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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 day 23 hours ago

Le Bénin au 21 ème Championnat d'Afrique d'athlétisme

Tue, 07/31/2018 - 20:04

Le Nigéria abrite la 21 ème édition des championnats d'Afrique d'athlétisme. La compétition se déroulera du 1er au 5 août 2018 dans la ville d'Asaba, dans l'État du Delta au Nigeria.
Le Bénin prendra part à la compétition avec une délégation composée de 11 membres dont 7 athlètes, conduite par le président de la Fédération béninoise d'athlétisme, Vérin Dégon. La sélection béninoise qui a quitté Cotonou, le dimanche 29 juillet dernier est arrivée à Asaba dans la soirée du lundi.
L'objectif des 7 meilleurs athlètes qui prennent part à la compétition est d'améliorer leur performance, mais surtout de décrocher la qualification pour la Coupe du monde d'athlétisme prévue en septembre prochain à Ostrava en République tchèque.
Avant la compétition qui démarre le mercredi 1er août, Il se tient ce mardi 31 juillet, le conseil de la Confédération africaine d'athlétisme (Caa) et la troisième édition du "Gala des meilleurs athlètes" de la décennie (2008-2018).
Il faut souligner que la compétition se déroulera dans un stade entièrement rénové. Et pour réussir l'organisation de la compétition, la ville d'Asaba va octroyer aux fédérations participantes une enveloppe de 2000 dollars américains, soit quelque 1,6 million de francs Cfa, pour faciliter le transport des athlètes. Plusieurs vedettes de l'athlétisme africain sont attendues à ce meeting.

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

La loi sur l'enregistrement à titre dérogatoire de l'état civil adoptée

Tue, 07/31/2018 - 15:35

Plus de souci pour les Béninois qui ne disposent pas d'acte de naissance. A travers le vote de la loi n°2018-26 portant autorisation d'enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil, ce lundi 30 juillet 2018, au parlement, les citoyens non enregistrés à l'état civil, pourront se faire délivrer un acte de naissance. Initiée par Gérard Gbénonchi et 13 autres députés, cette loi vise à capitaliser les acquis du Recensement administratif à vocation d'identification de la population (Ravip), à offrir la possibilité aux Béninois dépourvus de ce précieux document, d'en disposer et d'avoir un état civil actualisé au Bénin.
Selon le texte adopté, au niveau de chaque commune, la personne responsable de l'enregistrement à titre dérogatoire sur les registres de naissance est le maire ou son adjoint dûment désigné et le chef d'arrondissement au niveau de l'arrondissement. L'enregistrement à titre dérogatoire est demandé après certification de l'état nominatif des personnes concernées sur réquisition du procureur de la République, lequel est saisi par le ministre de la Justice suivant l'article 4 de la loi. La liste nominative des bénéficiaires est établie à partir des données recueillies lors du Ravip. Elle est certifiée par l'Agence nationale de traitement (Ant). La réquisition est adressée à l'officier d'état civil aux fins d'une prise en compte de la liste des personnes concernées dans son ressort territorial, précise la loi.
A cet effet, les parquets et les centres d'état civil et l'Ant seront appuyés par le comité technique de pilotage des opérations du Ravip.
Après l'établissement des actes de naissance, une opération de délivrance sans frais des volets n°1 aux personnes concernées sera faite. Le volet n°1 est retiré dans la transparence au niveau des centres d'état civil sous la responsabilité des maires et chefs d'arrondissement.
Conformément à l'article 10 de la loi, le refus de délivrer le volet n°1 tout comme sa délivrance contre paiement d'une somme d'argent est une faute professionnelle grave qui engage la responsabilité personnelle de l'officier de l'état civil dépositaire.
Cette la loi entend déroger aux procédures de délivrance d'acte de naissance et permettre de prendre en compte les personnes déclarées n'ayant pas d'acte de naissance et enrôlées sur la base de témoignages de la carte Lépi, lors du Recensement électoral national approfondi (Rena) ou du Ravip.
F. A. A.

Categories: Afrique

19 milliards FCFA pour faire face à l'érosion côtière au Bénin

Tue, 07/31/2018 - 15:00

Lors de la session extraordinaire sollicitée par le gouvernement ce lundi 30 juillet 2018, les députés ont autorisé le gouvernement à ratifier deux accords de financement estimés à 19,085 milliards F CFA. Le premier a été signé le 19 avril 2018 entre la République du Bénin et le Fonds nordique de développement (Ndf) dans le cadre du Projet d'investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l'Ouest (Waca-Resip) pour un montant de 2,585 milliards FCFA et le second, d'un montant de 16,5 milliards FCFA a été signé à Washington, le 21 avril 2018, entre la République du Bénin et l'Association internationale de développement (Aid) dans le cadre du Projet d'investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l'Ouest (Waca-Resip).
Ces deux accords visent à améliorer la gestion des risques naturels et anthropiques partagés y compris les changements climatiques qui affectent les communautés des zones côtières du Bénin. De façon spécifique, il s'agit de renforcer le cadre institutionnel et réglementaire de gestion du littoral au Bénin, de mettre en place des dispositifs de protection des côtes contre l'érosion côtière, de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations riveraines, d'assurer une gestion durable et transfrontalière des écosystèmes transfrontaliers et de renforcer la résilience des populations du littoral aux inondations.
Selon la commission chargée des Finances et des échanges, le projet Waca-Bénin financé par la Banque mondiale s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d'investissement multisectoriel du Bénin. Un plan en parfaite harmonie avec le Programme d'actions du gouvernement (Pag), notamment les axes stratégiques n°6 et 7 du 3e pilier qui visent l'amélioration des conditions de vie des populations. Il sera exécuté dans les communes de Grand-Popo, de Ouidah, d'Abomey-Calavi, de Cotonou, et de Sèmè-Podji dans les zones littorales.
« Avec ces deux accords de financement d'un montant de 19,085 milliards FCFA, le gouvernement boucle définitivement la mobilisation des ressources nécessaires pour protéger les 125 km des côtes béninoises. D'ici deux ans, le phénomène des avancées de la mer sera un vieux souvenir avec la mise en place des projets prévus par les deux accords qui viendront renforcer les travaux en cours au niveau de Cotonou Est, d'Avlékété et de Djègbadji à Ouidah », a précisé le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato. Ces travaux poursuit le ministre, ont déjà généré au moins 8000 emplois directs. Selon M. Tonato, l'approche sous-régionale dans laquelle s'est engagé le Bénin avec les autres pays membres du Waca, constitue la meilleure solution pour l'efficacité de la lutte contre l'érosion côtière au Bénin.
F. A. A.

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Régression du taux de réussite au Cep

Tue, 07/31/2018 - 14:12

Une conséquence de la grève des enseignants

Les résultats du Certificat d'études primaires (Cep) proclamés ce lundi 30 juillet 2018, affichent une légère régression du taux de réussite par rapport à l'année dernière. Selon le point fait par le directeur des examens et concours des enseignements maternel et primaire (Dec/Memp), Victor Adohinzin, le taux de réussite cette année est de 64,44% contre 65,15% l'année dernière. Une baisse qui trouve ses sources dans la grève des enseignants et la baisse du niveau des écoliers en français et en mathématiques, a souligné Victor Adohinzin, lors de la proclamation des résultats. Il a souhaité que les syndicalistes recherchent une autre forme de revendication syndicale plutôt que d'aller en grève de façon systématique, ce qui pénalise les enfants.
Selon ces résultats, aucun département n'a pu réunir 50% en mathématiques. Dans le rang des candidats admis, seuls 30,63 % ont atteint les seuils de compétence. Ce qui dénote du faible niveau des écoliers dans cette matière et pose un sérieux problème de l'enseignement des mathématiques, relève le Dec/Memp. Ce faible niveau des écoliers est aussi observé en français, notamment en lecture où les notes ne sont pas bonnes. Selon Victor Adohinzin, « la corrélation est vite établie. Puisqu'il faut d'abord comprendre le français avant de réussir les mathématiques ». Pour lui, ces insuffisances viennent donner une fois encore raison au gouvernement, qui a décidé d'évaluer les enseignants afin de déceler leurs points faibles et renforcer leurs capacités. « Le renforcement des capacités est indispensable dans la mesure où si celui qui enseigne ne maîtrise pas ce qu'il enseigne, on ne peut qu'avoir des résultats catastrophiques », a insisté le Dec/Memp.
Le directeur des examens et concours des enseignements maternel et primaire annonce que la session des malades démarre le 06 août dans les chefs-lieux des douze départements.
F. A. A.

Categories: Afrique

Patrice Talon face au peuple ce soir

Tue, 07/31/2018 - 14:09

Le président de la République sera, ce soir à 21 heures sur les écrans de la télévision nationale. Patrice Talon tentera de redonner espoir au peuple.
Le chef de l'Etat sera face au peuple ce jour dans un face à face avec les journalistes. Cet oral permettra au chef de l'Etat de répondre aux questions des journalistes de la presse nationale sur les nombreuses questions encore floues dans les méninges des populations. Entre autres, la proposition d'amendement de la constitution, le niveau d'exécution du Programme d'actions du gouvernement (Pag), l'assainissement des finances publiques à travers la lutte contre la corruption, la levée de l'immunité des députés à l'Assemblée nationale, la fourniture d'eau et d'électricité.
A la veille de la célébration de la fête de l'indépendance, Patrice Talon, offrira l'occasion au peuple d'entendre de sa bouche les différents chantiers en cours et ceux en instance de démarrage. Il s'agit d'un moment idéal pour apaiser les uns et les autres, sur les difficultés que traverse le pays et surtout la question de la lutte contre la corruption et ses corollaires.
G.A.

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Cinq ans d'emprisonnement pour Mètongnon et consorts

Tue, 07/31/2018 - 14:06

Laurent Mètongnon et Youssao sont condamnés ce mardi par le Tribunal de Cotonou à 5 ans d'emprisonnement ferme dans l'affaire CNSS/BIBE.
Après de nombreux reports, le verdict vient de tomber. Laurent Mètongnon et ses co-acusés vont retourner en prison pour le apurer leur peine. Le juge vient de les condamner à cinq ans d'emprisonnement ferme assorti d'une amende de un (01) million de francs CFA. Outre cette amende, ils doivent tous payer dix millions FCFA à l'État et 70 millions FCFA à la BIBE. C'est ce qui ressort du verdict final de ce dossier qui traînait au tribunal de Cotonou depuis plus d'un an.
L'ancien président du Conseil d'administration de la CNSS Laurent Mètognon et d'autres personnes sont inculpés pour placement illégal à risque assorti de retrocommissions des fonds de la Caisse et la BIBE. À la barre, les accusations sont réfutées par les inculpés. Après les différentes plaidoiries et les témoignages, la décision du juge est finalement tombée. Sous réserve de l'interjection en appel, on peut dire que l'affaire CNSS/BIBE est close.
G.A.

Categories: Afrique

Simplice Dossou convoqué à la Bef le 2 août prochain

Tue, 07/31/2018 - 06:50

À peine la demande de levée de l'immunité a été adressée au président de l'Assemblée nationale que le député Simplice Dossou est convoqué par le directeur de la Brigade économique et financière. Une convocation a été adressée à l'ancien ministre de l'intérieur et député à l'Assemblée nationale par le chef de la brigade économique et financière, l'invite à se présenter le jeudi 2 août 2018.

Il faut dire que cette convocation est la suite logique des enquêtes sur la gestion des frais de patrouilles gérés par l'intéressé au moment où il assumait le portefeuille de l'intérieur et de la sécurité sous le président Boni Yayi. L'engagement du chef de l'État Patrice Talon contre la corruption semble avoir pris dans tous les secteurs. Chaque institution et chaque acteur de la chaîne, joue ainsi sa partition dans ce combat. Simplice Dossou devra donc aller répondre devant la Bef jeudi prochain à partir de 15h. En attendant la suite des enquêtes de la Bef, les regards sont tournés vers l'hémicycle pour l'étude de son cas et celui de Garba Yaya, tous membres des forces cauris pour un Bénin émergent.

G.A.

Categories: Afrique

La justice donne le top dans la lutte contre la corruption

Tue, 07/31/2018 - 06:31

Le combat contre la corruption n'est plus l'affaire personnelle du gouvernement. Chaque acteur de la chaîne joue déjà sa part. La preuve est que les hommes en toge se montrent déterminés à en découdre avec les délinquants financiers.
« Le mal commis est un malheur suspendu, le bien accompli est un trésor caché », stipule un proverbe malgache.
La lutte contre la corruption révèle ainsi les secrets de chaque camp. Les acteurs soucieux du développement jouent leur part de responsabilité. Longtemps attendu sans suite, la lutte contre la corruption devient l'affaire de tous les acteurs.
Ceux qui ont été responsables du malheur financier des biens publics attendent de répondre de leurs actes. Le gouvernement quant à lui, avec à sa tête, le Président Patrice Talon s'est déjà montré acquis à combattre le fléau. Dans ce combat, la justice a été mise à l'épreuve ainsi que l'Assemblée nationale.
Il faut tirer un coup de chapeau aux hommes en blouse noire, qui sont aussi engagés dans la lutte, en interpellant à chaque fois que possible les indélicats financiers. Ils l'ont d'ailleurs prouvé dans bien de dossiers qu'ils gèrent avec professionnalisme et rigueur. Entre autres dossiers conduits avec sérénité, il y a la demande de levée de l'immunité parlementaire dont le feuilleton ne fait que commencer, l'affaire Soneb, qui a conduit l'ancien directeur général de la société en prison, le dossier Fnm qui suit son cours et autres. Sans oublier l'affaire KGB et les nombreux cas relatifs à la cybercriminalité. L'engagement de la justice aujourd'hui dans la lutte contre la corruption et l'impunité montre un grand écart entre les gouvernements passés et celui de Patrice Talon.
Par le passé, la Justice a toujours été vue comme le maillon faible, où plusieurs cas de corruption et de malversations n'ont jamais abouti. C'est le cas par exemple de la commission Anne Cica Adjaï sous Kérékou, où malgré le dynamisme et les dénonciations de la présidente, aucun dossier n'a pu aboutir.
Pendant les deux quinquennats du président Boni Yayi, une Marche verte a même été organisée contre la corruption sans suite. Ce sont des agitations fébriles qui n'ont pas permis à la justice de franchir le cap mêmes des enquêtes préliminaires encore moins d'aboutir à l'interpellation des mis en cause.
Les populations ont toujours déploré la prise en otage de la justice par le politique. Aujourd'hui, il est clair que la justice fonctionne pour le bonheur des citoyens puisque les faits en parlent d'eux-mêmes. Le dernier en date est la demande de la levée de l'immunité de deux autres députés qui doit être examinée à l'Assemblée nationale les jours à venir. La mise en place par le gouvernement de la Cour de répression des infractions économiques et le terrorisme vient donner un coup de main à ce dynamisme dans lequel la justice se hisse en position d'attaque.
Toutes les institutions jouent donc leur partition dans ce combat contre la corruption. Lentement mais sûrement la lutte contre la corruption devient un combat qui gagne tous les cœurs.

G. A.

Categories: Afrique

Mathurin de Chacus seul candidat

Tue, 07/31/2018 - 00:59

Plus qu'une seule liste en compétition pour les Élections à la Fédération béninoise de football. La nouvelle a été rendue publique dans la soirée de ce lundi 30 juillet 2018, par un communiqué annonçant le retrait de la liste Nouvel Elan portée par Bruno Didavi. Le communiqué rendu public par Bruno Didavi, premier vice-président de la FBF et candidat au poste de président du comité exécutif annonce son retrait et celui de ses colistiers de la course. Il ne reste plus que la liste portée par Mathurin de Chacus, « Bénin Football -Nouveau départ », en compétition. Rappelons que les élections à la Fédération béninoise de football se dérouleront le 25 août 2018. (Lire le communiqué)

Communiqué de Presse

Dans le cadre du renouvellement du Comité Exécutif de la FBF , AG élective prévue pour le 25 Août 2018, deux listes sont en compétition.

Il s'agit de « Bénin Football -Nouveau départ » et de « Nouvel élan ».

Après une analyse de la situation et pour coller au rêve du Chef de l'État le Président Patrice Talon de faire du sport un levier du développement économique de notre pays d'une part, et du football béninois le fer de lance du sport d'autre part, nous, membres de la coalition » Nouvel élan » décidons après réflexion et consultation et en vue de donner à la famille du football béninois sa chance de réussir cette mission contenue dans le Pag du gouvernement de la Rupture, de retirer purement et simplement notre liste de la compétition du 25 Août 2018.

Cette décision, loin de nous éloigner du football béninois, est notre contribution pour aider le football national à atteindre ses objectifs mieux que par le passé.

C'est dans l'Union, la solidarité et la cohésion que nous allons développer le sport en général et le football en particulier.
Vive le football béninois.
Ont signé :
1- DIDAVI Bruno
2- He AHOUANVOEBLA Augustin
3- Contrôleur général AGBOSSAGA Cesar
4- Sabi Oly Sekefou

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Naissance du groupe parlementaire ‘'Le peuple debout''

Mon, 07/30/2018 - 18:22

Un nouveau groupe parlementaire est né, ce lundi 30 juillet 2018, à l'Assemblée nationale. Il est dénommé ‘'Le peuple debout'' et regroupe les députés Issifou Amadou, Guy Mitokpè, Nourenou Atchadé, Léon Basile Ahossi, René Bagoudou, Jean-Marie Allagbé, Justin Adjovi, Moukaram Adjibadé Koussonda et Simplice Codjo. Le groupe est présidé par l'honorable Nourenou Atchadé. Ces anciens membres du groupe parlementaire ‘'La voix du peuple'' présidé par l'honorable Issa Salifou, ont tous démissionné pour créer le nouveau groupe parlementaire.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les progrès de la police républicaine inspirent le Nigéria

Mon, 07/30/2018 - 18:20

Un espace de quiétude s'installe au Bénin, grâce à l'ambition du chef de l'Etat Patrice Talon, d'assurer la sécurité des personnes et des biens à travers une police républicaine. L'instauration d'une force unique chargée de la sécurité intérieure par le président béninois a permis de réaliser d'énormes progrès. Des actions ont été menées dans tous les départements du Bénin par la police républicaine pour renforcer la lutte contre l'insécurité. Une expérience béninoise qui inspire le Nigéria.
Dans le but de rester dans la dynamique de la police républicaine béninoise, une délégation d'une quinzaine de membres des hauts gradés de l'Institut National de politique stratégique de l'Etat fédéral est en mission au Bénin du 23 juillet au 03 Août 2018. L'objectif de cette visite est d'essayer d'imiter les différentes plateformes qui existent au Bénin en matière de sécurité interne afin de l'implanter au Nigéria. « (...) nous avons vraiment aimé et apprécié le professionnalisme avec lequel ils ont faire beaucoup de développement en matière de sécurité interne. Nous avons beaucoup appris sur leur philosophie qu'ils ont bien intitulé ‘'La police communautaire'' », a déclaré Muhammad Musa, Chef de la délégation nigériane. Une démarche qui ne fait que rendre à Talon, le mérite qui lui revient et fait toute la fierté du peuple béninois.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, avait confié que : « Les deux présidents sont en phase et ils sont préoccupés non seulement par la sécurité alimentaire de nos populations, par des programmes de lutte contre la faim, d'encouragement à la production, mais aussi par la sécurité physique ». La police est désormais au service de la population et permet aux citoyens de se sentir en sécurité, libre et tranquille.
Pour Aurélien Agbénonci « Il n'y a pas de développement sans sécurité et pas de sécurité sans développement et tout ceci c'est une interaction qui nous permet d'avancer vers nos objectifs qui sont ceux du PAG ».
Le directeur général de la Police Républicaine Nazaire Hounnonkpè est engagé à mettre tous les moyens en œuvre pour protéger les citoyens béninois et les visiteurs. On est plus à l'époque où les braquages et les vols se déroulaient en plein cœur des villes. Les perquisitions, les fouilles et les patrouilles sont fréquentes. Le dispositif sécuritaire a été renforcé pour assurer la tranquillité des populations. Certes, des cas d'insécurité demeurent. Mais, il faut reconnaître que la sérénité est de retour. Tout ceci est la preuve que Patrice Talon et son gouvernement ont compris que le développement commence par la sécurité.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Le geste de la Fondation Etisalat Bénin pour sauver des vies

Mon, 07/30/2018 - 16:50

La Fondation Etisalat Bénin s'illustre à nouveau dans une œuvre humanitaire. Elle a organisé une séance de don de sang, ce lundi 30 juillet 2018, dans les locaux de la direction générale de Moov à Cotonou. Cette opération vise à palier le manque de ce liquide précieux dans les banques de sang du Bénin.
Les membres du personnel de Moov Bénin ont répondu nombreux à cette invitation de la Fondation Etisalat Bénin à donner leur sang. Cette action s'inscrit pleinement dans la campagne sociale 2018 de la fondation qui a pour thème « Ensemble, sauvons des vies ».
A l'entame de séance, le Directeur général Ahmed EL ATTAT a remercié tout le personnel qui a répondu à l'appel. « Je suis vraiment fière de vous et de vos qualités humanitaire, citoyenne et civique. Ce n'est pas un geste à regretter, c'est un geste qui nous fera ressentir de la fierté ». Il espère que ce don de sang sera utile et permettra vraiment de sauver des vies.
« On peut tout acheter, mais on ne peut pas acheter le sang, on ne peut pas acheter la vie (...) C'est un acte volontaire de donner du sang. Ce n'est pas un acte obligatoire. La mobilisation d'aujourd'hui vous prouve que le personnel est engagé », a déclaré Mme Dolorès CHABI-KAO, secrétaire exécutive de la fondation. Moov Bénin, poursuit-elle, est une entreprise citoyenne de même que son personnel.
Ayant déjà mené plusieurs œuvres sociales dans le cadre de cette campagne 2018, cette opération de don de sang traduit une fois de plus l'engagement fort de l'entreprise à apporter son soutien à la population béninoise. « Notre objectif aujourd'hui, c'est 100 poches de sang pour sauver 100 vies adultes ou 500 vies d'enfants parce qu'une poche peut sauver 3 à 5 bébés », a-t-elle ajouté. Elle invite tous les citoyens à faire de même dans le but de sauver le plus possible de vies.
Pour Mme Marie-Claude DEGUENON, directrice de l'administration et des ressources humaines, ce don de sang va contribuer à sauver des vies au Bénin notamment les vies des femmes enceintes et des enfants qui sont les populations les plus sensibles. « Je donne mon sang en ayant en tête la satisfaction de pouvoir éventuellement contribuer à sauver une vie », a-t-elle confié. Mme Marie-Claude DEGUENON, a également exhorté les citoyens à donner leur sang car selon elle, c'est quelque chose d'extraordinaire qu'on n'a pas l'opportunité de faire souvent. « Nous avons la chance d'avoir suffisamment et gracieusement du sang donc pourquoi ne pas en faire profiter ceux qui en ont besoin pour avoir la vie sauve ».
Oumar AGUEHOUNDE, agent commercial à Moov Bénin, a salué cette noble initiative de l'entreprise et a affirmé : « C'est une passion pour moi de donner du sang, ce n'est pas la première fois que je donne du sang et j'aime l'idée de sauver des vies ».
Modeste HOUESSOU, lui aussi agent commercial a confié que c'est pour la première fois qu'il donne de son sang. Il se réjouit que par cette action, il a la chance de contribuer à sauver des vies.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Les député poursuivis se reconnaissent déjà coupables

Mon, 07/30/2018 - 15:30

La levée d'immunité des députés à l'Assemblée nationale a provoqué depuis quelques jours, une série de réactions dans le rang des militants des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et d'autres partis de l'opposition. Pour ces formations politiques, la levée d'immunité des députés relève d'une chasse aux sorcières, alors que ces mêmes personnes disent porter le flambeau de la défense des valeurs démocratiques et de la lutte contre la corruption. Véritable paradoxe.

De même, les décisions rendues par des institutions de la République dans la droite ligne des textes qui régissent le fonctionnement de la nation sont perçues à leurs yeux comme, ‘'une honte''. L'opposition qualifie également la justice en quelle elle dit faire confiance, comme une justice aux ordres. Des réactions qui témoignent de ce que l'opposition béninoise fait du dilatoire, intoxique l'opinion publique à travers l'arme de la victimisation et trompe le peuple.
Conformément aux textes en vigueur, un député ne peut pas être poursuivi, si son immunité parlementaire n'est pas levée. Mais après les enquêtes et procès devant les tribunaux, si la culpabilité du député n'est pas établie, il retourne au parlement et recouvre son immunité. C'est seulement au cas où les faits reprochés au député sont confirmés, et que sa culpabilité est établie par le juge, que celui-ci au lieu de retourner peut être mis sous mandat de dépôt.
Si pour aller laver son honneur devant les juges et couper court à tout soupçon, il y a tant d'agitations, on se pose alors la question de savoir si les inculpés se reconnaissent déjà coupables. Loin de manipuler l'opinion publique, les réactions de l'opposition confirment davantage les accusations émises contre elle surtout quand on sait comment ceux-ci ont géré le pays pendant les dix dernières années.
Contrairement à tout ce que l'on peut penser, il s'agit aujourd'hui pour le pouvoir en place, d'assainir les finances publiques, d'identifier les auteurs des scandales financiers qui ont coûté des milliards de francs CFA à l'Etat et appliquer les sanctions adéquates aux personnes impliquées.
Le parlement ne doit plus constituer un refuge pour les fossoyeurs des finances publiques. Où qu'ils se trouvent, ces pilleurs des ressources publiques doivent être dénichés pour répondre de leurs forfaits. Il s'agit d'un mode de gouvernance résolument engagé dans la lutte contre la corruption, un ‘'fléau'' qui nuit gravement aux finances publiques et hypothèque le développement du pays.
F. A. A.

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La Justice réclame la levée de l'immunité de Simplice Dossou et Garba Yaya

Mon, 07/30/2018 - 14:00

Les députés sont de nouveau sollicités pour aider la justice dans la recherche de la vérité. Une nouvelle demande de levée de l'immunité de deux députés a été adressée par le procureur de la République au président de l'Assemblée nationale. Il s'agit de Simplice Dossou et Garba Yaya.
L'étau se resserre désormais contre les députés. Après le feuilleton Djènontin et consorts, c'est le tour de Simplice Dossou et Garba Yaya. Une fois de plus, le procureur invite les députés à statuer sur la levée de l'immunité de ces deux députés sur qui pèsent des soupçons divers. A Simplice Dossou, il serait reproché le détournement des primes de patrouilles des policiers d'un montant de 350 millions de francs CFA débloqués par le gouvernent de Yayi alors qu'il était ministre de l'intérieur. L'affaire avait créé en son temps quelques bruits de bottes apaisés par les supérieurs hiérarchiques de la police. Quant à Garba Yaya, il s'agit de l'organisation frauduleux des concours au profit du ministère de l'économie et des finances en août 2012. Alors qu'il était directeur de recrutement des agents de l'État, les dudits concours qui ont fait couler beaucoup d'encre et de salive ont dû être annulés avec toutes les conséquences causées à l'État et aux citoyens.
L'aboutissement de ces deux dossiers instruits par le procureur de la République permettront à la justice de faire la lumière sur ce qui leur est reproché.
Alors que le parlement est dans la dynamique d'aider le gouvernement dans son combat contre la corruption et l'immunité, il est clair que la demande de levée de l'immunité de ces deux députés obtiendra un écho favorable à l'hémicycle.
Un nouvel test de plus.pour ces derniers.
Ces demandes de levée d'immunité des députés soupçonnés d'être impliqués dans des affaires montre que Patrice Talon a décidé de faire de la lutte contre la corruption et l'impunité, une référence de son quinquennat. Et cette lutte a besoin de l'accompagnement de tous. Comme l'a dit quelqu'un, l'Assemblée nationale ne doit plus être perçue comme le refuge des délinquants financiers.
Giscard AMOUSSOU

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Nicéphore Soglo annonce son absence

Mon, 07/30/2018 - 12:57

M. Nicéphore Dieudonné Soglo ne sera pas aux manifestations officielles de la fête du 1er août 2018. Selon le communiqué rendu public ce 28 juillet par l'ancien président de la République, cette absence est due à la santé de son épouse l'Honorable Rosine Vieyra Soglo, hospitalisée en France depuis quelques semaines. " Nicéphore Dieudonné Soglo informe que pour les mêmes raisons, il ne pourra honorer de sa présence les festivités de la cérémonie officielle du 1er août 2018, marquant la commémoration de la cinquante huit année de l'accession du Bénin à la souveraineté internationale", indique le communiqué. Par le même canal, il souhaite au peuple béninois et à ses chers compatriotes, une bonne fête de l'indépendance.
Il se pourrait que l'ancien président Boni Yayi aussi soit absent à la cérémonie, compte tenu du fait qu'il est sollicité par l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) pour superviser la présidentielle au Mali. A la tête de la délégation des observateurs de l'Uemoa, son absence serait aussi très remarquée à la fête de l'indépendance.
L'ancien maire de Cotonou, Léhady Soglo ne sera pas non plus de la partie. Exilé en France après sa révocation de son poste, le fils de l'ancien président de la République est recherché pour malversations et mal gouvernance.

G.A.

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Qualification des instituteurs, un grand handicap

Mon, 07/30/2018 - 12:49

Le secteur éducatif béninois souffre depuis quelques dizaines d'années des maux qui s'infectent de plus en plus. Alors que ces maux étaient imputables aux politiques, les acteurs même de l'éducation se révèlent incompétents.

Le système éducatif souffre de divers maux. Le plus connu est la baisse de niveau des apprenants. Une baisse imputée à la qualification des enseignants ayant à charge la formation des enfants. Si aujourd'hui l'ecole béninoise souffre de l'absence des anciens instituteurs, des cadres à compétences avérées, les politiques en sont les vrais auteurs.
Le manque criard d'instituteurs surtout dans les zones reculées a conduit les politiques à reverser sans condition dans le système éducatif près de 26 000 personnes sans qualification et sans formation de base en enseignement. Ce recrutement destiné à combler un grand déficit d'enseignants est la base même des problèmes du système éducatif national. Selon certaines indiscrétions, il fallait en réalité, un programme de reversement bien concu et pensé selon un échelonnement bien défini et qui devrait porter sur au plus 8 000 agents remplissant les conditions nécessaires pour la formation. Malheureusement, les politiques ont battu en brèche les propositions des spécialistes en optant pour la gouvernance de populisme et d'improvisation.
Résultat : 26.000 personnes dont la plupart sans qualification et sans vocation sont devenus enseignants par la force des choses.
Après des enquêtes sur le terrain, il s'est avéré que le reversement a été fait sur la base de copinage avec des frères, des sœurs, des beaux frères, des belles sœurs, des cousins, des tantes, des neveux, des oncles et d'autres parents qui n'ont pas le niveau et les qualifications requises pour former les enfants surtout au primaire. Autrefois quartier latin de l'Afrique, le Bénin fait partie aujourd'hui dans l'espace Uemoa, des pays ayant un système éducatif en défaillance.
Il est temps de repenser à cette situation qui n'honore guère l'école béninoise.
Une réalité

Les réformes en cours inscrites dans le programme d'actions du gouvernement tendent à corriger ce dysfonctionnement. Mais il est difficile d'y arriver sans la volonté des enseignants eux-mêmes. Il se remarque une fuite de responsabilité de la part de ces derniers, qui refusent de se faire évaluer pour bénéficier de diverses formations de qualification. Il est important de mettre les vacances à profit pour corriger certaines irrégularités du système qui handicapent la formation des enfants. Les apprenants ont droit à un enseignement de qualité et pour çà le gouvernement doit prendre ses responsabilités. Avec la situation que vit le Bénin avec le syndicalisme à outrance, il est difficile de mettre en exécution le plan de formation de mise à niveau des enseignants. Ce qui est sûr aujourd'hui, le problème de l'école ne relève plus seulement de la responsabilité des gouvernants mais aussi et surtout des enseignants qui sont devenus otages des syndicalistes.

G. A.

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« La corruption affaiblit la justice, interfère avec les droits de l'Homme et nuit à la lutte contre la pauvreté. » (Raymond Adjakpa Abile)

Mon, 07/30/2018 - 06:17

A l'heure où notre pays a engagé une transformation de son économie et s'apprête à fêter les 58 ans de son ascension à la souveraineté internationale, nous avons souhaité interroger Raymond ADJAKPA ABILE Coordonnateur du Mouvement Tous Acteurs qui nous livre ici à cœur ouvert ses réflexions.

Vous êtes le coordonnateur du mouvement Tous Acteurs, Qu'est-ce que c'est ?
Le mouvement Tous Acteurs est une association loi 1901 qui a pour objectif de mobiliser l'intelligence collective béninoise pour influencer l'action publique. Il s'agit de refonder le nouveau citoyen en promouvant l'action commune et in fine transformer le Bénin. Transformer le Bénin demande de penser, proposer et essayer de nouvelles idées et surtout de voir le verre à moitié plein. Chacun doit jouer pleinement son rôle pour le développement économique de notre beau pays le Bénin.

Le Bénin va fêter les 58 ans d'indépendance, quel regard portez-vous sur le développement du Bénin ?
Les efforts de tous nos Présidents depuis 1960 ont été remarquables pour nous permettre d'atteindre notre niveau actuel. Ils ont construit pierre après pierre dans la douleur quelquefois l'héritage Bénin que nous avons. Il est important de leur rendre hommage.
Les Présidents Hubert MAGA, Sourou Migan APITHY, Justin AHOMADEGBE qui ont travaillé pour permettre à notre pays d'accéder à la souveraineté internationale et de construire les premières infrastructures de bases comme l'hôpital CNHU, la Présidence de la République… et le développement de la filière palmier à huile. Le Président Emile Derlin ZINSOU qui a amorcé l'autonomisation de notre pays par la création des impôts pour financer le développement par nous-même. Le Président Matthieu KEREKOU nous a permis de mettre fin au cycle infernal des coups d'Etat et de vivre ce que nous appelons la stabilité politique puis la démocratie, l'exception béninoise qui nous a propulsé positivement dans le Guinness record du premier pays de l'Afrique à connaitre une conférence nationale et une alternance au sommet du pouvoir de façon apaisée.

Le Président Nicéphore SOGLO, premier Président de l'alternance démocratique qui a travaillé à la reconstruction de l'économie et de conduire la société béninoise dans la modernité. Le Président Boni YAYI qui n'a pas ménagé son énergie pour travailler à sortir le pays de la pauvreté et a renforcé les infrastructures routières de notre pays et reconcilié le Béninois avec la Politique. Le Président Talon qui accompagne la conciliation du rêve Béninois à celui du rêve mondial, afin que le Béninois se dise appartenir à un grand pays et à un grand peuple. Ça ne veut rien dire…

Aujourd'hui, notre pays a besoin que chacune des Béninoises et chacun des Béninois soldent les querelles de clocher, les divisions internes pour bâtir enfin une communauté d'intérêts pour les générations d'aujourd'hui et de demain. Nous devons créer ensemble les conditions de la renaissance, de la transformation de la nation Béninoise.

Que pensez-vous de la gouvernance du Président Talon depuis le 6 avril 2016 ?
L'économie nationale héritée le 6 avril 2016 est paralysée par une double crise qui touche aux principales fondations de l'économie nationale. Le port de Cotonou l'épine dorsale de l'économie du Bénin avec comme enjeu principal la captation et l'acheminement du trafic de transit en provenance et vers les pays enclavés du Sahel : Niger, Burkina Faso et Mali n'était plus attractive. Le coton, l'autre secteur clé de l'économie, était lui-même paralysé par une crise profonde qui s'est manifestée par des contre-performances dans la production cotonnière. L'on sait par ailleurs l'importance socio-économique du coton dans le quartet des pays producteurs ouest-africains (Bénin, Burkina Faso, Mali, Tchad) où sont concernées plus de 4 millions de personnes. Au Bénin seul, cette culture a un impact sur la vie de plus d'un million de personnes.
Il faut être honnête et reconnaitre qu'au-delà des phénomènes liés à cette double crise, il y'a un aspect structurel et préoccupant qui demandait une réponse, celle de travailler à la construction de nouvelles fondations pour notre économie. Je pense que nous assistons au crépuscule d'un nouveau modèle économique dans notre pays.

Est-ce que selon vous ces actions seront salutaires pour notre pays ?
Vous savez notre pays caresse le rêve de devenir une économie performante de services, ce qui semble une option stratégique viable dans la continuité de nos atouts économiques actuels. Il suffit de regarder comment s'y sont pris ses précurseurs en la matière à savoir Hong Kong et la cité Etat Singapour. Dans ces deux cas, les facteurs essentiels sont : des investissements massifs dans le secteur éducatif pour disposer de ressources humaines de qualité considérées comme le premier support à toute économie de services. Ensuite viennent les avantages de la position géographique (proximité permettant la fonction de « relais » pour un grand marché) et ceux attendus des investissements dans les infrastructures (réseau routier, ports, aéroports, télécommunications performantes, etc.) et dans les hautes technologies et leurs nombreuses applications sectorielles. Cette comparaison avec les précurseurs asiatiques n'est pas inopportune d'autant que le Bénin partage avec eux l'un des préalables incontournables au succès d'une économie de services : la proximité avec un grand marché, confirmant encore le caractère déterminant de la position géographique dans les chances de réussite des stratégies économiques.

Que Pensez-vous de la lutte contre la corruption qui est aujourd'hui engagée ?
La corruption est un phénomène répandu dans le monde. Elle donne lieu à des préoccupations sérieuses d'ordre social, moral, politique et économique, qui entravent la bonne gouvernance, font obstacle au développement et faussent la concurrence. La corruption affaiblit la justice, interfère avec les droits de l'Homme et nuit à la lutte contre la pauvreté. Tous les gouvernements s'engagent à lutter contre la corruption en adhérant à des accords internationaux, tels que la Convention sur la lutte contre la corruption d'agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques et la Convention des Nations Unies contre la corruption, ou en adaptant leur législation locale. Cependant, la loi seule ne suffit pas pour résoudre ce problème. Il nous faut travailler ensemble la main dans la main pour résoudre ce fléau.

Que pensez-vous de la levée d'immunité de trois députés la semaine dernière ?
Nul n'est au-dessus de la loi et c'est mieux ainsi. La journée du 24 Juillet 2018 doit être inscrite d'une pierre blanche dans les annales de l'histoire parlementaire de notre pays. Depuis 1990, c'est la première fois que nous assistons à la levée effective de l'immunité de parlementaires. La raison importe peu, nous devons simplement nous réjouir du fait qu'aujourd'hui il est désormais possible de lever l'immunité d'un député. C'est un signal fort contre l'impunité, peu importe l'issue de cette triple levée.

Quel est votre mot de la fin ?
Après 58 ans, nous devons retenir comme Jean Monnet le dit : « Rien n'est possible sans les hommes, mais rien n'est durable sans les institutions ». Notre pays doit engager une profonde recomposition de sa classe politique. Le Bénin de 2018 est exposé à de nouvelles réalités et à de nouvelles vulnérabilités mais l'offre politique n'est plus adaptée à notre époque. La jeunesse béninoise doit construire avec nos dirigeants actuels une ambition qui s'appuie sur les réalités de notre temps et qui préparent demain pour nos enfants. Ce rendez-vous à ne pas manquer est celui de la cohésion de la jeunesse béninoise de l'intérieur comme de l'extérieur. Nous devons créer ensemble un contrat social entre les institutions de la République et la jeunesse béninoise. Travaillons ensemble à traduire le rêve de nos aînés et les pleurs de nos enfants en actes pour un mieux vivre dans notre cher et beau pays le Bénin. Soyons Tous Acteurs.

Propos recueillis par Paul Tonon

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Recrutement d'un consultant pour la réalisation des études complémentaires du Projet Energie et eau pour la vie (PEEV)

Mon, 07/30/2018 - 06:00

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Ou cliquer sur le lien ci-après https://24haubenin.info/IMG/pdf/doc1.pdf
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AUDIO : Le secrets du sous-sol Béninois

Mon, 07/30/2018 - 02:00
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Les jeunes réaffirment leur soutien à Patrice Talon

Sun, 07/29/2018 - 21:47

Le centre des jeunes et loisirs de Ouinhi a servi de cadre ce samedi 28 juillet 2018, à la conférence de la jeunesse de la localité. À cette occasion, les jeunes de Ouinhi, par la voix de Honoré Fawanou, ont réitéré leur soutien au président du Cds-Finagnon, l'honorable Aké Natondé. En présence des sages, dignitaires, chefs religieux et autorités politico administratives, les jeunes de Ouinhi ont dit "Non" à l'ingratitude des arrivistes ; faisant allusion à ceux qui prétendent être les avocats de la jeunesse de la localité, alors qu'ils ne le sont pas. « Cette conférence est une réponse au complot organisé par quelques jeunes de la diaspora contre la jeunesse à la base afin de continuer à grandir sur notre dos », a déclaré Honoré Fawanou. Pour lui, la goutte d'eau qui a débordé le vase est la création d'un prétendu mouvement politique au nom de la jeunesse sans faire recours à cette vraie jeunesse. « C'est pourquoi nous avons choisi de monter au créneau pour dire non à la trahison, non à l'ingratitude, non à la politique de la transhumance et non à la création d'un mouvement politique alimentaire à l'heure où le Cds-Finagnon, notre parti est engagé dans une logique de regroupement avec d'autres forces politiques », à souligné Honoré Fawanou. Il a réitéré le soutien des jeunes au député Aké Natondé au sein du Bloc progressiste. Honoré Fawanou et ses camarades rassure M. Natondé que la bague de l'alliance, signe de leur union est encore à leurs doigts.
Le représentant du président Aké Natondé, le coordonnateur communal Ouinhi du parti Cds-Finagnon a remercié les jeunes pour leur engagement et surtout pour leur message de soutien à l'endroit de leur leader. Henri Azonningbo leur a promis de transmettre fidèlement leurs messages au président Aké Natondé.
Cette activité politique intervient une semaine après la sortie du Bloc progressiste, qui soutient les actions du président de la République Patrice Talon, et dont est membre le parti Cds-Finagnon.

F. A. A.

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