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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 day 20 min ago

La répression reportée à une date ultérieure

Mon, 11/26/2018 - 18:31

Prévue pour ce samedi 1er décembre 2018, la répression des motos sans plaques d'immatriculation ne pourra plus se faire. L'annonce a été faite par Sacca Lafia, ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, dans un message adressé au public. Selon le ministre de l'intérieur, une nouvelle organisation sera mise en place pour faciliter la délivrance des plaques d'immatriculation dans un délai raisonnable et dans des conditions convenables. Cette décision fait suite aux nombreux reçus délivrés aux motocyclistes dont les plaques ne sont pas encore fabriquées.
Le message du ministre intervient après la sortie médiatique du directeur général de l'Agence nationale des transports terrestres (Anatt), Thomas Agbéva, il y a quelques jours. Pour celui-ci, les motocyclistes détenteurs de récépissé d'établissement de plaques d'immatriculation pourront circuler. Il leur suffira de présenter le reçu à eux délivré aux éléments de la police républicaine, avait-il informé. De même, les personnes ayant perdu les papiers de leurs motos pourront selon le directeur général de l'Anatt, se faire délivrer un certificat de perte afin de constituer leurs dossiers pour la confection des plaques.
Ce message du ministre de l'intérieur témoigne de la volonté du gouvernement à faciliter le processus d'immatriculation des motos avant de passer à la répression.

F. A. A.

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Le « Bloc Républicain » en congrès les 08 et 09 décembre à Parakou

Mon, 11/26/2018 - 18:10

Les partis et mouvements qui composent le ‘'Bloc Républicain'' seront en congrès à Parakou du 08 au 09 décembre prochain. C'est la décision prise au terme d'une réunion à laquelle a pris part le chef de l'Etat Patrice Talon en tant que simple facilitateur, ce dimanche 25 novembre, à Cotonou. Malgré le départ du Parti du renouveau démocratique (Prd) au sein du bloc, des ténors tels que Dona Jean-Claude Houssou, ministre de l'énergie et Mathurin de Chacus, président de la Fédération béninoise de football (Fbf) sont restés marquant ainsi leur adhésion à ce bloc de la mouvance présidentielle. Etaient aussi présents à cette réunion, le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys et Gaston Zossou, ancien ministre et actuel directeur général de la Loterie nationale du Bénin (Lnb).

F. A. A.

Categories: Afrique

Une classe numérique installée au lycée militaire des jeunes filles

Mon, 11/26/2018 - 17:50

Dans le cadre du programme ‘' Bénin start-up week'', le ministre de l'économie numérique et de la communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, en présence de son collègue de la défense, Fortunet Nouatin et du préfet de l'Atacora, Lydie Déré Chabi Nah, a procédé à l'inauguration d'une classe numérique au lycée militaire des jeunes filles de Natitingou, le vendredi 23 novembre 2018.
Fière de ce geste, le préfet du département de l'Atacora, Lydie Déré Chabi Nah, a salué l'engagement du gouvernement du Nouveau Départ à accélérer le développement du Bénin à travers le numérique qui, pour elle, est un instrument de lutte contre le chômage des jeunes.
Le directeur de l'Agence du développement du numérique a rappelé qu'une classe numérique, au-delà des ordinateurs, est un passeport pour intégrer le métier voulu.
« Avec la compétence numérique, vous pouvez être les meilleurs, donc il représente un passeport pour l'avenir », a-t-il indiqué en exhortant les jeunes filles du lycée à s'y intéresser et à l'adopter.
L'Afrique qui a été absente jusque-là de toutes les révolutions, notamment industrielles qu'a connues le monde, est obligée d'être à l'avant-garde de la révolution du numérique qui s'opère aujourd'hui comme le fait le Bénin dans la sous-région, a indiqué
le ministre délégué chargé de la défense. Fortunet Nouatin a invité les apprenantes du lycée militaire de jeunes filles à rentabiliser et à mieux entretenir les installations.
Le ministre de l'économie numérique et de la communication a souligné que la mise en place de classe numérique répond à la volonté du gouvernement d'apprendre aux jeunes comment utiliser les instruments pour les préparer aux mutations liées au numérique. L'ambition du gouvernement souligne-t-elle, est de doter tous les lycées et collèges de classe numérique pour amener les apprenants à faire des recherches, des simulations.
Soutenue par le ministre de la défense, la classe numérique inaugurée est équipée de 20 ordinateurs et d'une connexion internet 3G offerte gratuitement par la fondation MTN pour un an.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les auteurs de la pollution sonore bientôt poursuivis

Mon, 11/26/2018 - 16:55

A l'instar des citoyens arrêtés et condamnés pour déversement d'ordures et d'eaux usées sur la voie publique puis pollution atmosphérique la semaine écoulée, des responsables de lieux de cultes et des gérants de bars restaurants pourront se retrouver bientôt devant le procureur.
Mario Elonm Mètonou, procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a annoncé la chasse aux acteurs de la pollution atmosphérique, ce samedi 24 novembre 2018. La loi sur la pollution sonore doit être strictement respectée, a-t-il martelé dans un message adressé aux responsables d'églises et aux tenanciers de bars dans la ville de Cotonou.
Pour lui, il faut que ces églises et bars arrêtent de perturber la quiétude des citoyens qui, après une longue journée de travail, ont droit au repos.
Les agents de la Police Républicaine seront commis pour faire régulièrement le tour des quartiers à ce sujet.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les mises en garde du ministre contre les châtiments corporels

Mon, 11/26/2018 - 16:50

Le Ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle vient de réaffirmer l'interdiction des châtiments corporels en milieu scolaire.
À travers la note de service en date du 22 novembre 2018, le ministre Mahougnon Kakpo invite les enseignants et les responsables administratifs des collèges et lycées à se conformer à la réglementation en vigueur au Bénin au risque de subir le coup de la loi.
On le ne dira pas assez. Le châtiment corporel est interdit sous toutes ses formes mais ceci continue de sévir dans certains établissements. En prenant cette note de service, le ministre des enseignements secondaire et technique estime que cela ne saurait perdurer dans les établissements. Pour le ministre, il existe mille et une manières de punir un apprenant fautif. Il invite donc les enseignants et chefs d'établissement à faire usage du règlement intérieur qui prévoit l'échelle des punitions, au lieu de s'adonner au châtiment corporel qui s'apparente à une solution facile pour ramener à l'ordre l'élève en faute. Le règlement intérieur, à ses articles 133 et 134, prévoit l'échelle des punitions à infliger aux apprenants indisciplinés ou ayant fourni un travail non satisfaisant. Il n'est nullement autorisé l'usage du châtiment corporel dans ledit règlement car l'apprenant doit étudier dans une atmosphère sans crainte.
Les enseignants ou chefs d'établissement qui se rendraient coupables d'acte de châtiment corporel seront punir conformément à la loi.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

Deux morts et des disparus sous un pont à Kpédékpo

Mon, 11/26/2018 - 13:33

Un camion chargé de ciment en direction de Bohicon s'est retrouvé sous le pont de Ahlan, à Kpédékpo, le vendredi 23 novembre 2018, vers 19 heures. Bilan, deux morts dont une élève et des disparus. Selon les témoignages, le conducteur du camion après avoir percuté les parapets du pont, a perdu le contrôle du véhicule et projeté l'élève et deux autres usagers à moto ‘' Bajaj'', avant de se renverser sous le pont du fleuve Ouémé avec son chargement.
Le chauffeur et l'élève sont morts sur place. Les deux autres personnes à moto ‘'Bajaj'', n'ont pas été retrouvées. Elles seraient prises au piège sous le camion étalé le long du fleuve. Seul rescapé du drame, l'apprenti du chauffeur.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le plateau d'Abomey reconnaissant au gouvernement à travers Me Rufino d'Almeida

Mon, 11/26/2018 - 12:00

Me Rufino d'Almeida, représentant le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané a procédé, ce samedi 24 novembre 2018, au lancement des travaux de construction de l'usine de décorticage du riz étuvé dans l'arrondissement Monsourou, commune de Djidja.
La cérémonie a connu la présence massive des populations et des promoteurs du projet.

Le directeur de cabinet du ministère du plan et de développement, Me Rufino d'Almeida dans son allocution a mis l'accent sur le nombre d'emplois que va générer ce projet. « Cette usine, la plus grande du Bénin et la deuxième plus grande d'Afrique de l'Ouest, va créer plus de 884 emplois directs et (...) plus de 15. 000 emplois indirects », a-t-il déclaré.
Selon le directeur de cabinet du ministre d'État, « ce sont nos jeunes d'ici de Monsourou, d'Agouna, de Houto, Oumgbega, Dan, Agondji, Setto, d'Agbokpa, de Mougnon etc, et de tout le plateau d'Abomey qui vont profiter d'ici deux ans de cette usine, se faire embaucher et quitter le chômage ».

L'engagement de Me Rufino d'Almeida aux côtés des promoteurs du projet

Philippe Sedjro, le promoteur principal dudit projet a confié que le directeur de cabinet du ministère du plan et du développement est ‘'nuit et jour'' à leurs côtés. « Il nous a dit que tant qu'il y aura des opportunités d'emplois en jeu pour ses jeunes, nous le verrons avec nous », s'est-il engagé. Selon le promoteur, Me Rufino d'Almeida s'est investi personnellement dans ce projet pour que cela soit une réussite.
La masse de populations sortie pour accueillir Rufino d'Almeida, témoigne de sa notoriété dans le plateau d'Abomey.
Le directeur de cabinet du ministère du plan et de développement a promis faire tout le nécessaire pour que l'électricité, l'eau et les réseaux téléphoniques soient présents sur le site de 20 ha dédié au projet et pour les 200 ha autour du domaine pour sa sécurisation.

Akpédjé AYOSSO

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Un nouveau défi pour Bintou Chabi Adam Taro

Mon, 11/26/2018 - 11:58

C'est le centre de loisirs des jeunes de la commune de Bopa dans le département du Mono qui a accueilli l'édition 2018 de la Journée Nationale des Affaires Sociales (JNAS). Commémorée ce samedi 24 novembre, la ministre des affaires sociales Bintou Taro, s'est vue honnorée par la présence de plusieurs personnalités polico-administratives dont le ministre de l'enseignement secondaire, Mahougnon Kakpo, des députés Gérard Gbénonchi, Dakpè Sossou et Mathurin Coffi Nago, les préfets des départements du Mono et Couffo.

La 30ème édition de la Journée Nationale des Affaires Sociales a laissé sa marque. Cette édition du JNAS qui a été célébrée dans la commune de Bopa témoigne de l'attachement du gouvernement à aller vers les couches les plus vulnérables. Placée sous le thème : « ARCH au service du développement social », cette édition de la JNAS marque un tournant décisif quant à la solidarité derrière les couches vulnérables. Auréolée de plusieurs activités et appels à la solidarité dont entre autres des communications, des sensibilisations sur les violences faites aux femmes et aux filles, la remise d'appuis en matériels aux cas sociaux et personnes défavorisées, les expositions, les animations de diverses groupes folkloriques, cette édition a laissé sa marque dans la commune de Bopa.
Le maire de Bopa, Frédéric Dadévéhoun, a salué le gouvernement pour avoir porté son choix sur sa commune. Pour lui ce choix du gouvernement restera gravé dans la mémoire de toute la population de Bopa.
Député de la 18ème circonscription électorale et natif de la région, Mathurin Nago rassure les populations que le gouvernement n'a pas oublié Bopa dans son programme.
A travers cette journée, l'ancien président de l'Assemblée nationale souligne que Patrice Talon fait de l'amélioration des conditions de vie des populations une priorité. Cette journée selon lui, offre l'occasion de réfléchir collectivement sur les affaires sociales et d'identifier des actions novatrices pour renforcer le système de protection sociale. Il appelle chacun à mieux réfléchir sur ce qu'il peut apporter pour le renforcement du système de protection sociale.
Chef de fil du groupe de concertation des partenaires techniques et financiers du secteur genre et protection sociale, Luc St-Laurent, informe que la violence basée sur le genre constitue un fardeau que 70% des femmes au Bénin et dans le monde subissent au cours de leur vie. Cette souffrance selon celui-ci ne saurait être mise de côté. C'est dans cette logique, qu'il a fait part de la disponibilité des partenaires techniques et financiers pour accompagner le ministère en charge des affaires sociales à attaquer le mal à la racine. Ceci dans le but d'inculquer aux populations un comportement visant à perpétuer les normes en matière de violences faites sur le genre.

Le ministre des affaires sociales, Bintou Chabi Adam Taro, a déploré le recul de solidarité dans nos sociétés. Elle met l'accent sur l'accroissement de l'exposition à l'isolement des personnes vulnérables. Ce qui ne laisse pas le gouvernement indifférent puisqu'il accorde une importante part aux affaires sociales dans son programme. Selon elle, " Réduire les inégalités, le degré de vulnérabilité des populations, éliminer les obstacles qui empêchent les citoyens de réaliser leurs rêves avec sérénité et dignité, est une tâche difficile mais possible que le gouvernement du Président Patrice Talon à travers différentes réformes et initiatives, met progressivement en place pour donner confiance à notre peuple et le conduire à l'autosuffisance ". Elle invite à la fédération des énergies autour du développement social. C'est dans cette vision qu'à été couplée la JNAS avec le lancement de la quinzaine de la journée de lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes. Ceci dans le but de sensibiliser la population contre ces pratiques néfastes qui freinent l'épanouissement de la fille et de la femme.

Giscard A.

Categories: Afrique

Les citoyens non enregistrés pris en compte dès ce lundi

Mon, 11/26/2018 - 07:14

Les citoyens béninois ne disposant pas d'acte de naissance peuvent se faire enregistrés à titre dérogatoire dès ce lundi 26 novembre 2018 au registre d'état-civil. L'annonce a été faite ce samedi 24 novembre 2018, à Bopa par Bintou Chabi Adam Taro, ministre des affaires sociales et de la micro finance, lors de la célébration de la journée nationale des affaires sociales.

Après avoir exposé la vision du chef de l'Etat qui est de faire en sorte que chaque Béninois dispose d'acte de naissance, Bintou Chabi Adam Taro a invité les populations qui n'ont pas d'acte de naissance, notamment ceux qui ne connaissent pas leur âge, à se rendre disponible pour se faire enregistrer.
A cet effet, des équipes composées de médecins spécialistes et d'agents de l'état-civil seront déployées dans tous les arrondissements du Bénin pour recevoir ces personnes non enregistrées et qui ne connaissent pas leur âge. « L'opération est entièrement gratuite. A l'instar du Ravip, elle est initiée et financée par le gouvernement du Président Patrice Talon », a précisé le ministre.
Dans le cadre du Ravip, rappelle-t-elle, des Béninois ne disposant d'acte de naissance ont été enregistrés sur témoignage. Au nombre de ceux-ci, il y en a qui ne connaissent pas leur âge. Cette opération qui démarre ce lundi 26 novembre, permettra de prendre en compte les personnes qui ne connaissent pas leur âge, et prend fin le 10 décembre 2018 sur toute l'étendue du territoire national.
L'autorité ministérielle après avoir exhorté les équipes recrutées par l'État dans le cadre de cette opération à bien s'occuper des personnes concernées, a invité les élus communaux et locaux à réserver aux équipes déployées sur le terrain, un accueil chaleureux.
F. A. A.

Categories: Afrique

« OSONS LA RELEVE » dénonce l'exclusion des mouvements des activités politiques du Bloc progressiste à Bohicon

Sun, 11/25/2018 - 19:16

Sous la présence effective du président d'honneur Élysé KAKPO NASSI, le bureau politique du mouvement « OSONS LA RELÈVE » s'est réuni, samedi 24 novembre 2018, à l'hôtel la majesté de Bohicon, sur la convocation de son président Vignilé FOTOHOUN. À cet effet, ils ont dénoncé l'exclusion de certains mouvements des activités du Bloc progressiste à Bohicon, tout en prenant de grandes décisions pour se faire entendre.

Cette rencontre fait suite à une réunion secrète des supposées forces politiques de Bohicon tenue, dans la nuit du jeudi 22 novembre 2018, à la Mairie de Bohicon, dans le cadre du prochain congrès de l'Union progressiste « Le bureau politique a malheureusement eu vent sur les réseaux sociaux de l'organisation d'une telle réunion qui a exclu les véritables forces politiques de Bohicon dont « OSONS LA RELÈVE » des activités du Bloc progressiste », a déclaré le président Vignilé FOTOHOUN. Abondant dans le sens, le président d'honneur Élysé KAKPO NASSI a fait le point de sa participation à la rencontre d'une dizaine de mouvements aussi oubliés ou exclus de la cartographie politique de l'Union progressiste en constitution. « Il en ressort que les forces politiques et mouvements oubliés ou exclus adressons un rapport de leur rencontre au président du comité d'organisation de cette réunion secrète qui a connu la désignation des délégués au congrès de l'Union progressite prévu pour le 1er décembre », a martelé Élysé KAKPO NASSI.

De grandes décisions prises
Le bureau politique de « OSONS LA RELÈVE » a fustigé cette exclusion de certains mouvements de ce grand ensemble qu'est le bloc progressiste et qui ne respecte pas la vision du chef de l'État, Patrice TALON. Le bureau entend user de tous les moyens légaux pour se faire entendre et obtenir la place qui est la sienne dans les travaux préparatoires du congrès constitutif de l'Union progressiste. Il a été aussi décidé que les membres du bureau politique avec son président d'honneur Élysé KAKPO NASSI descendent dès maintenant à la base pour expliquer la façon exclusive dont se prépare le congrès de l'UP auquel est rallié le mouvement.
Somme toute, le président du bureau Vignilé FOTOHOUN Vignilé et le président d'honneur Élysé KAKPO NASSI ont promis aux membres de se faire entendre à travers une conférence de presse dans les tous prochains jours, si rien n'est fait pour la prise en compte de la cartographie politique de l'Union progressiste dans la commune de Bohicon.

Paul TONON

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Les récépissés RAVIP autorisés pour les dossiers d'examens

Sun, 11/25/2018 - 18:18

Dans une correspondance en date du mercredi 14 novembre 2018, le gouvernement a donné l'autorisation d'utilisation des récépissés RAVIP pour les candidats sans acte de naissance aux différents examens scolaires.

En Conseil des Ministres le 10 octobre 2018, renseigne la correspondance, le gouvernement a entériné l'opérationnalisation de l'enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil par décret nº 2018-471.
A cet effet, il est demandé aux autorités du secteur de l'enseignement, « de prendre les dispositions requises afin que les dossiers de candidature des enfants aux différents examens au titre de l'année scolaire 2018-2019, qui n'ont pas d'acte de naissance mais qui disposent de leurs récépissés RAVIP ne soient pas rejetés ».
Par ailleurs, la liste des candidats concernés avec leur numéro de récépissé RAVIP doit être établie et transmise au Comité Technique de Pilotage RAVIP aux fins de l'établissement en procédure d'urgence des actes les concernant.

Akpédjé AYOSSO

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1,3 milliard FCFA pour la Cour constitutionnelle

Sun, 11/25/2018 - 18:15

Le Président de la Cour constitutionnellea présenté, vendredi dernier, à la commission budgétaire du parlement le projet de budget de son institution au titre de 2019. Ledit budget est estimé à 1.301.101.000 FCFA.
Tout comme pour les ministères et autres institutions de la République, l'année 2019 s'annonce à la Cour constitutionnelle comme celle des réformes.
Avec un milliard 300 millions de FCFA, on note une légère baisse de 12 millions de FCFA par rapport à la cagnotte allouée à la haute juridiction au titre du budget 2018. « A l'instar de toutes les institutions de la République la Cour constitutionnelle contribue à la restriction budgétaire du fait de la diminution du train de vie de l'Etat. C'est pour cela que, première nouvelle, les prévisions budgétaires, exercice 2019 de la Cour constitutionnelle sont en diminution de quelques 12 millions de FCFA. Deuxième nouvelle, en diminution de 12 millions de FCFA, ces prévisions ne dépassent pas 1 milliards 300 millions de FCFA. Qu'allons-nous faire avec ? », s'est demandé le Professeur Joseph Djogbénou.
Il fait comprendre aux députés que « Bien évidemment, la Cour constitutionnelle a des prérogatives que la Constitution lui confère. Donc, c'est un budget surtout de fonctionnement pour faire en sorte que le personnel exerce avec la Cour constitutionnelle les missions qui lui sont dévolues de manière convenable, pour faire en sorte que les outils de travail soient disponibles et pour faire en sorte que le rayonnement de la Cour constitutionnelle ne fasse l'objet d'aucun doute, d'aucune critique ».
De ce point de vue, Me Djogbénou assure que « nous allons veiller à ce que ce qui sera affecté à la Cour constitutionnelle soit dépensé utilement. Nous n'avons pas sollicité que les députés plaident en faveur de la Cour constitutionnelle de façon particulière ». Pour le président de la Cour, « Nous sommes déjà satisfaits de la compréhension qu'ils ont de ce qu'ils ont apprécié le respect de la dimension et de l'orientation que la Cour constitutionnelle a donné à ses relations avec les justiciables en ouvrant les audiences, en faisant en sorte qu'il y ait des audiences de mise en état, en faisant en sorte que le citoyen participe de manière forte aux activités de l'institution ».
En cela, Joseph Djogbénou souligne qu' « on aurait pu s'attendre à ce qu'il y ait une demande un peu plus élevé de crédit. Mais encore une fois, je vous rassure sur le fait que ce qui sera fait, en dépit de la modicité des moyens, sera tout aussi important que ce qui est en train d'être fait ».
Il ajoute que « Nous ferons en sorte que la Cour constitutionnelle ne renonce pas à ses activités, que la Cour constitutionnelle ne renonce pas à ses prérogatives, qu'en plus, ces prérogatives seront exercées de la manière la plus forte. Vous savez que le siège de la Cour constitutionnelle est en réfection. Nous avons obtenu dans nos discussions avec le gouvernement pour déménager. Le déplacement est déjà fait ».
L'honorable Adam Bagoudou a adressé ses félicitations au président Professeur Joseph Djogbénou pour le travail abattu à la tête de la Cour constitutionnelle en si peu de temps. Il indique que de plus en plus, il remarque une certaine visibilité depuis un certain temps dans les activités de la Cour constitutionnelle ». M. Bagoudou appelle à ce que l'Etat appuie l' institution afin qu'elle assure pleinement sa mission républicaine.
Le Président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, Raphaël Akotègnon et le député Basile Ahossi ont salué l'exercice fait pas Me Joseph Djogbénou.

G.A.

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Le Bénin s'apprête à accueillir ses biens culturels restitués

Sun, 11/25/2018 - 17:53

Dans le but de développer le Bénin à travers le secteur touristique, le Président Patrice Talon a engagé un combat historique pour le retour des œuvres d'art pillées par la France pendant la colonisation. Un combat qu'il a gagnée puisque le Président francais après avoir reçu le rapport d'une étude commanditée a annoncé la restitution de 26 œuvres au Bénin. Aurélien Agbénonci, ministre béninois des Affaires étrangères, dans une interview accordée à Rfi, le vendredi 23 novembre 2018 , s'est prononcé sur ledit rapport.

Le chef de la diplomatie béninoise s'est réjoui du fait que le président Macron ait tenu sa promesse. Aurélien Agbénonci, satisfait des conclusions dudit rapport a souligné que c'est une victoire commune aux deux pays. Toutefois, pour lui « Entre partenaires, on ne parle pas de victoire, on parle d'avancée. Mais c'est vrai que le Bénin est préoccupé par ce sujet puisque vous savez que le développement touristique fait partie (du programme du gouvernement). Ce que nous essayons de faire, c'est d'affiner notre offre touristique avec des choses qui sont à nous et qui par les vicissitudes de l'histoire sont allées ailleurs », a rapplé le ministre des Affaires étrangères.
Aurélien Agbénonci est convaincu que la restitution de ces biens va se faire par un accord bilatéral de coopération culturelle, comme l'indique le rapport.
Le gouvernement du Bénin souleve-t-il n'a aucune raison de ne pas avoir confiance au gouvernement français. « Nous avons reçu le président du musée du Quai Branly Stéphane Martin. Il a pu se rendre compte de ce que nous avons prévu comme développement muséal dans le cadre de notre programme touristique. Je pense que la tonicité des deux présidents va influencer les processus pour les échanges d'Etat à Etat », a-t-il expliqué.
A la question de savoir si les conservateurs de musées français ne pourraient-ils pas entraver le retour des trésors pillés, le chef de la diplomatie béninoise a confié qu'il y aura une feuille de route avec des échéances et des objectifs précis.
Il dit comprendre "certains conservateurs qui ne comprennent pas encore le sens de l'histoire”.
S'agissant de la problématique relative à la conservation et de sécurisation des œuvres d'art, une fois dans leurs pays d'origine, Aurélien Agbénonci déclare :
« Nous avons fait notre devoir de maison qui consiste à créer des conditions idéales de réception, de conservation et de gestion. Nous avons sollicité les plus grands cabinets dans le domaine. Ceux-là qui savent comment créer les conditions de conservation. Par rapport à la sécurité de ces biens, il n'y a aucune crainte à avoir parce que le gouvernement auquel j'appartiens ne fait pas dans la négligence et la mauvaise gestion », a relevé le ministre des Affaires étrangères.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

« Des efforts se font même si on estime que la lutte va dans un sens » (Anne Adjaï Cica)

Sun, 11/25/2018 - 14:52

Invitée sur l'émission 90 min pour convaincre de l'Ortb, le contrôleur de gestion, administrateur des services financiers à la retraite, conseiller technique de feu Président Général Mathieu Kérékou, présidente de la Cellule de moralisation de la vie publique, Anne Cica Adjaï a fait sa lecture de la lutte contre la corruption et les risques y afférentes. Elle invite le gouvernement de la Rupture à beaucoup communiquer sur ses actions et étendre sa lutte tant vers l'opposition que ceux qui l'entourent.

« La lutte contre la corruption au Bénin : des avancées et des insuffisances » est le thème de l'émission de ce dimanche 25 novembre 2018, co-animée par Cécile Goudou-Kpangon et Marie-Léa Yémadjro. Comme une référence en matière de lutte contre la corruption au Bénin, Anne Cica Adjaï explique que la corruption c'est « tout fait contraire à l'éthique ». Elle a cité entre autres, les abus de pouvoir, le népotise, les dessous de table. D'abord, elle fait comprendre que la lutte contre la corruption au Bénin n'a pas commencé par elle. « A l'époque, c'était la cellule SOS corruption créée par le président Soglo qui faisait le travail. Je crois que ça paniquait un peu quand nous avons pris les commandes », dira-t-elle. Indiquant n'avoir pas hérité des dossiers clairs lors de la passations de service, elle souligne que « lorsque nous avons déposé notre feuille de route au chef de l'Etat, il a validé ». C'est alors que certains problèmes ont pu trouver des solutions surtout en matière de renforcement de personnel. Même si elle estime que personne ne voulait travailler dans la cellule puisque « les gens voyaient derrière la cellule de la moralisation de la vie publique, la cellule de la mort ». Bien que le travail n'ait pas été facile, Anne Cica Adjaï indique que « de 1996 à 2006, nous nous sommes battus comme un lion ». Plusieurs propositions ont été faites pour impliquer tous les acteurs utiles. « Lorsque nous avions pris fonction nous nous sommes dit qu'il faut avoir un bras de la société civile et il y a eu la Fonac ». D'autres initiatives ont suivi notamment l'élaboration du code de l'éthique dans la gestion publique, la formation des jeunes dans le but de les amener à adopter des comportements décents et l'implication de la justice. Bien que ces dispositions aient été prises, elle déclare : « nous n'étions pas autonome mais sommes rattachés au chef de l'Etat ». Néanmoins comme actions phares, « il y a le fameux dossier des 70 milliards ». Ce dossier qui a coûté plus de 300 millions à l'Etat n'a malheureusement pas abouti puisque dira-t-elle, « les magistrats disaient qu'on confondait tout en tant que société civile et qu'il faut les laisser aller au bout ». Mais plus rien.
L'autre dossier est celui relatif aux frais de justice criminelle. Même si ce dossier a eu des échos positifs, Anne Cica Adjaï regrette ne pas avoir reçu le bâton de la répression dans ses attributions. « J'ai eu le sentiment de n'avoir pas réalisé mon objectif », regrette-t-elle.

Un travail délicat

Selon la dame de fer, « Le décret qui créait la cellule n'avait pas intégré la répression. Nous faisons juste la prévention et la sensibilisation ». Elle explique que « quand on parle de corruption, il faut la sensibilisation, la prévention et la répression et c'est ce dernier bâton que nous n'avions pas eu. Ce qui nous manque dans notre combat, c'est la répression. Ce qui fait que lorsque nous publions la liste des gens c'est dissuasif. C'est déjà le premier pas ».
Anne Cica Adjaï martèle : « nous n'avons pas le pouvoir. Nous n'avons pas le pouvoir répressif et c'est délicat ». Elle montre combien de fois la lutte contre la corruption peut-être un risque permanent. « J'ai risqué ma vie et ma famille en a souffert tout le temps. Les menaces au quotidien », regrette-t-elle avant d'ajouter « il faut une certaine éthique quand on exerce le pouvoir de la République ». Durant tout son séjour à la cellule de la moralisation de la vie publique, sa famille était exposée avec non seulement des menaces mais aux des traumatismes assortis avec des séquelles physiques et morales.

Regard global

« Sous le régime Yayi, j'avais un peu cru mais il n'y a pas eu un grand changement », déclare l'ancienne conseillère de Kérékou. Selon elle, « si un chef d'Etat vient, il est entouré de gens qui l'ont aidé et à un moment donné, ils font ce qui va de leur mieux ». Pour elle, « Ce citoyen de type éthique n'existe plus. Il faut que vous vous habituez à gérer dans la transparence et l'éthique ».
Ayant confiance dès le début du mandat de Boni Yayi, elle dit avoir participé de manière accidentelle à la marche verte contre la corruption. « Je l'ai fait mais la lutte est tournée en bourrique », a-t-elle regretté. Même si elle explique que les gens ne disent pas la vérité aux chef de l'Etat, « Ce n'est pas forcément l'environnement. (...) il y a des conseillers qui mentent beaucoup au chef de l'Etat. J'ai fait avec le président Kérékou et j'en ai trop entendu. Mais dire que ce sont les autres seulement qui mentent au chef de l'Etat, vous êtes venus et vous devriez avoir une feuille de route ». Néanmoins, elle martèle que « Sous le régime Boni Yayi, ce dernier a fait quelque chose de positif qui est à son actif. C'est une loi qui était élaborée pour lutter réellement contre la corruption ».
L'article 6 de la convention des Nations-Unies contre la corruption disait qu'il fallait créer une autorité de lutte contre la corruption mais pas rattachée au chef de l'Etat. « Si nous voulons que la cellule travaille et on le rattache au chef de l'Etat, c'est une cellule de moralisation de la vie publique qui sera influencée par le chef de l'Etat. « Si vous voulez lutter contre la corruption et vous le rattachez au chef de l'Etat c'est une cellule de moralisation bis », dira-t-elle. C'est donc pour cela « j'ai écrit en son temps pour dire que l'Anlc doit être indépendante mais on l'a rattachée au président de la République ».
Pour elle, « La lutte contre la corruption relève de la volonté du chef de l'Etat. Si l'autorité n'est pas rattachée au chef de l'Etat, c'est pour qu'elle ne soit pas influencée par le chef de l'Etat. Si vous mettez un millième de budget pour faire rentrer le triple c'est une avancée. Si nous voulons une autorité donnez-les, les moyens pour travailler. Dans mon cas ce qui me bloquait c'est que je n'ai pas le pouvoir répressif ».

Sous le régime Talon

D'abord, Anne Cica Adjaï fait coire que « la lutte contre la corruption attire les investisseurs privés. Le secteur privé aide à créer l'emploi. Il faut prévoir des flexibilités pour aider ces derniers ». Il y a beaucoup de répression et la première prévention, c'est la répression. Il y a la sensibilisation formation, la prévention et la répression. Au regard des critiques à l'endroit du gouvernement Talon, elle affirme que « si nous faisons une lutte à deux mesures, il n'y aura pas de résultats ». Voulant savoir si la création de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) était conforme, elle explique que « Nous avons ratifié des conventions internationales. La convention contre la criminalité transfrontalière organisée (Cto). Il y a 56 pays qui ont ratifié dont le Bénin. C'est un texte qui s'impose à nous. J'imagine que la Criet a été créée suivant cette convention ». Puisque selon celle-ci, « La Cto est le premier instrument contre la criminalité ».
Elle se demande donc, « Est-ce que le Criet respecte notre droit interne. C'est là le débat. J'imagine que c'est sur la base de la Cto que la Criet a été mise en place››.
Quant aux débats qui se mènent sur la Criet, elle dit simplement : « Je ne vais pas remettre en cause ce que les magistrats ont dit, je ne vais pas aller contre ce que les avocats ont dit mais, je reste formel sur une chose, la création de la Criet doit être en harmonie avec notre loi interne comme le demande la Cto ».
Anne Cica Adjaï avoue qu'en matière de lutte contre la lutte contre la corruption sous le président Talon, il y a des normes qui se mettent en place puisqu'elle signale que « C'est pour dire qu'il y a des choses qui se font. C'est pour ça je salue le gouvernement mais j'insiste que les choses doivent être fait suivant la convention des Nations-Unies ». Elle met l'accent sur la justice qui doit-être au cœur de la lutte contre la corruption. Pour la présidente de la cellule de moralisation de la vie publique, « une mission, des objectifs et les moyens. Si nous voulons faire vraiment de la lutte contre la corruption, il faut donner les moyens à la justice ». Elle appelle à ce qu'il faudrait appliquer la loi aussi bien pour les opposants que pour ceux qui sont avec le pouvoir. « J'imagine que c'est la convention des Nations-Unies contre la criminalité transfrontalière organisée qui a créé la Criet », se demande-t-elle. « Je demande à ceux qui sont au pouvoir aujourd'hui de faire vraiment attention puisque ce serait une lutte qui va se poursuivre sur fond de règlement de compte. S'il y a des textes, il faut que cela soit appliqué à tout le monde », en appelle-t-elle. Néanmoins, elle se dit rassurée qu'il y a « des efforts qui se font même si on voit que la lutte va dans un sens, il faut que cela aille dans tous les sens. Et il faut que le gouvernement communique vraiment ».

G. A

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Les nouveaux défis du secteur de la santé

Sun, 11/25/2018 - 10:09

L'Atelier-Bilan du Programme d'Appui à la Santé Maternelle et Infantile (PASMI) a démarré dans la matinée du vendredi 23 novembre 2018 à Azalaï Hôtel à Cotonou. Présidé par le Ministre de la Santé, Dr Benjamin Hounkpatin, la cérémonie a connu la présence du Directeur de l'Agence Française de Développement (AFD), M. Adrien Haye.

À l'ouverture de l'atelier, Secrétaire Général du Ministère, Didier Agossadou, a souligné que cette rencontre est organisée pour célébrer les résultats positifs du PASMI « qui a permis de renforcer les capacités des ressources humaines, les équipements dans les hôpitaux de façon générale et plus particulièrement dans les unités de transfusion sanguine ».
Le Directeur de l'Agence Française de Développement a déclaré que l'institution dont il assure la direction a accompagné le Ministère de la Santé dans la mise en œuvre du Plan National du Développement de la Santé (PNDS 2009-2018). Il met spécialement l'accent sur la stratégie de réduction de la mortalité maternelle et infantile à travers l'octroi, en novembre 2011 d'une subvention de 10 millions d'euros (6,6 milliards FCFA) pour le financement du PASMI. « Au terme de six années d'exécution et malgré les défis auxquels ce projet a été initialement confronté (...) le PASMI a in fine réussi à renforcer significativement et de manière concrète l'offre de soins dans les structures sanitaires appuyées », a-t-il indiqué.
Selon Adrien Haye, « L'AFD se réjouit de cette exécution réussie, malgré les difficultés traversées et les doutes qu'il a fallu surmonter ».
« Grâce à cet appui, le PASMI a réalisé une performance de 98,81% laquelle performance a permis d'impacter positivement le système de santé », a précisé le ministre de la santé. Benjamin Hounkpatin indique que 26% des hôpitaux bénéficiaires ont pris en charge en moyenne 2049 personnes de tous âges entre juin 2018 et fin octobre 2018.
« C'est fort de ces différents résultats satisfaisants, que j'ai autorisé l'organisation de la présente cérémonie de partage des grandes réalisations du Programme d'Appui à la Santé Maternelle et Infantile », confie le Ministre. Au nom du Président de la République, le ministre a exprimé sa gratitude au gouvernement français et à l'AFD pour cet important appui dont les résultats sont palpables.
Ces résultats montrent la volonté du gouvernement et de ses partenaires à renforcer le plateau technique des centres hospitaliers afin de répondre efficacement aux besoins sanitaires des populations.

Giscard A.

Categories: Afrique

« Tout ce qui a été prévu a été fait » (Eric-Hector Hounkpè)

Sun, 11/25/2018 - 09:40

Ouvert officiellement le 16 novembre dernier, les activités entrant dans le cadre du Festival International de Théâtre du Bénin (Fitheb) ont pris fin dans la soirée de ce samedi 24 novembre 2018 dans une ambiance de gaieté.
Ce qui a permis au directeur de dévoiler les défis futurs indispensables au festival pour son rayonnement.

Terminus tout le monde descend. Les rideaux sont désormais tombés. Le Fitheb 2018 peut désormais être conté. C'est le chœur du festival qui a égayé le public dans la salle du Fitheb à Cotonou pour marquer la fin de la célébration de cette 14ème édition de la randonnée théâtrale au Bénin.
« En difficulté, on devient plus lucide et modeste, on cherche à aller au bout, c'est l'endurance. Fitheb 2018, c'est l'endurance », a déclaré le directeur du Fitheb, dans son discours de clôture du Fitheb 2018.
Eric-Hector Hounkpè se dit fier de cette édition qui malgré les difficultés a su tenir la promesse des fleurs. Pour lui, les leçons à retenir, « c'est aussi quand nous sommes capables de faire ces choses là ». Et pour cela, il souligne « J'avais souhaité le chœur. Ça fait partie de la démarche d'industrialisation pour que le Fitheb commence par être visible sur d'autres manifestations, que nous commencions par nous vendre. Je voudrais que ce chœur finisse modestement et il l'a fait ».
Par ailleurs, Eric-Hector Hounkpè ajoute : « les leçons pour moi, c'est que les difficultés vous donnent de l'emprunt. C'est qu'il faut du courage et continuer, c'est qu'il faut être endurant. C'est qu'il faut savoir où on va, laisser les accessoires et aller à l'essentiel. Je crois que le Fitheb 2018 a beau été sobre, il est Fitheb ».
Le festival international de théâtre du Bénin prend donc fin en laissant derrière lui des souvenirs tant dans le rang des acteurs que du public.
Divers spectacles ont permis au public de connaître des talents cachés dans le théâtre.
« Nous avons programmé 8 spectacles étrangers, 9 spectacles professionnels béninois, mais une quinzaine de spectacles d'attractions dans tous les points possibles. Nous avons eu comme programme la table ronde sur deux jours, la rencontre des directeurs et programmateurs, la cérémonie de distinction et de baptême››, a rappelé Eric Hector Hounkpè.
Selon le directeur du Fitheb, « Tout ce qui a été prévu a été fait. On rend donc grâce à Dieu. C'est le plus important ».

Les défis du Fitheb

« Plus de mobilisation de ressources, plus de mobilisation du public, une médiation culturelle forte, plus étendue et donc une démarche à aller réellement vers le public ». Tels sont les propositions du directeur du Fitheb au regard de ses expériences à la tête du festival.
« Nous ne pouvons pas continuer à célébrer le théâtre dans les salles. Nous devons démocratiser le théâtre. Nous devons aller vers les gens. Et pour ça, je veux qu'on me comprenne et qu'on me soutienne parce que si nous passons notre temps à dire le public va venir, il ne viendra pas et il faut qu'on aille le chercher », souligne-t-il.
Pour y arriver, le directeur pense qu'il nous faut de l'investissement. Il estime qu'il est important de « noyauter les écoles, les clubs amis du Fitheb » Et tout ceci, insiste-t-il « ça fera que les innovations viennent s'installer crues et que tous les pans, tous les compartiments du public s'appropriassent sa part du Fitheb pour qu'en retour, (c'est le plus grand défi), il y ait une rentabilité économique ». Confiant, Éric Hector Hounkpè souligne : « Je sais que le Fitheb peut rapporter non seulement en diplomatie culturelle mais aussi en finance. Mais cela signifie que nous avons le courage d'y investir et de le faire migrer vers les gens et en retour, les gens paieront ».
Il fait des propositions pour le financement du festival. « Je l'ai déjà dit quelque part, quand l'Etat va décider de ceci, cela se fera c'est à dire, on prend 10.000 f chez le fonctionnaire pour le Fitheb, pour la culture par année, ce qui oblige la direction à organiser des activités. 1000 f ou 2000 f chez les étudiants par an, 500 f chez les élèves par an et on les établissent sur 10 ans, on aura financé le Fitheb, on l'aura libéré des carcans de financement. Si nous ne le faisons pas, d'autres viendrons financer à notre place et exigeront des types de spectacles qui ne conviendraient pas forcément avec notre culture. C'est de cela qu'il s'agit », propose M. Hounkpè.
Désormais les rideaux du Fitheb 2018 sont tombés. Loin des déceptions, l'événement s'est passé dans la sobriété et les spectacles ont su donner du goût aux festivités. Place maintenant aux défis futurs notamment pour la prochaine édition.
Comme l'a souligné le ministre de la culture, Oswald Homeky, lors de la cérémonie d'ouverture des festivités, « Je voudrais au nom du Président de la République du Bénin, au nom de tout le gouvernement dire que cette édition 2018 que nous aurions souhaité encore plus belle, plus forte, plus riche est pour nous une édition de retour et de renaissance. Nous gardons les yeux rivés sur 2020, année où le Bénin célèbrera ses 60 ans d'indépendance, année où le Fitheb sera à sa 15ème édition ». Soulignant que « le théâtre est l'une des choses les plus riches que l'on possède », Oswald Homeky rassure que « nous offrirons à notre pays et au monde entier, un Fitheb encore plus intéressant, encore plus rayonnant et surtout mieux organisé ».
Des défis qui rassurent que le Festival International du Théâtre du Bénin a encore de grands jours devant pour révéler davantage le Bénin tant dans la culture que dans le tourisme comme l'a voulu le chef de l'Etat à travers son Programme d'actions du gouvernement.
Giscard A.

Categories: Afrique

Des milliers d'emplois et des opportunités d'affaires en perspective

Sun, 11/25/2018 - 09:30

Dans quelques mois, la localité de Monsourou, située dans la commune de Djidja, sera capable de nourrir avec son riz tout le Bénin, le Nigeria et bien d'autres pays.
Le directeur de cabinet du ministère du Plan et du développement, Me Rufino d'Almeida, a procédé, ce samedi 24 novembre 2018, à la pose de la première pierre pour la construction d'un complexe agro-industriel dans cette commune. La cérémonie a réuni diverses personnalités et les populations de Djidja et des environs.

D'un coût de plus de 70 milliards de FCFA, le complexe agro-industriel sera constitué d'une grande usine de traitement du riz étuvé et d'autres infrastructures.
Selon Me Rufino d'Almeida, ce projet sur lequel, le gouvernement accompagne les promoteurs béninois et leurs partenaires brésiliens est « porteur du vrai développement avec à la clé d'ici 18 mois la création de près de 800 emplois directs et des milliers d'emplois indirects ».
Toutes les localités environnantes de la commune de Djidja telles que Agouna, Huto, Mougnon, Dan, Setto, Agondji, y compris les régions dont les agriculteurs pourraient livrer des intrants (riz) vont tirer profit de ce projet de grande envergure.
« Ce sera simplement la plus grande usine de Djidja », a-t-il affirmé.
Me Rufino d'Almeida, directeur de cabinet du Président de l'Alliance ABT a salué la population de Djidja pour sa détermination politique.
Ce projet de complexe agro-industriel va non seulement permettre le développement de la commune de Djidja, mais aussi générer d'emplois aux jeunes de cette localité. Ces derniers se feront embaucher pour y travailler à divers postes.
Cette excellente nouvelle donne un ouf de soulagement à la jeunesse de Djidja et des environs et révèle combien de fois la question de l'emploi tient à cœur au gouvernement Talon.
Les populations après avoir exprimé leur remerciements espèrent que le gouvernement du président Talon va concrétiser la réalisation de ce grand projet qui fut un éléphant blanc du régime défunt.
Me Rufino d'Almeida, le Président national du Secrétariat Permanent de la Coalition de Rupture a tenu à rassurer les uns et les autres que Patrice Talon est un homme de parole.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le Bénin abrite la 1ère édition du SIDE-AFRICA du 6 au 8 décembre 2018

Sat, 11/24/2018 - 22:13

Le Ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou a annoncé vendredi 23 novembre, l'organisation au Bénin, du Sommet International pour le développement de l'Electricité en Afrique (SIDE-AFRICA), les 6, 7 et 8 décembre prochain. C'est au cours d'une conférence que le Ministre de l'énergie entouré des cadres de son ministère et les partenaires techniques et financiers a annoncé la tenue du SIDE-AFRICA à Cotonou.

Pendant trois jours (du 6 au 8 décembre 2018), Cotonou sera le carrefour sur la réflexion du développement énergétique de l'espace CEDEAO. Cette rencontre s'articulera autour du thème :

« gestion des risques pour un meilleur sécurité d'approvisionnement à moindre coût de l'énergie électrique ».

Son objectif est de réunir dans un même creuset, les principaux acteurs et partenaires du secteur électrique en Afrique et évaluer les apports de solution pour une meilleure indépendance électrique des pays africains.
Pour le ministre l'énergie Dona Jean-Claude Houssou, ce sommet sera une rencontre d'enjeu pour Bénin et le Continent africain. « Nous devons faire en sorte que des éminences de différentes parties prenantes du secteur puissent se rencontrer pour faire avancer le secteur de l'énergie en Afrique de l'ouest et dans toute l'Afrique », a-t-il indiqué. Il a précisé que ce sommet donnera de la visibilité à la destination Bénin pour en faire un hub énergétique sous régionale.
Il est prévu plusieurs activités durant les trois jours de rencontre qui verra la présence des ministres de l'énergie l'espace CEDEAO. « (…) Les échangent de haut niveau attendus se feront à travers quatre panels organisés en ateliers, avec une vingtaine de sous thème portant sur les questions de régulation, l'éducation, le gaz et les énergies renouvelables », a expliqué M. Patrick Akplogan, membre du comité d'organisation et représentant la société partenaire New Génération associates.
Plusieurs partenaires techniques comme l'AFD, La GIZ, le RECASEB etc… soutiennent l'évènement. Et au Directeur adjoint de l'Agence Française du développement Maurizio Cascioli d'exprimer les impressions de l'AFD à accompagner le Bénin. « (…) Nous sommes ravis d'accompagner le Bénin dans la densification et l'extension de ses réseaux de distribution électrique ainsi que dans un projet exemplaire de central solaire », a-t-il indiqué.
Il faut préciser que environ 250 personnes sont attendus à ce sommat qui verra la présence d'une dizaine de ministre de l'énergie de la CEDEAO.

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

Un jeune homme retrouvé mort par pendaison

Sat, 11/24/2018 - 21:01

Le corps sans vie de Timothée Affeto, âgé de la trentaine, a été retrouvé pendu à un arbre dans la matinée de jeudi 22 novembre 2018.
La victime a été retrouvée vers 06 heures à Mayamon dans l'arrondissement de Gouka ( commune de Bantè).
Un membre de la famille de la victime aurait confié à la police que le jeune homme a des troubles mentaux.
Les circonstances du drame ne sont pas encore élucidées.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Plusieurs acteurs et institutions distingués

Sat, 11/24/2018 - 20:57

Ce vendredi 23 novembre 2018 a été pour certains acteurs une journée mémoire. Et pour cause, une dizaine d'acteurs culturels ont reçu des distinctions. La cérémonie s'est déroulée à la salle Fitheb de Cotonou.
Ils étaient 6 Béninois, 1 Ivoirien, 1 Burkinabé et 2 institutions à être sélectionnés par les organisateurs du Fitheb. C'est en reconnaissance des mérites de ces grands talents ayant fait un parcours exceptionnel dans le théâtre. Ils ont su apporter leurs contributions, leur savoir et leur expérience pour la valorisation du théâtre.
Il s'agit de Ignace Yètchénou, comédien, metteur en scène, réalisateur, tête d'affiche du Fitheb 2018 ; Koffi Gahou, grand artiste, spécialiste des arts et de la culture ; Tola Koukoui, comédien, metteur en scène, réalisateur et producteur, père du Fitheb ; José Pliya, comédien et écrivain ; Alougbine Dine, acteur comédien, danseur, décorateur, plasticien, costumier et metteur en scène ; Florisse Ajanohoun, comédienne surnommée ''la bête des planches'' ; Hamadou Mandé, auteur burkinabé, metteur en scène et organisateur d'activités théâtrales ; Zié Coulibaly, l'Ivoirien, surnommé ''le patriarche'', comédien, figure emblématique du théâtre africain. A ceux-ci s'ajoutent l'Institut français et le Centre culturel chinois. Ils n‘ont pas manqué de mots pour remercier les organisateurs qui ont cru en eux. Ils ont été des modèles pour la relève du théâtre africain.
« Je me sens fier, je me sens porteur de la parole, de l'art dramatique. Je voudrais porter cette parole plus haut et le plus loin possible », a déclaré Ignace Yètchénou.
Alougbine Dine n'a pas manqué de mots pour apprécier l'importance du festival. « Est-ce qu'on peut empêcher le soleil de paraître ? Le soleil est là, il ne peut pas s'éteindre. C'est ça le Fitheb », a-t-il confié.
Le Directeur du Fitheb, Eric Hector Hounkpè déclaré qu'ils sont des valeurs universelles. Cette distinction, au-delà de sa qualité constitue un souvenir dans la vie de ces acteurs professionnels dont la relève doit s'inspirer.
La 14ème édition du Festival International du théâtre du Bénin vient ainsi de laisser dans les cœurs de ces grands noms du 6ème art, un souvenir inoubliable.

G. A.

Categories: Afrique

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