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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 day 6 hours ago

Social Watch engagé pour le bien être des personnes vulnérables

Tue, 12/18/2018 - 20:30

Social Watch Bénin a organisé le mardi 18 décembre 2018 à l'Infosec, un atelier de validation des rapports de suivi budgétaire au premier trimestre et premier semestre 2018 des ministères sociaux (Santé, éducation, affaires sociales). La cérémonie d'ouverture de cet atelier a été présidée par le Secrétaire Exécutif de Social Watch Bénin, Dieudonné HOUINSOU en présence d'un représentant du Chargé de la politique sociale de l'Unicef, Mr Koukpo.

Social Watch Bénin à travers la mise en œuvre de son partenariat avec l'UNICEF s'inscrit dans une dynamique de collaboration avec les différents ministères tels que le ministère de la santé, le ministère des affaires sociales, et les ministères en charge de l'éducation. Le but est d'œuvrer pour une meilleure exécution des budgets sectoriels et par ricochet celle des PTA avec efficience et efficacité pour le bien être des populations et plus spécifiquement des personnes vulnérables et des enfants. C'est dans ce cadre que le réseau a organisé le mardi 18 décembre 2018, un atelier de validation des rapports de suivi budgétaire au premier trimestre et premier semestre 2018 des ministères sociaux (Santé, éducation, affaires sociales). En effet, d'après le Secrétaire Exécutif de Social Watch Bénin, les secteurs sociaux dont ont la charge les ministères de l'éducation, de la santé et des affaires sociales méritent une attention particulière, car, ils jouent un rôle important dans l'amélioration de la situation des enfants du Bénin. IL a été question pour Social Watch dans ces rapports élaborés pour les comptes des premier et deuxième trimestres 2018 d'apprécier le niveau de mise en œuvre des PTA sectoriels à travers l'exécution du budget.
Cet atelier a offert l'occasion aux animateurs des groupes thématiques de Social Watch Bénin, de présenter aux acteurs des ministères, les résultats des rapports des leurs travaux de suivi budgétaire et de recueillir leurs observations techniques. C'était l'occasion aussi d'échanger autour des difficultés rencontrées dans l'exécution des budgets sectoriels 2018 et les préoccupations liées au PTA 2019 pouvant faire l'objet de plaidoyer par Social Watch auprès des structures de validation et de régulation du budget.

Rodolphe H.

Categories: Afrique

La vraie histoire de Emile Tégbénou

Tue, 12/18/2018 - 20:18

Nouvelle Publication
Article publié le 20 juillet 2010
La sortie médiatique du candidat de l'Union fait la Nation sur l'affaire ICC-Services a suscité des réactions au sein de la mouvance présidentielle. A défaut d'un argumentaire de poigne pour contrer Me Adrien Houngbédji, les griots du régime du Changement n'ont trouvé d'autres voies de recours que l'intoxication pour calmer leur conscience. Ainsi, ont-ils tôt fait d'insinuer au cours de leurs diverses sorties médiatiques que le sieur Emile Tégbénou était originaire d'Adjarra et par conséquent militant du PRD. Un pur mensonge pour ceux qui connaissent l'histoire de ce dernier.

Emile Tégbénou directeur général Ouémé Plateau de ICC-Services aurait pu se faire appeler Emile Hounsoukpévi, comme ses autres frères Honoré, Joseph etc. Pour des raisons qu'on ignore, son père Abel Tégbénou Hounsounkpèvi a préféré que le jeune Emile porte Tégbénou et non Hounsounkpévi. Hasard de vie, ou signe des temps, ce natif de Glo-Digbé est le seul membre de sa famille à connaître un destin particulier parmi ses frères.

Qui est Emile Tégbénou ?

Forgeron de formation, Emile Tégbénou a connu une enfance particulière à Glo-Djigbé, son village natal. Décidé à sortir à tout prix de la pauvreté, il a pris durant toute sa vie des initiatives en matière de collecte de fonds. Il eut été un grand financier s'il avait eu la chance d'aller à l'école. De lui, les gens de sa génération retiennent, un homme plein d'initiative. Certains disent qu'il était né pour la collecte de fonds à travers les tontines classiques qu'il organisait à Glo-Yékon, Glo-Kpossouhoué et autres villages. C'est d'ailleurs à travers les tontines classiques qu'il organisait, qu'il fit la connaissance de monsieur Nicolas Houngbémey (Chef Agence ICC-Sèmè) et président Clcam/Akassato à l'époque. De sources crédibles, il serait recruté par ce dernier comme animateur. D'autres sources indiquent également qu'il était le chargé de mission de Nicolas Houngbémey connu sous le nom de ‘'tout chaud'' quand il était élève au CEG Abomey-Calavi. De la relation Emile-Nicolas, il faut retenir, qu'un prêt de 20 millions resté impayé avait été fait à Emile Tégbénou pour un projet de taxi-ville. Le pot au rose ayant été découvert, Nicolas Houngbémey fut viré de la Clcam Akassato et Emile Tégbénou est allé se refugier à Porto-Novo.

De la naissance de ICC-services

Dès la conception du projet ICC-Services, Guy Akplogan a fait recours a Ludovic Dohou. Compte tenu de l'expérience de son cousin germain en matière de collecte d'épargne, ce dernier lui fit appel. Par la suite, Nicolas Houngbémey, ami de vieille date d'Emile Tégbénou a rejoint le groupe. Ainsi, commençait l'opération de collecte des épargnes au sein de l'Eglise du Christianisme Céleste suivant le mode d'organisation des Clcam. A partir de 2007, l'activité s'est développée et a pris d'autres dimensions. En 2008, suite à une crise interne, les promoteurs de ICC-Services ont décidé de procéder à une décentralisation de leurs activités. Ainsi, les différentes régions du pays furent partagées à tour de rôle entre les promoteurs. Bien entendu, chaque promoteur avait son autonomie de gestion.

L'implication des Cauris

Dans le souci de protéger leurs activités, les responsables de ICC-Services ont été unanimes sur l'opportunité d'infiltrer l'appareil d'Etat. Ce qui fut rapidement fait. Chacun d'eux se rivalisait d'initiative en la matière. Quid dans tel ou tel ministère, quid dans telle administration ou l'entourage immédiat de Boni Yayi.

De sources crédibles, on apprend que c'est sur les conseils de l'ancien ministre de l'Intérieur, d'un ministre encore au gouvernement puis d'un chargé de mission du Chef de l'Etat que Emile Tégbénou a été conseillé de prendre la Direction de ICC-Services Ouémé Plateau. L'objectif de ces derniers était purement politique. « Emile, si tu parviens à contrer l'opposition dans l'Ouémé, nous te ferons député soit à Adjarra soit à Glo-Djigbé chez toi », a-t-il reçu comme mission.

On comprendra par la suite pour quelle raison Emile Tégbénou, une fois fortuné a commencé par faire des œuvres sociales dans son village natal à Glo-Djigbé en compagnie des députés Forces cauris pour un Bénin émergent, du maire de la localité et du ministre de l'Intérieur.

La mine d'or

En conseillant à Emile Tégbénou d'aller s'installer à Porto-Novo et périphérie, les Cauris ne savaient pas qu'il lui donnait la clé de la caverne d'Ali Baba. Alors qu'il voulait revenir à Abomey-Calavi pour laver son honneur par rapport à l'affaire Clcam. Finalement, il a dû y renoncer au profit d'Adjarra. Il ne peut en être ainsi car il y avait trouvé refuge après sa fuite d'Akassato.

En quelques semaines d'activités, Emile Tégnénou s'est retrouvé à la tête d'une fortune. Les contrebandiers d'Adjarra et les commerçants de Porto-Novo se sont retrouvés dans son portefeuille. Chaque semaine, plusieurs centaines de millions étaient déposés dans les Agences de ICC-Services à Porto-Novo et Adjarra. Emile Tégbénou s'est retrouvé aux Anges. Il était en surliquidité par rapport à Guy Akplogan et les autres. Dès lors, sa seule ambition était de détrôner Guy Akplogan puis se retrouver au Palais des gouverneurs à Porto-Novo comme le lui avait conseillé ses acolytes au pouvoir.

Dans cette optique, il a confié l'agence ICC-Sèmè à son vieil ami Nicolas Houngbémey. Contre toute attente, ce dernier découvre à son tour une nouvelle mine d'or, constituée cette fois-ci des épargnants nigérians. La vie devient belle. Les analphabètes devenus millionnaires. Tous les rêves sont alors permis. Le tandem Nicolas-Emile étant ainsi reconstitué, la prochaine bataille sera l'éviction de Guy Akplogan et l'exercice d'un mandat électif au cours de la prochaine législature afin de bénéficier de l'immunité parlementaire et de se mettre à l'abri. Avec l'argent, on peut tout faire.

Tégbénou le messie

Fort du soutien de ses appuis au gouvernement et à la présidence de la République, Emile Tégbénou a mis en branle la deuxième phase de son plan. Selon certaines sources, c'est dans la soirée du 31 juillet 2009, qu'il a dû renoncer à sa députation dans l'Ouémé au profit de l'Atlantique (Abomey-Calavi). Ainsi a-t-il entamé des sorties publiques en compagnie du maire de la Commune d'Abomey- Calavi et des députés FCBE dans les arrondissements. Le futur député de la localité préparait ainsi sa campagne à travers des dons de diverses natures, la réalisation d'infrastructures sociocommunautaires. Dans l'arrondissement de Glo-Djigbé, dans la commune d'Abomey-Calavi, il a construit un château d'eau et offert plusieurs millions de francs CFA aux groupements féminins. C'est le nouveau messie. Les thuriféraires du régime du Changement venaient s'approvisionner en billets de banques frauduleusement collectés. Tous se jetèrent sur lui jusqu'à ce que la marmite tarisse, brisant ainsi les rêves du forgeron devenu financier.

Triste fin

Les conseillers ne sont pas les payeurs. Compte tenu des difficultés actuelles du sieur Emile Tégbénou, ses anciens amis le rejettent. Ils trouvent qu'il est natif d'Adjarra, le village d'origine du leader du PRD et non de Glo-Djigbé. Ce faisant, ils ont oublié que c'est sur leurs conseils qu'il a choisi la direction ICC-Services de l'Ouémé-Plateau. Aujourd'hui, que le masque est tombé, les uns et les autres doivent apporter leur part de vérité. Malheureusement, comme c'est leur habitude, les valets du Changement refusent d'assumer leurs responsabilités dans cette scabreuse affaire.

Judicael ZOHOUN

Article publié le 20 juillet 2010}

Categories: Afrique

Oussou Saka déféré à la prison de Cotonou

Tue, 12/18/2018 - 19:33

Oussou Saka, membre du comité exécutif de la Fédération béninoise de football (Fbf), est mis sous mandat de dépôt, ce mardi 18 décembre 2018. Il est inculpé dans l'affaire de tricherie sur l'âge de certains joueurs des Ecureuils Cadets U17. Cette décision fait suite à une rencontre que le procureur a eue à son cabinet ce mardi, avec le président de l'ASOS, gardé à vue dans le cadre du même dossier.
Le procureur de République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Mario Mètonou, a décidé de déposer l'inculpé à la prison civile de Cotonou, pour des nécessités d'enquêtes.
L'audience est prévue pour le 08 janvier prochain chez le juge Rodolphe Azo.
F. A. A.

Categories: Afrique

Une affaire de 27 milliards FCFA éclabousse Boni Yayi

Tue, 12/18/2018 - 18:11

Le dossier ICC-Services ouvert, lundi 17 décembre 2018, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), s'est poursuivi ce mardi avec des révélations qui compromettent l'ancien chef de l'Etat. Selon les déclarations faites ce mardi devant les juges de la CRIET à Porto-Novo, le PDG de ICC-Services a avoué que l'ancien président de la République Boni Yayi a fait emporter par hélicoptère plus de 27 milliards de francs CFA de chez l'un des promoteurs de la société.
« Nous n'avons jamais eu de problème pour payer nos clients avant la crise. Je souhaite qu'on pose la question au président Boni YAYI puisque c'est entre lui et mon confrère Émile Tégbénou que tout se passait. Au moment de la crise, ils sont allés chercher avec hélicoptère 27 milliards entassés dans des conteneurs dans la maison de Émile Tégbénou'', a déclaré le PDG Guy Akplogan devant la CRIET ce mardi.
Une information confirmée par le mis en cause lui-même. ‘'(…) c'est mon garde de corps qui leur a dit que je mets de l'argent à la maison. Ils ont par la suite ouvert toutes mes chambres et ont ouvert tous les coffres forts pour ramasser tous les avoirs que j'ai mis chez moi. C'est comme ça ils ont ramassé les 27 milliards 50 millions qui étaient chez moi. Après avoir ramassé les sous, ils m'ont ramené au commissariat central de Cotonou, et par la suite ils sont répartis à Cotonou avec les sous et m'ont déposé par la suite à la prison civile de Cotonou'', a détaillé Emile Tégbénou.
Ces déclarations des hauts responsables de ICC-Services montrent clairement les accointances entre l'ancien chef de l'Etat et les promoteurs de cette structure illégale de placement d'argent.
Même le Procureur Général près la Cour d'Appel de Cotonou au moment des faits ne nie pas la responsabilité de l'ancien président dans le dossier. '' J'avais à l'époque écrit un mémorandum pour expliquer le dossier Icc services et la connaissance que j'ai du dossier était clair. Le promoteur de Icc Services est bel et bien Monsieur Thomas Boni Yayi avec la complicité de ses collaborateurs. Mme Séverine Lawson a été un des principaux artisans de la tentative de coup d'Etat contre la justice dans ce dossier'', a confirmé le magistrat Constant Georges Amoussou.
Par ailleurs, les dépositions des inculpés indiquent aussi que l'argent des déposants servait à financer les activités politiques au profit du pouvoir du changement et de la refondation. La preuve est cette déclaration du sieur Tégbénou : ‘' Le président Boni Yayi m'a envoyé son beau-fils Tinkpon André aux fins de l'aider à financer les femmes chrétiennes dans tous les départements pour faire la promotion des actions du gouvernement. C'est finalement dans 10 départements que j'ai pu réunir des femmes que j'ai financé selon les instructions du président Boni Yayi''.
Mais là où le bât blesse, ce sont certaines déclarations tendancieuses du Procureur Général près la Cour d'Appel de Cotonou au moment des faits. M. Constant Amoussou qui dit ne pas connaître ICC services, reconnaît à la fin avoir placé 3 millions FCFA appartenant à sa femme, pour soi-disant comprendre comment fonctionne le système. La CRIET a réussi à l'amener à reconnaître qu'il connaissait le sieur Tégbénou qu'il allait le voir de temps en temps, même s'il précise que c'est dans le cadre d'une affaire de parcelle. Dans les déclarations du sieur Amoussou, les avocats ont relevé de nombreuses contradictions.
Contrairement à l'ex Procureur général, le ministre d'Etat Pascal I. Koupaki a fait sa déposition lundi dernier sans incriminer quelqu'un mais en se contentant de dire ce qu'il sait de l'affaire pour éclairer la lanterne des juges et de l'opinion publique.
Compte tenu de la complexité du dossier, il serait bien séant que l'ex chef de l'Etat Boni Yayi demande de son propre gré à être auditionné pour dire sa part de vérité sans attendre d'être convoqué par les juges. Il est vrai, l'ancien chef de l'Etat, compte tenu de son statut, n'a rien à craindre puisque la CRIET n'a pas compétence pour le juger. Elle peut juste prendre sa déposition et si éventuellement il devrait être inculpé, cela revient uniquement à la Haute Cour de justice qui a cette compétence.
Avec les révélations de ce mardi, l'affaire ICC-Services réserve encore de nombreuses surprises.
Les audiences se poursuivent ce mercredi
D. M.

Categories: Afrique

Joseph Djogbénou expose sur "L'accès à la justice constitutionnelle''

Tue, 12/18/2018 - 15:50

« L'accès à la justice constitutionnelle en République du Bénin », c'est le thème de la conférence inaugurale présentée, ce lundi 17 décembre 2018, par Joseph Djogbénou, président de la Cour constitutionnelle. C'était à l'occasion de la rentrée solennelle 2018-2019 de la Chaire Unesco des droits de la personne et de la démocratie de l'Université d'Abomey-Calavi.
A cette occasion, le titulaire de la chaire, le professeur Noël Gbaguidi, a indiqué que la rentrée solennelle est une tradition universitaire qui marque formellement le démarrage des activités de l'institution qu'il a l'honneur de diriger. Noël Gbaguidi n'a pas manqué de rappeler les objectifs de la chaire qui est de promouvoir un système intégré d'activités de recherche, de formation, d'information. Depuis 20 ans, souligne le professeur, l'institution a œuvré au renforcement du capital humain à travers des programmes de Master recherche en Droit de la Personne et de la démocratie, Master professionnel en Management des élections, Master professionnel en Bonne gouvernance et démocratie, de formation doctorale et post-doctorale.
La rentrée solennelle 2018-2019 marque également les 20 ans d'existence de la Chaire Unesco des droits de la personne et de la démocratie de l'Université d'Abomey-Calavi. Elle s'est déroulée en présence des autorités académiques, des universitaires, des étudiants et personnels de la chaire.
La date du 17 décembre 2018 marque les 20 ans de prestation de serment du Professeur Joseph Djogbénou en tant qu'avocat.
F. A. A.

Categories: Afrique

Des centaines de milliers de litres d'alcool saisies

Tue, 12/18/2018 - 15:29

Le directeur départemental du commerce et de l'industrie de l'Atacora et de la Donga, Jacques Sambiéni, dans un entretien accordé à l'Abp, a informé que plus de 300 000 litres d'alcool frelaté ont été saisis dans les départements de l'Atacora et de la Donga en cette période de fin d'année.
Selon le directeur départemental du commerce et de l'industrie de l'Atacora et de la Donga, plus de 100 000 litres sont déjà détruits et la procédure enclenchée pour la destruction de 20 000 litres.
Jacques Sambiéni a souligné qu'il s'agit d'un alcool qui ressemble à du Sodabi, mais en réalité, n'en est pas. « C'est un produit que les gens achètent souvent au Nigéria et mélangé à d'autres ingrédients toxiques, ils parviennent à obtenir des produits avec des arômes et font croire qu'il s'agit du sodabi », a-t-il précisé.
Suivant la procédure prescrite en la matière, plus de 100 000 litres de cet alcool ont été détruits, a notifié Jacques Sambiéni avant d'ajouter qu'une procédure est en cours pour les 200 000 litres restants ».
Dans le cas de cette quantité d'alcool saisie, il a souligné que la procédure a été simplifiée. « Lorsque le produit est saisi, le présumé délinquant prend en charge les analyses au niveau du laboratoire de pharmacologie et de toxicologie. […]. De même, « lorsque le produit présente les paramètres de toxicité on évalue le coût de la destruction qui est imputable au délinquant et avec le cadre de vie, on procède au constat d'avariété et de toxicité et puis avec le concours de la police on procède à la destruction », a précisé directeur départemental du commerce et de l'industrie de l'Atacora et de la Donga.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les travaux officiellement lancés ce jour

Tue, 12/18/2018 - 14:35

Les acteurs de la société civile se sont donnés rendez-vous au Bénin Royal Hôtel, ce Mardi 18 Décembre 2018, pour les premiers Etats Généraux de cette entité de la société. C'est le Garde des Sceaux, Séverin Quenum qui a présidé la cérémonie d'ouverture de ces états généraux. Plus de deux cents délégué sont conviés à cette rencontre.
" Du recentrage du concept à la structuration et à la professionnalisation des OSC pour un développement efficace ". Tel est le thème de ces assises de Cotonou.
Onze ans après l'atelier de recentrage tenu à Cotonou, les acteurs de la société civile se retrouvent pour réfléchir sur la participation de cette couche de la société, aux actions de développement. Ils vont non seulement définir les nouvelles orientations, pour une meilleure implication de la société civile dans les actions politiques mais aussi analyser les facteurs qui freinent l'implication de la société civile dans le développement du pays par rapport à l'agenda des ODD.
Le directeur du Centre de Promotion de la Société Civile, Yolou Bamisso, a présenté les défis auxquels fera face la société civile béninoise, et les enjeux de cette rencontre.
ll a souligné que la participation de la société civile aux actions de développement du Bénin reste une préoccupation du gouvernement.
D'où la signature d'une convention avec l'Union Européenne, conduisant à la mise en place du Repasoc.
La présidente du comité d'organisation de ces assises, souligne que c'est le séminaire de 2007 qui a défini les différentes composantes de la société civile. Celles-ci se voient confronter à plusieurs difficultés. Ce n'est qu'à l'issue d'une étude que les résultats ont défini les orientations majeures pour l'organisation desdits Etats généraux.
La promotion de la société civile sur tous les plans constitue l'une des visions des partenaires financiers, souligne le représentant de l'Union Européenne. Il a indiqué que le Repasoc entend renforcer la société civile béninoise qui est très dynamique et diversifiée.
Le cas des expériences électorales édifie bien les esprits parce que le Bénin a développé un savoir-faire dans le processus électoral. Il évoque les problèmes de gouvernance et de financement dont fait face la société civile béninoise.
Saluant l'Union Européenne à travers le Repasoc qui appuie énormément la société civile et l'engagement du FED, et du centre de promotion de la société civile, le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum salue la grande mobilisation autour de l'organisation des assises. Il pense que la problématique actuelle vise à recentrer les actions de la société civile. Ceci dans le but de renforcer sa participation aux actions citoyennes. Soulignant que la société civile est à un tournant important de son histoire, il précise que le PAG a prévu le suivi et l'évaluation des trois composantes de la société civile. “C'est pour ça que la lutte contre la corruption est devenue une priorité pour le gouvernement. Les engagements portent déjà des fruits et les attentes du gouvernement sont grandes ", indique-t-il.
Giscard A.

Categories: Afrique

La volonté d'élaborer une nouvelle politique sociale

Tue, 12/18/2018 - 14:18

Assainir l'environnement des relations professionnelles, gage de création des conditions favorables au développement économique et social sont les objectifs fixés pour la deuxième assemblée générale de l'Internationale francophone du dialogue social (Ifds) qui s'est ouverte, ce lundi 17 décembre à Cotonou.

« Dialogue social, politiques publiques, migration du travail et économie informelle ». Tel est le thème choisi pour la 2eme Assemblée Générale de l'Ifds qui a réuni plusieurs pays d'Afrique francophone pendant trois jours. Cette rencontre qui prône le renforcement de la coopération internationale, entend répondre aux défis du continent, notamment ceux de la jeunesse en quête quotidienne d'issues.
Le président du Conseil national du dialogue social (Cnds), Guillaume Attigbé, souligne que le dialogue social est indispensable pour l'instauration d'un Etat de droit au service du développement. Pour lui, le dialogue social constitue un levier incontournable aux mains des pouvoirs publics et des partenaires sociaux en général, pour instaurer un climat social apaisé empreint de confiance réciproque.
Il souligne que les relations professionnelles dans les pays d'Afrique francophone sont marquées par des perturbations du climat social. Surtout, met-il en exergue, avec comme conséquences, la détérioration de la qualité du service public dans l'éducation, la santé et la justice. Il note aussi l'insuffisance de la productivité du travail et de la compétitivité des entreprises dans l'amplitude et la durabilité de la croissance économique.
La présidente de l'Ifds, Innocence Ntap N'diaye, rappelle que l'instabilité sociale et l'insuffisante implication des partenaires sociaux dans l'élaboration des politiques publiques compromettent la création optimale et la redistribution équitable des richesses au niveau des pays. Elle martèle que « Les économies ne générant pas suffisamment d'emplois, les sociétés sont exposées de manière structurelle à des migrations de travail qui affectent beaucoup plus les jeunes dans un contexte pourtant propice à la capitalisation du dividende démographique ».
La ministre de la fonction publique, Adidjatou Mathys pense que pour que le dialogue social ait un impact réel sur le développement, il doit s'appuyer sur une approche globale qui transcende les préoccupations traditionnelles du monde du travail liées aux salaires et à l'amélioration des conditions de travail, pour englober d'autres enjeux relevant de nouvelles thématiques sociales.
Parmi les enjeux de l'heure, figurent la protection, l'éducation nationale, les soins de santé, le travail, la négociation collective, la dématérialisation des fonctions publiques africaines.
La ministre souhaite que soit mis en place un instrument succeptible de garantir les droits de sécurité sociale de cette catégorie de travailleurs vulnérables et d'un meilleur encadrement des migrations de travail. A cela elle informe des dispositions prises au Bénin notamment en ce qui concerne le projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch). Selon Adidjatou Mathys, chaque pays doit y pencher afin de garantir le minimum d'assurance aux travailleurs.
G.A.

Categories: Afrique

Le Processus est enclenché pour l'extradition ou non de Komi Koutche

Tue, 12/18/2018 - 09:48

L'interpellation du ministre de l'économie et des finances de Boni Yayi suite à un mandat d'arrêt international continue de nourrir des polémiques.
L'ancien directeur général du FNM est recherché pour des malversations au niveau du Fonds national de la microfinance. D'autres chefs d'accusations sont retenus à son encontre.
Mis aux arrêts par la police des airs et des frontières de Madrid, il a été écouté au parquet de Madrid où les motifs de son interpellation lui ont été cités le vendredi 13 décembre 2018. De sources concordantes, on apprend que le dossier a été affecté à un juge le lundi dernier. Selon les mêmes sources, la section Interpol Espagne vient de saisir officiellement l'Interpol Bénin.
Dès réception à Cotonou de la note d'interpellation de Komi Koutché, un collège de juristes commis par le Garde des Sceaux se rendra à Madrid pour le compte du Bénin. L'extradition ou non de l'ex argentier de Boni Yayi sera ensuite prononcée par le juge espagnol suite aux différentes plaidoiries.
Il convient de rappeler que la détention d'un autre passeport par Komi Koutché n'est pas exempt de sa comparution devant la justice béninoise. Le dossier Komi Koutche est donc parti pour plusieurs semaines.

G. A.

Categories: Afrique

Ce qu'il faut retenir des chantiers routiers sous le Nouveau départ

Tue, 12/18/2018 - 08:59

Dans un entretien avec les internautes, le gouvernement à travers le directeur des infrastructures, Jacques Ayadji, a apporté des éléments de réponses aux différentes questions concernant le suivi des grands chantiers du gouvernement et l'entretien du réseau routier.
Le directeur des infrastructures était le répondant du gouvernement sur AskGouvBénin. Il a été question pour lui d'éclairer la lanterne des populations sur un certains nombre de sujets concernant le réseau routier et les projets du gouvernement.
M. Jacques Ayadji a clairement précisé suivant les questions, les avancées et les difficultés dans l'exécution de certains travaux.
En ce qui concerne les travaux de bitumages des voies Calavi Houèdo, Zinvié-Misséssinto prévus pour durer 36 mois, le directeur précisé que les difficultés sont au niveau de la non libération à temps du financement.
Il confirme que les travaux ont réellement repris et l'entreprise exécutant est informée de le livraison à temps du chantier.
L'Aéroport de Glo Djigbé étant une préoccupation de l'heure, Jacques Ayadji souligne que le chantier a démarré même si l'entreprise qui va exécuter les travaux n'est pas encore très active.
Le directeur des infrastructures indique que le technicien qui va réaliser les travaux techniques détaillés pour le recrutement de l'entreprise travaille déjà et les dédommagement sont suivis. Il estime que les travaux vont démarrer une fois que l'entreprise serait recrutée. Quant au contournement de Cotonou, le directeur des infrastructures informe que le démarrage des travaux est prévu pour le dernier trimestre de l'année 2019.
Concernant les travaux de l'aménagement de la route Djougou, Péhunco, Kérou, le directeur annonce qu'ils vont démarrer bientôt puisque le financement est presque bouclé. Il reste les derniers réglages avec le bailleur qui est la Bad. Des concessions sont faites pour que dès que le Conseil d'Administration de la Bad donne son accord, les choses puissent avancer rapidement.
Les travaux d'aménagement et de bitumage de Sèmè Porto-Novo et la construction d'un nouveau pont pourront démarrer avec le recrutement d'une entreprise dès la fin des études techniques détaillées confiées à une entreprise française en association avec une société béninoise.
En ce qui concerne l'entretien du réseau routier, le directeur des infrastructures, indique que les réflexions sont en cours pour mieux gérer cet aspect notamment les divers actes de vandalisme.
Dans le cadre de l'inspection du réseau routier, l'échangeur de Godomey sera pris en compte dès début 2019.
Sur l'axe Godomey-Carrefour Sika Toyota, il est prévu à moyen terme la réalisation des travaux d'entretien périodiques.
Une procédure de passation de marché a été mise en œuvre visant la réalisation des études préalables à son exécution. « Nous avons déjà recruté un consultant qui fera les études pour la réalisation des travaux », confie-t-il.
Par ailleurs, le directeur des infrastructures explique qu'à long terme, « dans le cadre de la coopération Bénin-Japon, il a été initié un projet d'aménagement d'un échangeur au carrefour Toyota››. Le plan détaillé du projet sera établi courant Janvier- février 2019 par une équipe conjointe de consultants japonais et l'administration routière béninoise. Une bonne nouvelle pour les usagers de ce tronçon qui connaît au quotidien de forts embouteillages. Jacques Ayadji souligne que « compte tenu de l'ampleur de dégradation des travaux, la direction départementale des travaux Atlantique-Littoral sera instruite pour procéder à court terme à l'entretien sommaire de la session concernée ».
G.A.

Categories: Afrique

Les révélations embarrassantes pour Yayi et ses anciens collaborateurs

Tue, 12/18/2018 - 07:49

L'affaire ICC-Services fait des révélations. L'audience de ce lundi est saluée à juste titre au regard des personnalités ayant témoigné devant la CRIET.
D'abord, la volonté réelle du ministre Pascal Irénée Koupaki à la manifestation de la vérité.
Confiant de l'aboutissement de l'affaire, le ministre d'Etat, secrétaire général de la Présidence de la République ne s‘est pas fait prier pour aller faire sa déposition devant les juges de la Cour. Cette démarche du secrétaire général révèle la confiance que ce dernier à en la justice de son pays.
Dans l'ensemble, il est à souligner que le ministre dans sa déposition n'a pas manqué de situer les responsabilités de chacun.
Cette ouverture d'esprit devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme renseigne qu'en réalité, Pascal Irénée Koupaki n'était que le sapeur pompier que l'ancien gouvernement de Boni Yayi a voulu essayer de faire passer pour pyromane. Malgré les questions tendancieuses pouvant le plonger, M. Koupaki est resté patient, calme tout en livrant sa version des faits.
Quant au sieur Aplogan, PDG de Icc-Services, il a clairement affirmé qu'il faisait des dons au nom du président Boni Yayi, qui le connaissait bien. C'est dire simplement que l'ancien chef d'Etat Boni Yayi a sa main politique derrière le geste de générosité voilée entreprit en son nom à l'endroit des plus vulnérables.
Ce qui en réalité, alimente son électorat. Soulignons aussi que le Pdg du groupe a indiqué avoir donné de l'argent à Victor Topanou, ministre de la justice de Boni Yayi à l'époque. Ce qui révèle aussi le degré d'implication du gouvernement dans cette affaire qui a spolié plus d'une centaine de milliards de francs CFA aux épargnants.
Ce qui est important dans cette affaire est que la population suit en réalité ce qui s'est passé dans cette affaire et la part de responsabilité de chacun des membre du gouvernement Yayi. Ce dernier qui a entièrement sa responsabilité engagée dans l'affaire.
Il faut donc attendre les jours à venir pour savoir plus dans ce procès que l'ancien régime a presque étouffé.
Paul TONON

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Les révélations d'Émile Tégbénou attendues ce jour

Tue, 12/18/2018 - 05:23

Beaucoup ne s'attendait pas à les voir à l'audience hier, lundi 17 décembre 2018 pour déposer dans le cadre du dossier Icc-Services. Mais ils étaient bien là. Pascal Irenée Koupaki et Victor Topanou tous les deux ministre sous le régime de Boni Yayi, on effectué le déplacement. Si le premier a pu déposer en qualité de sachant, le second le fera ce jour. C'est sans doute une journée qui réserve de troublantes révélations comme l'a été la première de ce procès impliquant Guy Akplogan et Émile Tégbénou considérés comme les deux figure de proue de cette nébuleuse.

Les procès se suivent, mais ne se ressemblent guère surtout quand de nouveaux personnages s'invitent. Depuis plusieurs sessions d'assises, c'est la première fois que les Ministre Pascal Irenée Koupaki et Victor Topanou sont conviés pour se prononcer alors même qu'ils n'ont pas vraiment été cités par le passé même comme témoin dans le dossier. Nulle part, les coaccusés, au cours des précédentes sessions d'assises à la Cour d'Assises, ne les avaient cité comme étant de près ou de loin impliqué dans une affaire pareille. Mais la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a estimé qu'il faille les entendre pour qu'ils l'éclairent sur un certain nombre de points.
L'exercice n'a pas été nul, déjà le second a été cité, et la déposition du premier a permis de comprendre certaines choses de façon précise.
Pour ce qui concerne le ministre Koupaki, la première certitude que le sachant, convié à déposer a permis de cerner, est que cette l'affaire lui a été soigneusement cachée à un moment donné du processus. Pascal Koupaki a même déclaré que le rapport du Fonds monétaire international, suite à une étude réalisée sur Icc-Services, ne lui a jamais été transmis. La seconde certitude qu'on déduit de la déposition de l'homme est que sa connaissance réelle du dossier n'a commencé que lorsqu'il a pris la tête du comité de crise composé de gens qui, selon lui, étaient suffisamment informés du dossier. « Je ne travaille pas à la Présidence, donc je ne peux pas savoir tous ceux que le Chef de l'Etat reçoit. Je ne connais pas les responsables d'Icc-Services. Je n'ai vu le sieur Tégbénou qu'une seule fois et cela n'a duré que 5 mn. C'était dans le cadre d'une audience formelle de travail à la Présidence », a-t-il laissé entendre. La rumeur avait fini de déclarer qu'il était actionnaire d'Icc-Services, mais il semble à la lumière de sa déposition, qu'il n'en est rien. En tout cas, pour le compte de cette première journée, on peut l'affirmer, mais le procès se poursuit et garde encore plein de secrets. .

Guy Apklogan presque constant
Il n'a pas vraiment changé dans sa déposition. Le cerveau de l'affaire Icc-Services, Guy Akplogan a repris le film de cette affaire et les niveaux de complicité un peu comme il l'a fait par le passé. La grosse nouveauté cette fois-ci, c'est sa déclaration au sujet des dons qu'il a faits au Garde des sceaux de l'époque, le Ministre Victor Topanou. Guy Akplogan a déclaré à l'audience qu'il se souvient avoir offert gracieusement au ministre la somme de 2 millions de Fcfa. Tollé général ! Cette partie de la déposition était sans doute la grosse révélation de la journée. L'opinion retient son souffle. Elle est sans doute pressée de suivre la réponse du ministre qui se fera ce jour à l'audience. Aujourd'hui probablement, le second coaccusé, Emile Tégbénou, pourra déposer. De nombreuses révélations sont à espérer. La journée d'aujourd'hui garde de grands secrets.

Ahizimè absent, les débats sombrent un peu
La confrontation habituelle entre l'ancien coordonnateur de la Cellule nationale de surveillance des systèmes financiers décentralisés, Grégoire Ahizimè, et Guy Akplogan n'a pas eu lieu à la barre hier, et il semble qu'elle n'aura pas lieu. L'homme est absent au procès et s'est fait remplacer par l'actuel Directeur de la Cellule, Louis Biaou. Au cours des précédents procès, Guy Akplogan a déclaré, un peu comme il l'a fait hier, avoir remis une importante somme à l'intéressé pour faciliter l'obtention de l'agrément. A l'époque, Grégoire Ahizimè a affirmé n'avoir reçu aucun franc des mains du sieur Akplogan. Il a expliqué tout le processus qui a conduit à la Présidence de la République ainsi que les réunions qui ont eu lieu avec certains cadres à l'époque. L'absence de ce dernier à l'audience semble dérouter, car l'actuel Directeur semble ne pas être vraiment au fait du sujet. L'évolution des débats permettront de cerner tous ces contours.

Finafa Ojuola

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L'audience suspendue pour reprendre demain

Mon, 12/17/2018 - 21:31

Démarrée dans la matinée de ce lundi 17 décembre 2018, l'audience du dossier Icc-Services à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) vient d'être suspendue pour reprendre demain mardi 18 décembre à 9 heures. Ainsi en a décidé Édouard Cyriaque Dossa, président de la Cour, qui après avoir constaté que l'accusé Guy Akplogan n'a plus de force pour répondre aux questions, a décidé de la suspension du procès pour sa reprise ce mardi 18 décembre.
Accusés d'associations de malfaiteurs, escroquerie avec appel au public, complicité d'escroquerie, exercice illégal des activités bancaires et de micro-finance, faux en écriture privée, corruption et recel d'escroquerie et vol de documents, Guy Akplogan, directeur général de Icc-Services et 5 de ses coaccusés ont plaidé non coupable pour l'ensemble des chefs d'accusations contre eux. Dans la suite des débats, il a reconnu n'avoir pas rempli les formalités réglementaires suivant la loi régissant la collecte de fonds en République du Bénin, avant de démarrer les activités de placement et de collecte de l'épargne. Il dit n'avoir pas connaissance de l'existence d'une loi en la matière. L'accusé a par la suite affirmé qu'après des missions de structures publiques, il a déclenché le processus d'obtention d'agrément ; un processus qui, rappelle-t-il, a traîné.
A en croire Guy Akpogan, des autorités au plus haut niveau de l'Etat étaient informées de l'existence de ICC-SERVICES et savaient que la structure n'avait pas l'agrément pour la collecte de fonds auprès des populations. Mais aucune d'entre elles ne lui avaient demandé d'arrêter l'activité. Le directeur de cabinet de l'ancien président de la République, Boni Yayi, Nestor Dako lui aurait même demandé d'ouvrir une agence ICC-SERVICES à Lalo.
Dans la perspective de régler le problème d'agrément, le président Boni Yayi sachant qu'il menait une activité de collecte de l'épargne, lui avait demandé de se rapprocher de Géro Amoussouga pour les aider. Dans ses déclarations, Guy Akplogan souligne que la structure Icc-Services faisait des dons et au nom du chef de l'Etat et les responsables auraient été plusieurs fois reçus à la présidence de la République.
Cette audience a connu la présence du ministre d'Etat secrétaire général du gouvernement, Pascal Irénée Koukpaki en tant que témoin sachant, de l'ancien ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Armand Zinzindohoué et l'ancien Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Prudent Victor Tokpanou.
F. A. A.

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L'instructeur CAF Fortuné Glèlè offre des formations exceptionnelles aux coaches béninois

Mon, 12/17/2018 - 19:00

Sollicité par l'Association Nationale des Initiatives de Formation en Football (ANIF-FOOT), l'expert Fortuné Glèlè qui est le seul Instructeur CAF au Bénin animera deux formations, l'une à Abomey-Calavi et l'autre à Parakou, au mois de janvier 2019.

Le Bénin fait partie des pays de la sous-région Ouest-Africaine, qui comptent le moins d'entraîneurs de football nantis de diplômes professionnels validés par la CAF. Pour aider à corriger le tir, ANIF-FOOT Présidé par Sosthène Sèflimi a conçu un programme de formation en faveur des encadreurs techniques béninois. Dans le cadre de ce programme, il est prévu l'organisation de cours préparatoires aux examens ‘'National D'' et ‘'CAF C''.
Selon les explications de Sosthène Sèflimi, la CAF a institué en Afrique, 3 diplômes professionnels dénommés : « CAF C », « CAF B » et « CAF A ». Ces diplômes sont délivrés après examen, par les fédérations nationales. Au Bénin, c'est donc la Fédération Béninoise de Football qui organise les formations et qui délivre lesdits diplômes. Le protocole veut que les formations soient dirigées par l'instructeur CAF Fortuné Glèlè et bien souvent, la CAF envoie un expert d'une autre nationalité pour faire la supervision.
Les cours préparatoires qu'organise ANIF-FOOT ont pour but de préparer les encadreurs techniques béninois sans diplôme et ceux qui n'ont que le diplôme « National D » à se préparer pour être capables de prendre part aux examens qui seront organisés en 2019, par la FBF.
Les formations auront lieu les 4,5 et 6 janvier 2019 sur la pelouse synthétique du Campus d'Abomey-Calavi et les 8,9 et 10 au Stade municipal de Parakou.
Pour la circonstance, l'expert Fortuné Glèlè sera assisté du coach Enguerran Mathieu Edjèkpan, titulaire du diplôme UEFA B et propriétaire d'un centre de formation à Grottaglie en Italie.
Les frais de participation son fixés à 25.000 F à Abomey-Calavi et à 20.000 F CFA à Parakou.


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Les révélations de Pascal Koupaki et de Guy Akplogan

Mon, 12/17/2018 - 17:52

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo, a ouvert ce lundi le dossier portant sur le scandale ICC-Services. Plusieurs témoins ont fait leurs dépositions. Entre autres, le président directeur général de la structure Guy Akplogan, qui a reconnu l'existence illégale de ICC-Services puis le ministre Pascal Irénée Koupaki.

Le Président Directeur Général de la structure, Guy Akplogan a plaidé non coupable pour l'ensemble des chefs d'accusations contre lui.

Il s'agit d'association de malfaiteurs, escroquerie avec appel au public, exercice illégal d'activité bancaire ou de microfinance, etc...

Bien qu'il ait reconnu n'avoir pas été régulièrement enregistré selon la loi régissant la collecte de fonds en République du Bénin, avant de démarrer les activités de ICC-Services, il dénie toute responsabilité face aux nombreuses accusations dont ses collaborateurs et lui sont accusés.
Selon les propos du PDG de cette structure, des autorités au plus haut niveau de l'Etat étaient au courant de l'existence de ICC-Services. Ne sachant pas qu'il y a une réglementation en la matière, il confie que ce n'est qu'après la visite des autorités qu'il a su en déclenchant le processus d'obtention d'agrément. Il affirme que le directeur de cabinet du président Boni Yayi, Nestor Dako lui aurait même demandé d'ouvrir une agence ICC-Services à Lalo sachant bien qu'il n'avait pas d'agrément. Guy Akplogan laisse croire que le président Boni Yayi était informé de l'existence de la structure de collecte. A l'en croire c'est suite aux difficultés d'avoir l'agrément que le président leur a demandé de se rapprocher du professeur Géro Amoussouga pour les aider. Il précise que ICC-Services faisait des dons au nom du président.

Quant à Pascal Irénée Koupaki, invité à la barre, il fait savoir ne pas connaître du dossier dès le début. Il souligne avoir vu les responsables de ICC-Services pour la première fois, lorsque la crise a commencé. C'est au cours d'une réunion d'urgence au Palais de la présidence convoquée par le. Chef de l'État. Il déploré des dysfonctionnements sur la chaîne de contrôle de l'État sinon cette structure ne pouvait voir le jour. Il se demande « Comment un phénomène de cette nature peut arriver dans un pays organisé ».
G.A.

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ABPF et OFFE œuvrent pour le respect des droits sexuels et reproductifs des jeunes

Mon, 12/17/2018 - 16:00

La dissémination des résultats des études (CAP et TRAC) sur les abus sexuels y compris le mariage précoce a fait l'objet, d'un atelier d'une journée ce, lundi 10 décembre 2018.
Organisé par l'Association béninoise pour la promotion de la famille (Abpf) en collaboration avec la direction générale de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (Offe) grâce au soutien de la fondation Hewlett, les travaux de cet atelier se sont déroulés au Centre Anouarite d'Abomey-Calavi en présence de plusieurs acteurs dont la Présidente de l'Abpf, Mme Judith Gbèhinto et du Directeur Général de l'Offe, M. Nassirou Kassoumou.

Les résultats des études réalisées par l'observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant sur les abus sexuels y compris le mariage précoce sont désormais disponibles. Ils ont été présentés au cours d'un atelier qui a réuni les différents acteurs œuvrant pour la lutte contre les violences sexuelles y compris le mariage précoce, le lundi 10 décembre.
Il s'agit d'un atelier de restitution de deux enquêtes que la direction générale de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant a réalisé mais dont les résultats n'ont pas encore été vulgarisés.
L'atelier est organisé par l'Association béninoise pour la promotion de la famille (Abpf) avec le soutien de la fondation Hewlett en collaboration avec l'Observatoire.
Après la restitution, il va falloir passer à la vulgarisation des résultats de ces études afin que les populations quel que soit l'endroit où elles se trouvent soient informées de ce qui se passe par rapport à ce phénomène de violences sexuelles y compris le mariage précoce des enfants, a souligné Mme Geneviève Ahovi Agossa, chargée de plaidoyer à l'Abpf.

Une enquête à caractère national

Cette étude est focalisée sur trois communes du Bénin notamment Za Kpota pour tenir compte des réalités du sud Bénin, Pèrèrè pour le Borgou et des zones qui s'alignent sur ce département et Karimama pour l'extrême nord du pays.
Elle a été menée selon les experts sur deux volets ( qualitatif et quantitatif) dans le but de déterminer les réelles raisons qui sous-tendent la persistance de ce phénomène malgré les efforts pour éradiquer le mal.
Au cours de sa présentation, le chef du service Études et recherches à l'Offe, Florent Maroya, a indiqué que le volet qualitatif de l'étude qui a touché 369 individus de façon aléatoire a permis d'apprécier les connaissances, les aptitudes et les pratiques des différents acteurs impliqués dans les questions de violences sexuelles y compris le mariage des enfants.
Le deuxième volet a touché 2762 filles de 10 à 14 ans et 1380 enfants.
C'est une étude quantitative, poursuit-il, qui a permis d'apprécier les proportions d'acteurs qui connaissent les violences, qui sont prêts à lutter contre les violences et à les dénoncer.

Un constat ahurissant dans les milieux de l'étude

<< Après l'analyse des données recueillies, il est apparu que la pratique persiste dans les milieux investigués à cause des déterminants d'ordre religieux, socioculturels et économiques >>, a déclaré le Directeur Général de l'Offe, Nassirou Kassoumou.
Les technologies de l'information et de la communication, le manque d' éducation de certains enfants et la difficulté de certains parents à assumer leur rôle de géniteur sont aussi sources d'énormes abus que subissent les enfants.
Pour éradiquer le phénomène, l'étude préconise entre autres la sensibilisation accrue, la dissémination et la vulgarisation des différents outils et documents afin d'informer les populations sur la question. Après la phase de présentation des résultats, les participants répartis en groupes de travail ont élaboré des messages de sensibilisation à l'endroit des différentes couches de la société.
Ces messages vont servir selon les explications de la présidente de l'Abpf, Mme Judith Gbèhinto, à réaliser des plaquettes à mettre à la disposition des acteurs (Ong, Jeunes ambassadeurs, juristes) pour une meilleure appropriation des résultats de l'enquête.
Au terme de l'atelier, Mme Geneviève Ahovi Agossa, n'a pas manqué au nom de son chef hiérarchique de remercier tous les acteurs impliqués dans le processus principalement la fondation Hewlett pour son appui financier et l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (Offe) pour son appui technique. Elle a aussi salué la présence de l'Association des femmes juristes du Bénin ainsi que les professionnels des médias à cette rencontre.
Juliette Mitonhoun

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Une nouvelle mesure pour les retardataires

Mon, 12/17/2018 - 14:30

Les inscriptions continuent dans les universités publiques du Bénin. C'est ce qui ressort du communiqué signé du directeur de cabinet du ministère de l'enseignement supérieur.
Le communiqué indique clairement que le délai de clôture des inscriptions pour les étudiants dans les universités nationales du Bénin pour le compte de l'année 2018-2019 est prolongé jusqu'au vendredi 28 décembre 2018.
D'après le communiqué en date du 14 décembre 2018, le Professeur Bienvenu Koudjo, Directeur de Cabinet du Ministère des l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique informe qu'en raison du retard accusé pour la finalisation du classement des nouveaux bacheliers de l'année 2018, la période d'inscription dans les universités publiques est prolongée jusqu'au vendredi 28 décembre 2018 à 18 heures.
Ainsi, les services affectés à cette tâche dans les différentes entités prendront toutes les dispositions pour que les bacheliers qui sont affectés soient enregistrés sur la plateforme.
G.A.

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Foot

Mon, 12/17/2018 - 13:44
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Patrice Talon reçoit les partenaires sociaux mercredi prochain

Mon, 12/17/2018 - 11:38

Les partenaires sociaux seront en face du chef de l'État, Patrice Talon ce mercredi. Occasion pour eux de faire le bilan des différentes avancées dans les revendications et la réponse apportée par le gouvernement.
C'est à travers un communiqué de la ministre du travail Adidjatou Mathys, que l'information est rendue publique. Patrice Talon va recevoir les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales, ce mercredi 19 décembre 2018. Le communiqué précise que les deux partenaires vont faire le point des différentes revendications et ensuite apprécier leur taux de satisfaction.
Sept centrales et confédérations syndicales du Bénin sont conviées au Palais de la Marina. Ce sera une occasion pour les partenaires sociaux de donner leur avis sur les réformes enclenchées par le gouvernement depuis bientôt trois. Ils mettront accent sur les nouvelles actions sociales mises en place par le gouvernement Talon.
L'occasion propice a été trouvée par le chef de l'État pour s'entendre avec les syndicalistes. Il faut remarquer que cette rencontre intervient après la modification de la loi sur l'encadrement du droit de grève, où la tension la remobilisation de la troupe constitue le vœu des syndicats qui estiment que le gouvernement les a brimés en confiscant leur unique arme. Le chef de l'État et les centrales vont faire le point de la situation au cours de leur rencontre afin de renforcer le dialogue social entre les deux partenaires.

G. A.

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L'audience a démarré ce lundi

Mon, 12/17/2018 - 11:36

L'affaire ICC-Services qui a durant des années créé d'importants dégâts aux spoliés vient d'être relancé par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). L'ouverture de ce rocambolesque dossier a été ouverte ce lundi 17 décembre en présence de plusieurs accusés.
Émile Tégbénou, Guy Akplogan, Michel Agbonnon et quelques autres acteurs de ce scandale ont répondu à l'appel du procureur spécial. Le président de la Cour a procédé avant le début des plaidoiries à la vérification de la présence des inculpés.
Ce dossier porte sur plusieurs faits notamment escroquerie avec appel au public, association de malfaiteurs, complicité de malfaiteurs, exercice illégal d'activités bancaire, corruption, faux en écriture privée, vol de documents. Cette affaire dont beaucoup de Béninois attendent l'aboutissement implique plusieurs responsables politiques et administratifs du pays.
Quatre accusés n'ont pu répondre à l'appel. Ce qui a conduit à la suspension de l'audience.
Les informations font état de l'implication totale de l'ancien régime dirigée par le président Boni Yayi dans l'affaire.
G.A.

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