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24 Heures au Bénin

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Les réformes opérées au sein de la charte des partis politiques

Fri, 07/27/2018 - 20:16

La représentation nationale a adopté, ce jeudi 26 juillet 2018, la loi N° 2018-23 portant charte des partis politiques en République du Bénin. Plusieurs réformes ont été opérées et les partis politiques sont tenus dorénavant de se conformer aux nouvelles règles de cette loi notamment celles faisant obligation d'une comptabilité régulière et les conditions de création d'un parti.

La nouvelle loi N° 2018-23 portant charte des partis politiques en République du Bénin est un texte de 61 articles répartis en 7 titres. Les réformes opérées concernent entre autres le financement public, les conditions de création d'un parti politique et la régulation du système partisan. Précisant les conditions de modalité d'octroi et de répartition du financement public, cette loi interdit tous les dons et legs des personnes morales en faveur des partis politiques. Ces derniers doivent désormais tenir une comptabilité régulière. Les partis politiques constitués qui sont conformes aux dispositions de ladite charte bénéficieront d'une aide financière de l'Etat. Les ressources qui leur seront allouées et réparties, représenteront 0,5% des ressources intérieures nationales de l'année précédente.
S'agissant des conditions de création d'un parti politique, le nombre de membres fondateur ne doit pas être moins de 15 par commune. Les partis politiques constitués régulièrement doivent participer aux élections législatives et communales. Ceux qui ne présenteront pas deux fois consécutivement des candidats à ces élections perdront leur statut juridique.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Eustache Akpovi officialise son adhésion à la Coalition Bénin En Route

Fri, 07/27/2018 - 20:12

La 9ème circonscription accueille un nouveau-né ce samedi. L'Alliance pour la Démocratie et l'esprit Citoyen ( ADEC) de l'honorable Eustache Akpovi fait son adhésion à la Coalition Bénin En Route (BER). C'est le théâtre plein air de Savalou qui servira de lieu de manifestation à cet événement ce samedi 28 juillet.

L'adhésion aux idéaux du chef de l'État se fait croissante dans le rang de la jeunesse. Les jeunes sont décidés à porter les nobles ambitions du président Patrice Talon. C'est ce que fait déjà la Coalition Bénin en Route de Jean-Baptiste Hounguè qui aujoud'hui, se positionne peu à peu dans toutes les 24 circonscriptions électorales du pays. Et ce, dans le but de garantir au Président Patrice Talon une victoire certaine lors des prochaines élections législatives de 2019.
La vision de la coalition Bénin En Route est ainsi partagée par l'ADEC) de M. Eustache Akpovi. La volonté de cette alliance à promouvoir la voix de la jeunesse aux côtés du chef de l'État est désormais une réalité. Eustache Akpovi entend donc ajouter à cette ambition la sienne pour porter haut ce flambeau de Patrice Talon.
Cette initiative d'adhésion à la coalition BER dans la 9ème circonscription électorale témoigne de l'ancrage de cette région dans la politique béninoise. Une circonscription qui regorge de grands ténors de la politique béninoise. Le pas que pose Eutache Akpovi témoigne de ce que la 9éme circonscription électorale ne doit plus être la chasse gardée de l'opposition comme certains le disent. Patrice Talon a encore ainsi un atout pour s'imposer et imposer sa vision dans cette circonscription électorale. L'adhésion du mouvement de Eustache Akpovi à la Coalition Bénin En Route montre que les jeunes font Bloc autour du chef de l'État pour la réussite de son programme d'actions de gouvernement et de ses ambitions politiques.

Giscard AMOUSSOU

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Et si on cessait avec la ‘'béninoiserie'' pour féliciter plutôt le BMP

Fri, 07/27/2018 - 17:00

Le vote, le 24 juillet 2018, du Bloc de la Majorité Parlementaire (BMP) entérinant la levée de l'immunité à trois députés a suscité des réactions et continue de faire du tôlée. Seulement, un seul pan de l'acte posé par la majorité parlementaire est jusque-là fustigé : le fait que les trois députés soient de la minorité parlementaire. Mais, si on sortait de l'hypocrisie intellectuelle, on doit reconnaître que ceci a toujours été le souhait du peuple béninois que les auteurs de malversations ne se cachent pas sous le couvert d'une immunité pour rester impunis. Vu sous cet angle, on doit pouvoir féliciter les députés de la majorité parlementaire.

Le mythe autour de l'immunité parlementaire des députés béninois vient de tomber. En votant pour lever cette immunité à trois de leurs collègues, les députés de la 7ème législature viennent de poser un acte de portée historique. D'ailleurs, cette législature aura marqué cette institution de mille manières. En favorisant la levée de l'immunité de ces trois députés afin qu'ils soient à la disposition de la justice pour les faits à eux reprochés, les élus du peuple viennent de sonner le glas de l'impunité. C'est clair que désormais, plus personne ne peut se cacher sous le manteau de député pour commettre des crimes économiques et autres et rester en toute quiétude à l'hémicycle. Ainsi donc, au lieu de blâmer le BMP, clamant un harcèlement politique, on devrait les féliciter pour avoir rendu possible ce qui ne l'a pas été jusque-là. Maintenant que ce verrou est sauté, on tend à coup sûr vers une classe politique de plus en plus responsable et respectueuse du bien public. Désormais, les autorités politico-administratives auront plus de pudeur dans la gestion des biens publics.
Combien de fois les Béninois n'ont-ils pas déploré le fait que des criminels économiques se cachent sous le titre de député pour ne pas répondre de leur forfaiture ? Une nouvelle ère s'est donc levée sur l'Assemblée Nationale. Les députés pourront désormais faire face à la justice pour défendre leur honneur, s'ils sont cités dans des affaires de malversations. C'est une prouesse du BMP qu'il faut plutôt applaudir.

Cokou Romain COKOU

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Les richesses du sous-sol béninois révélées aux investisseurs

Fri, 07/27/2018 - 14:14

Les investisseurs commencent par taper aux portes du Bénin. Après quelques heures seulement de la fin du Salon international des mines, des carrières et du pétrole (Semica), les investisseurs affluent déjà vers le pays. Cette opportunité qui s'offre au Bénin à l'issue du Semica 2018 est dûe à détermination du chef de l'Etat et son gouvernement qui ont créé un environnement institutionnel et juridique favorable à l'investissement.
Le Bénin sous la Rupture trouve petit à petit ses lettres de noblesse.
La volonté du gouvernement Patrice Talon à explorer le sous sol béninois afin d'en tirer les ressources pour booster le développement du pays se confirme.
Après le séminaire sur les mines, les carrières et le pétrole, le chef de l'Etat s'investit déjà à mettre en place les dispositifs pour l'application de ses recommandations. Entre autres, l'assainissement de l'environnement institutionnel et des affaires, l'actualisation des codes miniers et pétroliers, la bonne gouvernance, la sécurisation des investissements à travers les fonds de garantie et le retour sur investissement. Les nombreuses réformes entamées par le gouvernement mettent le pays en pôle position pour l'attraction des investisseurs étrangers. Ce qui témoigne de l'affluence des sociétés étrangères pour l'exploration du sous-sol béninois. Comme l'a rappelé le professeur Zul Kifl Salami, lors de la clôture du Semica, « Le Bénin a un environnement des affaires et un environnement institutionnel tout à fait porteur, la gouvernance est au rendez-vous, le leadership est fort et productif, la volonté y est et le rôle du secteur privé est porteur et surtout magnifié, la lutte implacable contre tout ce qui chatouille les velléités de corruption ». Outre ces dispositions réglementaires, l'ancien ministre du plan fait comprendre aux investisseurs qu'ils sont dans un Bénin nouveau et que les conditions sont réunies pour faire de bonnes affaires. Un appel qui a reçu un écho favorable auprès des partenaires et investisseurs qui dès lors s'engagent à explorer le sous-sol béninois.

Quelles potentialités au Bénin ?

Le Directeur des mines, Koffi Germain Tchokpon a dévoilé les atouts dont dispose le Bénin en matière de ressources minières et pétrolières.
Le scanning des ressources minières et pétrolières réalisé en 2015 pour évaluer les différentes potentialités dont dispose le pays dresse un tableau prometteur. « Notre pays est situé à l'ouest du craton ouest africain qui est réputé pour son potentiel aurifère et également le Bénin est traversé par une grande faille qu'on appelle faille de Kandi où il y a eu beaucoup de circulations de magma acide et basique qui constituent des meilleurs qui véhiculent des minerais », indique le directeur des mines. Ces informations géophysiques ont conduit le gouvernement à faire « cette photographie du sous-sol pour situer les géologues et les ingénieurs des mines sur les zones probables de concentration des minerais », précise M. Tchokpon. « Au niveau de l'exutoire géologique de Tchaourou, on a parlé il y a quelques années de l'existence du Coltan très utilisé dans l'électronique et l'industrie chimique. Après le scanning, on a constaté que ce minerai s'est propagé jusqu'à Ouèssè et Idadjo », confie le directeur des mines. Selon lui, cinq autres zones géologiques d'anomalies aurifères ont été identifiées. « C'est le cas au nord de Péhunco, à Kandi. Dans la zone de Dan, les granites qui sont là renferment de l'or. En dehors de l'or, il y a aussi de manganèse et de l'étain », révèle-t-il. « Au niveau de la localité de Tanguiéta vers Matéri, il y a été décelé du manganèse dans les collines », d'après M. Tchokpon. Il fait remarquer que dans la partie méridionale sur la terre ferme, il a été décelé à la suite du scanning, des poches probables de pétrole. Le directeur des mines précise qu'il y a également d'autres minéraux comme le phosphore et l'uranium. « Avec le scanning, on voit beaucoup plus clair que ce couloir longe au delà de Lokossa jusqu'à Toffo », souligne-t-il.

Regain d'intérêt

« Actuellement, deux blocs ont été délimités et sont sous contrats. La société Eléphants oil pour ce qui se trouve du côté Ouest, Comé, Lokossa et la partie Est, la société NS Oil qui s'active pour les travaux de géophysique de confirmation », renseigne Koffi Germain Tchokpon. Il ajoute qu' « il y a un promoteur sud-africain qui soumissionne déjà pour s'installer sur le site de Perma pour l'exploitation de l'or ».
Le scanning a permis de voir au delà du périmètre d'affluence actuel du gisement d'or. « Certaines compagnies qui s'activent déjà pour la plupart des périmètres miniers que nous avons délimités. Ce qui est déplorable est que les nationaux ne s'intéressent pas encore à cela. Ils font beaucoup plus la ruée vers les matériaux de construction, le sable. Ils pensent à là, où il y a le retour rapide sur investissement. », déplore le directeur des mines.
Afin d'en tirer profit, « toutes les zones ont été déjà délimitées en petits périmètres. Toutes les entreprises sont entrain de prendre ces petits périmètres de 250 km² pour fouiller davantage et exécuter les travaux de sondage afin de fortifier les résultats », indique le directeur des mines. Il informe qu'à la fin des travaux de scanning, « il y a des nigérians qui sont venus clandestinement exploiter de l'étain ». Avec l'appui des forces de l'ordre, ils ont été délogés. ‹‹ Il y a une politique au niveau du ministère où nous associons les autorités et les forces de l'ordre pour la sécurisation des sites miniers », assure le directeur des mines.
Les communes aussi tirent profit de ces sites miniers. « Selon le code minier, les redevances des exploitations versées au transport, 40% sont versées dans les caisses des communes qui détiennent ces gisements. Pour le directeur des mines, dès qu'il y aura les exploitations à grandes échelles de l'or, de l'étain, du pétrole, les populations vont se frotter les mains puisque ces fonds reversés aux communes vont servir pour les projets de développement ».

Giscard AMOUSSOU

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Enfin un Président courageux qui a su taper dans la fourmilière !

Fri, 07/27/2018 - 11:10

Le conseil des ministres du mercredi 25 juillet a pris une décision importante dans le secteur sanitaire de notre pays. En effet, il a été demandé aux praticiens exerçant dans le public et ayant des cliniques privées de faire un choix avant le 1er septembre. Pour prendre une telle décision, il faut être un président courageux, soucieux en permanence du bien-être de son peuple.

La fin de la récréation a enfin sonné. A partir du 1er septembre, nul ne peut être à la fois agent de l'Etat et promoteur de centre de santé privé. Une décision importante et très courageuse prise par le gouvernement Talon. Une décision à saluer absolument car pour qui sait comment ces cliniques fonctionnent, il est de bon ton que cette pagaille cesse. Voilà des agents de l'Etat qui livrent une concurrence déloyale à l'Etat en ouvrant des centres privés. La concurrence est déloyale en ce sens que ces agents détournent les patients des hôpitaux publics vers leurs cliniques privées. Et ce sont ces mêmes agents qui crient que les recettes sont en baisse et que le plateau technique est vétuste et défaillant. Comment renouveler alors le plateau technique si les recettes baissent ? Comment réaliser des recettes si les clients sont convoyés vers les privés ?
Un pas de géant vient d'être posé par le gouvernement Talon. En obligeant les agents de santé à faire un choix, la situation sera désormais claire. Et c'est à l'actif du président Talon et son gouvernement qui ne pensent pas marchander les questions de santé de la population béninoise. Offrir aux Béninois un soin de santé de qualité à un coût raisonnable ne peut être que la raison qui va pousser un gouvernement responsable à prendre une mesure aussi salvatrice.
Ce pas de géant est en fait le premier. Le prochain est à coup sûr la dotation des hôpitaux de plateaux techniques performants et de nouvelle génération afin que les privés ne prennent pas le pas sur le public.
Enfin, un président s'est armé de son courage et a tapé dans la fourmilière pour remettre les pendules à l'heure. Cela y va de la performance du système sanitaire.

Cokou Romain COKOU

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Le Prix de l'Indépendance !

Fri, 07/27/2018 - 11:03

Mercredi prochain, 1er août 2018, nous fêterons le 58e anniversaire de l'accession à la souveraineté internationale de notre pays, le Dahomey devenu République Populaire du Bénin en 1975, puis République du Bénin en 1990, à l'occasion de l'historique Conférence Nationale des Forces Vives, tenue, à Cotonou au Plm Alédjo, du 19 au 28 février 1990. Rien que par ces changements successifs de noms, on peut déduire qu'au lendemain des indépendances, les choses n'ont pas du tout été aussi faciles pour la plupart des pays africains dont le nôtre. En effet, durant plus d'un demi-siècle d'indépendance, nous n'avons pas mis à profit les années, le temps et l'espace, pour nous affranchir véritablement prouvant à ceux que nous désignions comme nos oppresseurs et autres dominateurs que nous avions raison de nous soustraire de leurs jougs. Bien au contraire, nous nous sommes comportés comme des opprimés déclarés indépendants mais qui n'ont jamais pu prendre conscience de ce que être indépendant signifie et implique. Autrement dit, être responsable dans tout ce qu'on fait et dit, s'appliquer à bâtir son pays et à l'aimer plus que tout, dans la logique du sens patriotique qui fait dire : la patrie ou la mort. Nous nous montrons plutôt paresseux, partisans demoindres efforts et du gain facile, complexés et quémandeurs, tendant toujours la main aux colonisateurs que nous ne cessons d'accuser d'être à la base de nos maux et de notre sous-développement. Est-ce encore bien juste de continuer à percevoir et à voir les choses comme cela, alors que nous avons nos tares, nos insuffisances et incapacités qui nous aveuglent à ce sujet ! Nous parlons d'indépendance et de liberté comme s'il suffisait seulement de demeurer dans les théories,pour se croire véritablement indépendant ! Nous paressons, tout en espérant que les alouettes nous tombent rôties, pour nous bomber le torse d'être indépendant ! Nous nous contentons de légers progrès et évolutions dans certains domaines de la vie socio économique, pour croire que nous avons déjà fait assez d'effort pour prouver notre indépendance ! Nous pataugeons tellement dans la corruption, les prévarications, les compromissions les plus inimaginables et les rafistolages les plus sordides qui enfoncent davantage notre pays dans l'abîme, que nous manquons du sens de la République, de la Nation et de la Patrie ! Des indépendances à nos jours, les différentes options et conceptions de la plupart de nos dirigeants au plus haut niveau sont si mal pensées, que nous peinons à trouver nos marques et surtout la meilleure voie qui mène au développement du pays ! Sur le plan politique, les intrigues, les règlements de compte et la personnalisation du pouvoir d'État pour servir nos propres intérêts, ceux de nos clans et de nos partis politiques, et non ceux du peuple, sont si perceptibles dans les pratiques et comportements, qu'il faut bien se demander, à quand la politique, la vraie qui mène au développement réel ? Un développement réel qui s'entend par des citoyens au travail, chacun donnant le meilleur de lui-même dans son secteur d'activités, et au prix de mille et un sacrifices pour s'assumer et pour faire avancer son pays. Un développement qui fasse mettre véritablement les hommes et femmes valides au travail, pour non seulement s'épanouir, mais aussi pour prouver leur fierté d'appartenir à une Nation, convenant avec Edmond About que « nous sommes les héritiers de tous ceux qui sont morts, les associés de ceux qui vivent et la providence de ceux qui naîtront ». En cela justement, comme Antoine de Saint-Exupéry, la question que nous devons nous poser, c'est celle de savoir « quelle terre, quelle patrie laisserons-nous à nos enfants ? » Une question essentielle et non moins pertinente que les Béninoises et les Béninoises poseront à la veille ou à l'occasion de la célébration de l'anniversaire de l'indépendance de leur pays ! Ceci, en méditant quelques passages du 2e couplet de notre hymne national « l'Aube Nouvelle » : « Dans le vert, tu liras l'espoir du renouveau ; de tes aïeux, le rouge évoque le courage ; des plus riches trésors le jaune est le présage ».
(...) Lire l'intégralité sur https://croixdubenin.com/articles/editoriaux/848-le-prix-de-l-independance

Abbé Crépin M. Acapovi, directeur de publication La Croix du Bénin

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De nouvelles réglementations pour la traversée du fleuve Mono

Fri, 07/27/2018 - 09:33

Les piroguiers sont sommés de respecter les normes d'embarcation pour assurer la sécurité des personnes et des biens de part et d'autre du fleuve Mono au Bénin et au Togo. C'est la décision du conseil communal de Grand popo relayée par l'Abp ce jeudi 26 juillet 2018.
La période de crue du fleuve Mono n'est pas du tout reluisante pour les populations riveraines. Afin d'assurer un minimum de protection aux populations, le conseil communal propose une réglementation de la traversée du fleuve. Ainsi, le trafic fluvial est désormais règlementé pendant la période de montée des eaux du fleuve Mono. Selon la décision du conseil communal, il est important que tout piroguier sache bien nager. Aussi, a-t-il été interdite l'utilisation des petites barques pour la navigation pendant la période de crue. Des patrouilles des forces de sécurité sont sollicitées pour veiller au respect de la décision de l'autorité communale.
Le président de l'Association des piroguiers d'Agoué pour le développement (APAD), Lazare d'Almeida, apprécie à juste titre cette décision qu'il trouve salutaire. Il se réjouit de ce que cette décision entre dans le cadre de la volonté de l'association de règlementer et d'assainir un milieu en grande partie pourvoyeur de ressources locales pour l'arrondissement.
La décision est soutenue par les populations notamment les usagers des marchés riverains. Le chef du village d'Agoué, Adjahoungba Amakoué apprécie aussi la décision du conseil qui selon lui entre dans la droite ligne des mesures de protection des populations en temps de crue du fleuve Mono.
G.A.

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Memp et Pam déterminés pour le maintien des enfants à l'école

Fri, 07/27/2018 - 09:28

L'atelier bilan du Programme national d'alimentation scolaire intégré (Pnasi) s'est ouvert, ce jeudi 26 juillet 2018, à Azalaï hôtel de la Plage de Cotonou. Les travaux dudit atelier ont été officiellement lancés par le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane karimou devant un parterre d'invités et de partenaires dont M. Guy Adoua, Représentant résident du Programme Mondiale Alimentaire (Pam) au Bénin.
Faire l'état des lieux des facteurs favorisant et limitant l'exécution du Programme national d'alimentation scolaire intégré (Pnasi) et proposer des solutions pour son amélioration dès la rentrée scolaire 2018-2019. C'est l'objectif de l'atelier bilan de la première année de mise en œuvre du Pnasi, organisé par le ministère des enseignements maternel et primaire (Memp) en collaboration avec le Programme Mondiale Alimentaire (Pam).Cette rencontre qui a réuni tous les acteurs impliqués (communautés, membres des comités de gestion, directeurs d'écoles et Ong partenaires) dans le processus entend pérenniser cette initiative.
L'un des programmes phares du gouvernement, exécuté par le Pam et qui a permis à 320.000 apprenants des zones défavorisées de bénéficier des repas chauds, tous les jours de classe depuis septembre 2017 à ce jour.
Selon M. Guy Adoua, représentant résident du Pam au Bénin, ce résultat satisfaisant est le fruit des efforts consentis par le gouvernement, les parents d'élèves, les partenaires de mise en œuvre et l'équipe du Pam.
D'un coup global de 27 milliards 200 millions FCFA, le Pnasi est financé par le gouvernement pour une période de 4 ans (2017-2021) et couvre 1579 écoles primaires publiques dans 11 départements du Bénin. Selon le ministre des enseignements maternel et primaire, le Pnasi au-delà de son objectif principal d'améliorer le taux de scolarisation et de rétention des enfants à l'école, participe à l'atteinte de l'Objectif de développement durable Odd2, relatif à la « faim zéro ».
Ainsi, le taux de couverture des écoles à cantines devrait passer de 30% à 51%, soit trois cents cinquante mille (350.000) écoliers bénéficiaires de repas scolaires. Lors de la cérémonie d'ouverture de l'atelier, M. Guy Adoua n'a pas manqué de remercier le gouvernement et plus particulièrement le président Patrice Talon, et les ministères sectoriels (Ministère du plan et de développement et le Memp) pour leurs appuis, conseils et accompagnements dans la mise en œuvre du programme. Car, selon lui, le Pnasi est aussi un programme qui souhaite améliorer l'alimentation scolaire à travers l'adoption d'une approche multisectorielle, associant l'éducation, la production locale, la nutrition et l'hygiène pour un développement durable au Bénin. Le premier responsable du Pam au Bénin a réitéré l'entière disponibilité de son agence à accompagner le gouvernement dans l'atteinte des objectifs du Pnasi pour le bien-être des apprenants.
Juliette Mitonhoun

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Talon engagé à assainir le milieu financier et contrecarrer le terrorisme

Fri, 07/27/2018 - 00:30

Le chef de l'État met en place la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Cette option vient afficher la détermination du président Patrice Talon à combattre la corruption sans parti pris.
Ayant déclaré sa ferme conviction de transformer le Bénin, le chef de l'État, lors de son discours d'investiture a mis l'accent sur la lutte contre la corruption. Une lutte qu'il s'engage à faire avec fermeté et détermination. La seule chose capable de redonner au peuple béninois toute confiance envers ses dirigeants surtout au sommet de l'État. Depuis quelques mois, l'effectivité de cette lutte résonne partout dans le pays et même au-delà des frontières nationales. Le pays devient du coup visé par des personnalités qui ne cachent pas leur satisfaction par rapport à cette vision du président de la République.
Une fois de plus cette lutte s'est renforcée avec la mise en place de la CRIET. Le chef de l'État affiche ainsi sa volonté de combattre la corruption jusqu'au dernier retranchement. À travers cette Cour et les nombreuses lois anticorruption, il faut dire que le Bénin est définitivement engagé dans la lutte contre la corruption et le terrorisme. Une juridiction qui doit désormais être une garantie pour la sécurité des biens publics et des personnes. C'est aussi dans cette même visée, et conformément à la loi portant organisation judiciaire, que le gouvernment de Patrice Talon a nommé les magistrats devant siéger à la CRIET.
Désormais, les réformes institutionnelles de Patrice Talon avancent à grands pas.
Giscard AMOUSSOU

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80 millions de faux billets et 6 tonnes de médicaments saisis

Fri, 07/27/2018 - 00:18

La police républicaine a présenté au cours d'un point de presse, ce jeudi 26 juillet 2018, à Cotonou, les prouesses réalisées la semaine écoulée.

Les opérations menées sont relatives à la saisie de faux billets, de faux médicaments et autres infractions.
05 personnes ont été interpellées pour trafic de faux médicaments dans les départements du Littoral, Ouémé, Zou Borgou.
Selon le secrétaire général de la police républicaine, Pascal Odéloui, 5,8 tonnes et environ 300 kg de produits pharmaceutiques ont été saisis dans des immeubles à Midombo et Missèbo, dans le département du Littoral.
Dans l'Ouémé, une commerçante a dissimulé derrière ses produits cosmétiques des faux médicaments.
Le commissariat spécial de Kraké a mis la main sur 15 kg de faux médicaments.
La police a enregistré dans le Zou 50 kg de faux produits pharmaceutiques.
Dans le Borgou, les forces de sécurité sont entrées en possession de 05 sacs de 100 kg, 30 cartons et une cantine contenant des produits pharmaceutiques.
La brigade criminelle de la police républicaine a interpellé dans le Littoral un escrocs résidant à Houèdoglé. Il fait partie d'une bande qui appâtent ses victimes avec une valise contenant des billets de banque en coupures de dix mille francs estampillés « SPECIMEN ». La valise a été saisie avec plus de 80 millions de FCFA.
Dans le Zou, un réseau d'escroquerie formé par un enseignant et un élève a été démasqué. Ces escrocs ont lancé un appel à candidature sur les réseaux sociaux pour le compte de la SBEE contre une somme de 7500 F comme frais de dossier.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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La Ministre des sports français, Laura Frissel séjourne à Cotonou

Thu, 07/26/2018 - 23:03

La ministre française des Sports, Laura Frissel est en visite officielle au Bénin. Elle est arrivée dans l'après-midi de ce jeudi 26 juillet 2018, à l'aéroport Bernadin Cardinal Gantin de Cotonou, où elle a été accueillie le ministre du Tourisme de la culture et des sports, Oswald Homeky. Après un tête à tête entre les deux ministres dans le salon d'honneur, ils se sont prêtés aux questions des journalistes.

« La thématique aujourd'hui, c'est l'inclusion par le sport », a dit Laura Flessel. La ministre des Sports français a dit être très heureuse d'être au Bénin. Qui parle de sport parle de diplomatie et de brassage (…), s'est-elle réjouie. » On a une jeunesse qui pratique beaucoup le sport (…) et demain nous pouvons commencer les échanges. », a-t-elle conclu.
« Je suis content de recevoir ma sœur. », a fait savoir le ministre Homéky. Il a rappelé que les présidents Talon et Macron sont très proches et c'est normal qu'au niveau sectoriel, leurs ministres se retrouvent pour passer en revue la coopération entre les deux pays.

Finafa H.

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Pourquoi l'opposition refuse de reconnaître les efforts du gouvernement Talon ?

Thu, 07/26/2018 - 22:30

Face aux multiples efforts du gouvernement de la Rupture pour impulser le développement du Bénin et relancer de l'économie nationale, l'opposition béninoise ne fait aucune proposition constructive afin d'apporter sa contribution aux idées novatrices de gouvernance du pouvoir Talon. Toutes ses actions se résument en des dénonciations non justifiées. Ayant été aux affaires pendant 10 ans, les ténors de cette opposition ont dirigé le pays par une gestion caractérisée par la corruption au sommet, le détournement de deniers publics, la multiplication des éléphants blancs et de nombreux scandales (Icc services, machines agricoles, affaire eau potable, nouveau siège du parlement, et autres).

Arrivée au pouvoir le 06 avril 2016, le chef de l'Etat, Patrice Talon a engagé de nombreuses réformes dans plusieurs secteurs en vue de la relance de l'économie nationale et par ricochet, le développement du pays. A travers le Programme d'actions du gouvernement (Pag) de la période 2016-2021, présenté le 16 décembre 2016, plusieurs réformes structurelles sont envisagées pour un investissement global de 9.039 milliards de francs CFA. Ce programme prend également en compte, 45 projets phares dans 9 secteurs stratégiques du pays pour un coût total de 7.086 milliards de francs CFA. Au nombre des projets inscrits dans le Pag, figure le projet d'asphaltage, l'autonomisation énergétique et plusieurs autres.
L'asphaltage prévoit le pavage et le bitumage de 650 km de rues urbaines dans les villes de Porto-Novo, Sèmè-Kpodji, Cotonou, Lokossa, Bohicon, Abomey, Abomey-Calavi, Natitingou et Parakou.
Il prend également en compte la construction d'ouvrages d'assainissement. Par ce projet, un certain nombre de services urbains à savoir le nettoyage, la gestion des déchets et la mobilité urbaine seront améliorés. Dans sa première phase, il prévoit 200 Km de voirie. Son lancement a été effectif le mardi 24 juillet dernier.
Dans le secteur énergétique, confiant qu'aucun développement ne peut être amorcé sans la disponibilité en plein temps de l'énergie électrique, le gouvernement du Nouveau départ a entrepris de grandes réformes pour sortir le pays de l'obscurité. Ainsi, pour le quinquennat 2016-2021, le président Patrice Talon a prévu d'investir 761 milliards de francs CFA pour insuffler le secteur de l'énergie. Face à l'urgence du délestage hérité en avril 2016, 150 mégawatts ont été mobilisés en l'espace de de 6 mois. Cet acquis va être appuyé par 30 autres mégawatts pour un montant d'environ 10 milliards de FCFA.
En dehors de la Ceb, des accords ont été signés avec de nouveaux fournisseurs étrangers en juin 2016 et le groupe ‘'Paras Energy'' en février 2017. Sur le site de Maria-Gléta, occupé par des herbes, plusieurs travaux ont été engagés. Toutes ces actions ont permis au pays de gagner 4 à 5 place en matière d'énergie dans le Rapport ‘' Doing Business''.
Au niveau de la Sbee (Société béninoise d'énergie électrique), des transformations structurelles ont été opérées afin de lui permettre de mieux servir les clients et faire en sorte que l'énergie soit disponible en tout temps, en quantité, en qualité et à moindre coût. Ces réformes reposent sur un contrat-plan qui relève d'un engagement réciproque entre l'Etat et la Sbee. Ce contrat est soutenu par des indicateurs clairs. A cet effet, un opérateur avec des références internationales sera recruté par un appel d'offres international afin de prendre en main la gestion de cette entreprise d'Etat sur une durée de 3 à 4 ans, indique le ministre de l'énergie Jean-Claude Houssou. « Ce n'est nullement une privatisation, car la délégation a une durée précise. Il y aura des indicateurs de performance sur la base desquels l'opérateur sera rémunéré », précise-t-il.

Autant d'actions appréciées des populations

Le code bénino-togolais de l'énergie a aussi connu une évolution et permet désormais aux producteurs privés d'énergie de s'installer au Bénin. Ce qui favorise une diversité en matière de fourniture d'énergie. Parmi les actions entrepris dans le secteur de l'énergie, figure également l'adhésion du Bénin à l'Alliance solaire internationale. Cette adhésion permettra au pays de bénéficier de projets, de transferts de technologies et de compétences.
En matière de l'assainissement des finances publiques, des efforts importants ont été faits et ont été encouragés par les institutions telles que le Fmi (Fonds monétaire international), la Banque mondiale et le Standard & Poor's. Fière des avancées opérées par le gouvernement, la directrice du Fmi, Christine Lagarde a effectué une visite de travail aux autorités béninoises et salué les efforts fournis.
Dans le domaine de la lutte contre la corruption, des acteurs de malversations financières sont interpellés et placés sous mandat de dépôt. Plusieurs officiers de police ont perdu leurs emplois pour avoir détourné des ressources allouées aux commissariats de police. Le rançonnement, à défaut d'être totalement éradiqué, a considérablement diminué dans le rang des hommes en uniforme. A titre illustratif, l'assistant du ministère de l'intérieur, pour avoir essayé de corrompre des cybercriminels, a perdu son poste et jeté en prison.
La lutte contre la corruption a connu un succès éclatant depuis quelques jours à travers la levée d'immunité parlementaire de certains députés. Ces élus du peuple sont impliqués dans de grands scandales financiers de gestion de trois campagnes agricoles dont les montants sont estimés à environ 125 milliards de francs CFA. Le parlement qui autrefois servait de refuge aux fossoyeurs des finances publiques, ne pourra plus l'être sous le régime de la rupture. L'immunité jamais levée pour les députés depuis le Renouveau démocratique, a commencé par l'être. Un signal fort qui sert de leçon aussi bien aux députés du Bloc de la majorité parlementaire que ceux de la minorité parlementaire.
Dans l'organisation des concours de recrutement des agents de l'Etat, il ne suffit plus au Bénin sous le régime du Nouveau départ, de connaître quelqu'un, fut-il président, ministre, député, président d'institution, responsable de parti ou directeur pour être déclaré admis. Tous les candidats sont évalués suivant des règles claires et équitables qui donnent les mêmes chances à tous. Pour preuve, le concours des magistrats a été repris du fait des surveillants de salle qui, en recopiant l'épreuve au tableau, y ont glissé une erreur. Afin de donner la même chance à tous les candidats, ce concours a été repris.
Autant d'actions qui ont l'accord favorable des populations mais dont l'opposition s'obstine à reconnaître les mérites et verse la plupart du temps dans du dilatoire. Les députés de la minorité parlementaire l'ont démontré lors du vote à l'Assemblée nationale de la proposition de loi portant amendement de la constitution. Une proposition d'amendement dont ils ne nient pas la pertinence et qui est capable de résoudre les problèmes liés à la représentation des femmes au parlement, au regroupement des élections, à l'abolition de la peine de mort et à la création de la Cour des comptes. Animée d'un esprit de blocage, l'opposition a fait échec à cette réforme sans la moindre proposition. Une opposition n'est vraiment constructive que si elle fait des propositions et accompagne les actions de développement du pays.

F. A. A.

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Les lauréats de " Ma thèse en 180 secondes"

Thu, 07/26/2018 - 20:50

L'amphithéâtre Etisalat de l'Université d'Abomey-Calavi a accueilli, ce jeudi 26 juillet 2018, la phase finale du concours international francophone " Ma thèse en 180 secondes ". Il s'agit de la troisième édition au Bénin.
Dona Ophra Aude Zinsou est la lauréate du prix de la troisième édition nationale du concours international francophone "Ma Thèse en 180 secondes". Elle est suivie de Karel Gédéon Houessionon pour le deuxième prix. Quant à Angèle Dohou Yemoa, elle part avec le troisième prix et le prix du public.
Ils étaient 11 candidats à plancher devant un jury composé de cinq éminentes personnalités. ''Ma thèse en 180 secondes'' est un concours international destiné aux doctorants et jeunes docteurs francophones. Il invite les jeunes chercheurs à présenter leur thèse en 3 min de manière claire et concise.
La troisième édition qui a connu son épilogue, ce jeudi 26 juillet 2018, met en jeu onze jeunes chercheurs du Bénin à travers des thématiques variées. Santé publique, innovation, chimie, lettres et arts, droit et bien d'autres thèmes seront abordés par les impétrants.
Il y a quatre femmes sur les onze candidats à valoriser leurs talents devant le jury et le public. Les candidats ont 180 secondes pour s'adresser à un public profane et diversifié, curieux de tout et sensible à la passion qu'ils transmettent.
Le concours se déroule suivant un processus bien dynamique. Il s'agit d'un speech à travers lequel l'impétrant fait un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Il dispose d'un support c'est-à-dire une présentation constituée d'une seule diapositive comme appui. Enfin, il a 3 minutes pour présenter son sujet de recherche, en francais et en termes simples, à l'auditoire.
C'est à ce jeu que 11 jeunes chercheurs se sont adonnés avec le jury présidé par le professeur Latifou Lagnika, directeur général honoraire de Abevrit.
"C'est avec un grand honneur que nous vous accueillons", a déclaré le directeur de Campus francophone numérique de l'Agence universitaire de la Francophonie à Cotonou. Il explique que " Ma thèse en 180 secondes'' est un concours international francophone qui regroupera cette année 18 pays. Une sélection se fait dans ces pays, au niveau local dans les universités et une phase finale nationale".
" C'est un défi lancé aux jeunes chercheurs de présenter le résultat de leur thèse en 3 minutes. Le but est de permettre de rapprocher les recherches de la société", précise-t-il.
Cette année, sur une trentaine de candidatures, 11 finalistes ont été sélectionnés.
Le directeur de Campus francophone numérique explique que les candidats auront à décrocher 4 prix à l'issue de cette phase.
Le président du jury, Prof Latifou Lagnika, confie que le jury évaluera le talent d'orateur, le rythme et la fluidité dans la voix des candidats. Il appréciera aussi, l'accessibilité du langage au public, la métaphore, les illustrations. Le jury analysera aussi l'enchaînement des idées développées, la mise en valeur des travaux propres et enfin le coup de cœur des candidats.
A l'issue de cette finale, le lauréat du 1er prix du jury, Dona Ophra Aude Zinsou, vainqueur de la troisième édition de ce concours national MT180 2017, sera la représentante du Bénin, lors de la finale internationale le 27 septembre 2018, à Lausanne en Suisse.

G. A.

Les candidats et les thématiques abordées dans leur thèse :

Quenum Coffi Togninou : " Étude des conditions physiques et du cœur des arbitres de football au Bénin"
Gnonhouévi David Emmanuel : " L'art de la récupération : une pratique qui consiste chez les artistes praticiens à récupérer les déchets pour créer des œuvres d'art"
Zinsou Dona Ophra Aude : " Formulation de crèmes à base d'huiles essentielles extraites des feuilles de menthe et thym pour le traitement des mycoses cutanées"
Zohoun Gbègnidaho Achille : " Nous sommes le produit de l'histoire et notre histoire, l'âme de notre monument"
Dohou Yemoa : " Infections acquises après la chirurgie : promotion de l'utilisation correcte des antibiotiques dans les hôpitaux du Bénin"
Boya Bawa : "Utiliser les portions pour traiter les infections à Vibro spp"
Kougblénou Djomou Christiane Aurélie : " Crevettes béninoises, un trésor à préserver"
Ossoulanan Adéwolé Jules : " Évaluation des niveaux d'intoxication par les substances toxiques dans les aliments conservés dans les sachets plastiques"
Ahomadégbé Mathias Amour : " Guérir la diarrhée par les plantes"
Houessinon Mahoutondji Gédéon Karel : " Déchets d'Équipements Électriques et Électroniques : le trésor mortel"
Oussou-Kloui Akpomè Apoline : " Déterminer l'étendue de l'office de l'arbitre : un travail aisé ?"
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La Charte des partis politiques adoptée

Thu, 07/26/2018 - 20:44

La loi N° 2018-23 portant Charte des partis politiques a été adoptée à l'unanimité moins une voix ce jeudi 26 juillet 2018 à l'Assemblée nationale, à Porto-Novo. Après les amendements des députés présents à la plénière, la nouvelle loi portant Charte des partis politiques en République du Bénin a été adoptée par l'ensemble des députés sauf un.

F. A. A.

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La réédition de compte au cœur d'une rencontre à Allada

Thu, 07/26/2018 - 20:41

Les responsables de l'Ong SOS Civisme Bénin ont organisé, ce mercredi 25 juillet 2018, dans les locaux de la mairie d'Allada, une conférence thématique sur le principe de redevabilité dans la bonne gouvernance.

Cette activité a pour vision principale d'« Amener chaque acteur de développement à la culture de la Redevabilité pour une bonne gouvernance ». Elle fait suite à l'appel à une implication des jeunes dans le processus de développement de la commune, lancé par les clubs de civisme sous l'égide de cette organisation le 18 juillet dernier.
Cette conférence a eu le mérite de rassembler les différents acteurs politiques exerçant à divers niveau et investis d'un pouvoir dans la cité des Adjahouto. Ainsi, on pouvait noter la présence du secrétaire général adjoint de la mairie, des chefs d'arrondissements, de même que les responsables de structures déconcentrées de l'Etat se trouvant dans la commune.
Tel un enseignant devant ses étudiants, Soulémane Koto Yérima, l'expert en décentralisation invité par l'Ong SOS Civisme Bénin pour animer cette conférence, s'est évertué à expliquer aux personnalités la notion de redevabilité. Il a expliqué les différentes causes qui handicapent cet outil au service de la bonne gouvernance. Les conseils pour réussir cet exercice prévu par le législateur ont été le dernier point de son développement. Pour l'expert, la question de réédition des comptes est une obligation pour toute personne investie d'un quelconque pouvoir public. Il est même un principe essentiel pour la bonne gouvernance. Selon lui, la première cause qui handicape la réédition de compte est que les communes ont été très tôt transformées en espace politique. Les intérêts personnels et politiques ont donc pris le pas sur les questions de développement.
L'opacité dans la gestion de la cité fait que les acteurs politiques fuient également cet exercice étant donné qu'ils n'ont souvent rien de positif et de potable à exposer à leurs mandants, a-t-il souligné.
A tous ces problèmes, Soulémane Koto Yérima, oppose comme solution : le principe de gestion participative. Car dit-il : « Ce que vous faites, pour moi sans moi, est contre moi ». Aussi, invite-t-il les participants à prendre l'habitude d'impliquer les populations dans la gestion. Selon lui, il faut également améliorer la communication au niveau des communes et prendre le temps d'informer les populations par tous les moyens et canaux disponibles.
Ce cadre d'échange instauré par SOS Civisme Bénin a permis à certains élus locaux de réaliser l'importance de cet exercice qu'est la réédition de compte.
Pour le Chef d'Arrondissement d'Atogon, c'est une bonne chose que d'avoir initié une telle activité.
Romain Boko, le responsable du projet fera remarquer que cette série d'activités s'inscrit toujours dans le cadre du projet « Tribune citoyenne 2 ». Il est financée par le « Fonds de soutien aux initiatives de redevabilité 2 » de la Maison de la Société civile, grâce au « Programme redevabilité de la coopération Suisse ».

Armel TOGNON

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Une salle de spectacle Canal Olympia bientôt construite à Parakou

Thu, 07/26/2018 - 20:36

Le préfet du département du Borgou, Djibril Mama Cissé a procédé, ce mercredi 25 juillet 2018, au lancement officiel de la construction d'une salle de cinéma et de spectacle Canal Olympia à Parakou. La cérémonie qui s'est déroulée à la salle de conférence de l'hôtel de la ville, a été marquée par la signature du contrat entre le maire de Parakou Charles Toko et le directeur de développement Canal Olympia-Afrique Lionel Labarre. Elle a été suivie de la remise du site devant abriter ladite salle.

Après Cotonou, le groupe Vivendi de Bolloré logistic étend ses activités sur Parakou pour la construction d'une infrastructure culturelle. Ceci dans l'objectif de faire de la cité des Kobourou, la vitrine culturelle du septentrion à travers la promotion et le rayonnement des artistes.
Pour la réalisation du projet, la mairie de la Parakou a mis à la disposition du groupe Vivendi de Vincent Bolloré, un domaine d'un hectare. Le site est situé non loin de la place Bio Guéra et la construction est définie sous la forme d'un bail de 30 ans.
Le contrat signé par les deux parties mentionne que la commune de Parakou percevra au profit du budget communal, un montant de 9 millions de FCFA par an, soit un montant total de 270 millions de FCFA pour la période.
Charles Toko tout en affirmant que cette initiative sera bénéfique pour la municipalité de Parakou, a remercié tous ceux qui ont œuvré pour la rendre concrète. Le groupe Vivendi, selon lui, a également promis d'accompagner la mairie pour le développement de la ville.
Le préfet du Borgou a souligné que la signature de ce contrat est la suite logique d'une démarche dont les conditions sont remplies grâce à la bienveillance du gouvernement. Djibril Mama Cissé soutient que le projet est en parfaite adéquation avec le Programme d'Actions du gouvernement (PAG), notamment, le pilier n°2 relatif à la transformation structurelle de l'économie et l'axe stratégique n°1 concernant l'amélioration de la croissance technologique.
Les travaux de constructions de la salle de cinéma et de spectacles Canal Olympia débuteront en Août et prendront fin en décembre.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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La version numérique de ‘'La nouvelle tribune'' aussi suspendue

Thu, 07/26/2018 - 20:35

La version en ligne de ‘'La nouvelle tribune'' a été suspendue ce 26 juillet 2018 par la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac). Désormais ce journal est interdit jusqu'à nouvel ordre, aussi bien en version papier qu'en numérique. Cette mesure fait suite à la suspension de la version papier du journal, le 02 mai 2018 par une décision conservatoire de l'organe de régulation des médias. Cette sanction intervient après une audition que les conseillers de l'institution ont tenu mercredi dernier pour écouter le directeur de publication de l'organe Vincent Foly.
Le président de la Haac, Adam Boni Tessi, au moment de la suspension de la version papier du journal en mai dernier, avait précisé que cela ne relève nullement d'un acharnement ou encore d'une volonté manifeste de piétiner la liberté de presse. Cette suspension relève selon le président, de l'application des textes qui mettent fin « aux dérapages » du journal.

F. A. A.

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Le Bénin rassure les investisseurs pétroliers et miniers

Thu, 07/26/2018 - 20:00

Les travaux du Salon international des mines, des carrières et du pétrole (Semica) se sont achevés, vendredi 20 juillet dernier. Mais c'est le Bénin qui sort gagnant de ce salon qui non seulement ouvre la voie pour une nouvelle exploration des potentialités de son sous-sol mais aussi offre un environnement sécurisé pour les investissements. Le Président du directoire, chargé de mission du chef de l'Etat et président du présidium du salon, Zul Kifl Salami, se veut optimiste quant à l'issue de cette rencontre.

Tout en rappelant les idées fortes autour desquelles s'est déroulé le séminaire, le professeur Zul Kifl Salami se dit rassuré des conclusions de la rencontre.
Déjà, à l'entame du séminaire, la vision était de se fixer un objectif à atteindre assez rapidement. « Faire en sorte que ce salon débouche sur la renaissance de la production minière et pétrolière dans notre pays et dans la sous région. Cet objectif paraît ambitieux mais, on a planté le décor et il nous revient pendant les délibérations de voir les voies et moyens qu'il faut activer pour effectivement atteindre cet objectif qui est très important pour les économies nationales des pays de la sous régions. Faire en sorte que tous les moyens soient examinés avec sincérité pour qu'en fin nous reprenions le chemin de la production pétrolière et minière dans nos pays », a indiqué Zul Kifl Salami.
Le président du présidium ajoute par ailleurs que cette vision a été porteuse puisque « Cela nous a conduit à voir quels sont les ingrédients, quels sont réellement les facteurs déterminants pour la renaissance de l'industrie pétrolière et minière dans nos pays ».

Une vision prospectrice

« La première chose qui est revenue sur toutes les lèvres et particulièrement celles des acteurs internationaux, c'est la nécessité d'assainir l'environnement institutionnel et l'environnement des affaires car l'investisseur ne viendra jamais prendre le risque d'investir dans un environnement qui ne garantit pas le retour sur investissement, la stabilité fiscale, la stabilité des institutions, la stabilité du cadre légal », martèle le président du directoire du séminaire.
Les actrues ont mis l'accent sur l'indispensabilité de la révision des codes. « Nous avons compris que deux documents de référence doivent être étudiés de fond en comble : le code minier et le code pétrolier », a rappelé Dr Zul Kifl Salami. Car soutient-il « ces deux documents ont en capsule, les devoirs et les droits de chaque partie lorsqu'on veut investir dans le domaine minier et pétrolier ».
C'est dire donc que beaucoup de choses sont à parfaire pour rassurer les investisseurs.
Le chargé de mission du chef de l'Etat montre à travers la présentation des conclusions, qu' « il est apparu clairement qu'il y a des efforts très importants à fournir par les pouvoirs publics pour procéder au nettoyage des codes minier et pétrolier tels qu'ils existent aujourd'hui, à leur reformatage afin que les préoccupations légitimes de ceux là mêmes qui sont appelés à prendre des risques pour l'investissement soient satisfaits ». La satisfaction soutient-il au niveau des acteurs est qu'ils se sont rendus compte d'une prise de conscience dans nos pays que « les codes doivent être nettoyés pour générer l'enthousiasme des investisseurs ».
L'autre aspect non moins important sur lequel a mis l'accent les acteurs est relatif aux problèmes de gouvernance. Pour Zul Kifl Salami, « Tant que la gouvernance n'est pas renforcée, l'Etat de droit n'est pas au rendez-vous, le fonctionnement des institutions n'est pas fluide, il est évident que l'investisseur ne sera pas en confort pour prendre le risque de l'investissement ». Aussi, fait-il remarquer le problème soulevé par le ministre des mines et de l'eau qui porte sur la garantie, la sécurisation des investissements à travers les fonds de garantie. A cela, le président du directoire répond que « la satisfaction est totale parce que nous avons des moyens légaux, des structures internationales, sous-régionales qui sont capables de fournir des garanties nécessaires aux investisseurs dans le domaine des mines et de l'énergie ».

Regard sur le Bénin

Heureux du déroulement du séminaire au Bénin, le professeur Zul Kifl Salami déclare : « ce séminaire, nous l'avons voulu et nous l'avons organisé grâce à la direction de la Semica ». Ce qui selon lui, témoigne de la volonté réelle du Bénin à aller de l'avant, sur le front de la recherche pétrolière et minière et surtout de la production pétrolière et minière. C'est alors important de dire, souligne le professeur, qu'il y a une volonté inoxydable de la part du pouvoir public, du gouvernement, de son Excellence, le président Patrice Talon à suivre les conclusions de ce séminaire. « Le Bénin a un environnement des affaires et un environnement institutionnel tout à fait porteur, la gouvernance est au rendez-vous, le leadership est fort et productif, la volonté y est et le rôle du secteur privé est porteur et surtout magnifié, la lutte implacable contre tout ce qui chatouille les velléités de corruption », étale-t-il. Zul Kifl Salami n'a pas manqué de préciser la vision du chef de l'Etat depuis son accession à la magistrature suprême d'assainir l'environnement pour permettre aux investisseurs de recourir au Bénin. « (...) vous êtes dans un Bénin nouveau et les conditions sont réunies pour que vous fassiez ce qu'on appelle le saut de l'autruche, c'est à dire investir dans un secteur à risque et à ce sujet la volonté de nettoyer notre code pétrolier y est », rassure-t-il.

Giscard AMOUSSOU

A la découverte du sous-sol béninois

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Un Comité mixte Nigéria-Bénin pour lutter contre la contrebande du riz

Thu, 07/26/2018 - 16:34

Au cours de la visite de travail du chef de l'Etat, Patrice Talon, chez son homologue nigérian Muhammadu Buhari, ce mercredi 25 juillet 2018, les deux hommes d'État ont échangé sur les moyens pour lutter contre la contrebande du riz. Au terme de cette séance, ils se sont mis d'accord sur la mise en place d'un comité conjoint pour la lutte contre le phénomène.

Dans le but de dynamiser la production locale de riz et assurer la sécurité alimentaire et économique des Nigérians, le pays dès 2015 a pris des mesures avec les pays voisins pour limiter le commerce transfrontalier de riz. Selon Femi Adesina, conseillère spéciale des médias du président Buhari, le riz étuvé clandestin pénètre toujours au Nigéria, ce qui annule les efforts du gouvernement et décourage les agriculteurs. « Les activités des trafiquants entravent la quête d'autosuffisance du Nigéria, en particulier dans la production de riz », a-t-elle affirmé. C'est pourquoi, le gouvernement nigérian a menacé de fermer ses frontières avec le Bénin, si des mesures idoines n'étaient pas prises.
Face à cela, les deux chefs d'Etat se sont mis d'accord sur la création d'un comité mixte de lutte dont les modalités doivent être définies le plus tôt possible. Le président béninois a affirmé que la contrebande affecte négativement les économies du Bénin et du Nigeria, ce qui constitue une menace pour les relations bilatérales. « Nous sommes conscients de la manière dont la contrebande de riz affecte le développement des capacités locales dans la riziculture au Nigeria. Cela affecte négativement le commerce entre nous et le Nigeria, un partenaire important pour un pays comme le Bénin. Nous n'avons pas le pouvoir de bloquer les marchandises destinées à d'autres pays, et notre pays n'est pas la destination finale du riz de contrebande. Nous devons développer une volonté commune pour faire face au problème », a-t-il déclaré, selon les médias nigerians.
Pour Patrice Talon, il est nécessaire de mettre en place un comité conjoint pour combattre ce fléau.
Le président nigérian a aussi soulevé le risque d'insécurité dans son pays à cause de la contrebande d'armes de petit calibre et de munitions transitant par le Bénin à destination du Nigéria.
Par ailleurs, le chef d'Etat béninois a souhaité que le Nigéria se rallie au projet de la boucle ferroviaire Bénin - Niger. Muhammadu Buhari a apprécié cette opportunité qui pourrait être intéressante économiquement pour son pays. Il a suggéré la réalisation d'une étude en vue de connaître les tenants et aboutissants dudit projet.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Assemblée nationale : Immunité déshonorable

Thu, 07/26/2018 - 15:28

Nos députés affectionnent le qualificatif ‘'honorable''.Ce prédicat surtout utilisé dans le monde anglo-saxon…Comme de coutume, nous l'avions « importé ». Heureusement, le concept en soi, est facilement ‘'tropicalisable'' (sic) Disons donc qu'un honorable, c'est une personnalité qui mérite estime et considération. Et cerise sur… son honorabilité, une « immunité parlementaire » ! Car il est dit que l'immunité parlementaire, a d'abord pour objet, de « protéger les élus du peuple, dans le cadre de leurs fonctions, des mesures d'intimidation venant du pouvoir politique, ou des pouvoirs privés, et de garantir leur indépendance et celle du Parlement ».Pour faire simple, nos « honorables députés » d'ici, devraient d'abord être des « hommes d'honneur ». Et ceux d'entre eux, qui trahissent ce statut, devraient faire amende... honorable. L'immunité n'excluant pas l'humilité. De toute façon, le principe et les modalités de l'immunité parlementaire, dépendent entre autre, du contexte historique, et des maux dont souffrent les sociétés qui les adoptent. Sous nos tropiques, le diagnostic est connu de tous. Il est préoccupant. Ici, le pouvoir politique, rime avec pratiques maléfiques, pour ne pas dire mafieuse, en matière de gestion du bien public. Des ministres sortis de nulle part, deviennent milliardaires du jour au lendemain ; des députés font la Loi le jour, et des « affaires » la nuit…Face à ces maux, des traitements anti-immunitaires s'imposent .Même en France d'où nous copions tout, l'immunité parlementaire, fait de nos jours débat. C ‘est ainsi que sa suppression, figure dans la charte d'éthique, publiée à l'occasion des législatives de juin 2017, par l'association Anticor. Ceci au motif que l'immunité, « concourt à une justice à deux vitesses, qui protègent les élus et ministres, plus que les simples citoyens ».Chez nous, l'immunité parlementaire a servi de parapluie « anti- nucléaire », à nombre de pilleurs de notre économie nationale. Il a donc fallu 28 années de tentatives et d'échecs, pour en venir à bout. Confirmant l'adage selon lequel, il n'y a point « de citadelle imprenable ; il n'y a que de citadelle mal attaquée ».Une victoire donc à l'actif de la législature actuelle, et de son président Me Adrien Houngbédji. Mais il faudrait toutefois ajouter, que la levée d'une immunité parlementaire, ne transforme pas le député en coupable de facto. A charge pour lui, d'aller laver son honneur et son honorabilité, devant qui de droit. Cette première dans notre hémicycle, est une leçon, pour les députés d'aujourd'hui et de demain. Qu'ils soient du bloc dit majoritaire, ou de la coalition estimée minoritaire. Tant la roue de l'histoire ne cessera de tourner. Pour le bonheur du peuple, et l'honneur de ses élus. Et puisque Jean Racine prétend, « que sans argent, l'honneur n'est qu'une maladie », que dire alors de l'immunité parlementaire sans honorabilité ? Une tumeur cancéreuse ? Grave dans tous les cas, et à soigner au plus vite. Sinon…
Tafê

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