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24 Heures au Bénin

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La désignation des Cca-Lépi effective au parlement

Mon, 09/24/2018 - 19:23

Plusieurs fois reportée, la désignation des Coordonnateurs communaux d'actualisation (Cca) de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi), a été effective ce lundi 24 septembre 2018 au parlement. A l'occasion d'une plénière qui se déroule actuellement au palais des gouverneurs à Porto-Novo, les députés tous bords confondus, ont voté à l'unanimité pour les listes proposées dans les 77 communes du pays.
A travers la désignation des membres Cca-Lépi, le parlement vient de jouer un rôle important dans le processus d'actualisation de la liste électorale permanente informatisée en vue de l'organisation à bonne date des législatives de 2019.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Le poste de surveillance sanitaire d'Hilla –Condji fermé

Mon, 09/24/2018 - 19:14

Le poste de surveillance sanitaire d'Hilla-Condji (frontières Bénin-Togo), dans la commune de Grand-Popo n'est plus opérationnel. Le directeur départemental de la santé du Mono, Etienne Hounkponou, sur instructions du ministre de la santé, a procédé à la fermeture en fin de semaine. Selon le directeur départemental, la fermeture de ce poste est due à la nécessité de service.
Tous les agents à ce poste, renseigne Etienne Hounkponou, sont remis à la disposition de la direction de l'administration et des finances par le ministre de la santé pour leur redéploiement dans les meilleurs délais.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

La circulation partiellement rétablie à Malanville

Mon, 09/24/2018 - 16:37

La circulation sur le tronçon Cotonou-Malanville est déjà partiellement rétablie. En attendant la finalisation du pont, une solution partielle est déjà trouvée.
L'espoir revient peu à peu dans les cœurs des usagers de la route inter-Etats Cotonou-Niamey en passant par Malanville.
En attendant la construction du nouveau pont, déjà à partir de ce lundi 24 septembre 2018, une solution partielle est trouvée avec le contournement circonstanciel réalisé.
Au lendemain de l'effondrement du pont à l'entrée sud de la ville, des mesures ont été prises par le gouvernement pour la réalisation de ce contournement qui vient d'être une réalité. L'entreprise Sogea Satom a réalisé la voie de contournement dans un délai raisonnable. Il n'y a plus de soucis pour que les véhicules de tous gabarits empruntent ce tronçon grâce à l'ouvrage temporaire. Cette réalisation a été effective grâce à la volonté du ministère des infrastructures et des transports. C'est pour constater l'achèvement des travaux que le Directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji et le préfet de l'Alibori Mohamadou Moussa, sont allés vérifier sur le terrain. Les autorités ont salué le dynamisme des agents de Satom commis pour la réalisation du contournement. Le constat fait pas la délégation est la présence de nids de poules sur la voie menant au pont. Ce qu'ils ont demandé à l'entreprise de combler.
Le gouvernement joint ainsi l'acte à la parole. En attendant la construction définitive du nouveau pont, les usagers peuvent déjà circulation de part et d'autre de la Sota en toute quiétude.

G.A

Categories: Afrique

Le PRD consolide ses acquis dans le bloc

Mon, 09/24/2018 - 15:50

La Direction exécutive nationale (DEN) du Parti du Renouveau démocratique (PRD), a tenu ce dimanche 23 septembre 2018, à Porto-Novo une réunion élargie aux députés, maires et membres du Haut conseil des sages. C'est sous l'œil vigilant de Maître Adrien Houngbédji, président du parti.

Le logo du nouveau parti en création comportera le logo du PRD, dans son intégralité et sans mutilation aucune, les positionnements géopolitiques des formations membres du regroupement seront largement respectés et la question du leadership, ne constitue pas pour le PRD une préoccupation majeure et sera examinée en son temps. Tels sont les points d'accord intervenus entre les différentes formations politiques s'engageant dans le bloc. C'est donc dans l'optique de mieux rendre compte à ses membres, que la réunion a été consacrée à l'évolution de la situation politique au regard des dispositions de la charte des partis politiques et du code électoral. Le communiqué de presse issu de la rencontre, précise que « la réunion a permis d'échanger sur l'évolution du processus de constitution de deux blocs politiques au sein de la majorité présidentielle et sur le projet d'appartenance du PRD à l'un de ces blocs ».
Dans une procédure démocratique, « les avis des uns et des autres ont été sollicités tant sur le déroulement du processus que sur les résultats acquis au cours des négociations et sur la conduite à tenir pour la suite ».
Au terme des discussions, « Il ressort des éclaircissements fournis que le 18 septembre 2018, le PRD a été sollicité par le bloc Dynamique Unitaire, pour contribuer avec lui à la constitution d'un grand parti politique. Le bloc Bénin En Route et d'autres formations se sont joints à ce projet ». C'est donc le lieu pour les responsables à divers niveaux de saluer l'hégémonie du président du parti. « Les responsables présents ont unanimement salué le leadership du président du parti, Me Adrien Houngbédji. Ils ont approuvé les conclusions auxquelles les représentants aux négociations ont abouti ». Le quitus a donc été donné par les hauts responsables pour la poursuite des négociations dans le strict respect des textes fondamentaux du parti. Le Parti du renouveau démocratique s'engage ainsi dans la dynamique nouvelle imposée par la charte et le nouveau code électoral.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Narcisse Djègui cède sa place à Alexis Houangni

Mon, 09/24/2018 - 03:48

Malgré ses succès et la dynamique positive imprimée au secteur coton, qui fait la fierté de l'économie béninoise, l'Association interprofessionnelle du coton (Aic), continue d'innover. Jeudi 20 septembre 2018, l'Aic est entré dans une phase de son évolution avec l'entrée en fonction d'un nouveau Secrétaire permanent, en la personne d'Alexis Houangni.
Représentants des producteurs, cadres de l'Aic, parents et amis étaient présents jeudi 20 septembre 2018, à la cérémonie de passation de services entre les Secrétaires permanents entrant et sortant de l'Aic. Nommé en 2009, Narcisse Djègui, Secrétaire permanent sortant avait reçu pour mission un double contrat : un contrat de confiance et un contrat d'objectif. Il a rempli cette mission.« En me nommant, en décembre 2009, Monsieur le président de l'Aic, vous aviez signé avec moi (…) Le contrat d'objectif, il y est. Pour la production, tout le monde apprécie les nouveaux records de production atteints (…) Le meilleur souvenir que je garde du temps passé ensemble est la période de calvaire. Nous étions restés ici pour garder la maison. Grâce à notre détermination, grâce à la conviction que nous avions que demain sera meilleur, grâce au soutien réciproque, la reprise a été facile et nous voici aujourd'hui à des records historiques… ». Mathieu Adjovi, Président de l'Association interprofessionnelle du coton, a pour sa part, rappeléune période assez triste de l'histoire de l'institution. « A un moment donné de l'histoire de l'Aic, nous nous sommes retrouvés, le Secrétaire permanent et moi et deux autres personnes, dans un cachot, en pleine chaleur, sans savoir pourquoi nous étions là. C'est après que nous avons su que des gens nous avaient accusés d'être allés nuitamment chercher des cantines de 12 milliards dans les caisses de l'Etat, qu'on s'est partagé à titre de subvention au profit des producteurs », a-t-il déclaré. Avant de demander au Sp sortant de rester à ses côtés et tenir la main au SP entrant pour qu'après lui, ce soit la croissance, que les records enregistrés sous lui continuent.

Modernisation de la culture du coton

A la suite du président de l'Aic, Eustache Kotingan, président de l'Association nationale des égreneurs du Bénin a rassuré l'ensemble des acteurs de la filière, et prodigué des conseils aux uns autres. « Au Sp sortant, je voudrais demander de ne pas rester loin de nous. Nous avons encore besoin de ses conseils et expériences. Le SP entrant, faut-il le rappeler, n'est pas resté très loin de ce qui se fait dans le système depuis des années. Nous avons par exemple fait le programme de l'intensification du coton ensemble. Cela a été une des raisons de notre succès. Maintenant, vous avez la possibilité de mettre en pratique toutes les théories dont nous bénéficions de vous… » . Alexis Houangni, Secrétaire permanent entrant a, quant à lui, demandé la contribution et la collaboration de tous pour relever les défis qui restent. Au nombre de ces derniers, il y a l'augmentation de la production en relevant la productivité de la culture cotonnière au Bénin de façon à permettre aux acteurs, notamment, les cotonculteurs, de vivre décemment de leur activité. Il s'attèlera également à la modernisation de la culture du coton à travers une mécanisation, voire une motorisation raisonnée de la plupart des activités culturales. Pour lui, il urge aussi de travailler à valoriser en différenciant les fibres et les graines du coton béninois à travers l'amélioration de la qualité des produits.

Caracoler sur les 800 tonnes

Pour ce faire, il suggère renforcer les capacités de la recherche cotonnière béninoise de manière à lui donner les moyens de répondre efficacement aux besoins de la filière. Egalement, il a indiqué vouloir travailler ensynergie d'actions entre l'Etat et la filière d'une part, et entre les différents acteurs/familles professionnelles d'autres part. « Nul n'ignore l'importance de la production cotonnière pour l'économie de notre pays et surtout les emplois agricoles qu'elle génère. L'attente des résultats attendus de cette filière phare passe nécessairement par une Association interprofessionnelle du coton forte, efficace et efficiente. Cela ne peut se faire qu'à travers son bras opérationnel qu'est le Secrétariat permanent que j'aurai la lourde tâche de diriger. J'en appréhende à sa juste valeur le caractère important et stratégique. » Gaston Dossouhoui, ministre de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche, a rappelé que l'Aic est un conglomérat de cadres. Pour lui, le choix du Secrétaire permanent ne se fait jamais au hasard. On confie ce poste toujours à un homme sachant le faire, sachant construire, un homme proche du système. Le ministre a, ensuite, demandé à Alexis Houangni, d'avoir la tête froide pour proposer des stratégies, afin de moderniser le système de production et d'introduire la motorisation dans notre système de production. « Cela, pour caracoler sur les 800 tonnes que nous visions et que le coton soit transformé au Bénin pour avoir un « made in Bénin », a ajouté le ministre de l'Agriculture.

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Qui fait ou propose mieux que Patrice Talon ?

Mon, 09/24/2018 - 03:32

C'est difficile de diriger les hommes, encore moins le peuple béninois et surtout des anciens dirigeants qui se perdent à cause de leurs intérêts. Bientôt trois ans de gestion du gouvernement et le Béninois est pressé de voir le pays transformer en jardin d'Éden sans pour autant accompagner le gouvernement et ses réformes. Aujourd'hui, il est difficile de dire concrètement ce qui est reproché au chef de l'État et son gouvernement.
On se demande si c'est la lutte contre la corruption qui fait que certains nourrissent une haine contre le chef de l'État ? Les critiques sont courantes mais personne ne veut contribuer au développement. La preuve est la taxation de l'Internet pour trouver des ressources pour des projets de développement. Suite à des enquêtes sur les réseaux de communication, il s'est avéré que le appels via les réseaux sociaux deviennent abondantes. Ce qui d'office crée la baisse des recettes. Malheureusement, personne ne veut accepter cette nouvelle tarification. La solution première fut le contournement de la décision. Il est clair que personne ne veut participer à la mobilisation des ressources alors qu'on demande des gratte-ciels en deux ans. Même si l'on s'en tient à ce que la décision est précipitée et non consensuelle, il faut dire que le peuple a montré sa réticence à accepter ce réajustement.
Là où le bât blesse est la réaction de certaines catégories de personnes de l'opposition notamment les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) qui voient un échec en la décision du chef de l'État à revenir sur les anciennes tarifications. Il faut dire que c'est une honte nationale pour les Fcbe, si après une dizaine d'années de gestion, ils tombent aussi bas. La gestion du pouvoir devra leur permettre d'avoir plus de la hauteur. Mais se faire passer par force comme opposants est une honte. Ils montrent leur nocivité de gestion bien qu'ayant été au gouvernement durant dix années. C'est bien malheureux. Le développement du pays voudra que chacun apprécie les bonnes décisions et combatte les mauvaises.
Cette posture des Forces cauris pour un Bénin émergent est à la limite humiliant pour ces anciens dirigeants qui forcent la main d'être opposants de fait. C'est vrai que la nature leur impose d'être opposants mais il est important que cette opposition soit constructive. Autrement, seul leur ventre réclame justice. Faut-il dire que leurs anciens collègues qui ont fait allégeance à la Rupture sont dans la déraison ? Pas du tout puisque dix ans de gouvernance doivent leur permettre de faire la part des choses.
Le retopédalage a pourtant été le choux gras du gouvernement de la Refondation. En quoi le président Talon dérange-t-il, si ce n'est pas des intérêts égoïstes et nocifs à la République. Prenons garde...

Giscard AMOUSSOU

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COMMUNIQUE DE PRESSE DU PRD

Mon, 09/24/2018 - 00:48

Le dimanche 23 septembre 2018, s'est tenue à Porto-Novo une réunion de la Direction exécutive nationale (DEN) du Parti du renouveau démocratique (PRD), élargie aux Députés, Maires et membres du Haut conseil des sages, sous la présidence effective de Maitre Adrien Houndjédji, président du Parti.
Cette importante réunion de l'instance exécutive du Parti a été essentiellement consacrée à l'évolution récente de la situation politique au regard des dispositions de la charte des partis politiques et du code électoral, récemment votés par l'Assemblée nationale.
La réunion a permis, d'échanger sur l'évolution du processus de constitution de deux blocs politiques au sein de la majorité présidentielle et sur le projet d'appartenance du PRD à l'un de ces blocs. Les avis des uns et des autres ont été sollicités tant sur le déroulement du processus que sur les résultats acquis au cours des négociations et sur la conduite à tenir pour la suite.
Il ressort des éclaircissements fournis que le 18 septembre 2018, le Bloc PRD a été sollicité par le bloc Dynamique unitaire, pour contribuer avec lui à la constitution d'un grand parti politique. Le bloc "Bénin En Route" et d'autres formations se sont joints à ce projet.
L'accord intervenu entre les différentes formations porte essentiellement sur trois points :
1. Le logo du parti en création comportera le logo du PRD, dans son intégralité et sans mutilation aucune ;
2. Les positionnements géopolitiques des formations membres du regroupement seront largement respectés ;
3. La question du leadership, ne constitue pas pour le PRD une préoccupation majeure et sera examinée en son temps.
A l'issue de cette restitution, les responsables présents ont unanimement salué le leadership du Président du Parti, Me Adrien Houngbedji. Ils ont approuvé et adopté les conclusions auxquelles les représentants aux négociations ont abouti.
Ils ont donné quitus pour la poursuite des négociations dans le strict respect des textes fondamentaux du Parti.
Enfin, le PRD remercie le Chef de l'Etat, le Président Patrice Talon pour son implication personnelle à l'atteinte de ces résultats.

Porto-Novo le 23 septembre 2018
Le secrétaire général
F. Akadiri

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Adam Dendé Affo et son équipe dans les palais royaux d'Agoua et de Bantè

Mon, 09/24/2018 - 00:11

Les membres du bureau politique du Réseau Irédé sont descendus dans la 9ème circonscription électorale, une semaine après leur sortie officielle. Adam Dendé Affo et son équipe sont allés rendre visite ce samedi 22 septembre 2018, aux rois d'Agoua et de Bantè. Occasion pour eux de discuter avec les garants de la tradition et les remercier pour leur soutien.

La machine est active. Une nouvelle descente sur le terrain ce week-end pour de nouveaux combats. Cette fois-ci, le président d'honneur du Réseau Irédé et son équipe étaient dans les palais royaux d'Agoua et de Bantè. L'objectif de cette initiative est de prendre contact avec les gardiens des temples pour une visite de courtoisie et de remerciements pour leur soutien lors de leur sortie le 15 septembre dernier. C'est aussi l'occasion pour la délégation conduite par Adam Dendé Affo de solliciter une fois de plus leurs prières pour le chef de l'Etat. Cette visite témoigne de ce que la culture est et demeure un aspect capital dans le processus du développement de toute nation. Le Président d'honneur du Réseau Irédé, Adam Dendé Affo a adressé aux différents rois, ses mots de remerciements. Et pour cause, les têtes couronnées n'ont ménagé aucun effort pour répondre favorablement à son appel.
Tout en invitant chacun à prier davantage pour le pays et surtout pour le père de la Nation, Président Patrice Talon, Adam Dendé Affo entend nouer réellement avec les rois sa cité natale, une union permettant de soutenir les actions du chef de l'Etat. « Notre descente ce soir au pays de pacte de terre est une prise de contact avec vous pour que la main dans la main nous puissions rester solidaires pour accompagner le Programme d'actions du gouvernement et nous soutenir dans les différentes orientations quant aux prochaines échéances électorales », souligne-t-il.
Une visite jugée salutaire par les garants de la tradition. Cette visite est selon le porte-parole des rois, un signe de productivité, de succès, de victoire. Ils entendent par ce geste, rester derrière leur fils pour toute initiative de tous ordres. Les rois ont salué cette initiative et appellent à ce que leur fils ne baisse pas les bras pour le combat quotidien et sans faille dans lequel il s'est lancé. Ils l'invitent à continuer dans le même sens pour l'épanouissement des fils et filles de leur localité.

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Le Dynamisme de Narcisse Justin SOGLO a encore payé

Sun, 09/23/2018 - 22:23

Les rencontres régionales des architectes d'Afrique se sont tenues les 21 et 22 Septembre 2018, à l'hôtel Marlin Bleu d'Abidjan, en Côte d'Ivoire.
Au cours de ces assises de l'Union des Architectes d'Afrique (UAA) et de la Fédération des Architectes Francophones d'Afrique (FAFA), les délégués du Bénin ont eu l'honneur d'être promus dans les instances de ces organisations. Par ailleurs, le Président de l'ONAUB Narcisse Justin SOGLO a obtenu de ses pairs, grâce à son dynamisme, le transfert du siège de la FAFA de Tunis au Bénin, à Agblangandan.

Les rencontres de l'UAA et de la FAFA ont été placées sous la présidence du Vice-Président de la Région ouest de l'UAA Tayo BABALAKIN du Nigéria, avec la soutien du Président de l'UAA Victor MIGUEL de l'Angola et du Secrétaire Général Vinesh CHINTARAM de l'Ile Maurice.

D'importantes decisions ont été prises au cours de cette première réunion statutaire du Conseil régional ouest qui regroupe quinze (15) nations à savoir : Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Mauritanie, Nigéria, Niger, Sénégal, Sierra Leone, Togo.

A l'issue des travaux, et conformément à la nouvelle constitution de l'Union, cinq (05) commissions de travail sont désormais actives pour atteindre les objectifs que se sont fixés les pays membres de l'UAA. Il s'agit des commissions chargées de :
l'Education, l'Ethique et l'exercice professionnel, la Recherche et la technologie, la Culture et le patrimoine ; et l'Habitat et l'environnement.

Le Bénin, membre des cinq (05) commissions a été élu à travers Narcisse Justin SOGLO pour tenir la tête de la Commission « Ethique et exercice professionnel », non seulement au niveau de la Région ouest, mais également au niveau des cinq régions qui constituent l'UAA/AUA.
Il siège ainsi pour un mandat de trois (03) ans, au niveau du Conseil de l'Union en qualité de Conseiller.
L'Architecte et Président du Conseil National de l'Ordre des Architectes et des Urbanistes du Bénin (ONAUB), Narcisse Justin SOGLO assumait les obligations de délégué régional avec la Sénégalaise Aïda Aïssatou DIAGNE aux côtés du Vice-Président de la Région ouest de l'UAA le Nigérian Tayo BABALAKIN. Un poste qu'il a obtenu en Juin dernier, à l'Ile Maurice, lors du 12ème Congrès de l'Union des Architectes d'Afrique (UAA/AUA).

La gestion des affaires de l'Union est confiée à un Conseil de l'Union. Il est constitué d'un Président ; de cinq (05) Vice-présidents (un de chacune des régions de l'Union, élus par les Conseils régionaux et ratifiés par l'Assemblée Générale) ; d'un Secrétaire Général,
d'un Trésorier ; des Conseillers (qui doivent présider les commissions de l'UAA/AUA) ; et de deux (02) membres cooptés représentant la Région V à l'Union Internationale des Architectes (UIA), dont l'un deux doit être Vice-président de la Région V et l'autre choisi par ces représentants entre eux sur la base de rotation par réunion de Conseil. Ils ne doivent pas participer au vote.

Des actions transversales sont menées par les Comités dont les présidents ont été nommés par le Président de l'UAA/AUA Victor MIGUEL. Ces comités sont :
Formation continue ; Prix ; Communication ; Bâtiment Vert (Green building) ; et Stratégies.

Le Bénin encore à l'honneur

La République du Bénin à travers Noukpo Jean Paul HOUNDEFFO, est élu à la présidence du Comité dédié à la Communication.

En marge des travaux de l'UAA, les Architectes Francophones d'Afrique étaient convoqués pour débattre des enjeux de leur Fédération (FAFA).

Afin d'enclencher les actions stratégiques, un Conseil a été élu à Abidjan pour un mandat de trois (03) ans. Il est composé des Architectes : Sehinabou Yolande DOUKOURE (Côte d'Ivoire), Présidente ;
Slah ALLAH (Tunisie), Vice-Président chargé de la communication, de la culture et de la promotion de l'architecture ;
Kossi Makissé Nicolas AKIDJETAN (Togo), Vice-Président chargé de l'éducation et de la formation continue ;
Gervais Aurélien DIBANTSA (République du Congo), Vice-Président Chargé du genre et de l'insertion des jeunes ; Alain Gilbert KOALA (Burkina Faso) Vice-Président chargé de l'éthique, de la médiation et de l'arbitrage ;
Aïda Aïssatou DIAGNE (Sénégal) Vice-Président chargé des relations avec les organisations nationales et internationales ;
et Adamou SOULEY (Niger), Secrétaire Général.

Narcisse Justin SOGLO a la confiance de ses pairs africains

Initialement installé à Tunis, le siège de la FAFA est transféré au Bénin à Agblangandan dans les locaux de la Maison des Bâtisseurs, où siège l'Ordre National des Architectes et des Urbanistes du Bénin.
Cette attribution s'est faite au terme d'un scrutin qui a mis en compétition la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo et le Bénin.
Les délégués ont porté leur choix sur le candidat du Bénin.
Le Président du Conseil National de l'Ordre (CNO) l'Architecte Narcisse Justin SOGLO a remporté le scrutin grâce à son travail et son dynamisme mais aussi à la clairvoyance de ses pairs africains et surtout du grand soutien de l'Immédiat Past Président du Conseil Supérieur de l'Ordre des Architectes du Togo Kossi Makissé Nicolas AKIDJETAN.
Au termes des travaux des assises d'Abidjan, les délégués ont souhaité ''toute l'inspiration nécessaire à nos compatriotes et frères africains pour la bonne gestion des mandats respectifs au profit du rayonnement de notre chère patrie''.
A la fin de la réunion de la Région Ouest de l'UAA/AUA, les délégués ont été invités à une visite du siège de l'Ordre des Architectes de Côte d'Ivoire ainsi que des locaux de la première Ecole d'Architecture d'Abidjan (EAA), qui a ouvert ses portes en 2015.

Encadré

Extrait des statuts de la FAFA

Article 1 : Constitution
Partant du constat que l'architecture est un secteur stratégique du développement économique et social et une composante fondamentale de l'identité des cultures, et considérant la volonté des architectes des pays francophones d'Afrique de créer une structure en vue de répondre à leur vocation commune de raviver et de consolider les liens inhérents à leur partage de la langue française, et de promouvoir des actions communes qui aident à l'amélioration et au perfectionnement de la qualité architecturale et urbaine, il est créé le 21 mai 2016, à Tunis, la Fédération des Architectes Francophones d'Afrique, en abrégée FAFA, à but non lucratif.

Ainsi, la FAFA, est une Organisation Internationale regroupant les associations, ordres professionnels et sociétés d'architectes des pays parlant le français en Afrique.
Les organisations professionnelles d'architectes d'Afrique ayant le français en partage (Ordres,
Sociétés d'Architectes, Associations) ont créé la FAFA pour qu'elle soit un creuset de dialogue, de solidarité, d'actions communes ou concertées, d'échange d'expériences et de solidarité entre leurs architectes. Convaincus que l'architecture est la forme la plus visible de l'identité des peuples et des nations à travers le cadre de vie en général et de l'environnement construit en particulier.

Encadré

Quelques dates clés de la FAFA
:

2016-2017, Tunis, Kampala, Kinshasa et Dakar Rencontres et réunions internationales pour la mise en œuvre des dispositions visant à la constitution de la Fédération
21 Mai 2016, Gammarth (Tunisie) : Assemblée Constitutive composée de treize (13) pays, Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, Maurice, Mali, Mauritanie, Niger, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad et Tunisie
28 Juin 2018, Balaclava (Iles Maurice) : Réunion de programmation
19 et 20 septembre 2018 Abidjan (Côte d'Ivoire) : Assemblée Générale Elective

Photo des délégués à la réunion de la Fédération des Architectes Francophones d'Afrique FAFA

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La CRIET pour connaître du dossier Yaya, Fatoumata, Djènontin et Codjo

Sun, 09/23/2018 - 17:55

Les anciens ministres Aboubakar Yaya, Fatoumata Amadou Djibril, Valentin Agossou Djènontin et Simplice Dossou Codjo seront bientôt interpellés par la justice. Le ministre de la justice, Garde des sceaux vient de saisir le Procureur spécial près la Cour de répression des crimes économiques et du terrorisme (CRIET) aux fins d'engager les poursuites à l'encontre des mis en cause.
Seul l'ex ministre des finances et de l'économie Komi Koutché, dont le dossier de poursuite a été rejeté par le parlement ne sera pas poursuivi devant la CRIET.

D. M.

Categories: Afrique

Carnet noir : Le groupe AFAFA en deuil

Sun, 09/23/2018 - 16:49

Le groupe de musique AFAFA vient de perdre l'un de ses artistes émérites.
Le chanteur compositeur Vidégla n'est plus. Sa disparition constitue une grande perte pour la musique et le patrimoine culturel du Bénin.

D. M.

Categories: Afrique

Patrice Talon quitte Cotonou pour les États-Unis

Sun, 09/23/2018 - 15:40

Le Chef de l'Etat est parti de Cotonou pour New York aux environs de 11heures. Au cours de son séjour aux États Unis d'Amérique du 23 au 28 septembre 2018, le président Patrice Talon va participer à la 73ème session ordinaire de l'Assemblée générale de l' Organisation des Nations-Unies à New York. Dans son agenda il a également une visite de travail à Washington avec des investisseurs américains.

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‹‹ Les positionnements se feront selon la capacité de chacun » (Aké Natondé)

Sun, 09/23/2018 - 15:23

Invité sur 90 mn au Bénin de ce dimanche 23 septembre 2018, l'honorable Aké Natondé a fait sa lecture de l'actualité. C'est à travers le thème : « Les blocs de la mouvance présidentielle face aux enjeux des élections législatives ».
Le député a abordé au cours de l'émission sur l'Ortb le processus de formation des blocs de la mouvance. Selon lui, les blocs s'étaient constitués de façon à ce qu'il y ait un bloc du nord, l'autre du sud, celui des jeunes. Mais le chef de l'Etat à faire appel à tout le monde pour discuter afin de voir clair. Le chef de l'Etat a donc dit qu'il ne veut pas qu'il ait le bloc du nord et du sud. C'est comme cela on a discuté pour trouver une solution. « Aujourd'hui dans la majorité parlementaire, il y aura deux blocs pour les législatives de 2019. C'est la joie au cœur que les dispositions ont eu lieu et les décisions sont prises », avoue-t-il. Aké Natondé martèle que « personne n'a imposé quelque chose aux partis ». Il explique que « le chef de l'Etat a fait des observations et les discussions ont lieu après, en toute transparence. Nous avons pensé qu'il faille aller dans ce sens pour mettre fin à la désacralisation des partis politiques ».
La réorganisation des blocs permettra de mieux gérer les dissidences et de fédérer les forces pour une large victoire. A savoir la frustration des jeunes de la mouvance et écartée par les anciens n'est pas réel selon le député.
D'abord, il estime que « Nous avons voulu faire une réforme constitutionnelle pour que 24 femmes soient représentées au parlement et les gens ont noyé cela ». Maintenant pour les jeunes, il pense qu' « On ne positionne que des gens qui sont capables de rafler un grand nombre de personnes ». Pour lui, « Si les jeunes n'ont pas cette capacité, il ne peut être positionné. Si le jeune n'a pu impacter son électorat positivement, il ne pourra pas passer ». Il se réjouit que « les jeunes qui ont constitué leur camp ont commencé par s'allier aux deux blocs et les positionnements se feront selon la capacité de chacun ».

Le combat de prospérité

Le député est confiant que beaucoup de choses sont réformées. Il se dit rassuré que cela changera l'image du pays. Et pour cela, Aké Natondé adhère à ces réformes qui constituent une avancée pour le pays. « Je suis progressiste et nous voulons les progrès pour notre pays. Nous voulons des réformes et dès lors que le chef de l'Etat veut des réformes et fait des réformes, nous allons l'accompagner », affirme Aké Natondé.
Semon lui, les actions sont visibles et le peuple est au courant de ce qui se passe. « Je pense qu'au Bénin, le peuple est mûr et observe au-delà des critiques sur les réseaux sociaux », assure-t-il. Le député soutient que « les réformes sont importantes et quand ça se fait, elles font leurs effets ». Quant à la réforme politique, le député affirme que « désormais la vie politique sera animée par des grands partis. Il n'y aura plus de micro partis ».
Pour ce qui est de l'exclusion avancée par certains, l'honorable soutient que « le quitus fiscal n'est pas fait pour bloquer quelqu'un. Si quelqu'un paie ses impôts, il n'est pas question qu'il n'ait pas son quitus ».
Pour le quota imposé désormais aux différentes élections, le député estime que « pour les législatives, il y a 83 députés à élire et il y a une liste. Chaque candidat doit dépenser au plus 30 millions. Pour la caution, on a dit que celui qui peut dépenser 30 millions peut déposer comme caution 10% », explique-t-il. Il ajoute néanmoins que « lorsque la liste obtient 10%, vous êtes remboursés mais si vous n'aviez pas les 10% vous perdez vos sous et cela permet à certains de ne plus revenir pour amuser la galerie ».
Par rapport à la présidentielle, le député soutient que « pour le chef de l'Etat, il doit être porté par des gens qui peuvent contribuer au payement de sa caution. Pour être élu, il faut 1.500.000 pour voter pour vous, et si tous ces partisans cotisent pour vous, vous pouvez facilement payer la caution. Dans la loi, il est dit qu'il faut dépenser jusqu'à 2,5 milliards FCFA et pour payer une caution de 10% ce n'est pas exagéré ».
Aké Natondé reste confiant puisqu'il soutient qu'« à partir de maintenant, les choses vont changer ». Pour lui, « la charte actuelle sera appliquée à la lettre puisqu'avant c'était le ministère qui s'occupait de cela et la Céna organise seulement les élections. Aujourd'hui, la Céna contrôle aussi la vie des partis. Si un parti ne participe pas aux élections, il ne bénéficie pas des financements publics ».
Par rapport au budget 2019 du parlement, il pense que les députés ont exagéré en l'augmentant jusqu'à 99%. M. Natondé souhaite que l'Assemblée se conforme à la volonté de l'Exécutif puisque leur autonomie ne veut pas dire l'autonomie budgétaire.
Pour la loi sur la grève, il se demande si « On peut développer un pays rien qu'avec les grèves ? ». Il refuse qu'il s'agisse d'une vengeance contre les confédérations et les travailleurs. « Il n'y a aucune idée de vengeance derrière la limitation de la grève ». Pour Aké Natondé, « Nous avons intérêt à accompagner le chef de l'Etat. Il vient de faire deux ans et il a démontré son leadership. Quand ça ne va pas, il cherche la solution », conclut-il.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Patrice Talon sensible aux cris de cœur des populations

Sun, 09/23/2018 - 01:31

Le Chef de l'Etat Patrice Talon, a abrogé pour compter du lundi 24 septembre 2018, le décret n°2018-341 du 25 juillet portant introduction d'une contribution sur la consommation des services de communications électroniques fournis par les réseaux ouverts au public en République du Bénin. Telle est la décision du conseil des ministres tenu ce samedi 22 septembre 2018, à la présidence de la République, suite à la rencontre du chef de l'État avec les membres du Gouvernement, les Opérateurs GSM et l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP).

Communiqué

A l'initiative du Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement, une séance de travail a réuni ce samedi 22 septembre 2018 à la présidence de la République, des membres du Gouvernement, les Opérateurs GSM et l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), pour faire le point de la mise en œuvre du décret n° 2018-341 du 25 juillet 2018 portant introduction d'une contribution sur la consommation des services de communications électroniques fournis par les réseaux ouverts au public en République du Bénin.

Il convient de souligner que :

l'analyse du marché des communications électroniques révèle que le secteur est de plus en plus confronté à l'explosion des usages tels que les services de contournement qui génèrent plus de trafic de données mais, paradoxalement, moins de recettes. Cette situation entraîne une baisse continue du chiffre d'affaires des Opérateurs GSM et par conséquent une baisse de leurs contributions aux recettes de l'Etat ;

il est important de sauvegarder la valeur du marché et de garantir les sources de financement des investissements nécessaires, au regard de l'ambition du Gouvernement dans le secteur du numérique ;

en raison de l'évolution des technologies, le système de tarification en vigueur n'est plus adapté.

C'est donc en vue de réduire la dégradation avérée du marché des communications électroniques que le Gouvernement a adopté ledit décret.

En appréciant l'exposé sur l'état d'esprit des populations puis après avoir écouté les Opérateurs GSM et l'ARCEP, le Gouvernement note que les modalités de mise en œuvre dudit décret par les Opérateurs, à partir du 19 septembre 2018, sont de nature à rompre l'économie globale du secteur, au détriment des consommateurs, en particulier les plus modestes.

Il s'observe notamment que :

le prélèvement de 5 FCFA / Mégaoctet sur les offres de services concernés impacte négativement la consommation ;

d'énormes difficultés et perturbations techniques ont été notées lors de la mise en œuvre et ont entraîné des désagréments dans la consommation du service internet ;

des milliers de consommateurs auraient vu leurs forfaits annulés par les Opérateurs ;

le renchérissement des tarifs, en particulier pour les consommateurs les plus modestes, est de nature à entraver la démocratisation de l'internet portée par la vision du Gouvernement ;

les consommateurs n'ont pas bénéficié d'informations suffisantes sur les nouvelles offres des Opérateurs ;

la similitude entre les nouveaux tarifs présentés par les deux Opérateurs laisse soupçonner une entente illicite.

Aussi, en raison de ce déséquilibre de l'économie du secteur qui nuit aux intérêts des consommateurs, le Président de la République, après avoir entendu le Conseil des Ministres, a-t-il décidé d'abroger le décret visé pour compter du lundi 24 septembre 2018 à 00 heure.

Un comité sera mis en place pour définir, ensemble avec les Opérateurs GSM, les Associations de consommateurs et les autres parties prenantes, les mesures appropriées aux fins de :

mettre en cohérence le système de tarification du secteur avec les nouveaux usages et technologies numériques ;

poursuivre les efforts de réduction de la fracture numérique à travers des investissements dans l'économie numérique ;

accroître la contribution du secteur du numérique à la croissance économique.

Le Gouvernement réaffirme sa vision de faire du secteur de l'économie numérique, un vecteur de développement et de croissance de l'économie béninoise.

En tout état de cause, pour compter du lundi 24 septembre 2018 à 00h, les nouveaux tarifs annoncés par les Opérateurs sont abrogés et les anciens restent en vigueur jusqu'à nouvel ordre.Retour ligne automatique
L'ARCEP veillera au respect scrupuleux de ces mesures.

Fait à Cotonou, le 22 septembre 2018

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Le compte rendu de la rencontre Gouvernement-Opérateurs GSM

Sat, 09/22/2018 - 23:47

A l'initiative du Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement, une séance de travail a réuni ce samedi 22 septembre 2018 à la présidence de la République, des membres du Gouvernement, les Opérateurs GSM et l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), pour faire le point de la mise en œuvre du décret n° 2018-341 du 25 juillet 2018 portant introduction d'une contribution sur la consommation des services de communications électroniques fournis par les réseaux ouverts au public en République du Bénin.

Il convient de souligner que :

l'analyse du marché des communications électroniques révèle que le secteur est de plus en plus confronté à l'explosion des usages tels que les services de contournement qui génèrent plus de trafic de données mais, paradoxalement, moins de recettes. Cette situation entraîne une baisse continue du chiffre d'affaires des Opérateurs GSM et par conséquent une baisse de leurs contributions aux recettes de l'Etat ;

il est important de sauvegarder la valeur du marché et de garantir les sources de financement des investissements nécessaires, au regard de l'ambition du Gouvernement dans le secteur du numérique ;

en raison de l'évolution des technologies, le système de tarification en vigueur n'est plus adapté.

C'est donc en vue de réduire la dégradation avérée du marché des communications électroniques que le Gouvernement a adopté ledit décret.

En appréciant l'exposé sur l'état d'esprit des populations puis après avoir écouté les Opérateurs GSM et l'ARCEP, le Gouvernement note que les modalités de mise en œuvre dudit décret par les Opérateurs, à partir du 19 septembre 2018, sont de nature à rompre l'économie globale du secteur, au détriment des consommateurs, en particulier les plus modestes.

Il s'observe notamment que :

le prélèvement de 5 FCFA / Mégaoctet sur les offres de services concernés impacte négativement la consommation ;

d'énormes difficultés et perturbations techniques ont été notées lors de la mise en œuvre et ont entraîné des désagréments dans la consommation du service internet ;

des milliers de consommateurs auraient vu leurs forfaits annulés par les Opérateurs ;

le renchérissement des tarifs, en particulier pour les consommateurs les plus modestes, est de nature à entraver la démocratisation de l'internet portée par la vision du Gouvernement ;

les consommateurs n'ont pas bénéficié d'informations suffisantes sur les nouvelles offres des Opérateurs ;

la similitude entre les nouveaux tarifs présentés par les deux Opérateurs laisse soupçonner une entente illicite.

Aussi, en raison de ce déséquilibre de l'économie du secteur qui nuit aux intérêts des consommateurs, le Président de la République, après avoir entendu le Conseil des Ministres, a-t-il décidé d'abroger le décret visé pour compter du lundi 24 septembre 2018 à 00 heure.

Un comité sera mis en place pour définir, ensemble avec les Opérateurs GSM, les Associations de consommateurs et les autres parties prenantes, les mesures appropriées aux fins de :

mettre en cohérence le système de tarification du secteur avec les nouveaux usages et technologies numériques ;

poursuivre les efforts de réduction de la fracture numérique à travers des investissements dans l'économie numérique ;

accroître la contribution du secteur du numérique à la croissance économique.

Le Gouvernement réaffirme sa vision de faire du secteur de l'économie numérique, un vecteur de développement et de croissance de l'économie béninoise.

En tout état de cause, pour compter du lundi 24 septembre 2018 à 00h, les nouveaux tarifs annoncés par les Opérateurs sont abrogés et les anciens restent en vigueur jusqu'à nouvel ordre.
L'ARCEP veillera au respect scrupuleux de ces mesures.

Fait à Cotonou, le 22 septembre 2018

Categories: Afrique

Des journalistes formés sur l'Agenda 2030

Sat, 09/22/2018 - 19:27

Une trentaine de journalists a suivi un atelier de renforcement de capacités sur l'Agenda 2030. L'atelier a eu lieu à Dassa les 18 et 19 septembre 2019.

L'objectif visé par les initiateurs d'un tel atelier est de fournir aux hommes des medias les outils nécessaires devant leur permettre d'accompagner convenablement le processus de mise en oeuvre de cet agenda dans les collectivités. Financé par GIZ et co-organisé par l'Association nationale des communes du Bénin (ANCB) et le Maison de la Société Civile, cet atelier a permis aux journalistes bénéficiaires d'avoir une autre perception du rôle qui doit être le leur aux côtés des collectivités locales pour l'atteinte des Objectifs du déveleoppement durable (ODD)
La mise en oeuvre de l'Agenda 2030 ne saurait être laissé aux seuls soins des gouvernants. Cette mise en oeuvre doit impliquer toute les couches sociales, d'où l'organisation de cet atelier à l'intention des journalistes qui ont un rôle primordial à jouer.
Dans son discours d'ouverture, le président de l'ANCB a rappelé que le monde est confronté à des défis majeurs qui nécessitent des actions urgentes et coordonnées. Ainsi, les 17 objectifs universels, transformateurs et intégrés définis par les Nations-Unies placent la population au centre de tout intérêt et ont pour but de lutter contre la pauvreté, l'inégalité, l'exclusion, les injustices et aussi de faire face aux défis du changement climatique.
Le maire de Bohicon et Président de l'ANCB n'a pas manqué de souligner les actes posés par son institution dans la mise en oeuvre de cet agenda.
Après avoir remercié la Coopération allemande, qui est le bras financier de l'atelier, Luc Atrokpo a exhorté les participants à ne pas s'écarter du but visé par la formation, celui d'outiller les journaliste sur l'Agenda 2030 afin qu'ils jouent pleinement leur rôle d'informateur des populations.
Le représentant du directeur des collectivités locales, Joachim Domahoun, et le représentant de la Maison de Société Civile, Mathias Béhanzin, ont invité les journalistes à prendre au sérieux la formation et à s'y donner pleinement afin que les objectifs soient atteints.
En deux jours, plusieurs communications ont meublé la séance.
Le thème ‘'L'Agenda 2030 : un cadre de référence pour la cohérence des politiques de développement du Bénin'', a été présenté par l'Ambassadeur Jean Francis R. Zinsou. Dans son exposé, le communicateur a expliqué les principes, les objectifs, les enjeux et les défis pour les peuples du monde y compris les médias.
Cette communication a permis aux participants d'avoir une idée globale sur la génèse de l'Agenda.
La communication intitulée ‘' Lignes directrices du Bénin pour la localisation des ODD'', a été exposé par le représentant du DGCS-ODD. Il a montré les réalisations du Bénin pour la mise en oeuvre de l'Agenda 2030.
La troisième cmmunication a été un partage d'expériences de la mise en oeuvre de l'agenda dans la commune de Copargo, prix du développement durable au Bénin. Cette initiative de la mairie de Copargo consiste à réaliser un reservoir de retention d'eau, utilisé ensuite pour les activités maraîchères. Cette innovation a permis de sortir de la précarité un grand nombre de personnes, selon le présentateur.
Le thème ‘'Point sur les rôles des médias dans la mise en oeuvre de l'Agenda 2030'' a été animée par le modérateur, Franck Kinninvo. Dans sa communication, il a évoqué le regard sur le positionnement actuel des médias par rapport aux ODD avant d'aborder les contraintes et les modalités d'implication de la presse.
La dernière communication a porté sur ‘' L'indice de gouvernance locale : un dispositif de suivi de la bonne gestion communale ?''.
Ainsi aguerris, les journalistes sont donc conviés à oeuvrer pour créer et animer dans leurs rédactions les desks ODD et aussi restituer les travaux de l'atelier afin de d'impacter d'autres confrères.
Il apparaît clairement que le rôle des journalistes dans la mise en oeuvre de l'Agenda 2030 n'est pas du tout négligeable et ils se doivent de le jouer pleinement.

Cokou Romain COKOU

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Le Gouvernement suspend les nouvelles taxes sur les services d'internet

Sat, 09/22/2018 - 19:00

Le Gouvernement annule le décret Nº 2018-341 du 25 juillet 2018 relatif à la contribution sur la consommation des services de communication électronique fournis par les réseaux ouverts au public. C'est ce qui ressort de la séance tenue ce samedi 22 septembre 2018, au palais de la République entre le Chef de l'Etat Patrice Talon et les opérateurs de télécommunications.
Les nouvelles taxes sur les services d'internet entrées en vigueur, ce lundi 19 septembre 2018, ont été annulées par le gouvernement. Cette décision, prise avec les acteurs du secteur vient alléger la peine des utilisateurs des réseaux sociaux.
Par ailleurs, il est prévu une série de discussion entre les différents acteurs en vue de l'adoption d'une nouvelle grille tarifaire cohérente. Le retour aux anciens tarifs serait envisageable pour lundi prochain.
Le décret relatif à la contribution sur la consommation des services de communication électronique fournis par les réseaux ouverts au public équivaut à 5% du prix hors taxe du service pour tous les services SMS et internet et à 5 FCFA hors taxe par mégaoctet dans le cas de l'accès à internet utilisé pour les services par contournement (plateforme OTT) ou un contournement (plateforme OTT) ou une plateforme de réseau social.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Talon annule les taxes sur les GSM imposées aux populations

Sat, 09/22/2018 - 14:16

Les consommateurs béninois ont désormais de quoi se rejouir. Le Chef de l'État Patrice Talon après sa rencontre avec les opérateurs GSM a décidé de l'annulation de la taxe sur les data. C'est ce qui ressort de l'information livrée sur la page Facebook de la Présidence de la République du Bénin.

C'est suite à la séance de travail de ce samedi 22 Septembre 2018, que le Chef de l'État a pris les responsabilités de revoir les coûts imposés aux populations. Il a été retenu que le décret 2018-341 du 25 juillet 2018 portant introduction d'une contribution sur la consommation de services de communication électronique fournis par les réseaux ouverts au public en République du Bénin soit rapporté. L'information fait état de ce qu'un « communiqué sera diffusé en fin de journée pour préciser les contours de la décision ». Une bonne nouvelle donc pour les abonnés GSM qui depuis quelques heures boudent déjà. Il faut dire que Patrice Talon vient de rendre justice au peuple béninois surtout aux abonnés qui voient déjà en cette mesure un salut. Les taxes imposées il y a quelques jours jugées illégales par la plupart des consommateurs viennent donc d'être annulées. Toute chose qui prouve que le chef de l'État est réellement à l'écoute du peuple et entend opter pour le bien être de chacun.

Paul TONON

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L'ARCEP invite les entreprises à promouvoir le nom de domaine .bj

Sat, 09/22/2018 - 11:10

La cérémonie de lancement du domaine < • bj >, à l'hotel Azalaï de Cotonou, ce vendredi 21 septembre 2018.
Occasion pour l'entreprise adjudicataire et les autorités d'inviter les Béninois à promouvoir la désinence pays pour plus de visibilité.
C'est dans l'optique de mettre en œuvre la vision politique du gouvernement afin de favoriser le développement de l'Internet que l'ARCEP s'est engagée dans le processus de la gestion administrative du domaine internet. Selon Jacob Akinocho, PCA de JENY Sas " C'est à l'issue d'un appel d'offres que JENY Sas a été retenu comme adjudicataire pour l'administration et la gestion du domaine internet <•bj>. Cela dira-t-il, traduit la volonté du chef de l'État " de transformer à moyen terme le Bénin en une plateforme de service numérique pour l'Afrique de l'ouest". Il indique par ailleurs que " le point d'entrée du numérique au Bénin, passe aussi par le nom du domaine < • bj > que nous souhaitons être la référence incontournable ". Jacob Akinocho précise que le nom du domaine constitue la première étape de votre présence sur internet. Choisir le domaine < • bj > vise selon lui à donner de la visibilité à sa structure puisqu'il permet un meilleur référencement sur Google.
Il souligne que JENY Sas va automatiser et simplifier notablement les procédures d'enregistrement. " Le choix d'un nom de domaine en < • bj > est aussi une question de fierté nationale, un sursaut patriotique sur le plan numérique ", signale-t-il.
Il s'agit donc d'un puissant moyen de communication accessible 24/24 qui permet un meilleur référencement et impose la proximité confiante, qui est un moyen de renforcer la confiance des visiteurs.
La Vice-présidente de l'ARCEP Dr Carielle Acclassato, présente les raisons de la réticence des acteurs à utiliser la désinence pays. Il s'agit de la visibilité internationale, la méconnaissance et les contenus locaux. Elle souligne que le domaine < • bj > est un véritable moyen de notre communauté.
" Le nom du domaine < • bj > peut et doit devenir le socle de notre appartenance à cette communauté numérique pour peu que nous le portions véritablement et que nous nous engagions à le promouvoir en termes simples et attractifs ", souhaite la vice présidente de l'ARCEP. Représentante du ministre de la communication et de l'économie numérique, Sabi Bounty adamou Barkatou, invite simplement les entreprises et les société à revenir à la maison. Selon la Conseillère technique genre et entreuprenariat numérique, cela traduit la crédibilité non seulement sur le plan national que sur le plan international de notre pays.
"Allez sur le < • bj > pour donner plus de visibilité au domaine pays " lance-t-elle. Elle se dit confiante de la promotion du domaine < • bj > par les entreprises locales.
Giscard AMOUSSOU

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L'ambassade de Libreville muée en Consulat général

Sat, 09/22/2018 - 11:06

Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération vient de relever que l'information faisant état du déplacement de la résidence de l'ambassadeur du Bénin à Libreville n'est pas fondé tout en précisant les règles en matière diplomatique.
Dans un communiqué signé du directeur adjoint de cabinet du ministère des Affaires étrangères, Alain Ayadokoun, il est relevé que certains sites internet notamment www.gabonactu.com, www.afritelegraph.com, www.lanouvelletribune.info et autres, ont publié une information relayée par les réseaux sociaux selon laquelle, " l'ambassadeur du Bénin près le Gabon ne résidera plus à Libreville ". Cette information est erronée selon le communiqué puisque cela ne répond à aucune réglementation en matière diplomatique. " Il est du ressort de chaque Etat de définir de façon souveraine, la politique étrangère, l'accréditation qui lui semble appropriée dans les relations diplomatiques avec les pays partenaires". C'est dans la perspective des réformes que l'ambassade du Bénin à Libreville a été muée en Consulat général.
Le communiqué précise que " Pour le suivi de l'action diplomatique entre les deux pays, le gouvernement béninois a placé la République Gabonaise sous la juridiction de l'ambassade du Bénin près la République fédérale du Nigeria, avec résidence à Abuja, au même titre que le Tchad, le Sao Tomé et principe, le Cameroun, la Centrafrique et la Guinée équatoriale ". Une décision qui selon le directeur adjoint de cabinet du ministère des affaires étrangères " est consacrée par un arrêté du 23 novembre 2017 portant définition des juridictions des postes diplomatiques et consulaires de la République du Bénin".
Le communiqué précise " qu'il n'appartient pas à un État accréditaire de décider du lieu de résidence d'un diplomate accrédité près de lui. Ceci est la seule prérogative de l'État accréditant ". Dans cette même logique, il est indiqué que " le gouvernement de la République du Bénin a introduit une demande d'agrément pour la nomination de Mme Marceline Paulette Adjovi en qualité d'ambassadeur extraordinaire plénipotentiaire de la République du Bénin près le Gabon avec résidence à Abuja ". Une demande qui a reçu l'accord favorable du gouvernement gabonais le 20 septembre 2018. Le ministère des Affaires étrangères se dit prêt à donner toutes informations possibles dont auront besoin les médias pour mieux informer les populations. Le Dac précise que la République du Gabon dispose d'un consulat au Bénin dont l'ambassadeur réside à Lomé.
G.A

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