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24 Heures au Bénin

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Updated: 2 days 21 hours ago

Le ministre de la santé dénonce la déliquescence du système sanitaire

Mon, 09/17/2018 - 01:40

Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, au cours d'une émission spéciale sur la télévision nationale ce dimanche 16 septembre 2018, a indiqué comme principale cause de la déliquescence du système sanitaire au Bénin, l'exercice en clientèle privée et dans le service public. Même si ce mode d'exercice n'en est pas la seule raison, explique le ministre, elle aura contribué pour une grande part à l'absence d'offre de soins de qualité dans les hôpitaux publics. Ainsi, les hôpitaux publics par le fait que les prestations ne sont pas offertes, voient leurs capacités financières diminuées.
Selon Dr Hounkpatin, si aujourd'hui, on parle de la situation financière des hôpitaux qui n'arrivent pas à tenir, c'est du fait de l'absence d'offre de soins. Il n'a pas manqué de souligner que si les interventions étaient offertes dans le secteur public, qu'il y aurait une marge financière dans l'hôpital et cela permettrait d'amortir les coûts de fonctionnement, les coûts d'investissement. On comprend alors aisément que cette situation conflictuelle d'offre simultanée de service dans le public et dans le privé, aux heures où on devrait être dans le public a contribué en fait, à la déliquescence du système sanitaire, a-t-il expliqué.
Déplorant le fait que certains agents aient transformé le service public en un service marchand, Benjamin Hounkpatin reconnaît qu'il y a beaucoup d'autres agents qui font leur travail avec foi, avec abnégation, avec beaucoup d'engagement. « On en connaît beaucoup. Je pense que c'est grâce à eux que le système a tenu jusqu'à ce jour », s'est réjoui le ministre.
Au sujet des mesures d'accompagnement mises en œuvre pour la réforme en vue de permettre aux professionnels de vivre de leur métier et d'être à la tâche de façon continue, l'autorité ministérielle a précisé que la réforme ne se fait pas de façon unilatérale. « C'est une réforme qui se fait dans un dialogue inclusif », a-t-il précisé. Benjamin Hounkpatin dit avoir échangé avec les professionnels par rapport à cela et il est question de déterminer aujourd'hui, le cas de performance de l'agent à ses heures de travail régulières et la charge de travail supplémentaire que l'agent aura à faire, et comment rémunérer cela. « Tout ça, c'est des questions que nous sommes entrain de disséquer avec eux pour définir un cadre qui leur permettra d'avoir le salaire que l'Etat leur paye et également d'arrondir les contours pour qu'à la fin du mois, ils se retrouvent avec quelque chose de substantielle », a-t-il informé.
Outre ces mesures, Benjamin Hounkpatin a expliqué que des disparités sont entrain d'être corrigées.
Evoquant les trois catégories d'agents des hôpitaux à savoir, les fonctionnaires de l'Etat encore appelés Agents permanents de l'Etat (Ape), les agents contractuels de l'Etat et des agents conventionnés des hôpitaux, Benjamin Hounkpatin fait l'amer constat que les salaires qui sont payés aux agents conventionnés des hôpitaux au niveau des structures sanitaires ne sont pas vraiment suffisants. Il est également question qu'on trouve les voies et moyens pour corriger ces disparités, a-t-il notifié avant d'ajouter que par rapport à la continuité de l'offre de service, il est prévu des mesures pour que la rémunération des gardes et des astreintes qu'offrent les prestataires aussi bien médicales que paramédicales puissent être rémunérés à leur juste valeur. « Le personnel médical, même si beaucoup parmi eux se livrent à des actes ‘'délitieux'', la grande majorité de ce qui reste fait encore son travail avec foi et abnégation », se réconforte le ministre.
Sur les risques éventuels de disparition du privé, le ministre estime au contraire que le Bénin a une chance unique d'avoir un privé de qualité. Selon lui, il faut aujourd'hui que le privé mutualise ses efforts, se réorganise et se mette ensemble pour créer des cliniques privées de qualité. L'un des pas majeurs qu'il faut franchir, relève-t-il, c'est la signature d'un contrat gagnant-gagnant avec des prestataires qui seront propres au privé et qui offrent le maximum d'eux-mêmes.
La qualité des soins dans le privé n'a pas été occultée dans les échanges. « La qualité des soins dans le privé sera très bonne », a rassuré le ministre de la santé. Il dit connaître certaines spécialités pour lesquelles il y a des privés qui sont déjà installés et le privé en se réorganisant, a mutualisé. Selon Benjamin Hounkpatin, la question va se résoudre d'elle-même, mais avec un peu de difficultés. Avec les réformes qui sont en cours, avec un accompagnement, avec une réorganisation du système, le pays va avoir un secteur privé plus assaini et plus apte à offrir des soins de qualité, souhaite-t-il.
Au sujet de l'assainissement du secteur de la santé, le ministre Hounkpatin précise que c'est un grand chantier. « Si les indicateurs du pays ne bougent pas, c'est également l'une des réformes majeures », observe-t-il. Citant en exemple le taux de la mortalité maternelle et néonatale, le ministre a informé que la majorité des femmes et des enfants qui meurent proviennent d'abord des centres non reconnus tenus par des agents non qualifiés qui viennent mourir à l'hôpital. Tant qu'on ne va pas fermer tous ces mouroirs qui sont disséminés ça et là dans le pays, indique le ministre, le pays ne va pas atteindre les résultats. Raison pour laquelle le gouvernement s'est lancé dans une lutte implacable. A cet effet, il établit un cadre de concertation qui associe aussi bien le ministère de la santé, le ministère de l'intérieur, le ministère de la décentralisation et le ministère de la justice, avec à la clé, les ordres et associations, les syndicats. Ce cadre de concertation, informe le ministre a mis en place une feuille de route particulière autour de 15 points que le gouvernement est entrain de dérouler. Pour Benjamin Hounkpatin, deux des points majeurs de cette feuille de route, c'est la fermeture immédiate de toutes structures illégales qui sont installées sur le territoire national et la fermeture de toutes les structures qui sont ouvertes par des agents du secteur public. Et tout ça se fait selon lui, autour d'une bonne campagne de communication et après une réorganisation du secteur privé.

F. A. A.

Categories: Afrique

L'USL d'Ajavon décide de soutenir la révision constitutionnelle

Mon, 09/17/2018 - 01:07

" L'USL est prête à aider à une révision de la constitution sans référendum portant sur des points rendant la justice vraiment indépendante et à retirer l'immunité à tous les politiques". Ce sont les propos tenus ce dimanche sur Soleil FM par le secrétaire général adjoint de l'Union Sociale libérale (USL).

Le parti de Sébastien Ajavon se dit prêt à accompagner la révision de la constitution. Ce qui était impossible, il y a encore quelques mois. Loin de nourrir la polémique, on est maintenant convaincu que les rejets du projet de révision et de l'amendement de la loi fondamentale étaient téléguidés. Aujourd'hui, la télécommande décide de travailler à avoir le consensus autour du projet qu'elle a combattu.
Contrairement à ce qu'on pouvait attendre, le secrétaire général adjoint de l'USL annonce que l'opposition sortira dans les jours à venir une proposition de révision constitutionnelle. Pour cela, il invite le BMP à soutenir ledit projet. " L'opposition les aidera à y arriver au parlement", confie Géraldo Gomez. C'est déjà un pas de reconnaître que le blocage du projet n'est pas une volonté des députés de la minorité mais de l'instruction issue du noyau dur de l'USL. Aujourd'hui, les acteurs du refus de la révision prennent du recul et entendent aider à la réalisation de ce projet cher au chef de l'État.
En attendant de voir le texte qui sera soumis au parlement, il faut dire que le projet de révision de la constitution est toujours d'actualité et tient aussi à cœur aux opposants.
Depuis la guéguerre entre le BMP et la minorité parlementaire suite au rejet à deux reprises des projets portés par la majorité, on se rend compte que la révision de la constitution du 11 décembre 90 est toujours la préoccupation des politiques. Même si certains estiment que c'est la meilleure constitution, il faut reconnaître qu'elle a des failles qu'il faut corriger.
La guerre va-t-elle continuer après l'introduction du prochain projet ? Difficile de le dire puisque le prochain projet n'est ni porté par le gouvernement ni pas les députés soutenant ses actions. L'opposition doit aussi attendre du BMP, le feedback de son comportement.

Paul Tonon

Categories: Afrique

Dendé Affo mobilise la 9ème circonscription pour Talon

Sun, 09/16/2018 - 22:01

Les populations de la 9ème se sont mobilisées ce samedi 15 septembre pour manifester leur soutien à Patrice Talon, à travers leur fils, Adam Dendé Affo. La manifestation a été organisée avec le Réseau IRÉDÉ à Tchetti.

Se réjouissant de la mobilisation, le président d'honneur du réseau a remercié les populations qui ont cru en lui. « Une fois encore merci à cette couche qui représente en ce 21ème siècle plus de 60% de la population », a-t-il confié.
Il a expliqué à la population que le sens de son combat est que la jeunesse qui constitue « le flambeau du développement durable doit retrouver sa véritable place dans les différentes prises de décisions ». Le dynamisme de la jeunesse infatigable qui l'entoure pour son sens d'engagement n'est plus à démontrer.
Adam Dendé Affo indique que « Nous sommes donc appelés à travailler ensemble et c'est ce qui explique mon entière approbation à la naissance de ce nouveau bébé dénommé "Réseau IRÉDÉ " dans l'arène politique de notre pays qui serait, grâce à la conjugaison de nos efforts, un succès éclatant pour le bonheur de la jeunesse ainsi que la population de notre zone entière, d'où le nom IRÉDÉ qui veut dire Bonheur ».
Adam Dendé Affo a adressé ses remerciements aux femmes sans qui le combat n'a pas de sens.
Il déclare que ce ne sera pas un regroupement de plus mais plutôt une référence puisque ce qui compte « c'est d'abord et avant tout l'avenir de la jeunesse, l'avenir de la population, le développement, l'union et la cohésion entre les filles et fils de notre circonscription électorale dans leurs différents secteurs d'activités ».

Le vrai combat

Adam Dendé Affo déclare que son combat est pour la réussite. Un combat que livre le chef de l'Etat pour que le Bénin soit une référence en matière de gestion.
L'initiateur du "Réseau IRÉDÉ " déclare son soutien sans faille au PAG et au gouvernement. Il rassure le Président de la République Patrice Talon que « notre région "les Collines" n'est pas et ne sera jamais la chasse gardée de personne. Nous y sommes et nous ne cesserons d'œuvrer pour la prospérité de cette région hospitalière. Nous voulons demander à toute cette population de compter sur nous pour les défis majeurs à venir ».
Selon le président d'honneur, « cette doléance trouve bien son essence dans la mesure où notre soutien pour les questions de développement n'a jamais été marchandée, cela a été toujours indéfectible ». Il affirme que sa détermination à œuvrer dans le social ne saurait prendre fin. « Notre région mes compères et moi avions toujours et continuons d'intervenir aussi fortement dans le social à travers des soutiens aux enfants vulnérables dans les domaines de l'éducation et de la santé, des infrastructures », souligne-t-il. Adam Dendé Affo signale par ailleurs que « notre groupe a été toujours un soutien de taille pour nos compatriotes de la région avec qui nous avions toujours travaillé à gagner les élections parce que nous avons une base politique très active sur le terrain››. Un soutien sur lequel peut compter le chef de l'Etat pour les prochaines élections. « L'heure a sonné pour nous pour que nous puissions nous mettre à la danse pour permettre à cette population de hisser haut ce flambeau », a-t-il martelé.
Avec ce regroupement né dans le Bloc dynamique Unitaire, la neuvième circonscription électorale se dresse derrière le chef de l'Etat pour tous ses combats.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Message de Claudine Prudencio à l'occasion de la rentrée scolaire 2018-2019

Sun, 09/16/2018 - 21:40

Message de l'honorable Claudine Afiavi PRUDENCIO, Présidente de la Commission chargée de l'Education à l'Assemblée nationale à l'occasion de la rentrée scolaire 2018-2019

Mes chers compatriotes enfants, parents, éducateurs et responsables politico-administratifs.

Voici déjà venue l'heure de la rentrée scolaire 2018-2019. Après des vacances plutôt réduites qui ont sanctionné une année 2017-2018 particulièrement perturbée, il est temps de reprendre le chemin des classes.
À cette occasion, c'est à chacun et à tous les acteurs du secteur éducatif béninois que j'aimerais m'adresser :

*- aux écoliers et élèves*, pour les exhorter au courage, à la discipline et au travail et pour leur souhaiter plein succès au bout de l'effort qu'ils s'apprêtent à reprendre ;
*- aux enseignants et éducateurs*, pour les exhorter à l'abnégation et à plus d'engagement, mais aussi à comprendre et accompagner les efforts du Gouvernement dans le cadre de l'amélioration de leurs conditions de travail et de vie et en faveur de la remédiation aux maux du système éducatif national ;
*- aux parents*, qui pour beaucoup, ont été peu satisfaits des conditions de déroulement de l'année antérieure, notamment des résultats obtenus par leurs enfants ; pour les inviter à plus d'implication dans la formation de ces derniers, un plus grand suivi de leurs résultats et une attention de tous les instants quant à leurs besoins ;
*- aux autorités politico-administratives en charge de l'Education* pour les remercier des efforts déjà accomplis et les inviter à en faire toujours plus pour la satisfaction des attentes de tout un chacun.

Une année scolaire, vous le savez, est un échafaudage dans la construction de la Nation béninoise et chaque fois qu'elle est réussie, c'est à tous les acteurs qu'en revient le mérite. Je sais pouvoir compter sur nous tous afin que 2018-2019 se déroule et s'achève dans les meilleures conditions et soit ainsi le point de départ de la relève de l'école béninoise.

Bonne rentrée scolaire à toutes et à tous.

*Hon. Claudine Afiavi PRUDENCIO*

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Patrice Talon revalorise les heures de vacation des enseignants

Sun, 09/16/2018 - 21:30

Le gouvernement du président Patrice Talon a revalorisé les heures de vacation des enseignants. C'est l'une des décisions prises ce jeudi 13 septembre 2018, lors de la 2ème session ordinaire de la Commission Nationale Permanente de Concertation et de Négociation Collective Gouvernement/Centrales et Confédérations Syndicales au titre de l'année 2018, qui s'est déroulée à l'Infosec de Cotonou.
Les enseignants vacataires peuvent désormais pousser un ouf de soulagement. Ceci grâce à la décision du chef de l'Etat qui revalorise les heures de vacation des enseignants selon les diplômes obtenus. Contrairement aux années antérieures, les enseignants vacataires recrutés sur la base du CAPES percevront 2500 FCFA au lieu de 1500 FCFA.
Ceux ayant le BAPES ou la maîtrise seront payés à 1800 FCFA l'heure.
Cet acte du gouvernement entre en vigueur après la signature des arrêtés interministériels.
Au cours de cette séance, plusieurs autres décisions ont été prises. Il s'agit de l'attribution des numéros d'identification personnelle à ces enseignants et la reconduction des vacataires assidus pendant la dernière année scolaire.
Ces initiatives vont permettre aux enseignants de percevoir leur salaire à temps. Réaffirmant sa volonté au dialogue social avec les centrales et confédérations syndicales, le gouvernement, à travers ces mesures, vise une année scolaire apaisée.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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L'Inde, un autre partenaire stratégique pour le Bénin et l'Afrique

Sun, 09/16/2018 - 21:05

L'Inde qui était déjà une grande puissance régionale, avec une population de plus d'un milliard d'habitants, est devenue depuis plus d'une décennie, un incontournable géant économique. Selon des observateurs, d'ici 2050, ce pays sera la troisième puissance économique mondiale, derrière la Chine et les Etats-Unis. Il présente ainsi donc des atouts indéniables pour le Continent africain en général et le Bénin plus particulièrement.

L'histoire commune entre l'Inde et l'Afrique renforce la tendance actuelle au rapprochement et à la coopération économique. Les pays africains se tournent de plus en plus vers l'Est au détriment de leurs partenaires occidentaux tandis que les économies émergentes asiatiques se précipitent pour investir en Afrique.
Selon les chiffres du gouvernement indien et de la Banque africaine de développement (BAD), les échanges commerciaux bilatéraux entre l'Inde et l'Afrique sont passés de 1 milliard de dollars en 1995 à 75 milliards en 2015.
De 2010 à 2015, le Nigéria était le premier partenaire économique de l'Inde en Afrique avec un volume d'import - export de 1,6 milliard de dollars, suivi par l'Afrique du Sud avec 1,1 milliard, puis par le Kenya et le Mozambique.
Sur l'ensemble de la période, les exportations de l'Inde vers l'Afrique ont augmenté de 93% et les importations de 28%, d'après le rapport Afrique-Inde : Faits et chiffres 2015, publié conjointement par la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et la Confédération des industries indiennes (CII). Ce rapport indique que la part de l'Afrique dans les exportations indiennes est passée de 17,9 milliards de dollars en 2010 à 34,6 milliards en 2015.
Le secteur privé aux commandes
Les investissements indiens continuent d'augmenter en Afrique. Bharti Airtel, l'entreprise multinationale de télécommunications basée à New Delhi, en est l'illustration parfaite. Elle domine le marché dans 18 pays africains depuis son arrivée en 2010 avec le rachat de Zain, entreprise koweïtienne, pour un montant de 10 milliards de dollars. Avec plus de 76 millions d'abonnés et 5 000 employés en mars 2015, Airtel est désormais le deuxième opérateur de téléphonie mobile en Afrique.
D'un autre côté, là où la Chine inonde le marché africain de produits pas chers, de basse qualité (vêtements, chaussures, matériel électronique low-tech), l'Inde est sur "un marché de niches". Avec comme grands pôles : le pharmaceutique (avec notamment des médicaments à bas coût), l'industrie chimique, le numérique et les télécommunications. L'entreprise de téléphonie mobile indienne Airtel est, par exemple, présente dans 15 pays africains, avec désormais plus de 78 millions d'abonnés, un peu moins que la française Orange avec 21 pays, et 121 millions de clients.
La méthode indienne bénéfique pour l'Afrique
Depuis les années 1960, l'Inde se pose en consultant pour le continent africain. En agriculture, en médecine, l'Inde est dans la formation et le transfert de technologie. En 2009 par exemple, le gouvernement indien investit le champ de la télé-médecine. Douze hôpitaux indiens sont connectés à des hôpitaux africains, au Nigeria, au Sénégal, au Congo, en Egypte, et proposent des consultations à distance, en cardiologie ou neurologie de pointe. L'Inde développe aussi l'e-éducation, avec plus de 22000 étudiants africains qui suivent des cours à distance en partenariat avec une université indienne.
Au-delà des secteurs, entre l'Inde et la Chine, la méthode diffère. Selon des témoignages, là où la Chine va faire venir des milliers de travailleurs chinois sur ses projets d'infrastructures, construction de barrages et de routes, les entreprises indiennes - qui ne sont d'ailleurs pas autant dans le BTP - vont venir avec certes quelque cadres indiens, mais emploient des Africains.

La coopération entre le Bénin et l'Inde se doit d'être renforcée

Au parlement ougandais dernier, l'Inde a affiché la volonté d'ouvrir 18 nouvelles ambassades en Afrique pour renforcer ses liens avec le continent noir. Le Premier ministre indien Narenda Modi, l'a exprimé lors d'un discours.

Cette puissance peut contribuer désormais en grande partie à la mobilisation de ressources de toutes sortes pour la mise en œuvre efficace et efficiente du Programme d'actions du gouvernement. La coopération avec la BAD constituera un appui aux réformes en cours. Raison de la présence du Président Talon sur le continent asiatique en mai dernier où le numéro 1 béninois a pris part aux 52èmes Assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de développement.

*Boniface CAKPO*

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La Nouvelle conscience s'engage dans une nouvelle dynamique

Sun, 09/16/2018 - 20:49

Depuis samedi 15 septembre 2018, le Rassemblement pour la nouvelle conscience (RNC) a pris une nouvelle ligne en se fondant dans le Bloc Progressiste. Invité sur l'émission « Ma part de vérité » de ce dimanche 16 septembre, Paul Gnimagnon, membre de cette formation politique explique leur vision et son appréciation de la gestion actuelle du pays.
« Gouvernance au Bénin : place de la nouvelle conscience ». C'est à travers ce thème que Paul Gnimagnon, représentant le Rassemblement Nouvelle conscience, s'est expliqué ce dimanche sur l'émission « Ma part de vérité » de Golfe Tv.
Le président de Nep Mixalodo fait partie désormais du RNC qui adhère au Bloc Progressiste.
Par rapport au silence de la Nouvelle conscience depuis des mois, Paul Gnimagnon a donné quelques explications. « Il y a un moment pour se déterminer et se redéterminer. Nous nous sommes tus parce que des réformes ont été opérées au sein de la Nouvelle conscience. Notre leader est allé aux élections mais c'est Talon qui est élu. Beaucoup de points convergeaient avec ceux de la Nouvelle conscience (NC). Il faut laisser le temps pour les réformes », a-t-il souligné.
Le représentant de la Nouvelle conscience dira aussi : « Nous avons des données qui sont là et nous savons que le législateur a pris un certain nombre de lois pour nous permettre de faire ses appréciations. Même si on s'est tu, il y a notre leader toujours actif au gouvernement ».
L'idéologie que prône la Nouvelle conscience n'a pas conduit ce regroupement à former un bloc à part. Ils ont décidé de faire la marche avec les progressistes. Pour Paul Gnimagnon, « C'est une option de constituer un bloc. Mais nous ne l'avons pas jugé utile puisque nous appartenons à un grand groupe››.
« Nous déplorons l'émiettement des partis politiques. Nous n'allons donc pas le faire aussi puisque cela ne participe pas à la vie des partis », ajoute-t-il.
C'est donc ce qui a poussé le Rassemblement de la Nouvelle Conscience à exploré une option plus favorable. « Il faut voir au niveau des autres ce qu'il y a de positif et se mettre ensemble plutôt que d'aller en solitaire. Nous avons après analyse vu que parmi tous les blocs, il y a un qui a une idéologie qui est proche de la nôtre. Nous avons donc jugé d'aller là. Il faut plus continuer d'émietter les voix », explique l'invité.
Mais il fait savoir que cette option a été bien murie. Pour M. Gnimagnon, « il se fait qu'en allant vers ce bloc, nous avons donné toutes les informations pouvant permettre de décider librement. Il y a eu des ateliers et des synthèses, mêmes des votes. La décision prise était consensuelle ». Pour lui, il est important de savoir « Qu'est-ce qui fait que nous n'avons pas choisi d'autres blocs. Nous avons passé en revue notre identité. Il y a des valeurs sur lesquelles nous devons constituer notre parti. Pour la NC, la politique à des exigences intellectuelles et politiques ».
Mettant en exergue les motivations de leur choix, Paul Gnimagnon explique qu' « Au niveau du Prd, la Dynamique unitaire et autres, les conseillers ont estimé que les valeurs mises en exergue par les autres ne sont pas très claires. Au niveau du Prd, nous savons leur idéologie déjà et la Dynamique unitaire nous avons aussi eu une idée qui n'est pas très claire ». Ce qui est important ici, est que « l'un des points de convergence avec le Bloc Progressiste est qu'au niveau du noyau dur du bloc, il y a Bruno Amoussou qui est une référence en politique. Il n'est pas entré en politique pour s'enrichir. Au sein du Bloc, ils ont prôné les valeurs de la sociale démocratie. Il s'agit du libéralisme à visage humain. On a une attention aux couches démunies. Il y a une fibre associative », fait-il remarquer.

Les sujets d'actualité

Paul Gnimagnon a aussi fait des appréciations par rapport au nouveau code électoral, la charte des partis et la gestion du pays.
En ce qui concerne la caution proposée pour être candidat, l'invité de l'émission « Ma part de vérité », pense que selon la Dynamique unitaire qu'on veut construire, « si tout le monde met la main dans la poche quel que soit le montant, ce n'est pas exorbitant. Si on estime qu'on vient construire un pays, ce n'est pas exorbitant puisque chacun y met le sien ».
Il estime que « la Nouvelle conscience est à l'aise dans le mode de gestion actuelle ». Comparant la gestion d'aujourd'hui avec celle d'alors, Paul Gnimagnon pense que « Il y avait un mode de gestion allant dans le sens où il n'y a aucun assainissement ».
Il souligne que « les politiques doivent savoir qu'ils ont une responsabilité. Le chef de l'État fait asseoir un mode de gestion. Il faut imprimer de nouveau mode de gestion au pays ».
Il déplore les réactions de l'opposition qui selon lui, n'est pas constructive.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

"La Bourse du travail ne doit pas être le quartier général des politiciens"

Sun, 09/16/2018 - 13:22

Invité ce vendredi pour les causeries du club press Café Médias Plus, le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes (CSA-Bénin) n'a pas fait langue de bois. Anselme Amoussou a démontré clairement ce qui plombe les luttes syndicales au Bénin.

"La Bourse du travail ne doit pas être le quartier général des politiciens", a déclaré le secrétaire général de la CSA Bénin. Cette réalité qu'il dénonce montre combien de fois les grèves au Bénin sont parfois orientées. Même s'il estime qu'il peut avoir des actions communes conduites par les syndicalistes et les politiques, M. Amoussou pense bien qu'il faudra faire la part des choses. « Cette image que nous projetons est une image qui fait du bien aux gouvernants », a-t-il souligné.
Il est vrai qu'aujourd'hui, il se dessine une rivalité entre les centrales syndicales jusqu'au point où certains sont même considérés comme étant des vendus. Ce que n'approuve pas le SG/CSA puisque ce sont malheureusement des étiquettes colées à l'action syndicale.
« Nous à la CSA Bénin, nous ne nous engagerons plus dans un mouvement que nous ne maîtrisons pas. Un mouvement dont les contours ne sont pas clairement définis avec la démarcation faite entre ce qui est politique et ce qui est purement syndical. C'est ça également qui nuit à notre image », indique-t-il.
La question de la lutte syndicale est d'ailleurs mélangée avec des dénonciations des opposants. Depuis des années, les différentes luttes syndicales se confondent aisément à des combats politiques. Parfois, ce sont des politiciens qui vont prendre d'assaut la bourse du travail. Les marches syndicales deviennent des actions menées prioritairement pas des politiciens surtout des opposants. Et cette remarque n'est pas rare dans les actions mêmes syndicales.
Le secrétaire général de la CSA Bénin en a fait cas puisque selon lui, « Lorsque la bourse du travail devient le quartier général des politiciens frustrés, des opposants aigris, ça n'a aucun sens ».
Il critique ainsi les actions syndicales et l'image que projettent les partenaires sociaux sur eux-mêmes. « Nous sommes dans un pays, même si c'est en démocratie, c'est une démocratie tropicale. Lorsque le politicien béninois pense que votre action syndicale est une action qui est commanditée par des opposants même si c'est à tort qu'il le pense, il est prêt à laisser le pays brûlé rien que pour ne pas donner satisfaction à l'opposant qu'il croit être derrière », explique-t-il. C'est bien dommage pour les mouvements syndicaux même si Anselme Amoussou fait croire que « Nous devons travailler pour que même nos alliances stratégiques avec les politiques soient des alliances ponctuelles, clairement affichées et qui s'arrêtent dès qu'on a fini ».
Le secrétaire général du syndicat ajoute néanmoins que « Lorsque la nation est en danger, on peut le faire, et là on ne peut pas nous le reprocher ».
Ce qui semble pour lui inconcevable et déplorable pour le syndicalisme au Bénin est « quand les politiciens doivent nous téléguidés, quand les avocats doivent tout le temps transformer la bourse de travail en QG des politiques ».
Anselme Amoussou souligne que « ça n'a aucun sens ». L'invité de Café Médias Plus dira que « nous devons travailler à ce que l'image de l'action syndicale ne soit pas avili par des suspicions de guéguerre entre politiciens ».

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Le maire de Nikki convoqué pour une enquête

Sun, 09/16/2018 - 13:18

Le maire de Nikki, Oumarou Lafia Boukari est convoqué à l'Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc) pour lundi 17 septembre 2018. Suivant la convocation, l'autorité communale est recherché pour des nécessités d'une enquête judiciaire. Pour l'heure, aucune précision sur les faits réels pour lesquels le maire est interpellé.

F. A. A.

Categories: Afrique

Descente inopinée de Patrice Talon sur le terrain

Sun, 09/16/2018 - 12:55

Le chef de l'État était sur le terrain dans la matinée ce samedi pour une visite inopinée. Patrice Talon est allé lui-même constater le niveau d'exécution de certains travaux.
C'est pour témoigner de ce que les chantiers sont sous contrôle qu'il est allé lui-même constater le niveau d'exécution des projets initiés par son gouvernement.
La visite a été effectuée sur les chantiers du palais de la présidence de la République et du ministère de l'intérieur.
Le chef de l'État entend suivre lui-même l'état d'avancement desdits travaux.
Le président Patrice Talon a aussi visité le site du projet d'Asphaltage dans la commune d'Abomey-Calavi. Il en a profité pour échanger avec les populations sur la voie pavée carrefour IITA - Tankpè.
Cette visite inopinée qui n'est pas la première montre qu'il est un homme de terrain et le sera plus encore à l'avenir.
Patrice Talon est décidé à booster les choses pour que ces chantiers prennent réellement corps.

G.A

Categories: Afrique

1,2 tonne de déchets plastiques ramassée en une heure de marche à Cotonou

Sat, 09/15/2018 - 20:57

Le Bénin n'est pas resté en marge de la célébration ce samedi 15 septembre 2018, de la Journée mondiale du nettoyage (World Cleanup Day). En une heure de course à pieds, les rues de Cotonou ont été débarrasées de 1 tonne 264 kilo de déchets plastiques à travers l'initiative "Eco-Running 3". Plusieurs autorités béninoises ont pris part à l'opération citoyenne pour donner le bon exemple.

Associer plaisir et ramassage des déchets, c'est l'idée de cette pratique sportive qui associe la course à pieds et le ramassage des déchets. ''Eco-Running'' comme le désigne les inititiateurs vise à assainir notre cadre de vie en le débarassant des déchets plastiques tout en faisant le sport. On pourrait aussi l'appeler le "courir utile" pour attirer l'attention de tous ceux qui ne comprennent pas le plaisir qu'on peut avoir à courir.

La 3e édition qui s'est déroulée ce samedi 15 septembre 2018, Journée mondiale du nettoyage, a mobilisé environ 500 participants, rehaussée par la présence de plusieurs autorités béninoises.

En Prenant part à cette initiative de l'activiste Sandra Idossou de "Sachet Héloué" et le promoteur des salles de sports "FLEX FITNESS" Ridwane Machoudi, l'ancien ministre de l'environnement Luc Gnancadja a voulu attirer l'attention de tout un chacun sur l'importance de l'assainissement de l'environnement.

« Le prix que nous payons est très élevé, le prix que nous payons est notre santé. Le prix que nous payons aussi, c'est le fait que nos égouts sont bouchés... Donc nous devons sensibiliser. C'est vrai que ça ne peut pas se faire un jour. C'est la 2ème fois que je participe, chaque fois que nous passons, nous nous arrêtons pour parler aux riverains », a expliqué l'ancien ministre de l'environnement Luc Gnancadja.

Le Ministre du cadre de vie et du développement durable, Didier Tonato a décidé de de donner le bon exemple aussi, ce 15 septembre, Journée mondiale du nettoyage (World Cleanup Day). « Le gouvernement du Bénin à travers le ministère du cadre de vie et du développement durable dont j'ai la charge s'associe à ce genre d'initiatives citoyennes pour montrer l'exemple et inciter les populations à la base mais aussi l'ensemble des municipalités aux fins d'adhérer à la cause commune qu'est celle de la "non utilisation du sachet plastique" véritable fléau pour notre environnement », a indiqué le ministre Didier Tonato.

l'assainissement de notre cadre vie. Pour lui, l'opération est avant tout citoyenne. Au moins 5% de la population des 150 pays qui se sont engagés dans cette grande opération en faveur de l'environnement se mobilisent chaque année à travers le monde.

Selon les explications de madame Sandra Idossou, la 3ème édition a été un succès parce qu'il y a plus de participants. Environ 500 personnes ont pris part à la campagne. « Nous sommes plus nombreux que la dernière fois ce qui montre qu'il y a de plus en plus d'intérêt à toutes les questions qui touchent notre environnement. Mais comme je le dis souvent c'est bien de ramasser, mais c'est mieux si la population est sensibilisée à ne pas jeter dehors. Les poubelles sont faites pour recevoir les ordures mais pas sur la route », a-t-elle précisé.

Ravi et fier de cette 3ème édition, le promoteur des salles de sports "FLEX FITNESS" Ridwane Machoudi rappelle que « L'idée, c'est de rendre nos villes propres, de protéger l'environnement et de vivre sans les sachets. Vous savez les sachets peuvent rester dans la nature pendant 400 ans. Et ce n'est pas bien pour notre environnement ».

Repartis en cinq groupes, et tous des volontaires mus par l'envie d'assainir notre cadre de vie, tout en faisant de la course à pieds pour certains et la marche pour d'autres ils débarrassaient les axes routiers de Cotonou des sachets plastiques avec pour slogan "sachet héééloué"...
En une heure de marche à pieds, 1 tonne 264 kilos de déchets plastiques ont été ramassée. Un succès qui motive les initiateurs à penser à une nouvelle édition.
« Le prochain challenge, nous avons envie de faire cette activité pour les écoles, pour impliquer les enfants afin qu'ils comprennent qu'on ne doit pas jeter dehors », a fait savoir Madame Idossou.

Marcel HOUETO

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« Nous encourageons le Président Patrice Talon à aller loin dans les réformes››

Sat, 09/15/2018 - 20:54

A l'issue du conseil national du parti « Rassemblement Nouvelle Conscience » (RNC), tenu ce samedi 15 septembre 2018, Pascal Irénée Koupaki a affirmé son soutien au Bloc Progressiste. La cérémonie s'est déroulée à Azalaï hôtel de Cotonou, en présence de ses militants et de nombreux leaders politiques du pays.
Le but de cette rencontre est de mener des réflexions sur les perspectives du parti à l'heure de la réforme du système partisan.
Au terme des travaux, les responsables du RNC ont décidé d'intégrer le Bloc Progressiste. Pour Pascal Irénée Koupaki, les réformes entamées par le Chef de l'Etat depuis son mandat revêtent d'une grande importance pour le développement du pays. « Nous encourageons le Président Patrice Talon à aller loin dans les réformes, notamment pour ce qui concerne notre système partisan », a-t-il déclaré. Selon lui, son silence depuis le début du mandat du président Talon traduit un mutisme de responsabilité. « Lorsqu'on se met au service de son pays pour soutenir un courant idéologique, philosophique ou politique, on le fait avec le sentiment d'appartenance et on travaille à céder la place pour le bien-être de tous les Béninois et de toutes les Béninoises », a affirmé le leader du RNC.
Pascal Koupaki était en 5ème position au terme de la présidentielle de 2016.
Il est ministre d'Etat, secrétaire général à la Présidence de la République depuis le début du mandat du Chef de l'Etat, Patrice Talon.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Le RNC de Koupaki adhère au Bloc Progressiste

Sat, 09/15/2018 - 19:19

Le Secrétaire général de la présidence de la République, Pascal Koupaki, a organisé un conseil national de son parti ce samedi à Azalaï hôtel de la plage de Cotonou. Au cours de la rencontre, le leader du « Rassemblement Nouvelle Conscience » (RNC) a déclaré l'adhésion de sa formation politique au Bloc Progressiste dans la perspective des législatives 2018.

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Talon, Obama, Franklin et Cie pensent-ils bien ?

Sat, 09/15/2018 - 15:49

(Par Roger Gbégnonvi)

​‘‘Mon peuple périt, faute de connaissance'', a dit le prophète Osée. Il a raison. Mais le péril pour les gens de mon espèce, c'est la Rupture. Elle nous reproche l'aspect génération spontanée de nos fortunes. Mais si Dieu a choisi de me rendre riche par voie oblique, rapide et secrète, où est le crime ? Or la rupture nous culpabilise. Alors nous ramassons nos sous et allons les entasser en Suisse, à Monaco, aux Bahamas, etc. Le Bénin n'a pas de problème de connaissance puisque nous collons à l'humanisme captateur et limpide de nos bons ancêtres : ‘‘Tout en mangeant du mouton au sol, tu abats la tourterelle en vol'', car ‘‘Une personne repue n'est jamais repue de viande''. Nous entrons donc en colère quand Patrice Talon ose affirmer : ‘‘Je n'ai pas besoin de grand-chose pour vivre. J'ai ce qu'il faut pour assouvir mes caprices'', ‘‘Je suis à l'abri du besoin.'' Non ! Talon fait de la provocation. On n'a jamais assez de pognon. Et le Béninois ne collera jamais à Benjamin Franklin, modèle de Barack Obama : ‘‘Je préfère qu'on dise ‘Il a vécu utilement' plutôt que ‘Il est mort riche'.'' Pure sottise ! Il y a du bonheur, il y a honneur et gloire à mourir riche, quand la misère vous a épargné et s'en est allée étaler ses victimes autour de vous. Béni soit l'Eternel des Armées !
​Talon, Obama, Franklin et Cie pensent de travers, et nous devons les regarder de travers. On ne vit que pour soi. Prendre sur mon confort pour aider l'autre ? Non, merci ! Moi qui vous parle, j'ai à Cotonou trois immeubles loués à des Institutions qui payent très bien. Ma nouvelle maîtresse dispose du quatrième immeuble, à l'insu des habituelles : je ne veux pas des plaintes de jalousie idiote sur l'oreiller. Mon appartement sur les Champs-Elysées m'héberge à Paris pour mon check-up trimestriel. A Cotonou, je suis entre ma villa de la Patte-d'oie et celle de la Haie-Vive. Le bon Dieu m'a donné une grosse vie abondante. Je Le bénis chaque fois que ma télé fait défiler nos affamés, esclaves en Libye, ou engloutis par la mer et empêchés d'accomplir le vœu imbécile d'étalage de leurs guenilles en Europe. L'enfer ! C'est leur destin, je n'y peux rien. Ils soldent leur karma. Dans une vie future, Dieu leur montrera un bout de paradis. Moi je le remercie pour le vaste paradis qu'il m'a donné.
​Oui, c'est exact ! Collés à nos ancêtres, nous collons aussi à tout ce qui vient d'ailleurs et qui éclaire la misère du monde mieux que les sociologies baveuses. Nous collons à la réincarnation, à la métempsychose, etc. Nous collons à la Rose-Croix, à la Franc-maçonnerie, aux Eglises, aux vaudous protecteurs, etc. Parlant d'église, l'autre dimanche, l'abbé a cité la boutade de Jésus : ‘‘Vous ne pouvez servir Dieu et l'Argent.'' C'est une erreur que d'opposer Argent et Dieu. Moi je les sers en couple, et ça me réussit. Le prêtre a commenté que, par Dieu, il fallait comprendre Beauté et Bonté, et que Dieu existe en intensité plus forte chaque fois qu'un homme se montre bon et pose des actes beaux. Tu parles ! Beauté et bonté, ça signifie quoi ? Ce type est fou ! Nos Seigneurs les Evêques devraient procéder à un meilleur tri des garçons qu'ils nous balancent comme gourous. Des hérésiarques ensoutanés pour des visions charabia et fumeuses ? Non, merci ! Grâce à Dieu, notre bon Vaudou dahoméen a les idées bien en place. A Ouidah, Aïzan, protecteur du marché Zobê, encourageait et bénissait la vente des esclaves pour que, par eux aussi, arrive le règne de Dieu Amour et Miséricorde.
​L'humanisme béninois est sans équivoque et sans béninoiserie. La marmite-univers tient sur trois cônes : 1- Je ne suis responsable de rien, Dieu seul est responsable de tout. 2- Chacun s'assoit et Dieu le pousse, Dieu seul attise le feu sous la marmite-univers. 3- J'empêche Talon, Obama, Franklin et Cie de déranger Dieu en s'occupant de ce qui ne les regarde pas. Le sort de leurs concitoyens dans la marmite-univers regarde Dieu et Dieu seul.
​A bon entendeur salut, et que Dieu le comble de vie et l'en comble en abondance.

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Annonce Olivier

Sat, 09/15/2018 - 03:54
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Sup deco 2

Sat, 09/15/2018 - 03:28
Voir en ligne : http://www.supdeco.sn
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Sup deco1

Sat, 09/15/2018 - 03:25
Voir en ligne : http://www.supdeco.sn
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L'ambassadeur de la Chine près le Bénin fait le point du FCSA

Fri, 09/14/2018 - 19:59

L'ambassadeur de la Chine près le Bénin Peng Jingtao, au cours d'un point de presse à Cotonou, ce jeudi 13 septembre 2018, a exposé aux journalistes, les ambitions du président chinois lors du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) tenu à Beijing ce mois de septembre 2018.
Selon le président Xi Jinping, le peuple chinois s'est toujours montré solidaire et fraternel avec l'Afrique et la Chine entend poursuivre cette coopération dans la pratique des ‘'5 non'' dans ses relations avec l'Afrique. Il s'agit selon le président chinois, de ne pas s'ingérer dans la recherche par les pays africains d'une voie de développement adapté à leurs conditions nationales, de ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures africaines, de ne pas imposer sa volonté à l'Afrique, de ne pas assortir ses aides à l'Afrique de condition politique quelconque et de ne pas chercher les intérêts politiques égoïstes dans sa coopération en matière d'investissement et de financement avec l'Afrique.
Il a émis le vœu que les autres pays se conforment à ce principe des ‘'05 non'' dans le traitement des affaires liées à l'Afrique.
Dans la coopération avec l'Afrique, souligne le M. Jinping, la Chine est attachée aux principes des intérêts communs et de la primauté de l'amitié. Xi Jinping s'est dit convaincu que la coopération sino-africaine passe par la valorisation des atouts respectifs des deux parties et l'association étroite du développement de la Chine à sa contribution au développement de l'Afrique pour réaliser le gagnant-gagnant et le développement partagé.
La Chine est également attachée selon le président, au pragmatisme de l'efficacité et du développement pour le peuple. A cet effet, elle place au dessus de tous les intérêts des peuples chinois et africains et veille à faire progresser et fructifier la coopération dans l'intérêt du bien-être et au bénéfice des deux peuples. « Tout ce que nous avons promis à nos frères africains, nous le ferons avec toute notre énergie et tout notre cœur », a affirmé Xi Jinping, lors du forum. Enfin, poursuit-il, la Chine est attachée aux principes de l'ouverture et de l'inclusivité. Elle est toujours d'avis que l'instauration d'une paix et d'une stabilité durables en Afrique et la réalisation du développement et du renouveau africain constituent non seulement une aspiration des peuples africains mais aussi, une responsabilité de la communauté internationale.

‘'La ceinture et la route''

« La Chine est prête à travailler avec les partenaires internationaux pour soutenir la paix et le développement en Afrique », rassure-t-il.
Le président chinois n'a pas manqué d'ajouter que toute initiative, tant qu'elle est dans l'intérêt de l'Afrique, sera bien accueillie et soutenue par la Chine et devrait bénéficier de l'engagement total et sérieux du monde entier.
Abordant les changements du monde actuel et les défis qui attendent, Xi Jinping a précisé que l'hégémonie et la politique du plus fort persiste encore, et que le protectionnisme et l'unilatéralisme gagnent du terrain. Pour lui, les guerres et les conflits, les attentats terroristes, la famine et les épidémies se succèdent. Les questions sécuritaires traditionnelles et non traditionnelles s'entremêlent.
Face à ces enjeux contemporains, la Chine se donne la mission d'apporter une nouvelle et plus grande contribution à l'humanité. Elle se dit aussi prête à promouvoir ensemble avec les partenaires internationaux, l'initiative dénommée ‘'La ceinture et la route'' à travers laquelle elle espère donner de nouvelles forces motrices au développement commun à travers cette nouvelle plateforme de coopération internationale et la transformer en une route de paix, de prospérité, d'ouverture, de développement vert et d'innovation et une route d'échanges entre les civilisations.
Le président Jinping a aussi rassuré que la Chine prendra une part active à la gouvernance mondiale en poursuivant le principe dit « consultations, coopération et bénéfices pour tous ».
Face aux défis de l'époque, la Chine poursuit fermement son ouverture sur l'extérieur, a souligné le président.
‘'10 programmes de coopération''
Etant le plus grand pays au monde, la Chine entend faire des efforts conjoints et solidaires avec les peuples africains pour construire une communauté de destin Chine-Afrique encore plus solide et donner un bel exemple dans la construction d'une communauté de destin pour l'humanité. Cette communauté de destin sera marquée par le partage des responsabilités, la coopération gagnant-gagnant, le bonheur pour tous, la prospérité culturelle, la sécurité commune et l'harmonie entre l'homme et la nature.
Depuis le sommet de Johannesburg, rappelle le président, la Chine a mis en œuvre sur tous les plans, les ‘'10 programmes de coopération'' adoptés. Dans ce cadre, un grand nombre de projets d'infrastructures ferroviaires, routières, aéroportuaires et portuaires et des zones de coopération économique et commerciale ont été réalisées, et d'autres sont en cours de construction. Dans plusieurs autres domaines, la coopération sino-africaine s'est développée en profondeur et les soutiens financiers des 60 milliards de dollars américains promis par la Chine ont été tous honorés et programmés.
Dans le but de construire une communauté de destin Chine Afrique, encore plus solide dans cette nouvelle ère, la Chine entend sur la base des « dix programmes de coopération » travailler en étroite coopération avec l'Afrique pour mettre en œuvre en priorité, 08 initiatives majeures dans les trois années à venir et au-delà. Ces initiatives concernent la promotion industrielle, l'interconnexion des infrastructures, la facilitation du commerce, le développement vert, le renforcement des capacités, la santé, les échanges humains et culturels, la paix et la sécurité.
Pour faciliter la bonne mise en œuvre de ces initiatives, la Chine est prête à fournir un soutien de 60 milliards de dollars américains à l'Afrique sous diverses formes comme aides gouvernementales, investissements et financements par les entreprises et institutions financières.
Cela comprend 15 milliards de dollars au total d'aide sans contrepartie, de prêt sans intérêt et de crédit préférentiels, une ligne de crédit de 20 milliards de dollars, le soutien à la création d'un fonds spécial de 10 milliards de dollars pour le financement du développement et d'un fonds spécial de 5 milliards de dollars pour le financement des importations en provenance de l'Afrique, et l'encouragement des entreprises chinoises à investir au moins 10 milliards de dollars en Afrique dans les trois années à venir, a informé Xi Jinping.
Dans le même temps, poursuit-il, la Chine annulera en faveur des PMA des pays pauvres très endettés, des pays en développement sans littoral et des petits Etats insulaires en développement de l'Afrique qui ont des relations diplomatiques avec la Chine, leurs dettes non remboursées liées aux prêts intergouvernementaux sans intérêt arrivant à échéance en 2018.
Au terme des travaux du Forum de Coopération Sino-Afrique (FCSA) de Beijing, les participants, après adopté un plan d'actions, ont fait une déclaration. Il s'agit pour les Etas de ‘'Construire une communauté de destin Chine-Afrique encore plus solide''.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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L'Ambassadeur de la Chine chez Modeste Kérékou

Fri, 09/14/2018 - 19:27

Le ministre des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi, Modeste Tihounté Kérékou, a reçu à son cabinet ce vendredi 14 septembre 2018, l'Ambassadeur de la Chine près le Bénin, Peng Jingtao, accompagné du troisième Secrétaire Ran Qi Ming. L'Ambassadeur a sollicité l'implication du ministre pour le recrutement au sein des entreprises chinoises des agents qualifiés pour la réalisation des grandes infrastructures au Bénin.
L'objectif de cette visite pour l'ambassadeur Peng Jingtao est de pouvoir obtenir l'accompagnement du ministère en charge de l'emploi dans le cadre de l'organisation au cours du premier trimestre de 2019 d'une foire de recrutement. Il vise les collaborateurs, artisans et ouvriers qui sont qualifiés pour les entreprises chinoises en charge de la réalisation et de la réhabilitation des grandes infrastructures au Bénin. Il s'agit entre autres des infrastructures telles que le Stade de l'Amitié Général Mathieu Kérékou, le Palais des Congrès de Cotonou, le projet de l'aéroport de Glo Djigbé, la Route des pêches sans oublier d'autres projets relatifs aux secteurs du tourisme et du transport.
Répondant favorablement à la demande, le ministre Kérékou a rassuré son hôte de l'accompagnement de son ministère dans ladite organisation. Pour la réalisation de ces importants chantiers de développement, il a plaidé pour que les PME béninoises soient impliquées par le moyen de la sous-traitance.
Par ailleurs, le ministre Kérékou a souhaité que les entreprises chinoises investissent encore plus au Bénin du fait des nombreux atouts que possèdent le pays et le Code des investissements qui est favorable pour les affaires. Pour le ministre, les entreprises chinoises pourraient s'investir dans la formation professionnelle ou continue des artisans et ouvriers qualifiés à travers les bourses, stages et recyclages.
L'Ambassadeur de la Chine près le Bénin, se réjouissant de la qualité des échanges a pris acte des propositions du ministre. Il a souhaité que les pistes de collaboration projetées soient le plus tôt formalisées.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Les localités riveraines du fleuve Mono en état d'alerte

Fri, 09/14/2018 - 13:00

Les localités situées dans les environs du fleuve Mono sont menacées par la montée des eaux. La Communauté électrique du Bénin (CEB) a donné l'alerte sur les risques d'inondation du fleuve à travers un communiqué en date du lundi 10 septembre 2018.
Dans la commune d'Athièmé, les eaux du fleuve Mono ont débordé, ce mercredi 12 septembre 2018 septembre, jusqu'à 6,5 mètres. Suite à cela une délégation de l'Agence nationale de la protection civile (Anpc) a rencontré d'urgence les partenaires techniques et financiers de la mairie et les acteurs locaux de la réduction des risques de catastrophe.
Le niveau élevé des eaux du fleuve et l'évacuation des crues à partir du barrage de Nangbéto, peut aggraver à tout moment la situation.
La CEB informe que « Le barrage de Nangbeto vient d'atteindre la moitié de la capacité de réservoir malgré que les deux groupes soient en marche continue depuis le 16 juillet dernier ».
Le niveau d'eau va encore monter dans les mois de septembre, octobre et novembre 2018.
La commune d'Athiémé étant en alerte maximale, une délégation de l'Anpc, des acteurs locaux de la réduction des risques de catastrophe et la mairie ont élaboré des actions prioritaires de riposte contre les inondations imminentes.
Pour faire face à la catastrophe, les parties ont décidé entre autres de l'aménagement de deux sites d'accueil des sinistrés installés respectivement à Athiémé-centre et dans l'arrondissement d'Adohoun, la prise en charge sanitaire et le traitement des eaux de boisson. Des campagnes de sensibilisation sont initiées à l'endroit des populations.
Aussi, des secouristes et pairs éducateurs, des responsables des services déconcentrés de l'Etat, des conseillers communaux, la police fluviale et maritime ainsi que des acteurs de la Société civile et des enseignants sont-ils mobilisés.
« L'alerte est maximale, il faut maintenir la veille », a signalé le secrétaire général de la mairie Nicéphore Agossa. Il invite la population à la vigilance afin qu'aucune perte en vie humaine ne soit enregistrée cette année.

Un phénomène cyclique

La crue du fleuve Mono est un phénomène cyclique qui occasionne d'importants dégâts matériels et des pertes en vies humaines. Les villages que traverse le fleuve Mono dans les communes de Dogbo, Djakotomey, Lokossa, Athiémé et Grand-Popo et autres ne sont pas épargnés. En septembre 2017, la crue du fleuve a tué plusieurs personnes à Grand-Popo, surtout dans les arrondissements d'Adjaha, Avlo, Grand-Popo Centre, Djanglanmè et Sazué.
La montée des eaux du Mono a aussi engendré aussi des morts à Athiémé. Dans cette commune, les arrondissements les plus touchés sont Ahoho, Adohoun, Atchannou et Athiémé-centre. La catastrophe a aussi détruit des hectares de cultures vivrières et des centaines d'habitations.
Au cours de la même période en 2016, 21 villages qui longent le fleuve Mono sur plus de 40 Km dans la commune d'Athiémé ont été inondés.
Dans les années 2009 et 2010, les pertes de cultures, d'élevage et d'habitations ont été aussi enregistrées.
Face à cela des mesures préventives doivent être prises le plus tôt dans ces localités riveraines du fleuve Mono.
Le fleuve Mono, sert de frontière naturelle entre le Bénin et le Togo. Prenant sa source au Togo, le Mono est long d'environ 467km.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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