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24 Heures au Bénin

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Une candidature qui n'engage pas l'Union Islamique du Bénin

Fri, 03/22/2019 - 09:12

Dans un communiqué en date du jeudi 14 mars 2019, signé du 2ème vice-président de l'Union Islamique du Bénin (UIB), l'institution salue la candidature de l'Iman Ibourahima Ousmane, aux élections législatives prochaines, mais signale que cette décision ne saurait engagée l'UIB.

Ibourahima Ousmane est Iman de la mosquée centrale de Joncquet, Cotonou et 1er vice-président de l'UIB se présentant à l'élection législative prévue le 28 avril 2019 au Bénin. L'institution religieuse salue cette décision de l'Iman « en espérant que la victoire de cette candidature à l'issue desdites élections contribuera à la bonne gouvernance éthique dans l'Assemblée nationale du Bénin ».
Toutefois, l'UIB informe que cette « candidature est une initiative personnelle de l'Iman Ibourahima Ousmane et ne saurait engagée l'UIB qui demeure une institution religieuse apolitique ».
A cet effet, l'UIB rassure « les imans des mosquées centrales et secondaires, les associations et ONGs islamiques, les islamologues et les personnalités musulmanes, tous les fidèles musulmans ainsi que l'opinion publique en général, de sa neutralité dans le processus électoral ».
Par ailleurs, l'UIB invite « les membres de la Communauté musulmane du Bénin et toutes les composantes de la société béninoise à adopter des attitudes favorables à la préservation de la paix, au patriotisme et à la protection du bien commun ».

Akpédjé AYOSSO

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05 points à l'ordre du jour ce vendredi

Fri, 03/22/2019 - 08:37

A travers un communiqué signé de son secrétaire administratif, le président de l'Assemblée nationale invite les députés à prendre part à la séance plénière qui aura lieu ce vendredi 22 mars 2019 à 10 h au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo.

L'ordre du jour de session porte sur 05 points dont la proposition de loi dérogatoire, modificative et complétive de la loi no 2018-31 du 09 octobre 2019 portant Code électoral, en vue des élections législatives de 2019. Les députés vont aussi étudier quatre projets de ratification. Il s'agit de « l'autorisation de ratification, de l'accord de prêt de Africa Growing Together fund (AGTF), signé à Cotonou le 18 janvier 2019, entre la République du Bénin et la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du financement partiel du projet d'aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km).
Le même projet sera étudié pour un financement complémentaire et est intitulé « Examen du projet de loi portant autorisation de ratification, de l'accord de prêt BAD signé à Cotonou le 18 janvier 2019, entre la République du Bénin et la BAD dans le cadre du financement partiel du projet d'aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km).
Les parlementaires doivent se pencher également sur « L'Examen du projet de loi portant autorisation de ratification, de la convention de crédit signée le 10 décembre 2018, entre la République du Bénin et le l'Agence Française de développement (AFD) dans le cadre du financement partiel du projet de restructuration et d'extension du système de répartition et de distribution (PRESREDI) de la Société Béninoise d'Energie électrique ».
Le dernier projet de loi à examiner porte sur « l'autorisation de ratification, du contrat de financement signé par échange de lettres, le 18 décembre 2018 à Cotonou et le 19 décembre 2018 à Luxembourg, entre la République du Bénin et la Banque européenne d'investissement (BEI), dans le cadre du projet de drainage des eaux pluviales à Cotonou ».

Akpédjé AYOSSO

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Plusieurs écoles interdites d'activités

Fri, 03/22/2019 - 07:47

C'est à travers l'arrêté 2019-008 du 11 Mars 2019 que le ministre Karimou Salimane en charge de l'enseignement maternel et primaire invite trois écoles à fermer leurs portes dans le Borgou.
Les Succès de l'avenir dans 2ème arrondissement Ladji Farani, La Voie dans le 1er arrondissement Gorobani, Le Triomphe des élites dans le 2ème arrondissement Baka, pour Parakou. Notre Dame des enfants à N'dali, St Génie, La Victoire de Nikki, Franco arabe solidarité pour l'excellence de Benbèrèkè, St Charles de Lwanga de N'dali, Notre dame de toute joie de Pèrèrè, et Le Miracle de Sinendé doivent impérativement fermées leurs portes.
Ces écoles sont sommées de mettre fin aux activités académiques pour violation de la règlementation en vigueur, relative aux conditions générales de création, de session et de fonctionnement des structures de transmissions de savoir.
Selon le ministre, cette violation concerne les Lois 90-32 du 11 Décembre 1990 ; 2003- 017 du 11 Novembre 2003 ; 2005-33 du 6 Octobre 2005 ; 2013-14 du 27 Septembre 2013.
Pour le ministre les élus locaux, chefs des régions pédagogiques, cadres de l'enseignement à divers niveaux et la Police républicaine sont sollicités pour l'application stricte de cette décision.
A travers cette décision, le ministre de l'enseignement maternel et primaire entend mettre de l'ordre dans le sous-secteur.
G.A .

Categories: Afrique

Près de 6 milliards F pour subventionner les écoles primaires publiques

Fri, 03/22/2019 - 07:46

L'Etat alloue un montant global de cinq milliards neuf cent quarante-neuf millions trois cent mille (5 949 300 000 FCFA) pour la prise en charge de 7436 écoles primaires publiques au titre de l'année scolaire 2018-2019. C'est ce qui ressort de l'arrêté en date du lundi 11 mars, signé du ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou et de l'économie et des finances Romuald Wadagni.

5 949 300 000 FCFA, tel est le montant global de la subvention de l'Etat pour le fonctionnement des écoles primaires publiques au titre de l'année scolaire 2018-2019. Le montant alloué est réparti par commune dans les 12 départements du Bénin. Les départements de l'Atacora, Ouémé et Zou prennent en compte respectivement 9 communes.
8 communes pour chacun des départements de l'Atlantique et du Borgou. S'agissant de l'Alibori, Mono, Couffo, et Collines, il est question de 06 communes par département.
5 communes sont retenues au niveau du Plateau, 4 pour la Donga et enfin Cotonou en ce qui concerne le Littoral.
Le nombre total d'écoles est de 7436 soit 39 662 classes autorisées.

L'arrêté interministériel indique que les fonds seront mis à la disposition des comités de gestion des écoles. Ces ressources sont allouées au secteur de l'éducation au titre des mesures sociales d'accompagnement des communes pour une distribution aux écoles primaires bénéficiaires conformément à la répartition.

L'article 2 de l'arrêté précise que la dépense est imputable à la rubrique budgétaire intitulé « prise en charge des écolages dans les écoles primaires publiques » du Budget de l'Etat, gestion 2019.
Par ailleurs, l'article 3 de l'arrêté stipule que « les pièces justificatives de ladite subvention seront établies en deux exemplaires. Un exemplaire sera transmis par les directeurs d'école aux Recettes Perceptions compétentes et le second gardé au niveau de l'administration de l'école ».

Akpédjé AYOSSO

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Ecole Primaire Publique d'Attohoué

Fri, 03/22/2019 - 02:37
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Le témoignage d'une vie consacrée à l'œuvre de Dieu

Fri, 03/22/2019 - 00:30

C'est la consternation totale au sein de l'église catholique au Bénin. Mgr Paul Vieira, évêque de Djougou et originaire d'Agoué est décédé dans la matinée de ce jeudi 21 mars 2019 à l'âge de 64 ans après plusieurs semaines d'hospitalisation à Rome (Italie).

Selon le communiqué de Conférence Épiscopale du Bénin signé du Père Eric Oloudé Okpeitcha, Mgr Paul Kouassivi Vieira, né le 17 juillet 1949 est un homme qui a consacré toute sa vie à l'église. Ordonné prêtre le 29 juin 1975 par le Pape Paul VI à Rome, il a servi quelques années comme secrétaire du Cardinal Bernardin Gantin. Dès son retour de Rome, Mgr Paul Kouassivi Vieira, a été successivement recteur des séminaires Saint Joseph d'Adjatokpa et Saint Gall de Ouidah.
Le 28 juin 1995, il est nommé Evêque de Djougou par Saint Jean-Paul II et sacré le 1er Octobre 1995 par son Eminence Bernardin Gantin à Djougou. Il se consumera entièrement à la construction, sur ces terres de première évangélisation, d'une véritable Eglise-famille de Dieu.
« En attendant le programme de ses obsèques, prions pour le repos de son âme et que le Seigneur qu'il a servi avec zèle et passion sur terre, l'accueille dans sa Maison pour la béatitude éternelle », formule le Père Eric Oloudé Okpeitcha.

Akpédjé AYOSSO

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Tonato mécontent du niveau d'exécution des travaux

Thu, 03/21/2019 - 19:46

Le ministre du Cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato a effectué ce jeudi 21 mars 2019, une visite sur les chantiers ouverts à Natitingou dans le cadre de la mise en œuvre du projet Asphaltage. Accompagné du directrice générale de l'agence du cadre de vie et de ses collaborateurs, le ministre Tonato n'est pas satisfait de l'étape actuelle des travaux.

Les ouvrages relatifs au projet Asphaltage dans la ville de Natitingou n'évoluent pas convenablement. Ce constat fait sur le terrain ne réjouit pas le ministre Tonato et sa délégation. A l'étape actuelle, les entreprises en charge des chantiers sont en retard par rapport au délai d'exécution.
Face à cela, le ministre José Tonato a donné des instructions fermes aux entreprises à l'effet du respect strict du délai contractuel.
Par ailleurs, les différents chantiers dans les communes d'Abomey-Calavi, de Cotonou et de Sèmè-Podji et autres évoluent avec un niveau très apprécié.
Le Projet Asphaltage inscrit dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) est à sa première phase et prend en compte 09 grandes villes du Bénin. Il vise à assainir le cadre de vie à travers le bitumage et le pavage des rues, la construction d'ouvrages d'assainissement et l'aménagement urbain.

Akpédjé AYOSSO

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Imorou Soumaïla conduit à sa dernière demeure

Thu, 03/21/2019 - 19:19

L'ancien gardien de but des Requins de l'Atlantique et de l'équipe nationale du Bénin Imorou Soumaïla, a été inhumé ce jeudi 21 mars, dans l'après midi autour de 14 heures, au cimetière musulman de Cotonou.
L'annonce du décès de l'emblématique gardien de but des Requins de l'Atlantique et de l'équipe nationale du Bénin, a été faite très tôt ce jeudi matin. Âgé de 57 ans, Imorou Soumaïla a rendu l'âme ce jeudi matin aux environs de 2 heures, alors qu'il venait d'être introduit en urgence au Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou Maga.

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Déclaration du Président Nicephore Soglo

Thu, 03/21/2019 - 19:14

L'ancien président de la République est monté au créneau ce jeudi 21 mars 2019 pour se prononcer sur la crise politique que traverse le pays. Votre journal publie ici l'intégralité de sa déclaration
DECLARATION DU PRESIDENT NICEPHORE D. SOGLO SUR LA CRISE DE LA DEMOCRATIE AU BENIN LE PAYS DES CONFERENCES NATIONALES SOUVERAINES EN AFRIQUE

Cotonou, le 21 mars 2019

Béninoises, béninois,
Chers compatriotes,

J'ai pris à la conférence nationale souveraine de février 1990, où notre pays était dans le chaos et au bord de la guerre civile, l'engagement que je ne mentirai jamais à la nation béninoise ; car je prends notre peuple pour un peuple d'adultes majeurs et responsables.
J'ai aussi prêté, dans ce pays, mon unique serment de Président de la République entre la vie et la mort, après un court et dramatique séjour à l'hôpital du Val-de-Grace à Paris. Les plus anciens s'en souviennent.
Je crois donc être assez bien placé pour dire qu'il n'y a pas de compromis entre la dictature et la démocratie, quel qu'en soit la définition ou le contenu.
Aussi, faut-il être clair, ouvert et vigilant dans les solutions à la crise de la démocratie que connait en ce moment le Bénin. Et dire sans équivoque, qu'il n'y aura pas d'élection crédible et pacifique au Bénin que si tous les citoyens, riches ou pauvres y participent librement. Je suis personnellement prêt – je l'ai prouvé – à mourir, s'il le faut pour cela. Car, comme le dit un grand homme, on ne met sa vie en jeu que pour son propre pays.
Pour l'heure, il nous faut simplement et avec fierté, revenir aux lois démocratiques issues de la conférence des forces vives de la nation de février 1990 qui ont fait leur preuve. Elles sont depuis 1991, le socle de toutes les élections, notamment celle de 2016, qui a vu le succès du Président Patrice TALON chaleureusement félicité par le Premier Ministre Lionel ZINSOU son adversaire du second tour. Et ce geste a été un honneur pour notre pays.
La réforme du système partisan et du code électoral qui nous a conduit dans une dangereuse impasse doit être gelée et discutée après ces élections dans un climat apaisé et consensuel après un référendum ; c'est-à-dire une consultation de toute la nation comme en 1990. Et ce sera alors une victoire collective. Sinon, c'est la voix ouverte à l'incertitude, à la violence et qui sait (souvenons-nous de Kolwezi), à l'intervention étrangère. Et les exemples du Libéria et de la Sierra Léone des diamants du sang doivent hanter nos esprits. Et nous savons tous que le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu, absolument fou.
C'est ce qui a conduit, le philosophe français Montesquieu, dans son célèbre ouvrage : L'Esprit des lois, à recommander qu' ‘'il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir''. La nécessité en d'autres termes d'un contrôle, d'une séparation des pouvoirs. Et depuis la Grande Charte du 15 juin 1215 née de la révolte contre Jean Sans Terre, un roi anglais dégénéré, le Parlement, le censeur des gouvernants, ne peut être un paillasson, une télécommande, un mentor, encore moins, un arroseur arrosé.
La liste des pouvoirs dressés par Montesquieu comprenait : l'Exécutif, le Législatif et le Judiciaire. C'était notre crédo à la conférence nationale souveraine de février 1990, après dix-huit ans d'un régime militaire né dans le camp capitaliste et qui avait migré, un an plus tard dans le camp socialiste. C'était l'époque de la guerre froide.
Après l'écroulement du mur de Berlin, le pays fut mis sous perfusion du FMI et de la Banque Mondiale. Car, les universités et les écoles étaient fermées, les fonctionnaires n'étaient plus payés depuis environ 8 à 12 mois, les cas de mort, de prostitution, de suicide étaient devenus un spectacle quotidien. Sept mille fonctionnaires, avec les fameux départs volontaires, avaient été licenciés et la dette de l'Etat s'élevait à six cent milliards de francs non dévalués. Les statistiques sont là. Le Bénin se trouvait en situation de catastrophe, de déliquescence totale d'un Etat. Il n'y avait plus de banques ; les hôpitaux, les écoles, les routes, bref, toute l'infrastructure sociale et économique était en ruine.
Le souvenir de cette période de désespoir reste à jamais gravé dans la mémoire de tous les béninois. Aussi, la conférence nationale aboutit-elle à un feu d'artifice. N'avions-nous pas vaincu la fatalité ? À nous la liberté : séparation des pouvoirs, multipartisme intégrale après le parti unique, alternance, limitation à cinq ans renouvelable une fois de la durée du mandat présidentiel, liberté d'opinion et d'association, en un mot, l'état de droit.
Après un quart de siècle, le moment est peut-être venu de faire un bilan, réclamé d'ailleurs depuis longtemps. Mais faisons-le dans l'esprit de la conférence nationale souveraine de février 1990 qui avait permis à une nation divisée de retrouver son unité, sa vigueur et sa dignité et s'insérer harmonieusement dans le quadrilatère Nigéria, Dahomey, Togo, Ghana de la CEDEAO.
J'ai rencontré le Chef de l'Etat et comme disait le Président ZINSOU, le Bénin n'a pas fini d'étonner et de s'étonner. Au bout d'une longue discussion, le Président Patrice TALON est disposé à faire baisser la tension dans le pays et à renouer avec les acquis de la conférence nationale. Deux points majeurs méritent d'être soulignés :
1. Il mettra tout en œuvre, malgré les difficultés prévisibles, pour revenir aux lois qui ont permis son élection en 2016 sans qu'il soit besoin de toucher à la constitution de 1990.
2. Il est aussi disposé à examiner favorablement, et dans les meilleurs délais, la proposition de Monseigneur GANYE, d'une loi d'amnistie en faveur de nos compatriotes actuellement en exil.
C'est là, le résultat des médiations de la CEDEAO, des Nations Unies, des nombreuses ambassades, de toutes les composantes de la nation et naturellement, du dynamisme de l'opposition. Je souhaite pour ma part, qu'en cette période pascale, le Dieu des chrétiens, Allah, Mahou, les mânes de nos ancêtres, bénissent tous nos efforts et inspirent le Chef de l'Etat.
Bonne fête,
Vive le Bénin,
Vive la Démocratie,
Je vous remercie.

Le Président Nicéphore Dieudonné SOGLO.
Ancien Président de la République
Ancien Maire de la ville de Cotonou
Vice-Président du Forum des Anciens Chefs d'Etats et de Gouvernements d'Afrique,
Créé en 2006 à Maputo sous le haut patronage de Nelson MANDELA

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La contribution de l'Udbn de Claudine Prudencio

Thu, 03/21/2019 - 17:39

Le parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau a au cours de la rencontre, mercredi dernier, avec le Président de l'Assemblée nationale fait sa contribution à la recherche de solutions de sortie de crise électorale au Bénin. Il s'agit des propositions propres, avis motivés et unificateurs.
Les émissaires de l'Udbn notamment le secrétaire général, Todéman Assan et le porte-parole, Gildas Aïzannon ont réaffirmé l'attachement de leur parti à une solution rapide et pacifique. Il s'agit d'apport qui renforce le dispositif institutionnel de notre pays. Ils ont émis des doutes sur la revision de la loi fondamentale du pays. C'est possible disent-ils de compresser les délais pour tenir dans le cadrage constitutionnel. La délégation a aussi évoqué l'article 242 du code électoral. Pour L'Udbn, il faut simplement faire respecter le suffrage de l'électeur. Cette proposition contribuera à éviter des mouvements de révolte d'électeurs pour qui, il sera difficile de comprendre que leur candidat qu'ils ont travaillé à faire élire dans leur circonscription électorale, et en pole position, soit finalement recalé sur la base de statistiques à dimension nationale. L'Udbn réitère son ambition de voir les jeunes, déjà à 21 ans, jouir de leur droit d'éligibilité au scrutin législatif.
Le parti souhaite que le certificat de conformité soit délivré à tous les partis engagés dans le processus électoral, avant que les questions de fonds soient abordées. Malgré les louables propositions, la présidente de l'Udbn continue son combat pour une adhésion de tous et pour des élections législatives inclusives, transparentes, crédibles et pacifiques.
G.A.

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Une nouvelle proposition de loi fait polémique

Thu, 03/21/2019 - 17:23

Les travaux de la plénière au Parlement dans le cadre des propositions de loi pour des élections inclusives ont repris ce jeudi 21 mars 2018. Après l'ouverture de la séance par le président de l'Assemblée nationale, les débats ont été houleux puisque les députés ne se sont pas attendus sur la nouvelle proposition de Me Adrien Houngbédji.

Pas de révision de la constitution, ce refus de l'opinion nationale, Me Adrien Houngbédji l'a annoncé aux députés à l'entame de la séance. Elle est rejetée tant au niveau de la classe politique que de la société civile. Il n'y aura pas donc une révision de l'article 80 de la constitution qui vise à proroger le mandat des députés.
Après les échanges avec les partis politiques et les anciens présidents, une nouvelle proposition a vu le jour. Pour le compte d'aujourd'hui, le président Adrien Houngbédji souhaite que la nouvelle proposition modifiant et complétant la charte des partis politiques soit soumise à la commission des lois en procédure d'urgence. Ladite proposition exigerait du ministère de l'intérieur la délivrance du certificat d'enregistrement sur le champ pour les anciennes formations politiques. Les nouveaux partis bénéficieraient de 5 jours pour donc l'obtenir.
Toutefois, tous les députés ne sont pas d'accord que la commission des lois soit directement saisie par la procédure d'urgence. Les parlementaires Barthélémy Kassa et André Okounlola exigent un vote de la plénière.
Le député Wallis Zoumarou apporte son soutien au président de l'Assemblée en soutenant la démarché de Me Adrien Houngbédji. L'honorable Idji kolawole n'est pas du même avis et demande un accord de temps afin qu'il discute avec les membres de son groupe. Pour Guy Mitokpé de l'opposition, il faut qu'un consensus soit trouvé mais hors du Parlement. Il suggère que cela soit au sein de la classe politique.
« Quand on s'engage dans un processus de recherche de consensus, il y a des principes qu'il faut respecter », a affirmé l'honorable Nago.
Les députés Bako Arifari et Mathurin Nago ont demandé une suspension de quelques minutes pour harmoniser les positions.
Le président de l'Assemblée Me Adrien Houngbédji a plusieurs fois insisté sur le bon déroulement des travaux afin qu'il y ait des élections législatives inclusives avant le 12 mai 2019. La séance qui doit se poursuivre a été suspendue à 14h32.

Akpédjé AYOSSO

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La plainte contre le PRD classée sans suite

Thu, 03/21/2019 - 15:24

Suite à une plainte d'un des candidats du PRD positionné dans la 10ème circonscription électorale sans son consentement, plusieurs responsables du PRD ont été convoqués par la brigade criminelle. Quelques jours après l'audition des parties concernées, le dossier est classé sans suite par le procureur de la République.

Plus de suites dans le dossier PRD ayant conduit à la convocation par la Brigade criminelle de hauts responsables du Parti du renouveau démocratique à savoir le président Adrien Houngbedji, le porte parole Charlemagne Honfo ainsi que le Secrétaire Général du Parti.
La convocation des dirigeants du PRD est intervenue après la dénonciation d'un citoyen qui a porté plainte directement contre eux. Il a saisi le procureur de la République pour connaître les raisons ayant conduit le parti à le positionner comme candidat dans la 10ème circonscription électorale, puisqu'il n'aurait pas de carte d'électeur. Le leader du PRD Houngbédji ainsi que le vice-président du parti, maire de Sèmè-Kpodji Charlemagne Honfo ont donné leurs versions des faits. Après son audition le sieur Honfo a martelé que « La vérité triomphera à la Brigade criminelle ». Après avoir écouté les parties, il était prévu qu'elles soient présentées ce jeudi 21 mars 2019 au Procureur. Mais, il est noté qu'il n'y a pas d'évolution dans cette affaire qui serait visiblement classée sans suite par le procureur.
À la veille du rejet de certaines listes de candidatures par la CENA, il est reproché entre autre au PRD, la présentation d'un candidat sans son consentement, la non légalisation du certificat de nationalité d'un candidat, la présentation du bulletin N°2 au lieu du bulletin N°3 du casier judiciaire et les doublons de candidatures. Mais au terme de l'enquête judiciaire, l'auteur de la cabale est identifié et de sources concordantes, on apprend des poursuites contre ce dernier pour faux et usage de faux.
Nous y reviendrons
Paul Tonon

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Mgr Paul VIEIRA a rejoint le Père céleste

Thu, 03/21/2019 - 12:06

L'Eglise catholique du Bénin vient de perdre un de ses serviteurs émérites. Mgr Paul VIEIRA, évêque de Djougou est parti pour l'eucharistie éternelle.
Paix à son âme.
D. M.

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Des partis de l'opposition se retirent des discussions

Thu, 03/21/2019 - 11:53

Dans sa mission de trouver des solutions pour une sortie de crise, le président de l'Assemblée nationale Adrien Houngbédji poursuit la concertation avec les toutes les formations politiques. A l'étape actuelle, certains partis de l'opposition se sont retirés des négociations.

Les partis de l'opposition tels que RE, le PCB et FCBE ne veulent plus prendre part aux concertations avec Houngbédji. Ils acceptent de revenir à la table de discussions si le préalable de la reconnaissance de leur existence est levé dans la loi. Aussi, exigent-ils la délivrance du certificat de conformité par le ministère de l'intérieur. Cette disposition s'appliquerait à tous les partis qui seraient dans le même cas qu'eux, c'est à dire les formations politiques qui existaient avant la réforme de la charte. Une proposition de loi dérogatoire à la charte des partis sera déposée en ce sens.
Les discussions reprennent ce jeudi sur la loi électorale.

Akpédjé AYOSSO

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Le Bénin lève un fonds de 328 milliards FCFA

Thu, 03/21/2019 - 11:48

La République du Bénin a procédé ce mardi 19 mars 2019, à sa première émission obligataire inaugurale en euros de l'histoire des émissions internationales africaines. L'opération financière qui s'élève à 328 milliards de FCFA, marque une importante avancée pour le financement des projets phares du Programme d'Actions du Gouvernement.

Le Bénin continue de séduire les investisseurs grâce à la diplomatie financière qu'exerce le ministre de l'Economie et des finances Romuald Wadagni en qui le chef de l'Etat a placé sa confiance. Le pays s'impose de plus en plus sur le marché financier international à travers la levée par le ministre de l'économie de 500 millions d'euros soit 328 milliards de FCFA pour une maturité finale de 7 ans. Selon le communiqué publié à cet effet, « le profil de remboursement de cet instrument, amortissable sur les trois dernières années (2024, 2025, 2026), vise aussi à réduire le risque de refinancement et s'inscrit dans le cadre de la stratégie de gestion prudente de la dette publique ». Cette prouesse, fait du Bénin, le premier pays d'Afrique à émettre une émission obligataire internationale inaugurale en Euros. Cette devise ne présente aujourd'hui aucun risque de change pour le bilan du gouvernement.
Aussi, le Bénin est-il « le premier émetteur d'Afrique subsaharienne à solliciter le marché cette année, faisant donc preuve d'une rapidité d'exécution exceptionnelle qui a permis de saisir une fenêtre de marché favorable ».
La levée de ces fonds intervient après la tournée qu'a effectué le ministre de l'Economie Wadagni, du 12 au 18 mars 2019 en Europe et aux Etats-Unis. A la tête d'une délégation, le ministre a présenté aux investisseurs internationaux les résultats concrets du gouvernement Talon, 03 après le début du Programme d'Actions. A cela s'ajoute « les réformes structurelles clés, la croissance économique forte et la réduction rapide du déficit budgétaire ».

Les investisseurs saluent la performance du gouvernement Talon

Les réunions tenues ont permis au ministre Wadagni de « démontrer la solidité des fondamentaux du Bénin, la pertinence du Programme d'Actions du Gouvernement et le sérieux des réformes mises en œuvre depuis 2016 ».
Ainsi, les investisseurs ont salué « la performance du Gouvernement depuis 2016 et l'attractivité de sa signature de crédit en souscrivant fortement à l'émission internationale : le livre d'ordres de l'opération a dépassé un milliard d'euros en moins de deux heures et atteint un pic d'environ 1,25 milliard d'euros dans la journée (c'est-à-dire une souscription de 250%) ».
Selon le communiqué, « la forte demande pour les obligations béninoises s'est traduite par un coupon de 5,75%, bien en-deçà des taux offerts sur le marché régional. La République du Bénin est donc parvenue à diversifier ses sources de financement, tout en réduisant le coût moyen de sa dette de marché ».
La réussite de cette première émission obligataire inaugurale en euros « démontre le fort intérêt affiché par les investisseurs internationaux pour le Bénin, et marque un moment décisif dans la dynamique d'ouverture économique du pays initiée par le Gouvernement ». Le closing financier de l'opération devrait intervenir le 26 mars 2019.

Akpédjé AYOSSO

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Les OSC souhaitent l'installation à temps de la 8e législature

Thu, 03/21/2019 - 09:46

Suite à la rencontre tenue ce mercredi 20 mars 2019, avec le chef de l'Etat Patrice Talon, la Plateforme électorale des Organisations de la société civile (Osc), dit non à la révision de la constitution pour une sortie de crise électorale. Elle exige entre autres le respect des délais constitutionnels.

Devant statuer sur l'étude des propositions de lois pour des élections inclusives ce jeudi à l'Assemblée nationale, les députés, et tous les acteurs concernés sont appelés à jouer convenablement leur mission afin qu'un consensus soit trouvé autour du contenu de la loi dérogatoire.
La plateforme électorale des OSC souhaite que cette loi dérogatoire puisse permettre une régulation des délais du processus électoral pour « que la 8e législature soit installée à échéance constitutionnelle du 15 mai 2019 ».
Selon la présidente, Fatoumatou Batoko Zossou, la plateforme a également exhorté le président Patrice Talon à jouer de son leadership afin que l'Etat de droit et de la démocratie puisse continuer à régner au Bénin.
« En tout état de cause, la Plateforme voudrait exhorter toutes les forces vives de la Nation et tous les artisans de paix à s'associer à elle pour amener nos députés à écouter l'appel pacifique, tant du peuple béninois que du Chef de l'Etat qui souhaitent vivement une sortie consensuelle de cette impasse afin que, dans les plus brefs délais, les élections législatives apaisées, transparentes et conviviales puissent être tenues pour l'installation à temps de la 8e législative de l'Assemblée nationale », a déclaré la présidente de la Plateforme électorale des Osc du Bénin, Fatoumatou Batoko Zossou.

Akpédjé AYOSSO

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Imorou Soumaïla quitte ce monde

Thu, 03/21/2019 - 08:22

Imorou Soumaïla, l'emblématique gardien de but des requins de l'Atlantique et de l'équipe nationale du Bénin, n'est plus. Il a rendu l'âme ce matin au Centre National Hospitalier et Universitaire de Cotonou à l'âge de 54 ans.
Paix à son âme

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Les enseignants du supérieur en sit-in ce jeudi

Thu, 03/21/2019 - 07:56

Les enseignants du supérieur n'ont pas encore fini de manifester leur colère par rapport au décret N°2018-44 du 20 septembre 2018 du gouvernement qui suspend l'élection des recteurs, vice-recteurs, membres du Conseil d'administration d'universités, doyens, directeurs, vice-doyens et directeurs adjoints des Unités de formation et de recherche (Ufr) des universités nationales du Bénin.
Réunis au sein de l'Intersyndicale du supérieur, ils entendent observer un sit-in ce jeudi 21 mars 2019 au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesrs).
Selon l'Intersyndicale des enseignants du supérieur, le moratoire accordé au gouvernement pour procéder à l'annulation des nominations des responsables des Unités de formation et de recherche (Ufr) des universités publiques n'a servi à rien. Fustigeant le refus de dialogue de l'autorité, ils entendent user de tous les moyens légaux pour la contraindre au respect des libertés universitaires. Point question pour eux de démordre, ni de courber l'échine face aux réformes et actes qui remettent en cause les acquis démocratiques et les textes régissant le fonctionnement des universités nationales du Bénin.
Dans leur plateforme revendicative, les enseignants du supérieur dénoncent également les réformes “non inclusives“ du Conseil national de l'Education (Cne), ancienne et nouvelle formule, à la lumière de la loi 2003-17 portant orientation de l'éducation nationale en République du Bénin.
Ce sit-in, est le second après la nomination en conseil des ministres le 30 janvier dernier, des responsables des Ufr des universités nationales du Bénin.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Le faux procès contre Tiando et ses pairs

Thu, 03/21/2019 - 07:50

C'est difficile de comprendre. Le procès fait à Tiando et son équipe est loin de laisser une bonne image sur la démocratie béninoise. Dire où affirmer que la CENA est à la base de ce qui s'établit comme impasse électorale, ressort d'une ignorance du rôle de l'institution. En dehors de l'affaire dite favoritisme à l'endroit des deux grands partis de la mouvance, la CENA n'a rien à voir dans le rejet des listes de l'opposition. Aujourd'hui, le feu qui brûle est la non éligibilité des partis de l'opposition au certificat de conformité délivré par le ministère de l'intérieur. Si on statue sur la situation du PRD, FCDB, MOELE-Bénin, tous de même couleur politique, on se rend compte que la situation est plus gérable puisqu'appartenant à priori à la mouvance, ces partis peuvent aisément se comprendre si la médiation du chef de l'État intervenait.
Le problème n'est donc pas Tiando et son équipe.
La CENA ayant déjà fait ses preuves à travers un parcours élogieux depuis quelques années, il n'est pas juste de jeter cette institution dans la poubelle. Aujourd'hui, la démission des membres de la CENA ne résoudra aucun problème mais enfoncera le pays dans l'incertitude d'une élection crédible. Il faut avouer qu'il est normal pour l'opposition de chercher par tous moyens à avoir raison même si ce qui se passe à la CENA ne la concerne réellement. Il est aussi bienséant de prioriser la nation et l'avenir de la jeunesse qui n'attend que le résultat des actes posés par ses aînés en politique aujourd'hui.
La Commission électorale nationale autonome a déjà établi un chronogramme accepté par tous, tant l'opposition que la mouvance et ne peut suspendre sans un réajustement du calendrier électoral, d'une nouvelle convocation par le chef de l'État du corps électoral ou de l'intervention de la Cour constitutionnelle en cas de saisine éventuelle. Sans une telle injonction, elle ne pourra que suivre son chronogramme étant donné que la loi exige un calendrier à respecter pour tenir dans le temps et permettre l'installation de la prochaine législature à bonne date.
Le problème n'est donc nullement du côté de la CENA. Si le président de la CENA est allé jusqu'à livrer le secret de délibération, accepté par la majorité, il manifeste ainsi sa volonté de rendre le processus crédible. Ni l'opposition ni la mouvance ne doit jeter de l'opprobre sur le président Emmanuel Tiando et ses pairs si tant est qu'ils optent pour le respect des textes et une organisation sans problème des législatives. Si aucune œuvre humaine n'est parfaite, il est incohérent de vouloir la démission de l'équipe qui jusque-là a pu surmonter certaines réalités.
Les partis dont les dossiers sont rejetés devraient être exemplaires sans qu'on ne leur trouve une petite erreur.
La supposée démission voulue par certains politiciens ne fera que déplacé le problème. La solution à la situation qui prévaut n'est pas du côté de la CENA mais de l'Assemblée nationale. Chacun doit savoir raison gardée et laisser la CENA hors de ce qui se passe.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Les populations expriment leur soutien à Bio Tchané

Thu, 03/21/2019 - 07:47

Dans le cadre des travaux de construction et d'aménagement de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané s'est rendu à Djougou, ce mardi 19 mars 2019, pour un atelier technique de lancement.
Fières du démarrage imminent desdits travaux, les populations ont exprimé toute leur gratitude au ministre d'Etat, natif de la localité, et à tout le gouvernement du président Patrice Talon. Pour les populations concernées par la réalisation de cet ouvrage, la construction de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara, est un rêve longtemps caressé, qui devient une réalité avec le Nouveau Départ et la Rupture.
Elles ont par ailleurs réaffirmé leur soutien et leur attachement au président Patrice Talon et à tout son gouvernement.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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