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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 3 days 12 hours ago

Les investisseurs se bousculent aux portes du Bénin

Wed, 08/15/2018 - 11:53

Après son investiture à la tête du Bénin, le président Patrice Talon et son gouvernement ont présenté le 16 décembre 2016, un ambitieux programme d'actions sur la période de 2016-2021. Intitulé « Bénin Révélé », le Programme d'Actions du gouvernement (PAG) se repose sur 3 piliers et 45 projets phares dans 9 secteurs stratégiques pour un coût global de 9.039 milliards de francs CFA. Selon le discours du chef de l'état en fin 2017, l'année 2018 sera marquée par le démarrage de nombreux projets qui vont rendre visibles les réformes du gouvernement de la Rupture.

Le président de la République a clairement affiché dès sa prise de fonction son ambition d'engager des réformes profondes pour impulser une nouvelle dynamique dans le pays.
« L'urgence, est donc aux réformes politiques, à la restructuration de l'économie nationale, à la reconstitution du tissu social en redonnant confiance à nos citoyens et la restauration de la crédibilité de notre pays », a-t-il indiqué dans son discours d'investiture le 06 Avril 2016.
Le PAG repose sur des réformes structurelles profondes et un volume d'investissements massifs de 9.039 milliards de francs CFA.
Les 09 projets envisagés sont relatifs au tourisme, à l'agriculture, à la réalisation d'infrastructures, au numérique, à l'électricité, au cadre de vie, à la création de la Cité Internationale de l'Innovation et du Savoir, à l'eau potable et à la protection sociale.
Dans le secteur du tourisme, il est prévu dans le PAG, la transformation du parc W Pendjari en parc de référence de l'Afrique de l'Ouest, la réinvention de la cité lacustre « Ganvié » et la transformation d'Abomey en pôle touristique des arts et culture etc. L'objectif étant de faire du tourisme, un levier de l'économie béninoise.
Au niveau du cadre de vie, le gouvernement du président Talon envisage de mener une gestion efficace des déchets dans les agglomérations de Cotonou, de faire de Dantokpa un marché moderne de référence, de réhabiliter et d'aménager des voiries de certaines villes du Bénin.
De nombreux projets sont lancés au cours de l'année 2018 pour le développement du pays.
Il y a quelques jours, le projet Asphaltage inscrit dans le PAG est arrivé à sa phase pratique. Les différentes entreprises en charge des travaux sont entrées en possession des sites devant servir à la réalisation dudit projet. Ce dernier prend en compte les villes de Cotonou, Parakou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Sèmè-Kpodji, Abomey, Bohicon, Lokossa et Natitingou.
Le projet vise à assainir le cadre de vie à travers le bitumage et le pavage des rues, la construction d'ouvrages d'assainissement et l'aménagement urbain.
Aussi, l'instauration d'une force unique chargée de la sécurité intérieure a-t-elle permis de réaliser d'énormes progrès en matière de lutte contre l'insécurité et le grand banditisme.
Des actions ont été menées dans tous les départements du Bénin par la police républicaine pour renforcer la lutte contre l'insécurité. Une expérience béninoise qui a d'ailleurs inspiré le Nigéria.
C'est fort de ces progrès que le Directeur général de la Banque Arabe pour le Développement Économique de l'Afrique (BADEA), en visite à Cotonou du 27 au 30 juillet 2018, a promis de renforcer sa coopération avec le Bénin.
Des séances de travail ont été menées avec le Directeur de la banque Sidi Ould Tah. Ce dernier a promis d'œuvrer pour rendre plus dynamique la coopération. Et ce, afin de permettre au Bénin de poursuivre avec efficacité la transformation structurelle de son économie amorcée depuis l'avènement du régime du Président Patrice Talon.
La BADEA accompagne donc la Bénin dans ses projets.

Un terrain favorable aux investisseurs

Dans le secteur des mines, le gouvernement béninois a organisé la première édition du SEMICA (Salon international des mines, des carrières et du pétrole) du 29 au 20 juillet 2018, à Cotonou. Ce salon a permis de faire redécouvrir aux acteurs internationaux les potentialités du pays et ceux de la sous-région afin qu'ils puissent reformuler leurs engagements pour que le pétrole, les mines et les carrières deviennent réellement le vecteur de la croissance économique dans ces pays. L'objectif est de faire en sorte que ce salon, débouche effectivement sur la renaissance de la production minière et pétrolière au Bénin et dans la sous-région.
Des réflexions ont été menées sur les voies et moyens qu'il faut activer pour effectivement atteindre cet objectif.
La note B+ attribuée au Bénin, le 05 juillet 2018, par l'agence de notation internationale Standard & Poor's vient confirmer les progrès du gouvernement. Le Bénin se positionne à l'instar du Sénégal et du Kenya, au premier rang des pays d'Afrique évalués par l'agence S&P (hors Afrique du Sud et Maroc), devant des pays tels que le Nigéria ou le Rwanda (B, perspective Stable).
Le Bénin a obtenu cette note grâce aux nombreuses réformes mises en œuvre pour soutenir la croissance économique et poursuivre l'ajustement budgétaire, dans le cadre du PAG. On peut citer l'amélioration de la collecte des recettes, et celle de l'impôt.
Par ailleurs, les efforts liés au climat des affaires, notamment la création des tribunaux de commerce et l'adoption de décrets et lois visant l'accroissement de la transparence, y compris dans la passation des marchés publics, constituent également des réformes importantes plébiscitées par l'agence de notation.
Standard & Poor's souligne que le succès dans la mise en œuvre de ces réformes stimulera la confiance des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers.
L'agence apprécie la capacité d'un gouvernement à faire face à ses engagements financiers. Ce qui conforte les investisseurs dans leur perception sur la qualité de crédit de l'Etat.
Selon les Perspectives économiques en Afrique (PEA) 2018, le taux de croissance du PIB réel en 2017 est estimé à 5,5%. Une progression par rapport aux 4 % de 2016. Les projections pour 2018 et 2019 sont aussi prometteuses avec des taux respectifs de 6,1 % et 6,5 %. D'après l'agence de notation, le déficit budgétaire devrait se réduire à 4,0% en moyenne sur la période 2018-2021 contre le niveau de 7,6% du PIB enregistré en 2015. Elle anticipe un taux d'endettement d'environ 50% du PIB et un déficit extérieur courant qui se réduirait à 7% du PIB à l'horizon 2021. Les nombreuses réformes du PAG contribuent à rendre le pays plus attrayant pour les investisseurs.
L'invitation du Chef de l'Etat, Patrice Talon par le président chinois Xi Jinping au Summet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en septembre prochain est une preuve que le Bénin est un pays favorable pour les investissements. Ce voyage permettra de promouvoir les relations de coopération entre les deux pays mais aussi d'avoir de nouveaux investisseurs pour renforcer le développement du pays.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Le douanier Kanho condamné à trois mois d'emprisonnement avec sursis

Tue, 08/14/2018 - 19:28

L'inspecteur des douanes, Maxime Kanho alias Capi Dougbè vient d'être condamné à trois mois d'emprisonnement ferme avec sursis. C'est la décision prise par le juge au terme du procès qui a eu lieu ce mardi 14 août 2018 au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. Il est condamné pour détention illégale d'arme.
L'inspecteur Maxime Kanho alias Capi Dougbè, rappelle-t-on, a giflé la fille de l'homme d'affaires Sébastien Ajavon et l'a menacée avec son arme dans la nuit de vendredi à samedi 04 août dernier à la sortie d'une boîte de nuit. Altercation survenue quand Capi Dougbè a cogné le véhicule de la fille du président du patronat.
F. A. A.

Categories: Afrique

‘'BGFI Mobile'', une banque à portée de main

Tue, 08/14/2018 - 16:54

Le Groupe BGFIBank, améliore ses services pour une satisfaction totale de sa clientèle. La banque offre à ses clients une nouvelle version de BGFI Mobile. Une application qui donne la possibilité au client de gérer son compte bancaire (Mobile Banking), associée à une solution de paiements mobile.

Les clients du Groupe BGFIBank peuvent avoir désormais accès à diverses fonctionnalités grâce à la toute nouvelle version de BGFI Mobile. Elle a été conçue pour permettre aux clients particuliers, professionnels et entreprises du Groupe, de faire leurs opérations, à tout moment, n'importe où sans se déplacer. Dans cette nouvelle version, l'ergonomie et le design ont été revus pour faciliter l'usage des services essentiels de la banque et développer l'expérience utilisateur. BGFI Mobile « offre une expérience utilisateur fluide et simplifiée tout en garantissant un niveau de sécurité maximale à travers une nouvelle solution d'activation innovante », a confié Henri Claude Oyima, président directeur général du Groupe. Ainsi, avec BGFI Mobile, les clients bénéficient d'un service sur smartphone pour gérer leur quotidien à travers un compte disponible en ligne. Elle permet donc aux clients de suivre leurs comptes 24h/24 et 7j/7, d'exécuter des virements de compte à compte ou vers un tiers et d'effectuer des paiements (électricité, eau, crédit téléphonique...) et d'initier des opérations en toute sécurité grâce à un code d'activation unique et d'un code secret. La connexion à l'application se fait en toute sécurité via Playstore et Apple store et fonctionne gratuitement sur les téléphones.
Pour le directeur général du Groupe, « Les mutations constantes du secteur bancaire et financier nous contraignent en effet à anticiper, à agir toujours plus vite, à nous transformer. Et cette transformation passe par une adaptation constante aux nouveaux usages mobiles de nos clients. La nouvelle version de l'application BGFI Mobile répond à cette exigence ».
Le Groupe entend bien informe-t-il, poursuivre sa stratégie de transformation digitale avec le lancement sur le second semestre de plusieurs autres produits numérisés.
Par ses prestations, BGFIBank vise à offrir à sa clientèle une offre multicanale et des outils innovants.

A propos du Groupe BGFIBank

BGFIBank est un Groupe Financier International multi-métiers qui associe solidité financière, stratégie de croissance durable et maîtrise des risques. Il a plus de 2000 collaborateurs présents dans 11 pays qui accompagnent au quotidien une clientèle exigeante et diversifiée au Bénin, au Cameroun, au Congo, en Côte d'Ivoire, en France, au Gabon, en Guinée Equatoriale, à Madagascar, en République Démocratique du Congo, à Sao Tomé-et-Principe et au Sénégal. Etant à l'écoute de ses clients, le Groupe offre une gamme de produits et de services élargie, plaçant ainsi la qualité de service au cœur de son modèle économique et de ses préoccupations. Il propose conseils et services à sa clientèle autour de ses quatre métiers principaux : la banque commerciale, la banque d'investissement, les services financiers spécialisés et l'assurance. Son ambition est d'être la banque de référence sur ses marchés en termes de qualité de services.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Le procès Atao reporté au 9 octobre

Tue, 08/14/2018 - 15:13

Le député Mohamed Atao Hinnouho devra continuer son séjour carcéral. Au terme de l'audience qui s'est tenue ce mardi 14 août 2018, le juge a reporté le dossier au 9 Octobre 2018 pour une autre comparution devant le juge du tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
Accusé pour avoir exercé des violences sur des fonctionnaires de police, Mohamed Atao Hinnouho a été relaxé mais son conseil Me Aboubacar Baparapé a exigé qu'il y ait un débat à ce propos. D'où le report au 9 octobre prochain du dossier.
Au cours de l'audience de ce jour, le représentant de la société ‘'Newcesames'' a été écouté. Son audition a permis d'en savoir plus sur les activités de cette société qui reçoit elle-même les médicaments d'une autre dénommée ‘'Morapharma''. Deux auditions supplémentaires vont permettre de démêler le nœud de cette affaire de fraude douanière.

F. A. A.

Categories: Afrique

Quatre personnes mises en liberté provisoire

Tue, 08/14/2018 - 15:10

Dans le dossier qui implique l'ancien chef d'arrondissement de Godomey, Germain Cadja Dodo pour une affaire d'exploitation de bas-fonds à Womey, quatre personnes ont été mises en liberté provisoire, ce lundi 13 août 2018, au tribunal de première instance d'Abomey-Calavi. Il s'agit des chefs quartier de Womey-Centre et de Cocotomey-Tokpa et de deux autres personnes.

Dans cette affaire, les membres de l'association des conducteurs de taxi-moto (zémidjan) de la localité sont poursuivis pour collecte illégale de fonds sur le bas-fonds de Womey, l'ex-chef d'arrondissement de Godomey, Germain Cadja-Dodo est poursuivi pour abus de fonction et détournement de fonds publics. Pour Me Arthur Ballè, un des avocats de la défense, les conditions étaient favorables pour obtenir une liberté provisoire des mis en cause, notamment le paiement des 17,1 millions de francs CFA reconnus provenir de l'exploitation du bas-fonds de Womey.
Le parquet a estimé que sur la douzaine de personnes inculpées, seules quatre peuvent jouir d'une mise en liberté provisoire en entendant l'aboutissement du procès.
Selon certains témoignages, l'exploitation du bas-fonds de Womey par une association de conducteurs de taxi-moto remonte en 2007. Les mêmes témoins rapportent qu'il y a quatre mois, la marraine de l'association s'est rapprochée de l'ex-chef d'arrondissement de Godomey pour solliciter l'implication des autorités locales dans la gestion de son exploitation.
Une commission de gestion de l'exploitation du bas-fonds mise en place par l'ex-chef d'arrondissement a fait une recette de 17,1 millions de francs CFA. Alors, une association dissidente de l'association initiale estimée écartée de la gestion aurait porté plainte contre la commission mise en place par l'ex-chef d'arrondissement à la Brigade économique et financière (Bef) dénonçant que les ressources prélevées dans l'exploitation du bas-fonds ne sont pas versées dans les caisses de l'arrondissement. D'où l'éclatement de l'affaire.
Après analyse des faits, la Brigade économique et financière (Bef) remontant à la date de démarrage de l'exploitation du bas-fonds estime à plus de 800 millions francs CFA la somme détournée par l'association dissidente.
Le dossier est renvoyé au 20 août prochain.

F. A. A.

Categories: Afrique

L'Ugdo obtient le soutien de l'Unesco

Tue, 08/14/2018 - 15:06

Instituée depuis 1998 par l'Unesco pour rendre hommage aux millions d'hommes, de femmes et d'enfants victimes de l'esclavage, la Journée Internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition (Jistna) est célébrée le 23 Août de chaque année. En prélude à la célébration de l'édition de cette année dont les manifestations auront lieu à Ouidah du 17 au 26 août 2018, l'Union générale pour le développement de Ouidah (Ugdo) bénéficie du label et du soutien moral de l'Unesco.
A travers un programme riche et alléchant, l'Ugdo entend une fois encore honorer les Béninois victimes de la barbarie de l'esclavage qui ont souffert dans leurs corps et âmes de la plus grande injustice sociale du monde.
Déjà, dans la nuit du 14 août 1791 à Bois-Caïman, Dutty Boukman initia une cérémonie pour un grand nombre d'esclaves. Au cours de cette cérémonie, la prêtresse Mambo plonge un couteau dans un cochon noir créole sacrifié, et les victimes de la traite négrière boivent son sang afin de devenir invulnérables. Comme un catalyseur dans la révolte des esclaves de Saint-Domingue, le vaudou joua un rôle déterminant dans le premier grand soulèvement collectif de Haïti contre l'esclavage. Une semaine après, dans la nuit du 22 au 23 Août 1791, triomphe à Saint-Domingue, l'insurrection des esclaves qui a abouti à l'abolition de la traite négrière transatlantique. D'où la célébration de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, célébrée le 23 Août de chaque année depuis que l'Unesco l'a instituée en 1998 pour rendre hommage aux millions d'hommes, de femmes et d'enfants victimes de l'esclavage.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le démarrage des travaux accuse un léger retard à Lokossa

Tue, 08/14/2018 - 12:00

Lors de la cérémonie de remise de site le 3 août dernier à NSE-CI, entreprise adjudicataire du projet Asphaltage dans la cité des Kotafons, le représentant du ministre du Cadre de Vie avait expressément indiqué que les travaux devraient démarré au plus tard 6 août dernier. Mais force est de constater que jusqu'à ce 14 août, aucun signe visible du démarrage des travaux ne s'observe sur le terrain.

L'un des voeux du ministre de Cadre de Vie est de voir les travaux démarrer dans les villes à asphalter trois jours après la remise des sites aux entreprises adjudicataires. C'est ce qu'a déclaré son représentant à Lokossa le 3 août dernier, lors de la remise de site à l'entreprise adjudicataire NSE-CI. En temps normal, on devrait déjà senti à Lokossa la présence de cette entreprise avec les engins lourds et autres, annonçant ainsi le démarrage imminent des travaux. Mais jusque là rien ne s'observe sur le terrain et les premiers coups de pioche des autorités, lors de la cérémonie de remise de site, restent toujours les seuls qui ont retenti sur le sol de Lokossa.
Tout est au point mort. Pour les populations qui ont assisté au lancement des travaux de cet ambitieux qui va améliorer l'image de la ville de Lokassa les premières actions de l'entreprise devaient être remarquables. Ils s'impatientent donc de ne voir aucun signe de démarrage. Surtout que les autorités ont annoncé le démarrage des travaux dans les 72 heures qui suivent la cérémonie de remise de site.
Mais on peut toute fois trouver des circonstances atténuantes pour ce retard, si l'on estime que, avant d'entreprendre ces travaux, l'entreprise doit finaliser les démarches administratives avec les autorités locales. Ou peut être aussi que le recrutement se fait d'abord puisque le ministre a insisté sur l'exploitation prioritaire de la main d'oeuvre locale.
Dans tous les cas, rien à Lokossa n'annonce pour le moment que les 12 rues sélectionnées pour cette première phase connaîtront un changement de visage d'ici à 15 mois comme le stipule les clauses contractuelles.
Espérons que les travaux vont démarrer très bientôt pour le bonheur des populations de la ville de l'espérance.

Cokou Romain COKOU

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Les Progrès économiques du Bénin attirent les investisseurs

Tue, 08/14/2018 - 10:36

Pour 2017, le taux de croissance du PIB réel est estimé à 5,5 %, en progression par rapport aux 4 % de 2016. Les projections pour 2018 et 2019 sont aussi prometteuses avec des taux respectifs de 6,1 % et 6,5 %. En 2016–2017, la performance économique était principalement due aux réformes du Programme d'action du Gouvernement (PAG) 2016–2021, intitulé « Bénin révélé » et visant à augmenter les dépenses publiques d'investissement dans les infrastructures, l'agriculture, le tourisme ou les services de base. Ces perspectives positives devraient également s'expliquer par la considérable augmentation de la production agricole, notamment du coton, estimée à 450 000 tonnes en 2016 ; l'augmentation des capacités de production de l'électricité ; et la reprise économique au Nigéria, dont l'activité commerciale du Bénin est tributaire.

Indicateurs macroéconomiques – Évolution

Le déficit budgétaire devrait grimper de 5,6 % du PIB en 2016 à 5,9 % en 2017. Les autorités béninoises exprimant la volonté de mieux contrôler leurs dépenses, il devrait redescendre à 4,8 % en 2018 et 3,1 % en 2019, grâce à une politique fiscale plus restrictive à partir de 2017 visant à atteindre les 3 % fixés par l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). En mars 2017, le risque de surendettement est passé de faible à modéré dans une analyse de soutenabilité de la dette du Fonds monétaire international (FMI). La dette publique est, en effet, passée de 50,3 % du PIB en 2016 à 53,4 % en 2017, à cause des dépenses effectuées dans le cadre du PAG. Les efforts de l'État pour mobiliser des ressources grâce à l'émission d'obligations et à des partenariats techniques et financiers devraient permettre réduire la dette à 51,46 % du PIB dès 2019. Grâce à la politique de stabilité des prix de l'UEMOA ainsi qu'à une bonne campagne agricole et aux faibles prix du pétrole, l'inflation devrait rester inférieure aux 3 % définis par l'UEMOA. Le déficit du compte courant s'est détérioré entre 2016 (7.3 % du PIB) et 2017 (9.5 %), mais une légère amélioration est prévue en 2018 et 2019.

Facteurs positifs

En avril 2017, le FMI a approuvé un accord triennal de crédit d'un montant de 151,03 millions de dollars EU afin d'aider le Bénin à mettre en œuvre les réformes du PAG soutenant les investissements tout en préservant la soutenabilité de la dette. Ces réformes devraient permettre au Bénin de diversifier son économie en améliorant les activités de transformation dans l'agriculture et l'agro-industrie, et en modernisant l'élevage, la pêche et le tourisme. La stabilité politique démontrée par le bon déroulement des élections présidentielles de 2016 et le renforcement du partenariat public-privé contribuent à rendre le pays plus attrayant pour les investisseurs. L'entrée en vigueur en janvier 2015 du Tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO est également une occasion pour le Bénin d'élargir sa base de production et de tirer parti du marché ouest-africain.

Facteurs négatifs

Une incertitude liée aux effets du climat sur l'agriculture et à la dépendance vis-à-vis de l'économie nigériane entoure les projections de croissance. Durant sa période de récession, le Nigéria a introduit des restrictions commerciales qui ont affecté le Bénin et constitueront une incertitude supplémentaire si elles ne sont pas levées. Malgré les efforts liés aux réformes, le Bénin reste confronté au manque d'infrastructures, aux problèmes de gouvernance économique et financière, aux difficultés du secteur privé. Il figure parmi les dix meilleurs pays réformateurs en 2015 et 2016, mais sa place de 151e sur 190 pays dans le rapport Doing Business 2017 témoigne des efforts à accomplir pour améliorer le climat des affaires. Avec un taux de pauvreté de 40,1 % en 2015, un chômage persistant, et un indice de développement humain de 0,485, la croissance inclusive reste un défi majeur.

Source : Perspectives économiques en Afrique (PEA) 2018

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Les efforts du maire de Porto-Novo Emmanuel Zossou salués

Tue, 08/14/2018 - 10:33

La fête de retrouvailles des fils et filles de l'ère culturelle Tori a été célébrée avec faste dans le 5è arrondissement de la ville de Porto-Novo. Le vice-président du Parti du renouveau démocratique (PRD), Joël Allagbé, a salué et reconnu l'implication personnelle du maire Emmanuel Zossou, pour la réussite de l'événement.

Les cadres, élus municipaux et députés du Parti du renouveau démocratique (PRD), avec à leur tête, le secrétaire général du parti, Falilou Akadiri, le trésorier national du parti, Raphaël Akotègnon, ont loué l'initiative et l'engagement citoyen du maire Emmanuel Zossou, pour la réussite effective de cette manifestation. Ils ont aménagé un espace pour communier avec leurs frères et sœurs, gratifié par une prestation de l'icône Rico's Campos, avec la démonstration de son orchestre Aria Musica.
Au cours de cette fête, les populations de la ville capitale, en l'occurrence, celles du 5è arrondissement ont apprécié à sa juste valeur, le choix porté sur leur arrondissement. Le concert géant offert par le parti arc-en-ciel, a été le choux gras de cette rencontre. L'artiste Rico's Campos a égayé le public et les mélomanes au cours de sa prestation riche en démonstrations.
Par ailleurs, la communauté Tolinou-tchigan, a reconnu les mérites du Président Adrien Houngbédji, pour son engagement au développement du Bénin. Ils ont distingué le président pour tout le travail qu'il n'a jamais cessé d'abattre pour son pays.

Wabi Migan (coll.)

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Vers la destitution du maire de Toucountouna

Mon, 08/13/2018 - 18:00

Neuf conseillers sur les onze que compte la commune de Toucountouna sollicitent une session extraordinaire afin de procéder à la destitution de Sébastien Paatcha, maire de la commune.
Les conseillers dissidents reprochent à l'autorité communale une gestion solitaire des affaires de la commune, abus de pouvoir et peu d'égard et de considérations à l'endroit des élus communaux, une mauvaise gestion et la politisation à outrance des ressources humaines de la mairie ainsi que la mauvaise planification des ressources matérielles et financières de la commune.
F. A. A.

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Les enfants plaident pour le renforcement du mécanisme de vulgarisation et d'application des textes et lois les protégeant

Mon, 08/13/2018 - 15:47

CARE International Bénin/Togo dans sa vision de réaliser un monde d'espoir, de tolérance et de justice sociale a été associée à l'édition 2018 des audiences publiques sur les droits des enfants en République du Bénin. Organisées par l'Institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite (NIMD), dans le cadre du projet « Promotion de la Gouvernance Participative et des Droits de l'Homme » sous financement de l'Union Européenne, ces audiences publiques se sont déroulées simultanément dans les départements de la Donga et du Plateau le 30 juillet 2018.

Les thématiques objets des audiences publiques sont adressées par CARE Bénin/Togo dans le cadre de la mise en œuvre de son projet « Partenariat Contre le Trafic, l'Exploitation des Enfants et les Violences faites aux Enfants et aux Femmes (PACTE pour les Enfants et les Femmes) au Bénin » cofinancé par l'Union Européenne aussi et CARE International. La rencontre des parlementaires avec les acteurs intervenant sur la question des droits de l'enfant est l'une des activités phares de ces audiences. C'était l'occasion pour les parlementaires d'écouter les perceptions des populations qui vivent ces situations, d'apprécier l'efficacité des dispositions juridiques, législatives en place, analyser les défis à relever et recenser les besoins pour améliorer la situation.

Dans leur plaidoyer, les enfants ont demandé aux députés un renforcement du mécanisme de vulgarisation et d'application des textes et lois les protégeant. La médiation auprès du pouvoir exécutif pour plus d'initiatives dans le sens de la reconnaissance, la promotion, la valorisation et le respect des droits de l'enfant pour une enfance heureuse et épanouie, a été également un point sur lequel ils ont insisté dans leur plaidoyer. Après avoir écouté et reçu les motions de plaidoyer, l'institution parlementaire a également visité des centres de prise en charge de survivant(e)s de traite, exploitation et autres formes de violences faites aux enfants.

Par ailleurs, un groupement ''FaFa Wa'' : Association villageoise d'Epargne et de Crédit (AVEC) dans le village Adakplamè (Kétou dans le Plateau) a aussi reçu la visite des parlementaires. L'intervention de CARE Bénin/Togo a été en effet fructueuse grâce à la collaboration avec ses organisations partenaires de mise en œuvre du Plateau (FADeC ONG, GABF ONG et GBEWA ONG) et de la Donga (PIED ONG et CIPCRE ONG) qui en collaboration avec d'autres acteurs clés de la promotion et de la protection des droits de l'enfant et des représentants d'enfants ont saisi l'occasion pour faire du plaidoyer à l'endroit de la représentation nationale. Au nombre de ces acteurs, il y a : les Centres de Promotion Sociale, les organisations membres du Forum des Organisations de la Défense des Droits des Enfants au Bénin (FODDEB), du Réseau des Structures de Protection des Enfants en Situation Difficile (ReSPED), ADECOM, GAPE, GPDE FAMA, ABAEF, EPDI, etc.

CARE Bénin/Togo vise à travers sa participation d'apporter la contribution du projet « PACTE les Enfants et les Femmes » aux séances d'échanges et de réflexion sur la promotion et la protection des droits des enfants au Bénin, notamment dans les communes de Pobè, Kétou, Djougou et Ouaké.

Cellule de communication de CARE Benin/Togo

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Une dame condamnée à 5 ans de prison

Mon, 08/13/2018 - 14:53

Dans le cadre de sa première session supplémentaire de 2018, la Cour d'assises de Cotonou a connu le 22ème dossier inscrit à son rôle. Dans ce dossier, dame Ruth Genèse Konkoen, âgée de 22 ans et secrétaire comptable, est poursuivie pour infanticide. Elle est accusée d'avoir jeté un bébé dans une fosse septique.
La Cour après avoir délibéré, l'a condamnée à 5 ans de prison ferme. A l'interrogatoire, Ruth Genèse Konkoen reconnaît avoir jeté le bébé dans la fosse septique mais nie l'avoir tué. Dans ses explications, elle soutient qu'elle est entrée en travail vers 22 h et pensait que cela allait durer jusqu'au lendemain. Mais tard dans la nuit et sans assistance, elle aurait accouché d'une fille dont elle aurait entendu le cri. Se sentant très fatiguée, elle s'est endormie pour ne se réveiller deux heures de temps après. A son réveil, elle dit avoir constaté que le nouveau-né avait la bouche ouverte et le point noir de l'œil complètement disparu. Elle a alors réalisé que l'enfant ne vivait plus et lui aurait introduit un morceau de tissu dans la bouche.
Si Ruth Genèse Konkoen s'est abstenue de solliciter l'aide des colocataires, c'est parce qu'il faisait tard et qu'elle ne serait pas habituée aux gens de la concession étant donné qu'elle y a loué deux mois seulement auparavant. Après avoir introduit le tissu dans la bouche du nourrisson, elle l'a emballé dans un sachet pour le jeter dans la fosse septique. Dans la volonté de prouver son innocence, elle a révélé que l'auteur de la grossesse lui aurait proposé de se faire avorter en lui remettant la somme de 30 000 FCFA sous prétexte qu'il n'aurait pas les moyens de s'en occuper. Mais elle aurait refusé et lui aurait opposé qu'elle garderait sa grossesse pour mettre l'enfant au monde. Et que si elle ne voulait pas de l'enfant, elle aurait accepté de faire le jeu de l'auteur de la grossesse.
Des explications qui n'ont pas convaincu la Cour ni le ministère public qui ont concentré les débats sur la mort du bébé à cause de l'option faite de se débarrasser de son corps en le jetant dans une fosse.
La déposition du père de l'accusée, Marius Konkoen, de dame Sènami Tévoédjrè, propriétaire de l'appartement de l'accusée, et Alexis Lèkèdjo, chef du quartier Malè-Houngo, n'ont apporté aucun changement au dossier.
Ruth Genèse Konkoen a donc écopé de 5 ans de prison ferme.

F. A. A.

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Les Écureuils juniors éliminés

Mon, 08/13/2018 - 01:33

Battus au match aller à Cap Coast au Ghana, par le score de 3 buts à 1, les Écureuils juniors du Bénin sont tenus de battre à leur tour leurs homologues du Ghana par deux buts d'écarts ce dimanche 12 août 2018, au stade René Pleven de Cotonou pour assurer leur participation à la prochaine CAN U-19. Le miracle n'a finalement pas eu lieu, les protegés de Valère Houandinou n'ont mieux fait qu'un match nul (1-1) synonyme d'élimination.

Le début du match a très tôt tourné à l'avantage des protégés du coach ghanéen KOPINA JEMMEY. Les blacks starlette du Ghana ont essayé de poser le jeu et de procéder par de petites passes. Un système de jeu qui a posé assez de difficultés aux locaux, obligés de défendre dans leur moitié de terrain. Les Ghanéens vont multiplier les assauts offensifs qui mettent en difficulté la défense béninoise qui est obligée de commettre des fautes. A la 24e min, sur coup de pied arrêté de Adjei, le ballon heurte la barre transversale du dernier rempart beninois, KATCHON Abiola. La sélection béninoise ont du mal à poser le jeu. Ils n'arrivent pas à enchaîner des séquences de passes et peinent à sim'poser dans l'animation offensive. Ce qui profite tant bien mal à la jeune équipe ghanéenne qui essaye vaille que vaille de garder la possession de la balle sans pour autant trouver le chemin des filets. C'est par le score nul et vierge que le juge de la paryie M. SINKO, renvoi les deux formations aux vestiaires.

A la reprise, ceux sont les béninois qui vont se montrer les plus dangereux avec quelques incursion notamment de Odo Chabi Bio dans la surface de réparation ghanéenne sans pour autant inquiéter cette défense des blacks starlette bien en place. Condamné a marqué au moins deux buts, les écureuils multiplient les actions et continuent de provoquer de plus en plus la défense ghanéenne qui va finalement céder à la 55e min de jeu, sur un corner de Youssouf ASSOGBA bien exécuté, Odo Chabi Bio bien placé s'élève et reprend de la tête pour ouvrir le score (1-0). Il ne reste qu'un but pour envoyer le Bénin au Niger.
Les supporteurs se réveillent enfin et donnent de la voie. Le stade René Pleven bouillant. L'entrée en jeu quelques plus tôt de Charbel Gomez avec toute sa technicité, a relevé le niveau de jeu de l'équipe béninoise qui devient de plus en plus dangereuse. Mais elle manque de réalisme. Une situation qui va profiter au Ghana puisse qu'ils vont joué la montre jusqu'au coup de sifflet final en déstabilisant l'élan de l'équipe béninoise.
Les ghanéens profitent du relâchement des béninois. Sur une mauvaise sortie du gardien béninois, le Ghana revient au score à la 85e min de jeu (1-1). Les espoirs s'estompent, les 8 minutes de temps additionnel ne suffiront pas à la sélection béninoise M.SINKO ne la fin. Ce sera le Ghana qui prendra part à la prochaine CAN U-20
Marcel HOUETO

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Que reproche-t-on à Patrice Talon ?

Sun, 08/12/2018 - 23:01

Un homme de vision et de défis, le chef de l'Etat montre de quoi il est capable depuis sa prise de pouvoir en 2016. Des projets ambitieux, des engagements concrets, il mène le bateau à bon port. Avec le lancement de bien des projets, la lutte contre la corruption, il va à pas d'athlète. Malheureusement, les critiques s'enflent de la part de ceux qui dix ans durant n'ont pu rien faire pour le développement.
C'est difficile de comprendre. Et pourtant c'est bien vrai. Les querelles politiques anti-développement contre les actions nobles constituent l'une des plus grandes difficultés que connaît le Bénin depuis des lustres. Il est difficile de comprendre que depuis les indépendances à ce jour, le Bénin n'a pas trouvé l'homme idéal pour sa gestion. Avec les nombreuses péripéties ayant conduit à la conférence nationale des forces vives de la nation, le pays n'est toujours pas sorti de cette situation qui entrave son développement. Les différents chefs d'Etat ayant conduit le pays jusqu'en 2016, ont montré tant leurs points forts que leurs faiblesses. Malgré leur volonté de gérer avec transparence, la politique a très tôt pris le pas sur les actions de développement. Pendant les dix dernières années, le pays a été secoué par la haute corruption sous toutes ses formes, le mensonge, les nominations fantaisistes, l'anarchisme dans les dépenses publiques. Mais, à travers des grognes, des marches, des luttes diverses, le peuple béninois s'est engagé à forcer les mains aux politiques pour la poursuite les indélicats, des délinquants financiers. Ceux-là mêmes qui ont géré les finances publiques comme leur caisse familiale. Malheureusement, cela n'a reçu aucun écho favorable de la part des politiques qui étaient devenus la couverture de ceux-ci.
Aujourd'hui, ces attitudes disparaissent avec la nouvelle gouvernance. Seulement qu'il est difficile de comprendre que ce même peuple devient réfractaire à la lutte contre la corruption engagée par le chef de l'Etat, Patrice Talon.
Les manipulations n'ont cessé dans le rang des politiques. Comme de leurs habitudes, il faut détruire tout ce qui est bon. C'est ce à quoi se donne l'opposition cette fois-ci. Une opposition qui pourtant était aux actions il y a quelques années. Ils deviennent de bons gestionnaires et entendent convaincre le peuple de la mauvaise gestion et de la lutte ciblée contre la corruption. Toute chose qui a été leur point fort durant dix ans. Le peuple aujourd'hui doit accepter le développement et ne pas prendre en compte les allégations de ces opposants. Il est clair que l'état actuel du pays n'est en rien comparable aux dix dernières années sur bien de domaines. Inutile de les énumérer puisque sur aucune piste, l'on ne peut faire la comparaison. Il faut se demander sur quoi surfe l'opposition contre le chef de l'Etat.

Des reproches incohérentes, une opposition perdue

Plusieurs allégations s'enflent de jour en jour pour montrer au peuple béninois que le pays va mal. Tout chose contraire à la réalité du terrain. Les promesses tiennent déjà leurs fruits. Plus de doute avec les actions diverses qui se mènent avec en dernier ressort le lancement du projet Asphaltage. Aujourd'hui, l'opposition peine à voir les promesses électorales devenir une réalité. Elle reproche au chef de l'Etat d'avoir annulé les concours frauduleux qui ont été organisés sous forme de copinage. Ces concours sont aujourd'hui la base même de la destruction du système éducatif et de l'administration béninoise bondée d'incompétences et de faux diplômés. Aussi reproche-t-on au chef de l'Etat d'avoir à cœur l'assainissement des finances publiques. Toute situation qui aujourd'hui, met fin au règne de la mafia longtemps entretenue par les cadres susceptibles de lutter contre la corruption. Le cas du garage central de l'Etat où les moteurs des voitures neuves étaient substitués reste toujours gravé dans les mémoires. Les mêmes se passe maintenant pour des saints vivants. Même après avoir économisé plus 30 milliards FCFA à travers le leasing, l'opposition béninoise en est réfractaire. La suspension des évacuations fantaisistes ou les agences de voyage et des sociétés écrans surfacturaient les billets. C'est bien difficile de comprendre la mentalité des cadres pourtant réputés pour penser développement. Le peuple béninois qui pourtant se réjouit de la fin du rançonnement sur les voies passe aux yeux des opposants comme victime de cette décision salutaire. C'est aussi l'une des reproches faite au chef de l'Etat pour avoir initié des actions en justice contre les fossoyeurs de l'économie nationale. L'autre chose qui bien que voulue par le peuple est décriée aujourd'hui est celui de la réforme du système partisan qui met fin au règne des petits partis ou clubs électoraux. Le peuple doit savoir raison garder suivant les positions de ceux qui dix ans durant ont montré leurs limites à lutter contre la corruption, à organiser des concours dignes pour permettre aux méritants d'avoir leur part. Si pendant dix ans le peuple a toujours dénoncé la mauvaise gestion, la corruption, l'acharnement, ce n'est pas aujourd'hui que ceux-là qui ont entretenu ces indélicatesses soient amnistiés. Comme ils ont su le dire, chacun doit répondre de ses actes. Le peuple doit se démarquer de ces opposants réfractaires au développement pour accompagner le chef de l'Etat dans ses réformes.

G.A.

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Les causes de l'échec sont de plusieurs ordres selon le CP Noël E. Zinsou

Sun, 08/12/2018 - 22:51

Les résultats du Baccalauréat session de Juillet 2018 sont connus depuis l'après-midi du vendredi 10 août 2018. 33,43% contre 41,76 en 2017, c'est le taux de réussite enregistré cette année au plan national pour le compte de l'examen du Bac. Plusieurs facteurs expliquent cette régression par rapport à l'année précédente.
Le Conseiller pédagogique, professeur de français Noël E. Zinsou, au lendemain de la proclamation des résultats, évoque les raisons de ce recul et propose des pistes pour l'amélioration des performances les années à venir.

Le Conseiller pédagogique de l'enseignement secondaire, professeur certifié de français, Noël Zinsou pointe le doigt sur les mouvements de grève, le manque d'encadrement des élèves, les retards des enseignants au cours, le défaut de préparation, et la non maîtrise de la matière d'enseignement chez certains enseignants comme causes des échecs massifs au Bepc et au Bac. Selon lui, les responsabilités sont partagées en ce qui concerne le mauvais résultat enregistré (33,43%). Les grèves perlées de cette année, selon lui, ont des effets néfastes sur les planifications et ont donné cours à des improvisations dans l'acte pédagogique dans les collèges. << Ils ont fait des réajustements, mais c'est des réajustements de façade>>, affirme M. Zinsou parlant des mesures prises dans les collèges après les grèves pour finir à temps les programmes.
M. Zinsou ajoute que certaines des matières d'enseignement continuent d'être la bête noire des élèves et la cause d'échecs massifs. Il s'agit selon lui de la mathématique, du français, anglais, SVT et PCT. D'où l'urgence de la formation professionnelle des vacataires. « Il faut exiger des diplômes professionnels pour les recrutements de vacataires dans les établissements privés comme publics, leur donner une formation psycho pédagogique , recruter plus d'enseignants pour combler le vide », a-t-il proposé.

Parents et élèves doivent jouer leur partition

Au niveau des parents, étant donné qu'ils sont les premiers éducateurs, lettrés ou pas, ils doivent, selon le professeur suivre de près leurs enfants, leur donner à manger, leur acheter les fournitures à temps, s'imprégner de leur évolution au collège et leur offrir de bonnes conditions d'études à la maison.
« …quels que soient les efforts de l'Etat, des parents et de l'administration, l'élève doit être animé d'une bonne volonté et d'une grande disponibilité pour s'approprier les connaissances et les pratiquer », souligne le CP. Noël Zinsou constate avec amertume aussi que les élèves d'aujourd'hui fournissent peu d'efforts et ont du mal à exploiter les notions qui leur sont enseignées dans d'autres situations. << Vous allez faire les mêmes exercices plusieurs fois, il suffit que vous changiez les chiffres simplement et leur ramener l'énoncé, vous constaterez qu'ils échouent », se désole le professeur. Les enfants, d'après lui, doivent être des terrains fertiles donnant de meilleurs rendements depuis les interrogations écrites pour mieux affronter les épreuves de l'examen.

L'Etat doit recruter des psychologues dans les collèges

<< Les approches par compétences ne sont pas mauvaises parce qu'ici, les apprenants sont au centre de la construction du savoir alors qu'avant, on attend tout de l'enseignant. Donc nous n'avons pas à blâmer le système, c'est le suivi qui manque », assure le professeur qui souhaite que l'Etat encourage les enseignants, dote les élèves du secondaire de bourses, les collèges de psychologues pour la santé mentale et affective des élèves et des professeurs en vue de leur porter une parfaite assistance dans le processus d'enseignement / apprentissage.

Boniface CAKPO

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Les citoyens de la Donga apprécient les réformes du PAG

Sun, 08/12/2018 - 22:44

Les populations du département de la Donga sont reconnaissantes pour les mérites du Chef de l'Etat, Patrice Talon, pour ses différentes actions. A travers le Programme d'actions du gouvernement (PAG), les reformes opérées au sein dudit département et en général au Bénin, sont pour la plupart des citoyens interviewés par l'Abp, un acte de courage.

Le président de la République Patrice Talon, a depuis le début son mandat mené des réformes dans plusieurs secteurs du Bénin. A travers le PAG, le gouvernement béninois vise un ‘'Bénin révélé''. La mise en place de la préfecture à Djougou est un acte apprécié par plusieurs autorités. « Le 29 juillet 2016, nous avons pris service dans le département de la Donga, notamment, dans le chef-lieu qui est Djougou. Depuis lors, nous avons commencé par travailler et nous battre pour mettre en place les différentes structures qui doivent accompagner la préfecture », a déclaré le chef-lieu du département de la Donga. « Pour nous, c'est plus facile parce que très rapidement, on peut se voir avec l'autorité préfectorale », a confié le maire de Djougou, Abischaï Abraham Akpalla.
Pour Mathurin Tomtokoum, le maire de Ouaké avec l'avènement du gouvernement de la Rupture, la proximité de l'administration, de l'administré est devenue une réalité. Abdou-Ganiou Bounyaminou, citoyen de la ville de Djougou n'a pas manqué de manifester sa joie. « Aujourd'hui avec la présence de la préfecture à Djougou, nous avons nos cartes d'identité qui sont produites sur place. Nous avons également les différentes pièces d'Etat civil souhaitées par les populations et nous bénéficions de plusieurs services qu'offre la préfecture de Djougou en un temps record, ce qui nous fait oublier les différentes tracasseries qu'imposaient les allées et venues sur Natitingou », s'est-il réjoui. Abordant dans la même logique une citoyenne s'exclame : « Franchement, on remercie notre président Talon parce qu'avec la préfecture, on a eu un grand changement ».

Le président Patrice Talon distingué par son courage

Selon le maire Tomtokoum, « La préfecture de la Donga était constituée depuis des décennies, mais cette fois-ci, il a fallu l'arrivée du président Talon pour qu'on passe de six départements à douze ». Cet acte montre le courage du président Talon car pour lui « Il n'y avait aucun président courageux pour pouvoir diviser ou augmenter les départements, alors que c'était déjà connu du public ». Pour Victor Orou Toko, ancien gendarme et chef district de Djougou, la fusion de l'ancienne gendarmerie avec l'ancienne police était prévue depuis 1964 mais aucun président n'a réussi à le faire sauf Talon. Autant de réformes qui visent le développement du Bénin.
Le rejet du référendum par le chef de l'Etat est aussi un acte qui est salué par les citoyens. « (...) Je crois qu'il a bien fait, de mon point de vue, d'avoir rejeté la solution du référendum, (...) d'abord nous sommes un pays pauvre et nous savons ce que les élections nous coûtent au Bénin », a affirmé l'ancien fonctionnaire de la présidence du Bénin, Karim Boukari Ténaka. Ce dernier s'est réjoui de la levée d'immunité des parlementaires, qui est une première à l'Assemblée Nationale. « Avec le président Patrice Talon, nous sommes heureux que ces grandes personnalités vont désormais avoir peur de toucher aux biens publics », a-t-il déclaré. Il encourage le gouvernement à continuer à démasquer les détourneurs de deniers publics et leur appliquer la loi.

Des services nécessaires pour soutenir la préfecture de Djougou

La préfecture de Djougou pour sa bonne marche est appuyée par des services déconcentrés et décentralisés. Le maire Akpalla a confié qu'« Il y a plusieurs directions départementales qui se sont installées et d'autres vont suivre. C'est un avantage d'avoir ces services déconcentrés ». Selon lui, il en ressort que l'ensemble des directeurs départementaux sont, en même temps, les conseillers du maire. Pour Issaka Moussa, instituteur à la retraite, pour être chef-lieu de département, il y a des attributs qui sont entre autres, la mise en place des services décentralisés et déconcentrés avec leurs infrastructures. « C'est un poids pour la ville de Djougou et sur le plan départemental, c'est déjà un pas ; voire une enjambée à mon sens », a-t-il souligné.
Le préfet Biao a mentionné que le 30 juin dernier, il a été procédé à Djougou la remise de sites devant abriter d'ici 24 mois la cité administrative départementale. « Nous comprenons le sens des réformes du chef de l'Etat, car il y aura un changement notable », a martelé l'autorité préfectorale.
Les réformes opérées dans le domaine de la santé n'ont pas échappé aux citoyens de la Donga. Un citoyen de Djougou a affirmé que « Dans ce domaine, nous constatons avec le dernier arrêté pris par le gouvernement de la Rupture, les médecins sont en train de prendre conscience. Moi, je pense que c'est salutaire ; car ces décisions sont des décisions sociales ».
Ce dernier est convaincu que le président Talon à travers ses réformes veut vraiment faire du pays un ‘'Bénin révélé''.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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« Le chef de l'Etat a d'autres préoccupations que la volonté des soutiens politiques » (Mathias Hounkpè)

Sun, 08/12/2018 - 19:45

Invité sur l'émission Zone Franche de Canal 3, ce dimanche 12 août 2018, le politologue Mathias Hounkpè a donné son avis sur la situation politique du pays notamment la charte des partis politique et la loi portant code électoral en étude au parlement. Mettant l'accent sur le défi futur du pays, il apprécie la gestion du chef de l'Etat et les débats politiques à l'Assemblée nationale.

Depuis quelques mois, plusieurs acteurs politiques donnent leur appréciation sur la gestion du pays par le chef de l'Etat, sa collaboration avec les députés surtout ceux du Bloc de la majorité parlementaire qui reste un bloc dur pour l'accompagner dans ses actions. Mathias Hounkpè n'a pas fait autrement. « J'ai eu le sentiment que le chef de l'État a trouvé que c'était important de maintenir un bloc pour le soutenir. C'est la première fois qu'on a deux blocs qui tiennent ». Son appréciation sur la situation à l'Assemblée nationale, reste particulière puisque selon lui, tout au début du mandat du chef de l'Etat, il y a eu des députés qui ont soutenu ses actions. Mais ce qui s'est passé après est relatif au rejet de la révision de la constitution. « Les blocs se sont constitués et ont laissé des visions opposées. Au début, il n'y avait pas eu de résistances bien que le bloc existait de fait. Il a été formalisé avec la révision de la constitution », estime-t-il. Le politologue explique que « le chef de l'Etat voulant bien gérer a besoin de soutien au parlement. Et un chef qui veut opérer des réformes a besoin d'une majorité qui tienne. Une majorité circonstancielle n'est pas profitable puisque c'est bien coûteux. Pour le moment, le bloc tient et il faut attendre au lendemain des législatives prochaines pour savoir ce qui en est ». Néanmoins, il estime que ce sera difficile de maintenir le bloc au moment de positionner les gens sur les listes et cela ne fragilisera pas non plus la gouvernance. M. Hounkpè explique par ailleurs que « c'est le président qui détient les moyens de séduction pour que les députés restent avec lui. Il détient la politique de la carotte et du bâton. Si vous êtes députés dans le bloc de la majorité et vous estimez qu'en le quittant, il y a un bâton contre vous, il est important d'y rester. Si vous avez une fois géré les affaires par le passé, il y a toujours quelqu'un contre vous, soit objectivement ou non. Il y a des gens qui ont été sauvés de manière spectaculaire hier et qui ne peuvent pas se retourner contre le président Patrice Talon ». Il est clair que le chef de l'Etat, selon son mode de fonctionnement ait des soutiens sans difficultés. Pour le politologue, le chef de l'Etat ne se détourne pas de ses objectifs. Il va où il a envie d'aller. « J'ai l'impression que c'est son mode de fonctionnement qui est ainsi. Il maintient sa force, quand il veut aller dans une direction, même si cela doit être dur. C'est la personnalité de la personne ». Encore que pour lui, « le chef de l'Etat a d'autres préoccupations que la volonté des soutiens politiques ».

Les situations de fait

Selon le politologue, « si vous n'êtes pas sûr d'être réélu, il vaut mieux aller avec le chef de l'État que d'être contre lui ». Le soutien maquillé ou non des députés au chef de l'Etat ne l'empêche pas de faire son travail. Il a besoin selon Mathias Hounkpè, de résultats et non de sincérité. « La sincérité aurait à l'aider et réduirait des coûts pour lui. Mais, il n'a pas besoin de leur sincérité ou non s'il veut garder sa ligne de réformes. Suivant l'histoire du pays, il peut avoir des gens contre lui à tout moment. « Le chef de l'État a des échéances et des résultats de court terme. Seulement qu'il ne peut pas gérer avec des résultats de court terme. Il a besoin des résultats de long terme et de court terme pour sa gestion », indique-t-il.
Pour l'invité de l'émission zone franche, « le bloc constitué à l'Assemblée est un bloc solide qui peut avoir au chef de l'État des acquis ». Aussi, dira-t-il qu'en dehors de lui, « il y a certains qui sont des personnalités politiques qui ont besoin aussi de leur force pour consolider leurs acquis, tels que Boni Yayi et Ajavon. Mais, leur groupe va souffrir du même problème que celui de la majorité à l'approche des élections ».
Appréciant la situation relative à la levée de l'immunité parlementaire, le politologue pense que « la menace de levée de l'immunité était sur le tapis depuis. Et ce, jusqu'à ce que le rejet de la constitution ne survienne. Lorsque la proposition a été rejetée, on a compris qu'il n'y a plus rien qui les unit ». Mais pour Mathias Hounkpè, « cette menace est très faible puisque nous sommes proches des élections. Le bloc de la majorité a plus de fragilité puisque, c'est le bloc dont le maintien compte plus cher. Le bloc de la majorité voudra revenir à la prochaine législature mais, il y a aura des gens prêts du chef de l'État qui voudront aussi être positionnés. Ce qui va créer sûrement des dissidences ». Ce qui est sûr selon lui, est que le chef de l'État n'aura plus besoin de ce bloc à un moment donné. « Le maintien dépendra de la popularité sur le terrain. Pour lui, maintenir un ancien ou positionner un nouveau, n'est pas la préoccupation du chef de l'État puisque son objectif sera plus, d'avoir la majorité à l'Assemblée », affirme-t-il. Il pense que « la politique du chef de l'Etat serait beaucoup plus la réalisation de la majorité future que celui qu'il a maintenant pour réussir ses réformes ».
Pour le combat sur le terrain, le politologue estime que contrairement à ce qui s'est passé ces dernières années sous le régime précédent, mais confie que « jusque-là, je ne voit pas le chef de l'Etat sur le terrain entrain de battre campagne pour ces députés, mais il mettra suffisamment les moyens ».

La situation du parlement

Sur la question des réformes en cours à l'Assemblée nationale en ce qui concerne le code électoral, le politologue apprécie point par point. D'abord, il dit que le coût est très élevé et inutilement introduit. « J'ai toujours été contre le moyen de sélectionner les candidats par rapport à leur moyen financier. Ce qui est important est l'idée de gérer la cité. Ce qui se passe est qu'il y a une catégorie de personnes qui sont destinées à être candidats. Lorsque vous prenez des mesures pour réduire le nombre de partis politiques, ce n'est plus possible de faire la sélection par rapport au coût », estime-t-il. Il pense que si la proposition est soutenue par le bloc de la majorité, cela passera. Mais confie que « c'est extrêmement dangereux de conditionner la candidature par le coût. Ce n'est pas le coût qui est le problème puisqu'il y a des pays où il n'y a pas de caution et le nombre de candidatures ne dépasse pas une dizaine. Il faut régler les problèmes selon les maux et non la circonstance et en rajouter ». Les lois doivent selon le politologue être impersonnelles et ne visées personne. « Les acteurs politiques doivent faire attention puisque des personnalités politiques sont parfois visées par des propositions. Il faut faire attention à ce que les gens perçoivent que la loi vise telle ou telle personnalité politique », implore-t-il. Quant au quitus fiscal, l'invité pense qu'il ne faut pas impliquer le directeur général des impôts à la question politique. Pour lui, « il doit juste constater que la personne est à jour vis-à-vis du fisc. C'est bien que le débat soit fait. Il faut qu'il y ait des conditions comme voies de recours pour ceux dont les demandes de quitus seront rejetées ».
La question du quota n'est pas aussi bien appréciée par le polito « si on a pas les moyens pour contrôler le coût des élections, le plafond instauré est inutile. Si vous mettez en place le mécanisme de réduction des listes, pourquoi instaurer une caution ? », se demande-t-il. Sinon que le choix des 15% est extrêmement élevé de son point de vue puisque même avec les 5%, il ne peut pas avoir plus de cinq listes. « Il se peut qu'une liste réunissant les 15%, prenne tous les députés dans une autre zone où les populations ne se retrouvent plus après dans ceux qui seront élus. C'est risqué de mettre ce seuil à 15%, » martèle-t-il. En ce qui concerne le cas des anciens présidents qui doivent perdre leur statut une fois candidat, Mathias Hounkpè, dira : « Je ne connais pas un pays où on interdit aux anciens présidents de participer à l'animation de la vie politique du pays. Je crois qu'il faut être prudent et ne pas se laisser détourner par des choses bizarres. On veut se distraire et entraîner des polémiques qui n'avantagent pas ». Ce qui selon lui, vous donne le droit de participer à la gestion de la cité est votre statut de citoyen. Ainsi, « le statut d'un ancien chef d'état n'a rien à voir et n'influence en rien la situation du pays », indique-t-il. Quant à la charte des partis, il faut qu'on incite les partis à aller vers une organisation interne purement démocratique. Néanmoins, il laisse entendre : « Je ne connais pas de pays où on a pu régler totalement le financement des partis politiques ».
Il n'a pas manqué de donner son appréciation sur les points relatifs à l'amendement constitutionnel. Bien qu'il apprécie les aspects mis en exergue, il se dit frustrer des arguments avancés par ces porteurs.
L'autre sujet qui n'a pas été laissé pour compte est le retrait du droit de grève qui, selon lui, ouvre la porte à l'interdiction dans d'autres secteurs. « C'est extrêmement dangereux de faire cette option. Il faut qu'on ne se laisse pas détourner par des situations conjoncturelles qui nous empêchent de maintenir le socle dont nous avons hérité », souligne-t-il.
Giscard AMOUSSOU

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Mahmood M. Guerguisse, prend les rênes de l'Abt

Sun, 08/12/2018 - 18:21

L'Alliance pour un Bénin Triomphant (Abt) a organisé, ce samedi 11 Août 2018, une convention nationale de la jeunesse à son siège à Parakou. Ladite activité a réuni les jeunes de cette alliance issus de toutes les régions du pays, les élus communaux et conseillers locaux, les maires et députés. Elle a été aussi l'occasion pour le parti de procéder au renouvellement de son bureau électif dont Mahmood Mouhamed Guerguisse, est désormais le président de l'Abt.
Les travaux de cette convention ont été placés sous le signe d'une unité interne pour renforcer les bases de l'alliance. Les formations politiques soutenant le président Patrice Talon sont appelées à adhérer à la dynamique en cours sur la réforme du système partisan dans le pays. Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement a félicité le bureau nouvellement installé. Il a assuré de sa disponibilité et son soutien au bureau dans les actions qu'ils mèneront pour faire prospérer les idéaux de l'alliance Abt.
« Ce jour de notre convention est pour moi de ces moments-là, tant il suffit de constater la pressante foule des jeunes mobilisés pour la circonstance pour convenir que, oui, la promesse ABT est toujours vivace. Comme la flamme qui l'anime », a affirmé Mahmood Guerguisse, dans son discours. Il a exprimé toute sa gratitude pour avoir été élu à la tête de cette alliance qui rassemble une « infatigable jeunesse ». Comme l'américain Martin Luther King, le nouveau président a confié avoir aussi un rêve : « (...) je vois la jeunesse Abt incarner ici aujourd'hui tous les symboles de l'avenir et de l'espoir de la nation béninoise. Et plus qu'un rêve, c'est nos plus grandes espérances. C'est notre majeur défi auquel vient en appui salvateur l'immense entreprise des réformes en cours (...) ». Pour lui « des rêves sans objectifs ne restent toujours que des rêves ; une réalité illusoire qui nourrit et entretient déception ». C'est pourquoi Mahmood Guerguisse recommande que « les ingrédients suivants ne doivent jamais faire défaut à la denrée Abt : Autodiscipline, discipline de groupe, courage, consistance et constance. Cultiver du cran, notre audace et même du culot (...). ». Il convie les jeunes à rester plus solide pour recevoir les coups car selon lui, il n'en manquera pas. Le nouveau président de l'Abt, invite la jeunesse de cette alliance à être dur au labeur et travailler sans relâche pour l'accomplissement des objectifs. Par ailleurs, Mahmood Guerguisse a souligné qu'il ne faut pas confondre mouvement à la progression car explique-t-il, le mouvement peut parfois ne pas avoir aucun effet sur la réalisation des objectifs. « (...) nous devons progresser et non pas simplement être en mouvement. Nous devons avancer et non pas simplement bouger », a-t-il clarifié.
Il a remercié les aînés d'avoir cru en la jeunesse qui est décidée à les accompagner dans le but de contribuer au rayonnement irrésistible de l'Alliance pour un Bénin Triomphant. « Par les actes et leurs résultats, attendez-vous à avoir la preuve inattaquable que nous ferons bien plus que ce que vous attendiez de nous ! », s'est-il exclamé. Avec la mutualisation de nos faiblesses individuelles pour en faire une force commune rassure-t-il, il faut d'avance parier de l'éclatant succès des objectifs de notre dynamique alliance.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Alfred de Vigny au service du Bénin

Sun, 08/12/2018 - 13:15

(Par Roger Gbégnonvi)

​Une famille béninoise plus que modeste dans le Bénin profond. Niveau de vie pas loin de la précarité. Un parler français en deçà du CEPE dévalué de nos enfants. Pas trace de bibliothèque. Deux livres néanmoins, que le mari vous apporte de la chambre à coucher du couple. Ils ont coûté 25.000 et 27.000 f CFA. Un très gros investissement, eu égard à ce que ‘‘l'argent ne circule plus'', pas au niveau de vos hôtes en tout cas. Mais les deux livres, 376 et 326 pp., les satisfont tout à fait grâce à 121 (44+77) rituels émanés de ‘‘l'usage des Bougies en Magie'' et de l'usage des ‘‘plantes et encens magiques''. Ces rituels résolvent tous les problèmes et comblent tous les besoins de la vie. Les prières qui les soutiennent font pâlir le Pater Noster et l'Ave Maria. Aux deux livres et à leurs rituels magiques, il faut ajouter les vaudous LÊGBÀ et DÀN trônant au seuil de la maison, le vaudou FÁ reposant, comme à son habitude, au fond des appartements. Fumigations et incantations européennes n'empêchent donc pas mâchoullis et rituels tout aussi magiques du terroir béninois. Le déploiement de cette liturgie d'ici et d'ailleurs accomplit des merveilles – il faut le croire – dans la vie du couple qui vous accueille. Et comme à votre avis l'ensemble des Béninois recourt aux rituels magiques d'ici et d'ailleurs, le Bénin est sensément le ‘‘pays où coulent le lait et le miel''.
​Bien entendu, la vérité n'est pas celle-là. L'espérance biblique de la terre promise s'accomplit plutôt en Europe parce que, tout en se délectant de la poésie des encens et des bougies, des fumigations et des incantations, les Européens se bougent, travaillent, inventent. Par exemple, avec le coton brut béninois, burkinabé, malien, etc., ils créent chez eux pour leur jeunesse mille et un emplois, pendant que les pays africains bradeurs de leur coton brut étalent leurs jeunes diplômés baptisés misérablement ‘‘sans-emploi''. Et nous avons publié vaillamment : ‘‘La pauvreté richesse des peuples''. On ne saurait donc parler du Bénin en termes de pays de cocagne parce que, portés aux nues par encens et bougies, fumigations et incantations, les Béninois sommeillent collectivement dans l'extase de la poésie de ‘‘Dieu fera''. Les Ecureuils participeront peut-être un jour à un Mondial du football. En attendant que Dieu les sélectionne, des Béninois respectables soutiennent que c'est le Bénin qui a fait gagner la France en 1998 par l'efficacité de ses rituels magiques qui ont multiplié par zéro les mille et un entraînements des Bleus. Pourquoi ne pas les croire ?
​La vérité n'est pourtant pas celle-là. La vérité, la voici : par-delà l'or du calice et de l'ostensoir, par-delà les douze étoiles scintillantes de la Madone bienveillante, et les grandes orgues berçant Dieu dans Sa Majesté, et le prêtre faisant monter vers Son Trône des encens de toute suavité, malgré les raisons qu'ils ont de geindre aux pieds du Sauveur crucifié, les Européens croient à la valeur absolue du travail. Tous approuvent Alfred de Vigny qui a dit le cœur de leur philosophie : ‘‘Gémir, pleurer, prier, est également lâche. / Fais énergiquement ta longue et lourde tâche / Dans la voie où le sort a voulu t'appeler,…'' Les Béninois, quant à eux, pourraient, pour se mettre au travail, s'appuyer sur leur adage ancestral : ‘‘Le bâton est plus efficace que le gris-gris.'' Hélas, ils ne tiennent pas le bâton pour le symbole de la tâche qu'ils doivent faire énergiquement, ils considèrent le bâton de l'adage comme un super gris-gris qui les dispense de faire des efforts. Et pendant que, ou pensant que, Dieu, gris-gris et super gris-gris travaillent pour eux, ils mangent du pain de blé en cultivant la fiesta non-stop : tam-tam la nuit, ‘‘rires banania'' le jour. Et ils convoquent les morts pour les faire danser. Et ils roulent les mécaniques sur les bords de la précarité sous le regard médusé du monde marchant. S'ils veulent exorciser la précarité – mais peuvent-ils le vouloir ? – les Béninois doivent aller à l'école d'Alfred de Vigny au service du Bénin sur les voies de l'effort.

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33,43% contre 41,65% en 2017

Sun, 08/12/2018 - 13:10

Les autorités en charge de l'organisation du baccalauréat ont à travers une conférence de presse, ce vendredi 10 août 2018, livré les statistiques de cette premier diplôme universitaire. C'était dans les locaux de l'Office du baccalauréat sis à Sainte Rita, à Cotonou.
C'est désormais officiel. Les résultats du baccalauréat 2018 sont tombés. Les statistiques révèlent finalement 34 452 admis, soit 33,43%. Un pourcentage en baisse par rapport à l'année dernière où le taux de réussite était de 41,65 %. Livrées par le directeur de l'office du Baccalauréat Alphonse da Silva au cours d'une conférence de presse, en présence des ministres Marie-Odile Attanasso de l'Enseignement Supérieur et de Mahougnon Kakpo de l'enseignement secondaire, les statistiques traduisent les maux de l'école béninoise. Même si les autorités ministérielles ont salué le mérite des candidats admis, ces résultats rendent compte de l'impact qu'ont eu les grèves sur les apprenants au cours de l'année scolaire. Les autorités ont estimé que pour améliorer cette tendance, il urge des réformes conséquentes dans le système éducatif. Ce qu'il faut dire est que les examens de fin d'année ont pu se dérouler malgré les perturbations. Bien que les résultats n'ont pas été meilleurs, c'est l'occasion de réfléchir sur les maux qui minent le système éducatif afin de rehausser cette mauvaise de l'enseignement au Bénin.

Statistiques départementales

Littoral :45,73%
Atlantique:39,54%
Zou :30,27%
Donga:21,38%
Mono :32,57%
Ouémé :33,68%
Collines :23,99%
Plateau :28,51%
Couffo :26,4%
Atacora :21,99%
Alibori :21,92%
Borgou :29,66%

Categories: Afrique

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