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24 Heures au Bénin

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Updated: 3 days 16 hours ago

Voici comment le gouvernement a mis fin au délestage

Wed, 08/29/2018 - 11:09

Le Chef de l'Etat Patrice Talon, dans son programme de société « Le Nouveau Départ », a clairement affiché son ambition d'engager des réformes profondes dans le secteur de l'énergie. Un secteur qui pendant longtemps a rencontré de nombreuses difficultés malgré les investissements incessants. En deux ans, le gouvernement de Talon a entamé des réformes et des actions concrètes ont été menées.

De nombreuses difficultés ont été enregistrées pendant des années dans le secteur de l'énergie électrique. Il s'agit entre autres de l'inadéquation de l'offre aux besoins exprimés, des coupures intempestives, de la faiblesse des infrastructures de production, de transport et de distribution d'énergie. Selon le ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou, depuis les indépendances, le Bénin dispose d'un taux de couverture qui avoisine les 50% en général dans les grandes villes et dans le milieu rural inférieur à 7%.
Le Nouveau départ a décidé de faire autrement, inscrivant le secteur de l'énergie au rang des priorités.
En matière d'électricité au Bénin, les populations vivent une situation nettement satisfaisante. Elles disposent des services énergétiques de qualité et en quantité suffisantes pour mener leurs activités.
Pour aboutir à un tel résultat, plusieurs actions ont été menées par le gouvernement béninois.
Selon le directeur général de la Société Béninoise de l'Energie Electrique (SBEE), Laurent Tossou, deux actions ont permis d'assurer la continuité dans la fourniture de l'énergie électrique.
Dans le secteur de la production thermique, il y a eu la mobilisation des capacités de production avec les centrales en location. Les capacités de location ont été mises en place pour une puissance de 280 mégawatts, répartie sur l'étendue du territoire nationale. Ces dernières ont été concentrées pour la plupart au niveau de Maria Gléta et les centrales thermiques de la SBEE.
Dépendant à plus de 90% de l'importation du Nigéria, le directeur général de la SBEE a mentionné aussi la signature d'un contrat avec ce pays.
Un privé fournit de l'énergie électrique au Bénin à partir du Nigéria pour une puissance de 60 mégawatts.
Pour le ministre de l'énergie, le gouvernement travaille déjà sur les moyen et long termes pour renforcer davantage le secteur.

Des actions pour renforcer les capacités énergétiques

Plusieurs autres projets sont en cours pour renforcer véritablement les capacités énergétiques. Selon le directeur général de la SBEE, un processus de recrutement a été lancé et a contribué au choix de 03 entreprises qui sont des producteurs indépendants d'électricité. Durant ce mois renseigne-t-il, les conventions de concessions et les contrats d'achat d'électricité pour une capacité de 120 mégawatts supplémentaires seront finalisés.
Le Bénin dispose également de la centrale thermique de Maria Gléta qui dès le premier semestre 2019 va fournir 120 mégawatts.
La construction de la centrale solaire à Pobè apportera 20 mégawatts.
En ce qui concerne les centrales solaires, le Bénin est appuyé par le « Millennium Challenge Account ».
Ces nombreuses actions montrent l'ambition réelle du gouvernement Talon, d'instituer un système énergétique largement autonome, compétitif et une fourniture d'électricité fiable et de qualité aux unités de production et aux populations.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Sacca Lafia donne un moratoire de trois mois

Tue, 08/28/2018 - 21:10

Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique vient de rendre public un communiqué pour informer les populations de la date butoir pour l'immatriculation des motos sans plaque. "Pour les désagréments inutiles aux populations, un moratoire de trois mois est accordé aux motocyclistes pour se conformer à la réglementation en vigueur", indique le communiqué signé par Sacca Lafia.
La note du ministre de l'intérieur indique que dans le cadre du renforcement des mesures de sécurité dans certaines agglomérations du pays, la police Républicaine a déclenché une opération de contrôle de plaques d'immatriculation des motos depuis le 24 août 2018. Ladite opération renseigne le communiqué, "a déclenché un encombrement des services de l'Agence nationale des transports terrestres en charge de la délivrance desdites plaques".
C'est pourquoi, selon ses recommandations, à compter du 1er décembre 2018, aucune moto ne doit circuler sans plaque d'immatriculation. Ainsi les populations ont le temps de se mettre à jour vis-à-vis de la loi.
G.A.

Categories: Afrique

Abattage systematique des animaux en divagation à Parakou

Tue, 08/28/2018 - 19:55

La mairie de Parakou a relancé ce vendredi 24 août 2018, l'opération d'abattage systématique des animaux en divagation, aussi bien dans les rues que sur les artères principales de la ville. Environ 200 bêtes ont été tuées au cours de l'opération. Ces animaux abattus seraient remis aux détenus de la prison civile de la ville pour servir de repas.
Une équipe constituée de la Police Républicaine et des agents de la marie a été déployée sur le terrain, au niveau des trois arrondissements de la municipalité, dans le cadre de l'opération.
Environ 200 de bêtes ont été appréhendées et systématiquement égorgées. L'opération a pour but de mettre fin aux accidents de la circulation souvent causés par ces animaux et de faire taire la rumeur selon laquelle les autorités de la ville s'emparent des animaux arrêtés.
Selon les autorités municipales, l'opération aura lieu à la fin de chaque semaine. Après chaque séance, il est exigé qu'un compte rendu soit fait au procureur de la République. Ce dernier va décider de la destination de la viande des animaux abattus. Le maire de la ville Charles Toko avait informé qu'il est prévu que la viande soit remise à la prison civile de Parakou. Ce qui va permettre d'améliorer la ration alimentaire des détenus.
Au cours de ladite opération, aucune résistance n'a été observée et le maire avait déjà mis en garde les propriétaires de ces animaux.
L'opération d'abattage des animaux en divagation avait été suspendue à cause de la fête de l'Aïd el-Kébir (Tabaski).

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Top 5 des africains qui ont changé de club après le Mondial 2018

Tue, 08/28/2018 - 19:09

La Coupe du monde, la plus prestigieuse des compétitions des nations de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), est une vitrine de révélations de nombreux talents. Elle sert de passerelle pour bon nombre de joueurs afin de se trouver chaussure à leur pied.
À la suite,du mondial Russie 2018, remporté par la France de Kylian Mbappé, plusieurs joueurs des pays africains ayant participé à la compétition ont changé de clubs. La Tunisie, le Sénégal, le Maroc, le Nigeria, et l'Egypte étaient les représentants du continent de Koffi Anan en Russie.
Voici le Top 5 des grands transferts effectués parmi tant d'autres. Cette année, les 5 gros transferts africains après la Coupe du Monde ne vont pas en Angleterre. En effet, une étude réalisée par nos confrères de Sports Bwin a révélé que “Parmi tous les joueurs ayant participé à plus de 180 minutes pendant la coupe du monde et qui ont été transféré dans une nouvelle équipe, plus de 40% atterrisse en Premier League ».
1 - Moussa Wague (Sénégal)
Auteur d'une très belle performance lors du mondial sur le flanc droit de la défense, le jeune joueur né le 4 octobre 1998 à Bignona au Sénégal, a changé d'écurie après le tournoi. En provenance de KAS Eupen avec qui il s'est engagé depuis 2016, il a été enrôlé par le FC Barcelone. Le joueur formé à l'Académie Aspire fera d'abord ses preuves avec la réserve. Il a joué trois matches au mondial pour un but contre le Japon.
2 - Keita Baldé Diao (Sénégal)
Keita Baldé Diao, né le 8 mars 1995 à Arbúcies, a quitté le club de la principauté en France pour rejoindre un championnat qu'il avait quitté, la Série A. Après quelques saisons passées à la Lazio Rome, où il a brillé, il a été enrôlé par l'AS Monaco. Là il n'a pas connu une grande réussite. Pour cette raison, il a décidé de continuer sa carrière à l'Inter Milan.
3 - Leon Aderemi Balogun (Nigeria)
Né le 28 juin 1988 à Berlin, le plus allemand des joueurs Nigérians a quitté la Bundesliga où il évoluait à Mayence pour rejoindre la Premier League. Une des pioches de Gernot Rorh, sélectionneur des Super Eagles, il est avec le Brighton & Hove Albion cette saison 2018-2019. Après un mondial remarquable, il retrouve un championnat qui lui correspond absolument. Attendons de voir s'il confirmerait.
4 - Whabi Khazri (Tunisie)
Leader des Aigles de Khartage lors d'un mondial passé, il a notamment bien assumé son rôle de capitaine. Enrôlé par Rennes sous forme de prêt (consenti par Sunderland), il n'a pas pu renouveler. Il s'est finalement engagé avec l'AS Saint Étienne avec qui il réalise déjà un bon début.
5 - Youssef EN-NESYRI (Maroc)
Buteur contre l'Espagne lors du dernier match de poule, Youssef En-Nesyri, le joueur de 21 ans ne à Fès au Maroc poursuivra sa carrière en Liga Santandder mais sous une autre tunique. Il a signé en faveur de Leganes, lui qui était avec Malaga.
Outre ces noms l'on pourrait ajouter l'Egyptien Ramadan Sobhi qui a signé en faveur des Terriers de Huddersfield Town (en provenance de Stock City). Ahmed Musa du Nigeria, le meilleur africain lors du mondial a trouvé un club au Qatar à Al Nassr. Tout cela confirme l'effet de la coupe du monde sur le marché des transferts.

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Le code électoral en examen jeudi prochain au parlement

Tue, 08/28/2018 - 17:24

Le code électoral adopté par les membres de la commission des lois sera soumis à l'examen des députés, ce jeudi 30 août 2018. L'annonce a été faite au terme de la plénière de ce mardi 28 août 2018, au cours de laquelle trois projets de lois ont été adoptés à l'unanimité.
Les regards sont donc tournés vers le parlement jeudi prochain pour connaître le sort réservé à ce code qui apporte de grandes innovations à l'organisation des prochaines élections au Bénin.
F. A. A.

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Le vol des plaques d'immatriculation a commencé

Tue, 08/28/2018 - 17:19

Vol des plaques d'immatriculation, c'est la nouvelle trouvaille des divorcés sociaux depuis que la police républicaine a déclenché le contrôle des motos ‘'sans papiers''. Plusieurs cas de pertes de plaques d'immatriculation sont déjà enregistrés au niveau des commissariats de police.
L'opération de répression contre les motos en situation irrégulière a occasionné le vol des plaques d'immatriculation de plusieurs engins. Plusieurs propriétaires de motos sont victimes du vol de leurs plaques d'immatriculation. Pour échapper aux contrôles des agents de sécurité, certains citoyens de mauvaise foi ont opté pour le vol des plaques d'immatriculation qu'ils apposent sur leurs engins.
L'opération démarré, le vendredi 24 août 2018, a permis de saisir et de mettre en fourrière des centaines de motos sans papiers et sans plaque d'immatriculation dans les unités de police à Cotonou, Porto-Novo et d'autres régions du pays.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Le maire de Prichard au cabinet du chef de l'Etat

Tue, 08/28/2018 - 16:51

Le maire de la cité historique de Ouidah, Célestine Adjanohoun a introduit, ce lundi 27 août 2018, l'édile de la ville de Prichard, Jimmy Gardner, au cabinet du chef de l'Etat Patrice Talon. Cette visite s'inscrit dans le cadre du jumelage entre les villes de Ouidah et de Prichard en Amérique.
A la sortie de l'audience, le maire de Ouidah dit avoir eu des échanges très intéressants avec le chef de l'Etat qui, selon elle, a fait des recommandations afin que rien n'arrête ce qui se fait. « C'est un symbole pour nous maintenant que ceux-là ont décidé de revenir sur leur terre natale », a-t-elle déclaré. Célestine Adjanohoun a également informé que John Smith, un Afro-américain ayant retrouvé ses souches à Ouidah, a demandé qu'à sa mort, qu'on l'y enterre. « Désormais, il y aura un pèlerinage qui va s'organiser, il y aura des Béninois qui vont aller à Prichard et des Américains qui vont venir ici. Nous avons mis en place un comité de pilotage pour tout cela », a indiqué l'autorité communale.
Le maire de Prichard, Jimmy Gardner a exprimé toute sa satisfaction et souhaite voir cette expérience se poursuivre. « Cela a un potentiel économique, culturel et historique. Nous nous en réjouissons beaucoup et nous voudrions pouvoir construire sur ce début de relation qui s'est matérialisée à travers le jumelage », a-t-il souligné. Pour lui, l'essentiel c'est de reconnaître que nous avons beaucoup à aller partager avec notre peuple là-bas à la Havane, surtout à Prichard qui est la ville des champions.
S'en tenant aux résolutions prises dans le cadre du jumelage des deux villes, Jimmie Gardner, estime qu'elles vont donner un tremplin économique, culturel et historique.
Cette visite des Américains à Ouidah s'inscrit dans le cadre de la journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition.
F. A. A.

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Trois projets de lois adoptées à l'unanimité des députés

Tue, 08/28/2018 - 16:44

Sur les 12 points inscrits à l'ordre du jour de la 3ème session extraordinaire de l'année 2018, les députés réunis en plénière, ce mardi 28 août 2018, au palais des gouverneurs à Porto-Novo, ont adoptés à l'unanimité 3 points. Il s'agit entre autres du projet de loi portant autorisation de ratification des accords-cadres pré-mis en œuvre et de mise en œuvre, signée à Tunis, le 03 avril 2018, entre la République du Bénin et la Banque Islamique de Développement (BID), dans le cadre du financement partiel du projet de réhabilitation du corridor Cotonou-Niamey. Cette section Béroubouay-Malanville, longue de 169,4 km est d'un montant de 3 milliards 870 millions de francs FCFA. Les autres points adoptés concernent le projet de loi portant autorisation de l'accord de financement, signé à Cotonou le 11 juin 2018 entre la République du Bénin et l'Association Internationale de Développement (AID) dans le cadre du projet régional d'amélioration des systèmes de surveillance des maladies en Afrique de l'Ouest (REDISSE III) dont le montant s'élève à 15 milliards FCFA et du projet de loi portant autorisation de ratification du protocole facultatif à la convention sur l'élimination de toutes les formes de discriminations à l'égard des femmes, adopté à New-York, le 06 octobre 1999.
Après lecture des rapports de commission et débats, toutes ces lois ont été adoptées à l'unanimité par les députés présents et représentés à l'hémicycle.
Au terme du vote de ces lois, les travaux ont été suspendus et reprendront le jeudi 30 août prochain avec l'examen du code électoral.
F. A. A.

Categories: Afrique

La loi portant autorisation de financement du REDISSE III adoptée

Tue, 08/28/2018 - 15:35

Les députés ont adopté en plénière ce mardi 28 août 2018, le projet de loi portant autorisation de l'accord de financement, signé à Cotonou le 11 juin 2018 entre la République du Bénin et l'Association Internationale de Développement (AID). Ce projet de loi s'inscrit dans le cadre du projet régional d'amélioration des systèmes de surveillance des maladies en Afrique de l'Ouest (REDISSE III) et s'élève à un montant total de 15 milliards de francs CFA.
F. A. A.

Categories: Afrique

Fin du calvaire pour les usagers de la route Béroubouay-Malanville

Tue, 08/28/2018 - 15:24

Les députés ont adopté à l'unanimité, ce mardi 28 août 2018, le projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord-cadre pré-mis en œuvre et de mise en œuvre, signé à Tunis, le 03 avril 2018, entre la République du Bénin et la Banque Islamique de Développement (BID). Cet accord de financement s'inscrit dans le cadre du financement partiel du projet de réhabilitation du corridor Cotonou-Niamey, section Béroubouay-Malanville, longue de 169,4 km pour un montant total de 3 milliards 870 millions de francs FCFA.
F. A. A.

Categories: Afrique

L'Anlc veut dénoncer les autorités qui n'ont pas déclaré leurs biens

Tue, 08/28/2018 - 11:40

Le président de l'Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc) a déploré au cours d'une conférence de presse, ce lundi 27 août 2018, le comportement de certains cadres sur la déclaration des biens et patrimoine une fois promus à certains postes de responsabilité. Il les invite donc au respect de la loi.
La déclaration des biens et patrimoine devient la préoccupation que l'Anlc ne veut plus lâcher. Selon les informations livrées par les membres de l'Anlc, tous les membres des institutions de la République ne sont pas en règle avec les exigences de l'article 3 de la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 qui leur impose la déclaration de leurs biens et patrimoine avant et après les fonctions auxquelles ils ont été appelés. Conformément aux exigences de cette loi portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes, seuls le chef de l'Etat et 22 membres du gouvernement ont déclaré leur patrimoine. Ce constat a été fait jusqu'à la date du 28 juin 2018. D'autres d'autres se sont conformés à cette prescription après cette date. Il s'agit des ministres en charge de la Défense nationale, de la Santé et de la Justice.
Quant aux ministres Ange N'koué, Rafiatou Monrou et Hervé Hêhomey, ils ont déclaré les leurs à la cessation de leurs fonctions au sein de l'Exécutif.
Le pire est celui des députés où seuls 58 des 82 élus siégeant actuellement au parlement ont déclaré leur patrimoine. Jean Baptiste Elias informe aussi que les sept sages de la nouvelle Cour constitutionnelle n'ont pas déclaré leur patrimoine à leur entrée en fonction le 6 juin dernier mais après le 28 juin. Les membres des institutions telles que la Cour suprême, la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac), la Commission électorale nationale autonome (Cena), l'Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc), la Haute Cour de justice (Hcj), le Médiateur de la République, la Grande chancelière et le Vice-Grand chancelier de l'Ordre national, tous sont en règle.
Au niveau du Conseil économique et social (Ces), il reste 08 conseillers qui n'ont toujours pas déclaré leurs biens et patrimoine sur les 30 membres de cette institution.
Au niveau de l'Autorité de régulation des marchés publics (Armp), ils sont 4 à ne pas se conformer aux exigences, à la date du 28 juin dernier.
Concernant l'Arcep-Bénin, Jean Baptiste Elias souligne que le conseiller Hakim Akpiti n'a pas encore satisfait à l'obligation de déclaration de patrimoine.
Le président de l'Anlc invite chacun des cadres dont la loi impose la déclaration de biens et patrimoine à la faire jusqu'au 17 septembre prochain.
« Passé ce délai, l'Anlc va saisir le président de la Cour suprême pour la mise en application de l'article 4, alinéa 6 de la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 », insiste Jean-Baptiste Elias.
Selon lui, le contrevenant est « puni d'une amende dont le montant est égal à six mois de rémunération perçue ou à recevoir dans la fonction occupée ».
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Le gouvernement africain et la société civile se sont résolus à une pleine coopération et participation pour une Afrique pacifique

Tue, 08/28/2018 - 11:00

Le 13 août dernier, les dirigeants de tous les secteurs de la société incluant le Conseiller du Cap, les directeurs d'universités et des enseignants professionnels se sont réunis au Sommet pour la paix des dirigeants africains 2018 au Cap, Afrique du Sud pour discuter de méthodes pratiques pour réaliser la paix sur le continent africain en créant une culture de paix.
En commémorant la naissance de Tata Nelson Mandela et de Mama Albertina Sisulu, cette conférence sous le slogan de « L'Afrique que nous voulons : Réaliser la paix en notre temps », visait à chercher la solution aux guerres entre religions et ethnies mais aussi comment résoudre les problèmes sociaux tels que la discrimination et la corruption.
Le Sommet pour la paix des dirigeants africains 2018 a été organisé conjointement par le Comité organisateur du Sommet pour la paix des dirigeants africains, la Commission de l'Union Africaine, Culture céleste, Paix mondiale et Restauration de la Lumière (HWPL), le Groupe International de la Jeunesse pour la Paix (IPYG), le Groupe International des Femmes pour la Paix (IWPG), les étudiants de l'université du Cap ainsi que d'autres universités et la presse. Les dirigeants de secteurs variés comme le gouvernement, la religion, la jeunesse, les femmes, la presse, et enseignants participèrent a ce sommet qui s'est articulé autour de trois volets.

Discussion pour la mise en œuvre du droit international pour la paix
Lors de la session de plaidoyer, les participants discutèrent de comment établir un ordre international stable basé sur la Déclaration pour la Paix et Cessation des Guerres (DPCW) en collaboration avec la société internationale.
La DPCW, rédigée par HWPL et les experts en droit international, aborde des principes holistiques pour développer un règlement pacifique des conflits, promouvoir des relations amicales entre les États, encourager la liberté de religion et diffuser une culture de paix
Un conseiller municipal du Cap, Mzwakhe Nqavashe, s'exprima de la sorte, « J'ai réalisé la campagne ‘Peace My City' dans des villes comme le Cap et Gugulethu pour diffuser une culture de paix en tant que principe désigné dans la DPCW. Grâce à des activités telles que le nettoyage de l'environnement, les régions dangereuses menacées par la criminalité ont été converties en parcs de paix et la campagne a conduit à une forte diminution du taux de criminalité. En tant que conseiller municipal, je pense qu'au travers de la collaboration avec HWPL, la lumière de la paix a brillé sur l'Afrique et que le Cap est devenu un modèle d'exemple en Afrique. »
« Aucun pays n'existe sans son people. De la même manière, aucun président ne peut exister sans un pays. Les présidents ont été placés à leur place par le peuple. Les lois de chaque pays ne stipulent-elles pas que le pouvoir réside dans les mains du peuple ? Par conséquent, chaque président doit à tout prix signer ici en guise de support à la DPCW dans l'intérêt de la culture de leurs citoyens et de la paix dans leur pays », a souligné M. Man Hee Lee, président d'HWPL.

L'Education à la paix pour les générations futures, protagonistes de l'ère de la paix
Lors de la session d'éducation à la paix, la question de fournir une éducation de qualité aux étudiants en Afrique, compatible avec les objectifs de développement durable des Nations Unies, a été discutée. Au cours de la session, des mémorandums d'accord entre HWPL et 12 écoles, dont le lycée Holy Cross Girls, l'école primaire de Liesbeeck et le lycée Bonteheuwel, ont été signés pour étendre l'éducation à la paix encore plus en Afrique du Sud. Actuellement, HWPL a établi un partenariat pour introduire l'éducation à la paix avec 153 établissements d'enseignement dans 11 pays, dont l'Inde, les Philippines et les États-Unis.
Religion, d'un instrument de conflit à un noyau de paix
La session du bureau WARP (Alliance mondiale des religions pour la paix) a réuni des dirigeants chrétiens, hindous, bouddhistes, islamiques et du mouvement Hare Krishna pour partager leurs expériences au travers de dialogues interconfessionnels sur les textes sacrés et réfléchir sur le rôle de chef religieux dans la cessation des conflits religieux et la réalisation de la paix par l'harmonie religieuse.
En ce qui concerne la violation des droits de l'homme survenue en Corée du Sud à la suite d'une discrimination religieuse, « Une femme âgée de 27 ans a été forcée à participer à un programme de conversion religieuse et fut retrouvée morte. Nous nous sommes réunis ici pour apporter une solution fondamentale à la discrimination religieuse dans le monde entier qui a été à l'origine du récent incident », a déclaré le pasteur Mathias Tsine, pasteur chrétien du Zimbabwe. « Le bureau WARP a fait d'énormes progrès pour amener les dirigeants de différentes religions à parler d'une seule voix dans un effort de tolérance mutuelle et de coexistence harmonieuse », a-t-il ajouté.
Dans son discours sur le rôle des religions dans la consolidation de la paix, le président Lee d'HWPL a déclaré, « Puisque la religion n'est pas l'invention d'une personne, la recherche de la vraie signification de la religion devrait se faire au travers de l'étude comparative des textes sacrés menée par les dirigeants religieux plutôt qu'en fonction de la culture ou de la tradition d'un pays. C'est ce que nous devrions faire pour laisser un héritage de paix aux générations futures. »
HWPL est une organisation non-gouvernementale enregistrée auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) et mène une campagne dans 170 pays pour mettre en place un droit international pour la paix. En Afrique, des conférences périodiques sur la promotion de la paix par le biais de l'harmonie interreligieuse se tiennent sous la forme de bureau WARP, et des activités visant à sensibiliser le public à la paix telles que des marches pour la paix et des campagnes culturelles sont menées conjointement avec des organisations de la société civile.

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Gounou Adam Soulé, 1er du Bénin avec 17,81

Tue, 08/28/2018 - 10:25

Avec 17,81 de moyenne, Gounou Ismaël Rezaould Adam Soulé, de la série D s'en sort 1er du Bénin au Bac 2018. La proclamation a été faite par le directeur de l'Office du baccalauréat Alphonse da Silva, ce lundi 27 août 2018, dans les locaux de la direction. La séance s'est déroulée en présence du directeur de cabinet du ministère de l'enseignement supérieur, Professeur Bienvenu Koudjo et des superviseurs généraux de l'examen.

Les noms des meilleurs candidats ainsi que les établissements sont désormais connus. Gounou Ismaël R. Adam Soulé de la série D décroche le Bac avec la mention Très Bien avec une moyenne de 17,81/20. Elève au collège « Catholique Notre Dame de Lourdes » de Porto-Novo dans le département de l'Ouémé, il s'en sort ainsi premier au Bac 2018.
La deuxième au Bac 2018 se nomme Bassimath Adouké Eyitayo Adam, du Collège catholique « Les Cours de Soutien Scolaire » de Cotonou dans le département du Littoral. Issue de la série C, elle obtient aussi la mention Très bien avec 17,77/20.
Alphonse da Silva a indiqué que le Bac 2018 a enregistré 41 mentions « Très bien » avec un taux de réussite de 33,43%.
Quant aux meilleurs établissements, le Lycée des jeunes filles Général Mathieu Kérékou de Natitingou est à la tête, suivi du Prytanée militaire de Bembèrèkè et du Séminaire Notre Dame Fatima de Parakou.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Les députés poursuivent les travaux en plénière ce mardi

Mon, 08/27/2018 - 19:15

La troisième session extraordinaire de l'Assemblée nationale sollicitée par 52 députés a été ouverte ce lundi 27 août 2018 par le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji. A l'ouverture de la séance, 57 députés aussi bien de la majorité que de la minorité parlementaires étaient présents. Au cours de cette session qui va durer 15 jours, 12 points sont à l'ordre du jour et concernent des propositions et projets de lois, des ratifications et des demandes de poursuites judiciaires à l'encontre de cinq anciens ministres cités dans des affaires.
Le président a proposé de programmer l'examen du code électoral à la prochaine séance plénière pour permettre aux députés d'examiner les rapports.
La séance plénière est suspendue et sera reprise mardi matin à 10h.
F. A. A.

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La Cour de Répression contre la corruption installée

Mon, 08/27/2018 - 19:09

Les membres de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ont été installés, ce lundi 27 août 2018, par le Président de la Criet, Cyriaque Dossa à la Cour d'Appel de Cotonou. Cette nouvelle institution judiciaire a été créée suite à la modification de la loi n° 2001-37 du 27 août 2002 portant Organisation judiciaire en République du Bénin. A travers l'installation de ses membres, la Criet devient ainsi officiellement opérationnelle avec comme premier Procureur, Gilbert Ulrich Togbonon, précédemment Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Une nomination perçue comme la prime à l'efficacité et au bilan élogieux du magistrat.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme est une Cour pénale spéciale ayant une compétence nationale. Elle est chargée de la répression des crimes de terrorisme, des délits ou crimes à caractère économique tels que prévus par la législation pénale en vigueur ainsi que la répression du trafic de stupéfiants et des infractions connexes.
Elle peut également constater une flagrance ou être saisie par un arrêt de renvoi de la commission d'instruction instituée par la loi qui la consacre.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les citoyens se prononcent sur la poursuite des anciens ministres

Mon, 08/27/2018 - 17:30

Le président de l'Assemblée nationale a invité les députés à prendre part à la 3ème session extraordinaire, ouverte ce lundi 27 août, au Palais des gouverneurs à Porto-Novo. Plusieurs points sont inscrits à l'ordre du jour dont l'examen des dossiers d'autorisation de poursuite de 05 anciens ministres. Quelques citoyens béninois apprécient cette démarche.

L'autorisation de poursuite de certains anciens ministres du gouvernement Yayi a été sollicitée par le procureur général près la Cour d'Appel de Cotonou. Il s'agit des ministres Simplice D. Codjo, Aboubacar Yaya, Komi Koutché, Fatoumata A. Djibril et Valentin A. Djènontin.

« Ce n'est rien d'extraordinaire si aujourd'hui des personnes qui ont géré les ressources de l'État se retrouvent devant les tribunaux pour répondre des éventuelles fautes qu'ils auraient commises pendant leur passage à la tête des ministères. Je dis éventuelle parce qu'ils bénéficient encore de la présomption d'innocence jusqu'à ce que les faits soient établis », a confié le juriste Pacôme Essegla. Vu l'imminence des élections, ce dernier ose croire que ladite procédure n'est pas engagée pour régler des comptes à des adversaires politiques, compte tenu de leurs positions sur l'échiquier politique nationale, mais plutôt pour voir clair dans leur gestion du bien public.

« Certainement ils sont impliqués dans une affaire qui nécessite éclairage auprès du procureur. Pour moi, il n'y a pas débat. Nous sommes juste en marche vers le vrai sens de la démocratie », a déclaré Damien Ahouangnihoue.
Selon Janvier Cakpo-Chichi, enseignant dans un complexe scolaire à Abomey-Calavi, ce processus enclenché est pour mettre fin à l'impunité dans la République. « Chaque dirigeant doit répondre de ses actes », a-t-il affirmé.

« Je pense d'une part que c'est une bonne initiative pour élucider certaines affaires concernant ces derniers dans le régime passé. Mais d'autre part, je me demande si ce n'est pas un règlement de compte du gouvernement actuel », a signalé Enselme Dansou étudiant à l'Université d'Abomey Calavi.

Un autre étudiant Gaël Dégbé, pense qu'à première vue cette procédure apparaît comme une chasse aux sorcières. « On a tendance à croire que c'est parce qu'on ne peut pas toucher directement l'ancien président concernant certains dossiers, qu'on attaque ses ex collaborateurs. Il suggère que cette poursuite se fasse dans la transparence et dans la tranquillité.

« Affaire de politique là, moi ça ne m'intéresse pas ; ce sont les mêmes qui tournent depuis et s'amusent avec nous. On tourne en rond, on n'avance pas et tout devient de plus en plus cher », a déploré une dame, qui a requis l'anonymat.

Dans le rang de certains citoyens, cette demande d'autorisation sollicitée par le procureur est une bonne démarche. Francine Amoussou, institutrice à la retraite affirme : « Que cela soit une affaire de règlement de compte ou pas, je pense que la poursuite entamée est une belle démarche. On en marre de rester dans un pays où ceux qui nous dirigent peuvent faire tout ce qu'ils veulent. Ils doivent répondre chacun de leur acte », s'est-elle réjouie.

Vahid Afédjou soutient aussi qu'une telle décision rappelant les fautifs à l'ordre est la bienvenue car pour lui, la question d'impunité était restée dans l'ombre depuis des années et occasionnait assez de pagailles, de détournements de la part des autorités étatiques. « Ça pourrait éduquer la nation », a-t-il ajouté.

Les citoyens béninois espèrent vivement que rien d'autre ne se mêle à cette affaire et que justice soit faite.
Introduite en avril 2018, ledit dossier de poursuite de ces ministres devant la Haute Cour de Justice sera enfin examiné par le parlement. Conformément aux textes en vigueur, ce vote requiert les 2/3 de voix, soit 56 députés.
L'ancien ministre Simplice D. Codjo est cité dans une affaire de détournement de primes des policiers. Quant à Aboubacar Yaya, il est poursuivi pour une affaire de concours frauduleux au ministère des finances. Komi Koutché, Valentin Djènontin, Fatouma A. Djibril, sont impliqués dans des dossiers de mauvaise gestion de la filière cotonnière sur la période allant de 2014 à 2016.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Le corps sans vie d'un jeune homme retrouvé à Bohicon

Mon, 08/27/2018 - 17:06

Les habitants du quartier ‘'Honmèho'' dans la commune de Bohicon, ont découvert ce samedi 25 août 2018, le corps sans vie d'un jeune homme âgé de la trentaine environ et baignant dans du sang. Suivant les constats, sur plusieurs dizaines de mètres, des traces de sang sont répandues, jusqu'au lieu où le jeune homme atteint de coups de machette a rendu l'âme, non loin du domicile de ses parents. Certains habitants du quartier auraient entendu ses cris de détresse vers 4 h du matin.
La victime apprend-on, est reconnue pour des actes de vols et de délits qu'il commet habituellement dans les environs.
Le corps a été récupéré, en présence de ses parents et des éléments de la police républicaine.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les leaders africains tiennent un sommet pour une Afrique sans conflits

Mon, 08/27/2018 - 17:00

Les leaders nationaux africains se sont rassemblés pour laisser la paix en héritage aux générations futures

Le 10 août, pour célébrer le 100e anniversaire de la naissance de l'ancien président de l'Afrique du Sud Nelson Mandela et de l'activiste des droits humains Albertina Sisulu, le Sommet pour la paix des leaders africains a eu lieu à l'hôtel Hilton à Gauteng, Johannesburg, Afrique du Sud pour discuter des moyens d'atteindre une Afrique sans conflits. L'ancien Président du Mozambique, le Président de l'Assemblée nationale de Madagascar, la Reine Mère de la Royal Bakokeng Nation, le prince royal du royaume de l'eSwatini (Swaziland), les vice-présidents de parlement, les anciens vice-présidents, entre autres, y participaient.
Ce sommet a été organisé conjointement par le comité d'organisation du sommet pour la paix des leaders africains, Culture céleste, Paix mondiale et Restauration de la Lumière (HWPL), le Groupe International des Femmes pour la Paix (IWPG) et le Groupe International de la Jeunesse pour la Paix (IPYG). Il a rappelé les rôles des leaders dans la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique et proposé un plan pour la mise en oeuvre de l' « Agenda 2063 » de l'UA.
Les organisateurs ont expliqué que le but de ce Sommet était de sensibiliser les leaders à leurs rôles et d'achever une Afrique pacifique au milieu du récent conflit politique au Zimbabwe et de la discrimination à l'embauche basée sur le niveau de l'éducation ou le sexe qui existe dans la société africaine.
S.E. Joaquim Alberto, ancien Président du Mozambique, a dit, « Aujourd'hui j'ai entendu parler de la cessation des guerres et que tout le monde veut la paix et non la guerre. Cependant, il y a une chose que je voudrais ajouter, et c'est que la cessation des guerres n'est pas possible sans la cessation des conflits individuels et familiaux. Et nos enfants ont besoin de recevoir l'éducation à la paix et d'apprendre la culture de paix. »
S.E. Veronica Nataniel Macamo, Présidente de l'Assemblée nationale du Mozambique a déclaré, « Je crois que la paix peut être instaurée à travers la Déclaration pour la Paix et la Cessation des Guerres (DPCW) et j'espère que toutes les nations pourront atteindre la paix non seulement pour les générations futures mais aussi pour notre génération actuelle. »
Un discours du président Man Hee Lee d'HWPL, une ONG internationale qui a coorganisé ce sommet, a suivi. « Je suis venu en Afrique pour parler de l'oeuvre de la paix. D'innombrables personnes ont travaillé pour la paix sur cette planète, cependant combien de paix avons-nous aujourd'hui ? », a-t-il demandé en appelant les auditeurs à agir pour la paix. Il a aussi parlé de la manière dont il a confirmé le désir universel pour la paix à travers 29 voyages autour du monde, en disant, « Il n'y a rien de plus grand que nous puissions laisser comme héritage aux générations futures que de mettre fin à la guerre sur cette planète et de créer la paix. »
Son Altesse Royale le Prince Hlangusempi, ministre de la Planification économique et du développement, a participé à cet événement comme émissaire spécial du roi de l'eSwatini. Il a signé une « Déclaration de solidarité nationale pour la promotion de la DPCW » comme soutien national pour la consolidation de la paix dans un cadre mondial. Egalement signée par le Président des Seychelles, la déclaration représente un soutien officiel pour la DPCW à travers la signature du chef de l'Etat en fonction.
La DPCW est un document légal rédigé par HWPL et proclamé le 14 mars 2016, visant à créer un instrument juridiquement contraignant pour la cessation des guerres et la paix. Elle est composée de 10 articles et 38 clauses, et propose des principes globaux comme la résolution pacifique des conflits, la promotion des relations amicales entre les Etats, la liberté de religion et la diffusion d'une culture de paix, pour faire avancer la paix dans les nations et les sociétés civiles.
L'événement a été diffusé en direct via la chaîne de télévision sud-africaine eNCA et le fournisseur de nouvelles Internet EA.]
HWPL est une ONG affiliée au Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies dont les principales initiatives de paix sont d'établir un droit international pour la paix, une harmonie interconfessionnelle entre les religions et une éducation à la paix. En tant qu'organisation partenaire d'HWPL, l'IPYG approuve la campagne Lettre de Paix pour promouvoir la participation de la jeunesse dans la consolidation de la paix en collectant des lettres d'appui pour la paix adressées aux leaders nationaux.

Categories: Afrique

La 3ème session extraordinaire s'ouvre avec 57 députés

Mon, 08/27/2018 - 16:02

La troisième session extraordinaire de l'Assemblée nationale sollicitée par 52 députés a été ouverte ce lundi 27 août 2018 par le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji. A l'ouverture de la séance, 57 députés aussi bien de la majorité que de la minorité parlementaires étaient présents. Au cours de cette session qui va durer 15 jours, 12 points sont à l'ordre du jour et concernent des propositions et projets de lois, des ratifications et des demandes de poursuites judiciaires à l'encontre de cinq anciens ministres cités dans des affaires.
Le président a proposé de programmer l'examen du code électoral à la prochaine séance plénière pour permettre aux députés d'examiner les rapports.
La séance plénière est suspendue et sera reprise mardi matin à 10h.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les capacités des femmes UN renforcées

Mon, 08/27/2018 - 15:57

Les femmes cadres de l'Union fait la nation (UN) veulent désormais s'impliquer dans les différentes réformes engagées par le régime du Nouveau départ et jouer pleinement leur partition. Elles ont organisé, ce samedi 25 août 2018, une journée d'échanges et de formations sur les différentes réformes en cours dans le pays afin de mieux cerner les enjeux, les approprier et les défendre valablement au moment opportun.
Deux communications ont meublé les échanges lors de cette journée. Elles portent sur : Mécanisme d'amélioration de la représentativité des femmes dans les instances de prise de décisions ; et la réforme du système partisan, la charte des partis politiques et la proposition de loi portant code électoral.
Selon la représentante des femmes UN, Sèdami Mèdégan Fagla, cette formation apportera une compréhension poussée aux femmes. Pour elle, le défi de la représentativité des femmes dans les instances de prise de décisions est d'autant plus préoccupant pour tous qu'elles-mêmes ne doivent pas rester en retrait. Cette formation sera l'occasion, selon Sèdami Mèdégan Fagla, de voir les dispositions à prendre pour qu'en dépit de l'échec de mesures exceptionnelles en faveur des femmes, elles soient plus présentes et plus visibles dans les instances de prise de décisions du parti.
Le représentant du président de l'UN, Louis Vlavonou, a félicité les femmes pour leur initiative. Il regrette les circonstances dans lesquelles les différentes lois d'amendement constitutionnel contenant les mesures exceptionnelles à leur endroit ont échoué du fait des intérêts égoïstes de certaines personnes. Le député Vlavonou reste convaincu qu'avec l'engagement des femmes cadres du parti, les fruits tiendront sans doute la promesse des fleurs pour que beaucoup de choses puissent changer à l'avenir.
« Si les femmes étaient mieux représentées à l'Assemblée nationale, je ne pense pas que la loi portant mesures exceptionnelles à leur endroit puisse connaître ce sort », a regretté Bintou Chabi Adam Taro, ministre des affaires sociales et militante du parti. Elle dit être prête à soutenir les femmes cadres dans cette initiative dont le Bénin a besoin.
Les recommandations issues de cette journée de formation seront adressées aux députés pour une meilleure exploitation.
F. A. A.

Categories: Afrique

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