L'Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn) à l'instar des autres formations politiques a fait des propositions pour une sortie de la crise préélectorale qui secoue le Bénin depuis quelques semaines. Le parti présidé par l'honorable Claudine Prudencio suggère à la commission de Me Adrien Houngbédji, l'amendement de l'article 242 du code électoral afin de respecter l'expression du suffrage des électeurs dans une circonscription électorale. Dans les propositions portées à la connaissance du président de l'Assemblée nationale, l'Union démocratique pour un Bénin nouveau souhaite également la modification de l'article 46 du code électoral afin de permettre aux partis dont les dossiers seraient rejetés par la Céna, de disposer d'un délai de 72 h pour compléter les pièces qui manqueraient. Claudine Prudencio et sa formation politique souhaitent la modification de l'article 112 du code électoral pour réduire le délai de dépôt du compte prévisionnel de campagne 20 jours avant la date des élections.
Les Forces cauris pour le développement du Bénin (Fcdb) présidé par Soumanou Toléba ont aussi souhaité la modification de l'article 242 du code électoral supprimant la condition des 10% de suffrages au plan national avant de prétendre lever des sièges. Ce parti a aussi suggéré à la Commission de Me Adrein Houngbédji, la modification du calendrier électoral pour des législatives sans exclusion et le respect du délai constitutionnel du 15 mai 2019, qui marque la fin du mandat des députés de la 7ème législature. Les Fcdb ont par ailleurs souhaité qu'une dérogation soit accordée aux partis n'ayant pas encore le quitus fiscal afin de leur permettre d'aller aux élections.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 13 mars 2019 sous la présidence du Chef de l'Etat. Votre journal publie ici le compte rendu des travaux.
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Reçu dans l'édition Afrique de RFI, le Garde des Sceaux, le Ministre de la Justice et de la Législation, Séverin Maxime Quenum rassure de la tenue des élections législatives malgré l'absence de l'opposition. Interviewé sur la situation qui prévaut actuellement au Bénin, il souligne que " L'Assemblée Nationale a voté des lois qui ont induit une réforme à la fois du système partisan et du code électoral". Lesdites lois selon le Garde des sceaux, exigent des partis politiques un certain nombre de formalités. Selon lui, " ceux qui ont pu répondre à ces formalités iront aux élections". Il indique que " Nous avons des lois qui sont très claires et je crois plutôt que nous sommes là en présence d'un syndrome lacunaire. Les anciens partis se conforment aux dispositions de la nouvelle loi et un délai a été prévu pour cela ". Pour lui, "S'il y a un certain nombre d'obligations qui découlent de la loi, il faut les remplir".
Aussi dira-t-il "Je partage le constat du Président de la République qui a déclaré que les élections sans les partis politiques de l'opposition n'honorent pas le Bénin. Je crois que nous devons saluer l'initiative du Président de la République de demander à tous les partis de faire en sorte que tout le monde y soit. C'est à dire de prendre toutes les initiatives, législatives voire constitutionnelles". Séverin Quenum pense que la balle se trouve désormais dans le camp de ceux qui veulent aller effectivement aux législatives du 28 avril 2019. " Il y a donc une voie de sortie de crise prônée par le chef de l'État, mais je ne vois pas tous les autres saisir la balle au bond. Je suis Ministre en charge des relations avec les autres institutions et je n'ai pas encore vu de propositions concrètes ou un projet ou une proposition de loi quelconque destinée à trouver une solution", affirme le ministre.
Il indique que " C'est une incongruité de mon point de vue de parler de gel des réformes. Lorsqu'on fait une réforme, on doit aller de l'avant. On ne fait pas une réforme pour y renoncer. Ces réformes ont été votées par l'Assemblée nationale. Aujourd'hui je ne vois pas pourquoi il faut les remettre en cause parce qu'il aurait certains partis qui seraient en retard". Le ministre explique qu'il s'agit ici d'un retard. "Ce dont il est question, c'est un retard, c'est une lenteur. À la limite, c'est de l'incurie. Repêcher des partis de l'opposition constitue une solution politique et la décision appartient aux politiques et à l'institution la plus politique qui est l'Assemblée nationale. Voilà donc pourquoi le Président de la République a souhaité que le Président de l'Assemblée nationale prenne le lead pour proposer assez rapidement une solution qui ne passe pas forcément par le gel des réformes", fait-il savoir.
Selon le ministre, " C'est relatif de penser que l'image du Bénin est entachée. L'essentiel est qu'il y ait une élection transparente. À partir de ce moment, si certains par leur propre lenteur, par leur propre négligence n'ont pas pu se présenter, je ne crois pas que ça entacherait le processus. Parce que ce qu'il faut regarder, c'est le processus tel qu'il a été mené du début jusqu'à la fin et non pas ces petits ratés qui sont imputables à ceux-là mêmes. Si ces partis politiques choisissent de ne pas aller aux élections, à partir de ce moment ce sera un choix clair. Ce serait une première depuis 1990 mais un choix clair de ces partis de ne pas participer aux élections ". Pour M. Quenum, ce n'est pas une obligation pour les partis de l'opposition d'aller aux élections. Car, il se demande " Est qu'il faut absolument que les partis politiques d'opposition présidés par les personnalités dont vous venez de citer les noms à savoir, Boni YAYI, Nicephore SOGLO et Sébastien AJAVON, aillent nécessairement aux élections pour que notre élection soit crédible ? Il n'y a pas exclusion de certains partis. Il y a de mon point de vue une incapacité de certains partis à pouvoir candidater".
G.A.
Les clubs de football de la ligue 1, 2 et 3 ont reçu des subventions ce mercredi 13 mars 2019. La cérémonie de remise des subventions s'est déroulée cet après-midi, à Marina hôtel de Cotonou en Présence du Ministre des sport Oswald Homeky, le président de la Fédération béninoise de football (FBF), Mathurin de Chacus, le président du Comité national olympique et sportif du Bénin (CNOSB), Julien Minavoa, les présidents des clubs (ligue 1, 2 et 3) qui animent les différents championnats nationaux, les membres du Comité Exécutif de la FBF, les supporters et la presse sportive.Retour ligne automatique
Au total 400 millions de francs ont été mis à la disposition des clubs concernés à raison de 10 millions pour chaque club de ligue 1, 6 millions pour chaque club de ligue 2 et 4 millions pour chaque club de ligue 3. Retour ligne automatique
Cette subvention vient soulager les responsables des clubs qui n'ont pas manqué de saluer la volonté du chef de l'Etat à travers son Ministre des sports. Si les différents responsables ont apprécié l'initiative, ils estiment qu'au regard des charges, le montant de la subvention ne couvrira que partiellement les besoins. Ils espèrent une amélioration du montant de la subvention pour les fois à venir.
Marcel HOUETO
N'ayant pas obtenu une décision favorable du gouvernement, l'Intersyndicale des Universités Nationales du Bénin (UNB) veut se faire entendre autrement. Ils tiennent ce mercredi 13 mars 2019, une conférence de presse pour dénoncer ce qu'ils qualifient d'ingérence du politique dans les affaires académiques et pédagogiques.
Au cours de cette conférence, les enseignants et chercheurs des différents syndicats des UNB vont réfléchir sur les stratégies communes de lutte à adopter. Ils vont également identifier des actions pour un retour au principe électoral dans les universités publiques. Aussi, aborderont-ils les attributions du Conseil National de l'Education (CNE) ancienne et nouvelle formule.
Les deux thèmes retenus sont formulés en ces termes : « Les exigences des universitaires face à la crise née de la suspension des élections dans les UNB'' et les ‘'Attributions du Conseil National de l'Education (CNE), ancienne et nouvelle formule, à la lumière de la Loi 2003-17 portant Orientation de l'Education Nationale en République du Bénin ».
Akpédjé AYOSSO
Dans le cadre des mouvements de protestation plusieurs marches pacifiques sont projetées pour ce vendredi 15 mars 2019 dans différentes communes afin d'exiger l'organisation des élections législatives inclusives ouvertes à toutes les formations politiques.
Dans une correspondance en date du 12 mars 2019, les FCBE notifient au maire de la ville de Parakou du report de leur marche pacifique pour le lundi 18 mars 2019.
« (...) Il nous est revenu de constater que d'autres sensibilités politiques ont envisagé d'organiser le vendredi 15 mars 2019, une activité similaire à la nôtre », a souligné le secrétaire exécutif communal FCBE de Parakou, Alasssane Idrissou dans la correspondance adressée au maire et au préfet du Borgou.
Pour éviter d'éventuels chevauchements, les FCBE décident du report de leur marche initialement prévue pour le vendredi 15 mars 2019 au lundi 18 mars 2019 à 09 heures. Toutefois, indique la correspondance la même itinéraire est retenue et se présente comme suit : départ du rond-point Hubert Maga -Palais royal de Kobourou-bifurquer à gauche au feu tricolore (ancienne auto-gare de Tchaourou) en passant par la rue Abdoulaye ISSA-destination Préfecture de Parakou.
Akpédjé AYOSSO
A travers une correspondance en date du lundi 11 mars 2019, le coordonnateur communal adjoint des FCBE de Tchaourou, Rafiou Owotché sollicite auprès du maire l'autorisation d'une marche pacifique le vendredi 15 mars 2019 à partir de 09 heures. Une manifestation qui intervient suite à la non délivrance du récépissé et du certificat de conformité aux partis de l'opposition dont les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE).
Les militants du parti FCBE ne comptent pas en rester là après la marche pacifique de protestation qui a eu lieu ce lundi 11 mars 2019, à Cotonou. Les militants des Fcbe descendent également vendredi prochain dans les rues de Tchaourou « pour exiger la délivrance du récépissé de créations aux partis de l'opposition et des élections législatives inclusives ouvertes à toutes les formations politiques qui souhaitent y participer ».
Selon la correspondance adressée au maire de la commune, les manifestants prendront départ de la nouvelle maison des jeunes de Tchaourou pour la marie de Tchaourou en passant par le carrefour du marché.
La coordination communale des FCBE de Tchaourou s'engage à prendre « toutes les dispositions pour contenir et encadrer les participants ». Toutefois, la coordination sollicite la mise à leur disposition des forces de l'ordre et de sécurité.
Akpédjé AYOSSO
Après avoir écouté les requérants au cours d'une audience spéciale de mise en état, la Cour constitutionnelle a rendu son verdict au petit matin de ce mercredi 13 mars 2019, sur les recours PRD, USL et Moele-Bénin contre la CENA. Cette décision intervient au lendemain de l'invalidation de leurs listes de candidatures aux législatives d'avril 2019 par la CENA.
Les Sages de la Cour constitutionnelle ayant examiné les recours contre la CENA dans le cadre des Législatives 2019 ont rendu leur décision. Les trois partis qui ont formulé des recours tels que PRD, Moele- Bénin et USL ont été déboutés.
Selon la décision EL 19-008 du 12 mars 2019, le PRD est débouté.
Le leader du parti a formé un recours en inconstitutionnalité contre la décision 022/CENA/PT/VP/CB/SEP/SP du 05 mars 2019 portant rejet de la déclaration de candidature du Parti du renouveau démocratique aux élections législatives du 28 avril 2019.
Pour la Haute juridiction, la CENA n'a pas violé l'article 26 de la constitution. La Cour dit aussi que la décision 022/CENA/PT/VP/CB/SEP/SP du 05 mars 2019 et les récépissés définitifs N° 0124/CENA en date du 05 Mars 2019 et N°0125/CENA du 05 Mars 2019 ne sont pas contraires à la constitution.
Le Moele-Bénin et USL sont aussi déboutés par décision EL 19-006 du 12 mars 2019.
Le Moele-Bénin avait aussi formé également un recours en inconstitutionnalité contre la décision 024/CENA/PT/VP/CB/SEP/SP du 05 mars 2019 portant rejet de sa déclaration de candidatures aux élections législatives du 28 avril 2019.
Pour la Cour constitutionnelle la décision 024/CENA/PT/VP/CB/SEP/SP du 05 mars 2019 n'est pas contraire à la constitution.
S'agissant de l'USL, dont la décision est EL 19-007 du 12 Mars 2019, la Haute juridiction dit que la CENA s'est conformée à la décision de la Cour constitutionnelle du 1er février 2019, donc n'a pas violé la constitution.
Akpédjé AYOSSO
La Ligue des jeunes leaders sera dans les rues de Parakou le vendredi 15 mars 2019 pour manifester son soutien au chef de l'Etat Patrice Talon.
A travers une correspondance en date du 09 mars 2019 adressée au maire de la ville pour autorisation, ces jeunes leaders ont affirmé avoir pris cette décision après une analyse approfondie de la situation politique nationale. Ils exhortent le président de la République, Son Excellence Patrice Talon à faire aboutir toutes les réformes entamées.
L'itinéraire défini pour cette marche, est Carrefour Guéma-carrefour Mathieu Kérékou-carrefour Hubert Maga-Préfecture.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La Commission électorale nationale autonome (Cena) n'a pas violé la constitution en rejetant les déclarations de candidature du Parti du renouveau démocratique (Prd). C'est la substance du contenu des rapports présenté par la Cour constitutionnelle au terme de l'audience de mise en état dans la nuit de ce mardi 12 mars 2019 par rapport au recours du Prd contre la Cena.
Selon le conseiller rapporteur Nouatin, les motifs évoqués par le Prd ne prouvent pas une application nouvelle de la loi. Pour lui, le recours du parti des ‘'Tchoco-tchoco'' est un ‘'catalogue d'allégations'' qui ne repose sur les preuves, notamment des preuves obtenues de façon légale. Les documents présentés ont été obtenus en violation du secret professionnel, a-t-il indiqué.
Par rapport à l'invalidation de la recevabilité du Bloc républicain au motif que la procuration a été signé à tort par Jean-Michel Abimbola alors qu'il n'aurait pas eu la procuration pour, le conseiller rapporteur a rejeté l'argumentaire du Parti du renouveau démocratique.
S'agissant des députés Badirou Aguèmon et Augustin Ahouanvoébla sur la liste de l'Union progressiste alors qu'ils n'ont pas démissionné du Prd, le conseiller Nouatin a souligné que cette présence fait d'office démission.
Par ailleurs, le recours introduit par l'Union sociale libérale (Usl) n'a pas également eu un écho favorable. Le conseiller Amouda Razaki qui a présenté le rapport estime que la Cena n'a pas violé la constitution en rejetant la déclaration de candidature de l'homme d'affaires Sébastien Ajavon au motif du certificat de conformité de la charte des partis politiques. Pour lui, la Cena a respecté la décision rendue par la Cour constitutionnelle qui fait obligation aux partis désireux de participer aux législatives, de fournir un certificat de conformité.
Enfin, le recours formulé pas le Mouvement des élites engagées pour l'émancipation du Bénin (Moele-Bénin) de Jacques Ayadji n'a pas eu un écho favorable auprès de la haute juridiction. Selon le rapport de la Cour, la procuration produite par le Moele-Bénin ne respecte pas les dispositions du code électoral en son article 268.
F. Aubin AHEHEHINNOU
L'USL, le PRD, MOELE-Bénin, l'UP, le BP et la CENA sont appelés à défendre leurs arguments devant les sept sages de la Cour. C'est après les différents recours de ces partis. Malheureusement le Prd se retrouve seul à tort ou à raison, opposé aux autres partis.
Contrairement à la volonté du Prd de se voir offrir les faveurs de la CENA pour la validation de sa liste comme en a bénéficié l'Union progressiste et le parti républicain, il est devenu une cible. La première faute relevée dans l'argumentaire du PRD qui s'oppose à la loi est d'avoir apporté des preuves dont il ne doit avoir accès. Malheureusement les représentants des partis politiques et de la CENA ont préféré non pas se défendre mais cherché des failles dans l'argumentaire du parti du Renouveau démocratique quitte à le plonger davantage. Selon le conseil du PRD, le parti souhaite bénéficier des mêmes faveurs, autrement le rejet des dossiers des deux blocs de la mouvance au motif qu'ils contiennent des irrégularités qui violent les lois en la matière. Mais, il s'est vu à son dos les deux blocs de la mouvance ainsi que le parti MOELE-BÉNIN né il y a à peine 7 mois. Ils opposent même au PRD d'avoir faire un recours en inconstitutionnalité au regard de l'article 26 de la constitution en soulignant qu'il s'agit d'un contentieux électoral qui ne peut se base sur l'article 47 du code électoral. Le plus délicat est que tous les partis à savoir l'Union progressiste, parti républicain et MOELE-BÉNIN ont évoqué le cas de recel de document administratif par le PRD puisque la source n'a pu être révélée.
G.A.
Le Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Monsieur Gaston Cossi DOSSOUHOUI et le Président de l'Association interprofessionnelle du coton, Monsieur Mathieu ADJOVI ont entamé, depuis ce lundi 11 mars 2019, une tournée dans les usines d'égrenage du coton-graine et des aires de stockage.
Les 11 et 12 mars 2019, les deux personnalités, accompagnées de certains de leurs collaborateurs, ont tenu une séance de travail avec les Présidents des Unions départementales des coopératives villageoises des producteurs de coton de l'Atacora, de l'Alibori, de la Donga et du Borgou et ont visité les usines de N'Dali, de Banikoara, de Bembèrèkè et de Nikki. Ce mercredi 13 mars, la tournée se poursuivra dans les trois usines de Parakou et dans celles de Glazoué et de Savalou. La mission du ministre DOSSOUHOUI et du Président ADJOVI prendra fin le jeudi 14 mars 2019 après les visites des usines de Paouignan, de Bohicon et de Hagoumè.
L'objectif de la mission est d'apprécier la situation sur le terrain, l'état des infrastructures de stockage du coton-graine avec les pluies précoces, les problèmes qui se posent dans la commercialisation du coton-graine, les paiements du fonds coton. Les dispositions de sécurité prises sur chacun des sites des usines pour parer rapidement aux éventuels cas d'incendie ont particulièrement préoccupé les deux personnalités.
DOSSOUHOUI et ADJOVI ont multiplié les échanges et des séances de travail pour trouver des solutions à certaines préoccupations urgentes. Pour cette campagne 2018-2019, les prévisions sont 720.000 tonnes, contre 594.000 tonnes la campagne écoulée.
PFCOM-DCOM/PR-MAEP
Les sages de la Cour constitutionnelle ont tenu une séance plénière cet après midi du 12 mars. Au rôle de l'audience, des recours déposés par les partis politiques : PRD, USL et MOELE-Benin contre la CENA.
Après la présentation du rapport devant les requérants, les partis ont apporté leurs observations.
Certains responsables de parti dans leurs appréciations ont martelé que la CENA ne peut prétendre fait cas d'absence d'une quelconque pièce puisqu'elle a délivré un récépissé provisoire.
Ce que réfute Me Badou puisqu'il ne s'agit que d'un acte provisoire. En ce qui concerne les doublons, le parti demande d'envoyer un signal fort aux citoyens qui malgré les demandes sur honneur reconnaissant n'être qu'une seule liste, ils ont enfreint à une telle disposition. Me Charles Badou demande aux sages de satisfaire à cette exigence afin de constater le vide sur la liste de MOELE-Bénin et son rejet ne sera qu'une réalité. Il oppose alors l'article 241 alinéa 3 du code électoral qui stipule qu'aucun candidat ne peut être présent que sur une liste.
Quant au cas USL, les mêmes procédures ont été suivies. Le conseil de l'USL a plaidé afin que la Cour permette aux militants de participer aux élections législatives du 28 avril prochain. Quant au Conseil de la CENA, Me Charles Badou, il souligne que la CENA s'est fondée sur la décision de la Cour qui instaure le certificat de conformité. Il ne saurait donc lui opposée cette décision rendue par la Cour. Aussi souligne-t-il que l'objet du recours étant relatif à la délivrance de certificat qui fait partie des prérogatives du ministre de l'intérieur, la Cour constitutionnelle n'est pas habilitée à statuer sur ce dossier mais le juge administratif.
Après les différentes interventions des parties, la Cour renvoie le délibéré pour 22h.
La Cour a donc évoqué le cas du recours du PRD. A cette étape, le conseil du Parti du Renouveau démocratique a demandé une suspension pour mieux s'imprégner avant leurs observations. L'audience a été suspendue en attendant sa poursuite pour le délibéré.
G.A.
Comme annoncé à l'occasion du point de presse de ce lundi 11 mars, le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji a ouvert les travaux de la Conférence des présidents ce mardi 12 mars 2019 au palais des gouverneurs à Porto-Novo. Après quelques heures de discussions, les travaux ont été suspendus et reprendront ce mercredi 13 mars.
Les assises de la Conférence des présidents s'inscrivent dans le cadre de la mission confiée au président de l'Assemblée nationale par le chef de l'Etat Patrice Talon, pour l'organisation des élections inclusives afin de dénouer le crise préélectorale dans laquelle le pays est plongé depuis la publication par la Cena des listes retenues pour prendre part au scrutin du 28 avril prochain.
Comme à son habitude, Me Adrien Houngbédji se retrouve à la croisée des chemins pour des tractations afin de sortir le Bénin de l'impasse électorale et sauver la démocratie béninoise.
F. A. A.
Le président du Parti du renouveau démocratique (PRD) Me Adrien Houngbédji a été auditionné ce mardi 12 mars 2019 aux environs de 14 heures à son domicile. Selon les informations, le président de l'Assemblée nationale a été auditionné dans son domicile sis à Porto-Novo par des officiers de la police judiciaire.
Les occupations du président de l'Assemblée nationale à concilier toute la classe politique pour sortir de crise préélectorale, serait à la base de son audition à son domicile.
Le chef de l'Etat l'avait chargé de consulter toute la classe politique pour l'organisation des élections inclusives. Ce mardi 12 mars, le président du parlement devrait tenir une conférence des présidents au palais des gouverneurs à Porto-Novo.
F. A. A.
Le vol Air France qui transporte la dépouille de l'artiste Stan Tohon a atterri sur le tarmac de l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou dans la soirée de ce mardi 12 mars 2019 aux environs 18 heures 30 minutes.
Les artistes Rek Souza, Vincent Ahéhéhinnou du groupe ‘'Poly rythmo'' et plusieurs autres acteurs de la musique béninoise étaient à l'aéroport pour accueillir le corps.
Le ministre de la culture, Oswald Homéky, à la tête d'une délégation étaient également de la partie.
F. A. A.
Le sélectionneur des Écureuils vient de rendre public la liste des joueurs retenus dans le cadre du match contre le Togo
Gardiens :
1-Fabien Farnolle (Malatyaspor)
2-Saturnin Allagbé (Niort )
Defensseurs :
3-Seidou Barazé (Moulins)
4-Khaled Adenon (Amien Fc)
5-Moïse Adilehou (Levadiakos)
6-Deen Chaona (Stade Gabésien)
7-Emmanuel Imorou (Caen Fc)
8-David Kiki (Brest)
9-Junior Salomon (Plateau United)
10-Olivier Verdon (Sochaux)
Milieux :
11-Jordan Adéoti (Auxerre)
12-David Djigla (Niort)
13-Jean-Marie Guéra (Enyimba)
14-Mama Seibou (Toulon)
15-Rodrigue Kossi (Club Africain)
16-Cébio Soukou (Hansa Rostock/Allemagne)
Attaquants :
17-Jacques Bessan (MO Béjaïa)
18- Isaac Louté (Enugu Rangers)
19-Steve Mounié (Huddersfield)
20-Jordel Dossou (Fc Vaduz)
21- Yannick Aguemon (OH LEUVEN)
22-Désiré Segbe Azankpo (Fk senica)
Le Médiateur de la République, Joseph Gnonlonfoun a tenu dans la matinée de ce mardi 12 mars 2019 au siège de son institution à Porto-Novo, un point de presse au cours duquel il a invité chaque béninois à retenir son égo.
Selon le Médiateur de la République, « chacun d'entre nous doit pouvoir retenir son égo et rechercher l'harmonie dans un patriotisme exigeant et engageant ». C'est cela la concertation, le consensus sûr, car aucun humain n'a le monopole de la vérité, a-t-il précisé.
Le consensus, observe Joseph Gnonlonfoun, figure dans l'une des missions de la conférence nationale. « Au niveau où nous nous plaçons aujourd'hui comme conducteurs d'hommes et responsables, renoncer à quelque animosité et quelque jugement absolu, est de nature à écarter la paralysie de notre présence et refuser d'hypothéquer l'avenir de notre peuple », a-t-il indiqué avant d'inviter les anciens à l'aide. « Je leur demande en toute politesse et en toute humilité de nous y aider », a lancé le Médiateur de la République. Il a par ailleurs émis le vœu que les dirigeants sachent que le pouvoir est un service avant tout. Pour lui, « si nous décidons fermement, courageusement entre patriotes responsables de nous asseoir, sans partis pris et en confiance, tout en prenant conscience que nos divergences d'aujourd'hui peuvent être des atouts pour la conduite de ce peuple, nous pourrons décider d'aller à l'élection sans constituer des camps pour des gagnants et pour des perdants d'élections libres et transparentes.
« Le processus démocratique exige ce sursaut de chacune et de chacun d'entre nous », a lancé le Médiateur de la République.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les sages de la cour constitutionnelle s'activent pour vider le recours à eux adressés dans le cadre des prochaines élections législatives. Une audience plénière spéciale aura lieu cet après-midi à 16h45 à la Cour constitutionnelle. Ainsi au rôle de ladite audience, il sera question des dossiers des recours déposés par les partis politiques : PRD, USL et MOELE-Benin contre la CENA. Les conseillers-rapporteurs vont présenter leur rapport devant les requérants et requis puis vont délibérer quelques minutes après. La cour constitutionnelle entend donc vider ce dossier dans le temps afin que le processus électoral ne soit pas arrêté.
G.A.
Le maire de la commune de Sèmè-Kpodji, Charlemagne Honfo, vice-président du Parti du renouveau démocratique (Prd) a répondu à la convocation de la Brigade criminelle ce mardi 12 mars 2019 aux environs de 11 heures. Après quelques heures dans les locaux de la Brigade, l'homme est retourné chez lui dans son domicile. « La vérité triomphera à la Brigade criminelle », a-t-il affirmé.
Très occupé par les discussions pour une sortie de crise de la crise préélectorale, le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji n'a pu répondre à cette convocation. Il serait actuellement à une Conférence des présidents.
F. Aubin AHEHEHINNOU