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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 day 20 hours ago

Les députés expriment leur satisfaction

Fri, 11/01/2019 - 19:32

La date du 1er novembre 2019 entre dans les annales de l'histoire du Bénin. Longtemps querellée, la constitution adoptée au terme de l'historique conférence nationale des forces vives de la Nation de février 1990, a été modifiée par les députés de la 8ème législature. Au terme du vote qui a eu lieu vendredi peu après 00h au palais des gouverneurs à Porto-Novo, quelques députés ont exprimé leur satisfaction.
Selon Gildas Agonkan, c'est un acte historique. « Nous venons de poser un géant pas dans l'édifice constitutionnelle de notre pays », a-t-il déclaré. Annoncée plusieurs fois, la révision de la constitution n'a pas prospéré, a rappelé le député fier de ce que la tentative du 30 octobre au 1er novembre 2019 ait été la bonne. S'adressant aux citoyens, aux forces de résistance, et aux opposants qui éprouvent des doutes, il a souligné que la 8ème législature était dans une « logique républicaine ancrée dans les réformes structurelles pour améliorer le paysage politique du pays ». « Nous avons posé un acte pour rassurer l'ensemble de nos populations sur le fait que les questions qui visent à remettre en causes les fondamentaux de notre constitution, les fondamentaux de notre démocratie n'ont pas été touchés », a-t-il précisé.
Même sentiment chez son collègue Abdoulaye Gounou. « Je suis fier d'être de cette mandature qui a réussi à tourner une nouvelle page de notre histoire. Notre constitution vient de rentrer dans la modernité constitutionnelle », s'est-il réjoui.
Pour le président du groupe parlementaire Bloc Républicain, le Bénin à travers cette révision vient de s'adapter aux exigences d'une vie contemporaine. Aujourd'hui, poursuit-il, il y a des exigences que la constitution de 1990 n'est plus en mesure d'assurer. Evoquant la limitation du mandat des députés, Abdoulaye Gounou a salué le courage de ses collègues pour ce vote.
Fière de la discrimination positive au profit de la gente féminine, Rosine Dagniho, n'a pas caché sa joie. En tant que membre du parlement panafricain, et observant ce qui se passe ailleurs, elle a estimé que les femmes au Bénin avait été laissées pour compte.
Le type de féodalité qui empêche la femme béninoise d'être présente dans les instances de prise de décision prend ainsi fin, s'est réjouie le député. Pour l'élue de la 18ème circonscription électorale, c'est un ouf de soulagement. Aujourd'hui, rassure-t-elle, les femmes ambitionnent de prendre les rênes du pays et beaucoup de choses pourront changer.

F. A. A.

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La réaction du ministre de la justice après la révision de la Constitution

Fri, 11/01/2019 - 19:26

Présent à l'hémicycle lors de l'adoption de la proposition de loi portant révision de la constitution ce 1er novembre 2019, le ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum a exprimé ses sentiments de satisfaction sur la radio nationale.
« Je suis animé par un sentiment de fierté nationale tirée de ce qu'on vient d'assister à un vote historique », a déclaré le ministre.
Les députés de la 8ème législature selon lui, ont révisé la constitution dans un but de modernisation et d'efficacité. « Désormais, nous avons une constitution qui prend en compte non seulement les recommandations issues du dialogue politique, mais qui contient également des aménagements liés à la nécessité d'adapter notre constitution aux temps modernes et à renforcer notre démocratie », a précisé le Garde des sceaux.
Après plusieurs tentatives infructueuses sous le règne des présidents Mathieu Kérékou et Yayi Boni, et trois fois à l'ère de la Rupture et du Nouveau départ, les députés de la 8ème législature ont brisé le mythe qui entoure la constitution du 11 décembre 1990 à travers sa modification ce 1er novembre 2019.

F. A. A.

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4500 tonnes de riz réceptionnées au port

Fri, 11/01/2019 - 18:37

La ministre de l'Industrie et du commerce a réceptionné ce jeudi 31 octobre 2019 un don de riz offert par le gouvernement japonais au peuple béninois.
L'ambassadeur du Japon près le Bénin a rappelé le contexte dans lequel s'inscrit ce don. Selon Kiyofumi Konishi, il s'agit de l'assistance alimentaire de l'année fiscale 2018 en faveur du Bénin. L'Ambassadeur a expliqué que le Japon travaille à ce que la production de riz en Afrique atteigne 50 millions de tonnes en 2030.
La ministre de l'industrie et du commerce, a au nom du Président Patrice Talon et du peuple béninois, remercié le gouvernement japonais pour ce geste chaque fois renouvelé.
D'une valeur de trois cent millions de yens japonais (300.000.000 ¥), soit environ 1.533.000.000 de francs CFA, ce don est la preuve de la bonne relation entre les deux nations. Il s'agit de 171.130 sacs de 30 kilogrammes.
Le ministre Shadiya Alimatou Assouman a précisé que ce don servira dans les secteurs de l'éducation, des soins de santé et dans la réalisation de micro-projets à caractère socio-communautaire.

_G.A.

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La Constitution révisée après 29 ans d'application

Fri, 11/01/2019 - 11:35

La loi n°2019-40 portant révision de la loi 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin a été adoptée tard dans la nuit de jeudi 31 octobre par les députés de la huitième législature. Ils ont tous voté Oui pour sauter le verrou de la loi vieille de 29 ans.

Plusieurs disposition de la Constitution du 11 décembre 1990 ont été modifiée par l'Assemblée nationale. Il s'agit des articles 5, 15, 26, 41, 42, 43,44, 45, 48, 49, 50, 52, 53, 54, 54-1, 62, 6261, 62-2, 62-3, 62-4, 80, 81, 82, 92, 99, 112, 117, 119, 131, 132, 134-1, 134-2, 134-3, 134-4, 134-5, 134-6, 134-7, 143, 145, 151-1, 153-1, 153-2, 153-3, 157-1, 157-2 et 157-3.
Tard dans la soirée de jeudi 31 octobre, les députés ont tenu à doter le pays d'une nouvelle constitution en gardant l'esprit de départ.
Tous les députés ont donné leur accord et le vote a été sanctionné par 83 voix pour, 00 contre et 00 abstention.
Les quatre cinquièmes soit 67 députés, exigés par la Constitution pour l'approbation de la proposition de révision constitutionnelle, seconde étape de la procédure parlementaire, après celle de la prise en considération de l'initiative ont été donc largement dépassés.
Les députés ont opté pour la création d'un poste de vice-président élu en duo avec le président de la République à la majorité absolue des suffrages au scrutin à deux tours, l'abolition de la peine de mort, la promotion des femmes au Parlement à travers une meilleure représentation, l'organisation d'élections générales à savoir présidentielle, législatives ainsi que municipales, communales et locales à partir de 2026.
Ainsi, le mandat des députés de la 9e législature qui seront élus en 2023 expirera en 2026. Ils feront ainsi trois ans afin de favoriser l'organisation des élections générales de 2026 avec les législatives couplées avec les communales.
Il est à souligner que le mandat du président de la République en exercice s'achève à la date de prestation de serment du président de la République élu en 2021.
On note aussi la constitutionnalisation de la Cour des comptes avec la création des cours régionales pour le contrôle des comptes des collectivités locales ; la reconnaissance des chefferies traditionnelles par l'Etat et le parrainage des candidats à l'élection présidentielle par des élus pour renforcer le système partisan. Le mandat des membres de l'Assemblée nationale à partir de 2026 est de cinq ans.
Aussi ont-il inscrit un dispositif où un député promu à une autre fonction publique et autres peut reprendre son siège chez son suppléant au cours de la même législature. Aucun député ne peut exercer plus de trois mandats et nul ne peut également faire plus de deux mandats de sa vie au poste de président de la République.

G. A.

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Patrice Talon relève un grand défi

Fri, 11/01/2019 - 07:48

La nouvelle mouture de la constitution a été adoptée dans la nuit de jeudi à vendredi à l'Assemblée nationale. L'examen de la proposition de loi modificative de la constitution fait suite aux recommandations du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre 2019.
Les députés des deux partis proches du pouvoir (Bloc Républicain et Bloc Progressiste) ont donné leur accord de principe pour l'amendement des différents articles de la proposition de loi modificative de révision de la constitution.
Un pari gagné pour le président Patrice Talon, qui a inscrit l'amendement de la constitution parmi les priorités de son Programme d'actions de Gouvernement. Comme points phares, il y a l'alignement des mandats devant permettre l'organisation d'élections générales, les députés auront un mandat de 05 ans comme le président de la République et le renouvellement de leur mandat limité à 3. Les députés ont aussi introduit la suppléance provisoire. Autrement dit, un élu titulaire pourra toujours reprendre son siège cédé à son suppléant.
La nouvelle loi entend favoriser l'élection des femmes dans les assemblées politiques telles que le parlement et les conseils communaux et municipaux.
Il y a aussi la création de la Cour des comptes, l'instauration d'un poste de Vice-Président de la République, la limitation du mandat des conseillers à la HAAC à 2 et la constitutionnalisation de l'abolition de la peine de mort.
Selon le
ministre de la justice, qui représentait le gouvernement à l'hémicycle, la révision longtemps refusée par "pudeur politique" s'impose pour moderniser la démocratie béninoise. « La nouvelle génération sera reconnaissante à la 8ème législature", a déclaré Sévérin Quenum.
Avec l'adoption définitive de la réforme, les Béninois auront désormais ‹‹ un nouveau motif de fierté nationale », a déclaré le Garde des sceaux.

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Les députés ont tenu le pari

Fri, 11/01/2019 - 07:46

Il sonnait environ 00h25 quand le président de l'Assemblée nationale Louis Vlavonou a annoncé l'adoption de la proposition de loi modificative de la constitution à l'unanimité des 83 députés du parlement.
Pour cette proposition de loi inscrite à l'ordre du jour de la plénière de ce jeudi, les députés ont d'abord voté à l'unanimité la recevabilité de sa modification. Après cela, ils ont enchaîné avec l'amendement des articles recommandés avant d'adopter à l'unanimité le document.
La loi portant constitution de la République du Bénin est donc modifié et adopté par les députés de la huitième législature.
Les amendements concernent entre autres le rallongement et la limitation du mandat des députés à trois, la création de la Cour des comptes, la limitation du mandat des conseillers à la HAAC à deux, les élections générales, l'instauration du poste de Vice-Président de la République, une disposition de discrimination positive en faveur des femmes en vue d'augmenter leur représentativité au sein des institutions politiques dont le parlement.
« Le fétiche qu'on a jamais touché, vous avez été audacieux. La Nation vous le revaudra », s'est exclamé le président de l'Assemblée nationale devant les députés, au terme du vote.
La révision de la constitution tant décriée a finalement été adoptée par les députés de la huitième législature.

G.A.

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Enfin, la constitution révisée !

Fri, 11/01/2019 - 00:34

Les députés de la 8è législature viennent de réaliser un exploit historique ce 1er novembre 2019 vers 00h20 : La révision de la constitution du 11 décembre 1990.

Les différentes tentatives d'amendement de la loi fondamentale ont tous échoué sous les régimes des présidents feu Mathieu Kérékou (1996-2006) et Boni Yayi (2006-2016).
Compte tenu de des insuffisances de la constitution, le président Patrice Talon a inscrit sa révision parmi les priorités de son Programme d'actions de Gouvernement (PAG). Malheureusement, les projets de loi introduits au parlement à ce sujet le 04 avril 2017 et le 05 juillet 2018 ont été purement et simplement rejetés.
Il a fallu le dialogue politique organisé en octobre 2019 sur initiative du chef de l'État pour que certains députés, sur la base des recommandations des travaux, introduisent une proposition de loi modificative de la constitution. Et cette fois-ci, le dossier a été examiné en procédure d'urgence et passé comme une lettre à la poste avec un vote à l'unanimité des 83 députés du parlement.
La date de vendredi 1er novembre 2019 restera gravée dans les annales de l'histoire du Bénin.

Dossou MIALO

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La position de Soglo et ses alliés

Thu, 10/31/2019 - 21:53

Certains membres de l'opposition n'adhérent pas du tout aux recommandations issues du dialogue politique tenu du 10 au 12 octobre dernier au Palais des Congrès de Cotonou. Ils ont exprimé leur position ce jeudi 31 octobre 2019, lors d'une conférence tenue au domicile de Nicéphore Soglo à Cotonou.
Candide Azanaï, Guy Mitokpè, les anciens députés Léon Basile Ahossi, Justin Adjovi, l'ancien ministre des Affaires étrangères Saliou Akadiri et Gérarldo Gomez de l'Usl ont pris part à cette rencontre.

Dans la déclaration lue par l'ancien président de la République, ces leaders de l'opposition critiquent les propositions telles que l'organisation des élections générales, la loi d'amnistie, et le poste de vice-président de la République.
Pour eux, l'organisation des élections générales en 2026 serait une « vaste escroquerie ».
A en croire Nicéphore Soglo, la 8ème législature déjà tant décriée ne peut terminer son mandat en 2023.
Concernant la loi d'amnistie, les opposants soutiennent que justice doit être rendue et donc « les tueries de Cadjèhoun, Kandi, Tchaourou et Savè ne doivent pas rester impunies ». Ils ont également souhaité que les autres leaders en exil tels que Sébastien Ajavon et autres bénéficient de l'amnistie.
Au sujet du poste de vice-président de la République, il s'agit selon eux d'un ‹‹ complot contre le peuple ››.
Soglo et ses alliés dissuadent l'Assemblée nationale contre « toute tentative d'une loi induisant le parrainage par des élus quels qu'ils soient ».

A.A.A

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La formation des agents techniques pour la numérisation en cours

Thu, 10/31/2019 - 20:22

Après l'inventaire des registres d'état civil (naissance, mariage, et décès) et l'évaluation de la charge de travail dans le cadre du projet DEMATEC par l'Agence Nationale d'Identification des Personnes (ANIP), la formation des agents techniques de numérisation, chefs services de l'état civil, et des relais communaux a démarré sur toute l'étendue du territoire national. Pour le compte des 09 communes du département de l'Ouémé, elle a eu lieu mercredi dernier à la salle polyvalente de la préfecture suivie de la remise des kits aux ayants droits.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la dématérialisation de l'état-civil, le Conseil des Ministres en sa séance du 02 octobre 2019, a instruit les officiers de l'état civil pour faire au niveau des communes l'inventaire de tous les registres (naissance, mariage, et décès).
La phase actuelle concerne la formation des agents techniques de numérisation, chefs services de l'état civil, et des relais communaux sur toute l'étendue du territoire national.
En vertu des dispositions de la loi n°2018-26 du 03 août 2018 portant autorisation d'enregistrement à titre dérogatoire à l'état civil en République du Bénin et du décret n°2018-471 du 10 octobre 2018 définissant les modalités et le fonctionnement du cadre administratif de réalisation de l'enregistrement à titre dérogatoire à l'état-civil et fixant les règles relatives à la dématérialisation des actes, dénommé ¨Projet d'Enregistrement à Titre Dérogatoire à l'Etat-Civil (PEDEC), le Gouvernement béninois a autorisé l'établissement des actes de naissance sécurisés et numérisés.
Le volet dématérialisation vise la numérisation de tous les anciens registres existant dans les communes et arrondissements du Bénin.
Il consistera à enregistrer et scanner dans un kit technologique les informations qui se trouvent sur des actes de naissance, de décès et de mariage contenus dans les registres d'état civil.
Ladite opération qui va débuter dès le mois de novembre sera exécutée dans les mairies en collaboration avec les agents dudit service.
La Dématérialisation de l'Etat Civil (DEMATEC) permettra aux citoyens de rentrer en possession de leurs actes de l'état civil en tout moment et en tout lieu du territoire national.

A.A.A

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Les députés adoptent l'examen de la prise en compte de la proposition de révision

Thu, 10/31/2019 - 16:35

Les députés de la huitième législature ont accepté la prise en compte de la révision de la constitution. Les députés réunis en plénière ce jeudi 31 octobre ont statué sur la question de la révision de la constitution. Pour une troisième fois que cette lois a été introduite, les députés ont donné leur avis sur les aspects à intégrer ou à modifier. Ce sont les présidents des deux groupes parlementaires qui après le rapport du président de la commission des lois ont, au nom de leurs collègues, donné la position de leur différents partis.
Les deux présidents des groupes parlementaire ont donné leur avis motivé pour la révision de la constitution. Pour eux, il n'y a pas de crainte pour toucher cette fois-ci à la constitution.
Soumis au vote de la plénière, les députés ont adopté à l'unanimité la recevabilité de la loi.
La séance suspendue à 16h va reprendre à 18h pour la suite du processus.

G.A.

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Prof John Igué fait la radioscopie du secteur informel au Bénin

Thu, 10/31/2019 - 16:30

Le Club de l'économiste a reçu ce jeudi 31 octobre 2019, le professeur John Igué. Enseignant chercheur à la retraite, il est professeur agrégé de géographie.
Le Directeur scientifique du laboratoire d'analyse régionale et d'expertise sociale (Lares) s'est prêté aux questions des animateurs du Club sur le secteur de l'économie béninoise.
Auteur d'un récent ouvrage intitulé : « Les activités du secteur informel au Bénin : des rentes d'opportunité à la compétitivité nationale », le professeur John Igué a décrit à travers son ouvrage le secteur informel au Bénin et son influence sur l'économie du pays. Il a fait part de son apport à l'économie béninoise notamment les populations et l'influence du Nigéria sur le secteur.
Selon le directeur du Lares, le secteur formel occupe seulement 20% de la population alors que 80% vivent d'autres secteurs essentiellement informels. « L'informel fait que tout marche bien au Bénin. Le secteur formel est un secteur de dépendance avec l'extérieur. Ce secteur n'est pas favorable au règlement de tous les problèmes sociaux. Le plus important et dangereux est la domination de la dépendance coloniale », a expliqué le directeur du Lares. Même si l'on a tendance à croire que le secteur informel assure la survie des populations, le professeur souligne que c'est ce secteur qui nourrit la plupart des populations. Encore moins tous ceux qui exercent une activité le font pour survivre.
« Le secteur privé béninois est composé de deux éléments à savoir le secteur privé national et le secteur privé international », a-t-il indiqué.
« Le Bénin jusqu'à une date récente était sous l'emprise de la domination coloniale jusqu'à la révolution en 1972. Mais avant, il y a eu la crise de sécession ou guerre de Biafra. Beaucoup de Nigérians se sont donc déplacés vers le Bénin pour s'investir dans divers secteurs dont le cacao. En l'espace de cinq ans, ils ont pu gagner quelques milliards.
La révolution a décidé de la nationalisation des banques étrangères. Dans les banques nationalisées, seuls les nationaux ont accès à ce secteur. Ceci a relancé le commerce puisque les gens se dirigent vers ces banques », explique-t-il.
Le secteur est géré aujourd'hui par différents acteurs comme les Ibos, les Indopakistanais, les Chinois,...tous exercent dans l'informel.
Prof Igué signale que le contrôle reste difficile puisque l'Etat ne pourra tout contrôler. Il pense que « Dans les pays de la monnaie non convertie, tout le profit contenu est transféré à la banque centrale. Autrement, on ne peut faire le transfert vers l'extérieur. Ce que les gens ont, ils peuvent le mettre dans des sacs et déposer dans les banques au Bénin comme dans les sept autres pays de l'Uemoa. L'Etat ne pourra pas contrôler et seul le secteur informel permet de comprendre. L'impact de l'État sur la richesse nationale est très faible. Il y a le libéralisme alors que dans certains pays cela est minimisé››.

Un secteur en plein essor

« Avant la colonisation le secteur économique était dirigé par quatre acteurs dont les haoussa kanouri, qui s'étaient installés dans toutes les régions. Il y a les Yoruba, les Djioula, les Dendi. On était dans ce commerce de région qui n'avait pas de frontières », a rappelé le professeur.
Mais il se désole de ce que « D'une économie régionale, on est allé à une logique moderne. On a maintenant la logique traditionnelle et la logique moderne. A l'arrivée des Européens, ils nous ont imposés leur monnaie. Les commerçants ont continué en perpétuant l'économie traditionnelle qui est aujourd'hui l'informel ».
M. Igué estime que « le secteur informel est très organisé contrairement à ce qu'on dit. Les économistes vont dire que c'est un secteur de survie et ce n'est pas un secteur d'accumulation capitaliste alors que l'accumulation capitaliste, c'est ça qui amène la guerre. Comment comprendre qu'une petite catégorie s'accapare de la plus grande richesse ».
Pour lui, il ne faut pas prêter franc jeu à cette théorie puisque « C'est le secteur informel qui assure la survie de tout le monde aujourd'hui ».
« L'origine et le développement viennent de nos réformes. Le secteur informel s'est imposé pour profiter des lois biaisées que nous prenons. Les acteurs ne peuvent pas se formaliser. Ils sont pour la plupart analphabètes. Comment ils vont se formaliser. Le système moderne aujourd'hui exclut beaucoup de gens. La formalisation prend trop de temps », déplore Prof John Igué.

Les populations ne connaissent pas de frontières

La situation de la fermeture des frontières du Nigéria n'a pas été occultée pendant les échanges.
M. Igué a mis l'accent sur l'importance du brassage entre les peuples.
Toutes les populations du Bénin, Togo, Ghana et Nigéria sont les mêmes. Ce qui fait que l'idée de frontière est juste dans les papiers. « Les populations n'ont jamais accepté cela et c'est ce qui fait qu'on a une bonne collaboration entre pays. Cette fermeture concerne les frontières officielles », a-t-il indiqué. Cette situation selon lui, « influence le secteur formel. Puisque c'est sur ces passages que l'Etat perçoit des taxes. Cela a des conséquences sur l'économie. La stratégie de l'Etat, c'est de constater seulement. On connaît la cause et il faut que la diplomatie s'active », suggère-t-il.
Concernant la monnaie unique, John Igué estime que c'est une question des économistes. Néanmoins, il souligne que « la question de la gestion de devise est une question de fond. Et pour cela, on n'a pas de spécialiste sur la question ».
Pour lui, « Si vous n'avez pas une économie forte et une institution forte, il n'y a pas de monnaie. Ce sera très difficile que les 15 Etats arrivent à la convergence macro-économique. La création de la monnaie est un acte purement politique ».
Par rapport au progrès effectué par le pays, il fait un développement qui montre la réalité des faits. Aussi pense-t-il que « Les questions de chiffres qu'avancent les autorités politiques sont autre chose. La réalité est autre ». « Je ne crois pas qu'un pays peut utiliser la langue d'autrui pour se développer. Il faut qu'on règle ce problème linguistique. Les élites doivent réfléchir avec les populations analphabètes pour régler la question de barrière linguistique. Le mode de développement s'appuie trop sur les problèmes qu'on ne maîtrise pas », confie Prof Igué.
Concernant le chômage grandissant de la jeunesse, le professeur pense qu' « Il faut s'asseoir et régler le problème éducatif, régler la question de partage équitable des ressources économiques en mettant l'accent sur la question de la jeunesse et non de la production ». Il ajoute qu' « On doit mettre l'accent sur la formation professionnelle dès le bas. La réforme complète du système éducatif et la réforme complète du partage de la richesse ».
Quant au secret de la réussite, il conseille qu'il faut toujours « travailler ».

G.A.

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La loi d'amnistie adoptée

Thu, 10/31/2019 - 15:03

Réunis en plénière ce jeudi 31 octobre 2019, les députés de la huitième législature ont adopté la loi 2019-39 portant amnistie des personnes poursuivies lors des violences post-électorales. Après étude des différentes propositions d'articles contenues dans cette loi, les députés ont apporté leurs amendements.
Le vote de cette loi a été validé à l'unanimité des députés présents à cette plénière.

G.A.

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Un Atelier ouvert pour la validation du projet

Thu, 10/31/2019 - 15:02

Le directeur de cabinet du Ministère du plan et du développement, M. Rufino d'Alméida a lancé ce jeudi 31 octobre2019, les travaux de validation du guide méthodologique d'élaboration des politiques et stratégies sectorielles. C'était en présence des représentants des partenaires techniques et financiers, du directeur général de la politique de développement Augustin Magloire AGUESSY et les cadres des différents ministères.

Le guide d'élaboration des politiques et stratégies sectorielles est mis à la disposition des acteurs de la chaine « Planification, Programmation, Budgétisation, Suivi-Evaluation » depuis 2009. Cet outil a induit un engouement pour l'élaboration des outils de planification sectorielle.
« (…) En raison des nouveaux défis apparus dans l'environnement stratégique et institutionnel du pays, et face à la volonté du gouvernement de renforcer le système de planification, une actualisation du guide méthodologique d'élaboration des politiques et stratégiques sectorielles s'est imposée. », a expliqué Le directeur de cabinet du Ministère du plan et du développement, M. Rufino d'Alméida.
Cette nécessité poursuit-il est de renforcée par l'impérieuse exigence aujourd'hui, pour tous les secteurs ou ministères de s'inscrire dans la mise en œuvre du PND et de ses documents d'opérationnalisation ; d'aligner les stratégies aux directives de la LOLF et d'intégrer suffisamment le genre, le changement climatique et l'emploi dans les politiques et stratégies.
Pour le directeur général de la politique de développement Augustin Magloire AGUESSY, c'est l'aboutissement d'un long processus démarré en 2014. « Ce nouveau projet de guide, soumis à votre appréciation va bousculer vos habitudes avec son nouveau format de cadres stratégiques conformes au canevas régional harmonisé dans le but d'éviter à l'avenir la dichotomie que nous observons entre les politiques et les budgets afin de répondre aux nouvelles exigences de la stratégie de développement. »
« Le nouveau guide complète et enrichit considérablement le précédent en mettant l'accent sur une démarche administrative inclusive et participative. Ce guide prend en compte les grandes phases de l'élaboration des politiques et prévoit les boîtes à outils pour orienter la prise en compte des dimensions transversales à toutes les étapes du processus. », a souligné M. d'Almeida.
Avant de lancer les travaux, il a saisi l'occasion pour remercier tous les partenaires techniques et financiers en particulier le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour leur accompagnement dans le processus de finalisation du présent guide.
« Le guide révisé constitue aujourd'hui, un outil important au service des personnes physiques et morales responsables de l'élaboration des politiques et celles chargées des activités opérationnelles au sein des différentes structures et institutions de l'administration publique. Par le présent atelier de validation, je voudrais nous exhorter à donner le meilleur de nous-même pour contribuer à l'enrichissement du projet de guide. », a-t-il conclu.

Marcel H.

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Voici les propositions de loi en examen ce jeudi

Thu, 10/31/2019 - 12:04

Les députés enclencher ce jeudi 31 octobre le processus de révision de la constitution. Ils se retrouvent ce matin en plénière pour étudier six recommandations issues de la proposition des experts. Lesdites recommandations sont celles issues du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre 2019.
Après la transmission du rapport du Comité d'experts mis en place pour l'étude des recommandations, le chef de l'Etat a transmis le dossier à la Conférence des présidents pour que l'Assemblée joue son rôle. Ainsi, les propositions ont été affectées en procédure d'urgence pour être examinées.
Il s'agit de :
la Proposition de loi modificative de la Constitution ;
la Proposition de loi sur l'amnistie ;
la Proposition de loi sur le statut de l'opposition ;
la Proposition de loi sur le financement des partis politiques ;
la Proposition de loi modificative du Code électoral et
la Proposition de loi modificative de la Charte des partis politiques au Bénin.
Introduite par dix députés, les autres élus ont ont donné leur accord mardi dernier pour l'étude en procédure d'urgence des six dossiers.
Tout devra aller très vite puisque tous les députés sont consentents sur les propositions au cours du dialogue. Reste à savoir si tout le contenu sera validé.

G.A.

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Esae surprend Génération foot sur ses installations (0-1)

Thu, 10/31/2019 - 01:21

L'équipe des étudiants d'Esae Fc est allée faire forte sensation au stade Lat Dior de Thiès ce mercredi 30 octobre, en battant l'équipe sénégalaise de Génération foot sur ses installations par le score de 1 but à 0 dans le cadre du match aller du tour additionnel de la coupe de la confédération.

Personne ne les attendait à ce niveau de la compétition mais les étudiants d'Esae continuent de faire leur petit bonhomme de chemin. Avant d'entrer dans la phase de groupe, Esae Fc doit franchir un dernier obstacle. Les protégés de l'entraîneur Richard Bio doivent s'offrir l'équipe sénégalaise de Génération foot et ils l'ont bien commencé en allant prendre le point de la victoire à Thiès avant le match retour à Cotonou dans une semaine.
Après une première période bien rythmée, l'équipe béninoise a su contenir les assauts de son adversaire avant de rentrer pleinement dans le jeu. À la fin de la première période, les deux équipes étaient encore à égalité 0 but partout.
Au retour des vestiaires le jeu s'anime de plus en plus mais aucune des deux équipes ne parvient à trouver le chemin des filets. Il faut attendre 78 ème minute pour voir Esae Fc ouvrir le score grâce à une frappe de Maxime Kokpon qui ne laisse aucune chance au dernier rempart de l'équipe sénégalaise. Le score ne changera pas avant la fin du temps réglementaire. Esae Fc s'impose donc par le plus petit des scores (1-0) certes, mais une précieuse victoire qui donne un avantage psychologique aux béninois avant le match retour prévu pour le 5 novembre 2019 au stade René Pleven à Cotonou.

Marcel HOUÉTO

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Plus de 10 000 enseignants à recruter à la maternelle et au primaire

Wed, 10/30/2019 - 21:32

En Conseil des ministres, ce mercredi 30 octobre 2019, le gouvernement a décidé de recruter plus de 10.000 enseignants pour faire face au déficit chronique du personnel dans les écoles maternelles et au primaires.
Selon le compte rendu du Conseil des ministres, il est noté un déficit de 9.095 enseignants au primaire et de 1.068 animateurs à la maternelle. Pour le compte de l'année scolaire 2019-2020, « les besoins spécifiques à la prise en charge optimale de cet écart se chiffrent à 10.686 enseignants ».
En vue de combler ce déficit et d'améliorer la qualité de l'enseignement, le gouvernement a autorisé l'Agence nationale pour l'Emploi (ANPE) à recruter un nombre équivalent d'enseignants suppléants au profit du ministère des enseignements maternel et primaire.
Le conseil des ministres souligne que ces enseignants seront recrutés par ordre de mérite, de la base de données des aspirants au métier d'enseignant constituée notamment « des candidats ayant subi avec succès en 2018, l'évaluation des compétences des titulaires d'un diplôme de l'Ecole normale des Instituteurs ; et de ceux issus de l'évaluation, en 2019, des postulants titulaires de diplômes académiques ».
A.A.A

Categories: Afrique

15 communes vont sortir de l'obscurité

Wed, 10/30/2019 - 21:27

Au cours de sa session du 30 Octobre 2019, le conseil des ministres a adopté le projet de décret transmettant à l'Assemblée pour autorisation de ratification de la convention de crédit entre le Bénin et l'AFD dans le cadre du financement du projet d'extension et de densification électrique des réseaux de la SBEE (PEDER).
A travers ce projet, de nouveaux branchements seront réalisés dans 15 communes de 7 départements (Alibori, Atlantique, Collines, Donga, Ouémé, Plateau et Zou). Cela consistera en la pose de 30.000 compteurs à prépaiement pour les nouveaux abonnés et la reprise des abonnés existants sur le nouveau réseau construit. Il s'agit de la volonté du gouvernement d'amplifier et de densifier l'électrification rurale. Aussi note-t-on la confiance portée par l'AFD au chef de l'Etat et son gouvernement à travers ladite initiative de par son accompagnement de partenaires dont l'AFD.
Une fois la ratification par l'Assemblée nationale, 30.000 nouveaux abonnés résidant dans 15 communes des départements Alibori, Atlantique, Collines, Donga, Ouémé, Plateau et Zou sortiront de l'obscurité.
Le gouvernement à travers cette convention, s'engage augmenter le taux d'accès à l'électricité et la réduction des disparités d'accès entre zones urbaine et rurale. Autrement dit, le gouvernement se montre très sensible à l'amélioration des conditions de vie des populations. Et ce, pour avoir fait de l'électricité un besoin fondamental du citoyen béninois.
Le projet pour lequel ce financement a été obtenu vise aussi à améliorer la qualité des services électriques au profit des abonnés actuels et futurs de la SBEE grâce à une meilleure fiabilité du réseau.
Ce qui contribuera à développer et à consolider les activités économiques dans les communes concernées.
Le Projet d'extension et de densification électrique des réseaux de la SBEE aura un double impact. Il permettra de connecter de nouveaux abonnés au réseau électrique dans les zones rurales. Ce sera l'occasion de relever les capacités de gestion du réseau et de réduire les pertes pour contribuer au renforcement de la santé financière de la SBEE.
C'est donc une initiative de modernisation qui non seulement à un impact social mais aussi, participe à la modernisation de l'opérateur public de fourniture de l'énergie électrique.
Les actions du gouvernement dans le domaine de l'énergie vise à accroître la disponibilité de l'offre énergétique dont l'une des manifestations est la construction et la mise en service de la centrale de Maria Gléta 2.

G. A.

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L'Epp Gbeto-sud équipée d'infrastructures scolaires

Wed, 10/30/2019 - 19:57

Des infrastructures scolaires construites à l'Ecole primaire publique Gbeto-sud à Cotonou dans le cadre du projet Asphaltage. Elles ont été inaugurées mardi 29 octobre 2019 par le Ministre de l'enseignement maternel et primaire, Salimane Karimou et son collègue du cadre de vie et du développement durable, José Tonato.

La mise en œuvre du lot 2A Projet Asphaltage dans la ville de Cotonou, a permis de constater que les modules de trois classes des groupes pédagogiques C et D de l'Epp Gbeto-sud se retrouvaient dans l'emprise de la rue 5.156.
La décision de la construction d'un nouveau module de classes a été prise dans l'optique de procéder au remplacement des vieux bâtiments par de nouveaux répondant aux normes modernes.
C'est dans ce cadre qu'un montant de 255 millions FCFA a été débloqué pour la construction de ces nouvelles infrastructures. Il s'agit d'un bâtiment de type R+1 avec sept (07) salles de classes d'une capacité de 400 élèves, deux (02) bureaux-magasins, la fourniture de 200 table-bancs, sept (07) bureaux pour les enseignants, deux (02) bureaux de directeurs, un bloc de latrines modernes à 08 compartiments, la construction de murs de clôture et la fourniture et mise en place d'enseigne.
Cette réalisation a été accueillie dans l'allégresse par le personnel enseignant ainsi que les parents d'élèves.
Les conditions d'études étaient devenues difficiles dans cet établissement en raison de la vétusté des anciens bâtiments.
Les responsables de l'école et les parents d'élèves ont formulé des doléances à l'endroit des autorités pour que les autres groupes pédagogiques du complexe, notamment le groupe A, bénéficient également de nouveaux modules de salles de classes.
Le maire de Cotonou a salué le gouvernement non seulement pour cette réalisation mais aussi pour les ouvrages d'assainissement en cours dans la ville. Isidore Gnonlonfoun a rassuré le personnel du complexe que la construction de modules de classes est prévue par la municipalité au titre de l'année 2020.
Le ministre Salimane Karimou il dit son satisfécit aux différents acteurs impliqués dans la réalisation des infrastructures.

G.A

Categories: Afrique

La Société Financière Internationale s'installe à Cotonou

Wed, 10/30/2019 - 19:44

Le ministre d'État chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané, gouverneur du Groupe de la Banque Mondiale a procédé ce mercredi 30 octobre 2019, à l'ouverture officielle du bureau de la Société Financière Internationale (SFI-IFC) au Bénin. La cérémonie s'est déroulée à Cotonou dans les locaux du Groupe de la Banque Mondiale en présence du Vice-président d'IFC pour le Moyen-Orient et l'Afrique Sérgio Pimenta, la représentante régionale, Mme Ronke-Amoni Ogunsulire, le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni ainsi que des représentants du secteur privé et des partenaires techniques et financiers.

Engagée au Bénin depuis 1999 notamment dans le financement des PME, le tourisme, l'eau et l'amélioration de l'environnement des affaires, la Société Financière Internationale est désormais plus proche des entreprises du secteur privé, des partenaires de développement et du gouvernement béninois.
La présence de la Société Financière Internationale à Cotonou fait suite à la visite du Vice-président d'IFC pour le Moyen-Orient et l'Afrique Sérgio Pimenta au Bénin, en mars 2019, au cours de laquelle il a examiné avec le gouvernement la possibilité d'ouvrir un bureau au Bénin.
« A travers notre bureau à Cotonou, nous nous donnons les moyens d'accroître notre appui au financement des PME, notamment en renforçant notre travail avec les intermédiaires financiers et en soutenant des partenariats public-privé dans les secteurs tels que les infrastructures », a déclaré Sérgio Pimenta, Vice-président d'IFC pour le Moyen-Orient et l'Afrique.
La Société Financière Internationale poursuivra aussi son appui à l'agenda des réformes en cours.

Partenaire important pour le Bénin, le portefeuille de projets en cours de la Société Financière Internationale s'élève à près de 30 millions de dollars.
Depuis 2009, l'institution a investi plus de 300 millions de dollars au Bénin.
Selon le ministre d'État chargé du Plan et du Développement Abdoulaye Bio Tchané, « la SFI est importante pour notre développement économique mais intervenir au Bénin est aussi un avantage pour l'institution ». Il a remercié l'ensemble des équipes de la SFI pour l'appui constant dont le Bénin bénéficie dans le cadre de la mise en œuvre des réformes Doing Business.
En effet, le rapport Doing Business 2020, publié le jeudi 24 octobre par la Banque Mondiale place le Bénin à la 149ème position sur 190 pays en matière de facilité des affaires.
Classé à la 153ème place dans le précédent rapport, le Bénin a ainsi progressé de quatre places.

« Le bond spectaculaire que nous avons espéré au regard des réformes que nous avons opérées dans divers secteurs, ne s'est pas produit car toutes ces réformes ne sont pas prises en compte dans l'évaluation », a expliqué le ministre d'État.
A en croire Abdoulaye Bio Tchané, « l'ouverture ce jour du Bureau National de la SFI au Bénin nous permettra de renforcer le dispositif que nous avons déjà mis en place pour une meilleure prise en compte de nos réformes et hisser le Bénin dans le TOP 5 des pays réformateurs ». « Je ne doute pas un seul instant que cette opportunité que vous offrez au secteur privé béninois sera pleinement saisie pour son développement et sa contribution accrue à la mise en œuvre du Programme d'Actions du Gouvernement », a affirmé le ministre d'État chargé du Plan et du Développement. M. Abdoulaye Bio Tchané compte sur l'équipe de la SFI qui à coup sûr facilitera les opérations.
« Le gouvernement de son côté, jouera sa partition pour un bon fonctionnement de ce bureau dans le cadre de sa coopération avec le groupe de la Banque Mondiale », rassure Abdoulaye Bio Tchané.

Installé dans les locaux du Groupe de la Banque Mondiale, le bureau de la SFI est un « signal fort de la détermination de l'institution à faire plus au Bénin et à offrir des solutions portées par le secteur privé qui contribueront à soutenir une croissance inclusive ».

Akpédjé AYOSSO

A propos d'IFC
Membre du Groupe de la Banque mondiale, la Société financière internationale (SFI-IFC) est la plus importante institution mondiale d'aide au développement dont les activités concernent exclusivement le secteur privé dans les pays en développement. Elle collabore avec plus de 2 000 entreprises à travers le monde et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et d'opportunités là où ils font le plus défaut. Au cours de l'exercice 2019, les financements à long terme d'IFC dans les pays en développement ont dépassé 19 milliards de dollars et ont permis de mobiliser les capacités du secteur privé pour mettre fin à l'extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée.

A. A.

Categories: Afrique

Alimatou Badarou remplace Bruno Kangni

Wed, 10/30/2019 - 19:37

Après environ deux ans à la tête du Conseil national des chargeurs du Bénin (CNCB), Bruno Kangni s'en va au terme des travaux du Conseil des ministres ce mercredi 30 octobre 2019.
Alimatou Badarou est nommé ce mercredi en conseil des ministres, Directrice générale du CNCB.
Le directeur sortant du CNCB avait remplacé Antoine Dayori, accusé de mauvaise gestion, et condamné plus tard à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).

F. A. A.

Categories: Afrique

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