You are here

24 Heures au Bénin

Subscribe to 24 Heures au Bénin feed 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 2 days 3 hours ago

Que reproche-t-on à Patrice Talon ?

Sun, 08/12/2018 - 23:01

Un homme de vision et de défis, le chef de l'Etat montre de quoi il est capable depuis sa prise de pouvoir en 2016. Des projets ambitieux, des engagements concrets, il mène le bateau à bon port. Avec le lancement de bien des projets, la lutte contre la corruption, il va à pas d'athlète. Malheureusement, les critiques s'enflent de la part de ceux qui dix ans durant n'ont pu rien faire pour le développement.
C'est difficile de comprendre. Et pourtant c'est bien vrai. Les querelles politiques anti-développement contre les actions nobles constituent l'une des plus grandes difficultés que connaît le Bénin depuis des lustres. Il est difficile de comprendre que depuis les indépendances à ce jour, le Bénin n'a pas trouvé l'homme idéal pour sa gestion. Avec les nombreuses péripéties ayant conduit à la conférence nationale des forces vives de la nation, le pays n'est toujours pas sorti de cette situation qui entrave son développement. Les différents chefs d'Etat ayant conduit le pays jusqu'en 2016, ont montré tant leurs points forts que leurs faiblesses. Malgré leur volonté de gérer avec transparence, la politique a très tôt pris le pas sur les actions de développement. Pendant les dix dernières années, le pays a été secoué par la haute corruption sous toutes ses formes, le mensonge, les nominations fantaisistes, l'anarchisme dans les dépenses publiques. Mais, à travers des grognes, des marches, des luttes diverses, le peuple béninois s'est engagé à forcer les mains aux politiques pour la poursuite les indélicats, des délinquants financiers. Ceux-là mêmes qui ont géré les finances publiques comme leur caisse familiale. Malheureusement, cela n'a reçu aucun écho favorable de la part des politiques qui étaient devenus la couverture de ceux-ci.
Aujourd'hui, ces attitudes disparaissent avec la nouvelle gouvernance. Seulement qu'il est difficile de comprendre que ce même peuple devient réfractaire à la lutte contre la corruption engagée par le chef de l'Etat, Patrice Talon.
Les manipulations n'ont cessé dans le rang des politiques. Comme de leurs habitudes, il faut détruire tout ce qui est bon. C'est ce à quoi se donne l'opposition cette fois-ci. Une opposition qui pourtant était aux actions il y a quelques années. Ils deviennent de bons gestionnaires et entendent convaincre le peuple de la mauvaise gestion et de la lutte ciblée contre la corruption. Toute chose qui a été leur point fort durant dix ans. Le peuple aujourd'hui doit accepter le développement et ne pas prendre en compte les allégations de ces opposants. Il est clair que l'état actuel du pays n'est en rien comparable aux dix dernières années sur bien de domaines. Inutile de les énumérer puisque sur aucune piste, l'on ne peut faire la comparaison. Il faut se demander sur quoi surfe l'opposition contre le chef de l'Etat.

Des reproches incohérentes, une opposition perdue

Plusieurs allégations s'enflent de jour en jour pour montrer au peuple béninois que le pays va mal. Tout chose contraire à la réalité du terrain. Les promesses tiennent déjà leurs fruits. Plus de doute avec les actions diverses qui se mènent avec en dernier ressort le lancement du projet Asphaltage. Aujourd'hui, l'opposition peine à voir les promesses électorales devenir une réalité. Elle reproche au chef de l'Etat d'avoir annulé les concours frauduleux qui ont été organisés sous forme de copinage. Ces concours sont aujourd'hui la base même de la destruction du système éducatif et de l'administration béninoise bondée d'incompétences et de faux diplômés. Aussi reproche-t-on au chef de l'Etat d'avoir à cœur l'assainissement des finances publiques. Toute situation qui aujourd'hui, met fin au règne de la mafia longtemps entretenue par les cadres susceptibles de lutter contre la corruption. Le cas du garage central de l'Etat où les moteurs des voitures neuves étaient substitués reste toujours gravé dans les mémoires. Les mêmes se passe maintenant pour des saints vivants. Même après avoir économisé plus 30 milliards FCFA à travers le leasing, l'opposition béninoise en est réfractaire. La suspension des évacuations fantaisistes ou les agences de voyage et des sociétés écrans surfacturaient les billets. C'est bien difficile de comprendre la mentalité des cadres pourtant réputés pour penser développement. Le peuple béninois qui pourtant se réjouit de la fin du rançonnement sur les voies passe aux yeux des opposants comme victime de cette décision salutaire. C'est aussi l'une des reproches faite au chef de l'Etat pour avoir initié des actions en justice contre les fossoyeurs de l'économie nationale. L'autre chose qui bien que voulue par le peuple est décriée aujourd'hui est celui de la réforme du système partisan qui met fin au règne des petits partis ou clubs électoraux. Le peuple doit savoir raison garder suivant les positions de ceux qui dix ans durant ont montré leurs limites à lutter contre la corruption, à organiser des concours dignes pour permettre aux méritants d'avoir leur part. Si pendant dix ans le peuple a toujours dénoncé la mauvaise gestion, la corruption, l'acharnement, ce n'est pas aujourd'hui que ceux-là qui ont entretenu ces indélicatesses soient amnistiés. Comme ils ont su le dire, chacun doit répondre de ses actes. Le peuple doit se démarquer de ces opposants réfractaires au développement pour accompagner le chef de l'Etat dans ses réformes.

G.A.

Categories: Afrique

Les causes de l'échec sont de plusieurs ordres selon le CP Noël E. Zinsou

Sun, 08/12/2018 - 22:51

Les résultats du Baccalauréat session de Juillet 2018 sont connus depuis l'après-midi du vendredi 10 août 2018. 33,43% contre 41,76 en 2017, c'est le taux de réussite enregistré cette année au plan national pour le compte de l'examen du Bac. Plusieurs facteurs expliquent cette régression par rapport à l'année précédente.
Le Conseiller pédagogique, professeur de français Noël E. Zinsou, au lendemain de la proclamation des résultats, évoque les raisons de ce recul et propose des pistes pour l'amélioration des performances les années à venir.

Le Conseiller pédagogique de l'enseignement secondaire, professeur certifié de français, Noël Zinsou pointe le doigt sur les mouvements de grève, le manque d'encadrement des élèves, les retards des enseignants au cours, le défaut de préparation, et la non maîtrise de la matière d'enseignement chez certains enseignants comme causes des échecs massifs au Bepc et au Bac. Selon lui, les responsabilités sont partagées en ce qui concerne le mauvais résultat enregistré (33,43%). Les grèves perlées de cette année, selon lui, ont des effets néfastes sur les planifications et ont donné cours à des improvisations dans l'acte pédagogique dans les collèges. << Ils ont fait des réajustements, mais c'est des réajustements de façade>>, affirme M. Zinsou parlant des mesures prises dans les collèges après les grèves pour finir à temps les programmes.
M. Zinsou ajoute que certaines des matières d'enseignement continuent d'être la bête noire des élèves et la cause d'échecs massifs. Il s'agit selon lui de la mathématique, du français, anglais, SVT et PCT. D'où l'urgence de la formation professionnelle des vacataires. « Il faut exiger des diplômes professionnels pour les recrutements de vacataires dans les établissements privés comme publics, leur donner une formation psycho pédagogique , recruter plus d'enseignants pour combler le vide », a-t-il proposé.

Parents et élèves doivent jouer leur partition

Au niveau des parents, étant donné qu'ils sont les premiers éducateurs, lettrés ou pas, ils doivent, selon le professeur suivre de près leurs enfants, leur donner à manger, leur acheter les fournitures à temps, s'imprégner de leur évolution au collège et leur offrir de bonnes conditions d'études à la maison.
« …quels que soient les efforts de l'Etat, des parents et de l'administration, l'élève doit être animé d'une bonne volonté et d'une grande disponibilité pour s'approprier les connaissances et les pratiquer », souligne le CP. Noël Zinsou constate avec amertume aussi que les élèves d'aujourd'hui fournissent peu d'efforts et ont du mal à exploiter les notions qui leur sont enseignées dans d'autres situations. << Vous allez faire les mêmes exercices plusieurs fois, il suffit que vous changiez les chiffres simplement et leur ramener l'énoncé, vous constaterez qu'ils échouent », se désole le professeur. Les enfants, d'après lui, doivent être des terrains fertiles donnant de meilleurs rendements depuis les interrogations écrites pour mieux affronter les épreuves de l'examen.

L'Etat doit recruter des psychologues dans les collèges

<< Les approches par compétences ne sont pas mauvaises parce qu'ici, les apprenants sont au centre de la construction du savoir alors qu'avant, on attend tout de l'enseignant. Donc nous n'avons pas à blâmer le système, c'est le suivi qui manque », assure le professeur qui souhaite que l'Etat encourage les enseignants, dote les élèves du secondaire de bourses, les collèges de psychologues pour la santé mentale et affective des élèves et des professeurs en vue de leur porter une parfaite assistance dans le processus d'enseignement / apprentissage.

Boniface CAKPO

Categories: Afrique

Les citoyens de la Donga apprécient les réformes du PAG

Sun, 08/12/2018 - 22:44

Les populations du département de la Donga sont reconnaissantes pour les mérites du Chef de l'Etat, Patrice Talon, pour ses différentes actions. A travers le Programme d'actions du gouvernement (PAG), les reformes opérées au sein dudit département et en général au Bénin, sont pour la plupart des citoyens interviewés par l'Abp, un acte de courage.

Le président de la République Patrice Talon, a depuis le début son mandat mené des réformes dans plusieurs secteurs du Bénin. A travers le PAG, le gouvernement béninois vise un ‘'Bénin révélé''. La mise en place de la préfecture à Djougou est un acte apprécié par plusieurs autorités. « Le 29 juillet 2016, nous avons pris service dans le département de la Donga, notamment, dans le chef-lieu qui est Djougou. Depuis lors, nous avons commencé par travailler et nous battre pour mettre en place les différentes structures qui doivent accompagner la préfecture », a déclaré le chef-lieu du département de la Donga. « Pour nous, c'est plus facile parce que très rapidement, on peut se voir avec l'autorité préfectorale », a confié le maire de Djougou, Abischaï Abraham Akpalla.
Pour Mathurin Tomtokoum, le maire de Ouaké avec l'avènement du gouvernement de la Rupture, la proximité de l'administration, de l'administré est devenue une réalité. Abdou-Ganiou Bounyaminou, citoyen de la ville de Djougou n'a pas manqué de manifester sa joie. « Aujourd'hui avec la présence de la préfecture à Djougou, nous avons nos cartes d'identité qui sont produites sur place. Nous avons également les différentes pièces d'Etat civil souhaitées par les populations et nous bénéficions de plusieurs services qu'offre la préfecture de Djougou en un temps record, ce qui nous fait oublier les différentes tracasseries qu'imposaient les allées et venues sur Natitingou », s'est-il réjoui. Abordant dans la même logique une citoyenne s'exclame : « Franchement, on remercie notre président Talon parce qu'avec la préfecture, on a eu un grand changement ».

Le président Patrice Talon distingué par son courage

Selon le maire Tomtokoum, « La préfecture de la Donga était constituée depuis des décennies, mais cette fois-ci, il a fallu l'arrivée du président Talon pour qu'on passe de six départements à douze ». Cet acte montre le courage du président Talon car pour lui « Il n'y avait aucun président courageux pour pouvoir diviser ou augmenter les départements, alors que c'était déjà connu du public ». Pour Victor Orou Toko, ancien gendarme et chef district de Djougou, la fusion de l'ancienne gendarmerie avec l'ancienne police était prévue depuis 1964 mais aucun président n'a réussi à le faire sauf Talon. Autant de réformes qui visent le développement du Bénin.
Le rejet du référendum par le chef de l'Etat est aussi un acte qui est salué par les citoyens. « (...) Je crois qu'il a bien fait, de mon point de vue, d'avoir rejeté la solution du référendum, (...) d'abord nous sommes un pays pauvre et nous savons ce que les élections nous coûtent au Bénin », a affirmé l'ancien fonctionnaire de la présidence du Bénin, Karim Boukari Ténaka. Ce dernier s'est réjoui de la levée d'immunité des parlementaires, qui est une première à l'Assemblée Nationale. « Avec le président Patrice Talon, nous sommes heureux que ces grandes personnalités vont désormais avoir peur de toucher aux biens publics », a-t-il déclaré. Il encourage le gouvernement à continuer à démasquer les détourneurs de deniers publics et leur appliquer la loi.

Des services nécessaires pour soutenir la préfecture de Djougou

La préfecture de Djougou pour sa bonne marche est appuyée par des services déconcentrés et décentralisés. Le maire Akpalla a confié qu'« Il y a plusieurs directions départementales qui se sont installées et d'autres vont suivre. C'est un avantage d'avoir ces services déconcentrés ». Selon lui, il en ressort que l'ensemble des directeurs départementaux sont, en même temps, les conseillers du maire. Pour Issaka Moussa, instituteur à la retraite, pour être chef-lieu de département, il y a des attributs qui sont entre autres, la mise en place des services décentralisés et déconcentrés avec leurs infrastructures. « C'est un poids pour la ville de Djougou et sur le plan départemental, c'est déjà un pas ; voire une enjambée à mon sens », a-t-il souligné.
Le préfet Biao a mentionné que le 30 juin dernier, il a été procédé à Djougou la remise de sites devant abriter d'ici 24 mois la cité administrative départementale. « Nous comprenons le sens des réformes du chef de l'Etat, car il y aura un changement notable », a martelé l'autorité préfectorale.
Les réformes opérées dans le domaine de la santé n'ont pas échappé aux citoyens de la Donga. Un citoyen de Djougou a affirmé que « Dans ce domaine, nous constatons avec le dernier arrêté pris par le gouvernement de la Rupture, les médecins sont en train de prendre conscience. Moi, je pense que c'est salutaire ; car ces décisions sont des décisions sociales ».
Ce dernier est convaincu que le président Talon à travers ses réformes veut vraiment faire du pays un ‘'Bénin révélé''.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

« Le chef de l'Etat a d'autres préoccupations que la volonté des soutiens politiques » (Mathias Hounkpè)

Sun, 08/12/2018 - 19:45

Invité sur l'émission Zone Franche de Canal 3, ce dimanche 12 août 2018, le politologue Mathias Hounkpè a donné son avis sur la situation politique du pays notamment la charte des partis politique et la loi portant code électoral en étude au parlement. Mettant l'accent sur le défi futur du pays, il apprécie la gestion du chef de l'Etat et les débats politiques à l'Assemblée nationale.

Depuis quelques mois, plusieurs acteurs politiques donnent leur appréciation sur la gestion du pays par le chef de l'Etat, sa collaboration avec les députés surtout ceux du Bloc de la majorité parlementaire qui reste un bloc dur pour l'accompagner dans ses actions. Mathias Hounkpè n'a pas fait autrement. « J'ai eu le sentiment que le chef de l'État a trouvé que c'était important de maintenir un bloc pour le soutenir. C'est la première fois qu'on a deux blocs qui tiennent ». Son appréciation sur la situation à l'Assemblée nationale, reste particulière puisque selon lui, tout au début du mandat du chef de l'Etat, il y a eu des députés qui ont soutenu ses actions. Mais ce qui s'est passé après est relatif au rejet de la révision de la constitution. « Les blocs se sont constitués et ont laissé des visions opposées. Au début, il n'y avait pas eu de résistances bien que le bloc existait de fait. Il a été formalisé avec la révision de la constitution », estime-t-il. Le politologue explique que « le chef de l'Etat voulant bien gérer a besoin de soutien au parlement. Et un chef qui veut opérer des réformes a besoin d'une majorité qui tienne. Une majorité circonstancielle n'est pas profitable puisque c'est bien coûteux. Pour le moment, le bloc tient et il faut attendre au lendemain des législatives prochaines pour savoir ce qui en est ». Néanmoins, il estime que ce sera difficile de maintenir le bloc au moment de positionner les gens sur les listes et cela ne fragilisera pas non plus la gouvernance. M. Hounkpè explique par ailleurs que « c'est le président qui détient les moyens de séduction pour que les députés restent avec lui. Il détient la politique de la carotte et du bâton. Si vous êtes députés dans le bloc de la majorité et vous estimez qu'en le quittant, il y a un bâton contre vous, il est important d'y rester. Si vous avez une fois géré les affaires par le passé, il y a toujours quelqu'un contre vous, soit objectivement ou non. Il y a des gens qui ont été sauvés de manière spectaculaire hier et qui ne peuvent pas se retourner contre le président Patrice Talon ». Il est clair que le chef de l'Etat, selon son mode de fonctionnement ait des soutiens sans difficultés. Pour le politologue, le chef de l'Etat ne se détourne pas de ses objectifs. Il va où il a envie d'aller. « J'ai l'impression que c'est son mode de fonctionnement qui est ainsi. Il maintient sa force, quand il veut aller dans une direction, même si cela doit être dur. C'est la personnalité de la personne ». Encore que pour lui, « le chef de l'Etat a d'autres préoccupations que la volonté des soutiens politiques ».

Les situations de fait

Selon le politologue, « si vous n'êtes pas sûr d'être réélu, il vaut mieux aller avec le chef de l'État que d'être contre lui ». Le soutien maquillé ou non des députés au chef de l'Etat ne l'empêche pas de faire son travail. Il a besoin selon Mathias Hounkpè, de résultats et non de sincérité. « La sincérité aurait à l'aider et réduirait des coûts pour lui. Mais, il n'a pas besoin de leur sincérité ou non s'il veut garder sa ligne de réformes. Suivant l'histoire du pays, il peut avoir des gens contre lui à tout moment. « Le chef de l'État a des échéances et des résultats de court terme. Seulement qu'il ne peut pas gérer avec des résultats de court terme. Il a besoin des résultats de long terme et de court terme pour sa gestion », indique-t-il.
Pour l'invité de l'émission zone franche, « le bloc constitué à l'Assemblée est un bloc solide qui peut avoir au chef de l'État des acquis ». Aussi, dira-t-il qu'en dehors de lui, « il y a certains qui sont des personnalités politiques qui ont besoin aussi de leur force pour consolider leurs acquis, tels que Boni Yayi et Ajavon. Mais, leur groupe va souffrir du même problème que celui de la majorité à l'approche des élections ».
Appréciant la situation relative à la levée de l'immunité parlementaire, le politologue pense que « la menace de levée de l'immunité était sur le tapis depuis. Et ce, jusqu'à ce que le rejet de la constitution ne survienne. Lorsque la proposition a été rejetée, on a compris qu'il n'y a plus rien qui les unit ». Mais pour Mathias Hounkpè, « cette menace est très faible puisque nous sommes proches des élections. Le bloc de la majorité a plus de fragilité puisque, c'est le bloc dont le maintien compte plus cher. Le bloc de la majorité voudra revenir à la prochaine législature mais, il y a aura des gens prêts du chef de l'État qui voudront aussi être positionnés. Ce qui va créer sûrement des dissidences ». Ce qui est sûr selon lui, est que le chef de l'État n'aura plus besoin de ce bloc à un moment donné. « Le maintien dépendra de la popularité sur le terrain. Pour lui, maintenir un ancien ou positionner un nouveau, n'est pas la préoccupation du chef de l'État puisque son objectif sera plus, d'avoir la majorité à l'Assemblée », affirme-t-il. Il pense que « la politique du chef de l'Etat serait beaucoup plus la réalisation de la majorité future que celui qu'il a maintenant pour réussir ses réformes ».
Pour le combat sur le terrain, le politologue estime que contrairement à ce qui s'est passé ces dernières années sous le régime précédent, mais confie que « jusque-là, je ne voit pas le chef de l'Etat sur le terrain entrain de battre campagne pour ces députés, mais il mettra suffisamment les moyens ».

La situation du parlement

Sur la question des réformes en cours à l'Assemblée nationale en ce qui concerne le code électoral, le politologue apprécie point par point. D'abord, il dit que le coût est très élevé et inutilement introduit. « J'ai toujours été contre le moyen de sélectionner les candidats par rapport à leur moyen financier. Ce qui est important est l'idée de gérer la cité. Ce qui se passe est qu'il y a une catégorie de personnes qui sont destinées à être candidats. Lorsque vous prenez des mesures pour réduire le nombre de partis politiques, ce n'est plus possible de faire la sélection par rapport au coût », estime-t-il. Il pense que si la proposition est soutenue par le bloc de la majorité, cela passera. Mais confie que « c'est extrêmement dangereux de conditionner la candidature par le coût. Ce n'est pas le coût qui est le problème puisqu'il y a des pays où il n'y a pas de caution et le nombre de candidatures ne dépasse pas une dizaine. Il faut régler les problèmes selon les maux et non la circonstance et en rajouter ». Les lois doivent selon le politologue être impersonnelles et ne visées personne. « Les acteurs politiques doivent faire attention puisque des personnalités politiques sont parfois visées par des propositions. Il faut faire attention à ce que les gens perçoivent que la loi vise telle ou telle personnalité politique », implore-t-il. Quant au quitus fiscal, l'invité pense qu'il ne faut pas impliquer le directeur général des impôts à la question politique. Pour lui, « il doit juste constater que la personne est à jour vis-à-vis du fisc. C'est bien que le débat soit fait. Il faut qu'il y ait des conditions comme voies de recours pour ceux dont les demandes de quitus seront rejetées ».
La question du quota n'est pas aussi bien appréciée par le polito « si on a pas les moyens pour contrôler le coût des élections, le plafond instauré est inutile. Si vous mettez en place le mécanisme de réduction des listes, pourquoi instaurer une caution ? », se demande-t-il. Sinon que le choix des 15% est extrêmement élevé de son point de vue puisque même avec les 5%, il ne peut pas avoir plus de cinq listes. « Il se peut qu'une liste réunissant les 15%, prenne tous les députés dans une autre zone où les populations ne se retrouvent plus après dans ceux qui seront élus. C'est risqué de mettre ce seuil à 15%, » martèle-t-il. En ce qui concerne le cas des anciens présidents qui doivent perdre leur statut une fois candidat, Mathias Hounkpè, dira : « Je ne connais pas un pays où on interdit aux anciens présidents de participer à l'animation de la vie politique du pays. Je crois qu'il faut être prudent et ne pas se laisser détourner par des choses bizarres. On veut se distraire et entraîner des polémiques qui n'avantagent pas ». Ce qui selon lui, vous donne le droit de participer à la gestion de la cité est votre statut de citoyen. Ainsi, « le statut d'un ancien chef d'état n'a rien à voir et n'influence en rien la situation du pays », indique-t-il. Quant à la charte des partis, il faut qu'on incite les partis à aller vers une organisation interne purement démocratique. Néanmoins, il laisse entendre : « Je ne connais pas de pays où on a pu régler totalement le financement des partis politiques ».
Il n'a pas manqué de donner son appréciation sur les points relatifs à l'amendement constitutionnel. Bien qu'il apprécie les aspects mis en exergue, il se dit frustrer des arguments avancés par ces porteurs.
L'autre sujet qui n'a pas été laissé pour compte est le retrait du droit de grève qui, selon lui, ouvre la porte à l'interdiction dans d'autres secteurs. « C'est extrêmement dangereux de faire cette option. Il faut qu'on ne se laisse pas détourner par des situations conjoncturelles qui nous empêchent de maintenir le socle dont nous avons hérité », souligne-t-il.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Mahmood M. Guerguisse, prend les rênes de l'Abt

Sun, 08/12/2018 - 18:21

L'Alliance pour un Bénin Triomphant (Abt) a organisé, ce samedi 11 Août 2018, une convention nationale de la jeunesse à son siège à Parakou. Ladite activité a réuni les jeunes de cette alliance issus de toutes les régions du pays, les élus communaux et conseillers locaux, les maires et députés. Elle a été aussi l'occasion pour le parti de procéder au renouvellement de son bureau électif dont Mahmood Mouhamed Guerguisse, est désormais le président de l'Abt.
Les travaux de cette convention ont été placés sous le signe d'une unité interne pour renforcer les bases de l'alliance. Les formations politiques soutenant le président Patrice Talon sont appelées à adhérer à la dynamique en cours sur la réforme du système partisan dans le pays. Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement a félicité le bureau nouvellement installé. Il a assuré de sa disponibilité et son soutien au bureau dans les actions qu'ils mèneront pour faire prospérer les idéaux de l'alliance Abt.
« Ce jour de notre convention est pour moi de ces moments-là, tant il suffit de constater la pressante foule des jeunes mobilisés pour la circonstance pour convenir que, oui, la promesse ABT est toujours vivace. Comme la flamme qui l'anime », a affirmé Mahmood Guerguisse, dans son discours. Il a exprimé toute sa gratitude pour avoir été élu à la tête de cette alliance qui rassemble une « infatigable jeunesse ». Comme l'américain Martin Luther King, le nouveau président a confié avoir aussi un rêve : « (...) je vois la jeunesse Abt incarner ici aujourd'hui tous les symboles de l'avenir et de l'espoir de la nation béninoise. Et plus qu'un rêve, c'est nos plus grandes espérances. C'est notre majeur défi auquel vient en appui salvateur l'immense entreprise des réformes en cours (...) ». Pour lui « des rêves sans objectifs ne restent toujours que des rêves ; une réalité illusoire qui nourrit et entretient déception ». C'est pourquoi Mahmood Guerguisse recommande que « les ingrédients suivants ne doivent jamais faire défaut à la denrée Abt : Autodiscipline, discipline de groupe, courage, consistance et constance. Cultiver du cran, notre audace et même du culot (...). ». Il convie les jeunes à rester plus solide pour recevoir les coups car selon lui, il n'en manquera pas. Le nouveau président de l'Abt, invite la jeunesse de cette alliance à être dur au labeur et travailler sans relâche pour l'accomplissement des objectifs. Par ailleurs, Mahmood Guerguisse a souligné qu'il ne faut pas confondre mouvement à la progression car explique-t-il, le mouvement peut parfois ne pas avoir aucun effet sur la réalisation des objectifs. « (...) nous devons progresser et non pas simplement être en mouvement. Nous devons avancer et non pas simplement bouger », a-t-il clarifié.
Il a remercié les aînés d'avoir cru en la jeunesse qui est décidée à les accompagner dans le but de contribuer au rayonnement irrésistible de l'Alliance pour un Bénin Triomphant. « Par les actes et leurs résultats, attendez-vous à avoir la preuve inattaquable que nous ferons bien plus que ce que vous attendiez de nous ! », s'est-il exclamé. Avec la mutualisation de nos faiblesses individuelles pour en faire une force commune rassure-t-il, il faut d'avance parier de l'éclatant succès des objectifs de notre dynamique alliance.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Alfred de Vigny au service du Bénin

Sun, 08/12/2018 - 13:15

(Par Roger Gbégnonvi)

​Une famille béninoise plus que modeste dans le Bénin profond. Niveau de vie pas loin de la précarité. Un parler français en deçà du CEPE dévalué de nos enfants. Pas trace de bibliothèque. Deux livres néanmoins, que le mari vous apporte de la chambre à coucher du couple. Ils ont coûté 25.000 et 27.000 f CFA. Un très gros investissement, eu égard à ce que ‘‘l'argent ne circule plus'', pas au niveau de vos hôtes en tout cas. Mais les deux livres, 376 et 326 pp., les satisfont tout à fait grâce à 121 (44+77) rituels émanés de ‘‘l'usage des Bougies en Magie'' et de l'usage des ‘‘plantes et encens magiques''. Ces rituels résolvent tous les problèmes et comblent tous les besoins de la vie. Les prières qui les soutiennent font pâlir le Pater Noster et l'Ave Maria. Aux deux livres et à leurs rituels magiques, il faut ajouter les vaudous LÊGBÀ et DÀN trônant au seuil de la maison, le vaudou FÁ reposant, comme à son habitude, au fond des appartements. Fumigations et incantations européennes n'empêchent donc pas mâchoullis et rituels tout aussi magiques du terroir béninois. Le déploiement de cette liturgie d'ici et d'ailleurs accomplit des merveilles – il faut le croire – dans la vie du couple qui vous accueille. Et comme à votre avis l'ensemble des Béninois recourt aux rituels magiques d'ici et d'ailleurs, le Bénin est sensément le ‘‘pays où coulent le lait et le miel''.
​Bien entendu, la vérité n'est pas celle-là. L'espérance biblique de la terre promise s'accomplit plutôt en Europe parce que, tout en se délectant de la poésie des encens et des bougies, des fumigations et des incantations, les Européens se bougent, travaillent, inventent. Par exemple, avec le coton brut béninois, burkinabé, malien, etc., ils créent chez eux pour leur jeunesse mille et un emplois, pendant que les pays africains bradeurs de leur coton brut étalent leurs jeunes diplômés baptisés misérablement ‘‘sans-emploi''. Et nous avons publié vaillamment : ‘‘La pauvreté richesse des peuples''. On ne saurait donc parler du Bénin en termes de pays de cocagne parce que, portés aux nues par encens et bougies, fumigations et incantations, les Béninois sommeillent collectivement dans l'extase de la poésie de ‘‘Dieu fera''. Les Ecureuils participeront peut-être un jour à un Mondial du football. En attendant que Dieu les sélectionne, des Béninois respectables soutiennent que c'est le Bénin qui a fait gagner la France en 1998 par l'efficacité de ses rituels magiques qui ont multiplié par zéro les mille et un entraînements des Bleus. Pourquoi ne pas les croire ?
​La vérité n'est pourtant pas celle-là. La vérité, la voici : par-delà l'or du calice et de l'ostensoir, par-delà les douze étoiles scintillantes de la Madone bienveillante, et les grandes orgues berçant Dieu dans Sa Majesté, et le prêtre faisant monter vers Son Trône des encens de toute suavité, malgré les raisons qu'ils ont de geindre aux pieds du Sauveur crucifié, les Européens croient à la valeur absolue du travail. Tous approuvent Alfred de Vigny qui a dit le cœur de leur philosophie : ‘‘Gémir, pleurer, prier, est également lâche. / Fais énergiquement ta longue et lourde tâche / Dans la voie où le sort a voulu t'appeler,…'' Les Béninois, quant à eux, pourraient, pour se mettre au travail, s'appuyer sur leur adage ancestral : ‘‘Le bâton est plus efficace que le gris-gris.'' Hélas, ils ne tiennent pas le bâton pour le symbole de la tâche qu'ils doivent faire énergiquement, ils considèrent le bâton de l'adage comme un super gris-gris qui les dispense de faire des efforts. Et pendant que, ou pensant que, Dieu, gris-gris et super gris-gris travaillent pour eux, ils mangent du pain de blé en cultivant la fiesta non-stop : tam-tam la nuit, ‘‘rires banania'' le jour. Et ils convoquent les morts pour les faire danser. Et ils roulent les mécaniques sur les bords de la précarité sous le regard médusé du monde marchant. S'ils veulent exorciser la précarité – mais peuvent-ils le vouloir ? – les Béninois doivent aller à l'école d'Alfred de Vigny au service du Bénin sur les voies de l'effort.

Categories: Afrique

33,43% contre 41,65% en 2017

Sun, 08/12/2018 - 13:10

Les autorités en charge de l'organisation du baccalauréat ont à travers une conférence de presse, ce vendredi 10 août 2018, livré les statistiques de cette premier diplôme universitaire. C'était dans les locaux de l'Office du baccalauréat sis à Sainte Rita, à Cotonou.
C'est désormais officiel. Les résultats du baccalauréat 2018 sont tombés. Les statistiques révèlent finalement 34 452 admis, soit 33,43%. Un pourcentage en baisse par rapport à l'année dernière où le taux de réussite était de 41,65 %. Livrées par le directeur de l'office du Baccalauréat Alphonse da Silva au cours d'une conférence de presse, en présence des ministres Marie-Odile Attanasso de l'Enseignement Supérieur et de Mahougnon Kakpo de l'enseignement secondaire, les statistiques traduisent les maux de l'école béninoise. Même si les autorités ministérielles ont salué le mérite des candidats admis, ces résultats rendent compte de l'impact qu'ont eu les grèves sur les apprenants au cours de l'année scolaire. Les autorités ont estimé que pour améliorer cette tendance, il urge des réformes conséquentes dans le système éducatif. Ce qu'il faut dire est que les examens de fin d'année ont pu se dérouler malgré les perturbations. Bien que les résultats n'ont pas été meilleurs, c'est l'occasion de réfléchir sur les maux qui minent le système éducatif afin de rehausser cette mauvaise de l'enseignement au Bénin.

Statistiques départementales

Littoral :45,73%
Atlantique:39,54%
Zou :30,27%
Donga:21,38%
Mono :32,57%
Ouémé :33,68%
Collines :23,99%
Plateau :28,51%
Couffo :26,4%
Atacora :21,99%
Alibori :21,92%
Borgou :29,66%

Categories: Afrique

Les conditions d'exercice en clientèle privée des professions médicales

Sun, 08/12/2018 - 13:06

Le chef de l'Etat Patrice Talon par un décret présidentiel a fixé les conditions de délivrance de l'autorisation d'exercice en clientèle privée d'une profession médicale ou para médicale aux agents publics fonctionnaires ou contractuels de l'Etat ou des collectivités territoriales.
Selon ce décret et conformément aux dispositions de l'article 9 de la loi 97-20 du 17 juin 1997 fixant les conditions de l'exercice en clientèle privée des professions médicales et para médicales, l'exercice en clientèle privée d'une profession médicale ou para médicale en République du Bénin par un fonctionnaire ou agent contractuel de l'Etat ou des collectivités territoriales est subordonné à une autorisation préalable du ministre chargé de la santé après avis du conseil de l'Ordre de la profession concernée.
Sans préjudices des dispositions des articles 2 et 8 de la loi N°97-020 du 17 juin 1997 fixant les conditions de l'exercice en clientèle privée des professions médicales ou para médicales, précise le décret, la délivrance de l'autorisation du ministre chargé de la santé aux agents publics fonctionnaires ou agents contractuels de l'Etat ou des collectivités territoriales, aux fins d'exercer en clientèle privée une profession médicale ou para médicale est subordonnée aux conditions suivantes : -être diplômé de la profession médicale ou para médicale pour laquelle l'autorisation d'exercice en clientèle privée est sollicitée ; être en poste dans le département ou la commune dans le ressort territorial duquel l'exercice en clientèle privée est envisagé, sauf dérogation dûment remplie et accordée par le ministre chargé de la santé ; signer et produire un engagement notarié à ne pas soustraire à ses obligations d'agent public au bénéfice de l'exercice en clientèle privée ; et signer un engagement d'éthique contre le détournement des moyens et autres logistiques du service public de santé au profit de ses affaires professionnelles privées.
Suivant les dispositions de l'article 3 du décret, l'autorisation d'exercice en clientèle privée délivrée par le ministre chargé de la santé à un agent public fonctionnaire ou contractuel de l'Etat ou des collectivités territoriales peut être retirée au bénéficiaire en cas de non respect de l'un des engagements souscrits. Elle est d'office refusée ou retirée à l'agent public ayant fait l'objet d'une sanction disciplinaire emportant son exclusion des effectifs du personnel public médical ou para médical.
F. A. A.

Categories: Afrique

Un policier tué par accident vers N'dali

Sun, 08/12/2018 - 13:01

L'agent Sego Sounon Tidjani en service à Tchikandou, à trouvé la mort dans un accident de circulation ce vendredi. Le décès est survenu vers 16 h non loin de N'dali. Son corps a été transporté au commissariat central de N'dali en attendant d'informer la hiérarchie et sa famille.
Le policier, originaire de Banikoara, était en service au commissariat frontalier de Tchikandou.

D. M.

Categories: Afrique

Le Pourcentage des admissibles au BAC 2018

Fri, 08/10/2018 - 23:22

Les statistiques départementales des résultats du baccalauréat session normale de 2018 sont connues. Le département du Littoral vient en tête avec un taux d'admissibilité de 45,73%, suivi du département de l'Atlantique qui a donné un d'admissibilité de 39,54% et le département ferme le podium avec un taux de 33,68%. Le taux d'admissibilité national est de 33,43%.

Categories: Afrique

Le corps d'un enfant découvert dans une fosse

Fri, 08/10/2018 - 20:35

Le corps en état de putréfaction d'un enfant âgé d'environ trois ans a été découvert ce jeudi 09 août 2018, à Djougou. Le cadavre est enfoui dans une fosse sur un chantier abandonné à Gah, un quartier du 1er arrondissement de la ville. Selon les informations rapportées par l'ABP, avant sa disparition, l'enfant était parti acheter des comprimés pour son père. Après cela, avec ses frères, ils auraient trompé la vigilance de leurs parents pour se retrouver dehors.
Quelques minutes après, un des enfants revient à la maison pour signaler que leur frère a été emporté par une inconnue. Alertés, les parents avec l'aide des voisins se sont vainement lancés à leurs trousses. Ce n'est qu'au 4ème jour de la disparition que la découverte macabre est faite par une dame. L'enfant gisait dans la fosse d'environ un mètre de profondeur et remplie d'eau usée.
Le corps décapité et rasé par endroit à la tête y a été extirpé en présence d'un médecin légiste. Après les constats d'usage, le corps a été remis aux parents pour inhumation.
La dame qui a fait la découverte macabre, apprend-on, est tombée évanouie après avoir informé les parents de la victime.
A en croire Adamou Aboubakari, un élu local, ce fait macabre vient témoigner de l'insécurité qui règne depuis un certain temps dans ce quartier de Djougou. Il invite les parents à contrôler et veiller minutieusement sur leur progéniture.
Une enquête est ouverte par la police.

F. A. A.

Categories: Afrique

Dussuyer, entraîneur des Écureuils pour trois ans

Fri, 08/10/2018 - 19:37

Le technicien français, Michel Dussuyer vient de signer une fois encore un contrat de 3 ans avec le Bénin. L'encadrement du ‘'Onze national'' relève désormais de la responsabilité de ce sélectionneur qui par le passé avait encadré l'équipe nationale de football. Suivant le contrat établi le 31 juillet dernier à Cotonou, Michel Dussuyer a pour objectif principal de qualifier l'équipe nationale pour la prochaine Coupe d'Afrique des nations (Can 2019) au Cameroun.
« Ça me fait très plaisir de revenir à Cotonou. J'avais bien vécu mon passage ici, même si ça s'est terminé en queue de poisson », a confié le technicien français. Il a affirmé avoir travaillé par le passé dans de bonnes conditions et dit être fier d'être de nouveau avec les Ecureuils.
Evoquant les matchs en vue dans le cadre des éliminatoires de la Can, Michel Dussuyer déclare que « Nous avons un challenge à relever dans moins d'un mois contre le Togo, une équipe qui a plus de certitude que le Bénin››.
‹‹De toute façon, on n'ira pas à Lomé à reculons même si ça sera compliqué », a-t-il promis.
F. A. A.

Categories: Afrique

La Cour d'Appel reporte le dossier trafic de médicaments falsifiés au 7 septembre

Fri, 08/10/2018 - 19:09

L'affaire dite de trafic de médicaments falsifiés par certains grossistes évoqué ce vendredi 10 août 2018 devant la chambre correctionnelle de la Cour d'Appel de Cotonou, est reporté au 7 septembre prochain pour débats et audition des parties. Ce report intervient après que la demande de mise en liberté précoce présentée par les conseils des prévenus a été rejetée.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les obsèques du roi Dédjalagni Agoli Agbo démarrent ce samedi

Fri, 08/10/2018 - 18:01

La Cour royale d'Abomey s'apprête à rendre les derniers hommages au roi Dédjalagni Agoli Agbo, décédé il y a quelques semaines. Les cérémonies entrant dans le cadre des obsèques de l'illustre disparu démarrent ce samedi 11 août 2018, apprend-on de sources proches du palais royal. Les mêmes sources renseignent que ces cérémonies vont durer trois lunes. Au nombre de ces cérémonies, figurent celle de ‘'Atinkplata'' au cours de laquelle le décès du roi sera officiellement annoncé au public. Selon Dah Toffodji, ces cérémonies seront l'occasion d'une manifestation nationale. L'Etat informe-t-il, a mis les bouchées doubles. « Nous sommes assistés de part et d'autres, rassure sa majesté.
Le nom du successeur du roi sera connu très prochainement.
F. A. A.

Categories: Afrique

« Le député gagne au maximum 2,2 millions FCFA par mois » (Guy Mitokpé)

Fri, 08/10/2018 - 17:17

Les rémunérations des députés en République du Bénin varient entre 1,2 million et 2,2 millions FCFA. C'est la déclaration faite ce vendredi par le député Guy Mitokpè, au cours de la séance hebdomadaire de Café média plus à la Maison des médias.
Selon ses explications, les députés béninois ne sont pas si riches comme on le pense. Il précise qu'un député qui est très régulier au parlement, peut percevoir à la fin mois 2,2 millions FCFA. Quant à un élu parlementaire irrégulier, il pourrait gagner environ 1,2 million FCFA.
Chaque député perçoit à chaque session, 25.000 FCFA par séance, ce qui apparaît comme le facteur déterminant de l'évolution du taux de rémunération.
Concernant les véhicules des parlementaires, Guy Mitokpè, clarifie qu'ils sont payés par eux-mêmes. Aussi, a-t-il relevé que des prélèvements se font à raison de 700.000 FCFA par mois.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Les femmes de Dantokpa sensibilisées sur l'utilisation des sachets plastiques

Fri, 08/10/2018 - 17:14

Anastasie Chodaton, membre du Conseil d'administration de la Sogema (Société de gestion des marchés autonomes), en collaboration avec le ministère du Cadre de vie et du Développement durable, a organisé, ce jeudi 09 août 2018 à l'endroit des usagers du marché Dantokpa, une séance de sensibilisation sur l'utilisation des sachets plastiques. Elle a aussi saisi l'occasion pour les informer sur les initiatives prises par le gouvernement.
« C'est pour accompagner les projets du gouvernement en faveur des femmes que nous avons pris la responsabilité de les rencontrer cet après-midi pour les sensibiliser sur les méfaits des sachets plastiques », a déclaré Anastasie Chodaton, membre du Conseil d'administration de la Sogema. La porte-voix des vendeuses du marché Dantokpa sensibilisé les femmes du marché sur l'emploi et la vente des sachets plastiques non-biodégradables. Son souhait est que toutes les vendeuses optent pour l'usage des emballages biodégradables. Selon ses explications, le chef de l'Etat, Patrice Talon a résolu d'impliquer dorénavant les femmes des marchés aux initiatives les concernant. C'est pourquoi Anastasie Chodaton s'engage à faire comprendre tous les usagers du marché les initiatives prises par le gouvernement.
En ce qui concerne l'augmentation probable du coût de location des boutiques et leur délogement, la porte-voix des vendeuses du marché Dantokpa, a rassuré en ces termes : « Le gouvernement n'a encore pris aucune mesure pour vous déloger. C'est pourquoi, j'invite toutes les femmes au calme et à la patience en vue d'accompagner les actions du gouvernement en leur faveur ».
Pour Bertin Bossou, cadre de la direction générale de l'Environnement et du Changement climatique au ministère du Cadre de vie et du Développement durable, il s'avère nécessaire de sensibiliser les femmes des marchés surtout celles de Dantokpa sur les conséquences des sachets plastiques non-biodégradables. Ainsi, celles-ci pourront s'approprier réellement de la loi n°2017-39 du 26 décembre 2017 portant interdiction de la production, de l'importation, de l'exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l'utilisation de sachets en plastique non biodégradables en République du Bénin. Par ailleurs, il a convié les femmes du marché à cesser avec leurs anciennes habitudes. Ceci non seulement pour leur bien-être mais aussi pour la protection de l'environnement.
Au terme de la séance, les femmes ont fait des doléances à l'endroit de la Sogema et du gouvernement.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

L'archevêque de Cotonou reçoit un hommage de sa famille

Fri, 08/10/2018 - 11:13

Les membres de la famille de Mgr Roger Houngbédji se sont réunis, ce samedi 04 août 2018, à la cathédrale Notre-Dame de Miséricorde de Cotonou, pour lui rendre hommage. L'action de grâce, présidée par le prélat a rassemblé les fidèles et autorités politico-administratives ainsi qu'une vingtaine de prêtres.
« Merci Monseigneur d'être né. Merci d'être prêtre ! », C'est par ces mots que le Père Louis Hondocodo, responsable du centre de spiritualité Notre-Dame de l'Espérance de Lanta, a salué le leader que Mgr Roger Houngbédji incarne. Pour lui, l'église en Afrique et plus précisément au Bénin a besoin de leader selon le cœur de Dieu. Il a donné l'exemple des leaders comme le Cardinal Gantin et Mgr de Souza qui ont laissé de bons souvenirs. Louis Hondocodo, n'a pas manqué de souligner dans son homélie, la mission confiée au prélat surtout dans un contexte où les fils de Dieu au Bénin sont apeurés par la sorcellerie et les esprits impurs. « Le Seigneur vous donne pouvoir et autorité sur ces esprits impurs. Il vous établit donc avec comme pouvoir de guérir toutes nos maladies psychologiques, historiques et spirituelles au milieu de son peuple. Il vous établit grand prêtre », a-t-il déclaré. Mgr Roger Houngbédji, étant à la tête de l'Église à Cotonou, par lui le Seigneur « manifestait sa compassion pour ce troupeau africain parqué aux enfers que la mort mène paître. Il manifestait sa grande compassion pour cette foule africaine qui est comme des brebis sans pasteur », a expliqué le responsable du centre de spiritualité Notre-Dame de l'Espérance de Lanta.
Narcisse Olougouna, porte-parole de la famille, a souligné les qualités intellectuelles du prélat.
Mgr Roger Houngbédji, à la fin de l'Eucharistie a affirmé que « (...) tout ce que je suis, tout ce que j'ai reçu, je le dois à Dieu et à lui seul ». Il a eu une pensée spéciale à ses parents décédés, à sœur Marie Lazare Houngbédji, aux Dominicains et à tous ceux qui l'ont soutenu.

L'Appel divin de Mgr Houngbédji

L'archevêque de Cotonou, dans son mot de remerciements n'a pas manqué de rappeler les circonstances de la naissance de sa vocation, les résistances auxquelles il a fait face et les merveilles du Seigneur dans sa vie. Selon le prélat, son désir de devenir prêtre naissait au moment où il était petit. Il l'a fait connaître à ses parents, qui l'ont soutenu. Avant l'obtention de son Certificat d'études primaires (Cep), ses parents étaient déjà décédés. L'évêque n'a pas abandonné sa vocation. Au moment où il manifestait la volonté d'entrer au séminaire, certains membres de sa famille s'y opposaient radicalement. Avec sa ténacité, la famille a jugé pour de le laisser entrer au séminaire jusqu'en classe de 3e. Après le Brevet d'études du premier cycle (Bepc), il devrait sortir pour poursuivre sa formation dans un collège. Mais Mgr Roger Houngbédji a persévéré au séminaire jusqu'en classe de Terminale et après le baccalauréat, il est entré dans un ordre religieux.
Face à cette histoire touchante, il s'exclame : « (...) me voici devant vous aujourd'hui, évêque de Cotonou. Je dois préciser qu'au fil des ans, ceux qui au départ s'opposaient à ma vocation, ont fini par déposer les armes en reconnaissant que lorsque le Seigneur appelle, rien au monde ne saurait y résister ».
Mgr Roger Houngbédji, a passé 55 ans de vie, 26 ans de presbytérat et bientôt 2 ans d'épiscopat.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

BAC 2018 - VOIR UN RÉSULTAT

Fri, 08/10/2018 - 01:46

Année


2018
2017
2016
2012
2011
2010
2009
2008

Num de table (ex : 25-A1-18)

Categories: Afrique

De grandes innovations pour empêcher les candidatures fantaisistes

Thu, 08/09/2018 - 20:47

Les députés membres de la commission des lois ont adopté, ce mardi 07 août 2018, un nouveau code électoral devant régir l'organisation des prochaines élections en République du Bénin. Un nouveau code qui apporte de grandes innovations notamment, dans l'organisation des élections présidentielle et législatives. Selon ce code, la candidature à une élection présidentielle ne sera plus un jeu d'enfant ou une occasion pour certains de remplir leurs CV, de marchander quelques centaines ou un millier de voix en vue d'un portefeuille ministériel, se faire connaître dans l'opinion ou de distraire le peuple. Sera candidat à une élection présidentielle au Bénin, qui pourra.
De sources proches du parlement, la nouvelle loi adoptée en commission et en parfaite corrélation avec la charte des partis politiques prévoit que tout candidat à l'élection présidentielle au Bénin verse au Trésor public une caution de 250 millions de francs CFA contre 15 millions de francs dans la loi n°2013-06 portant code électoral en République du Bénin, actuellement en vigueur dans le pays. En plus de cette caution, le candidat doit fournir le quitus fiscal qui donne la preuve qu'il est en règle vis-à-vis du fisc au Bénin.
La caution en ce qui concerne les élections législatives est passée de 8,3 millions F CFA à 200 millions CFA pour chaque liste de candidatures. Mieux, peuvent enlever de sièges de député les listes ayant obtenu 15 % au moins du suffrage national exprimé.
Des conditions qui vont contraindre désormais les petits groupes politiques à constituer dans de grands blocs nationaux et mettre fin aux micros partis régionaux et ethniques.
Une des réformes chères au gouvernement du chef de l'Etat Patrice Talon et qui vise à assainir le paysage politique béninois.
La proposition de loi adoptée par la commission en charge des lois prévoit aussi que tout ancien président de la République qui se présente aux élections législatives perd son statut d'ancien chef d'Etat.
Orden Alladatin, député membre de la commission des lois à l'assemblée nationale, a affirmé, il y a quelques jours sur Canal 3 que ce qu'on vise, c'est le regroupement des forces politiques. Il faut selon l'élu du Bloc de la majorité parlementaire pouvoir contenir la flopée de candidatures fantaisistes qu'on a toujours connue par le passé. « Il faut qu'on ait des partis forts et non des individus et des hommes forts », a-t-il ajouté avant de préciser que pour y parvenir, il faut des mécanismes qui relèvent de la discipline propre du politique mais aussi que l'arsenal juridique contraigne quelque part les hommes à atteindre les objectifs.
D'où la caution des 250 millions FCFA pour la présidentielle. Selon le député, pour une candidature sérieuse, soit on est porté par des populations ou des groupes politiques et ceux-ci s'arrangent pour trouver cette caution.
Se référant à la charte sur les partis politiques, il a rappelé que les personnes morales ne peuvent pas financer les campagnes électorales.
Pour lui, c'est le parti politique qui dépose une caution qui est remboursable. Le plafond au niveau de la campagne électorale pour la présidentielle a été fixé à 5 milliards de francs CFA et il fallait diminuer selon l'élu de la 16ème circonscription électorale, le rôle de l'argent en politique. La caution, explique-t-il, c'est ce que le candidat dépose en garantie et un candidat sérieux, avec un certain score à la fin, peut se voir rembourser cette caution qui est payée au trésor public contre une quittance.
Au sujet des anciens présidents de la République, qui ne peuvent se présenter aux élections législatives, Orden Alladatin explique qu'il n'y a aucun article qui concerne spécifiquement les anciens présidents de la République. Pour lui, l'article a cité dans le lot des personnes qui ne peuvent pas être candidats à moins de renoncer à certains avantages et concerne les conditions d'inéligibilité. Suivant l'article, il s'agit des membres des forces de sécurité publique et assimilés, des membres des forces armées, des membres des institutions et les anciens présidents de la République, clarifie-t-il.
Quand on prend par exemple les membres des forces de sécurité publique et assimilés, poursuit-il, il faut qu'ils aient démissionné un an avant les élections. Il en est de même pour les anciens présidents de la République qui doivent renoncer à leurs retraites avec les avantages qui y sont liés, a précisé Orden Alladatin.
Pour lui, les présidents des institutions sont aussi visés, car ils bénéficient d'un certain nombre d'avantages liés à la retraite après service rendu à la nation. « Quand vous décidez de ne pas accéder à cette retraite, vous devez renoncer à ces avantages », a-t-il insisté.
L'invité de Canal 3 a aussi rappelé qu'au sein de la commission dont il est membre, certains ont pensé que les anciens présidents doivent rester à la retraite et que ce qui est retenu fait déjà consensus.
Suivant la loi votée en commission et sous réserve des discussions en plénière, le débat ne souffre d'aucune ambiguïté, selon Orden Alladatin. Invitant les gens à ne cristalliser le débat, il souligne que le chef de l'Etat Patrice Talon et le président de la Cour constitutionnelle, seront eux aussi respectivement ancien président de la République et ancien président d'institution.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Les entreprises adjudicataires effectuent les travaux préliminaires

Thu, 08/09/2018 - 20:01

Après la phase des études, du lancement officiel et les cérémonies de remises de sites des villes bénéficiaires des travaux du projet d'Asphaltage au Bénin, les entreprises adjudicataires sont déjà sur le terrain pour les travaux préliminaires. C'est le cas de l'entreprise Sogea-Satom qui a en charge trois rues du lot 6a au quartier ‘'Les Cocotiers'', qui a déjà engagé les travaux pour l'aménagement des rues de cette zone. Il en est de même du site du Collège d'enseignement général l'Entente à Akogbato, où, l'entreprise ‘'SYNOHYDRO'' pose déjà ses installations pour le démarrage des travaux. Ainsi, ce projet phare perçu par certains comme une utopie, se réalise peu à peu pour le bonheur des populations.
Les villes d'Abomey, d'Abomey-Calavi, de Bohicon, de Cotonou, de Lokossa, de Natitingou, de Parakou, de Porto-Novo et de Sèmè-Podji, retenues pour cette première phase, pourront bénéficier bientôt d'énormes travaux de construction et d'aménagement de voiries urbaines. Il s'agit également de l'amélioration des conditions de circulation des populations et surtout de faciliter leur accès aux équipements sociocommunautaires et des services d'assainissement pluvial.
Dans les jours à venir, des mobiliers urbains à savoir bancs, abris de bus, abri-poubelles, lampadaires, bornes lumineuses, espaces verts, équipements piétonniers et des abaissements pour handicapés seront disponibles pour le rayonnement de ces villes.
Le projet Asphaltage reste incontestablement le plus grand projet d'aménagement urbain jamais lancé au Bénin.
Pour cette première phase, 650 kilomètres de rues sont prises en compte pour un financement total de 900 milliards de francs CFA.
F. A. A.

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.