infrastructure de 120 Mw permettra de satisfaire la clientèle.
Heureux de ce pas de géant, Emérick Tokoudagba, coordonnateur du site rappelle que c'est le ministre qui « s'est souvent comporté comme un catalyseur », afin que ce projet puisse aboutir. « Chaque fois qu'on donne un délai, il le revoie à la baisse et on y arrive toujours quand il nous donne les voies et moyens pour accomplir la tâche. Pour nous, c'est vraiment encourageant », a-t-il ajouté.
Le premier moteur, confie-t-il, a été ainsi mis en marche après 14 mois d'intenses travaux au lieu des 18 prévus. Quant aux six autres moteurs, il assure que tous les sept jours désormais, un moteur sera mis en marche.
Pour le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou, « Maria Gléta 2 n'est pas un mythe, c'est une réalité ». Et d'ajouter que « Grâce au président Talon, le Bénin, ce 15 mars 2019, a pris définitivement le train du développement. Ce qui nous réunit aujourd'hui c'est quelque chose d'historique qui montre que le Pag avance. Et quand le Pag avance, c'est le Bénin qui avance. Ce projet qui est l'un de plus gros en cours actuellement dans notre pays est arrivé avant l'heure prévue. Ça, c'est la marque de fabrique de ce gouvernement qui montre désormais que le dire et le faire doivent être une vertu partagée par notre pays ». Il se dit confiant que la centrale thermique de Maria Gléta contribuera au changement structurel de notre économie voulu dans le Pag, ce qui aura une incidence positive sur les conditions de vie des citoyens.
La dimension sociocommunautaire de la centrale de 120 Mw a été abondamment aussi saluée.
95% du personnel qui travaille sur le chantier est béninois et toutes les entreprises sous-traitantes sont aussi béninoises. Aussi, un volet social impressionnant a-t-il été exécuté en amont de la construction de la centrale tel qu'exigé par le gouvernement : construction d'une route de 3 km entièrement pavée avec tout le système d'assainissement pour desservir le site, construction de 25 km de réseau électrique et de 24 salles de classes (année 2018-2019) au profit du Ceg Houèto, une salle d'infirmerie et une salle pour la Police républicaine, etc. La visibilité des actes du gouvernement sont ainsi irréversibles.
G.A.
L'événement culinaire dénommé ‘'Rencontres Gastronomiques d'Agadir'' qui se déroule depuis le 14 mars au Maroc connaît la participation du Bénin. Ce vendredi 15 mars 2019, la démonstration culinaire de deux mets béninois a été faite à la piscine des Jardins d'Agadir Club en présence de plusieurs chefs marocains et français et d'un public mixte de près de 200 personnes.
« Gastronomie et Santé », tel est le thème de la 5ème édition des Rencontres Gastronomiques d'Agadir (RGA) qui met en lumière les interactions entre la gastronomie et le cerveau humain.
Le Bénin y est représenté par une délégation de deux acteurs dont Sheila Maëlle Acakpo, chef pâtissière et Gloria Koessi-Govor, journaliste, food blogueuse et promotrice du festival gastronomique Zâ. Ceci avec le soutien du ministère du tourisme, de la culture et des sports à travers le Fonds des Arts et de la Culture et le ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération.
Pour la première fois, ce festival culinaire a accueilli des chefs prestigieux d'Europe du Sud (Italie et Espagne) et de la région sub-saharienne du continent africain plus particulièrement du Bénin.
Dans la soirée de ce vendredi, l'ambiance a règné aux couleurs béninoises.
En effet, le savoir-faire béninois dans le domaine de la gastronomie a été démontré par la présentation de deux mets. Les participants à ce festival ont découvert les richesses culinaires du Bénin à travers de savoureuses recettes préparées soigneusement des professionnels.
L'événement est organisé par Jean Colin, fondateur et président de l'Association des Rencontres gastronomiques d'Agadir avec le soutien officiel de la Wilaya de la Région du Souss-Massa et d'autres partenaires.
Les RGA ont pour objectif de révéler de nouvelles opportunités touristiques et économiques en positionnant Agadir comme une destination de la gastronomie mondiale.
Ledit festival prend fin le dimanche 17 mars 2019.
Akpédjé AYOSSO
La World travel and tourisme council (Wttc) encore appelé Conseil mondial du voyage et du tourisme, a publié le rapport 2017 sur le tourisme dans le monde. Selon ce rapport, le tourisme international a permis l'investissement d'environ 100 milliards de francs CFA dans l'économie béninoise. Les dépenses effectuées par les touristes internationaux au Bénin, les loisirs, les voyages d'affaires, les dépenses diverses et les transports, note-t-on, correspondent à 168 millions de dollars Us, soit 97,3 milliards de francs CFA. Pour le Conseil mondial du voyage et du tourisme, cette performance enregistrée par le pays en 2017, a occasionné un manque à gagner de 9,1 milliards de francs CFA par rapport à l'année 2016.
Selon le rapport 2017 de Wttc, l'économie béninoise avait été impactée à hauteur de 106,4 milliards de francs CFA, soit 179,9 millions de dollars Us par le tourisme international ; le tourisme et les voyage ayant contribué au Produit intérieur brut (Pib) à hauteur de 2,2% en 2017.
Selon le rapport publié par cette structure, le tourisme est l'un des principaux moteurs de la croissance économique et de la création d'emplois dans les économies émergentes du monde entier. Au Bénin, les statistiques présentées démontrent que ce secteur piétine et tergiverse, passant d'une bonne performance à une performance moins bonne.
En 2016, rappelle Wttc, la contribution totale d'emplois du secteur du tourisme était de 229.500 emplois, avant de baisser à 216.500 en 2017.
Des chiffres estimés trop bas pour un pays qui se réclame être le berceau du ‘'Vodoun'', avec un patrimoine culturel exceptionnel, observe la Banque mondiale.
En 2015, le tourisme a créé 7,2 millions d'emplois dans le monde entier et 284 millions de personnes étaient employées par le secteur du tourisme en 2014 selon les statistiques du Conseil mondial du voyage et du tourisme. « Il est évident que l'industrie du tourisme joue un rôle de plus en plus important dans l'économie du monde, contribuant ainsi au Produit intérieur brut (Pib), aux exportations de services et à l'emploi », souligne Brookings institution, dans le rapport intitulé ‘'Africa'stourism : A global destination for investissement and entrepreneurship''.
« Les gens de chez nous veulent visiter Cotonou parce que c'est un grand centre commercial où on peut se ravitailler en produits de qualité à bas prix mais pas comme une destination touristique. Or, il y a Ouidah qui vaut que Cotonou en termes d'histoire et de découverte mais qui est malheureusement moins connue en dehors du pays. Et puis, il y a l'histoire du royaume de Danhomey qui attire aussi les visiteurs », avait témoigné un touriste de l'Afrique centrale en visite au Bénin. Pour ce dernier, le Bénin est faiblement commercialisé en dehors du pays en tant que destination touristique.
Le document publié par Wttc témoigne qu'il y existe un fort potentiel d'augmentation des investissements liés au tourisme dans le continent. Cela se traduit par l'introduction des 15 Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) d'une politique de visa qui permet la libre circulation entre ses Etats membres.
Selon le rapport de World travel and tourisme council, « l'histoire unique de l'Afrique et de ses merveilles naturelles attirent de plus en plus l'attention du fait de la croissance locale et mondiale du tourisme culturel, patrimonial et de développement. En tant que membre de la Cedeao et de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (Uemoa), le Bénin est un pays qui regorge de merveilles naturelles, avec une histoire riche, et ayant récemment introduit une politique d'assouplissement de visa pour la majorité des pays africains.
En ce qui concerne les infrastructures, Brookings institution souligne dans son rapport que les potentiels investisseurs dans les secteurs du tourisme d'autres pays, seront confrontés à des difficultés en matière de développement desdites infrastructures et d'appui gouvernemental.
De façon globale, ces investissements sont concentrés sur des pays dotés à la fois d'une infrastructure bien développée, de politiques de voyage facilement navigables et d'un environnement propice aux affaires, précise le rapport de Wttc.
En 2016, les investissements dans le secteur du tourisme au Bénin se sont élevés à 1,0 milliard de dollars Us, pour considérablement baisser à 65 millions de dollars Us en 2017. Ce qui dénote d'une carence en infrastructures et semble freiner son économie et le développement du tourisme.
Par ailleurs, l'état dégradé du réseau routier n'est pas à ignorer. L'approvisionnement en électricité et en eau potable étant encore des défis à relever par endroit. « Pour faire face à ces défis en matière d'infrastructure, le Bénin devra réaliser une dépense de 172 millions de dollars (environ 86 milliards FCFA) par an de manière continue au cours des dix prochaines années, en mettant un accent important sur la dépense d'investissement », a recommandé le rapport de l'Africa Infrastructure country diagnostic (Aicd) de juin 2011.
F. Aubin AHEHEHINNOU
M. Florentin Bodou, procureur du Tribunal de Première Instance de Première Classe de Porto-Novo, a effectué vendredi un déplacement à la prison civile de Missérété pour constater les faits.
« J'ai pu voir qu'il y a un hangar construit par les détenus qu'ils ont incendié. Les sapeurs-pompiers ont été appelés et ils ont pu maîtriser cet incendie », a constaté le procureur Florentin Bodou tout en ajoutant que depuis quelques temps, ces mouvements d'humeur se font répétitifs.
Il a souligné que la prison civile de Missérété comme les autres prisons civiles est régie par des lois. « Les comportements développés se trouvent en porte-à-faux avec la loi et c'est normal que les meneurs soient identifiés et poursuivis », précise le procureur.
Dans le but de comprendre les motifs de leur mouvement, une séance a eu lieu avec les représentants des détenus. « Ils ont expliqué qu'ils ne sont pas d'accord avec certaines réformes mises en place par le nouveau régisseur. Il faut dire que ces réformes sont inspirées par l'insécurité qui règne au sein des prisons civiles notamment celles que gère le parquet de Porto-Novo. Nous enregistrons et les procédures sont encore pendantes pour certaines devant les juridictions », a déclaré le procureur.
Selon le procureur Bodou, les auteurs sont poursuivis souvent pour trafic de chanvre indien. « Jusque-là, nous ne savons comment ces produits prohibés entrent dans les prisons », a-t-il signalé.
Plusieurs réformes ont été mises en place dans le but d'éradiquer ces genres de pratique. Parmi les mesures instaurées, il y a le contrôle de la quantité de produits vivriers à introduire dans les prisons civiles.
« (...) il est revenu que c'est en faisant entrer les produits vivriers qu'on y insère les produits prohibés. Donc ces réformes gênent et dérangent des intérêts. C'est ce qui explique en partie ce qui s'est passé », renseigne le procureur.
Selon lui, les détenus réclament entre autres que la carte d'identité exigée à l'entrée de la prison civile soit revue. « Ils estiment que leurs parents viennent des villages et ils ne sont pas détenteurs de carte d'identité ni de carte Lépi. Mais au cours de la séance, il a été révélé que cette interdiction n'est pas appliquée de façon rigoureuse. Si vous déclarez à l'arrivée que vous n'avez pas de carte, il suffit d'aller vous faire identifier au niveau de l'administration pénitentiaire et on vous permet d'aller rendre visite aux détenus », a-t-il expliqué.
Le processus de règlement de ce mouvement d'humeur est fait selon le procureur Florentin Bodou de façon méthodique. Cinq responsables des détenus ont été désignés pour siéger au sein du comité qui va se pencher sur la liste de revendications soumises. Aussi, ont-ils en leur possession le décret 73-293 du 15 septembre 1973 portant régime pénitentiaire et le règlement intérieur qui régit la prison civile de Missérété.
A en croire le procureur, ils doivent en prendre connaissance, « pour enrichir les débats et faire des propositions dans le sens de l'amélioration de leur conditions de détention ».
Akpédjé AYOSSO
Cinq points sont inscrits à l'ordre du jour dont l'Examen des propositions de loi pour les élections législatives inclusives de 2019, pour la 4ème session extraordinaire de l'Assemblée nationale lundi prochain.
C'est à travers un communiqué signé de son secrétaire administratif que le président de l'Assemblée nationale invite les députés à prendre part à la 4ème session extraordinaire de l'année 2019 qui aura lieu le lundi 19 mars 2019 à 10 h au palais des gouverneurs à Porto-Novo.
Cette quatrième session extraordinaire de l'année 2019 statuera sur 5 points dont l'Examen des propositions de loi pour les élections législatives inclusives de 2019. Les députés vont en dehors des propositions de loi, étudier aussi quatre projets de ratification.
Le premier porte sur " l' autorisation de ratification, de l'accord de prêt de Africa Growing Together fund (AGTF), signé à Cotonou le 18 janvier 2019, entre la République du Bénin et la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du financement partiel du Projet d'aménagement et de bitumage du tronçon Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km)". Le deuxième met l'accent sur le même projet avec un financement complémentaire. Il s'agit de " l'Examen du projet de loi portant autorisation de ratification, de l'accord de prêt BAD signé à Cotonou le 18 janvier 2019, entre la République du Bénin et la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du financement partielle du projet d'aménagement et de bitumage du tronçon Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km)". Les députés vont aussi se pencher sur " l' Examen du projet de loi portant autorisation de ratification, de la convention de crédit signée le 10 décembre 2018, entre la République du Bénin et le l'Agence Française de développement (AFD) dans le cadre du financement partiel du projet de restructuration et d'extension du système de répartition et de distribution (PRESREDI) de la Société béninoise d'énergie électrique".
Le président de l'Assemblée nationale appelle aussi les députés à l'étude " du projet de loi portant autorisation de ratification, du contrat de financement signé par échange de lettres, le 18 décembre 2018 à Cotonou et le 19 décembre 2018 à Luxembourg, entre la République du Bénin et la Banque européenne d'investissement (BEI), dans le cadre du projet de drainage des eaux pluviales à Cotonou.
G.A.
Les détenus de la prison civile de Missérété ne sont pas contents des réformes au sein de l'administration pénitentiaire. Ils ont manifesté leur mécontentement dans la journée de ce vendredi 15 mars 2019. Plus de peur que de mal. Le calme est revenu sans aucune victime.
Selon le directeur le Directeur Général de l'Agence Pénitentiaire du Bénin, " L'Agence Pénitentiaire du Bénin est intervenue à un moment de l'histoire pour mettre aux normes l'administration pénitentiaire, non seulement au regard des textes nationaux mais vis-à-vis des engagements pris par notre pays à l'international".Jiles Sédjro YEKPE précise que " C'est dans ce contexte qu'il y a un certain nombre de réformes qui sont mises en route pour ramener l'administration pénitentiaire à sa mission principale connue dans tous les pays". Il s'agit selon lui, de la sécurité des détenus et des installations et d'un autre côté pour assurer leur réinsertion socioprofessionnelle. Mais ce qui constitue le problème est, indique Jile Sedjro YEKPE, " les détenus s'adonnent à des actes et comportements non autorisés dans les prisons. Nous pouvons citer l'utilisation du portable et des réseaux sociaux avec toutes ses conséquences sur l'enquête en cours, la consommation des produits prohibés comme l'alcool, vins et autres ". Aussi fait-il savoir que " à ce point de réforme, il est de bon ton que certaines personnes qui, à travers le temps, ont pris ces habitudes pour des droits, se plaignent. C'est pour ces cas que nous sommes venus ici depuis quatre jours pour essayer de gérer au mieux les mécontentements manifestés par une partie des détenus de la prison civile de Missérété. Ils réclament un certain nombre de choses. On les a écoutés, on a discuté avec eux. Ils sont sur le point de comprendre et d'expliquer à leurs autres camarades ce qui s'est passé".
Selon le directeur général de l'Agence Pénitentiaire du Bénin " il s'agit de la résistance au changement, aux réformes que nous essayons de conduire pour le bonheur non seulement des détenus mais également de notre pays". Comme bilan, il confie qu'il y a eu des actes de vandalisme moyens au sein de la prison, mais il est clair qu'il n'y a pas de blessé ni de victime.
M. YEKPE annonce "qu'il y a une commission qui est mise en place dont font partie les responsables des détenus, pour expliquer un certain nombre de choses au regard des textes et au regard de la pratique". Il se dit donc confiant que " nous sommes sur la bonne voie pour que ces mécontentements soient expliqués et gérés au mieux".
Le directeur indique que " Les détenus ont réclamé qu'on leur accorde des temps de visite inconsidérés, qu'on leur accorde l'autorisation de faire rentrer à l'intérieur de la prison des quantités très exorbitantes d'aliments et de produits de toutes sortes. Ce qui ne permet pas aux agents de sécurité de faire leur travail sans mettre en danger la vie de ceux qui sont à l'intérieur. C'est dans ces sacs de charbon qu'on cache de téléphone portable, de la drogue, des couteaux et autres. Et cela n'est pas de leur goût quand les agents font des fouilles minutieuses". Jile Sedjro YEKPE ajoute que " Les détenus ont réclamé entre autres qu'ils ne portent pas de gilets par exemple car porter ces gilets qui les identifient est une source d'humiliation. Or ce sont des aspects prévus par les textes. Tout détenu doit porter un gilet pour la gestion efficiente de leur présence à l'intérieur de la prison. Voilà en quelques points, les revendications des détenus. Mais ils sont en train de comprendre et tout rentrera dans l'ordre". Pour le moment, les actions sont en cours pour faire comprendre aux détenus, l'importance des réformes.
G.A.
.
Dénommé Union des Journaliste Natifs du Couffo (UJNC), ce creuset faut-il le rappeler est apolitique. Il a vu le jour ce samedi 16 mars 2019 a l'issu de la deuxième journée de l'Assemblée générale constitutive entamée ce vendredi 15 mars 2019 à l'hôtel Yésu Lemè de Klouekanmey pour prendre fin le dimanche 17 mars 2019. Elle réuni plus d'une cinquantaine de professionnels des médias venus des quatre coins du Bénin et d'autres pays.
Après l'adoption des textes (règlement et statuts) de l'association, un bureau de onze membres, dirigé par monsieur Adrien ATTINKPATO, avec comme secrétaire général monsieur Blaise TOSSOU, DP du journal LES 4VÉRITÉS et Camile ADJAMAGBO le trésorier général. Quant au label FSP, Félix Sohoundé Pépéripé, ce grand homme de la presse sportive du Bénin a été désigné comme le Président d'honneur de l'union.
Les activités se poursuivent ici à Klouekanmey avec à la clé, un match de Gala prévu tout à l'heure à 16H sur le terrain de sport du CEG de la localité. Il s'agit d'un match entre l'équipe JSP de Klouekanmey et celle des journalistes natifs du Couffo.
Les activités prennent fin ce dimanche 17 mars 2019. Plein succès à cette noble initiative des fils et filles Adja ayant pour profession le journalisme.
R. R. TOSSOU
L'édition 2019 du concours de photographie Wiki Loves Africa (WLA) organisée pour la première fois au Bénin a connu son épilogue ce vendredi 15 mars 2019. A travers la qualité de leurs œuvres, trois participants ont été primés.
La cérémonie de remise des prix s'est déroulée à l'Institut Français de Cotonou en présence des partenaires, des participants et des sponsors.
Le directeur de l'Institut Français au Bénin, Jean-Michel Kasbarian a remercié tous les participants qui ont pris part à ce concours. Pour lui, ils « ont compris l'enjeu, celui de faire connaître à travers des photos des réalités ». Ces photos, selon lui transmettent un message qui est une forme d'approche universelle considérant les traditions, les divers jeux et les formes d'expressions. Appréciant l'engagement des participants, Jean-Michel Kasbarian a annoncé de nombreuses opportunités en vue, qui visent le développement des compétences.
Mermoze Adodo, wikimédien et formateur a procédé à la présentation de Wiki Loves Africa. Selon ce dernier, Wiki Loves Africa est un concours annuel où chacun à travers l'Afrique peut partager via Wikimedia Commons, une illustration, en rapport avec le thème de l'année, qui pourra être utilisée sur Wikipédia et sur les autres projets de la Wikimedia Foundation.
Ce concours qui a lieu sur le plan continental et national a pour thème cette année « Play ! (Jeux !) ». Il vise la présentation de représentations visuelles de jeux sérieux et joyeux, de sports et de loisirs sous forme de jeux de société ou de réflexion, de divertissements ou de compétitions physiques, d'interactions ludiques, de représentations théâtrales et musicales.
Le formateur Mermoze Adodo n'a pas manqué de faire le bilan de cette compétition au plan national. A en croire le wikimédien, ils sont une cinquantaine de participants à créer leur compte sur la plateforme. « Plus de 700 photos ont été téléchargées dans le cadre de ce concours. Les photos liées à tous types de jeu (...) », a-t-il déclaré.
Lors de ce concours qui a duré plus d'un mois, informe-t-il, les participants ont pris part à diverses activités telles que : les sorties en groupe, les ateliers sur la présentation des projets Wikimedia, l'initiation au développement photo et autres.
« Nous allons continuer cette aventure (...) continuer à travailler ensemble à travers de petits ateliers pour qu'ensemble nous puissions relever le défi de l'identité numérique de l'Afrique en général et du Bénin en particulier », a formulé le wikimédien Mermoze Adodo.
Les heureux gagnants de l'édition 2019 au Bénin
Pour Stéfano Amekoudi, directeur du campus numérique Francophone de Cotonou, c'est un honneur pour lui d'accompagner un tel événement relatif aux projets multimédias. Procédant à la délibération, il n'a pas manqué d'apprécier les productions faites par les participants. « Ce sont de très belles productions », a-t-il lancé.
Parmi une quinzaine de photos présélectionnées, trois ont retenu l'attention des membres du jury.
La première photo est l'œuvre du lauréat Joseph Hervé Ahissou, qui a pu capturer le mouvement de deux enfants jouant au football.
Le directeur du campus numérique Francophone a mis l'accent sur la qualité, les couleurs de la photo mais aussi l'émotion des enfants qui se dégage à travers cette reproduction. La deuxième photo est celle de Romaric Kodjome montrant des enfants jouant à la corde dans une cour familiale sous le regard des parents.
La dernière œuvre choisie expose une fille qui joue au Basketball.
La luminosité de cette image de Daniel Affo est l'un des éléments ayant attiré l'attention des membres de jury.
Les lauréats ont reçu respectivement un bon d'achat d'une valeur de 100.000 FCFA, 75.000 FCFA et 50.000 FCFA.
Le directeur du campus numérique Francophone de Cotonou a invité les participants à s'inscrire aux projets multimédias sur la plateforme Wikimédia Commons. Pour le sieur Amekoudi, cette participation permet de construire la culture africaine et béninoise.
Le responsable des formations WLA, Fawaz Tairou, annonçant la clôture du concours au Bénin a informé de la tenue d'un atelier qui va se dérouler la semaine prochaine à Cotonou.
Cet atelier est axé sur les contributions aux projets multimédias.
Akpédjé AYOSSO
Le Directeur Général de l'Agence Pénitentiaire du Bénin, Jiles Sédjro YEKPE se prononce
<
Les constats font état de ce que les détenus s'adonnent à des actes et comportements non autorisés dans les prisons. Nous pouvons citer l'utilisation du portable et des réseaux sociaux avec toutes ses conséquences sur l'enquête en cours, la consommation des produits prohibés comme l'alcool, vins et autres. Alors, à ce point de réforme, il est de bon ton que certaines personnes qui, à travers le temps, ont pris ces habitudes pour des droits, se plaignent. C'est pour ces cas que nous sommes venus ici depuis quatre jours pour essayer de gérer au mieux les mécontentements manifestés par une partie des détenus de la prison civile de Missérété. Ils réclament un certain nombre de choses. On les a écoutés, on a discuté avec eux. Ils sont sur le point de comprendre et d'expliquer à leurs autres camarades ce qui s'est passé.
En gros, il s'agit de la résistance au changement, aux réformes que nous essayons de conduire pour le bonheur non seulement des détenus mais également de notre pays.
En matière de casse, je peux dire qu'il y a eu des actes de vandalisme moyens au sein de la prison, mais il est clair qu'il n'y a pas de blessé ni de victime.
La suite, c'est qu'il y a une commission qui est mise en place dont font partie les responsables des détenus, pour expliquer un certain nombre de choses au regard des textes et au regard de la pratique. Donc nous sommes sur la bonne voie pour que ces mécontentements soient expliqués et gérés au mieux. Les détenus ont réclamé qu'on leur accorde des temps de visite inconsidérés, qu'on leur accorde l'autorisation de faire rentrer à l'intérieur de la prison des quantités très exorbitantes d'aliments et de produits de toutes sortes. Ce qui ne permet pas aux agents de sécurité de faire leur travail sans mettre en danger la vie de ceux qui sont à l'intérieur. C'est dans ces sacs de charbon qu'on cache de téléphone portable, de la drogue, des couteaux et autres. Et cela n'est pas de leur goût quand les agents font des fouilles minutieuses. Les détenus ont réclamé entre autres qu'ils ne portent pas de gilets par exemple car porter ces gilets qui les identifient est une source d'humiliation. Or ce sont des aspects prévus par les textes. Tout détenu doit porter un gilet pour la gestion efficiente de leur présence à l'intérieur de la prison. Voilà en quelques points, les revendications des détenus. Mais ils sont en train de comprendre et tout rentrera dans l'ordre.>>
Transcription : Roméo Aklozo ( En direct de la prison civile de Missérété)
MTN Bénin ne cesse d'investir et d'innover. Des efforts se font au quotidien pour améliorer la qualité des services en vue de la satisfaction des abonnés, toutes tendances confondues. Mais ces derniers ne sont forcément pas au fait de tout ce qui se fait pour eux.
C'est en effet, pour faire toucher du doigt la réalité à ses clients, que Stephen Blewett, en compagnie de son équipe, a fait l'option, à travers l'initiative ”La semaine de l'Expérience Client ”, de faire découvrir, dans ses compartiments clés, l'entreprise aux clients.
À cet effet, hier, jeudi 14 mars 2019, par une visite guidée, représentants d'associations de consommateurs et représentants de structures étatiques ont eu l'occasion de voir et d'écouter beaucoup d'explications à la Direction générale de MTN Bénin, route de l'aéroport.
C'est d'ailleurs pour avoir su placer le client au cœur de ses préoccupations que MTN Bénin s'est vu récompenser doublement, en février dernier, à travers deux trophées. Le premier, a rappelé Stephen Blewett, est le trophée de la meilleure expérience client en Afrique de l'ouest, décerné par un cabinet indépendant. Le second trophée est celui du meilleur engagement du personnel.
Selon la déclaration rendue publique par Mme Sarah Sanda, l'assistante de presse du ministre Onyeama, le but de cette visite au Bénin est de trouver des solutions pour une sortie de la crise engendrée par les législatives du fait de l'exclusion des partis de l'opposition du processus électoral. Selon Sarah Sanda, l'opposition a déjà fait plusieurs plaintes. « A à peine un mois des élections législatives prévues pour le 28 avril, l'opposition s'est plainte d'être délibérément exclue du processus par le gouvernement », a-t-elle déclaré. L'assistante de presse du ministre Onyeama signale que les partis de l'opposition ont organisé des manifestations en appelant à une intervention de la CEDEAO.
Au cours de cette rencontre qui s'est déroulée à huis clos avec le Chef de l'Etat, Patrice Talon, le ministre nigérian Onyeama a fait part du souhait du président de la CEDEAO, celui de l'organisation au Bénin des élections inclusives. « Le président Buhari reste préoccupé par le développement de la démocratie dans la sous-région. Il a donc lancé un message au président Patrice Talon pour qu'il veille à ce que tous les responsables politiques et partis politiques de la République du Bénin bénéficient d'une égalité de traitement pour participer au processus démocratique », a-t-elle précisé.
Pour le président Buhari, l'Etat de droit et le dialogue doivent primer surtout à ces quelques semaines des élections législatives. Par ailleurs, M. Onyeama ajoute que le président de la Cedeao souhaite que l'opposition ne boycott en aucun cas l'ensemble du processus électoral.
Aussi, l'envoyé spécial du président du Nigéria a-t-il rencontré Aurélien Agbénonci, le ministre béninois des Affaires étrangères et Emmanuel Oguntuase, ambassadeur du Nigéria en République du Bénin. L'émissaire Onyeama a été accompagné par Jean Claude Brou, le président de la Commission de la CEDEAO.
Akpédjé AYOSSO
Tous les prisonniers à la prison civile de missérété refusent de regagner les cellules depuis la nuit du mardi 12 mars 2019. Ces derniers se révoltent et dénoncent la gestion du régisseur Aboudou Seïdou.
Les détenus de la prison civile de missérété ne sont pas du tout content de la gestion faite par le nouveau régisseur, le lieutenant Aboudou Seïdou. Tous actuellement dehors, les prisonniers crient au secours des autorités compétentes.
Depuis la matinée de ce vendredi 15 mars 2019, la police républicaine fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les pensionnaires de cette maison d'arrêt. Toutefois, cette action n'a pas pu maitriser les détenus qui déjà ont procédé à plusieurs casses.
Le renfort a été demandé en urgence pour canaliser les prisonniers en colère. La tension a très vite baissée avec le renfort. La prison civile de missérété a donc retrouvé son calme habituel. Des dispositions ont été prises pour satisfaire les revendications des pensionnaires de ce prestigieux lieu de rétention qui fait office de référence au Bénin.
Akpédjé AYOSSO
Mis en service en décembre 2017, le Tribunal de commerce Cotonou (TCC) contribue fortement à la réduction du délai de règlement de contentieux dans le domaine des affaires. Cette juridiction créée par le gouvernement du Nouveau Départ et de la Rupture, se révèle aujourd'hui non seulement comme un outil efficace de règlement des litiges commerciaux, mais aussi de promotion des investissements. Il veille à l'exécution des contrats, au règlement de l'insolvabilité et à la protection des investisseurs minoritaires.
Selon William
Kodjoh-Kpakpassou, président du TCC, le défi était de remédier à tous les reproches qui sont faits au système judiciaire béninois dans le monde des affaires, notamment les questions de lenteur, d'efficacité, de compétence, etc. Ainsi, de 750 jours en 2017, le délai moyen de traitement du contentieux commercial est passé à 57 jours à fin 2018 au Bénin, précise le président du tribunal de commerce dans un entretien accordé à La Nation. Selon lui, des affaires sont même réglées en 72 heures voire en 24 heures.
La publication de la décision en ligne après que le juge l'a prononcée, signée et déposée au greffier en chef du tribunal, témoigne de l'assurance de la transparence judiciaire. « Celui qui a gagné ou perdu, lit la décision et les autres acteurs du pays peuvent y avoir accès et comprendre les motivations qui ont conduit à ladite décision », explique William Kodjoh-Kpakpassou. La nouvelle loi sur le tribunal de commerce a porté le jugement des affaires en dernier ressort à hauteur de 5 millions FCFA.
Ce qui voudra dire que pour les contentieux qui portent sur un montant de 0 à 5 millions FCFA au maximum, la décision est sans appel.
A l'occasion d'une séance d'information sur les réformes « Doing Business », organisée début mars à Cotonou par l'Agence pour la promotion des importations et des exportations (Apiex), le président du tribunal de commerce a rappelé que les décisions et les informations sur la justice commerciale, notamment les rôles d'audience, les actes pris dans le cadre du fonctionnement du tribunal, la législation concernant les juridictions de commerce, sont publiées en ligne sur le site du tribunal, et favorisent l'accès facile à la jurisprudence en la matière, permettant la prévisibilité de l'activité de jugement. Ainsi, plus besoin pour les parties prenantes de voir quelqu'un pour savoir si l'affaire les concernant est programmée ou pas ; et il n'y a plus d'appel des affaires à l'audience. « Le résultat, c'est que nous gagnons du temps à l'audience, au moins une heure à deux heures par dossier », assure William Kodjoh-Kpakpassou.
Du point de vue de l'accroissement du recouvrement des créances, la célérité observée dans le règlement des contentieux, procure plus de ressources à l'Etat. Selon le magistrat, des dizaines de décisions sont rendues par an et les créances sont payées plus aisément, même celles qui portent sur des centaines de milliards de francs CFA, a-t-il informé. A cela s'ajoute le dénouement rapide du contentieux des baux commerciaux qui concerne le plus souvent le non-paiement des loyers. A ce niveau, beaucoup de règlements à l'amiable ont déjà eu lieu et portent sur des centaines de millions, a-t-il souligné. Etant donné que la loi impose la conciliation préalable obligatoire, un centre de conciliation est mis à disposition des parties prenantes. Ces dernières peuvent s'asseoir autour d'une même table et tenter de régler leurs affaires. « Tout n'est pas compliqué en justice et il n'y a pas de magie en justice : tout est question d'organisation », a assuré William Kodjoh-Kpakpassou.
F. A. A.
« Il n'y aura pas d'élection sans l'opposition ». « Nous ne disons pas que nous allons boycotter les élections ; nous irons aux élections », voilà quelques déclarations faites par Théophile Yarou jeudi, lors de la conférence de presse de l'opposition. Comme lui, l'honorable Guy Mitokpè souligne que les membres de la CENA ont « trahi leur serment et perdu toute crédibilité ».
Voilà certaines révélations troublantes de l'opposition qui exige la démission des membres de la CENA. S'il est vrai que le combat de l'opposition est l'organisation à bonne date et des élections inclusives, il est difficile de dire que la démission des membres de la CENA constituera une avancée dans le processus. Aujourd'hui, il est clair que le chemin sur lequel nous mène l'opposition est loin de conduire à bon port. Entre l'arrêt du processus et la poursuite, le peuple aurait préféré la poursuite puisque personne ne veut qu'on tombe dans un vide juridique au soir du 15 mai 2019.
Si l'opposition exige le retour au code de 2013, alors qu'il y a déjà une avancée dans le processus, on se demande ce qu'elle veut vraiment. Loin de dire que l'opposition reste négative sur tous les plans, il faut simplement relever que les leaders de l'opposition sont dans une logique de blocage ou de discrédit. Sinon à quelques jours du lancement de la campagne électorale, il n'est pas plausible de demander le retour au code de 2013. Autrement tout le processus est plombé et ce sera malheureux pour la démocratie béninoise. Il est clair que les élections doivent se passer en toute crédibilité pour l'image du pays. A cela chacun est appelé à jouer sa partition. La balle est maintenant dans le camp des députés pour aider à sortir le pays de la situation qu'il vit maintenant. Il serait important pour toute la classe politique de soutenir les issues proposées par l'Assemblée nationale afin que les élections se déroulent normalement.
L'opposition doit désormais se hisser au dessus de la mêlée et savoir que les élections à bonne date participe à la stabilité du pays. La conférence de presse de l'opposition de jeudi n'est pas gage de pacifisme. Il urge de retrousser les manches et trouver les vraies solutions, celles qui conduiront à une élection sans difficulté.
Monsieur le Représentant Résident du PAM au Bénin. Chaque 1er mars, on célèbre l'alimentation scolaire au niveau africain. Dites-nous quelle est la signification cette journée ?
Guy ADOUA : Le mois de mars est généralement reconnu comme le mois de la femme et qui dit femme, dit enfant et qui dit l'enfant, dit école et qui dit école, dit alimentation.
Il y a donc un lien entre tous ces événements. Je dirai que l'alimentation scolaire à tout son sens parce que s'il y a 4 ans, les chefs d'États d'Afrique ont décidé d'instituer le 1er mars , Journée de l'alimentation scolaire en Afrique, c'est surtout pour donner un sens à l'alimentation scolaire. C'est pour s'assurer que les enfants qui constituent notre futur ont tout ce qu'il faut dès leur jeune âge, dès l'instant qu'ils vont à l'école pour se ressourcer et être de véritables générations qui vont remplacer les générations actuelles. C'est dans ce sens qu'on a pensé que l'alimentation qui était l'un des éléments à prendre en compte pour s'assurer que les enfants seront en train de bien se préparer à leur futures responsabilités.
Quels sont les problèmes observés au niveau des écoles et qui ont conduit les dirigeants africains à instituer cette journée ?
Au moment des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), on n'a fait un petit état des lieux. Et la plupart des pays n'ont pas atteint le millénaire de développement en rapport avec l'éducation surtout l'éducation pour tous. Et l'une des raisons, c'était qu'on arrivait pas à maintenir les enfants à l'école. Et si on arrivait pas à maintenir les enfants à l'école, il y avait d'autres facteurs dont celui lié à l'alimentation. On peut dire ce mois-ci je n'ai pas d'habits à acheter je vais attendre le mois prochain. Mais se nourrir non. On ne peut pas dire je ne vais pas manger je vais attendre le mois prochain. Donc se nourrir, c'est comme un droit et une obligation et ça, il faut le faire tous les jours. Mais si on mange, ce n'est pas juste pour manger. C'est plutôt pour être capable de se concentrer et faire un certain nombre d'activités. Et ici, nous parlons de l'école et un enfant qui n'est pas concentré à l'école, un enfant qui n'a pas bien mangé, un enfant qui n'a pas pu mettre quelque chose sous la langue, ne fera que dormir à l'école car il n'aura pas tout ce qu'il faut pour se concentrer et donner des résultats. C'est donc fort de ce constat que les chefs d'États ont pensé qu'il fallait encourager les programmes d'alimentation scolaire pour assurer au moins aux enfants un repas à l'école, pour les tirer à l'école mais aussi pour qu'ils soient concentrés pour suivre le cours dans de meilleures conditions. Voilà les raisons qui sous-tendent cet engagement fort dont nous sommes à la 4ème édition cette journée.
Qu'est-ce qui a pu évoluer depuis la première édition ?
Vous allez remarquer que les thèmes sont restés autour de la production locale au fil des années. Ce qui a pu évoluer, c'est la prise de conscience. On observe de plus en plus des initiatives visant à renforcer la production agricole pour pouvoir financer les programmes de cantines scolaire aujourd'hui. Il y a des initiatives de jardins autour des écoles y compris la pisciculture pour apporter les protéines animales afin d'essayer de varier ce que le PAM apporte. Car le PAM a un panier composé de céréales, de légumineuses, de l'huile, de sel mais il faut aussi de temps en temps des protéines animales. C'est d'ailleurs ces initiatives et expériences qui ont permis à l'école primaire publique d'Agbodjèdo, dans les Aguégués d'être récompensée lors des festivités officielles de la 4ème édition de la JAAS à Toffo, jeudi dernier. Il y a également des initiatives allant même à développer des petits programmes d'élevage de volailles, de production des œufs autour des écoles. Aussi, a-t-on vu à l'extérieur des écoles, des initiatives de grands champs communautaires pour appuyer le programme. Ce sont entre autres les évolutions qu'on a pu observer. Il y a 4, 5 ou 10 ans, on en parlait pas. Les vivres étaient achetés. Quelque fois, ils venaient de l'extérieur. Mais de plus en plus, on est en train d'encourager la production agricole locale, et en faisant de cette manière, on essaie d'entraîner aussi dans le programme la communauté, les paysans et les producteurs pour faire de ce programme un véritable programme intégré, c'est à dire joindre et associer les autres couches. L'évolution qui a été notée aussi est que hier était juste une histoire d'école, des enseignants, du PAM et ça se limitait là. Mais aujourd'hui, c'est toute la communauté entière. Les parents d'élèves et les associations aussi s'investissent désormais pour produire et alimenter les programmes. Cela voudrait dire qu'il y a une prise de conscience avec comme impact un niveau de contribution de la communauté qui devient de plus en plus considérable.
Le jeudi 7 mars 2019, à l'occasion de la cérémonie officielle de la célébration de l'édition 2019 de la JAAS, le Pam a procédé à une remise officielle de motos aux agents de suivi programme sur le terrain. Quel en est le but visé ?
J'ai toujours dit et mes collègues peuvent peut-être confirmer que notre travail ce n'est pas ici au bureau. Au bureau, c'est juste mettre en place des stratégies qu'il faut aller appliquer sur le terrain. Nous avons besoin d'être beaucoup plus proches des écoles pour nous assurer que le Programme fonctionne bien. Qu'il y a tout ce qu'il faut, les vivres sont là en bon état, dans de bonnes conditions ; que les gens qui préparent sont là, qu'il y a des fiches qui sont là et qui sont suivies au jour le jour. Alors le sens de ces motos, c'est pour s'assurer de la présence de tous les acteurs sur le terrain, d'être plus proches et plus mobiles des écoles. Être en mesure d'aller discuter avec les communautés, discuter avec les parents, discuter avec les élèves, discuter avec les enseignants, discuter avec les transporteurs pour s'assurer que tout se passe bien. C'est ça qui est l'objectif. L'objectif ce n'est pas tout ce que nous faisons ici au bureau. C'est le travail sur le terrain. Quand le travail sur le terrain fonctionne bien, on a toute les garanties que le Programme va aller plus loin. Avec une moto, on peut visiter facilement 5, 10,15 écoles, dans la journée et s'assurer que tout se passe bien. Donc les motos dont l'échantillon a été présenté jeudi dernier, c'est juste pour dire que nous passons de plus de 1500 écoles à plus de 3000 et bientôt 4000 écoles. Il faut donc réfléchir sur comment mettre les moyens en place pour être présent sur le terrain. Car, plus le nombre d'écoles est croissant, plus on doit réfléchir pour ne pas laisser une seule école de côté. Donc, nous avons acheté ces motos. Nous allons aussi doter ces motos à certaines structures qui nous accompagnent dans le suivi programme sur le terrain.
Avez-vous des projets innovants dans le cadre du programme national alimentaire scolaire intégré ?
Oui beaucoup. Actuellement, nous sommes en train de développer un mécanisme de gestion de plaintes. C'est à dire qu'on va arriver à obtenir un numéro vert gratuit qui devrait permettre aux bénéficiaires, à tout le monde,
à tout citoyen là où il se trouve s'il remarque quelque chose en rapport avec le fonctionnement des cantines scolaires, il appelle et nous dit le problème et nous, on intervient. En un mot, nous voulons avoir un système de communication qui fonctionne pour que chaque fois qu'il y a un problème, nous intervenons. Maintenant, quand vous parlez d'innovation, il y en aura beaucoup. Je pense que le fait d'associer dans les tout prochains mois, les groupements des femmes dans la production agricole et les vivres dans les écoles vont être achetés auprès de ces fermiers ou de ces femmes serait quelque chose de très bien et d'innovant. C'est à dire au lieu d'acheter directement auprès des commerçants, on donne aussi la possibilité, l'opportunité à d'autres couches vulnérables et on va les encadrer à ce que leurs produits soient aussi compétitifs du point de vue qualité et quantité et ça veut dire que le Programme ira au-delà de l'éducation. Il va donc trouver d'autres couches et de façon un peu indirecte les pas du programme seront beaucoup plus grands.
On va aussi utiliser du cash, c'est-à-dire que ces femmes qui vendent aux écoles vont recevoir du cash (de l'argent en espèce) et ça va leur permettre de développer d'autres activités. Mais là où je veux vraiment parler de l'innovation, c'est que le PAM ait des mécanismes de suivi qui doivent permettre à tout citoyen qui dispose d'une application qui renseignerait sur le programme sur sa tablette, d' avoir accès à toutes les informations relatives aux cantines scolaires. Par exemple, si vous avez l' application sur votre tablette, vous rentrez dedans si vous voulez savoir combien d'écoles ont reçu de vivres à la date d'aujourd'hui et vous pouvez avoir accès à ces informations là. Avoir des petits programmes dans les écoles et autour des écoles, élevage de volaille, élevage de cabri, production d'œufs sont aussi des innovations. Réfléchir sur comment motiver les écoles dont les communautés ne fonctionnent pas assez bien, proposer des prix et faire en sorte que les écoles qui fonctionnent bien avec beaucoup d'initiatives partagent leurs expériences avec les autres. Organiser des mini-ateliers d'échanges d'expériences en utilisant uniquement les écoles qui font bien pour qu'ils expliquent aux autres comment ils font. Faire des visites de terrain pour aller voir là où ça se passe très bien pour les entraîner à mieux faire aussi. Ce sont autant d'innovations que nous comptons faire. Déjà, le fait d'utiliser les motos fait partie de ces innovations. Il y en aura plusieurs d'autres. Et l'avantage que nous avons ici est que le gouvernement du Bénin est pleinement impliqué et ça c'est une particularité. Le fait que le gouvernement est engagé, est pour nous une force parce que, pour toute initiative que nous aurons à apprendre, nous aurons son appui pourvu que ces initiatives nous amènent vers des résultats visibles et palpables.
Lors de la cérémonie commémorative de la 4ème édition de la JAAS, nous avons vu le personnel féminin du PAM offrir des kits de cuisine aux femmes cuisinières des cantines dans le cadre du 8 mars. Avez vous un mot à leur endroit et qu'elle est votre appréciation ?
Je suis très content. J'ai été émerveillé par cet acte posé par mes collègues. J'avoue que je n'étais vraiment pas impliqué , j'apprécie beaucoup cette initiative. Le message voudrait dire que le Programme d'alimentation scolaire ne devrait pas concerner que le gouvernement ni les écoles, c'est une affaire de tout le monde y compris les hommes et femmes de la presse. Ils ont aussi un grand rôle à jouer pour que ce programme soit un succès. Tout ce que nous pouvons faire pour que ça marche serait une très bonne idée. Les femmes, les mamans, c'est votre préoccupation que nous les enfants nous mangions bien. Ça veut dire que les femmes ont toujours un rôle à jouer. L'acte que mes collègues ont posé voudrait dire qu'elles aussi, en dehors de faire partie du PAM, ont aussi une contribution à apporter, à leur manière, pour le succès de ce programme
Réalisée par Juliette Mitonhoun
Réunis à la place Goho en fin de semaine écoulée, les têtes couronnées et les populations d'Abomey (dignitaires de cultes endogènes, élus locaux, conducteurs de taxis motos, femmes, jeunes et autres) ont fustigé ce comportement malveillant de certains individus mal intentionnés qui ont voulu mettre feu au domicile privé du chef de l'Etat dans la nuit du samedi au dimanche 03 mars dernier. Selon les populations, c'est un acte criminel qui compromet l'intégrité, salit l'image et l'honneur des fils et filles de la cité des ‘'Houégbadjavi''.
« Abomey n'a pas cette culture », ont martelé les populations en condamnant fermement l'acte. Le seul endroit où le chef de l'Etat devrait se sentir plus en sécurité, indiquent-elles, c'est la cité historique d'Abomey.
D'une seule voix, ces populations ont rassuré le président que de tels actes ne se reproduiront plus jamais. En l'exhortant à replier les forces de l'ordre, elles ont également manifesté leur volonté de prendre toutes les mesures pour sécuriser la maison. « Tout le monde sera mis à contribution pour identifier les auteurs de cet acte et les mettre hors d'état de nuire », ont promis les fils et filles de cette cité historique. « Plus jamais ça à Abomey. Que le président de la République Patrice Talon évacue toutes les forces de l'ordre à partir de ce jour et laisse son portail ouvert », ont-elles lancé.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les élèves du CEG 1 de Djougou sont en joie depuis ce mercredi. Et pour cause, le directeur général du Groupe de presse Fraternité, Dr Malick Gomina a offert une somme de 5 millions FCFA pour les cours de renforcement au profit des élèves des classes de 3ème et de terminale des établissements publics et privés de la commune de Djougou.
La cérémonie s'est déroulée en présence du maire de la commune de Djougou en présence des enseignants, des parents d'élèves et des apprenants.
Aider les élèves de la 3ème et Terminale à affronter en toute quiétude les examens de fin d'année. C'est la vision du Dr Malick Gomina qui vient au secours de ceux-ci à travers une enveloppe financière pour les séances de renforcement. Selon le maire de Djougou, Abischaï Abraham Akpalla, cette initiative vient soulager les parents d'élèves en les épargnant de cotiser entre 2.000 et 6.000 FCFA chaque mois. C'est aussi une manière d'encourager les élèves afin qu'ils puissent apprendre en toute liberté. « J'avoue que c'est le seul qui a pu nous apporter un plus dans ce que nous faisons dans nos collèges », a souligné le porte-parole des directeurs des collèges, Souahib Zakari Alou. Grâce à ces cours de renforcement appuyés par le Dr Gomina depuis l'année scolaire écoulée, au BEPC 2018, le département de la Donga avait occupé la 4ème place au plan national.
Aboudou Moussa a au nom des parents d'élèves remercié le donateur pour son geste qui permettra d'améliorer l'éducation scolaire des enfants dans la commune de Djougou.
Pour lui, le DG Malick Gomina n'oublie pas les bacheliers qui ont de bonnes mentions. Il invite les élèves à redoubler d'efforts afin d'avoir une bonne mention au BAC.
Au nom des élèves, Adoï Farid Sourou a remercié Dr Gomina pour sa générosité à leur endroit. Il appelle ses camarades à être assidus afin de prouver à travers les résultats aux examens que le geste était utile.
G.A.
Les travaux dans le cadre d'une sortie de crise et d'organisation d'une élection inclusive se poursuivent à l'Assemblée nationale.
La Conférence des présidents va se réunir ce vendredi 15 mars 2019, pour examiner entre autres les propositions de loi devant permettre le dégel de la crise préélectorale.
L'ordre du jour est axé sur 04 points. Il s'agit de l'examen des propositions de loi pour des élections législatives inclusives ; la demande d'examen en procédure d'urgence de 4 projets de loi portant autorisation de ratification d'accord, de convention et de contrat de financement ; la convocation d'une session extraordinaire et les divers.
Akpédjé AYOSSO
Dans un communiqué en date du mercredi 13 mars 2019, le directeur général des impôts, Nicolas Yenoussi porte à l'attention des promoteurs d'hôtels et établissements assimilés ainsi que les propriétaires des résidences meublées affectées à la location que la loi n°2018-39 du 28 décembre 2018, portant loi de finances pour la gestion 2019, a institué en lieu et place de l'ancienne taxe de nuitée, un impôt dénommé Taxe de Séjour.
« Est assujetti au paiement de cette taxe, tout client ayant séjourné dans un hôtel ou établissement assimilé ou dans une résidence meublée, quelle que soit la durée du séjour », informe le directeur général des impôts.
Ladite taxe indique le communiqué est payée sur la base d'une déclaration auprès des services des impôts au plus tard le 10 de chaque mois pour les affaires du mois précédent.
Il est demandé aux contribuables concernés et qui ont reversé les produits de la Taxe de séjour des mois de janvier et ou février 2019 sur le compte bancaire du Fonds National pour le Développement et la Promotion du Tourisme, de bien vouloir se rapprocher des responsables de cette structure en vue de la délivrance de leur quittance de paiement par les services de la direction générale des impôts.
Akpédjé AYOSSO