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24 Heures au Bénin

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Bénin-Taxi en service Natitingou, Tanguiéta et Djougou

Wed, 07/11/2018 - 01:41

Le projet ‘'Bénin Taxi'' a été lancé lundi 9 juillet 2018 dans les villes de Tanguiéta, Natitingou et Djougou. La cérémonie de lancement s'est déroulée à la préfecture de Natitingou, en présence des préfets des départements de l'Atacora et de la Donga, du directeur général du Centre de partenariat et d'expertise pour le développement durable (CePED), des maires et plusieurs autorités religieuses.
Une dizaine de véhicules Bénin-Taxi flambant neufs équipés de wifi sont désormais mis en circulation à Natitingou, Tanguiéta et Djougou. La phase pilote de ce projet, dans le septentrion a permis de déployer cinq taxis dans la ville de Natitingou et deux à Djougou. Le directeur général du CePED, Assan Séibou, confie que « le prix de la course dans la ville de Natitingou est de 1000 francs CFA. En dehors de la ville, il varie selon la distance en accord avec l'artisan ». Il a annoncé que les autres véhicules seront convoyés progressivement. Ce projet initié par le gouvernement vise selon Assan Séibou, à soutenir les pôles touristiques et économiques.
Le maire de la commune de Natitingou, Antoine N'da, dira que c'est une révolution dans le monde du transport dans sa ville. « ‘'Bénin Taxi'' vient combler le besoin croissant de mobilité des populations de Natitingou et surtout de ces nombreux touristes et personnalités ». Le préfet de l'Atacora se réjouit de la concrétisation des projets du gouvernement à l'endroit des populations. Il ouvre ainsi les portes à la promotion du tourisme qui occupe une place importante dans le Programme d'actions du gouvernement. Lydie Déré Cbabi Nah se dit disponible à accompagner le projet. Elle appelle toutes les autorités politico-administratives des départements de l'Atacora et de la Donga à accompagner et soutenir le projet.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Un atelier pour évaluer l'opérationnalisation du plan d'urgence

Tue, 07/10/2018 - 22:42

La pollution marine due aux déversements accidentels d'hydrocarbures préoccupe les autorités béninoises.
Un atelier se tient depuis lundi 9 juillet 2018 à Cotonou sur trois jours sur l'opérationnalisation du plan d'urgence du Bénin en cas de déversement d'hydrocarbures en mer.
« Opérationnalisation du plan national d'urgence de déversements accidentels d'hydrocarbures en mer », c'est sur ce thème que réfléchissent depuis lundi les spécialistes de l'environnement. Cet atelier de trois jours vise à rendre opérationnel le plan d'urgence dans l'optique de faire efficacement face à un déversement accidentel de produits pétroliers en mer et de minimiser les impacts sur la sécurité maritime, la santé humaine et l'environnement. Les participants à cet atelier doivent s'approprier le contenu du plan en vue d'apporter les amendements pour son actualisation. Les déversements d'hydrocarbures en mer sont des événements imprévisibles créant d'importants dégâts à l'environnement. Etant situé dans le golfe de Guinée, le Bénin n'est pas à l'abri de la catastrophe. Pour le point focal de la convention d'Abidjan du Bénin, Faustine Zinzogan Coovi, les écosystèmes maritimes croupissent sous le poids de la pression humaine. Il s'agit surtout de la pollution par les hydrocarbures avec les bouleversements écologiques qu'elle engendre à court, moyen et long termes. « Il urge donc de renforcer les capacités d'intervention des acteurs pour faire face à ce type de pollution », préconise-t-elle.
Le secrétaire exécutif de la Convention d'Abidjan, coordinateur régional du plan d'action pour l'Afrique de l'Ouest, du Centre et du Sud, Abou Bamba, met l'accent sur l'article 5 de la convention d'Abidjan qui stipule : « Les parties contractantes prennent toutes les mesures appropriées, conformément au droit international, pour prévenir, réduire, combattre et maîtriser dans la zone d'application de la Convention, la pollution causée par les rejets normaux ou accidentels des navires et assurent l'application effective dans ladite zone des règles et normes généralement admises au niveau international, en matière de lutte contre ce type de pollution ». C'est aussi l'occasion pour lui de rappeler les décisions relatives à la mise en œuvre des décisions prises au cours de la 11e conférence des parties de la Convention d'Abidjan, tenue en mars 2015, portant sur les normes environnementales pour les activités d'exploration et d'exploitation Offshore des ressources pétrolières et minières aux larges des côtes des Etats-parties. Mettant l'accent sur les installations ayant servi à la production pétrolière de 1982 à 1998 sur le champ pétrolifère de Sèmè-Podji, le Ministre des Mines et de l'Eau, Samou Séidou Adambi, a souligné que le gouvernement avait pensé redémarrer la production sur le site de Sèmè au regard des nombreuses offres de développement du champ. L'état de dégradation avancée avec une pollution d'hydrocarbures contenus dans les conduites a fait qu'en avril 2017, le Bénin a demandé l'appui technique du programme des Nations-Unies pour l'environnement pour la mise hors service des installations Offshores abandonnées du site de Sèmè. « C'est dans la même logique que le gouvernement du Bénin a sollicité l'appui technique et financier de plusieurs organismes internationaux notamment l'Onu-Environnement qui a déjà effectué deux missions au Bénin pour l'évaluation des risques environnementaux liés aux installations abandonnées sur le champ pétrolier de Sèmè, assortie de propositions concrètes », a-t-il indiqué. Il fait savoir que la Convention internationale de 90 sur la préparation, la lutte et la coopération en matière de pollution par les hydrocarbures, ratifiée par le Bénin la même année est « l'instrument international qui établit un cadre destiné à promouvoir la coopération internationale et l'assistance mutuelle en vue de la préparation et de la lutte contre les événements graves dus aux hydrocarbures ».
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Un mort dans un accident à Lokossa

Tue, 07/10/2018 - 20:00

Un mort et trois blessés, c'est le bilan d'un accident de circulation survenu, ce mardi 10 juillet 2018, à Fongba, dans la commune de Lokossa. Selon les témoignages, l'éclatement d'un pneu serait à l'origine de cet accident. Les mêmes sources renseignent que les victimes, toutes d'une même famille, voyageaient en direction de Lomé, après des cérémonies funéraires à Toviklin, quand l'accident est survenu.
F. A. A.

Categories: Afrique

Près de 1700 enseignants bientôt reclassés

Tue, 07/10/2018 - 16:26

En marge du lancement des épreuves du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), le ministre a rendu visite à la commission en charge de l 'étude du reste des dossiers de reclassement des ACE de 2008 du Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle. Une étude qui a démarré le lundi 9 juillet au Lycée Technique de Bohicon.
Faisant partie des revendications des enseignants lors des derniers mouvements de grève, le reclassement des enseignants reste une préoccupation pour le gouvernement. C'est ce qui a incité le ministre Kakpo Mahougnon à s'enquérir de la situation et d'encourager la commission à faire le travail avec dynamisme ». Selon le ministre des enseignements secondaires et de la formation technique et professionnelle, « Il s'agit des dossiers d'enseignants ayant obtenu d'autres diplômes en cours de carrière après la formation initiale. Donc, il est nécessaire qu'on puisse les reclasser dans d'autres corps ». Il précise par ailleurs que « Cela fait partie de l'une des plus grandes revendications de nos partenaires sociaux. Et comme ils sont en train de le constater, nous ne dormons pas sur ces dossiers. Tout est planifié et cela avance ». Environ 1697 dossiers seront étudiées par la commission. Pour plus de clarté, le ministre confie que « au cours du traitement, lorsqu'il y a un dossier incomplet, les intéressés sont aussitôt contactés pour apporter la pièce manquante ». Le ministre porte donc une attention particulière à la vie des enseignants du secondaire et de la formation technique et professionnelle. Ce qui fait qu'il prend déjà toutes les dispositions pour finaliser ce point important des revendications. « En dehors de cette étude qui se fait pour le reclassement, nous avons mis en place une commission pour établir un plan de carrière des enseignants de notre sous-secteur », a-t-il précisé. Kakpo Mahougnon invite les enseignants à avoir confiance au gouvernement notamment au chef de l'État qui a donné des instructions pour la satisfaction de bien des revendications. Il ajoute, « Nous allons traiter chacun de leurs dossiers avec sérénité et bonne foi ». L'étude des dossiers de reclassement des enseignants du secondaire en cours à Bohicon est menée conjointement avec les agents du Ministère du Travail et de la Fonction Publique, du Ministère de l'Economie et des Finances et surtout des partenaires sociaux. Ce qui permettra de prendre en compte tous les aspects nécessaires pour vider ce dossier qui tient à cœur aux partenaires sociaux.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Deux mandats d'arrêt internationaux contre Léhady Soglo

Tue, 07/10/2018 - 16:14

L'ancien maire de la ville de Cotonou, Léhady Soglo est poursuivi par la justice béninoise. Deux mandats d'arrêt internationaux ont été émis contre lui en l'espace d'un mois par le juge du 7e cabinet du tribunal de première instance de Cotonou, sur demande du procureur de la République. Ce dernier a fait le choix des mandats d'arrêt internationaux parce que l'ex maire de Cotonou n'a pas répondu à la convocation de la Brigade économique et financière (Bef).
Le premier mandat a été délivré du fait de la résistance qu'aurait opposé le fils de Nicéphore Soglo quand la police a voulu perquisitionner son domicile. Le second mandat aurait été délivré à la fin du mois de juin dernier, après l'incinération des valeurs inactives de la mairie de Cotonou.
Léhady Soglo a été suspendu de ses fonctions depuis juillet 2017 pour « fautes lourdes » et révoqué le 02 août de la même année.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les syndicats de la santé rejettent la décision de la Cour

Tue, 07/10/2018 - 14:13

Réunis à la Bourse du travail, ce lundi 09 juillet 2018, le collectif des syndicats de santé, à travers une déclaration rejette la décision DCC 18-141 de la Cour constitutionnelle interdisant le droit de grève à certaines catégories socioprofessionnelles dont leur secteur. Selon le collectif, le gouvernement devrait chercher à éradiquer le mal à la racine en s'interrogeant sur les grèves à répétition. Le dialogue est totalement en panne au Bénin, déplore le porte-parole du collectif, Adolphe Houssou. Si tant est que le gouvernement ne veut pas de la grève dans le secteur de la santé, pourquoi ne se préoccupe-t-il pas de la satisfaction des revendications qu'il a jugé lui-même de légitimes et pertinentes, s'est-il interrogé ? Pour lui, le gouvernement n'a jamais respecté ses engagements. « Le collectif prend l'opinion nationale et internationale à témoin et affirme que cette décision n'engage que la Cour Djogbénou et le gouvernement de patrice Talon », averti le porte-parole. Il entend étudier avec la base, les moyens les plus acerbes pour contrecarrer la liquidation des libertés syndicales à travers une tournée nationale dans les prochaines semaines.
F. A. A.

Categories: Afrique

Des éditeurs réfléchissent sur la fabrication et la commercialisation du livre numérique

Tue, 07/10/2018 - 08:18

Le Labo numérique de l'Alliance internationale des éditeurs indépendants, avec le soutien de l'Organisation internationale de la Francophonie organise depuis, ce lundi 9 juillet 2018, à l'Hôtel Paradisia à Godomey, un atelier de formation sur la fabrication et la commercialisation du livre numérique en Afrique de l'Ouest. La rencontre est organisée dans le cadre des 20 ans des Editions Ruisseaux d'Afrique basées au Bénin.

15 participants venus de 10 pays prennent part à cet atelier de formation dont le thème central tourne autour de la fabrication et la commercialisation de livres numériques en Afrique de l'Ouest. Plusieurs communications vont meubler cinq jours de travaux. Il s'agit de sept modules de formation avec pour principal formateur Gilles Colleu des Editions Vents d'ailleurs. La Fondatrice des Editions Ruisseaux d'Afrique, Béatrice Lalinon Gbado, a précisé dans son allocution d'ouverture le caractère impératif qui impose le perfectionnement des acteurs de la fabrication du livre. Cette réalité leur permet de s'adapter aux besoins technologiques en vue de l'équitabilité de l'accès aux livres. Laurence Hugues, Directrice de l'Alliance, souligne que les éditions représentées ont toutes à cœur la préservation de la diversité du livre. « Notre collectif défend la bibliodiversité », souligne-t-il. Représentant le ministre à cette rencontre, le Directeur des arts et du livre, Koffi Attédé se dit heureux de cet atelier qui répond aux besoins actuels notamment la dématérialisation du livre. Il met surtout l'accent sur la gestion des droits d'auteur en ligne et invite les participants à en tenir compte.
Les pays représentés à cet atelier sont : Algérie, Bénin, Cameroun, Côte d'Ivoire, Guinée Conakry, Haïti, Madagascar, Togo et Sénégal.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

L'UNSEB et la FNEB en tête

Tue, 07/10/2018 - 08:16

Les campus universitaires ont abrité, ce lundi 9 juillet 2018, l'élection des organisations syndicales les plus représentatives. Au terme du scrutin, le résultat provisoire propulse deux organisations en tête.
L'Union Nationale des Scolaires et Etudiants du Bénin (UNSEB) vient en tête avec 49,5% des suffrages. La Fédération Nationale des Etudiants du Bénin (FNEB) s'offre la deuxième place avec 43,00%. Quant à l'Union Nationale des Etudiants du Bénin (UNEB), elle ferme la manche avec 7,4%. Ce scrutin qui s'est déroulé sur tous les campus universitaires vise à retenir les organisations estudiantines les plus représentatives. Selon les organisateurs, toute structure ayant réuni 30% au moins des suffrages est représentative et pourra discuter avec les autorités au nom des étudiants. Des résultats provisoires, il en ressort que l'UNSEB est l'organisation la plus représentative de l'UAC, suivie de la FNEB. Pour le moment, on peut dire que l'UNEB bien que reconnue, n'est plus habilitée à discuter au nom des étudiants auprès du gouvernement.
Si la proclamation définitive des résultats venait à confirmer l'UNSEB et la FNEB, ces deux organisations seront désormais les seules à porter la voix des étudiants auprès des autorités.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Le ministre sonne les chefs d'établissement de libérer les documents aux candidats

Tue, 07/10/2018 - 08:13

Par un communiqué signé de son directeur de cabinet, le ministre de l'enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle informe que malgré l'interdiction systématique de la confiscation des convocations et cartes d'identité devant permettre aux élèves de se présenter aux différents examens, des chefs d'établissement continuent de garder par devers eux, lesdits documents. Pour régler partiellement la situation en attendant de prendre des mesures à l'encontre de ces derniers, le ministre demande aux chefs centres de permettre aux candidats concernés de composer. M. Mahougnon Kakpo ordonne aux chefs d'établissement impliqués de libérer lesdits documents sous peine de sanctions. " Tout contrevenant au présent communiqué, s'exposerait à la rigueur de la loi", indique-t-il.
Cette décision est intervenue suite aux informations faisant état de la confiscation des convocations et cartes d'identité de certains candidats qui n'ont pas soldé les frais de scolarité.
G.A.

Categories: Afrique

Lokossa abrite la cérémonie officielle

Tue, 07/10/2018 - 04:30

La communauté internationale célèbre le mercredi 11 juillet 2018, la Journée Mondiale de la Population. Au Bénin, la commune de Lokossa arbrite la cérémonie officielle. En prélude à l'événement, le Ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané a accordé à la presse, un entretien au cours duquel, il a expliqué de long en large l'importance de cette journée.
(Lire l'intégralité de l'entretien du Ministre d'Etat Bio Tchané avec la presse )

Pourquoi une Journée Mondiale de la Population ?

La célébration de la Journée Mondiale de la Population remonte au 11 juillet 1987, date à laquelle la population mondiale a atteint cinq milliards : la « Journée des cinq milliards ». Deux ans après cette célébration, le Conseil d'Administration du Programme des Nations Unies pour le Développement a recommandé de faire de la date du 11 juillet de chaque année, la Journée Mondiale de la Population (JMP).
Ainsi, elle a été célébrée pour la 1ère fois en 1990 dans plus de 90 pays dont le Bénin. Dès lors, elle est commémorée chaque année sous la bannière d'une thématique pour impulser la réflexion sur les différents problèmes que posent la dynamique et l'état de la population sur les différents continents.

Quel est le thème retenu pour cette édition 2018 et quel est son intérêt pour le Bénin ?

La communauté internationale a choisi pour l'édition 2018 le thème intitulé : « Planification familiale est un droit humain ». Ce thème est un rappel à l'histoire de l'humanité que les efforts pour planifier et éviter les grossesses non désirées ont été une lutte privée endurée par les femmes et les filles.

La planification familiale, qui est l'ensemble des moyens concourant à la régulation des naissances, a pour but de réduire la mortalité maternelle et de permettre aux familles d'avoir des enfants quand elles veulent. La planification familiale présente beaucoup d'avantages :

 la mère et les enfants sont en meilleure santé lorsque les grossesses à risque sont évitées.
 les familles qui ont peu d'enfants ont plus d'argent et de nourriture pour chaque enfant.
 les parents ont plus de temps pour exercer une activité économique et échanger avec leur famille.
 les jeunes filles sont maintenues dans leur cycle scolaire et sont plus émancipées si elles retardent la première ou la deuxième grossesse.

Dans quelle ville Quelles sont les principales activités prévues au plan national pour marquer la Journée Mondiale de la Population ?

Cette année, nous avons retenu la ville de Lokossa dans le département du Mono, conformément au principe de rotation qui a cours depuis plusieurs années. En dehors des manifestations officielles, plusieurs autres activités seront menées dans la commune de Lokossa. Il s'agit par exemple des causeries sur le thème retenu, le dépistage volontaire du VIH/SIDA, des campagnes de dépistage gratuit du cancer des seins et bien d'autres activités socioculturelles et éducatives. Dans chacun des autres départements, des activités de même nature seront menées pour commémorer cette Journée Mondiale de la Population.

Quelles sont les dispositions prises par le Bénin pour promouvoir la planification familiale ?

Le Bénin a pris des dispositions aux plans institutionnel et opérationnel pour promouvoir la planification familiale comme droit de l'homme et contribuer au développement harmonieux de nos concitoyens.

•la Politique Nationale de Population (PNP) du Bénin, couvrant la période 2013-2025, dont le but principal est l'amélioration du niveau et de la qualité de vie des populations.

•la Politique Holistique de Protection Sociale 2014-2024, assortie d'un plan d'action (2014-2018) et dont l'objectif général est de « réduire la vulnérabilité des populations face aux risques ».

•le PAG 2016-2021 dont le pilier 3 intitulé : « Amélioration des conditions de vie des populations » à travers l'axe 6 a consacré d'importantes actions et projets à l'emploi des jeunes, l'autonomisation des femmes et la santé maternelle et infantile.

•Le projet « Assurance pour le Renforcement du Capital Humain » (ARCH). A l'heure où nous parlons une équipe est déployée sur le terrain avec l'appui de la Banque Mondiale pour l'identification des ménages pauvres et pauvres extrêmes afin de mettre en œuvre à leur profit d'importants projets.

Notre pays continue, avec l'appui des Partenaires de consentir des efforts pour le renforcement des capacités de nos populations (les Préfets, les Maires, des Elus Communaux, les Etudiants des Universités d'Abomey Calavi, de Parakou et de Porto novo, des Leaders religieux) sur le concept de dividende démographique.
L'adhésion de notre pays avant la fin de cette année 2018 au Projet « Sahel Women Empowerment Demographic Dividend » (SWEDD) qui regroupe six (6) pays (la Côte d' Ivoire, le Burkina Faso, le Mali ; la Mauritanie, le Niger, le Tchad) dont l'objectif principal est de faire de l'autonomisation économique et sociale des femmes et des filles une passerelle pour la capture du dividende démographique, dénote de l'engagement de son Excellence le Président Patrice Talon à l'amélioration des conditions de vie de nos populations.

Je profite de cette occasion pour remercier particulièrement le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et l'Agence Française de Développement (AFD) ainsi que les autres partenaires au développement qui ne cessent d'appuyer notre pays dans toutes les activités en faveur de la Population et du Développement et particulièrement pour la Célébration de la Journée Mondiale de la Population.

Propos reccueillis et transcrits pour la rédaction

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Pour une meilleure exploitation des fréquences dans les zones frontalières Benin-Niger

Tue, 07/10/2018 - 01:48

La réunion de coordination des fréquences avec le Niger s'est officiellement ouverte ce lundi 9 juillet 2018 à Cotonou. L'objectif de cette rencontre est de réfléchir sur les mécanismes techniques à mettre en œuvre pour une meilleure exploitation des fréquences dans les zones frontalières.
Suite à l'accord tripartite signé en 2010 avec le Burkina Faso, ces assises entre pays transfrontaliers, permettront aux acteurs de la télécommunication d'opter pour la coordination des fréquences transfrontalières. Selon le conseiller technique de l'Arcep, Georges Yayi, « De nouvelles technologies sont apparues et les régulateurs que nous sommes ont la responsabilité de faire en sorte que l'utilisation de ces fréquences puisse permettre aux usagers d'avoir de bonnes qualités de services surtout dans les zones frontalières ». En procédant au lancement de cette rencontre, le conseiller technique appelle les participants à cette rencontre à unir leurs efforts afin de parvenir à aider les pays à coordonner leurs réseaux dans les zones frontalières.
A travers cette rencontre, les opérateurs de téléphonie mobile du Bénin et du Niger, feront une évaluation afin de s'adapter aux directives recommandées. Ahmed Jean-Boraud, chef département radiocommunications ARTP du Niger souligne cette rencontre est d'une importance capitale pour résoudre la problématique de la demande de fréquences. « Cela pose beaucoup de problèmes au niveau des régulateurs et cette pénurie se fait le plus sentir au niveau des frontières où le nombre d'utilisateurs se trouve démultiplié. Il faut trouver des mécanismes administratifs et techniques pour partager les ressources de façon à ce que la cohabitation puisse se faire dans de bonnes conditions », préconise-t-il.

Giscard AMOUSSOU

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Flash live

Mon, 07/09/2018 - 21:45
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La révocation de Germain Cadja Dodo officiellement prononcée

Mon, 07/09/2018 - 19:41

Le préfet de l'Atlantique, Jean-Claude Codjia, a tenu ce lundi 09 juillet 2018, une session extraordinaire du Conseil Départemental de Concertation et de Coordination (CDCC). L'objectif de cette session, est de statuer sur la révocation de Cadja Dodo Germain, ancien chef de l'arrondissement de Godomey, conformément aux dispositions de la loi N° 2013-05 du 27 mai 2013.
Lors de la session, les maires, leurs adjoints et autres participants ont soutenu à l'unanimité la décision de révocation de l'ex chef d'arrondissement de Godomey. Le préfet Jean-Claude Codjia a pris la décision de révoquer Cadja Dodo Germain, de son poste de chef d'arrondissement de Godomey.
Le CA Cadja Dodo Germain avait été suspendu par un arrêté en date du 2 juillet 2018, signée par le maire d'Abomey-Calavi, Georges Bada.
Le Chef d'Arrondissement de Godomey est accusé de malversations et de mauvaise gestion.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les épreuves pratiques du BAC 2018 ont démarré

Mon, 07/09/2018 - 19:21

En prélude à l'examen du Baccalauréat session de juillet 2018, les candidats des séries techniques et professionnelles planchent depuis quelques jours pour le compte des épreuves pratiques. Le 27 juin dernier, les candidats de la série F3 ont composé dans les épreuves pratiques. Ceux des séries E, F1, F2, F4 et G1 composent depuis le lundi 2 juillet dernier, conformément aux directives du directeur de l'Office du Baccalauréat.
Pour ces épreuves pratiques, huit centres ont été retenus. Il s'agit du lycée technique de Natitingou, du lycée Mathieu Bouké de Parakou, du lycée technique de Bohicon, du Ceg1 de Lokossa, du lycée technique Coulibaly de Cotonou, du collège catholique Don Bosco de Cotonou, du lycée technique et professionnel de Kpondéhou de Cotonou et du
lycée commercial de Porto-Novo.
A une semaine du démarrage des épreuves écrites de l'examen du baccalauréat, le directeur de l'Office du Bac, Alphonse da Silva, rassure avoir pris toutes les dispositions pour que le déroulement du premier diplôme universitaire, ne souffre d'aucune faille.
F. A. A.

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Jean-Michel Abimbola mobilise la 21ème circonscription électorale pour Talon

Mon, 07/09/2018 - 17:57

‘'Le Rassemblement des bâtisseurs de l'unité et du développement'', c'est le nom du tout nouveau regroupement politique qui a vu le jour, ce samedi 07 juillet 2018, à l'école urbaine centre d'Ifangny. Selon le responsable aux affaires politiques, Raliou Arinloyé, ce regroupement qui est le rassemblement des partis RUP Mifon Assikoloto de l'ancien maire d'Ifangni, Raymon Fafoumi et du RND de l'honorable Jean Michel Abimbola, est né pour faire du quinquennat du président Patrice Talon, une parfaite réussite. Il s'agit également, selon ce dernier, de faire de la 21ème circonscription électorale et par ricochet du département du Plateau une citadelle acquise aux idéaux de la Rupture et du Nouveau départ. « Ici, non seulement nous nous battons pour la réussite des projets du gouvernement Talon dans l'intérêt des populations, mais nous nous mettons également en ordre de bataille pour l'aboutissement heureux de toutes ses ambitions politiques », a indiqué Raliou Arinloyé.
Les maires André Zannou d'Ifangni, Pierre Adéchi de Sakété et le président du parti Rup Mifon Assikoloto ne sont pas restés en marge de la nouvelle ère qui s'ouvre pour le Plateau. Se réjouissant de la naissance du nouveau regroupement, ils se sont réaffirment leur engagement à œuvrer aux côtés du président de la République pour gagner le combat politique.
« Il est temps pour le Plateau de former un grand bloc soudé pour soutenir et encourager le président Patrice Talon dans la mise en œuvre de son programme d'actions élaboré suite à des études et un diagnostic profond de tous les maux qui minent les différents secteurs de la vie socioéconomique nationale », a déclaré le président du Rassemblement national pour la démocratie (RND), Jean-Michel Abimbola. En créant ce regroupement politique, souligne-t-il, le Plateau entend donner de réelle chance de réalisation au Programme d'actions du gouvernement. Tous les Béninois désireux de léguer un pays meilleur à leur descendance se doivent de s'unir autour de cet idéal et aider à sa réalisation, a exhorté Jean-Michel Abimbola.
La cérémonie de création du mouvement a connu également la présence du ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou.
Ce dernier a invité les responsables, militantes et militants du regroupement à un soutien réel et effectif aux actions du président de la République et souhaité que ce regroupement soit un rassemblement de longue durée et celui d'hommes sincères et honnêtes pour la victoire.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les opérateurs économiques sommés de se mettre à jour vis-à-vis du fisc

Mon, 07/09/2018 - 17:26

Le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wdagni, dans un communiqué, en date de ce lundi 09 juillet 2018, demande aux opérateurs économiques de s'inscrire au fichier actif des contribuables. Romuald Wadagni somme les opérateurs économiques de payer leurs dettes vis-à-vis du fisc. Les opérateurs économiques qui ne vont pas s'acquitter de ce devoir, précise le communiqué du ministre des finances, ne pourront plus dédouaner leurs marchandises. Ils seront donc contraints de régulariser leur situation fiscale avant de faire des affaires au Bénin.

F. A. A.

Categories: Afrique

Altercation ce matin entre policiers et populations à Cococodji

Mon, 07/09/2018 - 17:18

Les populations du quartier Cococodji et les éléments de la police républicaine de Pahou se sont affrontés, ce lundi 09 juillet 2018, sur la voie inter-Etats Cotonou-Lomé. Motif de ce mouvement d'humeur, aucun conducteur de taxi-moto en provenance de Cotonou, ne doit traverser le carrefour Hêvié en direction de Ouidah en uniforme ‘'jaune''. C'est ce qui a constitué la pomme de discorde entre les conducteurs de Cococodji et les forces de l'ordre ce lundi matin. Plusieurs arrestations ont été opérées dans le rang des conducteurs de Zém.
La circulation a été bloquée sur la voie Cotonou-Lomé est bloquée avec des pneus enflammés.
F. A. A.

Categories: Afrique

« C'est une chance pour notre démocratie d'aller au référendum » (Bako Arifari)

Mon, 07/09/2018 - 17:00

Constitution du Bénin : une révision impossible ? Tel est le thème de l'entretien avec le député Nassirou Bako Arifari, l'un des porteurs du projet d'amendement de la loi fondamentale. Invité sur l'émission Zone Franche de ce dimanche 8 juillet 2018, l'honorable Bako Arifari s'est prononcé sur plusieurs sujets d'actualité dont le vote de l'Amendement de la constitution.

« On ne prend pas cette responsabilité sans mesurer tous les risques. Nous avons pris la mesure des propositions et nous avons analysé pour voir si elles rencontrent l'intérêt de la population » a déclaré l'honorable Nassirou Bako Arifari. Selon lui, « par rapport au 4 avril 2017, c'était un projet gouvernemental alors ici c'est une initiative parlementaire. Et là il y a une avancée ». Il soutient que c'est un atout pour le gouvernement d'avoir une majorité au parlement. « Lorsqu'un gouvernement a une majorité à l'Assemblée cela favorise le vote de ses lois. Cela aide aussi à porter les lois pour aider le gouvernement à avancer dans ses réformes », affirme-t-il. Le député estime que sur la question de la représentativité des femmes à l'Assemblée, « il y avait les années passées des initiatives pour aider à augmenter le nombre de femmes au parlement. Il y a eu plusieurs propositions de lois sur le parité mais rejetées par les députés ». Mais ajoute-t-il, « On se retrouve dans certaines situations surtout lorsque le Bénin participe à des rencontres internationales. Il arrive parfois que la délégation soit renvoyée, ou peut-être le Bénin est lésé à cause soit l'absence de femmes ou leur faible représentativité dans la délégation ». Aussi, explique-t-il qu'à l'internationale « il y a le protocole de Maputo qui prévoit de prendre des dispositions pour assurer la représentativité des femmes dans les instances politiques ». C'est au vue de ces réflexions dira-t-il « que nous avons réfléchi à la proposition››. Pour la proposition d'amendement relative à la peine de mort, « nous avons signé plusieurs protocoles et le code pénal a pris cela en compte. Et pour éviter qu'il y ait un délit un jour, il faut constitutionnaliser », précise-t-il. C'est pour préserver un retour en arrière que « nous avons voulu constitutionnaliser », assuré M. Bako.
Par rapport à la Cour des comptes, « il y a une disposition qui impose dans l'espace UEMOA la création de cette Cour et c'est le Bénin seul qui n'est pas en règle », fait remarquer le député. Il explique l'importance de cette institution par le fait que « lorsqu'on aura une Cour des comptes, c'est les juges qui procéderont systématiquement à la vérification des fonds gérés dans toutes les administrations. Là, s'il y a mauvaise gestion, il ne faut pas attendre les audits pour sanctionner. Ce sera systématique ». A en croire Bako Arifari, par rapport à la proposition relative au regroupement des élections, « Il y a deux ans, le ministre Komi Koutché avait déclaré que les élections législatives, municipales et présidentielle ont couté 57 milliards FCFA à la nation ». Pour lui, les dernières législatives ont couté environ 8 milliards FCFA et pour les municipales, environ 9 milliards FCFA et la présidentielle a couté 9 milliards FCFA. « On dépense au moins 10 milliards FCFA par élections », déplore-t-il. Il ajoute que « sur les dix prochaines années, il y aura élections presque chaque année. Cela pose un problème pour notre pays et nous avons pensé qu'il faut passer à un regroupement. Ainsi, tous les cinq ans, on fait les élections groupées ». Et pour cela, confie le député, « il y a un mandat qui évolue en solo et c'est la législative et il faut l'harmoniser pour arriver à cinq ans ». Le député estime que pour réussir l'harmonisation, il faut prendre des mesures. « On a donc proposé des dispositions transitoires pour y arriver. On fait une élection en 2019 pour 7 ans », affirme-t-il. Il confirme par ailleurs que « l'une des grandes motivations ayant poussé vers les amendements, c'est la participation des femmes en plus la Cour des comptes. Les autres sont des mises en conformité ».

Le détour

Tout semble clair avant que les députés ne s'engagent dans le processus. Selon le député Nassirou Bako Arifari, « dans les débats parlementaires, la minorité reconnaît la pertinence des propositions. Ils ont estimé qu'il y peut y avoir anguille sous roche. Ils ont proposé qu'on attende encore ». Il ajoute par ailleurs que « nous ne pouvons pas leur dénier ce doute. La démocratie c'est une question de majorité et de minorité ». L'ancien ministre des Affaires étrangères de Boni Yayi explique que « pour le premier vote, nous avons eu les ¾. Il s'agit d'une très grande victoire. L'article 157 de la constitution prévoit que lorsque les ¾ sont acquis, il y a deux procédures. Soit on s'arrête là et on demande au chef de l'Etat puisque c'est lui qui peut avoir l'initiative de référendum de consulter le peuple. Nous avons poursuivi pour avoir les 4/5 mais nous ne l'avons pas. Il s'agit maintenant de donner l'opportunité au chef de l'Etat d'avancer ou de laisser ». Selon lui, le Bloc de la majorité parlementaire a toujours collaboré avec la minorité. « Chaque fois que nous proposons une loi nous envoyons après examen à la minorité. Nous l'avons fait plusieurs fois. Sur des questions d'intérêt national, il n'y a pas une affaire de majorité ni de minorité », déclare-t-il. Il dit être surpris de n'avoir pas été accompagné par leurs collègues de la minorité parce qu'ils craignent ce qu'il y a derrière. Il dit n'avoir pas de garantie pour celui qui, sur la base des suspicions, ne semble pas rassuré des arguments qui sous-tendent les propositions. Aussi, soutient-il que « nous ne pouvons pas parlé des élections groupées dans le code électoral, nous ne pouvons pas augmenter le nombre des 24 femmes sans la constitutionnalisation ».

La suite de la procédure

« Notre proposition au chef de l'Etat est qu'il aille au référendum. Lorsque le chef de l'Etat prendra les propositions, il peut décider qu'on y aille ou qu'on attende d'abord », estime-t-il. Pour lui, « nous n'étions pas dupe en engageant le deuxième vote. Nous avons voulu aussi confirmer les trois quarts. Et nous l'avons eu. C'était un test de confirmation et de renforcement des liens au sein du BMP ». Maintenant, le député pense que « si on va devant le peuple et il approuve par un « OUI » massif, le peuple aurait confirmé notre proposition. Mais si le peuple refuse par un « NON », c'est encore un message fort lancé aux politiques de la majorité ». Néanmoins, Nassirou Bako Arifari martèle, « nous allons nous engager correctement pour le référendum ». Puisque, « lorsqu'il y a la volonté d'avancer, il n'y a aucun obstacle ». Au regard des dispositions réglementaires existant, ne favorisant pas un référendum de si tôt, il pense que « si le chef de l'Etat prend la décision d'organiser les élections, il reviendra à l'Assemblée en son temps, de faire le débat et on appréciera les implications pour voir dans quelle mesure répondre aux attentes du peuple ». A l'en croire, « lorsqu'on s'engage en politique, on est prêt à prendre aussi des risques. Si le chef de l'Etat est convaincu de la proposition et de son importance pour le peuple, il n'est pas question de ne pas prendre des risques ». Il rappelle par ailleurs que, « Ce n'est pas de manière délibérée que nous nous sommes engagés dans ces amendements. C'est au regard de revoir le quota des femmes dans le code électoral. Et c'est parce que nous sommes confrontés à cette situation qu'on a pris l'option des amendements ». L'honorable Nassirou Bako Arifari estime que « c'est une chance pour notre démocratie d'aller au référendum et que le peuple nous accompagne de nouveau ».

G. A.

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Le Groupe de la Banque mondiale se dote d'un nouveau cadre de partenariat avec le Bénin

Mon, 07/09/2018 - 14:44

Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé aujourd'hui son nouveau cadre de partenariat avec le Bénin pour la période allant de juillet 2018 à juin 2023. Ce cadre présente la stratégie poursuivie par la Banque en vue d'aider le pays à atteindre les objectifs de développement définis dans le Programme d'action du gouvernement 2016-2021.

« Ce cadre de partenariat soutiendra les efforts du Bénin pour relever son niveau de développement économique et de bien-être social. Il cible des résultats à fort impact et aidera à exploiter les synergies au sein du Groupe de la Banque mondiale en utilisant au mieux les initiatives spéciales actuelles, en maximisant les financements au service du développement et en collaborant avec d'autres institutions internationales pour mettre à profit leurs avantages comparatifs respectifs », souligne Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin.

Le nouveau cadre de partenariat-pays s'articule autour de trois axes principaux : i) la transformation structurelle pour accroître la compétitivité et la productivité ; ii) le renforcement du capital humain et iii) l'amélioration de la résilience et la réduction de la vulnérabilité aux catastrophes et aux changements climatiques.

Il s'agit plus précisément de soutenir la croissance économique rapide du Bénin en favorisant la productivité agricole, en améliorant la pérennité des infrastructures (électricité, eau et assainissement, économie numérique), en renforçant la gouvernance en matière de gestion des finances publiques et en contribuant à l'instauration d'un environnement plus favorable aux investissements et à la compétitivité du secteur privé.

S'agissant des investissements dans le capital humain, la nouvelle stratégie s'attachera à améliorer la qualité et la pertinence du système éducatif et des formations professionnelles afin de renforcer l'emploi, à soutenir la mise en place de systèmes de santé et de retraite accessibles à tous et à consolider les systèmes de protection sociale. Enfin, elle permettra d'améliorer la résilience du pays aux chocs de nature économique ou climatique, à l'échelle locale et nationale.

Le nouveau cadre de partenariat avec le Bénin a été élaboré conjointement avec la Société financière internationale (IFC) et l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), deux entités du Groupe de la Banque mondiale qui se consacrent au développement du secteur privé et dont les activités respectives seront complémentaires de celle de la Banque mondiale. L'IFC cherchera en priorité à favoriser une croissance durable au bénéfice de tous, ainsi que la compétitivité et l'emploi, en ciblant principalement les secteurs de la finance, de l'énergie, des télécommunications et de l'agro-industrie. Quant à la MIGA, elle s'attachera à mobiliser des investissements étrangers durables au Bénin grâce à ses produits d'assurance contre le risque politique.

« Le programme d'activités prévues dans ce cadre de partenariat-pays est parfaitement en phase avec les priorités de l'Association internationale de développement (IDA-18), qui sont également des enjeux essentiels pour le Bénin, à savoir les questions de genre et d'égalité femmes-hommes, le changement climatique, l'emploi et la transformation économique, la gouvernance et les institutions, et la fragilité », ajoute Pierre Laporte.

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Bénin-Taxi opérationnel à Parakou

Mon, 07/09/2018 - 14:31

Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a procédé au lancement officiel de la flotte Bénin-Taxi, ce samedi 07 juillet 2018, à Parakou. La couverture du département du Borgou et des autres localités du Bénin est une priorité au gouvernement qui prend ainsi corps à travers l'opérationnalisation de la flotte dans la ville de Parakou.
Selon le ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement, l'extension de la flotte Bénin-Taxi à Parakou s'inscrit dans la droite ligne du combat pour la modernisation des villes béninoises et l'amélioration des conditions de leurs populations. Après l'étape de Parakou, le projet sera bientôt étendu dans les villes de Porto-Novo, Abomey, Bohicon, Ouidah, Allada, Abomey-Calavi et Natitingou, a annoncé Bio Tchané. Pour lui, le souci majeur du gouvernement est de doter toutes les grandes villes de moyens de transport urbain modernes et infrastructures adéquates.
Le maire de la ville de Parakou, Charles Toko, s'est réjoui du choix porté sur Parakou dans le cadre de l'extension du projet.
Pour le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, le démarrage des activités de la flotte automobile Bénin-Taxi à Parakou intervient dans un contexte de besoin croissant et manifeste de mobilité. Il invite la population à soutenir l'initiative, en empruntant quotidiennement les véhicules mis à sa disposition pour ses courses.
Le projet Bénin-Taxi est une idée du chef de l'Etat, Patrice Talon, a rappelé le directeur général du Centre de partenariat et d'expertise pour le développement durable (Ceped), Seïbou Assan. Ce projet explique-t-il, a démarré le 3 juillet 2017 à Cotonou, avec un total de 300 véhicules acquis par l'Etat béninois. Les véhicules acquis ont été confiés à des artisans, en vue d'améliorer la mobilité urbaine. « L'objectif est d'offrir aux populations des grandes villes et aux visiteurs du pays, un mode de transport urbain sécurisé, confortable et à un prix abordable », a précisé le directeur général du Ceped.
Après une année d'activité, le projet Bénin-Taxi a déjà impulsé un changement dans les habitudes locales de consommation en matière de transport urbain, à souligné Séïbou Assan. Outre les emplois directs et indirects créés, qu'il a générés, le projet a également contribué à accroître l'attractivité touristique. Le directeur du Ceped a exprimé sa gratitude au préfet du Borgou et au maire de Parakou, pour leur implication dans le plaidoyer qui a abouti à l'extension de la flotte Bénin-Taxi à la ville.
Cette cérémonie de lancement de Bénin-Taxi à Parakou, a également connu la présence de Aurélie Soulé Adam Zoumarou, ministre de l'économie numérique et de la communication.
F. A. A.

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