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24 Heures au Bénin

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Le gouvernement offre des équipements aux producteurs agricoles

Fri, 12/28/2018 - 10:41

Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche Gaston Dossouhoui a procédé ce jeudi à la remise d'équipements et de matériels en vue de booster les productions agricoles.
La cérémonie s'est déroulée à l'Hôtel JECO à Dassa-Zoumè.
Les équipements ont été remis à une douzaine de promoteurs privés agricoles et aux commissions de gestion foncière des six communes du département des Collines.
Le montant de ces équipements et matériels acquis pour la promotion des filières agricoles, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'Actions du Gouvernement est chiffré à environ 41 millions de FCFA.
Le Coordonnateur du Projet d'Appui au Développement Agricole des Collines (PADAC), a mis l'accent sur l'objectif qui sous-tend cette remise de matériels. Il a souligné que ces équipements sont acquis dans le cadre de la promotion des filières agricoles.
« La première raison, qui est essentielle, c'est l'approche d'intervention de ce projet. La manière dont le projet s'exécute et la manière dont les besoins ont été exprimés et seront satisfaits. C'est différent de ce que nous avions l'habitude de faire », a expliqué le ministre Gaston Dossouhoui.
Le maire de la commune de Dassa-Zoumè, Nicaise Fagnon, le président du Groupement Intercommunal des Collines et le représentant du préfet du département ont tous salué les actions que mène le projet PADAC et ce, en étroite collaborateurs avec eux.
Au nombre des équipements remis aux bénéficiaires, il y a 2 batteuses-vanneuses mobiles et multifonctionnelles pouvant traiter aussi bien le soja que le riz, 1 décortiqueuse d'arachide de capacité 1,5 tonne, 1 moulin à moteur gasoil de capacité 500 Kg/h. Il y a aussi 08 pulvérisateurs à dos de capacité 20 litres, 08 tronçonneuses pour accompagner les planteurs dans la réhabilitation des vieilles plantations d'anacardiers et 16 scies égoïnes. Il y a aussi 16 machettes et 10 motos tricycles avec une charge utile d'une tonne. Dans le cadre de l'appui aux Commissions de Gestion Foncière (CoGeF), il y a entre autres dans le lot, 48 tables de conférence, 12 armoires de rangement, 24 bancs, 36 chaises,12 tableaux d'affichage, 6 GPS et 900 formulaires d'Attestation de Détention Coutumière (ADC).

G.A.

Categories: Afrique

Plaider pour une presse plus professionnelle

Fri, 12/28/2018 - 10:35

La 2e édition de l'atelier ‘'Médialogues'' initié par le ministère de l'Economie numérique et de la Communication s'est tenue à Cotonou, ce jeudi 27 décembre 2018. Il s'agit d'une rencontre d'échanges et de partage d'expériences entre les professionnels de la presse traditionnelle et des nouveaux médias.
« Avènement du tout numérique au Bénin, quels enjeux et défis pour les médias traditionnels et les nouveaux médias ? ». Tel est le thème choisi pour la deuxième édition de l'atelier ‘'Médialogues''. Une occasion pour les acteurs de l'information d'échanger pour bâtir un monde plus professionnel.
La directrice de la presse et de la publicité, Brigitte Tchibozo a fait part du diagnostic ayant conduit à cette initiative. Elle a souligné que l'avènement des technologies numériques a bouleversé les médias traditionnels dans leur mode d'organisation et leurs contenus.
« La presse traditionnelle a perdu, face au tout numérique, le monopole de la diffusion de l'information », a souligné Mme Tchibozo. Confiant que les médias traditionnels continuent leur combat, elle précise que la plupart dispose de sites de relais qui consolident leurs audiences. Malgré cette avancée, Brigitte Tchibozo signale que le chemin de la perfection est encore long.
La directrice de la presse et de la publicité estime que les deux types de médias ont à apprendre l'un de l'autre.
Le président du Conseil national du patronat de la presse et de l'audiovisuel (Cnpa), Basile Tchibozo, déclare que le débat doit se faire au niveau de la déontologie. Il déplore que les normes déontologiques sont foulées au pied avec bon nombre de nouveaux médias tels que les blogs.
Le président de l'Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb), Franck Kpotchémè, pense à l'appropriation des normes déontologiques par tous les médias. Il souhaite que l'initiative soit pérennisée et élargie aux autres localités du pays.
G.A.

Categories: Afrique

Les 11 membres de la CBDH prêtent serment ce vendredi

Fri, 12/28/2018 - 10:27

La cérémonie de prestation de serment et d'installation des 11 nouveaux membres de la CBDH aura lieu ce vendredi 28 décembre 2018 à la Cour constitutionnelle. Elle sera présidée par le président de la Haute juridiction, le Professeur Joseph F. Djogbénou.
C'est en application des dispositions de l'article 10 de la loi N°2012-36 du 15 février 2013 portant création de la Commission Béninoise des Droits de l'Homme ( CBDH) que ces membres vont entrer dans leur fonction. Instituée dans le cadre de la suite logique du processus ayant conduit à la libéralisation politique du Bénin au début des années 90, la Commission joue un rôle spécifique. Elle veille à la mise en œuvre et au respect des engagements internationaux pris par le Bénin en matière des droits de l'Homme. La CBDH peut se saisir des cas d'atteinte aux droits de l'Homme constatés ou portés à sa connaissance. Aussi pourra-t-elle entreprendre toutes les actions appropriées en la matière. Entre autres, aider les victimes à ester en justice sur toutes les violations avérées des droits de l'Homme, orienter les plaignants et offrir l'assistance à ceux qui la demandent devant les tribunaux compétents, effectuer des visites régulières, inopinées ou notifiées, dans les lieux de détention et de rétention aux fins de prévenir toute violation des droits de l'Homme.
Cette commission est composée de personnalités politiques comme civiles pour répondre favorablement aux exigences des textes en matière de droit de l'Homme.
La Commission Béninoise des Droits de l'Homme est composée de 11 membres. Ces derniers sont issus de différents corps de métier : neuf (09) proviennent du corps des magistrats, de l'ordre des avocats, de l'ordre des médecins, des Organisation non gouvernementale de promotion et de protection des droits de l'Homme, des associations féminines de défense des droits de la femme, des Organisations non gouvernementales de promotion des droits de l'enfant, des centrales syndicales, du patronat, du corps des journalistes, et deux (02) des députés de l'Assemblée nationale.

G.A.

Liste des 11 membres

• Au titre des Magistrats : Pierre AHIFFON
• Au titre des Avocats : Me Hippolyte YÈDÉ
• Au titre des Médecins : Dr Éric KIKI MIGAN
• Au titre des députés : He Rosine DAGNIHO et l'He Jean-Marie ALLAGBÉ
• Au titre des ONG des Droits de l'Homme : Isidore Clément CAPO-CHICHI
• Au titre des Associations féminines des Droits de la femme : Sidikatou ADAMON épse HOUÉLÉTÉ
• Au titre des ONG des Droits de l'enfant : Me Alexandrine SAÏZONOU épse BÈDIÈ
• Au titre des Centrales syndicales : Christophe HOUESSIONON
• Au titre du Patronat : Serge PRINCE-AGBODJAN
• Au titre des Journalistes : Emérico Pichy Sonagnon A. ADJOVI

Categories: Afrique

Patrice Talon invite à dépasser les passions

Fri, 12/28/2018 - 00:09

En s'adressant ce jeudi 27 décembre 2018 au peuple béninois sur l'état de la nation, le chef de l'Etat Patrice Talon n'a pas occulté l'organisation dans quelques semaines, des législatives pour l'élection des députés de la 8ème législature. Il a invité les citoyens à dépasser les passions. « Je voudrais d'ores et déjà nous inviter à transcender, le moment venu, nos passions pour faire de ces consultations, un moment de convivialité », a souhaité le président de la République. Pour lui, c'est la condition pour le Bénin de continuer à perpétuer la bonne réputation de son processus démocratique. Selon le chef de l'Etat, « ce que la République attend de nous, ce n'est pas d'avoir raison individuellement. C'est d'avoir raison collectivement, historiquement, en tant que peuple, en tant que nation ».
Patrice Talon a également fait le point des réformes engagées par son gouvernement dans le domaine politique. Au nombre de celles-ci, figure le vote des lois portant charte des partis politiques et code électoral en République du Bénin.
Selon le président de la République, si la loi portant charte des partis politiques a déjà commencé à produire ses effets avec la recomposition qualitative amorcée du paysage politique, le code électoral quant à lui, sera mis en évidence à l'occasion des élections législatives de 2019. Pour ces différentes réformes, il a rassuré que son gouvernement jouera pleinement sa partition.
Profitant de l'occasion de son discours, le chef de l'Etat a rappelé que les dysfonctionnements qui caractérisaient le système politique béninois, avaient des impacts négatifs évidents sur l'ensemble du système sociopolitique voire économique. « Désormais donc, l'action politique sera plus homogène et plus prévisible », a-t-il annoncé avant de souligner que les partis politiques répondront, mieux que par le passé, à leurs obligations constitutionnelles et légales. Le pays à l'en croire, avance ainsi inexorablement vers la rationalisation de son paysage politique sans remettre en cause le multipartisme intégral cher aux Béninois.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les infrastructures routières et d'aménagement au cœur des actions

Thu, 12/27/2018 - 22:50

Le chef de l'État au cours de son message ce jeudi 27 décembre 2018 sur l'état de la nation a fait cas des actions dans le domaine des infrastructures et d'aménagement. Ce qui laisse rêver le peuple en 2019.

Dans son adresse, le président Patrice Talon a presenté les chantiers dans le domaine des infrastructures routières. Il note que les statistiques s'améliorent de plus en plus, grâce aux nombreux chantiers ouverts à travers le pays. Pour lui, la démarche engagée exige des ouvrages de grande qualité pour en garantir la durabilité. " Les grands travaux routiers se sont poursuivis au cours de l'année, à un rythme globalement appréciable ", a-t-il indiqué. Ils portent sur un linéaire total de 1.262 km et " nous pouvons nous féliciter des retombées économiques qu'ils génèrent déjà au profit des populations ".
Le chef de l'État annonce que " La même attention a été accordée aux pistes rurales dans nos communes, pour faciliter les déplacements des populations et surtout le convoyage de leurs productions vers les marchés". Patrice Talon souligne que " les travaux d'entretien ont concerné plus de 11.000 km de pistes rurales au titre de l'année 2018 ". Pour le chef de l'État, il s'agit d'une anticipation que nos compatriotes des campagnes apprécient à juste titre. Celle-ci, "sera rééditée au cours des années à venir, comme seront poursuivis, l'aménagement et le bitumage de grands axes routiers ". C'est le cas des axes Djougou – Péhunco – Kérou - Banikoara, dont l'appel d'offres sera lancé bientôt.
En ce qui concerne Aplahoué-Dévè-Lokossa, l'adjudication a déjà été prononcée.
Sans compter d'autres axes en projet pour soulager les peines des usagers.

L'assurance

L'autre pan des actions est celui de l'amélioration du cadre de vie des populations. Le gouvernement en a également une préoccupation majeure au cours de cette année. A entendre Patrice Talon, " Dans ce domaine où les travaux d'aménagement urbain ont jusqu'ici été faits par petits bouts, nous avons engagé un programme historique pour assainir notre environnement et améliorer le cadre de vie ". Selon lui, " les travaux de la première phase du Projet Asphaltage ont effectivement démarré et ceux qui désespéraient de les voir peuvent maintenant apprécier leur réalité ". Patrice Talon souligne que " à ces chantiers qui vont embellir nos villes et faciliter la mobilité de leurs habitants, s'associe le Programme d'Assainissement pluvial de la ville de Cotonou dont les engagements financiers de 238 milliards de FCFA couvrent les besoins exprimés ". Ce programme va permettre de régler la crise des inondations dans la ville.
Le chef de l'État dans son message a indiqué que " pour optimiser les retombées du projet Asphaltage, le Gouvernement a engagé le grand programme de ramassage et de traitement des ordures afin de sortir définitivement de la malpropreté, les villes du Grand Nokoué : Porto-Novo, SèmèPodji, Cotonou, Abomey-Calavi et Ouidah ". Concernant le préfinancement de l'Etat, ce programme entrera en vigueur dès 2019. Il ajoute qu'en vue de préserver l'intégrité de notre territoire, " nous avons sans tarder, initié les travaux de la deuxième phase du projet de protection de la côte à l'Est de Cotonou". Et pour cela, " En un an à peine, les résultats sont remarquables puisqu'en plus de protéger la côte, nous avons réussi à faire reculer la mer en draguant 1.500.000 m³ de sable pour recréer de la plage là où elle avait disparu ".
Pour le chef de l'État, " Cette prouesse a mis fin au désarroi des populations riveraines qui, il y a peu encore, ne savaient à quel saint se vouer. Le désarroi, il est perceptible aussi à Avlékété et environs ". Depuis le 6 décembre 2018, renchérit le chef de l'État, " il a fait place à l'espoir puisque nous y avons lancé les travaux de protection de la section centre de la côte". Pour lui, " Le désarroi, c'est encore ce sentiment qui anime nos compatriotes de Grand-Popo qui subissent les mêmes affres de la mer ". Et pour cela, il rassure que les travaux de protection des 23 km de la section ouest de notre côte, allant de Hillacondji à la Bouche du Roy seront lancés en 2019.
Le chef de l'État a fait rêver le peuple béninois en ce qui concerne le secteur des infrastructures et d'aménagement.

G.A.

Categories: Afrique

30.000 F/jour perçu par un ex membre de la commission d'enquête judiciaire

Thu, 12/27/2018 - 22:29

Le procès de l'affaire ICC-Services devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), a repris ce jeudi 27 décembre 2018 à Porto-Novo.

L'ex-ministre de la Justice, Grégoire Akofodji a poursuivi à la barre sa déposition débutée ce mercredi 26 décembre 2018 en tant que sachant.
Me Olga Anassidé, a cherché à savoir pourquoi le gouvernement s'est autant impliqué dans le dossier ICC-Services. « Dès l'éclatement de la crise, il y avait une tension sociale », a répondu Grégoire Akofodji tout en indiquant qu'aucun gouvernement ne pouvait rester indifférent à la situation.
L'ex-ministre de la Justice n'a pu donner le nombre de déposants, ni le montant collecté. « Je n'avais pas idée du nombre de victimes par rapport à cette affaire. À l'époque où j'avais eu l'entretien avec Guy Akplogan, le comité de suivi n'avait pas avec précision le montant exact des clients, ni le montant réel du montant que représente les dépôts des victimes. Ce que je sais, avant mon départ du ministère de la Justice, personne ne pouvait dire avec exactitude le nombre réel de déposants », a-t-il confié.

L'audience a été suspendue pour permettre au ministre de reprendre le calme et aussi parce que l'antenne est reprise pour la retransmission du discours du Chef de l'Etat à la nation.

Lors de la reprise, le président de la Cour, Cyriaque Dossa a fait des remarques à l'endroit de l'ex ministre dans le but de l'amener à dire tout ce qu'il sait pour l'éclatement de la vérité.

Emile Tégbénou et l'ex-ministre Akofodji

Le promoteur de ICC-Services, Emile Tégbénou est appelé à la barre pour situer davantage la Cour sur sa déposition selon laquelle, il a été conduit au domicile de l'ancien ministre Grégoire Akofodji.
« J'étais bel et bien au domicile du ministre Grégoire Akofodji. », a déclaré Emile Tégbénou. Il explique : « C'est le régisseur Joël Gbegan qui est venu me chercher pour la destination ; domicile du ministre Grégoire Akofodji en compagnie de l'ex directeur général de la Gendarmerie Sèwadé. Il m'a demandé si je le connais et j'ai répondu oui que c'est lui le ministre de la Justice. Il me posa la question de savoir ce que je vais répondre si les juges me demandent si je connais le Président Boni Yayi et je lui ai dit Oui. Par la suite, il m'a demandé de partir ».
Quant à Grégoire Akofodji, il est resté sur sa déposition. « Je l'ai dit hier que je n'ai jamais vu Tégbénou avant de le voir ici. Quel intérêt y a-t-il a nié avoir vu Tégbénou et reconnaître avoir rencontré Guy Akplogan », a-t-il souligné.
A la question de savoir s'il a fait le compte rendu de la rencontre tenue avec Guy Akpolgan à l'ex-président Boni Yayi, Grégoire Akofodji a notifié qu'il n'a pas eu besoin de le faire puisque cette rencontre n'a pas été fructueuse.
Selon l'ex-ministre, la rencontre a été sollicitée par Me Kato Atita, avocat du promoteur de la structure ICC-Services. Il était question de la libération de son client et ce denier rembourserait les spoliés, une fois sorti.
« Si nous avions été suffisamment rassurés dans notre démarche de ce que Monsieur Guy Akplogan pourrait payer les déposants, nous allons demander au Procureur général de lui donner une liberté », a affirmé Grégoire Akofodji.
L'ex ministre dit aussi ne pas connaître le Colonel Sèwadé : « Je puis vous affirmer que le Colonel Sèwadé n'est pas un nom inconnu à moi mais si on me met trois photos je suis incapable de vous montrer qui est le colonel Sèwadé ».
Me Kassa a demandé que Joël Gbégan, en activité à l'ONU soit questionné.
Pour ce fait, le ministère public a été requis.

Rencontre de Guy Akplogan chez l'ex-ministre

A la question de savoir si Guy Akplogan a été sorti ou extrait de prison, l'ex ministre répond « C'est une extraction qui a été faite ». Grégoire Akofodji a déclaré que ladite rencontre était informelle puisqu'il l'a reçu chez lui.
Me Anassidé cherche à comprendre pourquoi c'est le domicile du sieur Tégbénou qui a été perquisitionné alors que l'ex-ministre Guy Akplogan serait le promoteur de la structure ICC-Services. « Je n'étais pas présent au domicile de Tégbénou », a déclaré Grégoire Akofodji.
L'implication du gouvernement Yayi a été remise en cause à la CRIET puisque quand bien même, il a entamé une procédure judiciaire, une mise en place des structures parallèles a été faite. L'ex-ministre a assuré que ce n'était pas des structures parallèles et que la volonté du gouvernement était d'aider à trouver des solutions au scandale.

Grégoire Akofodji, toujours à la barre

Après environ heure de pause, les débats ont repris avec toujours à la barre l'ex-ministre Grégoire Akofodji. Aux questions de Me Alain Orounla, l'ex-ministre a confié que le gouvernement n'avait pas connaissance de l'existence de la structure ICC-Services avant l'éclatement de la crise.
Répondant aux questions de Me Gbaguidi, l'ancien ministre Akofodji a admis qu'il y a eu défaillance de l'administration centrale béninoise dans la crise au niveau de la structure de surveillance des institutions financières décentralisées et en ce qui concerne la demande formulée par le ministre Topanou au procureur général.

Saisie des biens des promoteurs de ICC-Services

S'agissant des biens meubles et immeubles de Guy Akplogan et Emile Tégbénou saisis, l'ex-ministre a affirmé qu'il a eu cette information, mais déclare : « Je ne sais plus ce qui en a été fait par la suite ».
Il a aussi indiqué qu'il n'a pas eu la chance ou la malchance de rencontrer les deux promoteurs de ICC-Services lors de ses visites au domicile de l'ex président Boni Yayi.

Fameuse rencontre du 21 juin 2010

A la barre, Grégoire Akofodji a mentionné une rencontre convoquée le 21 juin 2010 par le ministre de l'intérieur Armand Zinzindohoué.
« Je me souviens même que j'avais reçu un appel téléphonique pour assister à une réunion convoquée par le ministre de l'intérieur Armand Zinzindohoué. Une fois sur les lieux, il y avait un monde fou et je me suis retourné. J'ai eu l'impression que la salle prévue pour cette réunion était exiguë », a-t-il précisé.
Pour l'avocat, l'ancien ministre cacherait quelque chose sur ce fait.
« Je ne sais pas ce que je pourrais avoir à cacher. (...) je suis une personne honnête et responsable », a signifié Grégoire Akofodji.

Guy Akplogan à la barre

La Cour a appelé Guy Akplogan à la barre pour connaître davantage sur la rencontre qui a eu lieu avec l'ancien ministre Akofodji.
Le promoteur de ICC-Services a expliqué qu'il avait demandé une audience avec l'ex-président de la République Boni-Yayi. Et ce, dans le but de le persuader de la capacité de sa structure à rembourser les spoliés.
Selon Guy Akpolgan, il avait été sorti de sa cellule une nuit par le chef de brigade lui annonçant que l'ex- président Yayi viendrait le rencontrer. « J'ai entendu une heure mais il n'est pas venu », a-t-il souligné. Ce dernier dénote que c'est le lendemain, qu'il a été au domicile du ministre Akofodji. N'ayant pas remarqué la présence de Boni Yayi, le promoteur de ICC-Services, n'a pas voulu parler avec le ministre Akofodji.
Aussi, Guy Akplogan a-t-il soutenu contrairement au ministre qu'il a été sorti et non extrait de prison. « Je pense que j'ai été sorti (...) quand j'ai été sorti de la prison, dans le véhicules, le régisseur m'a demandé d'enlever ma tenue de prisonnier.

Un nouveau sachant devant la Cour

Gendarme à la retraite et ex membre de la commission d'enquête judiciaire mise en place par le gouvernement, Barnabé Adounsiba est appelé à la barre en qualité de sachant. L'ex membre de la commission d'enquête judiciaire a certifié qu'il connaît le sieur Tégbénou et apprend être sur le terrain pour répertorier les maisons dudit promoteur de la structure ICC-Services.
Un fait que le sieur Emile Tégbénou a confirmé et ajoute qu'il était au cours d'une perquisition chez le gendarme. Il est arrivé même a décrit la maison de l'ancien gendarme à la retraite.
Mais, ses déclarations ont été réfutées par Barnabé Adounsiba.
L'ancien gendarme admet connaître le domicile de Tégbénou mais informe qu'il ne peut s'y rendre tout seul.
Il s'y était rendu pour une perquisition puisque précise-t-il : « La commission avait appris que Tégbénou avait fait un trou dans le plafond où il mettrait de l'argent. Mais quand nous sommes allés, nous n'avons rien vu ».

30.000 FCFA /jour perçu par Barnabé Adounsiba

Questionné sur la rémunération des membres de la commission, Barnabé Adounsiba dit percevoir 30.000 FCFA par jour. Ce perdiem signale-t-il est en fonction des grades.
La Cour interpelle l'ex-ministre aux fins de savoir quel était à peu près le budget de la commission. Grégoire Akofodji indique qu'il n'a pas idée de cela. « Je ne peux vous dire quel est le budget (...) ce que je sais, je ne pense pas qu'on ait utilisé l'argent de ICC-Services pour payer les membres de cette commission ».
Tout en reconnaissant qu'il a eu de mauvais pas posés dans la gestion de l'affaire ICC-Services, Grégoire Akofodji a rassuré : « Le comité de crise et celui de suivi n'ont pas été créés avec l'objectif de faire entrave à la justice ». Si c'est arrivé poursuit l'ex-ministre, on doit en tirer les leçons.
Pour Grégoire Akofodji, l'objectif était de faire en sorte que les spoliés de ICC-Services retrouvent leurs avoirs.
« Je l'ai fait dans l'intérêt supérieur de la Nation, Je n'avais aucun intérêt personnel à inviter un détenu chez moi », a déclaré l'ex-ministre tout en admettant que son acte est illégal. S'il fallait aujourd'hui gérer le scandale ICC services, le sieur Akofodji annonce : « Je ferais les choses autrement ».
L'audience est prévue pour reprendre ce vendredi 28 décembre 2018 à 09 heures.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Patrice Talon rassure sur la disponibilité de l'énergie électrique et l'accès à l'eau potable

Thu, 12/27/2018 - 18:11

Dans son message sur l'état de la nation, ce jeudi 27 décembre 2018, le chef de l'Etat a expliqué aux Béninois les mesures prises par son gouvernement en matière de fourniture d'énergie électrique et d'eau potable.
Pour ce qui concerne l'eau potable, la situation globale du pays selon le chef de l'Etat, demeure inacceptable. Les travaux entrepris au niveau de l'hydraulique urbaine et périurbaine permettent déjà selon lui, de porter à plus de 3.000.000 de personnes, la population totale desservie au 31 décembre 2018, y compris le département des Collines réputé géologiquement difficile.
Dans le domaine de l'approvisionnement en eau potable en milieu rural le programme d'investissement à court terme démarré en octobre 2018 a permis de lancer les travaux pour 110 nouvelles adductions d'eau multi-village dans tout le pays pour desservir 821.700 personnes, soit environ 20% des populations non encore desservies. « Sur ce front également, les études sont finalisées pour le démarrage au cours du deuxième semestre 2019, des travaux de construction de 500 nouveaux systèmes d'approvisionnement en eau potable multi-village en vue de l'accès universel à l'eau potable à l'horizon 2021 », a annoncé le président de la République. Pour atteindre cet objectif, sur un programme d'investissement prioritaire de 300 milliards de FCFA, 200 milliards, soit 66% sont déjà mobilisés, et les actions sont en cours pour le bouclage total du financement avant la fin du premier semestre 2019, a-t-il rassuré.
Pour le chef de l'Etat, dans le secteur de l'électricité, aussi vital que celui de l'eau, la situation s'améliore considérablement. « Ici aussi, nous venons de loin, de sorte que l'amélioration notoire qui s'observe aujourd'hui nous donne l'impression que la crise énergétique aiguë qui sévissait jusqu'en 2016 est si lointaine », s'est-il réjoui avant d'ajouter que les groupes électrogènes ne tournent plus à longueur de journée et de nuit, l'énergie électrique étant disponible.
Patrice Talon a réaffirmé l'engagement de la poursuite des efforts du gouvernement en vue d'assurer la disponibilité totale de l'électricité pour tous.
F. A. A.

Categories: Afrique

Social Watch initie une séance de sensibilisation du personnel du MCVDD

Thu, 12/27/2018 - 18:00

Social watch Bénin a initié ce jeudi 27 décembre 2018, une séance de sensibilisation du personnel du Ministère du cadre de vie et du développement durable (MCVDD) sur les dispositions du code des valeurs et d'éthique de la fonction publique au Bénin. La séance qui s'est déroulée au MCVDD a été présidée par le secrétaire général du ministère, Godjo Constant.
Cette séance de sensibilisation s'inscrit dans le processus d'amélioration du Système national d'intégrité (SNI). Elle vise à appuyer cet important ministère sectoriel à réaliser les activités prévues dans la mise en œuvre de son plan d'action SNI au titre de l'année 2018. « (…) cette activité vient renforcer l'engagement de tous les acteurs pour améliorer le système national d'intégrité de notre pays. » a souligné Mme Emma Mongbo, trésorière générale de Social watch Bénin représentante de la présidente du conseil d'administration de la même institution Mme Blanche Sonon.
La dimension sociale de la mise en œuvre de la redevabilité fait référence aux dispositions innovantes nécessaires qu'il faut mettre en place pour faire participer les citoyens aux activités d'élaboration, de mise en œuvre et de suivi des politiques, plan, programmes et budgets de l'état. A en croire Mme Mongbo, « L'exercice de cette responsabilité relève d'une approche fondée sur l'engagement civique par lequel les populations et/ ou les groupes de la société civile constitue un maillon important pour l'amélioration du SNI, toute chose indispensable pour l'éradication de la pauvreté et le développement durable ».
« (…) Notre ministère a été invité au ministère des finances courant septembre pour faire le point de la mise en œuvre de son plan d'action du système national d'intégrité. A l'occasion, les résultats ne sont pas très reluisants », a déploré M. Godjo Constant, secrétaire général du Ministère du cadre de vie et du développement durable.
« C'est pourquoi il s'avère impérieux que chaque agent des services publics s'approprie à nouveau, les règles, principes et valeurs exigibles de l'administration publique, afin de se prémunir contre les situations malencontreuses qui pourraient survenir pour mettre en mal son emploi voire sa situation sociale », a-t-il prévenu.
Il faut rappeler que la dynamisation à la modernisation de l'administration publique est une action prioritaire du programme d'action du gouvernement (2016-2021) notamment en son axe 2 du premier pilier qui prévoit de consolider la démocratie l'état de droit et la bonne gouvernance.
Social Watch dans sa démarche de veille citoyenne s'associe pleinement à la mise en œuvre des recommandations issues de l'évaluation en 2016 du SNI au niveau des 13 piliers. « Cette séance de sensibilisation du personnel du Ministère du cadre de vie et du développement durable est un exemple parmi tant d'autres », a souligné Mme Emma Mongbo.
Marcel HOUETO

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forfait internet moov

Thu, 12/27/2018 - 17:52
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Thu, 12/27/2018 - 17:48
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Thu, 12/27/2018 - 17:45
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Thu, 12/27/2018 - 17:27
Categories: Afrique

''L'action du Gouvernement a provoqué des grincements de dents'' (P. Talon)

Thu, 12/27/2018 - 17:02

Le chef de l'Etat dans son message à la nation, ce jeudi, n'a pas occulté le chantier de l'assainissement des finances publiques.
Selon le président Patrice Talon, « C'est un domaine dans lequel l'action du Gouvernement a provoqué beaucoup de grincements de dents, de la part des agents publics comme de prestataires de l'Etat ».
« Avec la volonté du Gouvernement de mettre fin à la gestion approximative des finances publiques, de mener une lutte implacable contre la fraude et l'évasion fiscale, de dématérialiser les procédures, dans un contexte où le maître-mot était le laxisme et les compromissions de toutes sortes, il va sans dire que toute action visant à instaurer la rigueur et la transparence, est forcément perçue comme trop contraignante », a-t-il déclaré. Le chef de l'État souligne entre autres que « Cette même volonté d'assainissement s'est manifestée relativement aux entreprises publiques ». Patrice Talon déplore que « généralement infestées depuis de longues années par une mauvaise gestion caractérisée, sans souci de rentabilité pour l'Etat, nombre de ces entreprises se trouvaient, de fait, dans un état de déliquescence avérée. ''Logiquement, il ne restait qu'à les liquider ou à en changer le mode de gestion'', avoue-t-il. Pour le chef de l'Etat, « Ce ne fut donc pas de gaité de cœur que les décisions de liquidation de certaines d'entre elles ont été prises, mais par nécessité ». Malheureusement, pour lui, « nos compatriotes ne les ont pas souvent comprises. Comme les agents de l'Etat et autres collaborateurs externes de l'Etat n'ont pas compris la politique de réduction du train de vie de l'Administration publique ».
Il indique que « Tout ceci a eu pour effet de favoriser, en lien avec l'amélioration de la gouvernance, une meilleure mobilisation des ressources intérieures et de valoir à notre pays des appréciations positives de la part des bailleurs de fonds et des institutions internationales spécialisées ».
G.A.

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L'Hypermaché EREVAN compte s'installer à Parakou

Thu, 12/27/2018 - 15:15

Le maire de Parakou, Charles Toko, a ouvert dans la matinée de ce jeudi, une session extraordinaire à l'hôtel de ville de la cité des "Kobourou". Au total, 06 points sont inscrits à l'ordre du jour de cette session. Il s'agit entre autres de l'adoption du compte rendu de la session ordinaire du 23 novembre 2018 ; l'adoption du rapport d'activités du maire pour la période du 19 novembre au 19 décembre 2018 ; l'adoption du plan de développement communal 3ème génération ; l'adoption de la communication relative au dédommagement de deux personnes sinistrées par les travaux de contournement de la ville ; l'adoption de la communication relative à l'installation de la firme EREVAN BENIN dans la commune de Parakou et divers. Les travaux dirigés par le maire de la commune, se déroule en présence des 25 conseillers municipaux.
F. A. A.

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Les fruits des réformes dans le secteur éducatif

Thu, 12/27/2018 - 15:04

Patrice Talon a livré son discours sur l'état de la nation ce jeudi 27 décembre 2018. Dans ce message, il a fait le point secteur par secteur des actions entreprises par son gouvernement pour le développement du pays.

Dans le secteur de l'éducation, le président de la République a souligné qu'en dehors des grèves qui paralysaient et plombaient les performances des apprenants, l'insuffisance des infrastructures, la nature et la qualité des enseignements dispensés posent encore problème. A cet effet, le gouvernement, rappelle-t-il, a initié l'évaluation des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire. L'objectif de ces évaluations selon le président de la République, est d'identifier et de satisfaire les besoins réels de formation, pour de meilleures performances au profit de l'école béninoise.
Au niveau de la maternelle et du primaire, le chef de l'Etat a précisé que le gouvernement a relancé avec pertinence le programme des cantines scolaires. Ce programme selon lui, impacte désormais 537.400 enfants contre 351.000 l'année dernière. Pour le compte de l'année scolaire en cours, il sera étendu à 1.600 nouvelles écoles soit un taux de couverture de 51% d'écoles.
Par ailleurs, le gouvernement selon le président de la République, a poursuivi et renforcé les mesures sociales à travers notamment l'exonération des frais de scolarité des élèves filles du 1er cycle de l'enseignement secondaire général et celles inscrites dans la filière industrielle de l'enseignement technique. Pour lui, 245.118 filles ont été impactées en 2018 pour un coût global de 2.490.000.000 FCFA.
Au niveau de l'enseignement supérieur public, le chef de l'Etat a expliqué qu'en dehors de la construction d'infrastructures, l'Etat a respecté ses engagements en procédant à l'apurement des arriérés d'allocations universitaires des années de 2015 à 2017, à hauteur de 15 milliards de FCFA. Grâce à la réforme des allocations universitaires, indique-t-il, le nombre de bénéficiaires a plus que doublé, passant de 14.000 à 30.000 étudiants environ. Dans même, le gouvernement a assuré l'inscription des étudiants handicapés dans des écoles et centres de formation professionnelle.
Pour le président de la République, l'amélioration des réalités du secteur sera plus manifeste avec la création prochaine de l'Agence Béninoise pour l'Assurance Qualité de l'Enseignement Supérieur, l'ouverture progressive des Instituts Universitaires d'enseignement professionnel, et surtout l'installation imminente du Conseil National de l'Education (CNE) nouvelle génération, dont le processus de désignation des membres est en cours.
Intéressé par la situation des jeunes qui ne sont plus dans le système éducatif, et qui ont besoin d'accompagnement financier pour s'émanciper, le chef de l'Etat précisé qu'à leur profit, divers programmes sociaux ont été poursuivis. Il s'agit notamment du financement de projets bancables, des microcrédits nouvelle génération et la finance digitale dont la phase pilote, selon lui, a été un succès, balisant ainsi le chemin à sa généralisation.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Le secteur de la santé marqué par des réformes salutaires

Thu, 12/27/2018 - 14:36

Pour la troisième fois, Patrice Talon a présenté ce jeudi 27 décembre 2018, l'état de la nation, conformément à la Constitution.
Le Chef de l'Etat au pouvoir depuis avril 2016, a fait dans son message, le bilan des actions menées dans les différents secteurs au cours de l'année dont celui de la santé.

Dans le domaine de la santé, le Chef de l'Etat, a mentionné les différentes réformes opérées malgré les difficultés enregistrées. Pour Patrice Talon, « Dans ce secteur, la situation est très préoccupante aussi bien dans le public que dans le privé. Les plateaux techniques insuffisants, la conscience professionnelle déficitaire, les intrants parfois détournés ».
Les réformes initiées selon lui, visent à améliorer de façon significative le système sanitaire au profit du plus grand nombre des populations.
Au nombre de ces réformes, le Chef de l'Etat a cité, la lutte conte les faux médicaments en vue de favoriser l'assainissement du sous-secteur pharmaceutique. Ce qui a consisté « en la fermeture d'environ un millier de centres de santé privés illégaux et surtout non qualifiés, en la réforme du service public de la santé, afin d'amener les agents de l'Etat à se consacrer exclusivement, et pour l'heure, à leur mission ».
En ce qui concerne les infrastructures sanitaires, il a énuméré, la mise en service de l'hôpital de zone d'Allada, le redémarrage des travaux de celui de Savè, les démarches pour la construction de l'hôpital de zone des 3A (Adjarra, Avrankou, Akpro-Missérété).
Aussi, les préalables déjà accomplis pour la construction de l'hôpital de référence d'Abomey-Calavi, témoignent-ils des efforts du gouvernement Talon.
« Ceux-ci sont soutenus par un vaste programme de réhabilitation des plateaux techniques existants », a-t-il mentionné tout en indiquant qu'à ce propos un diagnostic d'envergure est déjà en cours.
« C'est dire qu'à terme, le secteur de la santé sera totalement mis aux normes pour combler nos attentes », a-t-il ajouté.

Prise charge de certaines maladies

Le président de la République n'a pas manqué d'évoquer les programmes sociaux. La prise en charge de la césarienne, du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans, de la dialyse ont été maintenus.
De plus souligne-t-il « les soins palliatifs pour les personnes atteintes de maladies graves, sont désormais intégrés à ce paquet de gratuité ».
« Malgré ces acquis, les attentes restent grandes quant à l'universalité des soins de santé », a-t-il reconnu.
Patrice Talon a également annoncé la mise en œuvre imminente du Projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH), dans son volet Assurance maladie. Ce projet selon lui apportera des réponses claires aux préoccupations des populations à partir de 2019.
Dans cette perspective, explique-t-il les pauvres extrêmes et les pauvres non extrêmes, premiers bénéficiaires, dont l'effectif est estimé à 4,2 millions de personnes, ont été identifiés. Aussi, 350.000 d'entre eux recevront-ils gratuitement leur carte d'identité biométrique dans les prochaines semaines.
Ils bénéficieront également de la phase pilote du projet dès le premier trimestre 2019, dans les zones sanitaires couvrant Abomey-Calavi et So-Ava, Dassa Zoumé et Glazoué, Djougou, Ouaké et Copargo. Ledit projet sera généralisé à tous d'ici fin 2019.
Le Chef de l'Etat a aussi abordé les réformes entreprises dans le secteur de l'enseignement, de l'électricité, et les nombreux projets en cours visant l'aménagement du territoire et l'amélioration du cadre de vie des populations.

Akpédjé AYOSSO

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Patrice Talon fait un bilan optimiste de sa gouvernance

Thu, 12/27/2018 - 13:17

En vertu de l'article 72 de la constitution du 11 décembre 1990, le chef de l'Etat a livré son message sur l'Etat de la nation, ce jeudi 27 décembre 2018, devant l'Assemblée nationale, à Porto-Novo. Sur le plan socio économique, Patrice Talon a fait le bilan à mi-parcours de son programme d'actions.

« (...) je veux, avec vous et avec notre peuple, célébrer la République. Car, c'est elle qui nous unit et nous motive au-delà de nos divergences. (...) les fruits de nos efforts se révèlent de plus en plus dans maints domaines, signe que nous devons sommes dans la bonne direction et qu'à ce rythme, l'espoir est permis››, déclaré le président Patrice Talon, à l'entame de son message sur l'état de la nation
Les motifs de satisfaction relèvent de notre mérite à tous, a-t-il ajouté.
Sur les plans social, économique, éducatif, sanitaire, sécuritaire, administratif et bien d'autres, le chef de l'Etat a fait part des actions en cours et celles en projet. Ce qui donne un nouvel espoir au peuple. Pour le chef de l'Etat, sur le plan socio économique, « Partout à l'intérieur de nos frontières, nous nous sentons davantage en sécurité. Mieux, les tracasseries policières ont quasiment disparu de nos routes. Nos compatriotes s'en félicitent, les étrangers en visite chez nous le soulignent et d'autres pays nous envient ». Pour y arriver, des moyens ont été déployés.
La lutte contre la criminalité devient une lutte quotidienne. La sécurité est de tous les jours. Patrice Talon s'engage avec son gouvernement à mettre davantage de moyens pour la sécurité des populations . L'accès à l'eau potable est devenu une réalité puisque plus de trois millions de personnes sont impactés d'ici au 31 décembre 2018.
Le gouvernement a lancé 110 nouvelles adductions d'eau dans tout le pays pour desservir 20% de la population non encore impactés. 500 autres nouvelles adductions d'eau seront lancés au premier trimestre de 2019.
Dans le secteur énergétique, « l'amélioration notoire qui s'observe aujourd'hui nous donne l'impression que la crise économique aigüe qui sévissait jusqu'en 2016 est si lointaine », dira Patrice Talon. Plusieurs chantiers sont en cours pour mettre définitivement fin aux coupures continues. Plusieurs actions ont été posées dans le secteur de la santé, où la situation est préoccupante aussi bien dans le secteur public que privé. Pour le chef de l'Etat, la conscience professionnelle déficitaire, les plateaux techniques insuffisants, les détournements d'intrants, sont les maux qui minent ce secteur.
Dans le cadre des réformes, il a souligné la lutte contre les faux médicaments, la fermeture d'environ un millier de centres de santé illégaux, la réforme du service public de la santé.
En matière d'infrastructures, il a évoqué la mise en service de l'hôpital de zone d'Allada et le projet de construction de l'hôpital de zone des 3A (Avrankou-Adjarra-Akpro-Missérété) et la relance des travaux de l'hôpital de Savè. Dans oublier le projet de construction de l'hôpital de référence d'Abomey-Calavi. « Les programmes sociaux comme la prise en charge de la césarienne, du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans, de la dialyse ont été maintenus. Plus encore, les soins palliatifs pour les personnes atteintes de maladies graves, sont désormais intégrés à ce paquet de gratuité ››, a annoncé Patrice Talon.
L'accent a été mis aussi sur le Projet Assurance pour le renforcement du capital humain (ARCH) dont la phase pilote démarre dans les prochaines semaines.
Au niveau du secteur éducatif, le chef de l'Etat souligne les différentes réformes. Pour lui, en dehors des grèves, le problème des infrastructures et la qualité des enseignants, l'école béninoise souffre toujours. C'est pour cela que le gouvernement a lancé l'évaluation des enseignants de la maternelle jusqu'au secondaire. Aussi met-il en exergue « Les cantines scolaires qui impactent désormais 537.400 enfants contre 351.000 l'année dernière, avec l'extension du programme à 1.600 nouvelles écoles pour compter de l'année scolaire en cours, soit un taux de couverture de 51% d'écoles ». Au niveau de l'enseignement supérieur, il noté que « Grâce à la réforme des allocations universitaires, le nombre de bénéficiaires a plus que doublé, passant de 14.000 à 30.000 étudiants environ ». Patrice Talon confirme que « en dehors de la construction d'infrastructures, l'Etat a respecté ses engagements en procédant à l'apurement des arriérés d'allocations universitaires des années de 2015 à 2017, à hauteur de 15 milliards de FCFA ».
Pour la protection de l'environnement le chef de l'Etat révèle que « pour préserver l'intégrité de notre territoire, nous avons sans tarder, initié les travaux de la deuxième phase du projet de protection de la côte à l'Est de Cotonou. En un an à peine, les résultats sont remarquables puisqu'en plus de protéger la côte, nous avons réussi à faire reculer la mer en draguant 1.500.000 m³ de sable pour recréer de la plage là où elle avait disparu ». Il aussi souligné lz nécessité d'améliorer le cadre de vie des populations. « Dans ce domaine où les travaux d'aménagement urbain ont jusqu'ici été faits par petits bouts, nous avons engagé un programme historique pour assainir notre environnement et améliorer le cadre de vie », souligne le chef de l'Etat. C'est le cas des travaux d'assainissement et de protection à Avlékété et environs. Il annonce que pour Grand-Popo qui subit les mêmes âffres de la mer, les travaux de protection des 23 km de la section ouest de notre côte, allant de Hillacondji à la Bouche du Roy seront lancés en 2019. Les financements sont déjà mobilisés à cet effet ».
Patrice Talon n'a pas occulté les grands chantiers routiers et le projet Asphaltage.
Il a fait cas aussi des performances dans le domaine agricole. « Nos efforts collectifs ont, en effet, permis de réaliser des performances agricoles inédites aussi bien pour les produits d'exportation que pour les vivriers, le maïs, le riz et le coton notamment », indique-t-il
En dehors des actions sur le plan socioéconomique, le chef de l'Etat a mentionné des actions dans la gouvernance, la politique et bien d'autres domaines
G.A.

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Message sur l'état de la Nation par le président Patrice TALON

Thu, 12/27/2018 - 12:12
Voir en ligne : KymHNUNeyww
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L'intégralité du message du Président de la République sur l'etat de la Nation

Thu, 12/27/2018 - 12:00

Le Président de la République a adressé son message sur l'Etat de la Nation ce 27 décembre 2018 devant la Représentation Nationale. Votre journal publie ici en intégralité le message du Chef de l'Etat

Monsieur le Président de l'Assemblée nationale, • Mesdames et Messieurs les Députés,

En venant m'acquitter, pour la troisième fois, de ce devoir que m'assigne la Constitution, je veux, avec vous et avec notre peuple, célébrer la République.
Car, c'est elle qui nous unit et nous motive au-delà de nos divergences.
C'est donc avec gravité et fierté que je me soumets à l'exercice.
Gravité au regard des efforts continus et soutenus que nous devons faire pour redresser durablement notre économie, améliorer les conditions de vie de nos populations et conférer grandeur et honneur à notre pays.
Fierté parce que je peux, comme vous et comme l'ensemble de nos concitoyens, observer que les fruits de nos efforts se révèlent de plus en plus dans maints domaines, signe que nous sommes dans la bonne direction et qu'à ce rythme, l'espoir est permis.
Mais pourquoi avons-nous raison de regarder l'horizon avec confiance ?
Est-il certain que nous avançons inexorablement vers le progrès ?
Et quand je dis nous, je parle du peuple et des dirigeants confondus car, à la vérité, c'est d'une tâche collective qu'il s'agit.
Les motifs de satisfaction qui apparaîtront dans ce message relèvent donc forcément de notre mérite à tous.

Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Au plan socioéconomique, nous avons durant cette année qui s'achève, dans beaucoup de domaines, des raisons d'être satisfaits.
Partout à l'intérieur de nos frontières, nous nous sentons davantage en sécurité.
Mieux, les tracasseries policières ont quasiment disparu de nos routes.
Nos compatriotes s'en félicitent, les étrangers en visite chez nous le soulignent et d'autres pays nous envient.

Pour y arriver, Il a fallu prendre les mesures hardies, investir, bousculer les habitudes, redonner confiance et dignité à nos forces de sécurité et de défense.
Ce ne fut pas de tout repos.
D'importants moyens financiers ont été engagés ; des dotations en matériels ont été effectuées comme jamais auparavant en une seule fois.
La pertinence de la fusion de la Police et de la Gendarmerie en une seule entité, la Police Républicaine, se lit aisément à travers le meilleur maillage du territoire et la répartition plus rationnelle des ressources humaines, qui ont permis d'intensifier la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes.
Mais nous savons que la sécurité est une quête permanente, que les acquis doivent être renforcés.
C'est pourquoi, au cours des prochaines années, mon Gouvernement prêtera la même attention à la sécurité, matérialisée par des investissements plus importants encore, dans le renforcement de capacités des hommes et dans l'équipement de nos unités, Forces armées béninoises et Police républicaine confondues.

D'ailleurs, il convient ici de les saluer pour leur engagement républicain à veiller sur notre quiétude à tous.
Si la sécurité est un facteur fondamental du bien-être, celui-ci est davantage porté et matérialisé par d'autres intrants.
Ainsi en-est-il de l'eau potable par exemple.
Sur ce front, notre situation globale demeure inacceptable, mais les travaux entrepris au niveau de l'hydraulique urbaine et périurbaine permettent déjà de porter à plus de 3.000.000 de personnes, la population totale desservie au 31 décembre 2018, y compris dans le département des Collines réputé géologiquement difficile.
Par ailleurs, dans le domaine de l'approvisionnement en eau potable en milieu rural, le programme d'investissement à court terme démarré en octobre 2018 a permis de lancer les travaux pour 110 nouvelles adductions d'eau multi-village dans tout le pays pour desservir 821.700 personnes, soit environ 20% des populations non encore desservies.

Sur ce front également, les études sont finalisées pour le démarrage au cours du deuxième semestre 2019, des travaux de construction de 500 nouveaux systèmes d'approvisionnement en eau potable multi-village en vue de l'accès universel à l'eau potable à l'horizon 2021.
Sur un programme d'investissement prioritaire de 300 milliards de FCFA destiné à atteindre cet objectif, 200 milliards soit 66% sont déjà mobilisés, et les actions sont en cours pour le bouclage total du financement avant la fin du premier semestre 2019.
Dans le secteur de l'électricité, aussi vital que celui de l'eau, la situation s'améliore considérablement.
Ici aussi, nous venons de loin, de sorte que l'amélioration notoire qui s'observe aujourd'hui nous donne l'impression que la crise énergétique aigue qui sévissait jusqu'en 2016 est si lointaine.
Les groupes électrogènes ne tournent plus en effet à longueur de journée et de nuit car, l'énergie électrique est désormais plus disponible.
Cependant, nous poursuivons nos efforts en vue d'assurer la disponibilité totale de l'électricité pour tous.

A côté de l'eau et de l'électricité, la santé de nos compatriotes fait l'objet d'une attention particulière quand bien même l'année 2018 a été marquée par de sérieuses difficultés.
Dans ce secteur, la situation est très préoccupante aussi bien dans le public que dans le privé.
Les plateaux techniques insuffisants, la conscience professionnelle déficitaire, les intrants parfois détournés.
Aussi, les profondes réformes initiées, les actions hardies engagées ont-elles soulevé des incompréhensions.
Leur finalité est pourtant d'améliorer de façon significative le système sanitaire au profit du plus grand nombre de nos populations.
Nos actions ont particulièrement consisté en la lutte sans merci contre les faux médicaments, pour favoriser l'assainissement du sous-secteur pharmaceutique, en la fermeture d'environ un millier de centres de santé privés illégaux et surtout non qualifiés, en la réforme du service public de la santé, afin d'amener les agents de l'Etat à se consacrer exclusivement, et pour l'heure, à leur mission principale.

Au registre des infrastructures du secteur, la mise en service de l'hôpital de zone d'Allada, le redémarrage des travaux de celui de Savè, les démarches pour la construction de l'hôpital de zone des 3A (Adjarra, Avrankou, Akpro-Missérété), et les préalables déjà accomplis pour la construction de l'hôpital de référence d'Abomey-Calavi, témoignent de nos efforts.
Ceux-ci sont soutenus par un vaste programme de réhabilitation des plateaux techniques existants.
A cet égard, un diagnostic d'envergure est déjà en cours.
C'est dire qu'à terme, le secteur de la santé sera totalement mis aux normes pour combler nos attentes.
Pendant ce temps, les programmes sociaux comme la prise en charge de la césarienne, du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans, de la dialyse ont été maintenus.
Plus encore, les soins palliatifs pour les personnes atteintes de maladies graves, sont désormais intégrés à ce paquet de gratuité.
Malgré ces acquis, les attentes restent grandes quant à l'universalité des soins de santé.

A ce propos, je peux vous assurer qu'après la phase préparatoire qui a été plus longue que prévue, la mise en œuvre imminente du Projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH), dans son volet Assurance maladie, apportera des réponses claires aux préoccupations des populations à partir de 2019.
Dans cette perspective, les pauvres extrêmes et les pauvres non extrêmes, premiers bénéficiaires, dont l'effectif est estimé à 4,2 millions de personnes, ont été identifiés. D'ores et déjà, 350.000 d'entre eux recevront gratuitement leur carte d'identité biométrique dans les prochaines semaines et bénéficieront de la phase pilote du projet dès le premier trimestre 2019, dans les zones sanitaires couvrant Abomey-Calavi et So-Ava, DassaZoumé et Glazoué, Djougou, Ouaké et Copargo.
Le projet sera ensuite généralisé à tous d'ici fin 2019.
Nous avons en effet besoin de citoyens en bonne santé pour prendre en charge tous les autres secteurs et celui de l'éducation en est un.
Dans ce secteur aussi, la situation est apparue bien plus critique que perçue.

En dehors des grèves qui le paralysaient et plombaient les performances des apprenants, l'insuffisance des infrastructures, la nature et la qualité des enseignements dispensés, posaient et posent encore problème.
C'est pourquoi, le Gouvernement a initié l'évaluation des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire général avec pour objectif, l'identification et la satisfaction des besoins réels de formation, pour de meilleures performances au profit de l'école béninoise.
S'agissant de la maternelle et du primaire en particulier, le Gouvernement a relancé avec pertinence le programme des cantines scolaires.
Celles-ci impactent désormais 537.400 enfants contre 351.000 l'année dernière, avec l'extension du programme à 1.600 nouvelles écoles pour compter de l'année scolaire en cours, soit un taux de couverture de 51% d'écoles.
Par ailleurs, le Gouvernement a poursuivi et renforcé les mesures sociales à travers notamment l'exonération des frais de scolarité des élèves filles du 1er cycle de l'Enseignement secondaire général et celles inscrites dans la filière industrielle de l'Enseignement technique.

Au total, 245.118 filles ont été impactées en 2018 pour un coût global de 2.490.000.000 FCFA.
De façon spécifique, dans l'enseignement supérieur public, en dehors de la construction d'infrastructures, l'Etat a respecté ses engagements en procédant à l'apurement des arriérés d'allocations universitaires des années de 2015 à 2017, à hauteur de 15 milliards de FCFA.
Bien plus, grâce à la réforme des allocations universitaires, le nombre de bénéficiaires a plus que doublé, passant de 14.000 à 30.000 étudiants environ.
Dans le même ordre d'idée, le Gouvernement a assuré l'inscription des étudiants handicapés dans des écoles et centres de formation professionnelle.
Mais l'amélioration des réalités du secteur sera plus manifeste avec la création prochaine de l'Agence Béninoise pour l'Assurance Qualité de l'Enseignement Supérieur, l'ouverture progressive des Instituts Universitaires d'enseignement professionnel, et surtout l'installation imminente du Conseil National de l'Education (CNE) nouvelle génération, dont le processus de désignation des membres est en cours.

A côté des jeunes en formation, qu'en est-il de la catégorie de ceux qui ne sont plus dans le système éducatif, et qui ont besoin d'accompagnement financier pour s'émanciper ?
A leur profit, les divers programmes sociaux ont été poursuivis, notamment le financement de projets bancables, les microcrédits nouvelle génération et la finance digitale dont la phase pilote a été un succès, balisant ainsi le chemin à sa généralisation.
Toutes ces mesures ont été renforcées par diverses autres actions sectorielles ou transversales.
Ainsi, au chapitre des infrastructures routières, les statistiques s'améliorent de plus en plus, grâce aux nombreux chantiers ouverts à travers le pays.

Notre démarche exige des ouvrages de grande qualité pour en garantir la durabilité.
C'est le lieu de souligner que les grands travaux routiers se sont poursuivis au cours de l'année, à un rythme globalement appréciable.

Ces travaux portent sur un linéaire total de 1.262 km et nous pouvons nous féliciter des retombées économiques qu'ils génèrent déjà au profit des populations.
La même attention a été accordée aux pistes rurales dans nos communes, pour faciliter les déplacements des populations et surtout le convoyage de leurs productions vers les marchés.
Ainsi, les travaux d'entretien ont concerné plus de 11.000 km de pistes rurales au titre de l'année 2018.
Cette anticipation que nos compatriotes des campagnes apprécient à juste titre, sera rééditée au cours des années à venir, comme seront poursuivis, l'aménagement et le bitumage de grands axes routiers.
Ce sera par exemple le cas des axes Djougou – Péhunco – Kérou – Banikoara, dont l'appel d'offres sera lancé au cours des prochaines semaines ; Aplahoué-Dévè-Lokossa dont l'adjudication a déjà été prononcée ; et bien d'autres encore pour soulager les peines des usagers.
Améliorer le cadre de vie des populations a également été une préoccupation majeure du Gouvernement au cours de cette année.

Dans ce domaine où les travaux d'aménagement urbain ont jusqu'ici été faits par petits bouts, nous avons engagé un programme historique pour assainir notre environnement et améliorer le cadre de vie.
C'est ainsi que les travaux de la première phase du Projet Asphaltage ont effectivement démarré et ceux qui désespéraient de les voir peuvent maintenant apprécier leur réalité.
A ces chantiers qui vont embellir nos villes et faciliter la mobilité de leurs habitants, s'associe le Programme d'Assainissement pluvial de la ville de Cotonou dont les engagements financiers de 238 milliards de FCFA couvrent les besoins exprimés.
Grâce à ce programme, la crise des inondations dans la ville sera jugulée.
En outre, pour optimiser les retombées du projet Asphaltage, le Gouvernement a engagé le grand programme de ramassage et de traitement des ordures afin de sortir définitivement de la malpropreté, les villes du Grand Nokoué : Porto-Novo, SèmèPodji, Cotonou, Abomey-Calavi et Ouidah.
Ainsi, sur préfinancement de l'Etat, ce programme entrera en vigueur dès 2019.

Mais déjà, en vue de préserver l'intégrité de notre territoire, nous avons sans tarder, initié les travaux de la deuxième phase du projet de protection de la Côte à l'Est de Cotonou.
En un an à peine, les résultats sont remarquables puisqu'en plus de protéger la côte, nous avons réussi à faire reculer la mer en draguant 1.500.000 m3 de sable pour recréer de la plage là où elle avait disparu.
Cette prouesse a mis fin au désarroi des populations riveraines qui, il y a peu encore, ne savaient à quel saint se vouer.
Le désarroi, il est perceptible aussi à Avlékété et environs.
Mais depuis le 6 décembre 2018, il a fait place à l'espoir puisque nous y avons lancé les travaux de protection de la section centre de la côte.
Le désarroi, c'est encore ce sentiment qui anime nos compatriotes de Grand-Popo qui subissent les mêmes affres de la mer.
Je veux ici les rassurer.
Je veux leur dire que les travaux de protection des 23 km de la section ouest de notre côte, allant de Hillacondji à la Bouche du Roy seront lancés en 2019.

Les financements sont déjà mobilisés à cet effet.
Toutes ces actions, qui impactent nos communes, ont été réalisées ou engagées dans le respect des règles de la décentralisation.
Une décentralisation que nous voulons plus pertinente et productive de résultats au profit des populations.
Aussi avons-nous accompagné la signature d'une Convention de partenariat entre l'Association des Elu(e)s Français(es) d'origine béninoise et l'Association nationale des Communes du Bénin.
Ce partenariat vise à favoriser le partage d'expériences entre nos frères élus en France et les dirigeants de nos communes, afin d'améliorer leur gestion.
Ces communes sont essentiellement rurales.
Elles sont donc le théâtre par excellence de la mutation qualitative de notre agriculture dont les rendements sont en pleine croissance et dont la contribution au PIB s'améliore.

Nos efforts collectifs ont, en effet, permis de réaliser des performances agricoles inédites aussi bien pour les produits d'exportation que pour les vivriers, le maïs, le riz et le coton notamment.
Je veux aussi mettre en lumière ici, le retour de notre ananas sur le marché européen, parce que nous avons réussi à lever les contraintes pour le conformer désormais aux normes exigées.
Mais les agriculteurs ont besoin d'être mieux organisés et reconnus.
C'est la raison d'être du Programme National de Développement Agricole en cours de mise en œuvre.
La même logique vaut pour les artisans dont le recensement est déjà ordonné, et qui trouveront un cadre propice d'expression dans les Chambres des Métiers de l'Artisanat qui seront installées en 2019.
Au total, au plan socioéconomique, les réformes et actions ont déjà eu pour effet, la création d'environ 200.000 emplois directs et indirects.
Cependant, nous sommes encore loin du plein emploi et, de ce point de vue, les attentes des jeunes sont légitimes.

C'est pourquoi l'assainissement des finances publiques se poursuit pour dégager plus de ressources au profit des investissements productifs et des projets sociaux.

Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Venons-en justement à l'assainissement des finances publiques.
C'est un domaine dans lequel l'action du Gouvernement a provoqué beaucoup de grincements de dents, de la part des agents publics comme de prestataires de l'Etat.
Et pour cause, avec la volonté du Gouvernement de mettre fin à la gestion approximative des finances publiques, de mener une lutte implacable contre la fraude et l'évasion fiscale, de dématérialiser les procédures, dans un contexte où le maîtremot était le laxisme et les compromissions de toutes sortes, il va sans dire que toute action visant à instaurer la rigueur et la transparence, est forcément perçue comme trop contraignante.
Cette même volonté d'assainissement s'est manifestée relativement aux entreprises publiques.

Généralement infestées depuis de longues années par une mauvaise gestion caractérisée, sans souci de rentabilité pour l'Etat, nombre de ces entreprises se trouvaient, de fait, dans un état de déliquescence avérée.
Logiquement, il ne restait qu'à les liquider ou à en changer le mode de gestion.
Ce ne fut donc pas de gaité de cœur que les décisions de liquidation de certaines d'entre elles ont été prises, mais par nécessité.
Nos compatriotes ne les ont pas souvent comprises.
Comme les agents de l'Etat et autres collaborateurs externes de l'Etat n'ont pas compris la politique de réduction du train de vie de l'Administration publique.
Tout ceci a eu pour effet de favoriser, en lien avec l'amélioration de la gouvernance, une meilleure mobilisation des ressources intérieures et de valoir à notre pays des appréciations positives de la part des bailleurs de fonds et des institutions internationales spécialisées.

Au plan de la gouvernance, après des années de pilotage à vue, la culture de la rigueur prônée par le Gouvernement permet d'entrevoir le rétablissement progressif du respect de la chose publique.
En effet, s'il est vrai que les niveaux de performance absolue ne sont pas encore atteints, il y a lieu de considérer, cependant, que des avancées louables ont été enregistrées.
Pour ce faire, il a fallu, entre autres, faire preuve de volonté et de détermination à toute épreuve pour ouvrir le front de la lutte contre la corruption et contre l'impunité.
Aucun secteur n'y a échappé.
Aucune catégorie de citoyens non plus : fonctionnaires de tous secteurs, acteurs politiques de toutes obédiences, opérateurs économiques, pauvres, riches, jeunes et vieux ont été amenés à répondre de leurs actes.
Comment ne pas évoquer sur ce registre, au titre des réformes législatives majeures, la création de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), qui se révèle être un précieux instrument de lutte contre la corruption et dont le travail de salubrité que nous pouvons tous observer renseigne qu'elle manquait à l'édifice juridictionnel de notre pays ?

Oh ! j'entends bien que dans ce domaine, l'unanimité ne peut être faite tant nous cessons d'être d'accord dès que l'un des nôtres se trouve épinglé.
A fortiori, quand c'est soi-même.
En effet, chacun voudrait bien que cette action ne l'atteigne jamais, ni directement, ni indirectement.
Une telle logique, humainement compréhensible du reste, exige simplement de chacun de renoncer au vice pour épouser la vertu.
Dans tous les cas, nous le savons tous maintenant, le Gouvernement est décidé à garder le cap et à assainir définitivement la gouvernance.
L'une des preuves les plus éloquentes de ce que nous sommes sur la bonne voie, c'est le classement 2018 de l'Indice Mo Ibrahim de la Gouvernance en Afrique (IIAG), l'un des baromètres de l'état du continent, au terme duquel le Bénin se situe dans le top 3 des pays de la CEDEAO.
Autant de preuves s'il en fallait encore, que notre combat dans ce domaine est totalement justifié.

Notre détermination à réussir nous oblige davantage à accentuer notre marche vers la dématérialisation de l'administration publique pour l'arrimer au train de la modernité et favoriser des performances plus efficientes au profit de ses usagers.
Ainsi, les agents de l'Etat apprécient déjà hautement de pouvoir consulter leur situation administrative, de suivre leur carrière sans avoir à se déplacer.
On peut désormais donc, depuis n'importe quel endroit du pays, suivre le déroulement de sa carrière via une plateforme dédiée.
Cette politique de dématérialisation et de digitalisation est, ellemême, portée par notre ambition dans le domaine de l'économie numérique.
A ce propos, on retiendra surtout que la phase 2 du projet de déploiement de la fibre optique s'est poursuivie tout au long de l'année, pour la rapprocher des populations avec une meilleure offre d'internet haut débit.
On retiendra aussi que la Télévision Numérique Terrestre (TNT) est aujourd'hui une réalité car, quatre sites entièrement achevés permettent déjà à quelques-uns d'en bénéficier en attendant sa généralisation.
Enfin, le projet d'administration intelligente (SMART GOUV) se déploie progressivement, soutenu par les différentes agences dédiées au développement du numérique.

Mesdames et Messieurs les Députés,
L'assainissement ne s'est pas seulement limité aux finances publiques et à la gouvernance économique.
Il a également pris en compte le système politique jusqu'ici marqué par une multiplication à outrance des partis et, partant, leur inaptitude à animer réellement le débat politique.
Au plan législatif en effet, l'année 2018 a été marquée par des réformes majeures mises en œuvre et d'initiative partagée entre le Parlement et le Gouvernement, en vue de la mise en place progressive d'un cadre institutionnel et démocratique plus équilibré.
Je m'en voudrais donc, Mesdames et Messieurs les Députés, de ne pas saluer votre engagement et votre contribution hautement appréciables.

Au nombre de ces réformes, figure le vote des lois portant respectivement charte des partis politiques et code électoral en République du Bénin.
Si la première a déjà commencé à produire ses effets, avec la recomposition qualitative amorcée du paysage politique, ceux de la seconde seront mis en évidence à l'occasion des élections législatives de l'année prochaine, pour lesquelles mon Gouvernement jouera pleinement sa partition.
C'est le lieu de rappeler que les dysfonctionnements qui caractérisaient notre système politique avaient des impacts négatifs évidents sur l'ensemble de notre système sociopolitique voire économique.
Désormais donc, l'action politique sera plus homogène et plus prévisible.
Les partis politiques répondront, mieux que par le passé, à leurs obligations constitutionnelles et légales.
Notre pays avance ainsi inexorablement vers la rationalisation de son paysage politique.

Le tout, sans remettre en cause le multipartisme intégral que nous chérissons tant, mais juste en l'encadrant de conditions objectives de représentativité.
Ce faisant, nos populations désespéreront moins de la classe politique.
Elles savent dorénavant que la démocratie, c'est moins la prolifération des partis politiques que la promotion d'idéologies et de projets de société visant à améliorer leur quotidien.
Elles savent aussi qu'à l'avenir, nos institutions politiques fonctionneront de manière plus harmonieuse.
Tout ceci crédibilise davantage notre pays dont l'amélioration de l'environnement des affaires, déjà perceptible, s'en ressentira davantage.

Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,

Grâce aux réformes engagées, notre pays évolue à grand pas vers le respect des principaux standards internationaux à travers la mise en place d'outils appropriés.

Toute chose favorable au climat des affaires et à la promotion des investissements.
Plus concrètement, les réformes ont permis de relancer effectivement notre économie.
En témoigne l'évolution du taux de croissance, passé de 2,1% en 2015 à 6,5% au moins en 2018.
Cette tendance haussière irréversible permettra indubitablement à notre pays de franchir, en 2019, le seuil de 7%, nécessaire pour engager durablement une réduction de la pauvreté.
Cette performance est de plus en plus saluée par plusieurs partenaires internationaux ainsi que le soulignent :
les rapports de satisfecit du Fonds Monétaire International qui, tout en crédibilisant notre pays, lui ouvrent les portes pour la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre de son programme de développement ; et
la notation B+ stable de l'agence internationale de notation financière Standard & Poor's, qui permet à notre pays de se hisser dans le peloton de tête des pays les mieux notés et les plus stables en Afrique.

Par ailleurs, selon l'évaluation des politiques et des institutions nationales, faite par la Banque Mondiale, le Bénin obtient une note globale supérieure à la moyenne des pays d'Afrique Subsaharienne.
Dans tous les domaines de politique, notre pays fait mieux que la moyenne des pays dans cette zone.
Il en est de même pour l'indice de performance de la logistique (LPI), l'indicateur de la Banque Mondiale qui reflète les perceptions relatives à la logistique d'un pays.
Ici, notre pays a fait un bon de 39 positions entre 2016 et 2018, en passant de la 115ème à la 76èmeplace au plan mondial, devenant ainsi le 2ème de la CEDEAO.
Cette évolution remarquable montre bien la pertinence des actions et réformes engagées au niveau de notre chaîne logistique, notamment au Port Autonome de Cotonou, sur les corridors et au niveau de notre administration douanière.
Quant aux indicateurs socioéconomiques, les performances sont tout autant visibles pour le développement du capital humain, en lien avec les actions engagées pour réformer notre système de santé et d'éducation.

Selon l'indice du capital humain de la Banque Mondiale, le Bénin est classé 2ème dans l'espace CEDEAO.
Diverses autres actions de réforme ont été engagées pour l'amélioration du climat des affaires, parmi lesquelles le renforcement du cadre juridique et judiciaire pour sécuriser les investissements, la simplification des démarches en vue de l'agrément aux régimes privilégiés du Code des Investissements, l'opérationnalisation des tribunaux de commerce et la réforme du code des Investissements pour le rendre plus attractif, la réforme de l'Agence pour la Promotion des Importations et des Exportations (APIEX) pour en faire le guichet unique d'accueil des investisseurs au Bénin.
Les effets positifs de ces différentes réformes sont illustrés par plusieurs indicateurs et classements internationaux, notamment le classement de « Doing Business 2018 », qui a relevé que « le Bénin a amélioré sa réglementation des affaires », quoique des efforts doivent encore être faits.
Au soutien de ces performances et en vue de faire jouer pleinement aux entreprises nationales leur partition, le Gouvernement a transmis à votre auguste Assemblée un projet de loi sur la promotion et le développement des micro, petites et moyennes entreprises.

Plus encore, il travaille actuellement à la mise en place d'un mécanisme de financement propre à faciliter leur développement et à encourager l'innovation.

Mesdames et Messieurs les Députés,
Au chapitre de ses relations avec le reste du monde, le Bénin, mieux que par le passé, attire de plus en plus positivement l'attention sur lui.
Nos compatriotes retrouvent de la fierté quant à la qualité de la représentation de notre pays dans les rencontres internationales. La qualité de la gouvernance, la pertinence des prises de position du Bénin, lui valent ce regain d'intérêt.
La vitalité de notre diplomatie peut aujourd'hui s'apprécier à l'aune de son repositionnement sur la scène internationale.
Notre sélection parmi cinq pays dans le monde, pour bénéficier de l'Initiative de soutien aux Objectifs de Développement Durable (ODD), la réponse positive de la France, visant à nous restituer des œuvres d'art historiques, achèvent de convaincre de ce retour au premier plan.

Cette annonce de restitution d'œuvres d'art en particulier, l'on a pu se rendre compte à quel point elle a enthousiasmé le peuple béninois.
A terme, ces œuvres dont la valeur historique, spirituelle et culturelle est inestimable seront, à n'en point douter, de véritables attractions touristiques.
Mais d'ici à là, notre action dans ce domaine a permis de rénover totalement le parc Pendjari qui est redevenu une attraction et draine un nombre sans cesse croissant de touristes.
Les travaux de construction de musées modernes seront lancés en 2019.
Une fois achevés, ils contribueront à faire de notre pays, une destination prisée et vue.
En cela, nos sportifs ont un rôle non négligeable à jouer, tant leur rayonnement peut contribuer à la visibilité du pays.
Qu'il me soit donc permis ici, de me réjouir avec vous de leurs performances de plus en plus remarquables dans toutes les disciplines.

Notre pays sort enfin de la philosophie de la simple participation aux compétitions, pour commencer à exceller.
Les résultats positifs s'inscrivent dans une perspective durable et non plus conjoncturelle.
Notre subvention accrue aux fédérations sportives, la politique que nous déployons pour le financement du sport par les grandes sociétés, l'institution des classes sportives et des classes culturelles, l'institution des associations sportives communales, la construction des stades omnisports communaux dont 22 ont été déjà lancés cette année, sont de nature à soutenir cette dynamique positive.
Dynamique qui sous-tend aussi notre quête de lendemains meilleurs.

Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Députés,

Comme nous le constatons, les fondations pour un développement économique et social harmonieux de notre pays se consolident, grâce aux efforts et sacrifices consentis par nous tous.

Mais nous devons redoubler d'ardeur pour accélérer le processus.
Aussi voudrais-je compter davantage sur les talents et le dynamisme de notre peuple pour nourrir l'espoir d'un Bénin qui se métamorphose positivement pour le bonheur de tous.
En effet, au regard du niveau d'assainissement atteint en moins de trois ans, avec les nouveaux réflexes vertueux qui font leur retour, fort des programmes sociaux en cours de mise en œuvre, notre pays offrira de plus en plus les meilleures conditions de vie à ses filles et ses fils.
Ce sera déjà le cas pour les 20% de notre population, soit plus de 2 millions de personnes, qui n'ont pas d'acte de naissance.
Grâce au projet d'enregistrement dérogatoire à l'état civil, ils cesseront d'être des citoyens entièrement à part, pour devenir des citoyens à part entière.
Ils pourront alors envisager l'avenir avec moins d'anxiété et plus d'assurance.
Citoyens, c'est à ce titre que nous serons appelés aux urnes dans quelques semaines, pour désigner nos députés, ceux de la 8ème législature.

Je voudrais d'ores et déjà nous inviter à transcender, le moment venu, nos passions pour faire de ces consultations, un moment de convivialité.
C'est ainsi que nous continuerons à perpétuer la bonne réputation de notre processus démocratique.
Car, ce que la République attend de nous, ce n'est pas d'avoir raison individuellement.
C'est d'avoir raison collectivement, historiquement, en tant que peuple, en tant que nation.
Mais la République, c'est aussi l'enfant qui vient de naître pendant que je vous parle, c'est l'artisan, c'est l'agriculteur, c'est la vendeuse du marché, c'est l'artiste, c'est le riche, c'est le pauvre, c'est le travailleur comme c'est celui qui est en quête d'emploi ; c'est vous et moi.
Pour nous tous, le meilleur est toujours possible.
Il est au bout de nos efforts conjugués.
C'est pourquoi, nous ne devons pas nous contenter des bonnes appréciations de la communauté internationale, pas plus que des effets de plus en plus visibles de notre action.

Ce sont simplement autant de signes que nous tenons le bon bout, que nous devons poursuivre nos efforts pour qu'à terme, les investissements de survie cèdent la place investissements de confort.
Car, quand on se retrouve dans une situation où tout est prioritaire, les premières priorités sont celles de survie.
Ce n'est qu'après que les secondes permettent d'améliorer le quotidien.
Pour ma part, je reste convaincu que notre effort commun nous permettra de passer des premières priorités aux secondes en peu de temps.
Je poursuivrai donc avec cette conviction et le soutien de chacun, cette œuvre exaltante au service de notre pays et au bénéfice de tous.
Enfin, je ne saurais terminer mon propos sans vous remercier, Mesdames et Messieurs les Députés toutes tendances confondues, pour l'accompagnement dont mon Gouvernement a bénéficié, attesté une fois encore par le vote, la semaine dernière, du budget général de l'Etat exercice 2019.

Categories: Afrique

Vitalor apporte son soutien à la ligue 1 béninoise

Thu, 12/27/2018 - 11:31

Le sponsor officiel des championnats nationaux, Vitalor va remettre, ce jeudi 27 décembre 2018, un chèque au comité exécutif présidé par Mathurin de Chacus, au siège de la Fédération béninoise de Football (FBF), à Porto-Novo.
Ce fonds qui vise à soutenir les clubs de ligue 1 permettra de redonner vie aux championnats nationaux.
Il y a quelques semaines, Ofmas international avait posé cet acte en sponsorisant les clubs de Ligue 1 avec un chèque de 100 millions de FCFA.
Grâce à la volonté sportive du gouvernement Talon et la vision du nouveau président de la FBF, Mathurin de Chacus, le football béninois prend un nouvel élan.
Aussi, d'autres mécènes et sponsors pourraient-ils entrer en jeu dans les prochains jours.
Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

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