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Allada accueille sa première foire agricole

Mon, 12/24/2018 - 17:39

La commune d'Allada connaît depuis samedi une attraction particulière. C'est grâce à la première édition de la foire agricole visant la valorisation de la production locale. Cette initiative de l'Association de développement de la commune d'Allada est organisée, en collaboration avec le Procad, du 22 au 24 décembre 2018.
Pendant quatre jours, plus d'une vingtaine d'entreprises et de promoteurs agricoles vont exposer aux populations des produits naturels ou issus de la transformation. Une occasion pour le public de découvrir les potentialités agricoles dont regorge cette commune.
C'est pour mettre en valeur les produits Made in Allada que l'Association de développement de la commune a initié cette foire en cette période de fin d'année. La foire permettra aussi aux étrangers de découvrir les productions locales disponibles dans cette commune.
Selon Augustin Ahouansè, membre du comité d'organisation de la foire agricole d'Allada, l'objectif est de montrer ce qui est produit et les acteurs. Le président de l'association de développement de la commune d'Allada, Justin Amoussou, initiateur de la foire, indique que l'association entend profiter de la période des fêtes pour attirer l'attention sur la production locale. C'est pour lui, une occasion propice pour promouvoir le tourisme gastronomique.
Le Secrétaire général de la mairie d'Allada, Salomon Tognikès, dira que l'organisation de la foire est une activité de redevabilité exceptionnelle et de reconnaissance des mérites des producteurs. Les initiateurs promeuvent ainsi l'autosuffisance alimentaire au Bénin en parfaite adéquation aux objectifs du Programme d'actions du gouvernement.
La représentante de l'Agence territoriale pour le développement agricole, Florencia Houngbété, pense que l'initiative est une invite à la promotion des produits locaux et contribue au développement de la commune.
Le représentant de l'Union communale des producteurs d'Allada, Clément Hounyovi, pense que c'est une opportunité pour faire connaître au monde ce qu'on produit à Allada.
La représentante du directeur départemental de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche, Nina Dessouassi, n'a pas manqué d'exprimer son satisfécit aux organisateurs. « Il urge d'accompagner les acteurs pour la promotion de leurs produits », a-t-elle déclaré.
Cette foire expose plusieurs sortes de produits, notamment de l'ananas naturel ou transformé en jus, de l'huile, de la farine et des galettes de soja, des régimes et huile de palme, du whisky à base du jus de palme, des produits d'élevage, des pagnes, des fruits et légumes et autres produits.
G.A.

Categories: Afrique

Le phénomène prend une allure inquiétante à Adohoun

Mon, 12/24/2018 - 14:09

Le slogan ‘'Toutes les filles à l'école'' ne semble pas avoir un écho favorable dans le village d'Adohoun, une localité qui porte le même nom que l'arrondissement dans la commune d'Athiémé. Et pour cause, nombreuses sont ces jeunes filles à abandonner les bancs précocement pour des raisons diverses. L'une de ces raisons est le mariage précoce.

Elle a 16 ans. Elle était en classe de 4ème ML au CEG Adohoun. Elle n'est pas très brillante, mais ne déméritait pas non plus. Elle, c'est A. E. jeune fille dont le seul tort est d'être d'un village où le mariage passe avant toutes autres considérations, surtout scolaires. ‘'Je ne peux plus venir à l'école car je travaille avec ma belle-famille au champ. Et elle n'accepte pas que je continue mes études'', a confié la jeune fille à son professeur de Français qui l'a surprise loin des classes dans un champ et qui voulait savoir pourquoi elle ne venait plus à l'école.
A la rentrée scolaire 2017-2018, A. E. a bien repris les classes passant de la 5ème pour la 4ème, où elle a demandé à être classée en moderne long se basant sur ses atouts. Elle a dû laisser les bancs parce qu'elle devrait se marier.
L'enseignant qui s'était arrêté pour demander à son apprenante pourquoi elle ne venait plus au cours a eu la vie sauve parce qu'il est aussi du milieu. ‘'A peine la fille m'a-t-elle répondu que ces beaux-frères et beau-père sont sortis de la brousse pour m'assaillir de questions, et ceci prenait une autre allure car pour eux c'est inconcevable qu'un autre homme discute avec la femme de leur fils. N'eut-été la réaction des passants, ils voulaient me ruer de coups pour m'apprendre à ne pas me mêler des affaires des autres, disent-ils. J'ai donc raté le lynchage de justesse et j'ai été mis en garde'', raconte François Dodji, le professeur de français la peur au ventre. Malheureusement, la situation de cette adolescente n'est pas un cas isolé dans ce village. Elles sont nombreuses à abandonner de façon précoce les bancs pour diverses raisons.

Entre pauvreté, sexualité précoce et démission des parents

Adohoun, le plus grand arrondissement de la commune d'Athiémé, situé à environ 7 kilomètres de la ville de Lokossa, est le nid d'un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur : la déscolarisation précoce des jeunes filles. Et les raisons de ce fléau sont multiples. ‘'Mon père a dit qu'il n'a plus les moyens pour me supporter à l'école. C'est pourquoi, il m'a envoyée en apprentissage dans la localité'', raconte une jeune fille de 13 ans, pourtant brillante à l'école.
La pauvreté semble être la cause principale de l'abandon des classes par les élèves filles. Mais le paradoxe est que les mêmes parents qui servent cet argument aux filles, maintiennent tout de même les garçons à l'école ! ‘'Moi, je n'ai personne pour me soutenir. Mes parents disent qu'ils n'ont pas les moyens'', renchérit une autre fille qui a aussi requis l'anonymat pour ne pas subir les affres des colères de leurs géniteurs après. C'est donc la preuve que certains parents dans cette localité ont simplement démissionné quant à l'éducation de leurs filles. Et le corolaire de cette démission est que ces filles s'offrent au premier homme venu lui vendre l'illusion d'un soutien chimérique. Conséquence, elles sont très jeunes mais sexuellement très actives et avec pour la plupart du temps un enfant sans père.
Le constat est amer et triste dès qu'on fait un tour dans cet arrondissement. Les ateliers de couture, coiffure et autres sont remplis des jeunes filles de 12 à 17 ans. Et c'est les meilleurs des cas. Pour d'autres, elles sont à la maison et sont devenues des machines à produire d'enfants.
Dans le collège d'Adohoun, le constat est plus ahurissant. En terminale D, il n'y a que 2 filles sur 39 élèves. En terminale A qui semble regorger du monde féminin, on n'en décompte qu'une dizaine sur 39 élèves. Les cas d'abandon dans ce collège concernent en majorité les filles.
La situation est critique dans cette contrée. Il va falloir que les autorités compétentes prennent les dispositions pour contraindre, après sensibilisation, les parents de ce village à laisser les filles aller à l'école. Les ONG intervenant dans la promotion de la gent féminine sont aussi invitées à se lancer dans la bataille pour sauver les filles de l'arrondissement d'Adohoun de l'étau qui se serre autour d'elles.
Selon leurs témoignages, ce n'est pas la volonté de fréquenter qui manque. Il leur faut un peu d'appui et surtout les sauver des parents qui ne veulent pas les voir en classe. Et même si elles doivent apprendre un métier, aujourd'hui il y a des centres de formation professionnelle où elles pourront apprendre un métier dans des conditions optimales.
Eduquer une femme, c'est éduquer une nation dit-on. Les filles d'Adohoun en ont besoin. La mairie d'Athiémé, le gouvernement du président Talon et les ONG sont vivement interpelés.
Entre pauvreté, sexualité précoce et démission des parents, ces âmes innocentes ont besoin d'aide.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

Miguèle Houéto satisfaite de l'aboutissement heureux du projet

Mon, 12/24/2018 - 10:50

Après trois semaines d'intenses activités en faveur de l'éducation aux droits humains par l'ONG Humain Rights Priority, le projet EDH (Éducation aux Droits Humains), "droits de l'Homme à la Loupe", édition 2018, est arrivé à son terme.
La cérémonie de clôture a eu lieu dans les locaux d'Amnesty International Bénin, le samedi 22 décembre 2018, devant un parterre de personnalités militant des droits humains. Par la même occasion, les lauréats du jeu concours ont été récompensés.

Ces trois semaines auront permis à Miguèle Houéto, présidente de l'ONG Humain Rights Priority, initiatrice du projet, d'atteindre les objectifs visés. Plusieurs activités ont meublé les trois semaines de travail dont notamment le jeu concours ''L'image des droits humains dans ma communauté''.
Ce jeu consiste à réaliser des dessins mettant en relief la pratique des droits humains dans son environnement.
A l'arrivée, trois dessins ont été retenus par le jury. Et c'est Kévin Vianou qui a reçu le premier prix dénommé ''Norbert Fanou Ako''.
René Fadonougbo et Doreen Grâce Vokou ont respectivement reçu le 2ème et 3ème prix.
Tous les trois deviennent d'office membres d'Amnesty International Bénin et bénéficient de stage au sein de l'ONG ESAM dont le Directeur, Norbert Fanou Ako a été reconnu au cours de la cérémonie. L'ONG Human Rights Priority a été honorée par la présence à ses côtés de plusieurs personnalités dont notamment Serge Prince Agbodjan, président de la Coalition des Défenseurs des Droits Humains du Bénin, Fidèle Kikan, Directeur d'Amnesty International Bénin, Norbert Fanou Ako, Dieudonné Todjihoudé, représentant le Ministère de la Justice et de Joseph Prince Agbodjan, Professeur d'université et ancien Directeur de l'École Nationale d'Économie Appliquée et de Management (ENEAM).
Toutes ces personnalités, pour la plupart défenseurs des Droits Humains, ont exprimé leur joie et satisfaction de voir la relève assurée par des jeunes engagés mais surtout sachants.
Le ministère, à travers son représentant, a promis que son accompagnement, ne fera jamais défaut à l'ONG Human Rights Priority.
La Coalition des Défenseurs des Droits Humains a promis d'envoyer quelques exemplaires de la constitution aux gagnants du jeu et souhaite que la Coalition soit associée à l'édition 2019.
Amnesty a offert quelques tee-shirts et plaquettes et souhaite aussi être associé à la prochaine l'édition du jeu concours.
Miguèle Houéto, présidente de l'ONG, très satisfaite de l'aboutissement heureux du projet, a témoigné de sa gratitude à toutes les icônes de la défense des droits humains venus soutenir le projet. Pour elle, c'est le signe qu'elle et son équipe sont sur la bonne voie.
Ce fut aussi l'occasion, de célébrer les 70 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) et le premier anniversaire du projet.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

Patrice Talon présente son discours sur l'état de la nation ce jeudi

Mon, 12/24/2018 - 09:53

Le chef de l'Etat Patrice Talon sera face aux députés, ce jeudi 27 décembre 2018, à Porto-Novo. Le président de la République va présenter l'état de la nation en 2018 devant la représentation nationale.
Dans son message, Patrice Talon fera le point secteur par secteur des réalisations faites par son gouvernement et les projections pour la prochaine année.
La présentation du discours du chef de l'Etat sur l'état de la nation répond aux dispositions de l'article 72 de la Constitution béninoise. Selon cet article, « Le président de la République adresse une fois par an un message à l'Assemblée nationale sur l'état de la Nation. Il peut aussi à tout moment adresser des messages à l'Assemblée nationale. Ces messages ne donnent lieu à aucun débat ; ils peuvent toutefois inspirer les travaux de l'Assemblée ».
Patrice Talon saisira également l'occasion pour faire le point des réformes engagées depuis avril 2016, notamment la réformes du système partisan, les réformes dans l'administration publique de façon générale et dans le secteur des finances. Il mettra aussi l'accent sur les mesures sociales pour apaiser les populations.
Depuis son accession à la magistrature suprême, c'est la 3ème fois que Patrice Talon sacrifie à cette obligation constitutionnelle.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Acteurs scolaires et artisans outillés sur la protection des droits de l'enfant

Mon, 12/24/2018 - 09:00

Le Ministère en charge des Affaires Sociales à travers l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant a organisé, ce vendredi 21 décembre 2018, un atelier de réflexions avec les acteurs scolaires et artisans sur la prostitution, la pornographie et le harcèlement en milieu d'apprentissage. Les travaux dudit atelier qui vise à éradiquer ces phénomènes, se sont déroulés en deux sessions dans la salle de conférence de la préfecture d'Aplahoué, dans le département du Couffo.
Cet atelier entre dans le cadre de l'amélioration des aptitudes professionnelles des acteurs scolaires et artisans dans la lutte contre toutes formes de violence à l'égard des enfants et plus particulièrement dans la lutte contre la prostitution et la pornographie impliquant les enfants ainsi que le harcèlement et les violences sexuelles
En vue d'atteindre les résultats de l'atelier, les organisateurs ont rencontré séparément les différents acteurs.

Temps forts de la rencontre

Les participants à la première session de l'atelier composés de représentants d'enseignants, et d'artisans venus des six communes du Couffo, ont suivi deux (02) communications. La première sur la prostitution, la pornographie et le harcèlement en milieu d'apprentissage et la seconde sur les violences faites aux femmes et aux filles du Bénin :voies de recours et mesures préventives afin de leur permettre d'être au même niveau d'information sur ces questions qui risquent de compromettre l'avenir de la couche juvénile si rien n'est fait.
Dans ses interventions à l'ouverture de la cérémonie, M. Nassirou Kassoumou Hararou, Directeur général de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (OFFE) rappelle que les résultats des études commanditées par le gouvernement du Bénin, à travers le ministère des affaires sociales avec comme pour bras technique l'OFFE, notamment sur la prostitution et la pornographie impliquant les enfants et l'étude sur les violences et abus sexuels y compris le mariage précoce, ont montré que les enfants sont exposés à différents risques sur les plans sanitaire, sécuritaire et psychologique.
En témoignent les résultats de l'étude sur la prostitution et la pornographie impliquant les enfants. Cette étude a révélé qu'il y a plus de 1000 sites de pornographie et de prostitution impliquant les enfants dans la ville de Cotonou et une quarantaine dans la ville de Malanville, déplore Nassirou Kassoumou.
Le Directeur départemental des affaires sociales et de la microfinance du Couffo, M. Thomas Diya et le Secrétaire général de la préfecture d'Aplahoué, Comlan Jean Houetognon ont remercié le Directeur général de l'OFFE pour le choix porté sur leur population. Ils ont reconnu qu'il est fondamental de protéger les droits sexuels des enfants particulièrement ceux du Couffo pour un développement durable en proposant des stratégies locales de lutte contre ces phénomènes. Car, dans ce département, 93% des mineurs en détention à la prison civile de Lokossa sont auteurs du harcèlement ou de viol, a déclaré Thomas Diya.
Cet atelier se réjouit-il vient donc corriger beaucoup de choses dans le Couffo.
Le secrétaire général de la préfecture qui a procédé à l'ouverture de l'atelier, a invité les participants à réfléchir davantage sur les actions à programmer au profits des enfants en vue de l'éradication des ces maux dans le Couffo. Après la séance avec les enseignants et patrons d'atelier au cours de la matinée de ce vendredi 21 décembre, ce fut le tour des apprenants (élèves et apprentis) dans l'après-midi.

L'avenir du Bénin repose sur la couche juvénile

La rencontre a très tôt pris l'allure d'une causerie. Les discussions ont porté sur les causes et conséquences des grossesses non désirées et précoces en milieu scolaire, du harcèlement et de la pornographie impliquant les enfants.
La démarche a permis de mesurer le niveau de connaissances des apprenants sur ces différentes questions.
Un niveau satisfaisant dira le chef du service Études et recherches à l'OFFE, Florent Maroya, qui a conduit les débats.
Par ailleurs, avant de prodiguer des conseils à la couche juvénile, un accent a été mis sur les voies de recours et les mesures préventives à observer pour circonscrire ces phénomènes aux conséquences douloureuses sur tous les plans. Au terme des travaux, les différents acteurs (enseignants, artisans, apprenants et responsables de centres de promotion sociale) sont aguerris pour éduquer et sensibiliser leurs pairs sur les questions de prostitution impliquant les enfants ainsi que celles relatives aux abus sexuels y compris le mariage précoce à travers des séances de restitution.
Cette séance faite suite à celle organisée dans la commune de Dassa-Zoumè au cours de la même semaine.
Juliette MITONHOUN

Categories: Afrique

« La femme représente le Jocker de l'Union progressiste » (Anique Djimadja)

Mon, 12/24/2018 - 00:35

Engagées autour des idéaux de leur parti, les femmes de l'Union Progressiste (UP) entendent se mobiliser pour imposer leur place. C'est le message qu'a fait passer Anique Djimadja au cours de l'émission Ma part de vérité de Golfe Télévision, ce dimanche 23 décembre 2018.
« L'Union Progressiste et la femme ». C'est le thème sur laquelle Anique Djamadja a fait part de la volonté des femmes progressistes à faire parler d'elles au sein du parti.
Elles étaient réunies, samedi 22 décembre, à la maison des jeunes d'Agla pour une remobilisation et l'appropriation des textes du parti.
« 10 000 déléguées étaient conviés pour l'appropriation des textes constitutifs de l'Union Progressiste ».
Bien que toutes les déléguées n'ont pu répondre présentes, « la mobilisation était importante puisqu'il s'agit d'une rencontre d'échange et d'appropriation des textes. Il s'est agi d'une rencontre positive pour les femmes », explique Anique Djimadja, femme progressiste, communicatrice et sociologue.
Par rapport à la non représentativité de la femme dans les instances du parti, elle répond simplement : « Ce n'est pas un fait propre au Bénin. Presque partout en Afrique la représentativité des femmes est moindre ». Cette difficulté selon elle réside dans l'héritage culturel. « C'est une culture au fait. (...). La femme est vue comme celle qui ne doit pas être acceptée pour discuter des questions de développement ». Néanmoins, elle souligne qu'elles y arriveront et pour renverser ces tendances, « il faut que les femmes se battent réellement pour s'imposer. C'est ce qu'ont compris les femmes de l'Union Progressiste ».
Selon elle, « il s'agit pour le moment, des instances provisoires et les femmes ont le temps de se préparer pour mériter leur place ». Sur 59 membres du bureau politique de l'Union Progressiste, c'est seulement 6 femmes qui ont été associées.
Anique Djimadja pense que « les hommes n'aiment pas que les femmes occupent certaines responsabilités puisque selon elle, c'est une question d'égo ».
« Aujourd'hui, l'éducation de l'enfant est confié à la femme. C'est la femme qui s'occupe des enfants et il faut qu'elle se batte pour mériter sa place dans les instances politiques et nous au niveau de l'Union Progressiste nous allons battre pour cela », souligne-t-elle. Elle rassure que « Nous allons travailler pour arracher la place. Nous savons que cela ne sera pas facile mais nous y parviendrons ».
Anique Djimadja confie que pour que la femme mérite son respect et que les femmes soient vues positivement, c'est d'abord le travail et non leur portait physique. ‹‹ Les femmes doivent pourvoir afficher leur leadership féminin », soutient-elle.
Au sein du parti Progressiste, elle souligne que « le premier défi est que la femme soit bien représentée. Le travail de mobilisation pour l'ancrage du parti se fera à la base et la femme ne peut pas être mise de côté. Nous avons travaillé pour la mobilisation et pour l'ancrage du parti, cela ne peut se faire sans la femme ».
« L'UP est un parti de masse, de réformes, combat les inégalités, c'est un parti de justice sociale », dira-t-elle. Elle déplore qu'on assiste à l'effritement des valeurs et c'est le défi de la conscience, du travail bien fait, de la nouvelle conscience qu'on doit prôner au sein du parti progressiste.
« Nous sommes dans une démarche d'ouverture et non d'exclusion. Nous allons travailler à renforcer l'état de droit, nous allons travailler à la cohésion », signale Anique Djimadja. Elle ajoute : « Je suis en train de montrer qu'on peut faire la politique autrement, il faut faire la politique de développement. Nous travaillerons à la mobilisation des populations autour de nos idéaux, nous mobiliserons les populations autour de nos valeurs ». Aussi, invite-t-elle les femmes à plus de dynamisme. « Elles doivent prêcher la bonne nouvelle auprès de leurs sœurs, auprès de leurs frères ». Anique Djimadja explique que cette séance de restitution a été organisée pour mettre les femmes au cœur des reformes. ‹‹Avec les déterminations, nous arriverons à trouver notre place, aux côtés des hommes », renchérit Mme Djimadja,. Pour elle, « Quand on parle des femmes, ce ne sont pas que les femmes politiques, il s'agit de toutes ces femmes du marché, ces femmes qui travaillent pour leur épanouissement. Je les invite à travailler pour mériter leur place en politique ».Mm
Elles travaillent déjà dans leurs localités pour faire adhérer les autres à la cause de l'UP. « Nous à notre niveau, nous travaillons aussi pour que les textes de l'UP soient mieux vulgarisés. Nous sommes dans un processus de recrutement et si les femmes sont convaincues, rien ne les arrête. Nous travaillons pour la formation de la femme pour qu'au sein des organes de l'Union Progressiste, les femmes aient leur mot à dire. Nous travaillons pour que la femme mérite sa place. Il ne s'agira pas de discrimination positive. La femme doit travailler elle-même pour arracher sa place. Nous avons compris que si les femmes ne travaillent pas, elles n'auront pas les places qui leurs sont réservées puisque les hommes ne leur laisseront pas la place sans le mérite ».
Elle reste confiante que « La femme représente le Jocker de l'Union Progressiste ». C'est d'ailleurs une évidence selon elle. « Si vous regardez un peu notre détermination vous allez comprendre que les femmes travaillent pour l'ancrage de l'Union Progressiste. Nous allons travailler davantage pour que la femme béninoise puisse véritablement émerger. Tout est question du leadership des femmes elles-mêmes ».
Elle reconnaît que « Les femmes ne sont pas solidaires entre elles mais la tendance est en train d'être renversée et nous travaillons pour cela ».
Pour Anique Djimadja, si aujourd'hui, les hommes sont cités dans des malversations, elle se demande combien de femmes retrouve-t-on parmi eux. « Il faut confier la responsabilité à la femme », en appelle-t-elle.
Anique Djimadja s'est prononcé aussi sur la gouvernance de Patrice Talon. « Je voudrais juste dire qu'avec l'arrivée du président Talon, le Bénin s'est engagé véritablement dans le chemin de développement », a-t-elle indiqué.
« Si je prends la question de la réforme de la charte des partis, c'est un grand pas. Le secteur de la gouvernance économique, beaucoup d'effort sont fait et on peut dire que le Bénin est sur la voie du développement. Les réformes sociales avec l'ARCH », énumère-t-elle
Anique Djimadja lance son appel à l'accompagnement du chef de l'Etat dans ses actions. « Je voudrais demander au chef de l'Etat de continuer dans cette logique. Je voudrais aussi demander au peuple d'accompagner le chef de l'Etat dans son élan. Le président s'est donné comme vision de révéler le pays, de mettre notre pays sur orbite et je crois qu'il est de bon ton d'accompagner les actions du président parce qu'il s'agit de notre pays. Il faut accompagner le gouvernement à pouvoir continuer sur la voie du développement pour le bonheur de nos populations. Le gouvernement est en train de démarrer la phase d'action du Pag et pour nous à l'Union Progressiste, nous accompagnons ces réformes », conclut-elle.
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Des groupes de prière interdit d'activités

Sun, 12/23/2018 - 23:02

L'archevêque de Cotonou, Mgr Roger Houngbédji, dans un communiqué a ordonné la cessation des activités du groupe de prière appelé « Les enfants vivants du Sacré-Cœur de Jésus » et une pieuse union dénommée « Filles de la Lumière et de Sainte Anne Mère de Jésus », lié audit groupe, à compter du mardi 18 décembre 2018.
En effet, il a été constaté que l'orthodoxie des pratiques et dévotions du groupe de prière est en cause. Quant à la pieuse union informe le communiqué, elle ne dispose d'aucune reconnaissance canonique, et s'illustre par des pratiques blâmables, opposées à la doctrine et à la discipline de l'Eglise en matière de vie consacrée.
Après examen minutieux et prudent de la question avec son Conseil, Mgr Roger Houngbédji a décidé de la suppression de la pieuse union « Filles de la Lumière et de Sainte Anne Mère de Jésus », et du groupe de prière « Les enfants vivants du Sacré-Cœur de Jésus », à compter du mardi 18 décembre 2018.
« Cette décision d'interprétation stricte implique le retour immédiat des filles en formation dans leurs familles respectives, la cessation totale des activités du groupe de prière et l'interdiction de toute célébration liturgique et de toute dévotion dans le groupe », indique le communiqué.
L'archevêque de Cotonou, encourage tous à préserver dans la foi authentique à travers les moyens reconnus et approuvés par l'Eglise.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Pari gagné pour Libre Afrique et ses partenaires

Sun, 12/23/2018 - 20:30

Le concours d'essai " Ecrire la liberté" organisé par Libre Afrique Bénin a connu son épilogue, ce vendredi 21 décembre 2018. La cérémonie de remise de prix a lieu à Bénin Royal Hôtel de Cotonou.
Ils sont dix nominés à séduire le jury par leur plume. Dans leur diversité, chacun a su épater le jury dans la profondeur de son argumentaire.
Le choix est porté sur eux pour défendre leur thématique en vue d'emporter le prix spécial André Quenum.
Dans son mot de bienvenue, le président de l'Ong Libre Afrique, Eugène Aballo, tout en remerciant les partenaires notamment la Fondation Atlas et Audace Institut d'Afrique qui sans eux cette cérémonie ne saurait connaître cette posture, salue les candidats pour leur sens élevé d'écriture. Il se demande si la liberté est encline à se laisser écrire au regard de la thématique du concours qui est " Écrire la liberté". Tel est selon lui la réflexion pensant au concours. " C'est dans cet esprit de liberté que nous avons décidé de laisser le choix des sujets ouverts", a souligné Eugène Aballo. Il avoue que " lorsque nous pensions le présent concours, nous n'avions pas mesuré l'engouement qu'il créérait plus tard chez les jeunes".
Sidéré par le nombre élevé de candidatures, le délai de clôture a donc été repoussé.
Du 30 novembre au 13 décembre, 102 candidats ont participé à ce concours.
Selon Eugène Aballo, les candidats n'ont pas démérité.
Il a noté des textes philosophiques plongés dans l'abstrait que des textes descriptifs ou a caractère de plaidoyer.
Pour l'initiateur, cela témoigne de la diversité des talents qui ont accordé une attention particulière à ce concours.
" Nous avions décidé de convier les candidats non nominés à une séance de formation à la méthodologie de rédaction de notre plateforme libreafrique.org afin de les insérer dans notre réseau international", a précisé M. Aballo.
Au terme de la délibération du jury, Efficace Ezéchiel Yanclo décroche le troisième Prix Frédéric Bastiat, composé d'un certificat et d'une enveloppe de 100 000 francs.
Le deuxième prix revient à Néhémie Kotobiodjo qui part avec un certificat et une enveloppe financière de 200 000 francs. Quant au premier prix, le mérite est accordé à Ibrahim Tchan. Ce dernier décroche un certificat et une enveloppe financière de 300 000 francs. En plus de cela, il part avec le trophée et une enveloppe de 150 000 francs pour avoir convaincu le jury du prix spécial André Quenum.
La première édition du concours Écrire la liberté prend fin après la remise d'attestation de mérite aux dix premiers.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

L'acte 2 pour la sensibilisation et la prévention contre le VIH/sida

Sun, 12/23/2018 - 18:51

La 2ème édition de « Porto-Novo music fitness » s'est déroulée ce dimanche, sur l'esplanade intérieure du Stade Charles de Gaulle à Porto-Novo, en présence du ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude HOUSSOU initiateur de l'évènement. Pour ce 2ème acte placé sous le signe de la lutte contre le cancer de sein, le Ministre de l'énergie,a été soutenu par son homologue de la Santé, Benjamin HOUNKPATIN.

Les ministres Dona Jean-Claude HOUSSOU et Benjamin HOUNKPATIN ont montré l'exemple ce dimanche matin, sur l'esplanade intérieure du stade Charles de Gaulle à travers le sport pour lutter contre le Vih/Sida. Les deux personnalités béninoises ont pris une part active à la deuxième édition de « Porto-Novo music fitness ».
Ils étaient plusieurs centaines participants à prendre part à cette randonnée sportive placée sous le thème « Que sais-tu de ton statut sérologique ? Parlons-en ».
Sous la conduite du coach Fabjento, les deux personnalités ont montré l'exemple en exécutant tous les mouvements au même que les participants.
Le ministre Benjamin HOUNKPATIN a expliqué que le sport est fondamental pour la santé. « Ce que vous faites, a-t-il dit à la jeunesse de Porto-Novo et environs, vous ne vous en rendez pas compte, mais c'est le premier médicament de tout ce qu'on peut vous prescrire à l'hôpital. », a-t-il affirmé avant de souligner :

« Quand vous faites du sport, vous garantissez la lutte contre toutes les maladies chroniques, notamment l'hypertension, le diabète, le stress qui est la source d'autres pathologies ».

Quant au thème du Vih Sida choisi pour cette 2ème édition de « Porto-Novo music fitness », le ministre de la santé a trouvé que c'est très intéressant. D'où tout son soutien aux organisateurs. « Nous sommes dans le mois de décembre. Le 1er décembre, nous avons célébré la Journée mondiale de lutte contre le sida. Mais pour moi, chaque jour est une journée de lutte contre le sida. Toute l'année entière doit être consacrée à la lutte contre le sida. C'est fondamental pour moi d'être avec vous pour porter ce message, surtout à la jeunesse pour qu'elle puisse s'engager dans la lutte contre le Vih sida », a-t-il expliqué.
Le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU, quant à lui, a insisté sur la nécessité de prévenir le mal. De fait, il a exhorté chacun à se faire dépister gratuitement pour connaître son état sérologique. Egalement, suite à la demande des participants très enchantés, il a non seulement promis d'autres éditions de « Porto-Novo music fitness », mais surtout le perpétuer pour préserver la santé de ses concitoyens.
« Désormais, cette manifestation sera pérenne dans notre capitale. Nous voulons associer au sport différentes thématiques de la santé », a promis le ministre de l'énergie.

FINAFA H.

Categories: Afrique

Les innovations pour la promotion des PME, de l'emploi et de l'artisanat

Sun, 12/23/2018 - 16:04

Avec la loi des finances, Gestion 2019, le Président Patrice TALON, avec le concours de son Gouvernement, a fait le choix clair de renforcer les conditions favorables à la création de richesses et d'emplois pour permettre à la jeunesse de prendre en main les générations futures. C'est la suite logique de sa vision exprimée le 22 Décembre 2017 à Porto-Novo devant la Représentation Nationale dans son message sur l'Etat de la Nation : « La relance économique engagée par mon Gouvernement mise sur le développement des PME et la promotion de l'emploi dont j'ai confié désormais la charge, à plein temps, à un département ministériel. ».

A cet effet, outre les actions prises en charge par le Ministère des Petites et Moyennes entreprises et de la Promotion de l'emploi, de nouvelles mesures ont été prises dans cette loi en faveur de la jeunesse entreprenante et des PME. Il s'agit entre autres de :

Recruter un effectif de 5.154 jeunes dans la fonction publique, en complément des 8.637 prévus au titre de 2018 ;

Doter la jeunesse d'un fonds d'appui à la mise en place des startups pour 1.000.000.000 F CFA en 2019 ;

Investir dans les filières cibles techniques et professionnelles pour accroître l'employabilité des jeunes. La priorité en 2019 est donnée à la formation aux métiers du bois, à l'agriculture et au tourisme et à la mécanique auto. Il est prévu au budget 2019 pour la prise en compte de cette activité, des crédits d'un montant de 1.000.000.000 F CFA ;

Améliorer la taxation des micros et petites entreprises avec la réduction de la Taxe Professionnelle Synthétique (TPS) qui passe de 400.000 F CFA à 150.000 F CFA. La mesure engendre pour l'Etat, un effort financier à hauteur de 1.000.000.000 F CFA.

Ces mesures viennent s'ajouter à celles prises en 2018 en faveur des PME et qui ont été reconduites pour l'année 2019. Par ailleurs, cette Loi des Finances est celle d'opérationnalisation des projets phares et structurants dans plusieurs domaines, particulièrement dans les domaines de la santé, du cadre de vie, de l'éducation, de l'agriculture, du tourisme, des infrastructures de transport, du sport et des infrastructures marchandes.

Ces grands chantiers ouverts représentent des opportunités d'affaires pour les PME (y compris celles du secteur de l'artisanat) et d'emploi pour la jeunesse béninoise. C'est pour ça que le MPMEPE envisage de mettre en œuvre, à partir de janvier 2019, un programme d'urgence pour l'adaptation de la main d'œuvre locale aux besoins et exigences du marché, ceci dans toutes les localités du Bénin.

Categories: Afrique

Des chiffres qui confirment la renaissance agricole au Bénin

Sun, 12/23/2018 - 15:00

Pour la relance du secteur de l'agriculture, le gouvernement béninois s'est lancé à travers son programme d'action, des défis. Entre autres, la gestion de la fertilité des sols, la promotion des filières phares, la mécanisation de l'agriculture, la réduction de la malnutrition et la sécurité alimentaire et nutritionnelle. L'Etat béninois s'est aussi engagé dans le renforcement des services de recherches agricoles, les ambitions sont multiples. Deux ans après le lancement du PAG en son volet agriculture, les statistiques agricoles parlent sont éloquentes.

Maïs local

Campagne 2016-2017 : 500.719 tonnes

Campagne 2017-2018 : 706.054 tonnes

Maïs amélioré

Campagne 2016-2017 : 875.964 tonnes

Campagne 2017-2018 : 808.860 tonnes

Riz

Campagne 2016-2017 : 281.428 tonnes

Campagne 2017-2018 : 361.336 tonnes

Manioc

Campagne 2016-2017 : 3.892.287 tonnes

Campagne 2017-2018 : 4.078.558 tonnes

Culture maraîchère

Campagne 2016-2017 : 730.728 tonnes

Campagne 2017-2018 : 734.224 tonnes

Coton

Campagne 2016-2017 : 451.000 tonnes (premier record)

Campagne 2017-2018 : 597.986 tonnes (deuxième record)

Campagne 2018-2019 ; Une prévision de plus de 700.000 tonnes (un troisième record en vue)

Anacarde
Campagne 2016-2017 : 97.518 tonnes

Campagne 2017-2018 : 110.117 tonnes

Ananas
Campagne 2016-2017 : 30.3887 tonnes

Campagne 2017-2018 : 316.276 tonnes

L'agriculture dans le développement économique d'une nation, tient une place importante. Au Bénin, elle occupe une part importante de la population active et génère 35% du PIB national. Depuis le lancement du programme d'action du gouvernement il y a deux ans, d'importantes innovations ont permis de booster le secteur. Sur le terrain les résultats s'observent. Les gouvernants restent déterminés à poursuivre et surmonter les goulots d'étranglement liés au développement du secteur.

Categories: Afrique

Une révolution verte en perspective [PAG AN2]

Sun, 12/23/2018 - 14:34
Voir en ligne : HGb1mTIs6WQ
Categories: Afrique

Des avis partagés à Cotonou et Abomey-Calavi

Sun, 12/23/2018 - 02:05

Le dossier Icc-Services, l'un des plus grands scandales financiers qu'a connu le Bénin dans l'histoire de son évolution, fait l'objet depuis ce lundi 17 décembre 2018, d'une audience retransmise en direct sur les ondes de la radio nationale et divers autres canaux à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Des personnalités de hauts rangs défilent depuis devant cette nouvelle juridiction créée sous le régime du Nouveau Départ et de la Rupture pour connaître du dossier aux fins de situer les responsabilités. Après avoir suivi les différentes déclarations, quelques citoyens rencontrés à Cotonou et à Abomey-Calavi livrent leurs impressions.

Selon Jonas Ahouangbè, conducteur de taxi-moto à Abomey-Calavi, l'ouverture de ce dossier témoigne de la volonté du gouvernement du président Patrice Talon de connaître la vérité et permettre aux populations qui ont été victimes de cette vaste escroquerie, d'être remboursées. C'est qui s'est passé dans cette affaire poursuit-il, n'est pas facile. « Des familles ont perdu leurs fortunes, d'autres ont été disloquées, des couples ont été séparés, des gens sont décédés », a déploré le conducteur de zémidjan. Indexant ceux qui y voient une récupération politique, Jonas Ahouangbè estime que même après des centaines d'années, si un gouvernement cherche à connaître de ce dossier et à situer les responsabilités, ce sera la bienvenue car, seul le pouvoir d'Etat peut vraiment trancher. Il a par ailleurs émis le vœu qu'au bout du procès et des enquêtes, le plus important est que les spoliés puissent entrer en possession de leurs sous.

Même avis que son confrère Jean Mèdébaho. Pour lui, les populations n'auraient pas été aussi grugées, si le pouvoir d'alors n'avait pas donné sa caution aux promoteurs de Icc-Services. « On les a vus plusieurs fois reçus en audience par le chef de l'Etat, leurs rencontres ont été médiatisées et tout le monde a vu. Comment veut-on que les populations doutent encore de ces gens-là ? », s'est-il interrogé. Depuis le moment où la crise a éclaté, explique le conducteur de taxi-moto, aucun déposant ne pouvait s'attaquer directement à un promoteur pour réclamer ses sous. Pour dénouer la crise, une commission d'enquête a été mise sur pieds, les gens ont été recensés mais au finish, d'autres structures ont remboursé leurs épargnants mais Icc-Services n'a remis aucun rond à l'un de ses déposants. Des biens ont été saisis et vendus, qu'a-t-on fait de tout ça ?, s'est interrogé Jean Mèdébaho. « Il faut que le peuple connaisse la vérité », a-t-il insisté regrettant que des choses comme ça se passe dans un pays sous le couvert des dirigeants, des gens censés protéger les populations.

Davènon Michel, étudiant en 2ème année de linguistique à l'Université d'Abomey-Calavi pense pour sa part qu'un rebondissement de cette affaire est nécessaire pour que le peuple connaisse la vérité. Mais le contexte dans lequel cela est survenu et la tapage médiatique qu'on en fait laisse croire qu'on veut rendre des coups politiques et multiplier le nombre d'exilés et de détenus politiques. Nous sommes à l'approche des élections et c'est à croire que le gouvernement cherche à intimider certaines personnes dans l'opposition. Pour un dénouement définitif de cette crise, il suggère que le gouvernement se patiente, laisse les élections se dérouler correctement comme il le faut et après se penche sur ce dossier.
Au regard du montant élevé de la somme mobilisée par les promoteurs de Icc-Services, Davènon Michel pense que le remboursement d'une telle somme aux spoliés relève d'une utopie. Il souhaite tout de même que la lumière soit faite sur la question et que les différents acteurs impliqués soient punis.
Pour son camarade Rostand Kouho, l'objectif final de tous dans cette affaire, c'est le remboursement des gens qui ont été grugés. Si après tout ces déballages devant la CRIET, on ne rembourse pas les populations, ce serait dommage.

''Aucune affaire ne donne autant de bénéfice''

Selon Arouna Lassissi, enseignant du primaire à Abomey-Calavi, la saisie du dossier Icc-Services par la CRIET n'est pas en soi une mauvaise chose. Ce dossier est un grand scandale financier dans lequel beaucoup de Béninois ont perdu leurs ressources. Mais au lieu de penser au remboursement des spoliés, se désole-t-il, les dirigeants en ont fait un dossier politique. Examinant la période où la CRIET s'est saisie du dossier, il estime que c'est une façon d'amener les opposants du régime en place à fuir. Quand il est question de vrais problèmes qui touchent la vie des populations, poursuit-il, il faut en faire du sérieux. « La façon dont la CRIET rend ses décisions, ne présage pas d'un dénouement objectif et sûr de ce dossier », a souligné l'enseignant.

Pour Bruno Montcho, enseignant chercheur à l'Université d'Abomey-Calavi, c'est de la distraction politique, les politiques sont entrain de nous distraire. « Objectivement, la finalité, c'est quoi, est-ce qu'on veut payer les gens ? ça va se faire comment ? De quelle manière ? », s'est-il interrogé. Pour lui, les Béninois aujourd'hui ont d'autres soucis.
Cette affaire selon lui, est un dossier que même les victimes ont déjà oublié. Si c'est pour se donner des coups politiques, ça c'est la politique et les acteurs concernés selon l'enseignant, vont s'en donner autant qu'ils le veulent.

Bruno Montcho craint cependant la banalisation de l'institution judiciaire. La perception que les citoyens ont de cette institution n'augure pas selon lui, d'un lendemain meilleur. « Même si un bon travail veut se faire, à travers ce procès de la CRIET, l'écho que cela donne dans l'opinion ne permet pas de donner une légitimité à ce qui sortira de là », a-t-il souligné.
Le sociologue spécialiste des questions de déviances a par ailleurs précisé que la responsabilité de l'Etat à certains moments devrait se limiter. « Est-ce que c'est l'Etat qui a orienté les gens là-bas ?, s'est interrogé Bruno Montcho qui rappelle que la Côte d'Ivoire aussi a connu une affaire comme ça mais que l'Etat s'était désengagé. Il reconnaît tout de même que du point de vue du rôle régalien de l'Etat, si celui-ci manque à son contrôle, il y a de la déviance, et lorsque les déviances surviennent, il faut que chaque acteur prenne la mesure de la situation. Le dossier tel que c'est entrain d'être gérer, selon lui frise une certaine théâtralisation et les hommes politiques sont entrain de nous occuper. « Les acteurs de la justice se banalisent, les institutions judiciaires sont banalisées et ça ne nous donne pas la crédibilité nécessaire d'avoir confiance en notre justice », regrette Bruno Montcho.

Selon Agathe Mahougnon, revendeuse, c'est la recherche de gain facile qui a amené les gens à déposer leurs sous aux promoteurs de Icc-Services qui les ont bien escroqués. « Pour tout commerce, on doit viser son bénéfice », a souligné la revendeuse. Mais lorsque cela atteint une certaine proportion, il faut déjà commencer à se poser de questions, a-t-elle indiqué.
Le pays dans lequel nous sommes rappelle la revendeuse, est un pays de droit. « Les avocats se sont déjà saisis du dossier, si on les rembourse, ils vont remercier le Seigneur, dans le cas contraire, ils vont garder une fois pour toujours la leçon qu'aucun commerce ne donne autant de bénéfice », a précisé Agathe Mahougnon.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Le mouvement Agir Whenusu adhère au bloc PRD

Sun, 12/23/2018 - 01:44

A l'issue du congrès constitutif tenu, ce samedi 22 décembre 2018, à Banigbè dans la commune d'Ifangni, le mouvement Agir Whenusu a annoncé son appartenance au bloc du Parti du Renouveau Démocratique (PRD). Selon les responsables dudit mouvement, cette adhésion a été rendue possible grâce au dynamisme du maire André Toudonou Zannou.

Le président du mouvement Agir Whenusu, Anselme Aguemon, a salué l'engagement du chef de l'Etat, à faire développer la République du Bénin. Pour les membres du mouvement Agir Whenusu, soutenir le président Patrice Talon, « c'est travailler sur le terrain, c'est aller écouter la détresse des populations pour leur apporter assistance et solidarité. C'est vivre avec eux, c'est travailler à donner espoir à ceux qui sont en difficulté ».
Pierre Kotin, représentant de la section PRD-Ifangni a confié aux membres dudit mouvement qu'ils ont le soutien indéfectible du PRD. Il les a invités à être confiants et de savoir qu'aucune intimidation ne viendra d'où que ce soit pour les faire disperser du terrain. « Avec Agir Whenusu, le PRD se renforce », s'est-il réjoui.
Selon les membres du mouvement Agir Whenusu, c'est le maire André Toudonou Zannou qui les inspire à travers son plein amour pour la population et sa bienfaisance.
« Il est prêt à se sacrifier pour les jeunes, les femmes, les étudiants, les orphelins et les démunis. C'est ici le lieu de lui dire merci publiquement pour les efforts constants qu'il fournit pour le mieux-être commun », a déclaré le président Anselme Aguemon.
Le mouvement Agir Whenusu adhère ainsi officiellement au bloc du Parti du Renouveau Démocratique (PRD).

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Imorou Bouraima met en oeuvre le rêve du gouvernement Talon

Sun, 12/23/2018 - 01:29

Le gouvernement Talon ambitionne un lendemain radieux pour les sports au Bénin. Raison pour laquelle de nombreuses réformes ont été entreprises depuis l'avènement du régime du Nouveau départ sous l'égide du ministre Oswald Homeky, qui s'est entouré de jeunes dynamiques au nombre desquels Imorou Bouraima, directeur du sport et de la formation sportive.
En organisant le tournoi inter centres de formation de football, ce jeune directeur veut mettre en oeuvre la politique du développement du sport du gouvernement. Ainsi depuis le 16 décembre, les jeunes de 15 à 17 ans croisent les crampons sur le terrain synthétique du stade municipal de Lokossa.
Depuis le 16 décembre, les centres de formation sur le territoire du Bénin se sont regroupés à Lokossa pour une compétition. Il y a au total 21 équipes dont 12 des moins de 15 ans et 9 des moins de 17 ans. L'objectif de ce regroupement est d'assurer une pépinière certaine pour le football béninois. Le directeur du sport et de la formation sportive a fait d'une pierre deux coups car parallèlement à la compétition, les encadreurs ont subi une formation sous la conduite d'un expert FIFA.
Ce jeune directeur met tout en oeuvre pour accompagner la politique du gouvernement dans le développement du sport roi.
Avec cette évaluation des centres de formation et la formation des encadreurs, on peut espérer de lendemains meilleurs pour le football au Bénin. Le plus important reste le suivi de ces jeunes joueurs.
Avec la volonté affichée du directeur, le ministre Homeky peut se frotter les mains d'avoir placer à la place qu'il faut l'homme qu'il fallait.
La finale de ce tournoi est prévue pour le dimanche 23 décembre.
Le Bénin est résolument engagé sur la voie de l'excellence dans le domaine sportive.

Cokou Romain COKOU

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Le réseau Social Watch-Bénin distingué

Sat, 12/22/2018 - 21:02

La Maison de la société Civile (MdSC) vient de reconnaitre les mérites du réseau Social Watch Bénin et de six autres organisations de la société civile.

A la faveur d'une cérémonie qui a eu lieu le vendredi 21 décembre 2018, à l'Infosec de Cotonou, elle a délivré au réseau, une attestation de labellisation pour sa crédibilité, son professionnalisme et la bonne qualité de sa gouvernance. En plus de l'attestation, Social Watch représenté par le vice-président du conseil d'administration, Victor GBEDO a reçu un trophée estampillé « Labelle qualité des OSC du Bénin 2018 », un chèque d'un millions de FCFA, et un vidéo projeteur.
Cette consécration est une reconnaissance pour l'ensemble des actions de veille citoyenne et de contrôle de l'action publique menées par Social Watch Bénin. Aussi, constitue-t-elle une invite pour le réseau à persévérer dans cette dynamique afin de maintenir haut, le standard du label ainsi obtenu.
Social Watch Bénin vient donc ainsi renforcer sa crédibilité auprès des partenaires sociaux qui l'accompagnent dans sa mission. Ainsi, s'ouvre donc pour le réseau, un boulevard pour de nouveaux partenariats susceptibles de contribuer à une gouvernance basée sur la transparence, la participation et la redevabilité effectives dans notre pays.
Signalons que, le référentiel de labellisation est construit sur certains critères fondamentaux, à savoir les prescriptions de la charte de la société civile, les règles de gouvernance interne au sein des Osc, les principes d'Istanbul et les orientations de la Déclaration de Paris.
R.H

Categories: Afrique

La fonction publique entièrement modernisée

Sat, 12/22/2018 - 18:32
Voir en ligne : -Yewgr_mceo
Categories: Afrique

Komi Koutché toujours en détention à Madrid

Sat, 12/22/2018 - 13:31

Une fausse rumeur a très tôt circulé après l'arrestation à Madrid, le 14 décembre, à l'aube, de l'ancien Directeur Général du Fonds National de la microfinance (Fnm), Komi Koutché faisant état de ce que, ce dernier détenait un passeport diplomatique togolais.
Il s'agit d'une fausse information qui a rapidement fait le tour du monde via les réseaux sociaux.

En réalité, lors de son arrestation dans la capitale espagnole, l'ancien Ministre des finances du Bénin était détenteur d'un passeport béninois.

Indexées par les autorités béninoises d'avoir délivré un passeport diplomatique à un l'ancien Ministre et opposant recherché, les autorités togolaises précisément celles de la Direction générale de la police nationale, ont adressé le 16 décembre, un courrier urgent à leurs homologues de l'Interpol espagnol. Et à la police espagnol de leur répondre le 17 décembre, dans un message confidentiel que « Komi Koutché était détenteur d'un simple passeport béninois (n° B 0606668) au moment d'être arrêté », a précisé la source.
En attendant d'être fixé sur son sort, le ministre Komi Koutché est bien gardé dans une prison de la capitale espagnole depuis le 14 décembre date de son arrestation.
L'arrestation de l'ancien Directeur Général du Fonds National de la microfinance (Fnm) fait suite à un mandat d'arrêt international délivré à son encontre par la justice béninoise et notifié à Interpol.
Pour rappel, Komi Koutché est recherché pour les malversations financières constatées au Fonds National de la microfinance (Fnm) pendant qu'il était le Directeur général.

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

33 milliards FCFA pour mettre Cotonou à l'abri des l'inondations

Sat, 12/22/2018 - 12:50

Le ministre d'État chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané, a procédé au nom du chef de l'Etat à la signature d'un accord de prêt entre le Bénin et la Banque Européenne d'investissement (BEI), ce vendredi 21 décembre 2018.
« Je suis particulièrement heureux de vous annoncer que ce jour vendredi 21 décembre 2018, j'ai supervisé, au nom du Président de la République Patrice Talon, la signature d'un accord de prêt de 33 milliards avec la Banque Européenne d'Investissement (BEI) », a écrit le ministre dans un message sur sa page facebook.
Une joie partagée au regard de la volonté des partenaires à accompagner le Bénin dans ses programmes de développement. Abdoulaye Bio Tchané souligne que « Ce montant constitue l'appui de l'institution à notre Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou ». Un programme qui, dira-t-il vise à sortir la ville de l'inondation dans les prochaines années.
Selon le ministre d'Etat, « Plus qu'une signature, la cérémonie de ce jour permettra à près d'un million deux cent mille compatriotes, d'être désormais à l'abri des inondations lors des prochaines saisons de pluie ». C'est dire donc que « le Programme d'Assainissement Pluvial de Cotonou est aussi la clé économique de la ville et l'inclusion sociale de ses habitants ». Abdoulaye Bio Tchané indique dans son message que « Face aux nombreuses peines et souffrances de nos frères et sœurs de Cotonou, le Gouvernement a décidé dans son Programme d'Actions de mettre fin aux inondations dans la ville. Ce qui nous a conduit à l'organisation d'une table ronde à Paris, le 17 janvier de cette année, au cours de laquelle six Partenaires Techniques et Financiers (BID, BAD, Banque mondiale, AFD - Agence Française de Développement, BOAD - Banque Ouest Africaine De Développement Officiel et BEI) ont annoncé leurs engagements cumulés, d'un montant total de 238 milliards de francs CFA, soit 106% de nos attentes ». Il précise par ailleurs que « La BEI devient ainsi la deuxième institution avec laquelle nous avons bouclé les discussions ».
Loin de cette joie qui l'anime, le ministre exprime « la reconnaissance du Gouvernement du Bénin à la Banque Européenne d'Investissement pour la qualité du dialogue qui nous a permis de conclure les négociations sur ce Programme ».
Il rassure les populations de Cotonou que « les efforts se poursuivent pour démarrer les travaux dans ce cadre qui vont démarrer très rapidement en 2019 ».
Giscard A.

Categories: Afrique

L'ARCEP met en garde contre les dysfonctionnements sur les réseaux mobiles

Sat, 12/22/2018 - 11:30

L'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste n'entend pas baisser les bras devant les dysfonctionnements des services qu'offrent les opérateurs de téléphonie mobile. Une audition a été organisée, jeudi 21 décembre 2018, au siège de l'ARCEP, à Cotonou.
Fournir un service de bonne qualité. Tel est l'objectif visé par l'Autorité de régulation des communications électroniques de la poste. " Nous nous trouvons à la veille de deux importantes fêtes ou nous constatons une évolution exponentielle du trafic. C'est des données auxquelles les opérateurs doivent s'y attendre", a observé le président de l'ARCEP, Flavien Bachabi.
Pour lui, il n'y a pas question que les abonnées subissent ces dysfonctionnements. Selon le président de l'Autorité de régulation, les services fournis par les opérateurs laissent à désirer. " Les deux opérateurs ne fournissent pas de services de qualité", déplore-t-il. On note ajoute-t-il, "les dysfonctionnements répétés sur les deux réseaux". Flavien Bachabi souligne qu'il faut " le respect des droits d'informations et de dédommagement des consommateurs (service et prix).
Il attend des opérateurs le renforcement de la qualité des services pendant la période des fêtes. C'est d'ailleurs pour cette raison que le directeur souligne qu'en cas de non respect, l'ARCEP risque de procéder à leur mise en demeure.
Selon le président de l'ARCEP, les reproches faites à l'opérateur Spacetel (MTN) sont entre autres, Indisponibilité des plateformes rendant presque impossible l'activation des forfaits, les envois erronés des tickets de notification de rechargements de crédits, d'activation de forfaits. Il fait remarquer aussi des publicités intempestives dans les notifications des tickets de facturation des appels empêchant le bon suivi des niveaux de consommation des forfaits. Aussi, fait-il remarquer les difficultés d'accès à certains services notamment au service financier mobile d'une part, d'autres part, des notifications d'épuisement de forfait alors que des abonnés disposent encore de forfaits valides.
Flavien Bachabi dénonce aussi des publicités mensongères sur les offres de services qui presque n'existent pas en réalité.
Quant à l'opérateur Etisalat (MOOV), il lui est reproché l'Instabilité de la connexion internet sur le réseau et les difficultés d'accès à certains services notamment au service financier mobile.
Face aux récriminations de l'ARCEP, c'est le représentant du directeur général de MTN-Bénin, Serges Soglo, qui a d'abord planché. Celui-ci a donné des explications par rapport à l'indisponibilité du réseau rendant difficile l'activation des forfaits. " Nous avons procédé à une migration sur une nouvelle plateforme afin d'offrir une meilleure prestation. De cette migration, il y a eu plusieurs défis qu'on arrive à résoudre. Nous avions pris le soin d'informer la clientèle par rapport à la migration et les éventuels dysfonctionnements. Aujourd'hui, nous avons deux dysfonctionnements que nous nous attelons à résoudre", a expliqué Serges Soglo. Au niveau des notifications, il souligne que " nous avions eu des difficultés parce que le mode de calcul a changé complètement". En ce qui concerne la publicité, le représentant du Dg MTN promet d'apprécier avec ceux qui y souscrivent et d'y apporter des corrections. Serges Soglo a par ailleurs donné des précisions concernant Mobile money. ''Nous avons eu un dysfonctionnement que nous avons réglé dans un délai de deux heures. Nous nous attelons jour et nuit pour régler définitivement ces problèmes", a-t-il promis.
Pour les informations mensongères, il dit que "c'était une erreur de frappe qui a été corrigée une fois que le constat est fait".
Pour Ahmed Elattat du réseau MOOV-Bénin, " l'instabilité de l'Internet, c'est vrai mais cela est dû à l'extension avec les nouvelles installations". Il rassure l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste qu'iI y a une nette amélioration des services déjà. "Nous continuons de travailler pour régler totalement cette instabilité", affirme-t-il. Le représentant de MOOV reconnaît que les difficultés d'accès à l'Internet sont aussi liées à ces problèmes d'extension sur le réseau. ''Je vous rassure que l'équipe est à pieds d'oeuvre pour corriger", a-t-il promis.
Au terme des explications des opérateurs de téléphonie mobile, le président de l'ARCEP a reconnu que les dysfonctionnements sont liés aux migrations afin de donner de meilleurs services. " C'est l'occasion pour montrer aux consommateurs que l'ARCEP suit tout ce qui se passe sur les réseaux", a déclaré Flavien Bachabi.
Il ajoute que " les opérateurs qui sont des partenaires ne peuvent aller contre les intérêts des consommateurs. Nous allons tous s'y mettre pour que les moyens mis à notre disposition (textes) soient suivis", rassure-t-il.
Le président de l'ARCEP indique qu'il faut veiller à offrir des services de bonne qualité. " Nous souhaitons avoir de meilleures prestations et il faut que les consommateurs aient l'information relative aux divers problèmes", souligne M. Bachabi. Il martèle que " la prochaine fois ce sont les textes que nous allons appliquer ".
Giscard AMOUSSOU

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