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24 Heures au Bénin

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L'opposition peine à aplanir ses divergences

Thu, 12/27/2018 - 11:22

A quelques semaines des élections législatives, les formations politiques de l'opposition peinent toujours à se constituer en blocs conformément aux dispositions de la nouvelle charte des partis politiques et de la réforme du système partisan.
Invité dimanche dernier sur l'émission ‘'Sans langue de bois'' de la radio Soleil Fm, Stanislas Houngbédji, coordonnateur de l'Union sociale libérale (Usl) de Cotonou a expliqué de long en large les raisons qui entravent la constitution des partis politiques de l'opposition en bloc. Selon lui, le complexe de supériorité des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et l'isolement du parti Restaurer l'espoir (R.E) en sont les principales causes.
La difficulté majeure souligne-t-il, réside dans le refus des Fcbe à renoncer à leurs attributs, pour ceux consensuels. « Vous voyez, tout le monde s'accroche à son identité, tout le monde veut que ça soit sous sa bannière qu'on aille aux élections. Or, pour mettre tout le monde à l'aise, il faut revoir les choses et travailler pour avoir à la fin, des attributs consensuels, dans lesquels chaque force retrouvera ses marques. Pourtant, les Fcbe veulent que tout le monde s'aligne derrière eux. Donc, c'est une affaire de logo qui fait que les choses continuent de traîner », a regretté Stanislas Houngbédji.
Outre cette position tranchée des Fcbe, l'autre difficulté des partis de l'opposition reste l'isolement de ‘'Restaurer l'espoir'' de Candide Azannaï. Se fiant aux déclarations et aux prises de position de ce parti, l'invité de Soleil Fm estime que ‘'Restaurer l'espoir'' est toujours de l'opposition. Selon lui, il y a un creuset de travail qui regroupe toutes les forces de l'opposition appelé Cdd (Coalition pour la défense de la démocratie).
Au départ, précise Stanislas Houngbédji, il n'y avait pas ‘'Restaurer l'espoir'' ; mais chemin faisant, on a commencé par les voir dans le creuset.
Le coordonnateur de l'Usl a ensuite précisé qu'avec le temps, ils ont cessé d'être là mais que le Cdd a gardé de bons rapports avec eux et échangeait avec eux. « Je sais que la volonté de rester avec les forces de l'opposition est toujours affichée au niveau de ‘'Restaurer l'espoir », a rassuré Stanislas Houngbédji convaincu de la fusion du parti avec ceux de l'opposition.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Social Watch Bénin lutte pour l'accès des citoyens à l'information

Wed, 12/26/2018 - 22:00

Social watch Bénin a initié ce mercredi 26 décembre 2018, un atelier de formation pour mieux outiller les cadres du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesrs) sur le Code de l'information et de la communication. Cet atelier qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du Système national d'intégrité au plan national, s'est déroulé dans les locaux du ministère.

L'objectif de l'atelier est d'outiller le personnel du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour faciliter l'accès à l'information pour les usagers dudit ministère. Il s'agit d'amener le personnel du Ministère à mieux maîtriser les conditions de mise à dispositions d'informations pour le public et de connaître les dispositions du code de l'information et de la communication relatives à l'accès à l'information des usagers de l'administration publique.
Social Watch Benin s'est rendu à l'évidence que les cadres du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique sont réticents à donner information aux populations. La preuve c'est qu'il n'y a aucune ligne où sont mentionnées les activités déjà exécutées par le ministère dans le cadre de la mise en œuvre du Pta de la structure chargée de la mise en œuvre des plans d'actions du Sni. Selon Daton Médénou, Secrétaire général du Mesrs, la principale difficulté de la mise en œuvre effective de ce plan demeure l'insuffisance des ressources financières. Ce qui justifie l'initiation de l'atelier de formation du personnel du Mesrs sur le Code de l'information et de la communication par Social watch Bénin.
Pour Mme Sabine Médétadji, assistante technique éducation au sein du réseau Social watch Bénin, l'initiative a été prise pour accompagner la mise en œuvre du plan d'actions du Sni. La formation contribuera, entre autres, à outiller le personnel du Mesrs pour faciliter l'accès à l'information aux usagers dudit ministère, a ajouté la représentante de Social watch.
Le directeur adjoint de cabinet du ministère, Josué Azandegbey, avant de lancer les travaux remercié Social watch Bénin pour avoir initié la rencontre. Pour lui cet atelier vient combler un vide et vient donner d'autres capacités aux cadres du Mesrs.
Il faut préciser que la deuxième recommandation du Conseil des ministres en sa séance du mercredi 30 novembre 2016, demande aux membres du gouvernement de faire diffuser, au sein de leurs administrations respectives, les résultats de l'évaluation du Système national d'intégrité (Sni) du Bénin et d'appuyer la mise en œuvre du plan d'actions de promotion de l'intégrité et de lutte contre la corruption, l'accès à l'information au Mesrs demeure une problématique.

Marcel HOUÉTO

Categories: Afrique

Une audience émaillée de contradictions

Wed, 12/26/2018 - 21:09

Les débats dans le cadre du procès ICC-Services ont repris, ce mercredi 26 décembre 2018, à la Cour de répression des infractions et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo.

A l'ouverture de l'audience, ce mercredi, le ministère public a fait des réquisitions à l'encontre d'un accusé, Justin Dimon, régulièrement convoqué depuis le début du procès mais absent. Le ministère public demande que la Cour joigne le cas de Justin Dimon puisqu'il est similaire à celui de Grégoire Ahizimé qui s'était présenté le 2ème jour du procès.
Après quelques minutes de suspension, la Cour a ordonné jonction du cas de Justin Dimon au cas des accusés comme les sieurs Tégbénou, Akplogan et autres et les débats se sont poursuivis.
L'ex DGPN, Anki-Dosso Maïga qui avait fourni des preuves avec des documents d'archive a réaffirmé que l'ancien ministre de l'intérieur Armand Zinzindohoué avait bien connaissance de l'existence de la structure ICC-Services avant mai 2010, contrairement à ce qu'il a avancé dans sa déposition. « C'est au cours de l'année 2009 que j'ai eu connaissance des problèmes que rencontrait ICC- Services et c'est suite à l'alerte de la BCEAO qui a demandé une enquête à la BEF. La BEF nous faisait le point de ses enquêtes et je faisais automatiquement point à mon ministre Armand Zinzindohoué », a-t-il indiqué.
L'un des rapports de l'ex-DGPN renseigne que la demande du port d'arme du sieur Emile Tégbénou datant du 20 décembre 2008 a été fait en qualité de directeur des agences ICC-Services de Porto-Novo.
Dans le cadre du traitement de cette demande, Anki-Dosso Maïga a confié qu'il a reçu des pressions de la part de Armand Zinzindohoué. « J'ai reçu pression de la part du ministre Armand Zinzindohoué pour l'octroi de l'autorisation du permis de port d'arme à Emile Tégbénou. Je le dis parce que le dossier a été transmis main à main par le ministre, ce qui est anormal », a-t-il affirmé.
Cette célérité dans le processus de traitement dudit dossier selon l'ex-DGPN montre que l'ex ministre de la sécurité publique connaissait Emile Tégbénou.
« J'avais la possibilité de rejeter le dossier, mais comme j'avais le casier judiciaire et le rapport de l'enquête de moralité favorables, cela a emporté sur ma conviction », a-t-il déclaré.
Contrairement à la déclaration de Emile Tégbénou, selon laquelle une somme de 27 milliards FCFA a été emportée de son domicile, Anki-Dosso Maïga, a révélé qu'il s'agissait d'une somme de 3 millions de FCFA.
Le sieur Emile Tégbénou a affirmé qu'il était cagoulé au moment de la perquisition, mais l'ex DGPN dit que c'est « archi faux ». « S'il avait été cagoulé, comment pouvait-il nous orienter », a-t-il ajouté
Aussi, a-t-il été retrouvé chez le sieur Tégbénou lors de la perquisition un rapport de procédure d'enquête diligentée par la BEF à son encontre et le rapport du procureur général.

Les avocats inquiets pour la sécurité des témoins

« Nous ne sommes plus sereins », a laissé entendre Me Olga Anassidé. Cette dernière comme ses confrères dit être inquiète pour la sécurité des personnes, en raison des menaces, actes de terrorisme et les intimidations faits aux acteurs du procès.
Le président de la Cour a interpellé le procureur spécial afin que tous ceux qui doivent participer à la manifestation de la vérité ne soient ébranlés.
« Tous ceux qui font toutes sortes de pressions sur les sachants, les témoins, les avocats dans le but de les intimider pour empêcher la manifestation de la vérité, seront extirpés de la société. Toutes les dispositions sont prises et vous aurez le temps de le constater les jours à venir », a rassuré Gilbert Togbonon.

Armand Zinzindohoué nie tous les faits

Selon l'ex DGPN, des fiches étaient transmis à l'ancien ministre de la sécurité publique, depuis 2009, ce qui prouve que ce dernier avait connaissance de la structure ICC-Services avant mai 2010.
Armand Zinzindohoué est resté sur sa déposition selon laquelle il n'a pas eu connaissance de ladite structure avant mai 2010.
Quand bien même l'ancien ministre de la sécurité publique a reconnu sa signature sur les documents de port d'arme et d'autorisation, il soutient qu'il n'a pas eu connaissance de l'existence de ICC-Services avant mai 2010.
Aux dires de Armand Zinzindohoué, ce n'est pas à lui d'examiner le contenu d'une demande. « Quand un dossier arrive, je l'affecte au service compétent », a expliqué le ministre.
Mais l'ex DGPN défend toujours sa position et précise même qu'il a reçu la demande de permis de port d'arme en urgence de la main d'un agent qui, malheureusement est décédé.
A la question de savoir pourquoi le permis de port d'arme signé par Armand Zinzindohoué a été paraphé par l'ex-DGPN, ce dernier a répondu qu'il avait une pression dans la procédure.
Anki-Dosso Maïga estime que le ministre fait économie de vérité et qu'il « refuse d'assumer la responsabilité des actes qu'il a signés ».
Revenant sur les 3 millions de FCFA emportés lors de la perquisition chez le sieur Emile Tégbénou, les avocats demandent à savoir si l'ex-DGPN ne trouve pas suspect le fait que c'est seulement un tel montant qui a été découvert dans un si grand coffre-fort. L'ancien DGPN dit aussi avoir été aussi surpris au moment des faits.

Anki-Dosso Maïga submergé de questions

Les débats suspendus pendant quelques minutes de pause ont repris avec la poursuite de la déposition de l'ex-DGPN. Les avocats ont cherché à savoir si d'autres perquisitions ont été opérées en dehors de celle effectuée au domicile de sieur Tégbénou. Anki-Dosso Maïga souligne qu'il n'a pas eu d'autres perquisitions en sa présence. « Nous avons fait les perquisitions sur ordre de la commission d'enquête », témoigne-t-il. L'ex-DGPN a précisé qu'il était membre du comité de suivi et que son devoir se résumait juste à accompagner l'équipe de perquisition.
S'agissant du coffre-fort qui a été ouvert, l'ex DGPN confie que la Police a fait appel à un serrurier puisque le sieur Tégbénou avait refusé de donner le code.
Anki-Dosso dit ne pas savoir qui était à la tête de la perquisition faite au domicile du sieur Tégbénou. Il se rappelle juste qu'une équipe était venue de Porto-Novo, laquelle dirigée par l'ancien directeur départemental de la Police nationale.
Soutenant être là en tant que membre du comité de suivi et non en qualité de DGPN, il réaffirme que la somme trouvée est bel et bien 3 millions et non 27 milliards FCFA.

Le domicile de sieur Tégbénou gardé pendant 02 ans

Me Gbaguidi a interrogé l'ex-DGPN afin de savoir pourquoi une telle décision a été prise. D'après Anki-Dosso Maïga, c'était pour sécuriser les lieux.
Dans le but de savoir si un compte rendu a été fait à l'ancien président Boni Yayi, l'ex-DGPN répond : « je ne peux pas avoir été envoyé en mission et ne pas rendre compte ». Il déclare l'avoir fait par téléphone.

Contradiction de Tégbénou sur l'ouverture du coffre-fort

La déclaration de Anki -Dosso Maïga selon laquelle le coffre-fort a été ouvert par un serrurier est fausse d'après Tégbénou. Ce dernier affirme que c'est son soudeur qui a effectué l'opération. Sur cet aspect du sujet, les résultats d'une enquête faite par un avocat montreraient que le coffre-fort a été éventré.

05 opérations de perquisition chez Tégbénou

Lissagbé Dieudonné, policier à la retraite une fois à la barre a signalé qu'il est celui qui a dirigé les opérations de perquisition à la résidence de Tégbénou. Il clarifie que c'est 05 opérations de perquisition qui ont été faites au total chez le sieur Tégbénou.
Lors des perquisitions précise Lissagbé Dieudonné, la Police a découvert 3 millions FCFA dans un coffre-fort moyen. Aucun sous n'a été trouvé dans le grand coffre-fort.
Le policier affirme que le sieur Tégbénou était présent et que le DGPN a marqué sa présence sur les lieux plus d'une fois. Un fait que l'ex-DGPN a nié.
Quant à Tégbénou, il soutient toujours qui s'est rendu à son domicile qu'une seule fois lors des perquisitions contrairement à ce que Lissagbé Dieudonné avance.

Grégoire Akofodji, ex ministre appelé à la barre

Appelé à comparaître pour la première fois, dans le cadre du procès ICC-Services, l'ex ministre de la justice a déclaré qu'il n'a jamais connu Tégbénou alors que ce dernier avait soutenu être allé à son domicile.
« Je n'ai jamais rencontré monsieur Tégbénou. Je viens de le voir à cette Cour pour la première fois. Je ne l'ai jamais connu avant que la crise n'éclate, je ne l'ai pas connu après que la crise éclate, c'est la première fois que je le vois », a informé Grégoire Akofodji.
Le promoteur de ICC-Services a réaffirmé qu'il était bel bien au domicile de l'ex ministre de la justice accompagné de l'ancien régisseur de la prison civile de Cotonou, Gbèdan. Emile Tégbénou a même confié que la maison de l'ex-ministre est située à Védoko et que son salon est de couleur rouge au vin.
Le promoteur Guy Akplogan, interpellé par la Cour confie aussi qu'il s'est fait conduit également au domicile de l'ex-ministre de la Justice. Une déclaration que Grégoire Akofodji a confirmé.
Selon ce dernier, Guy Akplogan était chez lui à la suite d'une audience tenue avec l'avocat de l'accusé Me Kato Atita. Il était question pour l'avocat de convaincre l'ex-ministre pour que son client soit libéré, ainsi Guy Akplogan allait rembourser les spoliés une fois libre.
La rencontre tenue avec le promoteur Akplogan selon Grégoire Akofodji a eu lieu un samedi et n'a duré que 30 minutes. « Je n'ai pas été convaincu. Je suis resté sur ma faim car la seule chose qui intéressait Guy Akplogan, c'était sa liberté », renseigne l'ex ministre de la Justice.
« Je reconnais avoir reçu Guy Akplogan chez moi. J'en assume la responsabilité entièrement et seul », avoue M. Akofodji.

L'ex-ministre contredit par Guy Akplogan

Toutes ces déclarations de l'ex-ministre de la justice ont été contredites par Guy Akplogan. Il explique : « J'avais introduit un plan de remboursement à l'Agence judiciaire du trésor (Ajt). J'avais souhaité une audience auprès du président de la République. Lors de la rencontre, il m'a dit que le Chef de l'Etat lui avait demandé de me recevoir afin de lui rendre compte. Je lui ai répondu que je ne voulais pas lui parler ». Aux dires de Guy Akplogan c'est ainsi que la rencontre a pris fin.
Selon le procureur spécial Togbonon, l'ex ministre a mal agi en recevant un détenu à son domicile. « L'Etat béninois a failli dans sa conduite. Si c'était un magistrat qui reçoit un détenu à domicile, automatiquement il devrait être traduit devant le Conseil supérieur de la magistrature. Je regrette que le gouvernement ne vous aie pas demandé des comptes », a-t-il déploré.
Le procureur spécial Togbonon renvoie Grégoire Akofodji à la lecture de l'article 810 du code de procédure pénale.
Voulant savoir davantage sur la rencontre tenue avec Guy Akplogan, les avocats demandent si celle-ci était organisée en qualité de ministre ou à titre personnel. « Je l'ai fait dans l'intérêt supérieur de la nation. Nous n'avons abordé aucune question personnelle lors de la rencontre », a clarifié Grégoire Akofodji.
La Cour, malgré les questions des avocats qui jaillissaient a suspendu les débats et renvoie le procès au jeudi 27 décembre 2018 à 9 heures.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Cinq cas confirmés du virus Lassa

Wed, 12/26/2018 - 20:09

Le ministre de la santé, professeur Benjamin Hounkpatin a fait le point ce mercredi de la situation épidémiologique de la fièvre hémorragique à virus Lassa. Cette crise qui a resurgit le 7 novembre 2018, fait aujourd'hui cinq cas dont un à Cotonou.
En dehors de ceux enregistrés dans le septentrion, un cas a été confirmé à Cotonou. Il s'agit d'un jeune homme de 28 ans détecté positif par les structures compétentes.
Les analyses des prélèvements faits sur lui dans l'après-midi d'hier, ont confirmé ce mercredi qu'il s'agit d'un cas de fièvre hémorragique à virus Lassa, selon le ministre de la santé. « Il est actuellement en isolement et sous traitement », a-t-il indiqué. Selon Benjamin Hounkpatin, « Du début de l'épidémie, c'est-à-dire, du vendredi 7 décembre 2018 à ce jour, mercredi 26 décembre 2018, au total sept (07) malades ont été enregistrés dont 06 au centre de traitement des fièvres hémorragiques du Centre hospitalier universitaire départemental de Parakou et un (01) en isolement à Cotonou. Cinq (05) sur les sept (07) ont été confirmés positifs au virus Lassa par le laboratoire. Ils vont tous bien, à ce jour ».
Outre ces cas, trois (03) alertes sont enregistrées à Allada, Lokossa, et Aplahoué. Ces cas ont été décelés négatifs après les résultats du laboratoire de référence.
Dans le plan de riposte, le ministre rassure des dispositions en cours et invite les populations à adopter des attitudes idoines. Pour le ministre de la santé, il faut « se laver régulièrement les mains à l'eau et au savon ; éviter tout contact avec les selles, le sperme, l'urine, la salive, les vomissures et objets contaminés d'une personne suspecte, malade ou morte de Lassa ; bien protéger ses aliments et les conserver en lieu sûr et hors de portée des rats ». Il n'a manqué d'assurer que les mesures sont prises par l'Etat pour riposter à cette épidémie qui fait paniquer les populations.
G.A.

Categories: Afrique

Les débiteurs de Papme sommés de rembourser leurs dettes

Wed, 12/26/2018 - 20:01

L'Agent judiciaire du trésor (Ajt) à travers un communiqué a lancé un dernier appel aux débiteurs de Papme pour qu'ils se rapprochent de ladite institution pour payer leurs dettes avant la phase de recouvrement forcé qui démarre le 1er avril 2019. Cette phase consistera à réaliser les immeubles mis en garantie.
Selon le communiqué de l'Agent judiciaire du trésor, des conditions d'allègement sont réservées aux débiteurs afin de les aider à solder leurs dettes. Passé ce délai, ceux qui ne se manifesteront pas, seront seuls responsables des déconvenues qui découleraient de leur attitude.
Cette décision fait suite à l'ultimatum du 30 avril 2018 que l'Ajt a donné aux débiteurs de Papme pour rembourser leurs dettes et auquel certains débiteurs ont dérobé.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Le management du maire Pierre Awadji a payé

Wed, 12/26/2018 - 19:46

Pour le compte de l'année 2019, le préfet du Mono n'aura plus à rendre exécutoire le budget de la commune de Lokossa. Et pour cause, les conseillers ont décidé à la majorité, de donner carton vert au maire pour l'exécution du budget.
Le projet de budget exercice 2019 a été adopté lors de la 5eme session extraordinaire de l'année 2018, tenue ce 26 décembre, par 11 conseillers 19.
Le management du maire Pierre C. Awadji a payé. Après le rejet du projet lors de la dernière session budgétaire, le maire a compris qu'il fallait faire des concessions et associer tout le monde pour l'élaboration du document. Et cette ouverture a fait son effet ce mercredi. Deux des conseillers frondeurs notamment les chefs des arrondissements de Lokossa et de Houin ont opté faire confiance à leur maire. Ils ont donc voté le budget tout en justifiant leur acte. ‘'Nous avons demandé à que des choses soient corrigées. Ce qui a été fait. Et donc je ne trouve de raison à rejeter ce budget car je ne rejetais pas pour rejeter. Une fois que les corrections ont été intégrées, c'est tout à fait normal que je vote ce budget. Ce n'est pas pour les beaux yeux de quelqu'un.'', déclare Séverin Hounnou, chef de l'arrondissement de Lokossa.
Le vote de ce budget signifie-t-il la fin du bras de fer entre les 10 conseiller et le maire ? Y-a-t-il eu trahison au sein des frondeurs ? C'est autant de questions que les observateurs de vie politique de Lokossa se posent.
Mais, le maire Cocou Pierre Awadji peut se réjouir de cet exploit et se frotter les mains que cette fois-ci, il a eu l'aval de la majorité des conseillers pour exécuter le budget qui est équilibré en recettes et en dépenses à une somme de 1.874.666.086 FCFA.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

Armand Zinzindohoué et Anki Dosso Maïga se confrontent

Wed, 12/26/2018 - 15:30

Le procès ICC-Services a repris avec les dépositions ce lundi 26 décembre 2018. L'ancien ministre de l'intérieur Armand Zinzindohoué et l'ex Dgpn Anki Dosso Maïga se sont confrontés par rapport au permis de port d'arme délivré à Émile Tégbénou.
Les dépositions ont continué ce lundi à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo. Les deux confrontations ont permis de faire la lumière sur la situation relative à la délivrance du permis de port d'arme. L'ancien ministre Armand Zinzindohoué a été confondu sur sa signature par son ex collaborateur qui a fourni les documents du permis de port d'arme délivré à Émile Tégbénou.
L'ex Dgpn souligne avoir reçu des pressions sur le dossier qu'il a simplement liquidé. Il fait part à la Cour des irrégularités constatées dans la procédure de délivrance du permis de port d'arme. Armand Zinzindohoué déclare n'avoir connu Émile Tégbénou qu'en 2010. Bien que le ministère a régulièrement reçu les rapports faisant état de l'existence de ICC-Services depuis 2006, l'ex ministre de l'intérieur réfute avoir eu connaissance de ce fameux dossier. "Je persiste et je signe que le Ministre Armand Zinzindohoué était bel et bien au courant de l'existence de Icc Services bien avant la date de mai 2010 qu'il a donné. En témoignent les documents que j'ai mis à votre disposition. C'est au cours de la l'année 2009 que j'ai eu connaissance des problèmes que rencontraient Icc-Services et c'est suite à l'alerte de la BCEAO qui a demandé une enquête à la BEF. La BEF nous faisait le point de ces enquêtes et je faisais automatiquement point à mon ministre Armand Zinzindohoué", a déclaré Anki Dosso Maïga.
L'ex Dgpn explique à la Cour qu'il y a eu ce dossier de demande d'importation d'armes de la part de Émile Tégbénou qui a mentionné qu'il était directeur départemental de Icc-services et cela date de 2008. Il ajoute qu'ils ont entrepris des démarches et c'est en 2009 qu'il a reçu le permis de port d'arme. Si le dossier devrait suivre le circuit normal, la DGPN serait la première personne à le recevoir d'abord et prendrait ses responsabilités pour étude. Mais c'est venu directement du ministre Armand Zinzindohoué qui a instruit au finish de faire diligence.
Les pièces essentielles dans ce dossier sont le casier judiciaire et le rapport d'enquête de moralité que nous avions eus. ''J'ai reçu pression de la part du ministre Armand Zinzindohoué pour l'octroi de l'autorisation du permis de port d'arme à Émile Tégbénou. Je le dis parce que le dossier a été transmis main à main par le ministre, ce qui est anormal'', a-t-il déclaré.
" Je reconnais ma signature qui est posée sur le permis de port d'arme et sur l'autorisation d'achat d'armes. Un dossier de demande de permis de port d'arme m'est parvenu du préfet de l'Ouémé et je l'ai affecté au service compétent", a avoué Armand Zinzindohoué.

G.A.

Categories: Afrique

Orou Sé Guéné déchu de son titre de conseiller municipal

Wed, 12/26/2018 - 13:05

Selon une décision en date de ce mercredi 26 décembre 2018, le maire de la commune de Kalalé, Orou Sé Guéné vient de perdre son fauteuil. Outre la mairie de Kalalé, Orou Sé Guéné perd aussi son titre de conseiller communal. Le mis en cause apprend-on, perd également son éligibilité à toute élection en République du Bénin.
Le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, suivant les règles de la décentralisation, va convoquer une session extraordinaire dans un délai de 15 jours pour l'élection de son remplaçant.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Le roi de Natitingou sacrifie au rituel de rasage de tête

Wed, 12/26/2018 - 12:58

Sa majesté Ponti Dassagaté XII, 12ème roi de Natitingou a sacrifié au rituel de rasage de tête, le lundi 24 décembre 2018. Suivant la tradition, le roi Dassagaté une fois investi, doit subir chaque année, le rituel de rasage de tête. Une cérémonie qui marque la fin d'une année et le début d'une autre.

Selon les explications de Bienvenu Sotima Manté, petit-fils du roi, le dignitaire est descendant des Dassaba, une composante de la communauté des Waaba. Conformément à la tradition qui régit ladite communauté, le roi Dassagaté, une fois investi, doit se soumettre chaque année, à un rituel de rasage selon une date choisie. Cette date précise le prince, doit coïncider avec le jour du marché de Kouaba, un village chargée d'histoire et de valeurs culturelles.
Selon Bienvenu Sotima Manté, toute la cérémonie se déroule le jour du marché, afin que les esprits se mettent en branle pour l'accomplissement des vœux. « Les cheveux issus du rasage ne tombent pas au sol », a-t-il souligné avant d'ajouter qu'ils sont recueillis par la reine-mère qui s'en occupe. Bienvenu Sotima Manté a également précisé que les Dassagaté sont regroupés en trois clans et c'est les membres d'un autre clan qui rasent le roi au trône.
« Je suis en train de sacrifier à une tradition ancestrale qui se déroule une fois chaque année », a confié le roi.
Le souverain rappelle qu'il y a 07 ans qu'il sacrifie à une telle tradition qui lui permet d'entrer dans la nouvelle année.
Bienvenu Sotima Manté indique qu'au soir de la cérémonie, on brûle l'espace réservé au champ d'igname du roi. Ce qui permet aux jeunes de l'investir pour préparer les buttes d'igname, ouvrant ainsi les travaux pour une nouvelle saison.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le dignitaire Montcho Toboko Logozo prie pour la paix et lunité nationale

Wed, 12/26/2018 - 12:18

Le dignitaire du culte vodoun, Montcho Toboko Logozo, en digne successeur de son père le vénéré Montcho Toboko, a sacrifié à la tradition en organisant les cérémonies spirituelles de fin d'année à l'intention des adeptes du culte kpoli. Ce fut d'intenses moments de prières et une occasion pour prier pour la nation toute entière.

Les cérémonies ont effectivement démarré depuis le 24 décembre sous le regard bienveillant des gardiens du temple. Des cultes dirigés de main de maître par le dignitaire Montcho Toboko Logozo en toute intimité avec les adeptes et les initiés. La cérémonie de grande sortie qui a réuni autour de lui de hauts dignitaires et majestés des communes d'Athiémé et de Lokossa, ce 26 décembre, est la phase de l'apothéose. Cette cérémonie est riche en sons, en couleurs et en animations. Les adeptes se rivalisent en pas de danses sous les rythmes aussi variés que synchronisés. C'est aussi le moment de prière où le dignitaire partage la bénédiction sur les adeptes et le public qui a assisté au spectacle.
Pour le dignitaire Logozo, l'année 2019 est placée sous le signe de la paix et de l'unité nationale. Il a prié pour ses adeptes et pour le peuple béninois.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

Le DG SBEE, Laurent Tossou contrôle l'état des unités de production

Wed, 12/26/2018 - 11:30

La société béninoise de l'énergie électrique (Sbee), dans sa course effrénée de l'amélioration de ses services, tient à la satisfaction de sa clientèle en ces périodes de fin d'année.
Dans l'après-midi du lundi 24 décembre 2018, le Directeur général et les responsables chargés de la clientèle et de la fourniture de l'énergie électrique ont visité les unités de production dans la ville de Cotonou et environs pour s'assurer que les fêtes de fin se dérouleront sans déficit énergétique.
Trois sites ont reçu la visite de l'équipe conduite par le Directeur de la SBEE Laurent Tossou. Il s'agit des centrales d'Akpakpa d'une capacité de production d'environ 35 mégawatts, de la haute tension de Gbégamey, d'une capacité de 15 Mégawatts et l'unité de production de Vèdoko. « Le but de cette descente sur le terrain s'inscrit dans une démarche de routine qui permet de prendre le pouls et d'être sûr que tout ce que nous avons demandé et mis en branle pendant toute l'année se concrétisent à la veille de cette fin d'année. »,a fait savoir Le Directeur général, Laurent Tossou. Pour lui, les périodes des fêtes sont des moments de forte consommation de courant, la Sbee le sait et s'y prépare. « La Sbee prend des dispositions depuis plus d'un an pour que les jours de fête, les clients puissent avoir la possibilité de s'approvisionner en énergie électrique. », a-t-il souligné
M. Tossou a précisé au terme de la visite que la SBEE et le gouvernement forme une équipe. « Les deux parties collaborent sur la base d'un contrat dans lequel, le gouvernement s'est engagé à aider la Sbee dans tous les secteurs de la production ».
M. Remond Okpè Icha, le directeur commercial et de la clientèle de la Sbee dit être sûr que les clients passeront de belles fêtes sans coupure. Il a invité les clients à être prompte à tenir informer la Sbee de toute panne qui surviendrait sur le réseau.
« Quel que soit le niveau de puissance que les gens vont consommer, nous sommes capables de supporter toutes les charges sur le réseau pendant cette période de fin d'année. », a rassuré le Directeur général de la Sbee, Laurent Tossou.

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

Bertin Koovi recherché par la police

Tue, 12/25/2018 - 22:50

L'Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc) vient de lancer un avis de recherche contre Bertin Koovi, président de l'Alliance Iroko. Les faits à lui reprochés ne sont pas dévoilés. Mais ils pourraient être liés à ses publications diffamatoires sur les réseaux sociaux.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

L'UE octroie 28,9 milliards FCFA au Bénin pour soutenir ses réformes

Tue, 12/25/2018 - 22:32

La Délégation de l'Union Européenne (UE) au Bénin a autorisé le transfert de 28,9 milliards de FCFA au budget de l'Etat du Bénin au titre de l'année 2018. Selon le communiqué publié par l'Union Européenne, le montant représente 2.2 % des dépenses du budget général de l'Etat prévu en 2018 est a pour but de soutenir les politiques et les réformes du gouvernement dans les domaines de la bonne gouvernance, la décentralisation et l'agriculture.

« L'Union Européenne coopère avec le Bénin en soutenant les réformes à l'échelle nationale, et vu ses bonnes relations avec le Bénin, pays démocratique et ami de longue date, privilégie ce type de versement direct au budget national béninois, qui constitue le soutien le plus direct possible à une politique de réformes », souligne le communiqué.
Le versement des 28,9 milliards de FCFA autorisé au titre de l'appui budgétaire en 2018 se décline comme suit : 6, 9 milliards de FCFA au titre du contrat de bonne gouvernance et de développement, 13, 5 milliards de FCFA pour le programme d'appui au développement territorial et 8, 5 milliards de FCFA pour le programme d'appui au développement durable du secteur agricole.
Le communiqué indique que les trois contrats d'appui budgétaire constituent presque 60% du soutien financier de l'Union Européenne chaque année pendant la période 2014-2020.
« Au total, l'enveloppe financière de la coopération UE-Bénin se chiffre pour cette période à 372 millions d'Euros soit 244 milliards de FCFA », précise la même source.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

L'OFFE et les acteurs scientifiques pour une meilleure gestion des données

Tue, 12/25/2018 - 19:18

Un atelier de discussions thématiques et panels d'experts sur les phénomènes sociaux et les résultats des études s'est tenu, ce lundi 24 décembre, à Cotonou.
L'atelier a été initié par la Direction générale de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (OFFE). Il vise à partager les connaissances sur les problèmes sociaux qui minent le Bénin avec les acteurs de terrain, ceux du monde universitaire et les chercheurs.
La cérémonie officielle de lancement de la session de discussions thématiques et panels d'experts sur les phénomènes sociaux et les résultats des études a été marquée par trois principales allocutions. Il s'agit de celles du représentant de la Directrice générale de la famille et des affaires sociales, du Directeur général de l'OFFE et du Directeur des normes du travail .
Deux communications ont été présentées aux participants. La première sur << l'implication des enquêtes réalisées sur les abus sexuels et le mariage précoce au Bénin >> et la deuxième sur la << la problématique de la traite des personnes et des mobilités au Bénin : Avis des experts et mesures à prendre >>.
Dans son allocution, le représentant la Directrice générale de la famille et des affaires sociales, a rappelé l'intérêt d'avoir des données disponibles, si on veut circonscrire les problèmes sociaux dont les abus sexuels et la traite des personnes. << Cette rencontre organisée par la direction générale de l'OFFE, entre en ligne avec le plan d'actions de la direction générale de la famille et des affaires sociales pour renforcer nos performances dans la prise en charge efficace de nos cibles ( enfants, femmes, personnes handicapées, personnes du 3ème âge ...) >>, a déclaré M. Souradjou Sidi Imorou.
Le Directeur des normes du travail, M. Raymond Zounmatoun a remercié tous les acteurs œuvrant dans le domaine de la protection sociale et précisé l'importance de cette rencontre. << Cette initiative vise à partager les connaissances sur les problèmes sociaux car la problématique d'abus sexuels y compris le mariage précoce ainsi que celle de la traite des personnes sont des problèmes d'actualité et il n'y a meilleure riposte que d'associer les réflexions de haut niveau pour trouver des pistes de solutions aux défis de ces thématiques››, a-t-il indiqué.
Selon les spécialistes du secteur de la protection sociale, les études sur les faits sociaux sont rares au Bénin car chacun s'autoproclame de tout et de la société. C'est donc pour siffler la fin de la récréation que l'OFFE a, dans son rôle de veille stratégique, initié cette rencontre qui a permis aux différents acteurs du monde scientifique de discuter des résultats de ses études. Une nouvelle démarche qui d'après M. Nassirou Kassoumou, va être pérenisée pour rendre visibles toutes les études que mène l'Observatoire. Dans son discours d'ouverture de la session, le Directeur Général de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant a remercié tous les participants pour leur détermination à réduire le nombre des cas sociaux au pays.
Au terme des travaux, il est attendu des différents acteurs, des actions concertées pour que les différentes cibles soient épanouies.
Juliette MITONHOUN

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L'UE appuie les réformes de l'Etat à hauteur de 28,9 milliards de Francs CFA

Tue, 12/25/2018 - 18:55

La Délégation de l'Union européenne (UE) au Bénin a autorisé le transfert de 28,9 milliards de Francs CFA au budget de l'Etat du Bénin au titre de l'année 2018. Ce versement soutient les politiques et les réformes du gouvernement dans des domaines clés pour le développement économique du Bénin et le bien-être de ses populations, à savoir la bonne gouvernance, la décentralisation et l'agriculture. Ce montant représente 2.2 % des dépenses du budget général de l'Etat prévu en 2018.
L'Union européenne coopère avec le Bénin en soutenant les réformes à l'échelle nationale, et vu ses bonnes relations avec le Bénin, pays démocratique et ami de longue date, privilégie ce type de versement direct au budget national béninois, qui constitue le soutien le plus direct possible à une politique de réformes.
Les trois contrats d'appui budgétaire constituent en effet presque 60% du soutien financier de l'Union européenne chaque année pendant la période 2014-2020. Au total, l'enveloppe financière de la coopération UE-Bénin se chiffre pour cette période à 372 millions d'Euros soit 244 milliards de FCFA.
Le versement des 28,9 milliards de FCFA autorisé au titre de l'appui budgétaire en 2018 se décline comme suit :
6, 9 milliards de FCFA au titre du Contrat de Bonne Gouvernance et de Développement. Ce contrat permet un appui aux efforts du gouvernement pour favoriser une croissance économique inclusive au Bénin, en particulier un appui à la réforme de la gestion des finances publiques, à la lutte contre la corruption et l'impunité et à l'amélioration du climat des affaires. Le soutien de l'UE a notamment contribué en 2018, à l'adoption d'une stratégie gouvernementale sur la rationalisation des dépenses fiscales et à la publication d'un rapport annuel sur le suivi des projets financés par le Plan d'Investissements Publics (PIP).
13, 5 milliards de FCFA au titre du Programme d'Appui au Développement Territorial. Ce contrat soutient les efforts de l'Etat et de l'administration territoriale pour mettre en œuvre la politique nationale de décentralisation et de déconcentration (PONADEC) pour un aménagement équilibré des territoires, la promotion de leur attractivité et la fourniture de services de qualité aux citoyens. La performance et le contrôle des communes ainsi que le renforcement de leurs capacités ont aussi fait l'objet d'un suivi et dialogue avec les autorités béninoises.
8, 5 milliards de FCFA au titre du Programme d'Appui au Développement Durable du Secteur Agricole. Ce contrat permet quant à lui, la mise en œuvre des réformes de la politique agricole,
l'amélioration de la gouvernance et de la fourniture des services. Les résultats escomptés sont notamment un meilleur accès aux intrants, aux services d'appui-conseil et au financement pour les agriculteurs.

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Le capitaine Biaou, présumé auteur de vidéo de menaces militaires en fuite

Tue, 12/25/2018 - 18:42

Le soldat Léonard Biaou, en service au 1er bataillon de génie militaire à la compagnie de Cana serait l'auteur de la vidéo des menaces, diffusée sur les réseaux sociaux, il y a quelques jours. Il est activement recherché par l'Office central de répression de la cybercriminalité. Un avis de recherche à été lancé à son encontre depuis le 24 décembre 2018 par la Police républicaine.

Léonard Biaou du génie militaire, après avoir été interpellé par les services de la DSLD, a réussi à s'enfuir des mains des forces de sécurité. Il aurait réussi à traverser les frontières du pays. Les éléments de la Police poursuivent activement les recherches vers le Nigéria.
Selon la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, les présumés terroristes cagoulés dont Léonard Biaou serait l'auteur principal ont proféré des menaces et ordonné la cessation de la retransmission en direct sur les ondes du procès ICC-Services. Ils ont même annoncé une rébellion armée en cas de non satisfaction de leur revendication.
Le capitaine Léonard Biaou qui serait originaire de Tchaourou est admis à faire valoir ses droits à la retraite à compter du 1er janvier 2019.
Les forces de défense et de sécurité sont en alerte pour traquer le capitaine Biaou et sa bande qui menacent la sécurité interne du pays.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Tonato lance les travaux de construction de logements sociaux à Ouèdo

Mon, 12/24/2018 - 20:02

Le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato, a procédé au lancement, ce lundi 24 décembre 2018, des travaux de viabilisation et de construction de 10 849 logements sociaux et économiques à Ouèdo, dans la commune d'Abomey Calavi. Le projet de construction de logements sociaux à Ouèdo, est l'un des projets phares inscrits au Programme d'actions du président Patrice Talon. C'est un ambitieux projet immobilier jamais réalisé au Bénin depuis 1960.
La cérémonie de lancement a connu la présence du préfet de l'Atlantique, Jean Claude Codjia, du maire d'Abomey Calavi, Georges Bada et des populations de Ouèdo sorties massivement pour soutenir l'événement.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Noel

Mon, 12/24/2018 - 19:15
Categories: Afrique

Une dizaine de morts dans un accident à Ouèssè

Mon, 12/24/2018 - 18:38

Un véhicule en provenance de Gogounou est entré en collision avec un camion gros porteur sur l'axe Parakou-Kilibo à hauteur de Yauoi, il y a quelques jours. Sous le choc, les 10 passagers à bord du véhicule ont perdu la vie. Selon les témoignages, l'excès de vitesse du conducteur serait la cause principale de cet accident. Le chauffeur qui roulait à vive allure, s'est retrouvé nez-à-nez avec trois camions qui avaient occupé son couloir de circulation. Ne pouvant freiner correctement, il s'est écrasé par l'un des camions. Au nombre des victimes, on dénombre une petite fille, une femme enceinte et le chef d'arrondissement de Sori, localité dans laquelle le chauffeur a démarré à Gogounou.
F. A. A.

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