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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 day 16 hours ago

Le FIDA met 104,4 millions de dollar à la disposition du Bénin

Fri, 02/08/2019 - 16:36

Plus de 51 000 ménages ruraux vulnérables du Bénin bénéficieront d'un projet de 104,4 millions d'USD qui vise à réduire la pauvreté rurale grâce à une approche axée sur les filières agricoles. Ce projet contribuera aussi à réduire les importations de produits alimentaires et à améliorer la compétitivité des produits des petits exploitants agricoles sur les marchés intérieurs et extérieurs.

L'accord de financement du Projet d'appui au développement agricole et à l'accès au marché (PADAAM), a été signé aujourd'hui à Rome par Gilbert F. Houngbo, Président du FIDA, et Romuald Wadagni, Ministre de l'économie et des finances de la République du Bénin.

Le FIDA participera au financement du projet par un prêt de 15,5 millions d'USD et un don de 15,5 millions d'USD. Le projet sera cofinancé par le Fonds de l'OPEP pour le développement international (10 millions d'USD), le secteur privé (5,6 millions d'USD), les institutions financières (1,3 million d'USD), le Gouvernement béninois (9,8 millions d'USD), et les bénéficiaires (3,3 millions d'USD). Le déficit de financement, d'un montant de 43,6 millions d'USD sera couvert par d'autres sources de financement ou par les allocations futures des ressources du FIDA au Bénin.

L'agriculture est un secteur clé de l'économie béninoise. Elle fournit 70% des emplois et contribue à 32,7% du PIB et 75% des recettes d'exportation. Le nouveau projet permettra d'accroître la production et la productivité agricole, et d'améliorer la commercialisation du riz, du maïs et du manioc. Il est en ligne avec la stratégie du Gouvernement qui vise à réduire les importations des produits alimentaires et à favoriser la création de valeur ajoutée pour une compétitivité renforcée.

Le PADAAM interviendra dans les départements de l'Atlantique, des Collines, du Couffo, du Mono, de l'Ouémé, du Plateau et du Zou. Il vise à créer des emplois et à améliorer les revenus des petits exploitants agricoles en particulier les femmes et les jeunes vivant dans les zones du projet. Au moins 40% des participants du projet seront des femmes et 30% des jeunes. En outre, il va promouvoir des mesures visant à renforcer la résilience des petits exploitants agricoles face aux changements climatiques et, mettra en place d'un système d'assurance destiné principalement aux groupes cibles du projet.

De plus, le projet concourra également à améliorer la disponibilité et la qualité des infrastructures productives et de soutien à la mise en marché. Ainsi, 2 500 hectares de bas-fonds seront aménagés, 91 magasins de stockage seront réhabilités ou construits et 250 kilomètres de pistes agricoles seront réalisés.

Depuis 1978, le FIDA a participé au financement de 13 programmes et projets de développement rural au Bénin, en investissant 247,2 millions d'USD sur un coût total de 467,1 millions d'USD. Ces projets et programmes ont bénéficié directement à plus de 469 400 ménages ruraux béninois.

Categories: Afrique

23 milliards pour financer les universités thématiques du Bénin

Fri, 02/08/2019 - 12:17

Une délégation de la Banque Arabe pour le développement Economique de l'Afrique est au Bénin pour l'évaluation du projet de construction et de réhabilitation de deux universités. C'est le fruit des résultats de la dernière visite du directeur général de la BADEA en juillet 2018 qui a promis accompagner le gouvernement béninois dans son Programme d'actions plus particulièrement dans le secteur de l'enseignement supérieur.

Conduit par Mounir Benséddick, la délégation de la BADEA à Cotonou a pour mission d'évaluer le projet d'appui des universités thématiques à savoir : l'Université Nationale d'agriculture de Porto-Novo et celle des Sciences Technologiques, Ingénierie et Mathématiques d'Abomey.
Selon le chef de file de la délégation de l'institution, ces universités seront dotées d'infrastructures pédagogiques et administratives pour augmenter la capacité d'accueil des étudiants. Aussi, la délégation est-elle au Bénin pour voir l'avancement des projets en cours financés par la banque.
Lors des séances d'échanges, les différents sites et leurs caractéristiques ont été présentés à la délégation. La certitude que les projets bougent au Bénin est aussi et surtout un facteur motivant de cette initiative.
Pour Dr Zul Kifl Salami, chargé de mission du chef de l'Etat, « c'est une prise de conscience de la part du gouvernement du problème central que pose l'exécution des projets. Les bailleurs de fonds n'interviendront pas de manière massive comme on le souhaite s'ils n'ont pas la certitude qu'effectivement les projets bougent ».
Marie Odile Attanasso s'est réjouie de l'aide qu'apporte la BADEA à l'enseignement supérieur. Après avoir remercié la délégation, elle a pris l'engagement de ne pas décevoir l'institution. « Je crois que vous allez être surpris d'être obligés de nous donner plus que vous n'avez prévu parce que nous allons le faire avec la plus grande célérité pour mériter de vous la confiance et l'accompagnement qu'il faut pour que vous nous aider à révéler le Bénin à travers l'enseignement supérieur », a déclaré Marie Odile Attanasso.
Aux dires du directeur général de la Caisse autonome d'amortissement, Arsène Dansou, de nouveaux projets que le Bénin souhaiterait voir financer par la banque et les autres partenaires des fonds arabes seront présentés à la délégation de la BADEA.

Visite des sites
La délégation de la BADEA s'est aussi rendue sur le terrain. Elle a d'abord visité le site de l'Université Nationale d'Agriculture (UNA) de Porto-Novo.
« Il y avait des écoles qui ne rimaient pas bien avec la politique nationale (...) Donc il y en a qu'on a restitué, il y a eu de nouvelles écoles qui sont créées et donc ça fait qu'aujourd'hui on a 09 écoles », a informé le recteur de l'université nationale d'agriculture, Gauthier Biaou.
Pour Mounir Benséddick, le site est bien situé puisqu'il est au bord de la voie principale de Porto-Novo. Il souhaite que les structures soient dégagées pour avoir de différents espaces qui vont donner une empreinte de l'UNA en terme d'agricole.
« L'UNA est nationale mais également internationale parce que la vocation du Bénin révélé c'est de faire du Bénin un centre d'excellence en matière d'acquisition du savoir et de dissémination du savoir et pour cela il faut que vous ayez des structures porteuses, des structures qui sont vraiment efficaces (...) faire que nous puissions attirer effectivement des étudiants, des chercheurs au Bénin dans le secteur clé de l'agriculture », a expliqué le chargé de mission du chef de l'Etat.
Cap a été mis également sur le site de l'Université Nationale des Sciences Technologiques, Ingénierie et Mathématiques (UNSTIM) d'Abomey. Emile Adjibadé Sanya, vice-recteur de l'UNSTIM informe que les étudiants sont environ 6.000 répartis dans les 09 établissements et conduits par 124 enseignants.
En général confie le chef de file de la délégation BADEA, le site est recevable. Il revient à la partie béninoise de fournir à ses hôtes des donnés supplémentaires en terme de nombre d'étudiants projetés, de l'amélioration du taux d'ascension des étudiants sur le marché d'emploi. Ceci pour permettre à la délégation d'avoir une idée plus claire sur le projet.
En mars prochain, le Conseil d'administration de cette banque va examiner le rapport de la mission.

Redynamisation de la coopération
Ce projet est le signe d'une excellente forme des relations qui règnent entre le Bénin et la BADEA depuis des années. « Cette mission se situe d'une manière générale dans le cadre la redynamisation de notre coopération avec la BADEA et au-delà de la BADEA avec les fonds arabes qui constituent le groupe de coordination », a signalé Dr Zul Kifl Salami qui ajoute que c'est sous l'impulsion du président Patrice Talon.
Le chargé de mission du chef de l'Etat a la certitude que leur séjour sera couronné de succès. « Il ne s'agit pas seulement de discuter. Il s'agit de financement concret », a-t-il annoncé.
Dr Zul Kifl Salami invite tous les acteurs à coopérer en apportant leur contribution afin que cette mission soit une réussite.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Azowlissè désormais aux couleurs du PRD

Thu, 02/07/2019 - 22:04

Sous la direction du président de la section PRD d'Adjohoun Dr Houinsa G. David, la sous-section d'Azowlissè après les échanges accepte de regagner les rangs de l'arc-en-ciel, signe de l'union retrouvée. Trois sous sections à savoir celles de Kpodedji, Dossivi et Gbada Kpota ont reçu la visite du jeune président Edouard Faton. Ce dernier était accompagné des membres de son staff tels que Pierre Dah Kindji, Justin Z. Koundou et autres.

L'objectif de cette visite est de mobiliser la base pour la victoire du PRD dans la commune d'Adjohoun au soir du 28 avril prochain.
Après avoir salué au nom des élus locaux PRD d'Azowlissè, le leadership du jeune président Edouard Faton, le chef du village central Jean Pierre Senou a pris l'engagement de rester fidèle à la famille PRD.
Selon Edouard Faton, les sacrifices consentis par le président Adrien Houngbédji montrent la vitalité de la démocratie béninoise. « C'est pourquoi nous devons nous en inspirer pour construire une nation forte et engagée qui assure à chacun et à tous l'égalité de chance », a-t-il affirmé.
Après cette visite, cap sera mis sur les 16 cellules restantes de l'arrondissement d'Azowlissè.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Patrice Talon réalise enfin un projet cher aux usagers de la route

Thu, 02/07/2019 - 21:55

Longtemps annoncée pour être réalisée par les gouvernements précédents, la route nationale Lokossa-Dévé-Aplahoué est enfin en phase de construction physique. La cérémonie marquant le lancement des travaux de l'aménagement et du bitumage de cette route ainsi de celle inter-Etat Aplahoué-frontière Togo a eu lieu ce jeudi 7 février 2019 à Adjintimey. Financée conjointement par la BOAD et l'Etat béninois à un coût global de 22 935 347 719 de francs CFA, l'entreprise adjudicataire a 24 mois pour livrer les travaux.

Le gouvernement du président Talon s'est une fois encore illustré par son pragmatisme.
En joignant l'acte à la parole, le gouvernement à travers le ministère des infrastructures et des transports, a procédé au lancement des travaux devant aboutir à l'aménagement et au bitumage de la route Lokossa-Dévé-Aplahoué-frontière Togo. Les usagers de ce tronçon peuvent désormais pousser un ouf de soulagement. Ils étaient confrontés à des difficultés de circulation et à des nuisances de toutes sortes. Ces difficultés sont encore plus permanentes pour les populations riveraines, surtout celles des communes de Lokossa, Dogbo, Djakotomey et Aplahoué, qui n'ont pas d'autres alternatives dans l'exercice de leurs activités,'a reconnu le ministre des infrastructures et des transports Alassane Seïdou qui a présidé la cérémonie de lancement.
Et pour diminuer cette souffrance ambiante des populations, le gouvernement a décidé de prendre une fois pour de bon ses responsabilités. Dans 24 mois soit approximativement en janvier 2021, le sort sera conjuré définitivement au passé.
Longue de 46,11km, ce tronçon va permettre d'améliorer les conditions de circulation et de sécurité à travers toutes les agglomérations traversées afin de renforcer l'économie nationale et régionale.
La présente cérémonie prouve une fois encore à suffisance la volonté et la détermination du gouvernement et de son chef à doter les principales régions du pays d'infrastructures routières appropriées. L'amélioration des conditions de vie des populations par le désenclavement et les moyens d'y parvenir constituent une des priorités du programme d'actions du gouvernement, a souligné le maire de Djakotomey en guise de reconnaissance au nom de ses collègues de Lokossa, Dogbo et Aplahoué.
Ce joyau qui va changer la vie des usagers et des riverains, est apprécié à juste titre par les populations qui sont sorties nombreuses pour être témoins de cette réalisation.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

Fludor Bénin Sa opte pour la transformation locale des noix d'anacarde

Thu, 02/07/2019 - 21:40

Un accord de partenariat a été signé entre FLUDOR Bénin SA et l'Union Régionale des Coopératives de Producteurs d'Anacarde de l'Atacora et de la Donga (URCPA-AD), le mardi 5 février 2019.
L'objectif est de livrer les produits à la firme de production d'huile.
La cérémonie officielle de signature de cet accord de partenariat a eu lieu à l'INFOSEC de Cotonou. Cet accord permet à l'Union Régionale des Coopératives de Producteurs d'Anacarde des départements de l'Atacora et de la Donga (URCPA-AD) de fournir mille (1000) tonnes de noix tracés à l'unité de transformation de FLUDOR Bénin SA. L'effectivité de ce partenariat a été facilitée par le Programme de Développement des Filières Agricoles (PROFI) de Enabel au Bénin. Cette signature d'accord a été le fruit d'un long processus de concertation démarré depuis 2016. Selon les clauses de ce partenariat, l'objectif étant d'éviter aux producteurs la pratique de bradage des noix avant l'ouverture de la campagne de commercialisation quitte à sécuriser pour FLUDOR Bénin SA, la matière première nécessaire à son fonctionnement et à sa rentabilité.
G.A.

Categories: Afrique

Le secrétaire d'Etat norvégien en visite au Bénin

Thu, 02/07/2019 - 16:02

Le secrétaire d'Etat auprès du ministre norvégien des Affaires étrangères, Jens Frolich Holte, effectue depuis ce mardi 05 février 2019, une visite au Bénin. Au cours d'une séance de travail conjoint avec le ministre béninois des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci et plusieurs autres membres du gouvernement, les nouvelles perspectives de la coopération entre le Bénin et la Norvège ont été présentées.
Jens Frolich Holt a remercié le gouvernement béninois pour ses engagements vis-à-vis de la Norvège et sa franche collaboration depuis la visite à Oslo du président Patrice Talon. Dans son intervention, il a rassuré les autorités du soutien de la Norvège dans les différents secteurs évoqués lors de la rencontre.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les accusés entre condamnation et acquittement

Thu, 02/07/2019 - 15:54

Le président de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Edouard Cyriaque Dossa a livré le verdict de l'affaire ICC-Services au petit matin de ce jeudi 07 février 2019. Entamée depuis le 17 décembre 2018, l'audience relative au procès ICC-Services a été levée.

A 23 heures 43 minutes, le président de la Cour et ses assesseurs ont fait leur entrée dans la salle d'audience suite à la suspension intervenue avant 13 heures. A cette reprise d'audience Edouard Cyriaque Dossa a invité les accusés à la barre.
Après avoir procédé à la délibération, la Cour déclare Guy Akplogan, Emile Tégbénou et Pamphile Ludovic Dohou, Etienne Tihoundro et Clément Sohounon, non coupable des faits d'association de malfaiteurs mis à leurs charges et les acquitte purement et simplement des fins de poursuite de ce chef.
L'accusé Michel Agbonon est déclaré non coupable des faits de complicité d'escroquerie avec appel au public mis à sa charge et l'acquitte purement et simplement des fins de poursuite de ce chef.
Justin Dimon est déclaré non coupable des faits de recel d'escroquerie avec appel au public et de corruption mis à sa charge. Elle l'acquitte purement et simplement des fins de la poursuite de ces chefs. Ordonne à son profit la restitution du cautionnement par lui versé au trésor public pour le recouvrement de sa liberté provisoire.
La Cour déclare Grégoire Ahizimé non coupable des faits de corruption mis à sa charge, l'acquitte purement et simplement des fins de la poursuite de ce chef, requalifie les faits de recel d'escroquerie avec appel au public retenus contre Grégoire Ahizimé en ceux de blanchement de capitaux. Le déclare coupable des faits de blanchement de capitaux et le condamne à 03 ans d'emprisonnement ferme et à 8 millions de FCFA d'amendes. La Cour ordonne la restitution au profit de Ahizimé du montant de 8 millions de FCFA de cautionnement versé au trésor public pour sa mise en liberté provisoire, déduction faite du montant des amendes et frais. Ordonne à Grégoire Ahizimé à verser à la Caisse de dépôt et consignation au profit des victimes de ICC-Services, la somme de 5 millions de FCFA qu'il a reçue de Guy Akplogan.
Déclare les accusés Guy Akplogan, Emile Tégbénou, Pamphile Dohou, Etienne Tihoundro et Clément Sohounon coupables de faits d'escroquerie avec appel au public et d'exercice illégal d'activité bancaire et de microfinance.
La Cour condamne chacun des nommés Guy Akplogan, Emile Tégbénou et Pamphile Dohou et Clément Sohounon à 10 ans d'emprisonnement ferme et à 12 millions FCFA d'amende. Quant à Etienne Tihoundro, il est condamné à 8 ans d'emprisonnement ferme et à 240 000 FCFA d'amende.
Elle condamne solidairement Guy Akplogan, Emile Tégbénou, Pamphile Dohou, Etienne Tihoundro, Clément Sohounon et Grégoire Ahizimé aux frais.

La Cour ordonne au greffier en chef du tribunal de première instance de première classe de Cotonou, le reversement de 252 millions 653 mille 40 FCFA issus de la vente des meubles appartenant aux promoteurs de ICC-Services à la caisse des dépôts et consignations au profit des victimes de ICC-Services. Ordonne au directeur du trésor et de la comptabilité publique le reversement de FCFA 575 millions 596 mille 781 figurant sur le compte ouvert dans le livres du trésor public à la caisse dépôts et consignation au profit de toutes les victimes de ICC-Services.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Crime crapuleux à Kétou

Thu, 02/07/2019 - 15:20

Un jeune homme âgé de la trentaine a été tué dans une attaque perpétrée ce mardi 05 février dans une brousse située entre deux campements peulhs à Zinwlingo, un hameau du village de Kinwo, dans la commune de Kétou. Les auteurs de cette agression ne sont pas encore identifiés.

« Gado, la victime, un habitant du village de Kinwo est un homme qui fréquente les peulhs de la zone et est souvent dans les achats et ventes de fromage, et aussi actif dans la médiation pour la vente des bœufs », informe un élu de Kinwo, interrogé par l'ABP.
La victime aurait été sollicitée par un cultivateur du nom de Goudadjou Djaola, pour l'achat d'un bœuf dans les campements des bouviers peulhs dans la localité de Zinwlingo. Accompagné de l'un de ses fils, le sieur Gado et le cultivateur, une fois sur les lieux ont constaté que les bœufs n'étaient pas encore de retour du pâturage.
Ils se sont rendus dans un autre campement peulh toujours dans la localité et y sont restés jusqu'au crépuscule. C'est sur le chemin de retour que les trois hommes ont été arrêtés et attaqués dans une brousse par deux individus vêtus comme des peulhs. L'un deux a ouvert le feu à l'aide d'un fusil de fabrication artisanale et a atteint le sieur Gado.
Ayant pris la fuite, le fils de la victime et Goudadjou Djaola ont alerté les riverains.
Les éléments de la police républicaine descendus sur les lieux ont retrouvé le sieur Gado qui gisait dans un bain de sang. Après avoir transporté le corps au centre de santé de Kétou pour une analyse médicale, il a été remis à sa famille.
« Ça fait la troisième fois que nous enregistrons des attaques du genre qui créent chaque fois des victimes dans la zone, surtout en période de transhumance où on arrive jamais à identifier les peulhs qui en sont les auteurs », a signalé l'élu local.

Akpédjé AYOSSO

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Vers la mise en place d'un schéma directeur national

Thu, 02/07/2019 - 15:10

Les directeurs des systèmes d'information se sont réunis ce mercredi 6 février à Cotonou pour leur première conférence. Mis en place par décret présidentiel, ce cadre vise à assurer le respect des normes et standards dans la conception et l'exécution des projets, ainsi que dans la mise à jour du schéma directeur national des systèmes d'information.
Fixer les différents directeurs de la gouvernance du système d'information sur la cohérence entre les projets en cours d'exécution dans leurs structures et leur permettre de disposer de propositions efficientes sur les réponses que doivent donner les autorités aux problèmes cruciaux qui se posent au pays. Telle est la vision qui sous-tend cette rencontre des acteurs clés du système d'information.
C'est conformément au décret 2018-531 pris en novembre 2018, que ce cadre formel se réunit. Occasion pour la ministre de l'Economie numérique et de la Communication Aurélie Adam Soulé Zoumarou, d'appeler ces collaborateurs à remédier aux normes et standards et d'avoir un objectif commun, à fédérer, implémenter leurs efforts. Elle indique que l'importance du numérique dans les projets de développement inscrits au programme d'actions du gouvernement n'étant plus à démontrer, puisqu'il assure la transversalité de tous les projets et initiatives. Aurélie Adam Soulé Zoumarou appelle les différents directeurs de la gouvernance du système d'information réunis à cet atelier, à s'approprier les standards en matière de conception et d'exécution des projets, ainsi que les normes dans la mise à jour du schéma directeur national des systèmes d'information. Elle souhaite que les acteurs intervennent efficacement, dans la planification et agir par anticipation si nécessaire, pour la réussite des projets soumis à leur expertise.
Le directeur par intérim de l'Agence des Services et systèmes d'information (Assi), Thierry Ahouassou, souligne que ces projets ont un impact social, économique dans divers domaines. Il souhaite plus d'efficience et d'optimisation des coûts. Ceci dira-t-il passe par la fédération des énergies. Selon lui, cet atelier aura permis de se retrouver pour faire le point des travaux effectués et faire des projections dans la droite ligne de la politique gouvernementale. Thierry Ahouassou, pense que c'est l'occasion pour eux de clarifier le contenu du décret 2018-53, de faire le point des acquis du flux du numérique depuis un an et de faire des propositions en s'appuyant sur les objectifs stratégiques assignés. Afin de mettre en place un schéma directeur national du système d'information, il estime que c'est l'opportunité au cours de ladite conférence de proposer des projets sur lesquels il faudra s'appuyer.
G.A.

Categories: Afrique

Les populations de Ganvié au contact de la culture chinoise

Thu, 02/07/2019 - 14:13

Dans le cadre de l'édition 2019 de Happy chinese new year, le festival qui célèbre le nouvel an chinois au Bénin, les populations de la cité lacustre de Ganvié ont eu droit le mercredi 06 février dernier, à la projection de 02 films du pays du Dragon. Pendant environ 02 heures de temps, le public constitué essentiellement de jeunes a beaucoup appris sur l'art culinaire de la Chine, sa pratique des arts martiaux, ses danses, rythmes, chansons et autres. Assis ou debout dans les pirogues, les populations présentes à cette séance de projection ne se sont aucunement lassées à suivre les démonstrations des acteurs talentueux du cinéma chinois.
Le directeur du Centre culturel chinois, Wei Jun s'est réjoui que le public soit constitué essentiellement de jeunes. Profitant de l'occasion, il a présenté l'état actuel du secteur cinématographique de son pays. A l'en croire, la Chine est le 2ème pays producteurs de films après les Etats-Unis d'Amérique. Wei Jun a par ailleurs invité tout le public à passer de bons moments devant ces instants de projection.
Présent à la projection, un conseiller communal a dit toute sa gratitude au comité d'organisation de Happy chinese new year pour avoir pensé aux populations de Ganvié. L'élu communal a ensuite émis le vœu que cette initiative soit répétée lors des éditions prochaines.
La quinzaine du cinéma de la Chine au Bénin va se dérouler du 05 au 19 février prochain. Au total, 15 films seront gracieusement projetés dans plusieurs villes et villages du Bénin en compagnie de Gangan Prod. Il s'agit entre autres de Ganvié, qui a eu l'honneur d'abriter la projection inaugurale, d'Adjarra, de Porto-Novo, de Cotonou, de Ouidah, de Grand-Popo, de Bohicon, de Possotomè, d'Abomey, de Savè, de Dassa, de Savalou, de Kétou, d'Abomey-Calavi et de Lokossa. Les films projetés sont des films fiction et de documentaires très intéressants pour toutes les générations : enfants, jeunes et vieux.
Ces projections sont organisées par l'Ambassade de la République populaire de Chine à travers son département culturel qu'est le Centre culturel chinois.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Les élus locaux de Cotonou tirent sur la sonnette d'alarme

Thu, 02/07/2019 - 11:00

Les élus locaux du Littoral ont tenu dans l'après midi de ce mercredi 06 février 2019, une rencontre extraordinaire qui a réuni la majorité des conseillers locaux de la ville de Cotonou. Objectif, porter à la connaissance du public et des autorités, les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans l'utilisation des tickets valeur de la Sonacop que la mairie leur a donnés.
Selon Viho Pierre, l'un des initiateurs de la rencontre, depuis que ces tickets valeur ont été distribués aux conseillers locaux, aucun d'entre eux n'a pu se ravitailler dans les stations-services. Selon le président du présidium, toutes les stations Sonacop parcourues afin de s'approvisionner, étaient en rupture d'essence. Mieux, ces tickets valeur selon les explications à eux données par certains agents de la Sonacop, sont déjà expirés et ne pourront plus être utilisés. Face à une telle situation, il urge selon M. Viho que les élus locaux du Littoral de vive voix, se fassent entendre et portent cette nouvelle à la connaissance des autorités, en l'occurrence le maire par intérim de la ville de Cotonou, Isidore Gnonlonfoun. Dans ses explications, Pierre Viho a précisé que certains conseillers ont reçu des tickets de la société Jnp. Ces derniers précise-t-il, ont pu s'approvisionner contrairement à ceux ayant reçu des tickets Sonacop. Il a par ailleurs souhaité que ces tickets soient remplacés par ceux d'une autre société, la Jnp par exemple afin que les élus locaux puisse s'approvisionner en carburant.
Le porte-parole n'a pas manqué de rappeler les brimades dont sont victimes les élus locaux de la part des responsables de la mairie. Il a cité entre autres, le non paiement des primes.
Pour le compte de l'année 2017, informe Pierre Viho, c'est difficilement qu'une partie des primes leur a été versée. Celles de l'année 2016, poursuit-il, n'ont jamais été payées avec comme motif que les activités ont démarré en novembre. Il en est de même pour l'année 2018.
Nonobstant les recommandations qui leur ont été faites pour l'ouverture de compte, afin d'éviter les cas de détournements et voir la traçabilité des ressources, rien n'y fit, s'est désolé le conseiller du 7ème arrondissement de Cotonou.
Il a pour finir émis le vœu qu'à l'instar des députés, conseillers communaux et autres, les élus locaux aussi puissent bénéficier des avantages qui leur sont dûs.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Un espace marchand frontalier entre le Bénin et le Nigéria à Iloua

Thu, 02/07/2019 - 07:07

Le ministre de l'industrie et du commerce Serge Ahissou a procédé ce mercredi 06 février 2019, à la remise officielle de site pour l'étude de faisabilité relative à la création d'espace marchande transfrontalière à la frontière d'Iloua, Bénin-Nigéria. La cérémonie a connu la présence du maire Inoussa Dandakoé de Malanville, des opérateurs économiques et populations.

L'objectif du gouvernement béninois est de mettre en place une pratique commerciale efficiente dans la commune frontalière de Malanville avec le Nigeria. Souhaitant la bienvenue à la délégation ministérielle, le maire de Malanville Inoussa Dandakoé a rappelé que le ministre avait déjà effectué une visite de site en mai 2018. Au nom du conseil communal, Inoussa Dandakoé a présenté sa gratitude au gouvernement Talon pour « cet outil de partenariat gagnant-gagnant dans l'intérêt de la Commune de Malanville et surtout dans l'intérêt des deux Républiques le Nigéria d'une part et de l'autre le Bénin ».
Pour le ministre Serge Ahissou, « la commune de Malanville, compte tenu de sa position stratégique doit bénéficier de la réalisation des infrastructures pouvant soulager les peines des populations dans leurs activités quotidiennes »'.
Il renchérit : « En dehors de ces infrastructures marchandes, il sera mis en place un local où sera installé les forces de sécurité et les autorités administratives pour assurer la sécurité des marchandises et des magasins de stockage et des divers ».
C'est le cabinet ''Innovation Institud Groupe'' dont le directeur est Yaotcha Calixte Djidjoho qui est en charge de la réalisation de l'étude de faisabilité pour la construction de ces infrastructures.
Suite à la remise des sites, la délégation et les autorités communales ont tenu une séance de restitution avec les opérateurs économiques de Malanville. Ils ont remercié le Chef de l'Etat, Patrice Talon pour la promesse tenue.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Les inculpés sollicitent la clémence de la Cour

Thu, 02/07/2019 - 01:04

32ème jour du procès ICC-Services ce mercredi 06 février 2019, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo. A cette nouvelle audience, les répliques ont été faites suite aux plaidoiries de toutes les parties et les accusés ont dit leurs derniers mots.
Le président de la Cour Cyriaque Dossa a déclaré les débats clos.

Prenant la parole Me Anassidé se demande en quoi les déposants ont été victimes. « J'ai entendu dire que les déposants se sont faits avoir parce qu'ils ont vu des documents écrits. J'ai entendu dire qu'ils se sont faits avoir parce qu'ils ont vu les promoteurs en compagnie des autorités du pays. Dans le même temps, on a eu à dire qu'à un moment donné, l'Etat a alerté pour demander aux citoyens de ne plus aller déposer mais ces derniers ont marché pour dire que l'Etat est jaloux d'eux », a déclaré l'avocate de l'Etat.
A en croire Me Anassidé on ne saurait engager la responsabilité de l'Etat dans l'affaire ICC-Services. « Nous avons plus de 9 millions d'âmes qui ont résisté et qui ne sont pas allés déposer. Ceux qui se sont laissés avoir ne comprennent pas que seul le travail paie. (...) Ce que les gens attendent de vous Monsieur le président, c'est de demander à ce qu'on aille chercher les impôts des Béninois travailleurs pour payer des gens qui sont allés placer l'argent pour attendre des intérêts. C'est trop facile ça », a déclaré l'avocate.
Me Anassidé affirme également qu'on ne saurait engager la responsabilité de l'Etat sur la faute personnelle d'un de ses agents qui est Grégoire Ahizimé, ex coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées. Pour elle l'accusé est conscient que les 5 millions qu'il a reçus de la part de Guy Akplogan n'engage que sa personne puisque cela n'entre pas dans le cadre de l'exercice de ses fonctions. « C'est un acte personnel et détachable qu'il a posé et cela n'engage que lui. On peut engager la responsabilité de l'Etat mais dans des conditions précises », avance-t-elle.

Dans ses répliques Me Spéro Quenum a aussi rejette toute responsabilité de l'Etat dans le dossier ICC-Services. Mieux d'après l'avocat sans agrément c'est que l'Etat n'a pas donné sa caution à l'activité illégale menée par ICC-Services. Me Quenum estime que l'Etat a subi des préjudices et demande à la Cour de faire droit aux demandes formulées par l'Etat Béninois.

115 milliards FCFA à titre de réparations

Me Gustave Cassa, avocat des victimes suivi de ses confrères Me Alain Orounla, Me Agathe Affougnon Ago réclament à l'Etat et aux accusés le payement de 115 milliards de FCFA à titre de réparations.
« Nous ne voulons pas aller loin dans les débats parce que nous en avons suffisamment fait et vous savez qui a fait quoi dans cette affaire. Nous nous sommes interdits de répondre mais on est obligé de déposer ce sur quoi on réclame 115 milliards à l'Etat et je vous prie de me décharger de ce fardeau », a martelé Me Cassa.

Me Alain Orounla s'est prononcé sur les propos des avocats de l'Etat béninois selon lesquels les déposants ne peuvent être considérés comme victimes. « C'est tout comme si on dit à une jeune fille violée que c'est de ta faute parce que tu as mis une courte jupe », explique l'avocat qui informe que sans les victimes, il n'y aurait pas une affaire de ICC-Services, ni de commission d'enquête, comité de suivi et encore moins des mandats de dépôt.
Me Orounla soutient que l'Etat a tout simplement failli dans sa mission qui était d'interdire à ICC-Services d'exercer. Il en a pour preuve la réquisition du ministère public relative à la poursuite des responsables au plus haut niveau. Selon l'avocat lorsqu'on entreprend de prendre de l'argent chez les gens et de leur proposer des taux non raisonnables, l'intention d'escroquer est déjà là. « Celui qui a eu le pouvoir de bâcler la procédure d'enquête dans ce dossier, a bel bien le pouvoir de fermer ICC-Services depuis qu'ils ont eu l'information. Vous avez le pouvoir de dire que l'Etat a commis une faute et doit réparer », a souligné Me Quenum.

Me Affougnon annonce qu'aucune victime ne peut être poursuivie du moment où même le procureur général à l'époque a déposé de l'argent à ICC-Services. « Me Cassa a des milliers de dossiers qui dépassent même sa grande taille. Comme il a été dit devant vous ici, nous avons pleuré des morts mais il y en a qui sont encore vivants. Toutes les autres victimes par le biais des associations de consommateurs se constituent partie civile. C'est pourquoi nous vous demandons de condamner l'Etat et les promoteurs de nous payer de façon solidaire une somme de 115 milliards », a formulé l'avocate défendant les intérêts des victimes.

Réquisitions complémentaires de Togbonon

Le procureur spécial Ulrich Togbonon a pris la parole pour annoncer des réquisitions complémentaires suite à la plaidoirie des avocats des différentes parties. Il a requis que la Cour ramène les amendes des accusés Akplogan, Tégbénou, Dohou, Sohounou et Tihoundro à 12 millions FCFA chacun.
Ulrich Togbonon relève également une part de responsabilité des cadres ayant dirigé l'Etat au moment des faits. « Les dirigeants ont eu l'information de l'existence de ICC mais à cause de la cupidité ont laissé faire créant ainsi de trouble à l'ordre économique ». Ceci étant ils sont poursuivis pour co-auteurs. « Thomas Boni Yayi, Pascal Irénée Koupaki, Kogui N'douro, Grégoire Akofodji Armand Zinzindohoué sont des citoyens béninois qui compte tenu de leur situation politique ont rendu fragile l'Etat béninois », a annoncé le ministère public. En raison de leur fonction au moment des faits, Ulrich Togbonon affirme qu'ils sont « justiciables devant une juridiction spéciale. « Ils ne peuvent pas être appelés devant votre barre mais le seront ailleurs », a lancé le procureur spécial.
Il demande également des poursuites contre Rébecca Abou Yayi, Roger Djogba et tous ceux qui ont occupé des postes de ministre des finances et de directeur des renseignements.
Le procureur spécial a requis dans l'intérêt des victimes que le directeur des impôts prélève la somme de 15 millions 792 mille 675 FCFA sur les immeubles de Akplogan et Tégbénou mis sous mains de justice. Elle représente le montant d'impôts dûs par la structure ICC-Services.

La défense demande une application douce du code pénal

Les avocats de la défense à savoir : Abou Salomon, Hugo Koukpolou, Claude Marie Alapini, Claude Olivier Hounyèmè, Gilbert Atindehou et Me Hervé Gbaguidi n'ont pas manqué de réagir aux répliques des précédents avocats.
Me Abou Salomon pense que la Cour doit rejeter la demande de constitution de partie civile des associations de consommateurs. « Les associations n'ont pas qualité pour agir au nom d'un collectif », a indiqué l'avocat. Ce dernier soutient que pour que la constitution des associations en partie civile, il aurait fallu que chacun des personnes au nom de qui elles veulent agir leur donne mandat. Ce qui n'est pas le cas.
« Il ne s'agit pas de survoler les actions pour parler de constitution des infractions (...) Je n'ai pas entendu des articles du code pénal pour parler d'association de malfaiteurs. Nous avons plaidé qu'il y ait une application douce du code pénal, au très subsidiaire, si condamnation il devait y avoir », a signifié Me Hugo Koukpolou. Il rappelle à la Cour que les infractions d'association de malfaiteurs et d'escroquerie avec appel au public ne sont pas constituées. L'avocat souhaite que ses clients soient condamnés au temps déjà passé en prison.
Comme ses confrères, Me Claude Marie Alapini souhaite que la constitution partie civile des déposants soit rejetée. Revenant sur les réquisitions du ministère public relatives aux prélèvements d'impôts, l'avocat dit ne pas avoir entendu les fondements juridiques de cet acte. Défendant son client Justin Dimon, il réitère : « Je plaide encore pour un acquittement pur et simple de mon client ».
Me Claude Olivier Hounyèmè dans ses répliques a tenu à faire une rectification. « J'ai entendu dire que j'ai dit qu'il n'y a aucune loi sur l'activité bancaire. J'ai dit et je réitère ce que j'ai dit hier. J'ai dit qu'il n'y aucune loi pénale qui sanctionne l'exercice d'activité bancaire sans autorisation et la pratique de taux exorbitants », clarifie l'avocat. En ce qui concerne les nouvelles pièces apportées par les avocats des victimes, Me Hounyèmè demande à la Cour de ne pas les accepter puisque celles-ci sont venues après la clôture des débats.
« Le droit n'est pas une incantation. On ne fera pas un procès d'intention », indique Me Hervé Gbaguidi intervenu pour conclure les répliques de la défense. Il réitère sa plaidoirie faite à la 31ème journée d'audience et rappelle que l'infraction d'association de malfaiteurs n'est pas constituée.
L'avocat de la défense souligne qu'aucune preuve des préjudices subis n'a été apportée et que l'intention des promoteurs de ICC-Services dès le début de ce procès est de rembourser les déposants. « Notre foi ne nous permet pas de créer un préjudice à une créature divine et ne pas vouloir la réparer. Mais on doit apporter la preuve », estime Me Gbaguidi.
Les déclarations des uns et autres ont suscité des contre-répliques dans le rang des avocats. Ces derniers de la partie civile aussi bien la branche de l'Etat que des victimes maintiennent et renforcent leurs arguments.

Les accusés appelés à dire leurs derniers mots

Suite aux débats, le président de la Cour a remercié les avocats pour la sérénité et le calme ayant régné tout au long de ce procès entamé le 17 décembre 2018. Comme il est de coutume, la Cour a invité les accusés à la barre pour leurs derniers mots.

Grégoire Ahizimé : « Je voudrais remercier la Cour qui nous conduit tout doucement au terme de ce procès pour que je puisse savoir quel est mon statut définitif. Je l'avais dit je le réitère encore, tous les actes que j'ai eu a posés c'était dans l'intention de protéger la population et permettre au gouvernement d'accomplir sa mission (...) Je demande qu'il plaise à la Cour, Monsieur le procureur, les assesseurs, le procureur spécial d'analyser ma situation avec clémence, avec compassion et avec miséricorde ».

Justin Dimon : « Je bénis l'Eternel pour la grâce qu'il m'a accordée d'être devant vous. (...) Je réitère que Dieu m'a confirmé que c'est lui qui a amené cette Cour pour rétablir la vérité qui a été enfoncée sous la mer au temps de Yayi. Je réitère que ma folie n'annule pas la demande de ma plainte contre Yayi (...). Il y a encore d'autres ICC plus grands. Je veux que cette Cour se lève pour arrêter ça. Pour ma folie, je connais le docteur qui va me guérir et le médicament qu'il va utiliser. Ce docteur c'est le président actuel Patrice Talon. Le médicament qui va me guérir, il s'agit de ce monstre à trois têtes qui est Parfaite de Banamè. Que ce dossier soit saisi par votre Cour pour qu'il ait une paix tranquille. (...) Je n'ai rien fait pour être ici ».

Michel Agbonon : « Je ne regrette pas d'avoir passé par la prison. Mais la durée que ça a fait a un peu joué sur moi. Je passe par cette voie pour demander pardon aux clients de ICC-Services. Je ne peux jamais imaginer que voulant travailler pour subvenir à mes besoins, je vais causer du tort à qui que ce soit ».

Clément Sohounou : « Je remercie la Cour. Je suis allé travailler, je ne savais pas que ça serait quelque chose qui va se gâter. Je demande pardon ».

Etienne Tihoundro : « Je remercie la Cour pour votre sérénité, la clairvoyance et la lucidité avec laquelle elle a conduit les débats (...) Au moment où je suis encore ici devant vous en tant que présumé innocent (...) si dans le secret de votre délibéré, il arrivait qu'une charge soit trouvée contre moi je vous prie de recevoir mon pardon et à tout le peuple béninois au nom de qui une plainte est déposée contre moi. J'attends ».

Emile Tégbénou : « Nous n'avons pas eu l'intention de faire du mal à la population béninoise. (...) je demande pardon aux frères et sœurs et également à l'Etat béninois parce que dans les plaidoiries j'ai entendu que l'image de l'Etat est blessée. Je demande pardon à la Cour, le procureur spécial et à tous les membres. Je profite de cette occasion pour dire à nos frères et sœurs qui sont au dehors que avant de poser un acte, de réfléchir beaucoup et de demander des conseils ».

Ludovic Pamphile Dohou : « C'est la mort dans l'âme que je prends la parole devant vous. Je vous remercie pour la grandeur du travail que vous avez abattu. (...) Nous demandons pardon à tous nos frères, à tous nos sœurs, nous n'avons jamais pensé escroquer ni gruger. (...) Si demain nous sommes des citoyens libres nous vivrons autrement ».

Guy Akplogan : « Je rends grâce à l'Eternel Dieu de m'avoir permis d'être vivant pour voir ce jour. J'ai créé ICC-Services, jamais dans l'intention d'escroquer qui que ce soit, mais dans le seul but d'entraider et de participer au développement de mon pays. Mais j'ai compris avec les débats de cette Cour que nous avons été induits en erreur, je fais allusion au gouvernement d'alors (...) je viens tout simplement implorer la clémence de votre Cour. Je demande la clémence de tous les déposants insatisfaits, du peuple béninois et pourquoi pas du monde entier. Je fais confiance à la justice de mon pays ».
Suite à ces derniers mots des accusés, le président de la Cour a déclaré la fin des débats. Le verdict est attendu pour les prochaines heures.

Akpédjé AYOSSO

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Le gouvernement pose un acte hautement social et salutaire

Wed, 02/06/2019 - 22:14

C'est la grande salle de réunion du Conseil Économique et Social qui a servi de cadre, ce mercredi 6 février 2019, à la cérémonie officielle de remise de chèques aux sinistrés du marché Dantokpa.

Au total, 608 commerçants touchés par l'incendie du 31 octobre 2015 dans la bande de vente de pièces détachées ont reçu leur chèque. En dehors de cela, une cagnotte de 500 millions FCFA a été mise à disposition, par le gouvernement afin d'indemniser les sinistrés. Une fois encore un important acte purement social vient d'être posé par le régime Talon pour soulager des cœurs longtemps meurtris, emprunts au désarroi.
Un Comité de Mobilisation des Ressources appelé COMORES avait été mis sur pied afin de mobiliser des ressources pour la reconstitution des capitaux des victimes. Le comité a réussi à mobiliser 278.315.697 FCFA de la part de généreux donateurs aussi bien au plan national qu'à l'international. Le gouvernement par cet acte vient honorer une promesse qui semblait tomber dans l'oubli. Cet acte a été apprécié à juste titre par les ayant-droits.
Le marché Dantokpa a connu dans la nuit du 30 au 31 Octobre 2015, un drame. Un incendie a ravagé le secteur de vente de pièces et a occasionné d'énormes dégâts matériels plongeant les dans un profond désarroi.
La cérémonie de remise des chèques s'est déroulée en présence du ministre des affaires sociales et de la microfinance Mme Bintou Chabi ADAM TARO, représentant le Chef de l'État, du Ministre de la décentralisation M. Barnabé DASSIGLI, du Président du Conseil Économique et Social faisant office du président du COMORES M. Augustin Tabé GBIAN, du Directeur Général de la SOGEMA Armand GANSÈ, des représentants du PNUD, de l'ANLC et de la Croix-Rouge et des sinistrés.

G.A.Tu

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Le Bénin se positionne pour devenir un hub régional

Wed, 02/06/2019 - 22:01

Le conseil des ministres de ce mercredi 6 février 2019 a décidé d'offrir une opportunité pour le Bénin d'adhérer au programme régional de facilitation de l'approvisionnement en produits pétroliers.
Offrir au Bénin de nouvelles opportunités dans la sous-région. Telle est l'ambition du gouvernement qui veut faire du Bénin, un pôle d'approvisionnement des produits pétroliers. " De part sa position géographique et les conditions de sécurité qu'il offre, notre pays peut devenir un hub régional sur le plan de l'approvisionnement et de la distribution des produits pétroliers. Il doit pour ce faire, réaliser des investissements notamment dans le cadre d'un partenariat public-privé aux fins d'agrandir ses capacités de stockage actuelles tout en développant les moyens de transport principalement pour desservir les pays de l'hinterland", précise le relevé du conseil des ministres.
" Une telle démarche sera en adéquation avec le programme régional", ajoute le relevé.
Un programme qui incite chaque pays à d'une part, " Affiner sa politique nationale d'approvisionnement en produits pétroliers, associer à une stratégie de mise en œuvre". D'autre part, il s'agira de " Veiller à la sécurité et à la réduction des coûts de pétrole". Pour une bonne exécution de ce programme, le conseil des ministres informe que "en marquant pour l'adhésion de notre pays au programme régional de facilitation de l'approvisionnement en produits pétroliers dans l'édition CEDEAO, le gouvernement a instruit le ministre des Mines de faire connaissance d'une étude sur le développement de la capacité de stockage et les moyens de transport massif des produits pétroliers tout au long des frontières concernées ". Ainsi s'ouvrent de nouvelles opportunités pour le Bénin dans la sous-région.
G.A.

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Un Plan d'actions national sur la gestion durable des terres adopté

Wed, 02/06/2019 - 18:44

Les membres du gouvernement réunis en Conseil des ministres ce mercredi 06 février 2019, ont adopté le Plan d'actions national sur la gestion durable des terres 2018-2027.
Selon le relevé du Conseil des ministres, le défaut de planification de la gestion des terres et des ressources agroforestières a induit au fil des ans, leur dégradation avancée.
En l'espace de 35 ans, précise le Conseil des ministres, le pays a perdu environ 48% de sa forêt dense qui ne couvre désormais que 0,29% du territoire.
Une telle situation selon le gouvernement, est de nature à provoquer de plus graves dégradations physiques et une vulnérabilité accrue des écosystèmes face au changement climatique si rien n'est fait.
Ainsi, prenant la mesure de l'enjeu sur l'environnement et en vue d'y remédier durablement, il a initié en février 2018, un atelier qui a regroupé des acteurs spécialisés d'origines socioprofessionnelles diverses. Les travaux de cet atelier ont permis de mettre en place un Plan d'actions national sur la gestion durable des terres, sur une période de 30 ans. Sa mise en œuvre permettra entre autres, une appropriation et une intégration effectives de cette problématique dans les investissements couvrant plusieurs années.

F. A. A.

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Un site pour accueillir les pèlerins de l'intérieur du pays

Wed, 02/06/2019 - 18:38

Les membres du gouvernement ont décidé en Conseil des ministres, ce mercredi 06 février 2019, de la construction d'un site pour accueillir les pèlerins du Hadj. Selon le relevé du Conseil des ministres, l'absence d'un espace adéquat d'accueil des pèlerins venant de l'intérieur du pays, en partance pour le Hadj, fait que les conditions de séjour et d'hébergement à Cotonou en attendant leur départ, sont difficiles.
Pour mettre fin à cette situation, le gouvernement en accord avec la communauté musulmane a identifié un espace au quartier Akpakpa pour y réaliser des aménagements et ériger quelques bâtiments.
Les travaux consisteront notamment à l'assainissement et au pavage de la cours, en la construction de bâtiments à usage d'hébergement des pèlerins, de local administratif, ainsi que de blocs de toilettes et de douches, en la réalisation d'une allée de circulation des véhicules, puis de zone d'accueil et de repos.
Le début du Hadj 2019 étant prévu pour le mois d'août, le gouvernement entend rendre le site disponible pour le mois de juin.
F. A. A.

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Le corps pendu d'un enseignant découvert à Tanguiéta

Wed, 02/06/2019 - 18:34

Le corps sans vie d'un enseignant en service à l'école primaire publique de Porga, a été découvert pendu, ce mercredi 06 février 2019, à l'entrée de la ville de Tanguiéta. Le corps de Bio N'gobi GUIDADO est déposé à la morgue de l'hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta.
Pour l'instant, aucune précision sur les mobiles de ce décès.

F. A. A.

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Le compte rendu du conseil des ministres du 06 février 2019

Wed, 02/06/2019 - 13:22

Le Conseil des Ministres s'est réuni en sa séance hebdomadaire ce mercredi 06 février 2019. Votre journal publie ici en intégralité compte rendu des travaux.
Veuillez cliquer sur le lien ci-après pour lire

https://sgg.gouv.bj/cm/2019-02-06/download

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Démarrage des travaux de construction du giratoire de Tchaourou

Wed, 02/06/2019 - 12:45

La remise du site pour les travaux de construction du giratoire de Tchaourou a été effectuée, mardi 5 février 2019, par le directeur général des Infrastructures, Jacques Ayadji. Pour ce chantier confié à l'entreprise Sogea Satom, le contrôle et la surveillance des travaux seront exécutés par le bureau Dépôt IC Horse.
« Pour démarrer tout de suite les travaux du giratoire de Tchaourou avec la section des deux fois deux voies qu'il y a sur la route Bétérou-Tchaourou-Frontière du Nigéria, les ressources sont disponibles au niveau du budget national››, a affirmé le directeur général des infrastructures.
La remise du site a été faite en attendant la reprise des travaux de la route Bétérou-Tchaourou-frontière du Nigéria. L'infrastructure fait un total de 1,7 km sur l'axe, avec des amorces au niveau de la Route inter-Etats N°2 qui va de Tchaourou à Parakou.
Le directeur des infrastructures estime qu'il fait gagner du temps. Aussi, explique-t-il que l'économie qui sera réalisée sur les ressources de la Banque islamique du développement (Bid) servira à d'autres travaux comme des pistes connexes et des infrastructures sociocommunautaires au niveau de Tchaourou et ses environs.
Le problème auquel pourraient être confrontés les travaux, c'est la libération des emprises concernées. L'appel est lancé au maire de la commune, Sounon Bio Bouko, pour jouer sa partition pour que, dans un bref délai, les espaces soient effectivement dégagés afin que les travaux puissent démarrer.
Pour le maire, le gouvernement a vu juste en démarrant les travaux de la route Bétérou-Tchaourou-frontière du Nigéria par les ouvrages dont la réalisation prendra assez de temps. « Nous allons faire la sensibilisation, mais il faut que les populations sachent les personnes qui vont déguerpir », affirme le maire. Tout en demandant le dédommagement des sinistrés, le maire Sounon Bio Bouko se dit engagé à accompagner le gouvernement. Jacques Ayadji signale que « Le gouvernement n'a pas le choix. Nous allons faire les estimations et puis, le dédommagement suivra ». Il invite les sinistrés à ne pas attendre nécessairement d'entrer en possession de ce qui leur est dû, avant de chercher à libérer les lieux.
L'opération de marquage, démarre ce mercredi sous le contrôle du directeur départemental des Infrastructures et des Transports du Borgou, Wilfried Gbédji.
« Notre engagement sera total pour le démarrage et l'accomplissement de ce projet », a assuré, le chef projet, Tony Charpentier.

G.A

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