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24 Heures au Bénin

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‹‹ C'est le moment plus que jamais d'aller à la consultation nationale » (Modeste Kérékou)

Sun, 07/15/2018 - 19:16

Invité sur l'émission Zone Franche de ce dimanche 15 juillet 2018, le ministre des petites et moyenne entreprise, Modeste Kérékou s'est prononcé sur l'actualité nationale. Il est revenu sur la question du référendum et le rôle de son ministère dans les réformes du gouvernement de la Rupture.

Selon Modeste Kérékou, les initiatives de révision constitutionnelles pourraient aboutir si chacun avait pour objectif l'intérêt du pays. Il dira que les deux initiatives d'avril 2017 et juillet 2018 auraient pu aboutir. « Pour la première initiative, j'avais espoir que le texte sera au moins accepté››, explique-t-il. La dernière fois, c'est une initiative du parlement et ils ont accepté les amendements et son adoption aurait dû passer aussi, si les 4/5 étaient obtenus à la fin du Modeste Kérékou pense que ce qui se passe n'est pas digne car dit-il, « le débat me semble puéril et quelque fois ridicule ». « La constitution n'est pas un dogme. Elle a été rédigée en 1990 avec une certaine réalité. Il faut faire les choses de manière à voir la réalité. Le temps évolue et les choses s'améliorent », souligne le fils de l'ancien président de la République. Le ministre des petites et moyennes entreprises estime que « chaque fois que le sujet revient, les débats se font en sorcellerie ». Mais « Est-ce qu'on ne peut pas revenir et faire des débats réels pour trouver le juste milieu ? », s'interroge-t-il. Pour lui, « On laisse le sujet en débat et on s'attaque à ce qui n'a rien à voir avec la question. De mon point de vue, c'est la mauvaise foi de certaines personnes qui ont pourtant donné quitus de faire le débat alors qu'ils ne sont pas francs. C'est dommage et regrettable ». Il souhaite que les choses soient faites autrement. « Si la formulation dérange pourquoi ne pas faire d'autres propositions qui lèvent toute ambiguïté, tout doute. Agir de la sorte, c'est faire de la sorcellerie » estime-t-il.
M. Kérékou explique ces attitudes par le fait que « certains députés digèrent mal leur défaite en 2016 et ne supportent pas voir ceux qui sont aux affaires réalisés ce qu'ils n'ont pas pu. Nous qui sommes aux affaires aujourd'hui, on n'y sera pas éternellement ». Il estime que quand on a fini d'être aux affaires, on ne se donne pas le droit de saboter tout ce que les autres font. « Je déplore une certaine attitude qui de mon point de vue n'est pas constructive. Quand on a fini son tour de gestion, on s'assoit pour être consulté sur un certain nombre de choses ».

L'imminent référendum

« La constitution a prévu que pour aller au référendum, c'est le chef de l'Etat qui prend l'initiative », indique le ministre. Néanmoins, il affirme : « je souhaite que cela se passe pour que le travail d'intoxication dissipe dans l'opinion. Nous aurons le temps de se croiser sur le terrain pour exposer les idées ». Il faut selon Modeste Kérékou d'aller au référendum. « Si je dois donner un conseil, je dirai au chef de l'Etat que c'est le moment plus que jamais d'aller à la consultation nationale ». C'est une opportunité pour le gouvernement aujourd'hui, selon le ministre. « Je ne suis pas de ceux qui pensent que la constitution ne peut pas être révisée maintenant et ont une position dogmatique. Je crois qu'on peut se réunir et à tête reposée, s'entendre sur ce qui ne va pas et apporter des corrections ». Il dira que pour le référendum, « la chance que le OUI l'emporte est que nous sommes dans une démocratie, où les débats d'idée ont évolué et le peuple n'est pas naïf et il a été aux urnes plusieurs fois et n'est pas dupe ». Le ministre des PME soutient que le peuple est le seul juge et pourra trancher. « Nous savons et nous sommes prêts à aller au front, à prendre le risque. Nous comptons sur le sens du discernement des concitoyens », soutient Modeste Kérékou. Il ajoute qu'il faut apprendre à détacher les sujets majeurs des personnes. Pour lui, « le président, c'est un homme d'Etat et il travaille pour la prochaine génération ».
Le président a pris, selon le ministre, le pays dans une situation ou beaucoup de fondamentaux sont saqués.
À propos des sujets d'amendement, Modeste Kérékou estime qu'il n'y a rien de cacher. Et les amendements sont aussi objectifs que les propositions claires.
Concernant la réforme du système partisan, Modeste Kérékou se dit confiant de son aboutissement.
En ce qui concerne le département dont il a la charge et les réformes en cours, M. Kérékou pense que c'est de la volonté du chef de l'Etat à relancer l'économie nationale à travers la promotion de l'emploi qu'il a créé ce ministère. « Nous avons commencé par revoir tout l'environnement juridique. Voir s'il faut de nouvelles mesures ou corriger ce qui existe », a expliqué le ministre. Pour lui, « le rôle de l'Etat est de conduire une certaine réforme qui, à la fin va créer de plus value et de l'emploi ». Il sera question de « faire la promotion de l'auto emploi. Un des moyens de promotion de l'emploi, c'est l'auto emploi », rappelle le ministre. Il s'engage dans ses projets à restructurer le métier de l'artisanat qui est un domaine dense qui emploie directement les gens.
Plusieurs réformes sont en cours dans le ministère pour motiver les gens à s'auto employer.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Diverses personnalités se prononcent sur le référendum

Sun, 07/15/2018 - 19:06

‘'Référendum constitutionnel au Bénin : Conditions et chances de succès'', c'est le thème autour duquel les invités de la Radio nationale ont débattu, ce dimanche 15 juillet 2018, dans l'émission ‘'90 mn pour convaincre''. Claude Djankaki, administrateur des finances à la retraite, ancien secrétaire général chargé de la coopération interparlementaire à l'Assemblée nationale et observateur politique, Charles Badou, avocat, docteur en droit privé et observateur politique et Maryse Glèlè Ahanhanzo, coordonnatrice nationale du Wanep Bénin, ont exprimé leurs positions sur l'organisation d'un probable référendum avant les législatives de 2019.
Selon Claude Djankaki, ancien secrétaire général chargé de la coopération interparlementaire, à l'étape actuelle de nos textes, il n'est pas possible d'organiser des élections ou de référendum avant les élections législatives de 2019. A titre illustratif, il a cité la loi 2011-27 du 18 janvier 2012 portant condition de recours au référendum. Cette loi dispose, selon lui, que « pour entamer la procédure, il faut que ce soit débattu au niveau de l'Assemblée nationale à sa première session ». Et suivant le règlement intérieur de l'Assemblée nationale, cette première session se déroule dans le courant de la première quinzaine du mois d'avril. Or, la session d'avril a pris fin le 06 juillet dernier. Ainsi, rien ne peut se faire selon Claude Djankaki, avant les législatives de 2019. Il a par ailleurs regretté qu'il n'y ait pas eu une concertation préalable avec les divers acteurs politiques pour l'élaboration de la proposition de loi.
Charles Badou, avocat et observateur politique pense par contre que plusieurs facteurs militent en faveur de la tenue de référendum sur la révision de la constitution au Bénin. Il note premièrement que les députés ont voté la recevabilité du projet de révision de la Constitution, deuxièmement, qu'il y a une loi qui peut être appliquée aujourd'hui, qui peut être appliquée demain, qui peut être appliquée après demain et troisièmement, que les députés ont la prérogative de modifier la loi, si on estime que cette loi n'avait conclu à un certains nombre de considérations.
Les conditions du référendum selon l'avocat, sont définies par la loi et la Cour constitutionnelle a eu à dire que cette loi est conforme à la constitution. Mais il y a, observe-t-il, des cas où la loi dit non, et c'est le peuple lui-même qui décide comme c'est le cas du référendum. « Donc, je suis pour qu'il y ait réforme, et pour moi, rien que pour ça, justifie le fait de saisir directement le peuple pour que le peuple se prononce, si les questions en débat vont en faveur du référendum.
La coordonnatrice nationale du Wanep Bénin, Maryse Glèlè Ahanhanzo, à mis l'accent sur ce qui empêche l'aboutissement de toute initiative portée vers la révision de la constitution. Il s'agit selon elle, de la méfiance et du défaut de concertation entre les acteurs politiques. Cette suspicion pour elle, est due et se renforce davantage par la méthode qui est chaque fois empruntée pour la révision de la constitution. « De plus en plus, le peuple n'est plus si viscéralement opposé à toute révision de la constitution comme il l'était dans les années 2006 et 2011. Mais chaque fois, c'est la méthode qui fait que la suspicion est renforcée », a observé Maryse Glèlè Ahanhanzo. Chaque fois, déplore la coordonnatrice, il n'y a pas de préparation avant qu'on ne finisse par découvrir qu'il y a une proposition qui a été introduite. « Il faut que les acteurs politiques arrivent à s'intégrer que tant qu'on n'arrive pas à avoir une démarche, une méthode consensuelle, je pense que ça va être tout le temps la même chose. Qu'on le veuille ou non, c'est des amendements majeurs, on ne peut pas parler d'aligner les élections, de faire des élections générales sans consulter d'autres acteurs », a-t-elle insisté.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Le PRD sensibilise des femmes leaders

Sat, 07/14/2018 - 21:26

Les responsables du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) ont sensibilisé, ce samedi 14 juillet 2018, des leaders bénéficiaires du Projet d'éveil et de renforcement du leadership féminin (PERLF). La séance s'est déroulée au siège du PRD à Houimè Château d'eau de Porto-Novo.
Cette sensibilisation, tenue dans le cadre du PERLF a réuni les femmes leaders et celles responsables du PRD mais aussi leurs autorités. Durant la séance, les participants ont suivi plusieurs communications relatives aux enjeux de l'engagement politique et la promotion des femmes au sein du parti.
L'organisation de cette activité témoigne de l'ambition du sieur Adrien Houngbédji, président du PRD et de l'Assemblée Nationale à améliorer la situation de la représentativité des femmes dans les instances de décision.



Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Rencontre entre le leader d'opinion béninois Richard Ouorou et le Président de l'Assemblée ivoirienne Guillaume Soro

Sat, 07/14/2018 - 21:25

Le leader d'opinion béninois Richard Boni Ouorou a rencontré le Président de l'Assemblée nationale de la Côte d'Ivoire, Guillaume Soro au cours d'une soirée récréative à Montréal. De leurs échanges, M. Ouorou a donné ses impressions sur la personne de l'actuel Président de l'Assemblée ivoirienne.

Chers(es) Amis(es)

En marge d'une tournée institutionnelle qu'il effectue au Canada, j'ai rencontré Guillaume Soro le président de l'Assemblée nationale ivoirienne au cours d'une soirée récréative

Quoiqu'on puisse penser de sa trajectoire politique, Guillaume Soro est l'exemple emblématique de la confiance que notre génération doit en toute responsabilité accorder aux leaders et dirigeants de notre époque.

Au sujet du processus de paix et de réconciliation engagé en Côte d'Ivoire, mon ami à la lourde obligation d'y apporter sa contribution en toute transparence et vérité.

De mon point de vue il s'acquitte assez bien de cette tâche en dépit des contraintes liées aux velléités contradictoires qui n'ont de cesse de se manifester dans le landernau politique ivoirien.

Tous mes encouragements à mon frère Kigbafori dans sa démarche pour la paix et la concorde seul gage d'un développement harmonieux de la Côte d'Ivoire. J'y crois au nom des Ivoiriens.

L'Afrique de demain, c'est la jeunesse d'aujourd'hui il faut y croire.

Richard Boni Ouorou

Categories: Afrique

La CSTB dénonce une magouille

Sat, 07/14/2018 - 20:07

La Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) a, dans une déclaration en date du vendredi 13 juillet 2018, dénoncé l'injustice qui s'opère dans la désignation du représentant des travailleurs pour la Commission Béninoise des Droits de l'Homme (CBDH). Une injustice constatée lors de l'élection qui devrait se dérouler le mercredi 11 juillet passé.

L'élection devrait avoir lieu le 11 juillet 2018, à la bourse du travail de Cotonou pour désigner un représentant de tous les travailleurs du Bénin au sein de la CBDH. Mais elle n'a pas eu lieu puisque la CSTB soutient qu'il y a des comploteurs qui avaient pour objectif d'écarter son candidat.
Conformément aux dispositions de la loi 2012-36 du 27 décembre 2012, portant création de la Commission béninoise des droits de l'homme (CBDH), un comité de sélection de trois membres a été mis sur pied. Il est composé du premier vice- président de l'Assemblée Nationale, Eric Houndété en tant que coordonnateur du comité, des députés Agbelessessi et de Mme Abiba Ouassangari.
Selon la déclaration de la CSTB, ce comité chargé de la désignation des membres de la commission a organisé sous la direction de Eric Houndété, plusieurs rencontres de concertations avec les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales à l'Assemblée Nationale à Porto- Novo. Il a été question d'échanger sur les modalités de désignation du représentant des travailleurs à la CBDH. Sur cette base, le comité de sélection a saisi le ministre du Travail et de la Fonction Publique qui a répondu par écrit et a indiqué clairement que « pour désigner le représentant des travailleurs, il faut prendre en compte les derniers résultats des élections professionnelles nationales et les décrets d'application du code de travail ». Le ministre a également envoyé au comité de sélection les derniers résultats des élections professionnelles nationales et les décrets d'application du code de travail.
En dépit de ce fait, relève la CSTB, « le coordonnateur du comité, avec la complicité de certains responsables syndicaux, a, sous le fallacieux prétexte de recherche du consensus, décidé d'une élection dont le choix des membres du corps électoral retenus est concocté par lui sur place sans aucune base objective légale ». Pour la CSTB, il est évident que « C'était un plan fait avec les SG des autres confédérations et mis en œuvre pour éliminer le candidat de la CSTB qui est pourtant jusqu'à nouvel ordre la Confédération syndicale la plus représentative aux dernières élections professionnelles nationales avec ses 44,76 % de suffrages exprimés ».
Cette manœuvre explique la CSTB devrait favoriser la désignation du secrétaire général de la CSUB comme représentant des travailleurs à la CBDH. Or, la CSUB n'a eu que 01,78 % des suffrages exprimés aux dernières élections professionnelles. « La CSUB, non seulement n'est pas représentatif mais son secrétaire général fait partie des responsables syndicaux qui ont abandonné les travailleurs à leur sort lors de la dernière grève générale », a-t-elle affirmé.
La CSTB n'admet pas qu'un inconnu dans le pèlerin de combat en matière de défense des droits de l'Homme, soit désigné pour représenter tous les travailleurs du Bénin au sein d'une commission nationale de défense des droits de l'Homme.
C'est ainsi que l'élection s'est terminée par de vives protestations du secrétaire général de la CSTB, Nagnini Kassa Mampo et d'un groupe de travailleurs. Les élections n'ont pas eu lieu et ce groupe de travailleurs a mis en garde les députés Eric Houndété, Agbelessessi et autres responsables syndicaux, sortis en catastrophe de la salle.
Prenant à témoin tous les travailleurs et l'opinion publique sur la volonté manifeste du député Eric Houndété de violer la loi, elle les invite à défendre leurs droits car indique-t-elle, « c'est un vaste plan qui est mis en œuvre pour écarter désormais vos dignes représentants de la CSTB sans organiser de nouvelles élections professionnelles ».
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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N'dali accueille l'évènement ce dimanche 15 juillet

Sat, 07/14/2018 - 20:05

Décidé à apporter la joie dans le cœur des populations béninoises, Richard Flash poursuit sa tournée avec Flash Live Tour dans les 77 communes du pays. Et cette fois-ci, c'est le tour de la commune de N'dali qui va vibrer aux sons de la musique béninoise, ce dimanche 15 juillet 2018. L'évènement est prévu pour se dérouler à 16h à la place de loisirs de la Mairie avec une entrée totalement gratuite.
Le public de ladite commune aura comme têtes d'affiches du spectacle les artistes tels que : Ya Salam, Sessimè, Kalamoulaye et sans oublier l'initiateur du projet Richard Flash.
Les populations sont donc invitées à prendre massivement part à cette soirée qui sera sûrement un moment intense de partage de bonheur.
Akpédjé AYOSSO (Stag)

Categories: Afrique

Abbaye de Thélème ou Hôpital de Zone ?

Sat, 07/14/2018 - 10:28

(Par Roger Gbégnonvi)

Du 29 mars 2017 au 28 avril 2017, un contrôle interne a eu lieu dans l'Hôpital de Zone considéré. Conduit par quatre agents de la maison, il a concerné la gestion de la pharmacie de gros sur la période du 1er janvier au 30 avril 2017. Les contrôleurs ont fait 6 constats et 6 recommandations. La lecture des 12 points laisse croire que la pharmacie fonctionne sous le régime d'une privatisation non avouée. La sixième recommandation a mis en débet le jeune gestionnaire pour un détournement (‘‘les écarts constatés'') de 1.131.760 f CFA. Le sieur stagiaire recruté par l'ANPE pour deux ans n'a rien remboursé à l'hôpital, a commencé à être absent au poste, a cependant perçu son salaire jusqu'au mois de mai 2018.
Une enquête buissonnière et silencieuse a révélé que tout l'Hôpital de Zone fonctionne, mutatis mutandis, sur le modèle de la pharmacie, modèle qui rappelle l'Abbaye de Thélème de Rabelais, avec son mot d'ordre ‘‘Fais ce que voudras'', le Père Abbé dirigeant lui-même le bal libertaire du laisser-faire. Voici l'état des lieux en 7 exemples non exhaustifs.
​1- Le secrétaire général du syndicat a fait valoir ses droits à la retraite. Mais son mandat de SG court jusqu'en 2019. Il s'est donc maintenu chef du syndicat et, de son lieu de repos, vient à l'hôpital percevoir des jetons, car c'est un bon collabo du Père Abbé. 2- Les parturientes attendant une césarienne doivent ‘‘acheter les compléments des éléments devant constituer le kit [gratuit] pour un montant total de trente mille frcs (30.000 frcs)'' (sic). La future césarisée doit en plus payer 15.000 f sous l'appellation AREK contre une facture factice. 3- Une opération audacieuse permit de récupérer cinq feuillets brouillons, agrafés, remplis à la main, ne comportant rien de ce dont pourrait se prévaloir une administration : liste de nom et prénom de 93 césarisées, nom du chirurgien et de son aide opérateur, 15.000 f AREK avec mention ‘‘payé'', et un N° dont un non-initié ne sait pas à quoi il renvoie. Ni date, ni signature. 4- Une opération kamikaze permit de savoir que 93 x 15.000 f AREK n'ont pas été enregistrés dans les caisses de l'hôpital. 5- Le 14 février 2018, le médecin chef du service de gynécologie obstétrique avait sorti une note rappelant ‘‘à tous les agents…qu'ils ne doivent en aucun cas faire payer une quelconque somme aux bénéficiaires de césarienne'' (sic). Raté. Une nique à la dame et en avant l'arnaque ! 6- Ledit Hôpital de Zone n'a pas de service radiologique ; son groupe électrogène n'a pas d'inverseur. Etc. 7- On a aussi noté un partenariat secret gré à gré avec des personnes privées, ce qui explique que des analyses du laboratoire de l'hôpital ne sont pas payées à la caisse de l'hôpital, mais directement aux agents du laboratoire ; ce qui explique derechef que ce qui est vendu par la pharmacie de l'Hôpital de Zone est en partie fourni par une dame dont l'activité normale n'a rien à voir avec une pharmacie : d'où le grand écart entre ce qui est acheté et payé de main à main (maxi) et ce qu'encaisse la pharmacie (mini) sur la base de l'ordonnance établie par le médecin traitant. On s'en arrête là pour les exemples.
​Cet Hôpital de Zone est aujourd'hui un cauchemar pour les trois Communes qu'il dessert. Les malades y entrent poussés par le désespoir de l'urgence et du ‘‘on n'a pas les moyens pour aller ailleurs''. Ils y entrent, le cœur serré à l'idée d'aller à la rencontre de simili-braqueurs, prêts à détrousser et non à soigner, un personnel englué dans l'affairisme du ‘‘Fais ce que voudras''. Or si l'Abbaye de Thélème convient aux esprits sains, libres et rétifs aux dogmes, elle ne convient pas aux corps souffrants qui demandent à être secourus, et ne convient donc pas au personnel d'un hôpital. Reste à savoir si la transposition de l'Abbaye de Rabelais sur un hôpital au Bénin a la bénédiction de l'Etat béninois qui, jusqu'à preuve du contraire, répond aussi du fonctionnement de l'Hôpital de Zone ci-dessus.

Categories: Afrique

‹‹Nous commémorons la vie de Mandela et l'héritage qu'il nous a laissés››

Sat, 07/14/2018 - 10:20

Le Centenaire et la Journée internationale Mandela Day seront commémorés le 18 juillet 2018. En prélude à cet événement, l'Ambassadeur d'Afrique du Sud près le Bénin et le Togo, Son Excellence Mme Mayende Sibiya, dévoile les activités prévues pour cette double fête dédiée à feu Nelson Mandela, ancien président de la nation arc-en-ciel et icône de la lutte anti-apartheid.
Entretien.

Pourquoi la commémoration du centenaire de Nelson Mandela ?

Nous commémorons la vie de Mandela et l'héritage qu'il nous a laissés en tant que Sud Africain et en tant qu'Africain à travers ses valeurs et ses dédicaces, ses sacrifices et ses engagements au service de l'humanité. Les Sud-Africains se sont inspirés de cela, pour rester unis et pour être un pays prospère.
Le centenaire, c'est une opportunité pour nous Sud-Africains pour réfléchir sur comment il faut conserver tout ce qu'il a fait et comment il faut faire avancer le pays.
Nelson Mandela nous a inspirés à être un instrument de changement et de développement.

Quelle différence il y a-t-elle entre le Centenaire et Mandela's Day ?

Il est né le 18 juillet 1918 et s'il était en vie, il aura 100 ans mais malheureusement, on l'a perdu en 2013. Il fait partie de l'une des personnes qui ont fait beaucoup pour la libération et l'indépendance du pays. Il a beaucoup lutté pour la libération avec ses amis pour en arriver là. Il a passé 27 ans en prison, de 1964 à 1990.
Tout le temps qu'il a passé en prison, sa réputation a gagné d'ampleur et il a été reconnu comme l'un des Africains qui ont vraiment fait quelque chose pour le pays. Il a tout fait pour compromettre sa conviction. Il a refusé trois fois d'être libéré pour renoncer à sa conviction politique. Sa fidélité envers son idéologie, sa croyance politique, c'est ça qui l'a fait gagner en renommée dans le monde entier parmi les Sud-Africains. En novembre 2009, l'UNESCO a déclaré le 18 juillet, Journée Internationale Nelson Mandela en reconnaissance pour tout ce qu'il a fait pour la paix dans le monde. Et à l'Assemblée générale de l'UNESCO, ils ont reconnu la valeur et la lutte de Nelson Mandela. Et c'est ce qui les a motivé à déclarer cette journée spécifiquement dans le domaine comme la lutte contre le racisme, l'égalité des droits, la liberté et tout ce qu'il a fait pour le droit des enfants et pour l'éradication de la pauvreté et la justice sociale. Cette Assemblée générale a reconnu la lutte qu'il a faite pour la démocratie et la culture de paix dans le monde entier.
L'objectif de la Journée Internationale Nelson Mandela vise à consacrer 67 minutes de son temps au profit du service public. C'est-à-dire donner 67 minutes de son temps pour aider quelqu'un. Ça peut-être n'importe quelle chose mais donner 67 minutes de son temps, de son service à aider quelqu'un. C'est aussi une façon pour les jeunes de s'inspirer de Nelson Mandela, de voir comment il a mené sa vie. S'inspirer de ça pour améliorer sa vie. L'esprit de sacrifice sans rien attendre en retour, c'est ça l'objectif. On peut donner les 67 minutes de n'importe quelle manière et à tout moment.
L'esprit de donner, de forger la solidarité. Là où il y a des conflits, il faut apporter la paix. On peut donner les 67 minutes de son temps de plusieurs façons et cela peut se faire tout au long de notre vie. Sacrifier son temps à aider quelqu'un, à apporter un plus à quelqu'un.

Quelle est la particularité de cette célébration ?

La libération de Nelson Mandela de la prison est le centre focal de tout. Il a fait la transition depuis son emprisonnement jusqu'à sa démocratie. Il a conduit le pays dans la paix. Quand il est sorti de la prison, il aurait dû avoir la guerre mais il a su gérer la transition pacifiquement. A cause de lui, nous jouissons de la paix, la démocratie et le pays est ouvert à tout le monde. C'est de là que s'est inspiré de la célébration même de cette journée.
C'est un avocat qui prône la paix. En situation difficile, il appelle toujours les gens au dialogue. Il priorise toujours le dialogue et la paix.

Quels sont les évènements marquants de cette commémoration ?

Il y a beaucoup d'événements. L'ancien président des Etats-Unis, Barack Obama sera en Afrique du Sud pour donner un discours. Il y a beaucoup d‘activités. Les gens mènent diverses activités pour commémorer cette journée ainsi que dans toutes les ambassades de l'Afrique du Sud.
Au Bénin, on a trois événements. Le Mandela Day, le Centenaire de Mandela et le centenaire de Maman Albertina. Elle a fait une grande contribution pour l'Afrique du Sud. Elle a lutté aussi pour la libération, l'émancipation des femmes, le droit des travailleurs. Elle a pris soins des enfants quand son mari était en prison.
Le 18 juillet prochain, nous allons passer 67 minutes pour servir la communauté. Le jour de l'anniversaire, l'ambassade de l'Afrique du Sud en collaboration avec MTN et Ecobank, nous allons à l'Office National de protection des mineurs. Nous allons réhabiliter leur terrain de jeu. Ils ont un terrain de basket que nous allons réhabiliter.
L'ambassade fera de don d'objets pouvant aider l'enfant. Tout ce dont l'enfant aura besoin pour s'épanouir. Nous allons reprendre la peinture, nous allons balayer. Nous allons tout faire pour que les enfants soient à l'aise avec nous.
En septembre, nous allons organiser une projection sur Mandela. Les personnes indiquées viendront pour parler de la vie de Mandela, pour aider les jeunes à connaître davantage le personnage.
En Octobre prochain, l'ambassade entend organiser une table ronde pour parler de la vie de la femme, la valeur que prône Maman Sisulu. Cette année, l'ambassade sera à pieds d'œuvre pour organiser des activités diverses.

Que peut-on retenir de façon succincte sur la vie de Mandela ?

C'est une icône. C'est l'icône de la lutte, notre héro. C'est un exemple de leader. Un exemple de leader que tout le monde veut avoir. La commémoration de la vie, c'est un rappel pour montrer la vie qu'ils ont menée et là où cela nous a amené.
C'est une commémoration pour aider la jeunesse à s'inspirer de ces icônes. Nous voulons que la jeunesse s'inspire de l'intégrité, de l'honnêteté, de leur savoir-vivre, leur savoir-faire, leur façon de faire pour impacter le monde. L'Afrique aussi a besoin de nouveaux leaders. Le monde entier en a besoin. C'est la jeunesse qui doit apprendre et s'inspirer de la vie de Mandela. Que cela soit dans la vie, la politique, les églises, les œuvres, ils doivent apprendre de lui. Ils doivent le faire pour être aussi leaders de demain. Avec la projection, les jeunes vont comprendre la vie de Mandela et en savoir davantage. C'est ce que nous voulons voir en Afrique du Sud, en Afrique et partout dans le monde. Vivre l'héritage, mener la vie de Mandela, agir comme lui et être même Mandela.
L'Afrique a assez de leaders et on doit les célébrer. Au même moment qu'on célèbre Mandela, on célèbre les autres leader.

Que faites vous pour avoir d'autres leaders en Afrique ?

L'Afrique du Sud, c'est un pays en développement comme bien d'autres en Afrique. C'est un pays qui se développe sur beaucoup de plans. Nous travaillons avec d'autres institutions comme l'UA, Sadec et on échange des idées. L'Afrique du Sud reçoit des étudiants de plusieurs pays et il y a un brassage. Ils apprennent déjà la vie de Mandela. Ils sont formés pour être aussi des leaders à l'image de Mandela. Mandela n'appartient pas seulement à l'Afrique du Sud mais à toute l'Afrique, à tout le monde entier. Sa vie inspire le monde entier. Ils vont apprendre de sa vie,
Qui peut passer 27 années de sa vie en prison pour les autres ? Il est allé en prison très jeune mais il est sorti très vieux. Il l'a passé pour que nous puissions avoir une meilleure vie. C'est ça la vie de Mandela. Nous devons être prêts à servir les autres. Nous devons tout faire pour améliorer la vie de l'autre. Même si nous pensons à notre propre problème, nous devons tout faire pour aider les autres. Si tu trouves quelqu'un qui est dans le besoin, donnes lui à manger, aide-le. C'est ce qu'il nous demande de faire. Etre concerné par le besoin de l'autre, être préoccupé par la paix. Même si je dois m'enrichir, je dois penser à l'autre. Je dois penser à la prospérité partagée. C'est ça la vie de Nelson Mandela.

Comment se portent les relations diplomatiques entre le Bénin et l'Afrique du Sud ?

L'Afrique du Sud a une très bonne relation diplomatique avec le Bénin. C'est pour cela que nous avons une mission diplomatique au Bénin depuis 10 ans. En Août de l'année dernière, le ministre des Affaires étrangères a reçu une délégation de l'Afrique du Sud pour la troisième commission mixte de commerce et d'investissement entre l'Afrique du Sud et le Bénin. La délégation a rencontré le ministre de l'agriculture, le ministre du tourisme et de la culture. Il y a eu aussi des rencontres avec l'Agence pour la promotion des investissements et des exportations (APIEx).
Les Sud-Africains ont montré l'intérêt de venir investir dans certains domaines au Bénin. Le Transnet qui est une société travaille avec la Sobemap pour moderniser le port. MTN est une société sud-africaine et nous sommes heureux aujourd'hui, que les relations avec l'Etat sont bonnes. Nous avons des rencontres avec le ministre en charge avec l'économie numérique pour collaborer avec le Bénin. Il y a des échanges en cours. L'économie numérique, c'est un domaine qui va aider les entreprises et surtout les femmes. Il y a beaucoup de ministres béninois qui vont en Afrique du sud pour des projets. Bientôt, on aura une compagnie sud-africaine qui va relier la ligne Cotonou-Johannesburg et nous espérons booster le tourisme avec cette compagnie.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Le Ministre Mahougnon Kakpo prend des dispositions

Sat, 07/14/2018 - 10:11

En vue du bon déroulement de la correction des copies de Brevet d'études du premier cycle (BEPC), le Ministre de l'enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle, Mahougnon Kakpo a pris des dispositions idoines pour la facilité des choses.

Selon le calendrier prévu pour la suite des travaux entrant dans le cadre du déroulement de l'examen, la correction des copies démarrent le jeudi 19 juillet 2018 et ce jusqu'au dimanche 22 juillet 2018. Par communiqués en date de ce vendredi 13 juillet 2018 signé du Directeur des examens et concours (DEC), portant sur l'organisation de l'examen et de la correction du BEPC, le ministre informe les acteurs impliqués dans cette phase de correction des dispositions à prendre en vue d'une parfaite organisation des travaux. Ce qui permettrait de proclamer les résultats dans un bref délai en vue de permettre aux candidats de jouir de leurs vacances et se libérer du stress.
Que ce soit la Séance de concertation entre le directeur départemental et les présidents de jury, l'appel et vérifications de présence, la mise à disposition des corrigés-types, la correction des copies-échantillon, les appréciations et corrections collectives des copies-échantillon, le démarrage inconditionnel des corrections, ainsi que la mise à disposition du service des affaires financières, le ministre rassure tous les acteurs impliqués. Tout ceci se déroulera donc le mercredi 18 juillet afin que démarre effectivement les travaux de correction le jeudi 19 pour prendre fin le dimanche le 22 juillet 2018.
Aussi, recommande-t-il que seuls les enseignants ayant gardé les classes de troisième seront priorisés. Il exige que les membres de l'administration soient retirés de la liste des correcteurs. Aussi, demande-t-il la réintégration des animateurs d'établissement gardant les classes de troisième et omis s'ils n'ont commis aucune faute administrative.
Toutes les mesures sont entrain d'être prises pour la réussite des travaux et la proclamation des résultats dans les prochains jours.
G. A.

Categories: Afrique

L'intersyndicale des pharmaciens lève la voix

Sat, 07/14/2018 - 09:56

Réunis en Assemblée générale, ce vendredi 13 juillet 2018, au Chant d'oiseau à Cotonou, les pharmaciens se sont penchés sur la lenteur du dossier des directeurs généraux des sociétés grossistes répartiteurs de médicaments du Bénin au niveau de la Cour d'Appel.
L'opération Pangéa IX lancée par le gouvernement béninois contre la vente des « faux médicaments » n'a pas fini de faire parler d'elle. Réunie en assemblée générale, l'intersyndicale des pharmaciens n'a pas manqué d'évoquer la question relative grossistes répartiteurs. Les mis en cause dans cette affaire de « faux médicaments », condamnés en première instance à 4 ans de prison ferme pour complicité de vente illicite de produits pharmaceutiques et autres infractions, séjournent depuis à la prison civile de Cotonou. Malgré l'appel fait après leur condamnation en première instance, le dossier traîne depuis bientôt quatre mois. Bien que reconnaissant l'indépendance et le temps de la justice, ils « sollicitent la bienveillance du pouvoir judiciaire à l'égard des concernés pour accélérer la procédure d'appel, au regard de la position stratégique qu'occupent les directeurs des sociétés grossistes répartiteurs dans le dispositif d'approvisionnement en médicaments de notre pays ». Dans leur déclaration rendue publique, l'intersyndicale des pharmaciens alerte que « la santé chancelante de certains d'entre eux constitue aussi l'un des motifs sérieux d'inquiétude des pharmaciens ». Aussi, réaffirme-t-elle « son soutien aux réformes en cours dans le secteur pharmaceutique dans l'intérêt de la santé de nos populations ». L'intersyndicale souhaite être associée à toutes les étapes de la réforme du secteur pharmaceutique au Bénin.

Giscard AMOUSSOU

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Les préfets en conclave à Djakotomey

Sat, 07/14/2018 - 09:49

Les questions de la sécurité intérieure et des réformes en cours dans le secteur de la décentralisation étaient au cœur de la première conférence des préfets, au titre de l'année 2018. Ouverte, ce jeudi 12 juillet, à Djakotomey, dans le Couffo, ces assises semestrielles ont pris fin, ce vendredi 13 juillet, avec d'importantes décisions.
L'une des rencontres importantes des préfets qui s'est tenue à Djakotomey et placée sous le sceau de la sécurité reste un événement majeur qui permet d'évaluer les avancées en matière de décentralisation et de prendre des résolutions pour la gestion efficace des préfectures. Lancée par les ministres de la décentralisation Barnabé Dassigli et celui de la sécurité Sacca Lafia, cette rencontre accueillie par le préfet du Couffo, constitue une première dans ce département. Le maire de la commune de Djakotomey, Etienne Tognigban, a déclaré que le choix porté sur le Couffo est un véritable gage d'assurance aux ambitions communes de développement des communautés du département. Ce que confirme le préfet du Couffo Christophe Mègbédji qui dira que c'est la preuve de la volonté du gouvernement à la promotion de la décentralisation et de la gouvernance locale. Il s'agit, selon lui, de la mise en œuvre de la Politique nationale de décentralisation et de déconcentration (Ponadec) qui se traduit par la tenue régulière et tournante de cette conférence. Pour le ministre Barnabé Dassigli, « Cette rencontre, permet d'échanger, non seulement sur la vie et le fonctionnement des départements mais aussi de mesurer l'avancée du processus de décentralisation et de déconcentration ». Il a par ailleurs salué la présence et la mobilisation autour de cette rencontre. Le ministre appelle à plus de synergie en vue de marquer rapidement d'autres pas de géants. « En ce moment-ci où s'observe une accélération des réformes dans tous les secteurs, nous n'avons pas le droit de rester en marge du mouvement, mais plutôt nous avons l'obligation de resserrer les rangs, de nous concerter régulièrement pour faire face à nos défis », a rappelé M. Dassigli. Ces défis, confie-t-il sont entre autres relatifs à la relecture des textes encadrant le processus de la décentralisation, l'actualisation de la Ponadec, l'élaboration des Plans de décentralisation et de déconcentration. Il y a aussi l'élaboration des Plans départementaux de développement intersectoriels (Pddi) devenus Plans départementaux de coordination des actions de développement (Pdcad).
Le ministre de l'intérieur et de la sécurité, Sacca Lafia a ajouté comme actions, le projet de délimitation et de matérialisation des limites des communes et de leurs unités administratives locales, la construction des nouvelles préfectures et la réhabilitation des anciennes, puis la construction du Centre de formation en Administration locale. Il insiste par ailleurs sur la gestion de la répression de l'usage des sachets plastiques désormais proscrit par une loi au Bénin.
G. A.

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Angélique rend hommages à son frère Oscar

Sat, 07/14/2018 - 01:23

''Aujourd'hui, c'est avec une infinie tristesse que je vous annonce que mon frère ainé Oscar Kidjo nous a quittés à la suite d'une longue maladie. C'était un grand musicien et un grand producteur et toute sa vie il m'a soutenue inlassablement. J'ai fait mes débuts à ses côtés. Il m'a aidé à composer mes premières chansons. Avec lui j'ai appris la rigueur et la discipline qu'il faut avoir lorsque l'on veut faire de la musique. C'est lui qui m'a montré l'importance de connaitre avec passion ses racines et d'en être fier. Il était très aimé et respecté par les musiciens du Benin et d'ailleurs.
Oscar, je sais que tu vas continuer à veiller sur moi de là où tu es. Je t'aime et mes pensées vont à ta femme et à tes enfants et à toute la famille''.
*Angélique Kidjo*

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Arrêté à Lomé , KGB remis aux autorités béninoises sous peu

Sat, 07/14/2018 - 00:11

Les autorités togolaises se préparent pour remettre à la justice béninoise l'homme d'affaire Kiki Sagbe Bernard alias KGB. Recherché dans une affaire d'escroquerie, KGB a réussi à prendre la tangente le 26 avril 2018 pour se réfugier à Lomé.
Un mandat d'arrêt international a été donc délivré contre sa personne. Ce qui a permis son interpellation le mercredi 30 mai 2018 à Lomé au Togo.
Au terme des échanges entre les deux états, le transfèrement de Kiki Sagbe Bernard annoncé pour ce vendredi 13 juillet ne sera pas effectif. De sources concordantes, l'operation est attendue la semaine prochaine.
Le présumé escroc de renommée internationale, KGB est retenu dans les liens de la Justice togolaise pour une question de formalités.
Il convient de rappeler que plusieurs personnes sont en détention dans le cadre de ce qu'il convient d'appeler dossier KGB.

A suivre

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L'assistant de Sacca Lafia en prison

Fri, 07/13/2018 - 22:16

L'assistant du ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia, n'est plus libre de ses mouvements. Il séjourne depuis quelques jours à la prison civile de Cotonou. Houvi Bavon a essayé de corrompre des cybercriminels contre une somme de 1 million de francs CFA en leur garantissant leur mise en liberté auprès de la hiérarchie policière. Dans les négociations, il a empoché une somme de 800 milles francs CFA. N'ayant pas tenu sa promesse, les cybercriminels l'ont dénoncé. Interpellé, il a reconnu les faits et dit n'avoir vraiment pas eu l'intention de se rapprocher de la hiérarchie policière en vue de l'obtention de la libération des présumés cybercriminels en garde à vue.
F. A. A.

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Une délégation de la mosquée de Cadjèhoun chez Modeste Toboula

Fri, 07/13/2018 - 22:07

Le préfet du département du Littoral, Modeste Toboula, a reçu à son cabinet une délégation conduite par l'imam de la mosquée de Cadjèhoun. L'objectif de cette rencontre avec l'autorité préfectorale, est d'échanger sur l'opération de déguerpissement en cours sur le littoral en prélude au lancement des activités dans le cadre du projet Route des pêches. Cette rencontre sera également l'occasion pour les fidèles musulmans d'aborder avec le préfet, le supposé déguerpissement de la mosquée érigée sur la plage derrière l'aéroport de Cotonou
Modeste Toboula, dans une correspondance en date du 09 juillet 2018, avait sommé l'imam de ladite mosquée, de libérer en 72h le site occupé pour les prières musulmanes et qui se trouve dans l'emprise du projet de développement touristique de la route des pêches. Une occupation qui, selon Modeste Toboula, viole la loi n°2013-01 du 14 août 2013 portant Code foncier domanial en République du Bénin.
F. A. A.

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La Fondation Etisalat Bénin fait don de 100 dispositifs de lavage des mains ministère des Enseignements maternel et Primaire

Fri, 07/13/2018 - 19:03

Dans la ligne droite de garantir une santé saine en milieu scolaire, la fondation Etisalat Bénin met tout en œuvre pour lutter efficacement contre les épidémies en milieu scolaire telles que le choléra la fièvre lassa, la tuberculose, l ebola etc....

C'est dans cette perspective qu'en collaboration avec l'équipe de l'unité focale de lutte contre le sida, la fondation Etisalat Bénin a fait don de 100 dispositifs de lavages des mains au ministère des enseignements maternel et primaire.

Ces dispositifs d'un coût global de 8.250.000FCFA et destinés à une centaine d'écoles frontalières, permettront aux enfants d'apprendre les notions élémentaires en matière d'hygiène et les protégera de ce fait contre les maladies infectieuses.

La cérémonie officielle de remise des dispositifs, s'est déroulée dans les locaux du ministère des enseignements maternel et Primaire et a connu la présence de la coordonnatrice nationale de l'unité focale de lutte contre le sida, la tuberculose, le paludisme et autres pandémies, le directeur de cabinet du ministère des enseignements maternel et Primaire, le directeur départemental des enseignements maternel et Primaire, le chef région pédagogique de porto novo etc...

Le thème de la campagne sociale 2018 de la fondation Etisalat *Bénin " Ensemble, sauvons des vies*, prend tout son sens à travers ce don symbolique.

La cérémonie de remise en images

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Oscar Kidjo a tiré sa révérence

Fri, 07/13/2018 - 19:02

Le monde culturel est en deuil. Oscar Kidjo, l'un des promoteurs culturels bien connu en Afrique et au-delà, a rejoint la demeure céleste, ce vendredi 13 juillet 2018, à l'âge de 67 ans.
Celui que musiciens, comédiens et autres acteurs culturels pleurent aujourd'hui, fut membre du Conseil économique et social (Ces), première mandature au titre du représentant des artistes et opérateurs économiques. En 2007, il fut nommé Directeur de la Promotion artistique et culturelle (DPAC). Un poste qu'il a occupé pendant trois ans après ses études supérieures spécifiques à l'Université de Boston aux Etats-Unis.
Promoteur du studio « Ziiny », l'un des tout premiers au Bénin, Oscar Kidjo a eu à participer à de grandes rencontres internationales comme le Festival des Arts Négro Africains (FESTI) au Nigéria. Il fut également recruté membre du jury des organisateurs des Trophées de la musique africaine (AFRIMA 2014).
Cet arrangeur de renom a produit plusieurs artistes musiciens.
Oscar Kidjo est titulaire d'un Master II en Direction des projets culturels à l'Institut d'Etude Politique de l'Université Pierre Mendès de Grenoble en France. Il est le frère aîné de Angélique Kidjo. Une grande figure de la musique béninoise qui a porté haut la culture béninoise.
F. A. A.

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Les mathématiques et les statistiques au cœur d'un atelier à Cotonou

Fri, 07/13/2018 - 16:18

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci, a procédé ce jeudi 12 juillet 2018 à Cotonou, à l'ouverture des travaux de la Conférence africaine de la société d'économétrie. Cette rencontre qui va durer trois jours, sera l'occasion pour de grands noms du domaine de la recherche économique sur le plan mondial d'expliquer non seulement l'importance de l'économétrie pour le développement, mais aussi de promouvoir l'utilisation des mathématiques et des statistiques. Plusieurs panels de communications sont prévus et portent sur des thématiques telles que l'inclusion financière, l'agriculture et le développement, les femmes et le développement, les conflits, l'analyse dynamique à l'économie, l'éducation, la santé
Selon le président d'African school of Economics, le professeur Léonard Wantchékon, la conférence de Cotonou sera une occasion pour promouvoir l'utilisation des mathématiques et des statistiques. Pour lui, de plus en plus la complexité de la vie économique, la nécessité de faire des prévisions et de concevoir des modèles de développement qui tiennent compte des réalités des pays, requiert des outils fiables d'analyse les plus avancés que sont les mathématiques et les statistiques.
Au terme de cette conférence, le président d'African school of Economics a souhaité que les résultats soient largement partagés dans le pays, à commencer par le gouvernement.
Pour faire l'économie, estime Léonard Wantchékon, il y a deux manières. La première, « c'est le bavardage », c'est-à-dire à partir de quelques intuitions, quelques idées reçues, des expériences d'autres cieux qu'on répète. Mais avec la seconde, poursuit le président, il y a une discipline émergente qui est la science économique moderne où on ne conçoit pas sans avoir décrit avec les statistiques et les mathématiques la réalité qu'on vit. Il a cité en exemple, l'évolution de la démographie en Afrique. « Aujourd'hui sur le continent, on n'est plus à huit enfants par femme, mais à quatre et demi », a-t-il souligné avant d'ajouter que depuis les années 1980, le nombre d'enfants par femme a diminué de trois. « C'est ces genres de statistiques que la Société d'économétrie veut développer », a précisé le professeur Léonard Wantchékon.
Pour le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, le gouvernement ne veut pas manipuler n'importe comment les mathématiques et les statistiques. Il veut avoir des données statistiques fiables afin de prendre des décisions importantes pour le développement du pays. Félicitant l'initiative de la Société d'économétrie de tenir cette conférence à Cotonou, il a estimé que c'est une opportunité pour le gouvernement béninois. « Le savoir doit être au cœur du développement », a souligné Aurélien Agbénonci.
La conférence de Cotonou fait suite à celle tenue à Alger l'année dernière. La ville de Rabat au Maroc, accueillera l'édition de 2019 selon l'annonce faite par Léonard Wantchékon.
F. A. A.

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Les postes de contrôle juxtaposés de Malanville mis en service ce jeudi

Fri, 07/13/2018 - 15:55

Les postes de contrôle juxtaposés (Pcj) de Malanville ont été mis en service, ce jeudi 12 juillet 2018. D'un montant global de près de 11 milliards de francs CFA, financés par l'Union européenne, ils permettront de regrouper les services de contrôle sur un même site au niveau de la frontière entre le Bénin et le Niger, puis au-delà de toute la zone Uémoa.
Ces outils intégrateurs permettront de faciliter la libre circulation des personnes et des biens d'un Etat à l'autre. Ils sont situés à la frontière entre le Bénin et le Niger et ont été bâtis sur une superficie de 9 ha. Ces Pcj comprennent des voies d'accès et de circulation, des voies de circulation et de parking en pavés, des bâtiments abritant divers services, des enclos à bétail, diverses clôtures et un mur coupe-feu. Ils disposent d'autres équipements tels qu'un groupe électrogène, un pèse essieux à basse vitesse et d'une vidéo-surveillance.
Le représentant du président de la Commission de l'Uémoa, Ibrahima Diémé, en présidant la cérémonie, a réitéré la volonté de l'institution de veiller à la facilitation des transports et du transit entre ses Etats membres. Avec la mise en service de ces postes de contrôle juxtaposés, il y aura une fluidification des échanges, la suppression des barrières non tarifaires et la réduction des coûts de consommation intermédiaires au niveau de Malanville.
L'objectif visé, selon le commissaire en charge du Département du marché régional de la coopération de l'Uémoa, est d'harmoniser les pratiques administratives et douanières, de moderniser et de faciliter les opérations de passage, d'assurer un contrôle rapide, de sécuriser le trafic et de gagner du temps dans l'accomplissement des formalités pour traverser cette frontière.
Au cours de la cérémonie, Ibrahima Diémé a présenté aux autorités les membres de l'équipe transitoire proposés par les deux pays sur la plateforme pour sa gestion et son exploitation. Ensemble avec les ministres présents, il les a installés dans leurs fonctions.
Pour les ministres béninois et nigériens en charge des transports, Alassane Séïdou, et Mahamadou Karidio, cette cérémonie est une première dans l'histoire de la longue marche vers l'intégration sous-régionale dans laquelle les deux pays se sont engagés. Se réjouissant de la multiplicité des enjeux de l'opérationnalisation de cet outil de facilitation du commerce sur le corridor Cotonou-Niamey, ils ont exprimé tout l'intérêt que les présidents, Patrice Talon du Bénin et Issifou Mahamadou du Niger lui accordent. Les représentants des deux chefs d'Etat ont témoigné de la gratitude de leurs gouvernements à l'Union européenne et à la Commission de l'Uémoa.
F. A. A.

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Canal+Bénin lance des projections de films dans cinq villes

Fri, 07/13/2018 - 15:29

Après les éditions de 2016 et 2017, le groupe Canal+ Bénin revient cette année avec l'initiative « La fête du cinéma ». Le lancement a été fait, ce jeudi 12 juillet 2018, par le directeur général dudit groupe Jonathan Lett, à Bluezone de Cotonou.

La 3e édition de la fête du cinéma initiée par le groupe Canal+Bénin est prévu pour se dérouler dans cinq villes à savoir Natitingou, Parakou, Comé, Dassa et Cotonou. A l'entame de cette cérémonie, Jonathan Lett, directeur général de Canal+ Bénin, a exposé le projet et a affirmé que cette initiative « vise à apporter et à faire découvrir le cinéma au plus grand nombre et tout particulièrement aux populations du Bénin profond ». Selon le directeur général, l'événement va se produire du 28 juillet au 25 août prochain en commençant par Natitingou. La caravane débute le 29 juillet à Parakou. Concernant les villes de Comé et Dassa, la fête est prévue respectivement pour le 04 août et le 11 août. L'événement va s'achever à Cotonou dans la salle de cinéma Olympia, sise à Wologuèdè, avec une entrée gratuite. « Cette année, nous espérons le double des 10 000 cinéphiles des éditions passées », a déclaré Jonathan Lett.
Selon les explications de la responsable communication à Canal+ Bénin, Afoussat Traoré, la caravane aura lieu dans chacune de ces villes de 15h à 22h. Les populations vont suivre des films de tous genres. Il s'agit entres autres des longs métrages, des documentaires du Bénin et du Burkina Faso, des séries, la romance, le drame et des animations pour enfants d'origines ivoirienne, sénégalaise et même ukrainienne.
« Au total, dix-huit films de divers genres sont programmés pour divertir les populations des cinq villes ciblées », a conclu la responsable communication de Canal+ Bénin.
Le directeur du Fonds d'appui à la production audiovisuelle (Fapa), Abib Soumanou, la réalisatrice et représentante de Ciné 229 Awards, Kismath Baguiri et le directeur de la Cinématographie, Eric Servais Todan ont tous salué l'initiative « La fête du cinéma » de Canal+ Bénin.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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