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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 day 20 hours ago

Les circonstances de la piraterie du navire Bonita

Mon, 11/04/2019 - 16:34

Piraterie au large du port de Cotonou

Le navire Bonita a été attaqué samedi 2 novembre dans la zone de mouillage du port de Cotonou par des pirates armés à 16 kilomètres des passes d'entrée du port. Des ravisseurs non encore identifiés ont enlevé neuf otages philippins.
Selon les informations publiées sur le site de RFI Afrique, le Cargo Bonita, battant pavillon norvégien arrivé en rade le 28 octobre a été attaqué samedi vers 3h30 du matin. « Il venait débarquer au port de Cotonou du gypse, une pierre à plâtre. Il était en rade et attendait d'être programmé pour le quai, quand derrière lui une petite embarcation est arrivée à vive allure », informe la même source.
Les pirates armés ont pris d'assaut le navire en y montant à l'aide d'une échelle. 08 membres de l'équipage plus le Commandant du navire ont été enlevés et emmenés dans leur embarcation. Les membres de l'équipage sont au nombre de 19 et tous de nationalité philippine.
Les pirates ayant procédé à l'attaque échangeaient dans la langue anglaise.
Sur les lieux, après l'alertée donnée par les agents de garde de la capitainerie du port, les forces navales béninoises n'ont trouvé que l'échelle utilisée par les ravisseurs.
« Le navire est maintenant à quai et les habitués du port disent qu'il est régulier à Cotonou », rapporte RFI.
A la date du dimanche 03 novembre 2019, il n'a pas eu d'autres informations sur les ravisseurs ni la position de otages.
Les enquêtes se poursuivent avec la tenue des réunions de crise par les forces navales. Il est possible que le président Patrice Talon prenne part à une de ses réunions ce lundi 04 novembre 2019.

A.A.A

Categories: Afrique

Près de 250 enseignants pour combler le déficit à Kandi

Mon, 11/04/2019 - 09:43

Un déficit de 247 enseignants dans la commune de Kandi. C'est le point fait jeudi dernier par le maire Abibou Orou Gani Bachabi lors de la tournée statutaire du préfet.
Après avoir exposé à l'autorité de tutelle les avancées enregistrées dans sa commune, le maire Abibou Orou Gani Bachabi a fait part des difficultés que rencontre sa cité.
Dans le secteur de l'éducation, il a évoqué le besoin pressant d'environ 227 enseignants au primaire et 22 à la maternelle, soit au total 247 dans les 112 écoles publiques que compte la commune de Kandi.

G.A.

Categories: Afrique

L'opposition doit jeter l'éponge ou passer la main

Sun, 11/03/2019 - 21:44

A quoi sert l'opposition politique sous le régime du Nouveau Départ et de la Rupture ? C'est la question que peut se poser tout citoyens en raison des échecs cuisants que connaissent les acteurs politiques béninois hostiles au mode de gouvernance du président Patrice Talon.
Pas la moindre victoire sur un champ de bataille politique.
Exclus de la course aux élections législatives d'avril 2019, ces acteurs composés essentiellement des anciens présidents Yayi Boni et Nicéphore Soglo, de l'homme d'affaires Sébastien Ajavon, de l'ancien ministre de la défense, Candide Azannaï et autres, ont clamé haut et fort qu'il n'y aura jamais d'élections sans l'opposition, que les députés élus au terme desdites élections ne seront jamais installés, qu'il n'y aura jamais de révision de la constitution. Mais tout ceci s'est déroulé sous leurs yeux sans qu'ils ne puissent remettre le processus en cause.
Etonné, le candidat malheureux à la présidentielle de 2016, Bertin Koovi, connu pour ses diatribes contre le pouvoir en place à travers ses audios sur les réseaux sociaux par une publication sur sa page Facebook, aurait invité les opposants béninois à redéfinir leur stratégie de lutte et de combat, ou tout simplement se mettre en retrait afin que le jeu politique, et ses acteurs soient redéfinis.
Face au pouvoir de Talon, « l'opposition n'a visiblement rien gagné […] pour le rétablissement et le renforcement de la démocratie au Bénin. La honte est trop. L'ennemi est redoutable », a regretté Bertin Koovi. Pour lui, l'heure n'est plus aux conférences de presse. Il s'agit plutôt de parler de lutte suivant le respect des règles démocratiques. « Ça suffit la phraséologie. Si la loi est contre le peuple, nous serons hors-la-loi », aurait-il écrit.
Il urge donc pour les opposants de changer de fusil d'épaule pour pouvoir véritablement faire face au pouvoir en place lors des prochaines consultations électorales.

F. A. A.

Categories: Afrique

Topanou se prononce sur la révision de la constitution

Sun, 11/03/2019 - 21:16

Le professeur Victor Topanou était sur les antennes de radio soleil FM ce dimanche 3 novembre 2019. Il a abordé la question de la révison de la constitution et le rôle du comité des experts qui a travaillé sur la réforme constitutionnnelle.
Le professeur Topanou a d'abord précisé que « Le comité technique n'était pas un comité constitutionnel ».
« Il y a eu un dialogue à la suite des législatives contestées. Malgré mes interventions, les élections ont eu lieu », a-t-il indiqué.
Victor Topanou ne voit pas l'importance pour lui de continuer la lutte puisque les élections ont eu lieu et l'Assemblée a été installée. « Ce n'est plus à moi de continuer la lutte mais les politiques », a-t-il précisé.
M. Topanou
estime que malgré tout, une ouverture a été laissée pour que la tension soit apaisée. « Ce n'est pas parce qu'on a dit qu'il y a une porte de sortie que cela soit étroite que je ne vais pas adhérer », a-t-il précisé.
« Lorsqu'on est allé au dialogue, le président a demandé que la mouvance désigne un rapporteur adjoint ainsi que l'opposition. En dehors du facilitateur, le professeur Dorothée Sossa et moi qui suis le rapporteur, il y a eu deux rapporteurs adjoints. C'est comme ça on a fonctionné », a rappelé le professeur.
Après les travaux, le chef de l'Etat a demandé à ce qu'un comité technique travaille pour transcrire les recommandations en propositions de loi. C'est ainsi qu'en plus des quatre membres, cinq ont été ajoutés. « Le comité technique est constitué de neuf membres en dehors des quatre du dialogue politique. Sur les neuf membres, cinq ont un acte de nomination. C'est au cours des travaux que la liste des neuf membres est venue et on nous a dit que c'est le ministre qui prendra l'acte », a-t-il ajouté.
Sur les questions de fond, le ministre Topanou souligne qu' « En ce qui concerne la loi d'amnistie, on a compris qu'avec la grâce présidentielle, certains ne pourront pas en bénéficier. C'est le cas du président Boni Yayi. Nous avions pensé qu'il faille prendre en compte tous ceux qui sont poursuivis dans le cadre des ces législatives contestées ». Ceci parce que la grâce présidentielle prend en compte ceux qui sont déjà condamnés alors que l'amnistie prend en compte tous ceux qui sont poursuivis.
Victor Topanou explique qu'il ne faut pas confondre la question de la responsabilité individuelle et celle de la responsabilité publique.
Le professeur n'a pas occulté la question des élections générales.
Ceux qui ont sorti cela se sont basés sur la raison financière et économique et le coût des élections qui n'est pas seulement valable à l'Etat mais aussi aux partis politiques, a expliqué le professeur.
Il souligne entre autres que « L'impact économique fait que presque tout est bloqué pendant la période électorale. Ainsi donc, pour arriver aux élections générales, il faut modifier l'article 4 de la constitution. Victor Topanou indique aussi que pour les élections générales,
« La contrainte, c'est en cas de décès du président où le président de l'Assemblée nationale conduit pendant trois mois pour organiser les élections ».
Aussi, note-t-on quand le président est poursuivi, le président de la Cour constitutionnelle prend et organise les élections en trois mois.
Cela va décaler l'idée des élections générales.
M. Topanou indique que c'est suite à cela qu' « On a pensé à trois schémas. Le président de l'Assemblée ou le président de la Cour conduisent le mandat jusqu'à la fin dans l'un ou l'autre des cas, soit on opte pour un poste de vice-président ».
Le professeur a évoqué aussi la question du parrainage. Pour lui, « Ça ne sera pas un moyen qui empêchera certains d'aller aux élections », simplement parce que la question de parrainage est étendue jusqu'aux maires.
Victor Topanou regrette l'image qui lui est collée à la suite du vote par l'Assemblée. « On est dans un pays où s'afficher aux côtés du président de la République est un crime. Ce n'est pas bien d'avoir ces perceptions », regrette-t-il.
Le professeur explique qu' « Une révision constitutionnelle est une question de forme et une question de fond. On s'est juste penché sur les questions de forme ».
« Malgré toutes les suspicions, quand le texte est parti, je priais pour qu'il revienne intact », a-t-il avoué.

G.A.

Categories: Afrique

9 personnes kidnappées dans l'attaque du navire Bonita

Sun, 11/03/2019 - 20:08

« Un acte de piraterie a été perpétré dans la zone de la rade du Port de Cotonou le samedi 2 novembre 2019 dans la matinée », informe la direction du Port Autonome de Cotonou.

Le communiqué précise que « Le navire Bonita, arrivé en rade le 28 octobre, a été attaqué à environ 9 miles de la passe d'entrée du port et 8 membres de l'équipage plus le Commandant du navire, ont été enlevés ».
La Capitainerie et le Commandant du Port ont été alertés.
Le Commandant de la Base Navale et le Commissaire Spécial du Port ont pris des dispositions pour l'intervention des Forces navales. Une enquête est ouverte par la Police judiciaire et une cellule de crise s'est réunie samedi à l'Etat-Major des Forces navales.
Le navire a accosté au poste 9 de Bénin Terminal, en vue de faire les contacts et l'audition des membres de l'équipage.
Les patrouilles sont renforcées sur les côtes béninoises.
Les autorités assurent que tous les moyens seront mis en œuvre pour retrouver les otages et leurs ravisseurs.
Bonita est un navire battant pavillon lettonien.

G. A.

Categories: Afrique

Un conflit intercommunautaire en gestation entre commerçants

Sun, 11/03/2019 - 18:20

La mesure protectionniste du Nigéria qui vise à fermer ses frontières terrestres avec les pays voisins n'est pas sans conséquence sur ces citoyens exerçant dans les pays de la sous-région. A Kumasi, une des grandes villes du Ghana, des magasins tenus par des Nigérians ont été fermés la semaine écoulée par les commerçants réunis au sein de GUTA (Ghana Union of Traders Association). Selon la législation de ce pays, le commerce de détails n'est pas ouvert aux étrangers. Pourtant, les Nigérians résidant dans ce pays s'adonnent à cette activité et vendent les produits parfois moins chers, rendant ainsi la concurrence difficile.
Dans un entretien accordé à l'AFP, le président du GUTA, Joseph Obeng, a dénoncé que « beaucoup de commerces, tenus notamment par les Nigérians, ne sont pas en règle ». « Nos membres sont agités car cela fait des années que l'on nous dit que les marchés illégaux vont être fermés mais ce n'est toujours pas le cas », a-t-il déploré. Les commerçants de Kumasi appellent le gouvernement ghanéen à prendre des mesures de rétorsion contre ces Nigérians.
Afin d'éviter tout incident diplomatique entre les deux pays, le ministre ghanéen du commerce, Carlos Ahenkorah a invité les membres du GUTA à éviter les blocages et les fermetures des commerces. « Leur économie est six fois plus importante que la nôtre, pourquoi aller à l'affrontement avec eux ?, s'interroge-t-il. Carlos Ahenkorah affirme être du côté de GUTA mais veut juste qu'on prenne le temps pour trouver une solution.
Depuis le 20 août dernier, le gouvernement du président Muhammadu Buhari a décidé de fermer ses frontières terrestres avec les pays voisins, violant les accords de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) sur la libre circulation des personnes et des biens. Une décision qui a eu de lourdes conséquences sur les économies des pays de la sous-région.
Aux dernières nouvelles, les autorités d'Abuja prorogent la fermeture des frontières jusqu'au 31 janvier 2020.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les passionnés du livre et de la lecture ont lancé l'initiative « Lire ensemble »

Sun, 11/03/2019 - 18:19

Les passionnés du livre et de la lecture se sont retrouvés ce samedi 2 novembre 2019 au jardin des plantes à Porto-Novo pour la 1ère édition de l'initiative « Lire ensemble ».

L'objectif que vise l'initiative est d'exprimer d'une part la passion pour la lecture et surtout les bonnes écritures à travers les livres dans un monde où, le numérique via le smartphone influence les bonnes habitudes de lecture des ouvrages et d'autre part de retrouver le goût perdu de la lecture compte tenu le plus souvent des préoccupations quotidiennes.
Le principe est de se retrouver pour passer un peu de temps dans un espace où chacun avec son ouvrage se donne à la lecture, avec pour précaution d'oublier durant ce bout de temps consacré à la lecture, tous les outils modernes de communication.
Pour l'organisateur de l'événement, le journaliste Josaphat Dah-Bolinon, « le concept consiste à se débarrasser de son téléphone portable et ordinateur pour une lecture en continu de 3 heures d'horloge. Ce n'est qu'après ce temps qu'une discussion s'en suit pour la présentation de l'œuvre lue par chacun ».
Pour la 1ère édition de la lecture en communauté, Ils étaient un peu plus d'une dizaine de participants regroupés au jardin des plantes à Porto-Novo. Plusieurs corps professionnels y étaient. Notamment des écrivains, des journalistes et même un banquier. Tous avaient un point commun la passion pour la lecture dans les livres.
L'écrivaine et littéraire béninoise, Adélaïde Fassinou, initiatrice du projet a salué les participants surtout pour l'intérêt porté au projet en cette période où dame nature n'accorde pas un climat favorable dans un espace ouvert.
Mais la volonté affichée d'en faire une réussite annonce déjà la prochaine édition avec le principe de rotation dans les différentes villes du Bénin
« Nous nous retrouverons bientôt pour l'acte 2 de l'initiative. Mais déjà, le concept de rotation est adopté et toutes les villes du Bénin seront à l'honneur. C'est désormais parti pour des numéros à l'infini », a expliqué l'écrivain et vice-président du projet Denis Avimadjessi.
« Notre ardent désir, c'est d'enregistrer plus de participants les fois à venir », a vivement souhaité Cécile Avougnlankou, membre du comité d'organisation et responsable de fémicriture.
Les participants ont salué l'initiative et félicité les responsables pour cet espace de lecture et de partage en communauté autour des œuvres littéraires de son choix.

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

Abdoulaye Gounou et Ibrahim Salami donnent leurs avis

Sun, 11/03/2019 - 18:13

Sur l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale ce dimanche 03 novembre 2019, le député Abdoulaye Gounou du Bloc Républicain et le professeur de droit, Ibrahim Salami se sont prononcés sur la révision de la constitution du 11 décembre 1990 intervenue vendredi 1er novembre 2019 avec les députés de la 8ème législature, 29 ans après son adoption.
Analysant les modifications ayant trait à la convocation du corps électoral et au parrainage des candidats à la présidentielle, Abdoulaye Gounou, estime qu'il s'agit des avancées importantes. Suivant les nouvelles dispositions de la loi, le chef de l'Etat ne pourra plus convoquer le corps électoral, a-t-il expliqué.
Se référant à tout ce qui se passe à la fin de chaque mandature, surtout à la fin du régime du général Mathieu Kérékou, le député estime que la suppression d'une telle disposition était devenue une contrainte. « On a voulu inscrire une certaines auto participé », a-t-il précisé.
Avec les nouvelles dispositions, la Cena selon lui, « s'engage d'elle-même au regard des dates fixées qu'il y ait de l'argent ou pas ». Pour Abdoulaye Gounou, « la démocratie n'a pas de prix ». La constitution insiste-t-il, a été révisée dans l'intérêt supérieur de la Nation, pour le meilleur fonctionnement des institutions, et pour le renforcement du système démocratique du Bénin. L'élu du Bloc Républicain a par ailleurs appelé les uns et les autres à lire le document et à éviter de s'emballer dans des diatribes et des injures.
« Une constitution, c'est une loi politique. Sa révision est aussi politique. Elle est plus politique que juridique », a souligné Ibrahim Salami, professeur de droit à l'Université d'Abomey-Calavi. Cette révision observe-t-il, est très importante avec 36 articles modifiés, et d'autres supprimés. Pour lui, le parlement s'est privé ou a été privé de réviser pendant 29 ans, et lorsqu'elle en a eu l'occasion, elle ne s'est pas privée. A en croire l'homme de droit, le régime politique béninois qui est un régime présidentiel n'a pas été dénaturé avec cette constitution.
Le poste de vice-président en soi existe dans beaucoup de régimes présidentiels. Citant l'exemple de la Côte d'Ivoire, il souligne qu'en dehors d'un poste de vice-président, il y a aussi un premier ministre qui est chef du gouvernement, et c'est toujours considéré comme étant un régime présidentiel.
Pour Ibrahim Salami, c'est chaque pays, chaque nation qui définit ce qu'il considère comme étant le régime qui lui convient le mieux. « On fera l'expérience, ça va peut-être nous plaire, ça va peut-être ne pas nous plaire, et à un moment donné, on fera le bilan et le texte dont on est entrain de débattre aujourd'hui peut ne pas être définitif », a-t-il confié.

F. A. A.

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Mme Tognifodé Mewanou prend part aux travaux d'Addis-Abeba

Sun, 11/03/2019 - 00:21

La ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Mèdessè Véronique Tognifodé Mewanou à la tête d'une délégation a participé du 28 octobre au 1er novembre à Addis-Abeba (Éthiopie) à la Session du Comité Technique Spécialisé sur les questions de l'égalité homme/femme et de l'autonomisation économique des femmes.

Lors de la session, les participants de plusieurs pays se sont penchés sur les rencontres prévues pour l'année 2020. Il s'agit entres du 75e anniversaire des Nations Unies, du 5e anniversaire des ODD, du 25e anniversaire de la déclaration de Beijing et son programme, ainsi que la décennie de la femme.
Ils ont aussi abordé un point relatif à l'Agenda 2063 de l'Union Africaine.
Une synthèse des rapports des pays membres a été analysée et adoptée.
Au terme des travaux, plusieurs documents ont été adoptés tels que le rapport du Comité Technique Spécialisé, le rapport Beijing + 25, et la déclaration politique des pays membres de l'UA à la 64eme session du CSW (Sommet de la condition féminine).
En marge des travaux, la ministre Mèdessè Véronique Tognifodé Mewanou a échangé avec la Commissaire aux Affaires Sociales de l'Union Africaine. Les discussions ont porté sur la protection des enfants.
Aussi, la ministre a-t-elle pu obtenir des promesses de coopération et de renforcement de capacités des différents acteurs avec la Direction Genre et Développement.

A.A.A

Categories: Afrique

''Le Bénin est à sa troisième indépendance'' (A. Zinzindohoué)

Sat, 11/02/2019 - 22:47

La constitution du 11 décembre 1990 a été révisée ce vendredi 1er novembre 2019 après plusieurs tentatives infructueuses sous les régimes des présidents Mathieu Kérékou et Yayi Boni.

Un acte fort à l'actif des députés de la 8ème législature et du président Patrice Talon.
Invité sur les ondes de la radio nationale (ORTB) à se prononcer sur cette révision de la constitution longtemps querellée par les acteurs politiques béninois, l'ancien président de la Cour suprême et ancien ministre de la justice n'a pas caché son soulagement.
A travers cette révision, le Bénin est désormais sur l'orbite du développement et du décollage, a déclaré Me Abraham Zinzindohoué,
membre du parti Union Progressiste (UP).
Selon lui, cette réforme permettra de « moderniser la constitution, de l'adapter aux réalités du jour ».
« Notre modèle était démocratique mais il lui manquait l'efficacité économique. Avec ces amendements qui ont eu lieu, on peut dire que le Bénin a un modèle démocratique avec une efficacité économique », a expliqué Me Zinzindohoué. Rappelant être de ceux qui avaient écrit cette constitution, l'ancien président de la Cour suprême a regretté le blocage qu'elle a constitué pour tout le système socioéconomique et politique du pays. Un blocage que les députés de la 8ème législature ont réussi à débloquer, s'est réjoui le leader du parti UP. Pour lui, il s'agit d'un nouveau départ pour le Bénin.
A en croire l'ancien ministre de la justice, le pays est à sa troisième indépendance après celles de 1960, et de 1990, marquée par le Renouveau démocratique car, poursuit-il, c'est maintenant qu'on met le pays sur l'orbite du développement, de décollage.

F. A. A.

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La mairie de Cotonou lance la construction de 32 écoles

Sat, 11/02/2019 - 22:04

La mairie de Cotonou a décidé de construire quelques infrastructures scolaire dans le compte du budget communal, exercice 2019.
Le projet concernent 32 écoles. 25 sites sont identifiés pour abriter ces nouvelles infrastructures dont le délai de construction est de 04 mois.
Le maire de Cotonou par intérim Isidore Gnonlonfoun et le conseil communal ont décidé de combler le déficit en matière d'infrastructure.

Encadré

Les 25 sites retenus

1- EPP AVOTROU
2- EPP SURU LERE
3- EPP SENANDE 2
4- EPP KOWEGBO
5- EMP KPONDEHOU
6- EPP AGBATO
7- EPP AKPAKPA CENTRE
8- EMP GBENONKPO
9- EPP GBETO SUD
10- EPP HINDE 2/C
11- EPP SIKE SUD
12- EPP Ste Rita I
13- EPP SIKE NORD
14- EPP ZOGBO
15- EPP FIFADJI
16- ECOLE DES SOURDS
17- EPP GBEDAGBA
18- EPP GBEGAMEY 1
19- EPP GBEGAMEY SUD
20- EPP GBEGAMEY NORD
21- EPP HLAZOUNTO
22- EPP GBODJETIN
23- EPP YLOMAHOUTO
24- EPP MISSITE
25- EPP XWLACODJI A

G.A.

Categories: Afrique

Deux malfrats neutralisés à Cocotomey

Sat, 11/02/2019 - 20:23

Deux braqueurs ont été abattus dans la nuit de vendredi 1er novembre 2019, à Cocotomey par les éléments de la Police républicaine.
Les malfrats ont été neutralisés alors qu'ils préparaient une opération de braquage.
Le surnommé Gros bébé et son complice étaient sur le point d'arracher une moto Wave à une victime quand ils ont été repérés par une équipe de police en patrouille.
Ayant aperçu les hommes en uniforme, ils ont pris la fuite.
Dans la course poursuite, les divorcés sociaux ont ouvert le feu avec un pistolet de fabrication artisanale.
Dans leur riposte, les policiers ont réussi à les abattre.
Gros bébé est un repris de justice sorti de prison, il y a moins d'un mois. Il est soupçonné d'être l'auteur d'un braquage à Gbèdjromèdé, à Cotonou.

A.A.A

Categories: Afrique

La Soneb lance l'abonnement à coût réduit

Sat, 11/02/2019 - 19:18

Au regard de plusieurs difficultés des populations, le gouvernement, à travers la Soneb, a lancé l'initiative des branchements à coûts réduits. Une initiative qui auparavant avait permis à plusieurs ménages de revenus modestes d'avoir l'eau potable de la Soneb directement dans leur maison. Cette mesure revient de plus belle.
A travers un communiqué signé du directeur général de la Soneb, les populations sont invitées à s'abonner avec un coût plus réduit. « A la suite des investissements massifs réalisés par le gouvernement pour l'accès universel à l'eau potable au Bénin et dans le but de faciliter les abonnements aux services d'eau potable de la Soneb à toutes les couches de la population, la Soneb informe son aimable clientèle sur toute l'étendue du territoire national que les critères d'attribution des branchements à coût réduit ont été entièrement révisés », souligne le communiqué. Il s'agit de payer 50.000 FCFA en une fois pour avoir un compteur d'eau dans sa maison ou payer au moins 20.000 FCFA et les 30.000 FCFA restant à échelonner sur 10 mois maximum. Le Directeur Général de la Soneb rassure avoir pris toutes les dispositions pour faciliter les abonnements et les brachements.
G.A.

Categories: Afrique

L'assassin présumé d'un policier abattu

Sat, 11/02/2019 - 17:30

La Police républicaine a neutralisé dans la matinée de ce samedi 02 novembre 2019, à Azowlissè, un individu, qui serait l'auteur de l'assassinat d'un policier en 2018 dans la localité.
Désormais hors d'état de nuire, Adjimon Ahouanvoeke surnommé Anankpo était un repris de justice.
Le sieur Anankpo était recherché comme auteur de l'assassinat l'année dernière de l'agent de Police Adjovi, précédemment en service au Commissariat d'arrondissement d'Azowlissè.
Lors de son interpellation, il a ouvert le feu sur les forces de sécurité. La riposte des hommes en uniforme lui a été fatale, lors des échanges de tirs.
Selon les informations, la victime est fournisseur d'armes à feu à un grand réseau de malfaiteurs. Il serait aussi impliqué dans plusieurs opérations de braquage.
Les investigations se poursuivent pour interpeler les autres membres du réseau.

A.A.A

Categories: Afrique

Huit morts et un blessé grave dans un accident à Glo

Sat, 11/02/2019 - 12:36

Un grave accident de circulation est survenu ce samedi matin à Glo, dans la commune d'Abomey-Calavi faisant huit morts et un blessé grave. Selon l'information rapportée par Banouto, il s'agit d'une collision entre un véhicule de transport et un camion, qui s'est produit non loin de Cievra.
Le seul survivant parmi les victimes est conduit dans un état critique à l'hôpital.

G. A.

Categories: Afrique

Les deux éléphants en divagation sous surveillance

Sat, 11/02/2019 - 12:34

Les deux pachydermes en divagation dans les communes du Borgou ont été localisés dans le village de Gounin à N'Dali. Cette opération fait suite à une mission conjointe entre l'Inspection Forestière du Borgou, l'Africain Parc et le Parc W.
Après la capture des bêtes en divagation, l'Inspection Forestière du Borgou, a pris le soin de munir les deux éléphants d'un collier électronique. Ce qui permettra aux agents des eaux et forêts de connaître leur position.
En raison de la saison pluvieuse et des conditions météorologiques, les deux éléphants ne peuvent être reconduits pour l'instant au parc. Ils retrouveront leur environnement naturel dès la saison sèche.

A.A A

Categories: Afrique

Les grandes innovations de la loi fondamentale

Sat, 11/02/2019 - 12:29

La loi n°2019-40 portant révision de la loi 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin a été adoptée ce vendredi 1er novembre 2019 par les députés de la huitième législature. Cette loi a apporté plusieurs innovations à la loi fondamentale en vigueur.

Les grandes innovations de la loi nº2019-40 portant révision de la constitution du 1er novembre 2019 sont entre autres les nouveaux articles 1er, 5, 15, 26, 41, 42, 43, 44, 54, 80, 92, 134, 145, 151, 153, 157.
L'article 1er stipule que « Dans toutes les dispositions de la Constitution, le groupe de mots ‘'Force Armées ou de Sécurité'' est remplacé par le groupe de mots ‘'Forces de défense et de sécurité'' ».
L'article 5 mentionne que « l'État concourt au financement des partis politiques aux conditions fixées par la loi », et « nul ne peut être condamné à la peine de mort », selon l'article 15.
L'article 26 évoque l'égalité en droit de l'homme et de la femme en ces termes : « l'homme et la femme sont égaux en droit. Toutefois, la loi peut fixer des dispositions spéciales d'amélioration de la représentation du peuple par les femmes ».
Le poste de vice-président qui assure la vacance de la présidence de la République est inscrit à l'article 41. L'article 43 précise qu'il est élu en duo avec le président de la République. Aussi, souligne l'article 54 que« le président de la République ne peut déléguer aucune de ses attributions au vice-Président de la République. Le vice-président de la République peut être démis de ses fonctions par l'Assemblée nationale sur saisine du président de la République pour manquement grave ».
L'article 54-1 dispose que « le Vice-président est le grand chancelier de l'ordre national ».
Concernant le nombre de mandats du président de la République, il est fixé par l'article 42 : « En aucun cas, nul ne peut, de sa vie, exercer plus de deux mandats de président de la République ».
Selon l'article 44, « Nul peut être candidat aux fonctions de président de la République s'il n'est dûment parrainé par des élus dans les conditions et suivant les modalités fixées par la loi ».
S'agissant de la durée du mandat des députés, elle est conformément à l'article 80 de cinq (05) ans renouvelable deux fois.
L'article 92 dispose que tout député nommé peut revenir reprendre son poste à sa demande (Formulation).
Avec la loi nº2019-40 portant révision de la constitution du 1er novembre 2019, il est désormais institué la Cour des comptes. Cette disposition est contenu dans l'article 134-1, 2, 3, 4, 5.
L'article 134-4 stipule que : « la Cour des comptes est la plus haute juridiction de l'État en matière de contrôle des comptes publics. Son président est nommé par le président de la République pour un mandat de 05 ans ».
Selon l'article 145 : « les conventions de financement soumises à ratification, sont ratifiées par le président de la République qui en rend compte à l'Assemblée nationale dans un délai de quatre-vingt-dix jours ».
La reconnaissance de la Chefferie traditionnelle par l'Etat est mentionnée à l'article 151- 1 en ces termes : « l'État reconnaît la chefferie traditionnelle gardienne des us et coutumes dans les conditions fixées par la loi ».
L'article 153-1, 2, 3 donne des précisions sur l'organisation des élections générales : « Les élections couplées, législatives et communales, sont organisées le deuxième dimanche du mois de janvier de l'année électorale›› et ‹‹ l'élection du président de la République est organisée le deuxième dimanche du mois d'Avril de l'année électorale ».
Avant les élections générales en 2026, il y aura communales en 2020, présidentielle en 2021- législatives en 2023 (dispositions transitoires).
Selon l'article 2, « la présente loi modificative de la Constitution, n'établit pas une nouvelle Constitution ».
Les regards sont tournés vers le président de la République qui procédera à la promulgation de cette loi après avis de la Cour Constitutionnelle.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Gouvernement de Rupture et Sagesse de Noé

Sat, 11/02/2019 - 11:05

(Par Roger Gbégnonvi)

​Avant la conquête, la France a obtenu qu'Abomey lui concède Cotonou pour y construire un wharf afin de convoyer chez elle les produits de la future colonie. Nulle intention d'installer le gouvernement dans ce bas-fond dont le nom s'en va signifier ‘‘marais de la mort''. Car un gouvernement, on l'installe en terre ferme. Toutefois pas à Abomey, farouchement opposé à l'occupation. Ni à Ouidah, vassal d'Abomey. Plutôt à Porto-Novo, allié de la France pour échapper à la mainmise d'Abomey. Il aura donc fallu les Dahoméens, ‘‘intelligents'', pour installer à Cotonou le gouvernement de la République en abandonnant à Porto-Novo les députés de la Nation qui peuvent se demander parfois pourquoi ils débattent là-bas pendant que les autres institutions de l'Etat débattent et se débattent dans le marais.
​Longtemps, très longtemps avant notre ère, le pays où vivait Noé était en passe de devenir marais de la mort pour les hommes. La capacité du patriarche de lire dans le ciel les signes du temps lui permit de pressentir le changement climatique qui s'en venait au travers de trombes d'eau jetées sur la terre par torrents entiers. Lui vint alors l'idée d'une baraque étanche et flottante. Il la construisit, y entra avec les siens, et quelques animaux familiers, et quelques objets indispensables. La baraque résista. Yahvé fut bon, et les pluies ne furent pas accompagnées de vents violents générateurs de tsunamis qui eussent anéanti simplement la baraque, fait de Noé et des siens et des animaux d'infimes bribes de viande que les poissons ne verraient même pas. La baraque flotta très longtemps. Lorsqu'elle toucha terre à la fin du déluge, ce fut loin, très loin de l'endroit d'où étaient partis le patriarche et les siens. Et Noé comprit que changement climatique et nécessité de vivre venaient de l'installer ailleurs.
​Aujourd'hui, au Bénin, faute de la science et de la prescience de Noé, faute d'intelligence et d'audace, nous devrions consulter le sage oracle pour nous entendre dire la vérité : « Les choses que je vois, les voici déjà à Grand-Popo et à la Zone des Ambassadeurs : Grand-Popo fragile rongé par la mer, Zone cossue conquise par la mer. Je vois tout Cotonou : revient soudain en surface sa kyrielle de bas-fonds naguère étouffés, et la mer, augmentée soudain par d'immenses eaux d'autres mers, se renverse sur lui et renverse ses maisons. Je vois sous l'eau beaucoup de gravats et de noyés. Les rescapés courent vers Ouidah, en leur tenue du Jardin d'Eden. Coupé de Cotonou devenu une mer tranquille, Porto-Novo se coupe du Bénin et plonge dans la nigérianitude, qui le fascine et l'attire depuis toujours. Je vois… »
​Voilà des visions qu'en ces temps de réchauffement – changement – climatique, le Gouvernement devrait considérer avec intelligence et audace. Les gens des Pays-Bas et de Ganvié ont dans leur ADN la faculté de danser tous les jours avec l'eau de la terre et l'eau des cieux. Les Japonais ont cultivé la triple faculté de narguer cyclones et séismes, rebâtir, et attendre la prochaine catastrophe. Les Béninois, globalement, ne sont pas suicidaires. Ils laisseront donc Cotonou à son sort de marais de la mort. Le Gouvernement de la Rupture doit à présent ressembler à son nom et prêcher d'exemple, quitter Cotonou avant d'en être chassé par les éléments déchaînés, installer gouvernement et parlement à Parakou avec l'avantage que, à partir de l'aéroport de Gloh-Djigbé, la vie ne s'arrêtera plus dans les sables mouvants où Cotonou, inconscient, s'enlise et agonise. Presque au centre du pays, Parakou aidera le Bénin à garder les acquis de 60 ans d'existence et sera, en sus, une belle promesse de faire davantage, d'aller plus vite de l'avant grâce à tout ce qu'on créera pour rapprocher la mer de l'Atakora, et rapprocher Natitingou de la capitale, plus facilement que de Cotonou.
​Il est normal que le changement climatique en cours nous fasse gémir. Mais veillons aussi à ce qu'il mette en phase Gouvernement de Rupture et Sagesse de Noé.

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Plus de 1200 masques et divinités, plusieurs pays invités au FIP 2020

Sat, 11/02/2019 - 07:49

Plus d'un millier de masques et divinités en provenance de plusieurs pays africains sont attendus pour une grande parade lors de la 4eme édition du Festival international de la culture, des arts et la civilisation du vodoun prévue pour janvier 2020 à Porto-Novo. C'est ce qu'a annoncé le maire de la ville de Porto-Novo, Emmanuel D. Zossou, président du comité d'organisation du Festival international de Porto-Novo (FIP 2020), mercredi 30 octobre, lors du lancement des activités préparatoires.

La 4eme édition du FIP aura lieu du 4 au 12 janvier prochain à Porto-Novo.
Selon le président du comité d'organisation, Emmanuel Zossou, une grande parade est prévue lors de ce festival. Plus de 1 200 masques culturels et rituels en provenance de plusieurs pays africains vont défiler.
La parade marquera la clôture de cet événement culturel qui a pour thème : « OGUN GU, l'emblème de l'innovation et de la technologie de la constellation des vodouns : Epistémologie d'un vodoun Orisha pionnier du développement ».
« Cette quatrième édition du Festival international de Porto-Novo ambitionne de mettre en valeur le riche patrimoine culturel du Bénin », a déclaré le maire Zossou tout ajoutant que l'événement se déroulera dans un cadre festif. « Au-delà d'une ambiance musicale, le comité tient à favoriser la convivialité et offrir au public des moments de détente, de partage et de découverte de la richesse identitaire porto-novienne », a-t-il ajouté.
Pour l'édition 2020 du FIP, il est prévu entre autres une foire artisanale et des arts avec la participation de 115 exposants du Bénin et de la diaspora et un colloque scientifique.
A cela s'ajoute la tenue de 25 concerts de musiques traditionnelle et moderne avec plusieurs artistes béninois de renommée, ainsi que des délégations d'artistes du Nigéria et du Brésil.

A.A.A

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Ce qu'en pensent les citoyens de la révision constitutionnelle

Fri, 11/01/2019 - 22:25

L'un des actes forts à poser pour la mise en œuvre des conclusions du dialogue politique d'octobre dernier, est la révision de la constitution du 11 décembre 1990. Ce qui a été fait en procédure d'urgence ce 1er novembre 2019 à l'Assemblée nationale.
Quelques citoyens rencontrés dans les villes de Cotonou et d'Abomey-Calavi ont donné leur avis.

Le surveillant général d'un établissement privé situé à Abomey-Calavi et qui a requis l'anonymat trouve que « ce n'est pas normal ». « Les députés qui sont là ne peuvent pas accomplir cette mission. Ils ne bénéficient pas de la confiance du peuple », a-t-il confié.
Aborder un sujet comme celui de la révision de la constitution au Bénin n'est pas amusant, a souligné le surveillant général indiquant qu'un consensus de toutes les forces politiques serait mieux pour la réussite d'un tel projet. Il a émis le vœu que le chef de l'Etat se rapproche de son peuple. Il est dynamique et travaille pour le bien-être des populations, a précisé le SG. « Mais si c'est pour plonger les dates en désordre », insinue-t-il, le peuple a peur surtout quand il s'agit d'un dossier comme celui de la révision de la constitution.
Pour son collaborateur Vincent Adhossou, enseignant de Science de vie et de la terre (SVT), la révision de la constitution est un sujet de vieille date. « Des doutes persistent encore par rapport à la légitimité des députés de la 8ème législature », a-t-il déclaré. Ces députés selon lui sont face à une responsabilité historique et ils devront tout faire pour n'en rajouter à la polémique qui entoure leur mandat depuis les dernières élections.
Pour l'enseignant, il faudra définir clairement l'esprit de ce qu'on veut faire, et le faire de façon consensuelle.
Se référant aux violences survenues au lendemain des dernières législatives, il estime qu'il serait dommage que des poches de tensions se créent encore dans le pays avec un sujet pareil.

Les choses évoluent et il faut ‘'coller'' aux changements

Selon Faousiath Alidou, la constitution d'un pays n'est pas éternelle, et il faudra selon les besoins, apporter des modifications nécessaires pour résoudre les problèmes qui se posent. « Ceux qui ont rédigé et adopté la loi fondamentale de 1990, l'avait fait dans un contexte qui n'est pas celui d'aujourd'hui. Les choses évoluent et il faut ‘'coller'' aux changements. Les pays que nous imitons, ont déjà modifié plusieurs fois leurs constitutions et connu plusieurs Républiques », a expliqué l'étudiante.
Etant donné que c'est à l'issue d'un dialogue politique auquel ont pris part tous les partis politiques, et que c'est pour mettre en œuvre les recommandations consensuelles retenues au terme des travaux dudit dialogue, poursuit-elle, on a plus de doute à se faire. Ce qui pourrait rassurer les uns et les autres aussi, selon Faousiath Alidou, la modification de la constitution se fait dans un contexte où le président en exercice n'est pas à son second mandat. « Mieux, les fondamentaux de la constitution de 1990 concernant le nombre de mandat ne seront pas touchés, et de ce fait, l'on pourrait pour une première fois, faire l'expérience d'une révision et toujours corriger si besoin en est », a-t-elle expliqué.
« La constitution n'est pas une simple loi. C'est une loi dont s'inspirent toutes les autres lois de la République », a confié Albert Winsou, commerçant exerçant à Agla. Procéder à sa révision sans tenir compte de toutes les forces politiques du pays, selon lui, ne donne aucune assurance. « Il faudra que les députés revoient leur copie », a-t-il précisé indiquant que la polémique autour de leur élection n'est pas encore totalement tranchée.
Se référant aux recommandations du dialogue politique dont les conclusions renvoient à une révision de la constitution, il estime qu'un dialogue vrai et franc ne peut se faire au Bénin sans la prise en compte des anciens chefs d'Etat que sont Nicéphore Soglo et Yayi, et des acteurs bien connus de la politique au Bénin. « S'ils sont sûrs de pouvoir faire quelque chose qui ne sera pas remis en cause demain, qu'ils prennent en compte ces ténors-là aussi », a conclu le commerçant.
Sur la question de révision de la constitution, Estelle, jeune opératrice de saisie exerçant à Tankpè n'a émis qu'un seul vœu. « Que les politiciens s'entendent entre eux et fassent tout pour préserver la paix dans le pays ».

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

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