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24 Heures au Bénin

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Luc Assogba, ancien journaliste sportif a rendu l'âme

Sat, 11/24/2018 - 20:54

La mort a encore frappé le monde de la presse béninoise précisément celle sportive. L'ancien journaliste sportif, le doyen Luc Assogba a tiré sa révérence cette semaine.
Doué de talent, le professionnel des médias, animait l'émission Sport Magazine à l'Ortb à l'exemple des doyens Alex Chodaton, Cyrille Ayelesso et Christian de Souza.
Luc Assogba est passé de vie à trépas laissant la presse béninoise en deuil.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le PRD informe ses militants à la base

Sat, 11/24/2018 - 17:18

Dans un communiqué en date du lundi 19 novembre 2018, la direction exécutive du PRD a annoncé à l'opinion publique la suspension de sa participation aux travaux préparatoires du congrès du Bloc Républicain. Suite à cela la section PRD de la commune d'Akpro Missereté s'est réunie autour de son président Bahou M. Michel, ce samedi 24 novembre 2018, pour informer ses militants à la base des raisons qui justifient cette décision.

Le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) entend mettre tous ses militants au même niveau d'information. C'est dans cette optique que sa section de la commune d'Akpro Missereté a tenu une réunion en présence du maire Bahou Michel. Il s'agit d'informer la base sur les raisons qui ont poussé la direction exécutive du PRD à suspendre sa participation aux activités du Bloc Républicain.
Le même travail sera fait au niveau des sous-sections des cellules et de toute la base.
Le PRD a suspendu sa participation aux activités du Bloc Républicain puisque certaines de ses conditions ne sont pas respectées. Il s'agit entre autres du maintien de son logo dans celui du nouveau parti ; du respect de son positionnement géographique électoral lors des choix des candidats aux élections législatives ; la constitution de ses militants en courant au sein du nouveau parti. Le PRD a aussi exigé que les termes de l'accord fassent l'objet d'un protocole d'accord écrit, ainsi que l'exigent les statuts du parti (article 85 et 86). En contrepartie, le PRD a consenti à ne pas revendiquer le leadership du nouveau parti.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

INTEGRALITE ENTRETIEN MICHEL DUSSUYER BILAN ET PERSPECTIVES

Sat, 11/24/2018 - 14:13
Voir en ligne : Q9l_yPmQRI0
Categories: Afrique

Trois péchés rédhibitoires de tout Béninois

Sat, 11/24/2018 - 10:45

(Par Roger Gbégnonvi)

​Munies de leur licence et de leur master, nos filles (mais aussi nos garçons) vont en quête d'un emploi. Courageuses, elles enfilent les stages non payés. Pressées par l'horloge biologique et par leur mère qui veut porter au dos ses petits-enfants, elles accouchent deux fois en attendant l'emploi. Ce faisant, elles honorent un des péchés rédhibitoires de tout Béninois et qui s'appelle procréation quantitative à tout prix. En général, nous fonctionnons ainsi, au rythme de la nature et des habitudes héritées auxquelles nous n'offrons pas assez le supplément de la culture qui corrige et améliore. Maman et Mémé s'occuperont des enfants faits en attendant un emploi. Dans un contexte où la démographie grimpe tandis que la production stagne ou recule, ils réussiront moins bien que leurs parents. Mais qu'importe. ‘‘Ils sont là, ils ne mangeront pas du sable''. C'est l'essentiel. Si le géniteur daigne se montrer et se comporter en papa, il leur dira peut-être un jour la phrase souvent entendue : ‘‘Je n'ai pas hérité de mes parents, n'attendez donc rien de moi, attendez tout de vous-mêmes.''
​Le ci-dessus péché rédhibitoire porte en filigrane un autre, qu'on appellera cantonnement de la vie dans un éternel présent. Dans beaucoup de nos langues d'ailleurs, il n'y a qu'un seul mot, le même, pour dire hier et demain. Ainsi enlacés et confondus, hier et demain ensemble se nomment aujourd'hui. Dans cet aujourd'hui immobile, nous travaillons le moins possible et produisons juste ce qu'il faut car, ‘‘l'on doit manger de son vivant le fruit de son travail''. L'idéal est donc qu'il n'y ait pas de surplus. Ceux qui viendront après nous se suffiront eux aussi à eux-mêmes. Dans cet aujourd'hui figé, nous n'entretenons pas l'ouvrage de nos mains. Des trous dans le toit de la vieille case et des lézardes dans les murs : on bricolera, on ne refera pas. Les rues asphaltées parsemées de nids de poule : le Ministère en charge laissera les automobilistes ‘‘choisir leurs trous'' jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de route.
​Les deux ci-dessus péchés rédhibitoires portent en filigrane un troisième qu'on appellera nostalgie du passé immédiat. Nous avons souffert du présent qu'il fut et avons milité pour sa disparition. Nous avions en effet trop de mal à vivre. Or nous le regrettons maintenant, car c'était tout de même un bon présent. Oui, des grèves tout le temps et nos malades à la traîne et nos enfants à la rue ; oui, la police arnaquait les chauffeurs six fois sur 40 km, et ‘‘le Bénin plaque tournante de la drogue'' et des gens hardis arrachaient la vie à d'honnêtes citoyens pour prendre leur argent. C'était mauvais. Oui, mais on vivait bien quand même grâce à l'argent de toutes sortes. Les bars hurlants inondaient nos nuits sans lumière et les filles-mères ne se vendaient pas cher dans la pénombre. Dieu était grand. Tandis que maintenant… On a bougé les lignes. Changer nos habitudes ? L'affaire est grave !
​Ainsi parlait aussi le peuple de Yahvé. Confronté à l'âpreté du désert à traverser pour atteindre la terre promise, il se mit à trouver des douceurs à sa servitude et à ses chaînes à peine quittées. ‘‘Que ne sommes-nous morts de la main de Yahvé au pays d'Egypte, quand nous étions assis auprès de la marmite de viande et mangions du pain á satiété ! A coup sûr, vous [Moïse et Aron] nous avez amenés dans le désert pour faire mourir de faim cette multitude'' (Exode, 16/3). Les trois péchés rédhibitoires de tout Béninois placent le Bénin à côté de ce peuple souhaitant le retour au pire à cause de moult difficultés à affronter, qui ne devraient pourtant, en aucun cas, empêcher le progrès de l'homme en bornant son horizon à la viande et au pain mendiés ou mangés à satiété, fût-ce dans le déshonneur et l'indignité.
​De peur que les Béninois ne s'en glorifient, oublions ladite proximité entre le peuple de Yahvé et le peuple du Bénin. Observons néanmoins que ce sont deux peuples difficiles à réformer et que, pour y arriver, il faut – il a fallu – toute la détermination de Moïse.

Categories: Afrique

26 œuvres en France bientôt restituées au Bénin

Sat, 11/24/2018 - 10:38

La République du Bénin sera d'ici peu en possession de ses biens culturels en France. Suite à la remise d'un rapport, ce vendredi 23 novembre 2018, sur la restitution d'œuvres culturelles africaines, le président Emmanuel Macron a décidé de restituer 26 œuvres réclamées par le Bénin. Une victoire pour le peuple béninois, mais aussi et surtout pour le Chef de l'Etat, Patrice Talon qui a su entamer ce combat.

Portes sacrées du palais d'Abomey, totems, sceptres, tous exposés dans le musée du Quai Branly à Paris ; voilà entre autres les biens culturels qui ont été confisqués au Dahomey (actuel Bénin) par l'armée française entre 1892 et 1894.
Le président Emmanuel Macron dans sa volonté de restituer aux États demandeurs des milliers d'œuvres d'art africain, s'est engagé en 2017 à étudier la problématique. Au terme du rapport qui lui a été soumis, il a décidé de restituer sans tarder 26 œuvres réclamées par les autorités du Bénin.
Le président français propose également de « réunir à Paris au premier trimestre 2019 l'ensemble des partenaires africains et européens » pour définir le cadre d'une politique d'échanges d'œuvres d'art. Ce retour des œuvres culturelles est une victoire pour le peuple béninois mais aussi et surtout pour le Chef de l'Etat, Patrice Talon.

Le combat historique de Patrice Talon

Dans sa volonté de faire développer le secteur touristique, le président Patrice Talon s'est engagé à lutter pour le retour des biens culturels au Bénin.
Lors de sa visite en France, le 05 mars 2018, Patrice Talon a réaffirmé à son homologue le souhait de la nation béninoise à célébrer le retour de ces trésors.
Le 26 août 2018, le Bénin a officiellement porté devant la République française, une requête visant la restitution des biens culturels issus du patrimoine national se trouvant dans plusieurs musées et collections français. Suite à cette démarche, des échanges ont eu lieu entre autorités au plus haut niveau des deux pays.
Le 28 novembre 2017, lors d'un discours à l'Université de Ouagadougou, le président français, avait souhaité que « d'ici cinq ans les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique ».
A la demande du président français, un rapport a été rédigé par l'historienne de l'art Bénédicte Savoy et l'écrivain sénégalais Felwine Sarr sur la restitution des œuvres d'art Africaines. Ce rapport propose une évolution de la législation afin de restituer aux États demandeurs des milliers d'oeuvres d'art africain arrivées pendant la colonisation, qui se trouvent dans les musées français. Le rapport mentionne aussi les conditions, dans lesquelles ces œuvres, pourront être rapatriées dans leurs pays d'origine.

Les actions menées par l'Etat béninois

En conseil des ministres le mercredi 12 septembre 2018, sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice Talon, il a été mis sur pied le Comité chargé de la coopération muséale et patrimoniale entre la France et le Bénin. Le comité mis sur pied à cet effet est composé 10 membres et présidé par Nouréini Tidjani-Serpos, poète et diplomate de grande renommée. Ledit comité a pour mission de définir avec la partie française, le cadre de partenariat et les modalités de circulation et de restitution des œuvres culturelles du Bénin en France et de convenir des modalités de réalisation d'un inventaire exhaustif des œuvres et des biens culturels concernés. L'objectif étant de conduire le processus afin que le Bénin puisse rentrer en possession de ces biens qui sont d'une valeur historique, spirituelle et culturelle inestimable.
Conscient du fait qu'il faut également des structures pour accueillir les œuvres dans de bonnes conditions, le gouvernement Talon a lancé un programme de rénovation et la construction de quatre nouveaux musées. Porto-Novo, Ouidah, Allada et Abomey vont abriter la construction de ces musées aux normes et standards internationaux. Aussi, il y a-t-il la construction du musée Toussaint Louverture de la résistance. La restitution des œuvres béninoise va donc permettre le développement du pays à travers le secteur touristique.
Un rêve pour lequel le Président Patrice Talon s'est battu an posant des actes audacieux. L'histoire retiendra ce nom, puisque le Chef d'Etat béninois a été au devant de la scène dans cette lutte. Son courage a été d'ailleurs salué par ses homologues africains.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Mario Elonm Mètonnou apprécie les réalités de l'assainissement sur le terrain

Sat, 11/24/2018 - 10:13

Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou, Mario Elonm Mètonou a effectué une visite inopinée sur le terrain, ce samedi 24 novembre, pour constater la discipline dans le rang des populations en matière de salubrité.
Depuis le lancement de la répression contre les personnes qui jettent les ordures un peu partout dans la ville, la discipline semble revenir. Et pour constater les faits, le procureur a fait une descente dans certains quartiers de Cotonou. L'objectif est de mieux apprécier l'efficacité de ses actions dans le cadre de la lutte contre la pollution à Cotonou.
Dans la matinée de ce samedi, le procureur Mario Elonm Mètonnou a fait le tour de quelques quartiers notamment les plus insalubres de Cotonou : Zongo, Gbegamey, Tokpa, Akpakpa, etc.
La délégation conduite par le procureur a constaté de visu la discipline qui s'observe désormais sur le terrain.
Les riverains comprennent déjà le bien fondé des actions de Mario Mètonnou qui entre dans la dynamique de l'assainissement de l'environnement que prône le chef de l'État. Les populations promettent d'en faire une habitude afin de rendre la ville plus attrayante.
Le procureur souligne que chacun a le devoir de garder son environnement propre.
Il pense bien continuer avec la sensibilisation suivie de la répression pour que les populations évitent de transformer les domaines publics en dépotoirs d'ordures.
Mario Mètonnou est décidé à rendre Cotonou propre.
G.A.

Categories: Afrique

Ecobank et Ethiopian Airlines simplifient le processus de voyage des clients

Fri, 11/23/2018 - 23:38

L'hôtel Marina Bénin de Cotonou a abrité ce vendredi 23 novembre 2018, la cérémonie de lancement du partenariat entre Ecobank et Ethiopian Airlines. Cette association vise entre autres à offrir aux clients, une meilleure expérience en simplifiant le processus de voyage.
La cérémonie a réuni le directeur général de l'Ecobank, Lazare Komi Noulekou, le représentant d'Ethiopian Airlines, Miretab Teklaye, ainsi que d'autres responsables de la Banque panafricaine et de la compagnie aérienne.

Offrir à tous les Africains en général et Béninois en particulier, la meilleure expérience de voyage à Cotonou en fournissant des applications mobiles conviviales avec des agents dédiés à tous les points de contact pour améliorer la qualité de service fournis au Bénin : tel est l'objectif du partenariat entre la plus grande compagnie aérienne en Afrique, Ethiopian Airlines et la Banque Panafricaine Ecobank.
« (...) c'est tout le processus de voyage qui a été révolutionné, depuis la réservation de billet jusqu'à l'embarquement, en passant par le payement, l'enregistrement, les formalités policières. Vous disposez désormais, partout où vous êtes, d'une application mobile qui vous facilite le choix des billets Ethiopian Airlines », a déclaré le directeur général de Ecobank Bénin.
Selon Lazare Komi Noulekou, aucun secteur ne peut échapper à l'ère de la digitalisation.
« C'est une aubaine à saisir surtout dans nos pays au sud du Sahara », a-t-il confié
Pour le représentant de Ethiopian Airlines Miretab Teklaye, la mission de la compagnie est de connecter d'abord les pays d'Afrique entre eux et ensuite au monde entier. Aux dires du représentant de Ethiopian Airlines, il ne suffit pas juste d'acheter des avions et d'opérer des services. La compagnie a mis en place un suivi complet pour faire développer l'industrie à travers la formation au sein d'une académie d'aviation qu'elle dispose. L'académie détient tous les certificats internationaux pour sortir des professionnels de l'aviation, des pilotes en passant par les hôtesses.
Il signale que 12 hôtesses béninoises ont été recrutées et suivent actuellement une formation à Addis-Abeba.
Toujours dans un esprit de panafricanisme explique-t-il, Ethiopian Airlines a mis en œuvre son application mobile qui a pour but de rapprocher les services aériens des passagers, des consommateurs tout en facilitant les options de paiement.

Deux applications distinctes

Selon Loick Allide du service marketing et ventes de Ethiopian Airlines, il s'agit de deux applications distinctes. Un client qui fait sa réservation sur l'application d'Ethiopian Airlines renseigne-t-il, peut décider d'aller payer dans une agence Ecobank. Il choisit ainsi à la fin de la transaction l'option « payer en agence Ecobank » avec un numéro de référence qui est généré lors de l'opération.
Le client peut aussi choisir de ne pas aller en agence Ecobank pour faire son payement et le faire directement via son application Ecobank Mobile, cette fois-ci en choisissant l'option « payer Ecobank Mobile ».
L'application Ethiopian Airlines donne un code de référence grâce auquel, le payement sera fait au niveau de l'application Ecobank.
En faisant une réservation ou en achetant un billet avec l'application de Ethiopian Airlines, le client obtient 15% de réduction sur le prix applicable en agence. Ce qui constitue un avantage non moins négligeable quand le consommateur fait son payement via les applications.
« Vous pouvez ouvrir un compte instantané sans vous rendre à la Banque, sans fournir aucune pièce. C'est ce que nous appelons le compte espèce. Vous pouvez bénéficier de ce partenariat entre Ethiopian Airlines et Ecobank », a signalé Mathias Dékadjévi, chef diffusion et distribution marketing Ecobank.

Les clients peuvent désormais partout où ils sont, procéder aux réservations de billets de la compagnie Ethiopian Airlines, effectuer le payement via l'application Ecobank où dans les agences de la Banque panafricaine. Aussi, l'enregistrement et les formalités policières à l'aéroport sont-ils simplifiés avec une facilitation de l'embarquement électronique grâce au portable.

Les deux applications Mobiles : Ethiopian Airlines et Ecobank sont disponibles sur Play store et sont faciles à utiliser pour tous citoyens.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

MTN Bénin mobilise 75 milliards pour améliorer la qualité de ses services

Fri, 11/23/2018 - 22:23

Le réseau de téléphonie mobile, MTN Bénin a signé ce vendredi à Cotonou, une convention d'accord de prêt de 75 milliards de francs Cfa avec un consortium de banques, pour l'amélioration de la qualité de ses services. La cérémonie officielle de signature de l'accord s'est déroulée au siège de MTN Bénin en présence du Directeur Général, Stephen Blewett et la Directrice commerciale de la Société Générale Bénin, Mme Yénita Bamba représentant le consortium de banques.

D'un montant de 75 milliards de francs CFA, la facilité de ce prêt a une durée de remboursement de sept ans. MTN Bénin prévoit d'investir une partie de cette somme dans l'amélioration de la qualité de ses services et produits.
Compte tenu du montant significatif de cette levée de fonds, la Société Générale Bénin à travers Structured Finance Group (« SFG »), la plateforme de Financements Structurés Afrique Sub-Saharienne du Groupe Société Générale, a été le principal agent et arrangeur de ce crédit syndiqué auquel un pool de plusieurs banques de la place ont participé en tant que préteurs : Bank Of Africa Bénin - Diamond Bank S.A - Orabank Bénin (Obbe) - Ecobank Bénin - Banque Africaine pour l'Industrie et le Commerce (Baic) - Banque Populaire pour l'Epargne et le Crédit (Bpec) - Bsic Benin Sa.
Pour le Directeur Général de MTN Bénin, Stephen Blewett « c'est un jour important pour nous parce que c'est le plus grand prêt dans le secteur au Bénin. Cela montre que nous pouvons faire de grande chose dans le futur. Mais cela nécessite de gros investissement. Ce crédit obtenu, témoigne de la crédibilité financière auprès des banques. », a-t-il indiqué.
« L'objectif est de permettre à MTN d'avoir les moyens de développer son réseau, de faire des investissements qui lui permettront d'offrir un meilleur service de téléphonie à ses clients », a précisé Mme Yénita Bamba.
M. Alassane Arouna, le responsable financier et comptable de MTN Bénin a ajouté que « C'est une action salutaire pour laquelle nous remercions à SGB et les autres banques pour nous avoir renouvelé leur confiance. Parce que ce n'est pas la première fois que nous faisons ça. C'est la troisième fois que nous levons ce type de prêt au Bénin et toujours auprès des mêmes banques ».

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

Le projet asphaltage prend définitivement corps à Sème-Podji

Fri, 11/23/2018 - 18:47

Depuis ce mercredi 22 novembre 2018, les populations de Djeffa dans la commune de Sème-Podji ont commencé la dernière phase de la libération des espaces publics dans le cadre du projet asphaltage devant aboutir à la réalisation du pavage de la route Ekpe carrefour passant par Djeffa jusqu'à Djeffa gare. Boutiques, buvettes, maisons et hangars sont démolis par leurs propriétaires sous le regard de leur chef village, Dominique Ahouandjinou. " il faut accepter de faire des sacrifices pour le développement de notre localité. L'essentiel maintenant est que les travaux proprement dits démarrent très vite pour combler les attentes des populations....", a déclaré ce dernier. Certains riverains tiennent le même langage que lui. " C'est pour l'avenir nous travaillons...", disent-ils. Ainsi, sans violence, les ouvriers continuent de détruire les installations.
Dans le cas contraire, les tracteurs de la société Ofmas internationale, maître d'ouvrage, descendront sur le terrain pour nettoyer les lieux, dès lundi prochain. Selon le programme, le pavage de ladite route commence en janvier 2019.

Jules Maoussi

Categories: Afrique

La Corée du Sud fait don de véhicules au Maec

Fri, 11/23/2018 - 14:29

Quatre véhicules neufs, dont deux minibus et deux Suv ont été mis à la disposition du ministère Affaires étrangères et de la coopération (Maec). Il s'agit d'un don de la Corée du Sud qui vise à renforcer la mobilité du protocole.
Le ministre Aurélien Agbénonci a reçu les clés des véhicules des mains de l'ambassadeur de la Corée du Sud près le Bénin, Kim Sungsoo, ce jeudi 22 novembre 2018.
Pour le ministre, ce geste témoigne de la qualité des relations entre les deux pays.
La Corée du Sud, indique-t-il, assiste le Bénin dans plusieurs domaines dont celui de l'éducation et de la formation. Cela se traduit par la formation de boursiers béninois à l'Académie de diplomatie de la Corée ; à l'ouverture du Bénin aux investisseurs sud-coréens et aux soutiens mutuels des deux pays dans les instances internationales.
« Nous sommes en dialogue permanent avec l'ambassadeur de la Corée du Sud près le Bénin. En marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, la Corée du Sud et le Bénin se sont engagés à travailler ardemment en faveur d'une paix durable dans le monde. Nous œuvrons pour que le pays s'intéresse au Programme d'actions du gouvernement par des actions d'investissements qui seront visibles bientôt », a annoncé le chef de la diplomatie béninoise.
L'ambassadeur de la Corée du Sud près le Bénin, Kim Sungsoo, a salué le leadership du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération dans le cadre du raffermissement des relations entre les deux pays.
Depuis 2016, l'axe bénino-coréen est plus que jamais renforcé, s'est-il réjoui.
Le chef de la diplomatie béninoise a saisi l'occasion de cette cérémonie pour faire le tour des relations entre les deux pays.
F. A. A.

Categories: Afrique

La loi portant exercice de droit de grève au cœur d'un atelier

Fri, 11/23/2018 - 14:13

Le président du Conseil national du dialogue social (Cnds), Guillaume Attigbé a présidé, ce jeudi 22 novembre 2018, à Cotonou, un atelier sur l'étude de l'application de la loi N°2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève au Bénin.
Le président du Cnds a souligné que le Bénin est confronté à des crises sociales relativement graves et récurrentes qui mettent à mal la cohésion sociale, la paix et la stabilité, conditions indispensables d'un développement économique harmonieux et de progrès social. Ces crises selon lui, surviennent soit sur fond de mobilisation contre la vie chère, de protestations sociopolitiques, des réformes économiques envisagées ou mises en œuvre dans le pays ou, soit comme les conséquences des politiques et mesures de réformes engagées par les gouvernements successifs. Malgré cela, le Bénin rappelle-t-il, dispose d'un arsenal juridique dont la mise en œuvre conséquente devrait permettre une meilleure gestion des crises sociales récurrentes. Comment renforcer les mécanismes de consultation bipartite et tripartite dans le pays ? Comment consolider le processus de dialogue social ? Comment revoir le mode opératoire de la gouvernance sociale et enfin quel dispositif consensuel mettre en place pour l'exercice du droit de grève ? Ce sont là les préoccupations fondamentales auxquelles les travaux de l'atelier sont appelés à répondre. Ils visent selon Guillaume Attigbé, à identifier les efforts à réaliser dans ce sens. A cet effet, le Cnds a jugé nécessaire de commanditer l'étude dont les résultats seront validés au cours des travaux qui vont durer deux jours.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le Bénin reçoit 4,6 milliards FCFA de l'Union Européenne

Fri, 11/23/2018 - 14:10

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement du secteur agricole au Bénin, l'Union européenne et l'Agence belge de coopération au développement (Enabel) ont de commun accord signé une Convention de mise en place d'un dispositif de dialogue entre les acteurs.
La convention à été signée, ce jeudi 22 novembre, à la Délégation de l'Union européenne à Cotonou.
La coopération Union européenne - Bénin ne cesse de porter ses fruits. En complément à l'appui budgétaire sectoriel qu'elle accorde au Bénin, dans le cadre du Programme d'appui au développement durable du secteur agricole (Padsa), l'Union européenne vient de faire un nouveau geste. La signature avec l'Agence belge de coopération au développement (Enabel) d'une Convention de mise en place d'un dispositif de dialogue entre les acteurs du secteur agricole, vient de permettre au Bénin de bénéficier d' appui de 4,6 milliards FCFA.
L'Ambassadeur du Royaume de Belgique près le Bénin, Xavier Leblanc, a expliqué que l'Appui au renforcement des institutions du secteur agricole (Arisa) est un projet qui vise à appuyer la mise en œuvre de la réforme sectorielle initiée par le gouvernement du Bénin.
Dans l'optique de faciliter le processus de transition et d'opérationnalisation de partage de fonctions entre acteurs dans le contexte du secteur agricole via deux domaines. Il s'agit du renforcement des capacités des structures opérationnelles déconcentrées et décentralisées et de l'appui aux filières prioritaires dans leur structuration en interprofession et dans l'adoption de leurs plans d'actions.
Le chef de la Délégation de l'Union européenne au Bénin, Olivier Nette, a précisé que cette convention témoigne de l'engagement solide de son institution et de la Belgique dans le cadre de la coopération Ue-Bénin prioritairement dans l'agriculture.
Olivier Nette rappelle qu'en 2017, le secteur agricole à lui seul a contribué à plus de 20% au Produit intérieur brut (Pib) et constitue la principale source de devises du pays.
Plus important encore, souligne-t-il, 50% des Béninoises et des Béninois dépendent de ce secteur pour leur emploi.
Le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche souligne que « La part active que nous avons prise dans la formulation de ce projet d'appui au renforcement des institutions publiques et du secteur privé dans le secteur agricole au Bénin, est le reflet de notre ferme volonté de voir concrétiser les cinq domaines de l'appui complémentaire du Padsa ». Bonaventure Kouakanou indique que les importantes réformes institutionnelles engagées dans le secteur agricole visent à recentrer les services de l'Etat dans leurs rôles régaliens et à contribuer à stimuler l'initiative privée qui, en particulier, devrait assurer les fonctions de conseils, de fournitures d'intrants, de production, de transformation et commercialisation.
Giscard A.

Categories: Afrique

Aurélien Agbénonci salue la démarche du président français

Fri, 11/23/2018 - 14:03

Le ministre des Affaires étrangères Aurélien Agbénonci, invité de Rfi, ce vendredi 23 novembre 2018, s'est prononcé sur la restitution des œuvres d'art africaines. Ceci du fait que le rapport des restitutions des œuvres d'art africaines va être remis dans l'après-midi de ce jour au président français Emmanuel Macron. Le ministre béninois des Affaires étrangères s'est également penché sur les conditions de réception, de conservation et de gestion des œuvres au Bénin.

A la demande du président français, un rapport a été rédigé par l'historienne de l'art Bénédicte Savoy et l'économiste sénégalais Felwine Sarr sur la restitution des œuvres d'art africaines. Ce rapport qui sera remis cet après-midi à Emmanuel Macron, plaide pour une restitution définitive des dizaines de milliers d'œuvres d'art à leurs pays d'origine.
Les deux universitaires proposent également de modifier le code du patrimoine français pour permettre ces retours.

Face à cette nouvelle, Aurélien Agbénonci se réjouit du fait que la promesse a été tenue. Ce qui traduit selon lui, une évolution du droit positif français allant dans le bon sens.
« C'est une bonne avancée, c'est une victoire qui est commune aux partenaires, aux deux partenaires que nous sommes ». Il a salué le courage du président Macron et la démarche constructive adoptée par ce dernier.

A la question de savoir si les conditions sont déjà réunies pour accueillir ses œuvres, le ministre des Affaires Etrangères rassure que le Bénin a pris le temps de faire son ‘'home work ‘' qui consiste à créer les conditions idéales de réception mais aussi de conservation et de gestion.
« Nous avons sollicités les plus grands cabinets du domaine de l'art (...) et lorsque vous voyez ce qui est prévu en terme de développement muséal au Bénin, je peux vous dire qu'on ne peut être que rassurer », a-t-il affirmé.

Plusieurs projets en cours au Bénin témoignent de la volonté du Chef de l'Etat Patrice Talon, à réunir les conditions idéales pour la réception des biens culturels en France. Outre la rénovation des musées nationaux du pays, le gouvernement a lancé le projet de la construction de 04 nouveaux musées à Porto-Novo, Ouidah, Allada et Abomey.

Ces musées sont relatifs à l'épopée des rois et des amazones, les civilisations Vodoun et Orisha.
Aussi, il y a-t-il la construction du musée Toussaint Louverture de la résistance.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

100 jeunes déscolarisés formés à l'entreprenariat agricole

Fri, 11/23/2018 - 14:00

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Le programme de formation de 100 jeunes déscolarisés par le centre Songhaï avec l'appui du Projet de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAO), lancé depuis le 22 mai 2018, a connu son épilogue ce mercredi 21 novembre. Soit six mois de formation en entrepreneuriat agricole.
Le Programme Cadre d'Appui à la Diversification agricole (ProCAD) dans le but d'aider les jeunes déscolarisés à se prendre en charge notamment à travers l'entrepreneuriat agricole, a permis dans le cadre du PPAAO à 100 jeunes de vivre l'expérience de l'entrepreneuriat agricole. Sélectionnés dans tous les départements du Bénin, ces nouveaux entrepreneurs agricoles ont été internés pendant six mois au centre Songhaï à Porto-Novo, où ils ont été formés à la production végétale, animale, piscicole et à la transformation agroalimentaire. Sous l'impulsion du père Godfrey Nzamujo et du ProCAD, ils ont bénéficié de beaucoup d'autres atouts notamment l'élaboration de plan d'affaires en vue de la création d'une entreprise. « A partir d'aujourd'hui, ils sont entrés dans une grande famille, je suis tellement fier d'eux car c'est un groupe différent. Je tiens à dire que mes enfants là, sont comme des œufs fertiles que nous avons couvés pour produire des poussins qui je suis sûr, vont continuer à grandir››, a déclaré père Godfrey Nzamujo.
Pour le promoteur du centre Songhaï, « cet investissement dans la formation du capital humain, permet d'inscrire ces jeunes dans la ligne d'une prise en charge de leur propre destin en leur donnant des outils appropriés pour faire face aux grands défis du développement économique et durable de nos communautés ».

Un coup de maître dans la séléction

D'un coût global de 124.700.000 francs CFA, le projet a offert aux bénéficiaires la spécialisation dans les domaines du maraîchage, de la culture vivrière, la transformation agroalimentaire, la pisciculture, l'agroforesterie, l'artisanat, la production des poulets de chairs et autre volaille, la nutrition animale, bovin caprin, les cailles, la cuniculture, la production de porcs et la provenderie.
« Nous sommes très heureux aujourd'hui parce que nous avons vu et appris une autre façon de faire l'agriculture : l'agriculture biologique et écologique. Cela nous a ouvert les yeux sur les opportunités en agriculture que nous offre notre pays et qui sont de loin, supérieures aux défis auxquels nous faisons face », a souligné la porte-parole des bénéficiaires. « Nous mettrons tout en œuvre pour gagner le pari de nos micros entreprises respectives afin de créer des emplois décents pour nous-mêmes, tout en employant et inspirant d'autres jeunes », a promis Rachel Adonsi, au nom de ses collègues.
Cette initiative a démarré en février 2018 avec le lancement du premier appel à candidature pour des jeunes déscolarisés ayant entre 18 et 25 ans. Un second appel a pris en compte des jeunes de 27 ans.
Ainsi, 100 jeunes dont 33 femmes ont été retenus pour bénéficier de la formation.
Virginie Assogba Miguel, la chef programme du Projet de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest s'est dit confiante au regard de l'engouement et l'engagement de ces jeunes à mettre en œuvre ce qu'ils ont appris. Elle souligne que chacun des jeunes a élaboré un micro projet dans l'un des domaines de sa formation et le PPAAO s'est engagé à acquérir une ou une bonne partie des équipements dont ils auront besoin. Ce soutien du projet est estimé à 200.000.000 de francs CFA. Ce qui montre la volonté des responsables du projet à suivre l'installation de ces jeunes entrepreneurs agricoles.
Giscard A

Categories: Afrique

Les grands projets routiers retenus pour l'année 2019

Fri, 11/23/2018 - 13:20

Le ministre des Infrastructures et des transports, Dr Alassane Séidou a exposé, ce jeudi 22 novembre, au Parlement, le projet de budget de son département ministériel pour l'année 2019. Ce budget s'élève à 63 milliards 231 millions 493 mille FCFA dont 3 milliards 531 millions 884 mille pour le fonctionnement et 59 milliards 699 millions 609 mille pour les investissements.

Selon le ministre Alassane Séidou pour l'année 2019, la plupart des projets sont financés sur le modèle de préfinancements directs par les entreprises ou d'autres bailleurs de fonds intéressés par les projets du gouvernement. Le budget d'investissement 2019 ne prend en compte que le financement des études et le dédommagement des sinistrés de l'emprise des différents projets qui sont financés par le budget national. Ce qui fait qu'on a l'impression que le budget 2019 du ministère des infrastructures et des transports a diminué par rapport à celui de l'année dernière qui s'élevait à 94 milliards 999 millions 969 mille FCFA.

Les grands projets

Parmi les grands projets inscrits dans le budget 2019, il y a entre autres les travaux de modernisation au Port autonome de Cotonou. Ces travaux sont relatifs à : l'aménagement des terres pleins et du quai ; la reconstruction des quais nord afin d'augmenter la capacité d'accueil ; l'extension du bassin du port sur 900 mètres ; la construction d'une nouvelle tour de contrôle ; l'acquisition d'un remorqueur, de 2 grues mobiles et d'autres équipements.

Plusieurs travaux d'aménagement de l'axe routier autour du port de Cotonou sont également prévus. Il s'agit notamment de la reconstruction du tronçon : Ancien pont de Cotonou-Loterie Nationale-Hôtel du Port-Carrefour Cen-sad (Erevan), d'une longueur de 5,8 kilomètres.
Aussi, il y a-t-il, les travaux de construction de l'aéroport de Glo-Djigbé qui est l'un des grands projets inscrits dans le Programme d'Actions du Gouvernement.

Au cours de l'année 2019, informe le ministre Alassane Séidou, le gouvernement envisage de moderniser les liaisons routières. Ceci par la poursuite des divers projets en cours et le lancement de nouveaux projets. Il s'agit entre autres : des travaux d'aménagement et de bitumage de la route Bétérou-Tchaourou-Frontière Nigeria longue de 73 kilomètres sur financement du Budget National et de la Banque Islamique de Développement (BID) ; l'aménagement et le bitumage de la route Lokossa-Dévé-Aplahoué-Frontière Togo longue de 46,11 kilomètres sur financement du Budget national et de la Banque Ouest Africaine de développement (BOAD).

Il y a aussi la réhabilitation et le renforcement de la Route nationale inter-Etat N°2 notamment le tronçon Béroubouay-Kandi-Malanville longue de 177,20 kilomètres sur financement conjoint du Budget national, de la Banque Islamique de développement (BID) et OFID ; l'aménagement et le bitumage de la Route des pêches et de ses bretelles d'accès phase2 notamment le tronçon Adounko –Porte du non-retour et quatre bretelles d'une longueur de 22,30 kilomètres sur financement de la Chine ; le renforcement de la route nationale inter Etat N°2 notamment le tronçon Bohicon-Dassa-Parakou sur financement du budget national.

Désenclavement des zones de production et entretien du réseau routier

Le désenclavement des zones de production et des localités sont aussi parmi les priorités du gouvernement pour l'année 2019.
Le ministre des infrastructures a souligné la volonté de l'Etat à assurer l'entretien continue du réseau routier à travers le projet d'appui à l'entretien du réseau routier et du projet d'appui au système de gestion du patrimoine routier.
Ainsi, le programme d'urgence de réfection de routes et pistes rurales dans le cadre des campagnes agricoles ainsi que le projet Fadec Pistes rurales ont été financés.

Pour faciliter la circulation des personnes et des biens sur toute l'étendue du territoire national, il est prévu la construction des ouvrages spécifiques. On peut citer entre autres : la construction de 24 ouvrages spécifiques sur les réseaux de pistes rurales ; le programme d'urgence de désenclavement dans les localités du Bénin (Construction de 15 ponts métalliques sur financement de la KFW) ; la poursuite des travaux de construction d'un pont sur le fleuve Affon au PK 37 prenant en compte l'axe Djougou- Pehunco avec financement du Budget national et la mise en œuvre du programme de facilitation de transport sur les corridors Bénin-Niger et Abidjan-Lagos par la construction des postes de contrôle juxtaposés d'Hilacondji.

Ces différents projets du ministère des infrastructures et des transports sont inscrits dans le Programme d'actions du gouvernement (PAG).

Akpédjé AYOSSOOk

Categories: Afrique

La société ENGIE FENIX BENIN lance ses activités

Fri, 11/23/2018 - 13:00

A l'occasion du lancement au Bénin des activités de la société ENGIE FENIX BÉNIN, structure spécialisée dans la distribution de kits solaires, le Directeur Général de l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEX), Laurent Gangbés, a animé une conférence de presse dans la matinée de ce jeudi 22 novembre 2018.
Les efforts du gouvernement dans la mobilisation de fonds pour les grands projets continuent de sidérer les investisseurs. Ce dynamisme reconnu par le Directeur Général de l'APIEX qui m'a réaffirmé à l'occasion du lancement au Bénin des activités de la société ENGIE FENIX BÉNIN, structure spécialisée dans la distribution de kits solaires. Selon lui, « Les réformes courageuses du gouvernement (...) ont pour seul objectif la facilitation de l'environnement des affaires pour encourager auprès des investisseurs, la création d'emplois pour nos compatriotes. Toutes les réformes commencent aujourd'hui à porter leurs fruits ».
Le directeur a souligné que « Aujourd'hui, nous en avons une nouvelle illustration avec ce protocole que l'APIEX signe avec ce groupe français ENGIE FENIX BÉNIN, qui opère dans le domaine des énergies renouvelables avec à la clé la création de près 1.000 emplois répartis sur l'ensemble du territoire national ».
C'est une aubaine dira-t-il pour la jeunesse pour décrocher des emplois dans les différents domaines que propose cette entreprise.
Le directeur général de ENGIE FENIX BÉNIN, Philippe Robert, a exprimé ses remerciements au Directeur Général de l'APIEX et au gouvernement du Bénin. Il a par ailleurs présenté la société FENIX qui est installée dans beaucoup de pays africains. Le directeur de cette firme française, Philippe Robert a indiqué que le Bénin a été choisi parmi d'autres pays au regard de l'intérêt qu'il y a à investir dans le pays. Mettant en exergue l'opportunité que présente le Bénin, arrivé à la tête des pays africains qui présentent de belles opportunités, il souligne que « l'accueil fait aux entreprises ces dernières années est intéressant pour les entreprises comme FENIX ». Il souligne que le kit solaire qui se présente comme un produit participera au développement du pays et changera à coup sûr, la vie des Béninois.
Les deux directeurs ont à la suite des discours procédé à la signature du protocole d'accord entre le Groupe ENGIE FENIX BÉNIN et APIEX. Ce qui marque un nouveau départ pour les jeunes puisque ce protocole d'accord offre près de 1.000 emplois dans les domaines de la comptabilité, des Ressources Humaines, de la logistique, les achats, le marketing, la vente, la maintenance, la gestion de la clientèle et des boutiques.
« L'APIEX qui est le véritable bras opérationnel du gouvernement est à pieds d'œuvre au quotidien pour accueillir, assister et accompagner les entreprises afin qu'elles créent dans notre pays de la valeur ajoutée et des emplois », a déclaré Laurent Gangbés.
Outre ce coup salutaire, d'autres entreprises dans le domaine de l'agro-industrie sont annoncées dans les prochains jours au Bénin.

Giscard A.

Categories: Afrique

Le nouveau challenge de Talon

Fri, 11/23/2018 - 00:00

En agonie depuis quelques années, le football béninois renaît peu à peu de ses cendres. Après les nombreuses réformes lancées par le ministre Oswald Homeky, c'est le tour du chef de l'État de faire peser sa vision dans la balance. Au profit d'une rencontre avec les chefs d'entreprises publiques et privées, Patrice Talon révèle ses ambitions de voir le sport rehaussé par une image nouvelle. Ainsi, il ambitionne associer les entreprises privées et publiques dans sa dynamique de développement du sport.

L'un des stimulants pour ce projet est relatif aux taxes proposées pour le développement du sport car le gouvernement à lui seul ne peut assurer son développement. L'homme dont on reconnaît ses réflexions ultra ascendante souligne que « Notre ambition est d'éveiller chez les enfants, leurs instincts, leurs talents, leurs dispositions sportives et de pouvoir détecter ceux qui ont vraiment des aptitudes, les accompagner à aller un peu plus loin jusqu'au niveau des académies ». Pour une fois depuis le Renouveau démocratique, le gouvernement donne le quitus aux entreprises de participer à la relève du sport roi. Il faut dire que la voie est déjà tracée pour répondre favorablement à cette main tendue du gouvernement. 1/1000 du chiffre d'affaires hors TVA (art 293- 13 à 293-16) dans la loi des finances exercice 2019 en étude à l'Assemblée nationale ira dans ce sens. Patrice Talon donne carte blanche aux entreprises privées pour créer des clubs professionnels. Etant libres de choisir la discipline sportive de leur choix, les entreprises auront désormais des salariés sportifs et l'État ne prend pas de taxe sur le salaire des sportifs déclarés par celles-ci.
Loin d'un combat vain, la route de l'ascension du football professionnel est simplement tracée. L'espoir est donc permis avec cette nouvelle donne. Le chef de l'État plus qu'un manager hors pair a su dévoiler une autre méthode de promotion du cuir rond. L'essentiel est donc fait. Toutes les entreprises ont donné leur accord de principe pour aider à relever le football béninois. Des talents jeunes seront alors dénichés pour rendre ce sport attractif et sidérant. Patrice Talon a donc trouvé la voie idéale pour que les vieux n'aillent plus représenter les cadets à un championnat des moins de 17 ans. Le peuple doit accompagner ce nouveau projet bien ficelé qui fait rêver les jeunes amoureux du cuir rond. C'est la nouvelle marque de la Rupture pour la renaissance du football agonisant au Bénin. Simplement merci à Patrice.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Katrina Sharkey au contact des bénéficiaires à Tchaourou et Savè

Thu, 11/22/2018 - 17:44

La journée de mercredi 21 novembre 2018, fut remplie pour certains bénéficiaires du Projet Emploi des Jeunes (PEJ), financé par la Banque mondiale au Bénin. Et pour cause, ils ont reçu une visite de marque. Il s'agit de la Représentante résidente de la Banque mondiale au Bénin, Mme Katrina Sharkey, qui est allée prendre contact avec lesdits bénéficiaires et s'enquérir de l'évolution de leurs activités.

C'est la tisserande Mariam Chabi Olou, qui a accueilli à Tchaourou, la délégation conduite par la Représentante résidente de la Banque mondiale au Bénin.
Elle est l'une des bénéficiaires de la subvention de 200.000 francs CFA pour développer des activités génératrices de revenus dans les secteurs de l'artisanat, du tourisme et de la transformation agricole.
Un projet visant à permettre à 17.000 jeunes Béninois de se lancer dans la vie active.
Mme Sharkey a longuement échangé avec la tisserande pour mieux comprendre ses motivations, l'organisation qu'elle met en place pour optimiser son activité et la transformation que la subvention a apportée dans son travail et dans sa vie.
Mariée et mère de cinq (05) enfants, Mariam Chabi Olou est installée à Okélagba, dans l'arrondissement de Tchaourou Centre, où elle exerce la profession de tisserande. Diplômée du métier, par faute de matériels de travail, elle était devenue ménagère et revendeuse de gâteaux. Elle était ainsi confinée dans un état de pauvreté qui l'empêchait d'exploiter pleinement son potentiel d'exercer son métier et d'être épanouie.
Après sa sélection, Mariam a bénéficié des formations offertes par le projet, notamment les Ateliers de Compétences de Vie courante (Acv), les modules « Trouver son Idée d'Entreprise (Trie) », « Créer son Entreprise (Créer) » et « Gérer Mieux son Entreprise (Germe) », ainsi que la subvention qui lui a permise de se relancer autrement.
Aini à l'aide de ladite subvention, Mariam a pu s'acheter les matériels de travail et s'est installée convenablement. Elle est actuellement patronne d'un atelier avec six (06) apprenties. Elle se dit heureuse puisqu'aujourd'hui, elle arrive à satisfaire la clientèle de Tchaourou et des environs en tissus qu'elle fabrique. Elle envisage maintenant un renforcement de capacité en technique de combinaison des couleurs pour mieux satisfaire la clientèle et augmenter son chiffre d'affaires. La subvention du PEJ l'a sortie du cercle vicieux de la pauvreté et l'aide aujourd'hui à contribuer efficacement aux différentes charges du ménage.
La Représentante résidente de la Banque mondiale s'est rendue au Centre intégré de formation et de production des artisans des artisans de Savé dont le partenariat avec le projet PEJ a permis la formation de plusieurs jeunes de la commune pour l'obtention du Certificat de Qualification professionnelle. A travers une visité guidée, Mme Sharkey a sous la conduite de Mme Félicité Afouda, directrice du Centre, parcouru les métiers, les salles de formation et la boutique avant d'engager des discussions avec les stagiaires.
La Représentante résidente n'a pas manqué de laisser un mot à l'endroit des bénéficiaires du centre. Elle a incité les filles à croire aux valeurs du travail qui constituent, selon elle, l'unique voie pour gagner la bataille de l'autonomisation.
Centre Intégré de Formation et de Production des Artisans de Savè (Cifpas)

Créé en décembre 2006 avec l'appui financier de Swiss Contact Bénin, principal partenaire et de la Coopération Belge, le Cifpas est un centre mixte de formation, avec toutefois une prédominance de filles.
Le Centre offre des formations de type dual des apprentis, de recyclage des maîtres artisans et des formations initiales en teinture, couture et tissage.
Le centre est dirigé par Mme Félicitée Afouda, et dispose de deux sites.
Le contrat de partenariat signé entre le PEJ le Cifpas vise à offrir la formation complémentaire par apprentissage de type dual aux bénéficiaires du projet, dans les métiers de la couture (58 bénéficiaires dont 14 hommes) et dans le tissage (20 filles bénéficiaires).
Le centre a présenté 61 candidats (dont 12 hommes) dans la couture et 16 candidates dans le tissage à l'examen du Certificat de Qualification Professionnelle (Cqp), dont tous ont réussi à l'examen.
Le PEJ a soutenu des jeunes en apprentissage, accompagné le perfectionnement des patrons et appuyé 73 centres de formation professionnelle dont 12 centres publics. Il s'est également investi dans le renforcement des capacités en entreprenariat des jeunes à travers la mise en place de petites subventions pour leur insertion.
Giscard A.

Categories: Afrique

L'indispensabilité de coopération

Thu, 11/22/2018 - 17:28

La rencontre d'échanges entre des directeurs et programmateurs de festivals dans le cadre du Fitheb 2018 a lieu, ce mercredi 21 novembre, à l'hôtel Rivieira à Cotonou. Après d'intenses et profondes analyses, ils se sont penchés sur comment réussir les prochains festivals.

« Faire du théâtre le point de mire de la culture et des arts ». C'est l'ambition du directeur du Festival international du théâtre du Bénin (Fitheb) à travers cette 14ème édition placée sous le thème « Théâtre et Engagement Civique et Social pour un Développement Durable au Bénin, en Afrique et dans le Monde ». « Nous irons le 21 novembre à la rencontre des directeurs de festival. Nous voulons ouvrir la voie côtière et la voie sahélienne et nous explorerons la voie maghrébine », a martelé Eric-Hector Hounkpè, à l'entame de cette édition.
Les directeurs et programmateurs ont au cours de ladite rencontre évoqué les problèmes liés à l'organisation des festivals.
Sur toute la ligne de l'organisation d'un festival selon les différents points de vue, le réel problème mis en exergue est celui relatif à la coopération entre artistes, directeurs et programmateurs de festivals. Selon les directeurs de festivals, un spectacle est un produit que « l'on vend sur le marché du public ».
En cela, ils estiment que les artistes doivent faire un travail de fond et de forme.
Le
directeur du Fitheb souligne qu'il faut « une réelle coopération » entre les artistes, les directeurs et programmateurs de festivals. Erick Hector Hounkpè, estime qu'il faut une véritable coopération entre tous les acteurs de la chaîne.
Les difficultés inhérentes au sein de la famille des artistes sont relatives aux problèmes de financement de leurs spectacles, de l'absence d'espaces adéquats de diffusion, de rentabilité après diffusion etc.
Du coup, l'artiste dépense plus qu'il gagne sur un spectacle.

Comme l'avait souligné le ministre de la culture, Oswald Homeky, « le Fitheb va au-delà de chacun de nous et même s'il a été initié par des Béninois, même si plusieurs acteurs culturels revendiquent sa paternité, il faut avoir le courage de reconnaître que le Fitheb appartient désormais à l'univers mondial du théâtre.
Le Fitheb a cessé d'être béninois. Il est désormais pour tous les passionnés du théâtre du monde entier. C'est pour cette raison que le Bénin s'honore de l'accueillir ». Cette rencontre des directeurs et programmateurs de festivals rend compte ainsi de la teneur de cette 14ème édition.
Artiste conteur de la Côte-d'Ivoire, Ange Grah, explique que dans le contexte africain, il faudra « rééduquer le public ». Et ce, dans le but de permettre aux programmateurs et aux artistes de combler le vide du financement.
Artistes comme programmateurs doivent tous participer à part égale pour la diffusion d'un spectacle car pour lui, les artistes doivent vivre de leur création.

G.A.

Categories: Afrique

Le commandant Habib Aboukhedoub a montré la voie à suivre

Thu, 11/22/2018 - 17:17

Un fait anodin mais qui fait le buzz sur les réseaux sociaux, il y a peu de temps, vient relancer à mon avis le débat sur la question de la langue nationale à introduire dans l'enseignement au Bénin. Il s'agit de l'intervention du commandant Habib Aboukhedoub à bord de RwandAir. Malgré qu'il s'est exprimé en Français, Anglais et Mina, il n'a pas eu de mal à convaincre qu'il est Béninois dès qu'il s'est exprimé en Fon. Alors, doit-on polémiquer encore longtemps autour de la langue à introduire dans l'enseignement au Bénin ?

Une décision du gouvernement béninois fait état de ce que six langues à savoir, le dendi, le fon, le adja, le yoruba, le ditamari et le baatonu soient insérées dans le programme des tous petits apprenants. D'autres ont été ajoutées après. Seulement, la curiosité humaine et le bon sens voudraient qu'on se pose des questions sur la faisabilité de la chose. D'abord, pourquoi le choix de ces six langues maternelles ? Ensuite, le Béninois lambda voudrait savoir si les six langues sont-elles à enseigner simultanément. Et enfin, a-t-on cherché à répondre à la question de savoir pour quel but doit-on intégrer une langue locale dans un système éducatif ?
A tout point de vue, aucune de ces préoccupations n'ont été prises en compte par le comité qui a eu à travailler sur le sujet. Car, dire qu'on va introduire six langues et plus dans un système éducatif qui peine déjà à retrouver ses repères avec tant de problèmes, est bien au-delà l'utopie.
A bien analyser les six langues retenues, il apparaît que chaque département selon l'ancien découpage territorial s'en sort avec une langue. Ainsi par exemple, le adja est pour le Mono-Couffo, le Dendi pour le Borgou-Alibori, le Fon pour l'Atlantique-Littoral et ainsi de suite. Si telle a été l'idée qui a poussé les gens à opter pour ces langues, alors il se pose un sérieux problème. Car, ceci voudra dire que lorsque l'enfant change de département du fait par exemple de l'affectation de ses parents, il va automatiquement changer de langue et doit par conséquent se mettre à apprendre une nouvelle langue ! Si ce n'est pas trop demandé à l'enfant, c'est simplement une façon de l'aliéner. Ainsi l'objectif poursuivi qui est de booster le développement, ne sera jamais atteint. De plus, il n'est pas exclu que l'enfant qui est soumis à une telle pression linguistique n'a pas forcément pour ethnie la langue du milieu. Il va sans dire que le choix de six langues n'est pas du tout judicieux pour les pauvres petits apprenants qui sont d'ailleurs déjà bourrés ou même asphyxiés par un programme d'étude dont le contenu est surchargé. Ensuite, ce qui préoccupe le citoyen lambda est de savoir si les six langues seront enseignées simultanément et partout au Bénin. Alors là, c'est la catastrophe. Ce serait un imbroglio qui n'aura pas son pareil nulle part ailleurs au monde. Ce serait un mélange qui va complètement noyer l'enfant dans une sorte de déracinement total. Mais au-delà de tout ce développement, il est plus normal de se demander pourquoi une langue nationale dans notre système éducatif. Si c'est pour amorcer le développement, alors le Bénin est carrément à côté de la plaque dans son désir d'introduire plusieurs langues à la fois dans le système. Car, aucune des grandes nations développées n'a atteint ses objectifs avec une multitude de langues. Le France s'est imposée avec le français, la Grande Bretagne dicte ses lois au monde entier avec la langue anglaise de même que les Etats-Unis d'Amérique. La Russie est incontournable par le russe. Aujourd'hui, la Chine veut dominer sinon domine le monde avec une seule langue, le chinois. Et les exemples, il y en a plusieurs. Mais pourquoi le Bénin ne pourrait-il s'imposer au monde par son fongbé typique ? Que veut prouver le Bénin en adoptant plus de six langues pour relancer son développement ? Veut-on dire toutes ces nations n'ont qu'une seule langue nationale ? Évidemment que non. En optant pour plusieurs langues, le Bénin n'obtiendra au grand jamais ce qu'il désire.

Habib Aboukhedoub, un ambassadeur à bord de RwandAir
La difficulté se trouverait peut être dans le choix de la langue à introduire. Mais, il ne devrait pas avoir de difficulté. Car le Bénin a une histoire. Et si on remonte dans l'histoire avec le tout premier nom de notre République, « Danhomê », le choix devient évident et plus facile. Oui, c'est pour dire que la langue fon, le fongbé s'impose aux Béninois du nord au sud, de l'ouest à l'Est. Aucune autre langue ne va tracer l'identité du Bénin. Car, il faut l'avouer, « Le fon » reste une langue unique qui identifie le Béninois au monde. En effet, le yoruba est parlé un peu partout, au Bénin, au Togo, au Nigéria. Cette langue est même enseignée dans certaines grandes universités des Etats-Unis. Le adja est commune au Togo et au Bénin. Le Dendi est partagé entre le Niger, le Bénin et le Burkina-Faso pour ne citer que cela. Mais dès que vous parlez le fon à l'extérieur du Bénin, on vous reconnaît comme tel, un Béninois. Pourquoi alors ne pas développer cette langue et par ricochet s'imposer par cette langue ? Pour ma part, le développement d'une langue unique, en occurrence le fon, serait un atout formidable pour le Bénin.
Et le commandant Habib Aboukhedoub en a montré la voie à bord de RwandAir pour remonter le moral à notre Onze national après sa défaite face à la Gambie. Son nom ayant une résonance yoruba ou musulmane, combien ne sommes-nous pas surpris de voir qu'il était Béninois quand il a parlé le fon ? Et pourtant, il a bien parlé le mina aussi. Mais dès qu'il a parlé le fon, personne n'a plus douté de sa nationalité béninoise. Il aurait pu parler un autre dialecte béninois, mais pourquoi a-t-il choisi le fongbé ? Nous avons tous la réponse. Le fongbé est notre identité.
Le gouvernement Talon doit pouvoir sauter sur l'occasion pour finir définitivement avec cette question. Le courage dont font montre ce gouvernement et son chef doit les amener à éloigner les spécialistes qui sont dans une guerre de leadership linguistique.
Il va falloir que les gens se départissent des considérations ethnocentriques. L'unicité de la langue maternelle dans l'enseignement va plus favoriser la fraternité tant prônée par notre constitution. Plusieurs langues seraient source de division. Cela favorisera de plus la régionalisation et générait des frustrations qui pourraient dégénérer des conflits. Qui voudra parler la langue de qui ? Pour pallier toutes ces complications, il serait plus responsable que les autorités reconsidèrent la chose et voient dans la mesure du possible sa faisabilité. Définitivement, on ne pourra jamais prétendre à s'imposer au monde et se développer à partir de plusieurs langues. Il serait préférables que les efforts continuent dans le sens de l'alphabétisation dans les langues nationales mais en adoptant une seule comme langue nationale enseignée dans les classes. Le Bénin y gagnerait plus.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

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