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24 Heures au Bénin

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Updated: 2 days 12 hours ago

La vente promotionnelle, une source de pollution sonore

Mon, 12/30/2019 - 18:37

En dehors des bars/restaurants, des églises, et autres débits de boissons connus comme principales causes de la pollution sonore dans les villes de Cotonou et environs, plusieurs établissements commerciaux jouent de la musique à fond pour attirer la clientèle.
Que ce soient les boutiques de vente de téléphones portables, des points de distribution de produits Canal+, et autres, les promoteurs font de plus en plus recours au 4ème art (la musique) pour mieux faire connaître leurs produits.

Le phénomène s'est beaucoup accentué en cette période des fêtes de fin d'année.
Des responsables et tenanciers de ces établissements expliquent les raisons de cette nouvelle approche dans les stratégies de vente à Cotonou et Abomey-Calavi.
« Les gens aiment le bruit. Et le bruit permet d'attirer la clientèle. Quand c'est calme, les gens ne viennent pas. Et pour les attirer, nous sommes obligés de mettre un peu d'ambiance », a confié Ezéchiel, responsable d'une boutique de vente de téléphones portables située à Gbodjè-Carrefour dans la commune d'Abomey-Calavi. « Tous les jours, je mets la musique dès l'ouverture à partir de 08 heures. A 12 heures, j'arrête pour la pause », a-t-il expliqué. « Mais à partir de 16 heures, je reprends pour arrêter le soir à 21 heures au moment de la fermeture », précisé le jeune homme indiquant que lors des ventes promotionnelles, c'est ‘'No Stop''.
La pause autrefois observée à partir de midi, n'est plus respectée.
Mu par le désir d'écouler les produits de promotion, il arrive qu'il dépasse même le nombre de décibels autorisés à certains moments de la journée.
Lors desdites ventes, un DJ (disc jockey) est commis pour l'animation. Avec le microphone mis à sa disposition, celui-ci use de son art oratoire et autres astuces pour attirer l'attention de tous. « C'est l'un des moments, où on vend le plus », a confié Ezéchiel.
Selon Alice T., une jeune fille exerçant dans une boutique de vente de décodeurs Canal+ à quelques mètres de Iita-Carrefour, « grâce à la musique, on parvient à attirer le maximum de clients ». Mieux que la musique, explique-t-elle, le promoteur fait appel parfois à des groupes de chorégraphie qui, à travers leurs démonstrations, attirent plus de monde. Dans le rang de ces spectateurs qui s'agglutinent devant la boutique, il y en a qui se procurent toujours quelques produits, a indiqué Alice.
Les avis de Ezéchiel et de Alice ne diffèrent pas de ceux d'un autre tenancier de boutique de vente de téléphones portables à Agontinkon carrefour, dans la ville de Cotonou. La musique est le meilleur moyen pour faire prospérer les affaires, a déclaré ce dernier. « Dans le calme, c'est vrai, on vend. Mais pas autant que lorsqu'on met la musique », a-t-il expliqué. « C'est vrai, qu'il y a des lois, et on ne doit pas troubler les gens, mais pour gagner, on est obligé de jouer un peu pour attirer les clients », a-t-il poursuivi.

Le phénomène persiste

Conformément aux dispositions de l'article 27 de la constitution du 11 décembre 1990, « toute personne a droit à un environnement sain, satisfaisant et durable, et a le devoir de le défendre. L'Etat veille à la protection de l'environnement ». Cette disposition constitutionnelle est renforcée par la loi-cadre sur l'environnement et le décret N°2001-294 du 08 août 2001 portant réglementation du bruit en République du Bénin. Selon ce décret, « l'usage de tout appareil de communication par voie acoustique (sirène, haut-parleur, avertisseur sonore) nuisible à la quiétude des populations ainsi que l'installation de toutes sources aux abords des écoles, des formations sanitaires et des services administratifs sont formellement interdits ».
Nonobstant toutes ces dispositions, le quotidien des populations de Cotonou reste marqué par divers bruits.
Le phénomène s'est accentué depuis un moment avec les établissements commerciaux, notamment les boutiques de vente de téléphones portables, d'articles vestimentaires, d'appareils électro ménagers, des points de distributions de produits Canal+, et autres qui, dans la perspective d'attirer la clientèle, joue de la musique à fond.
Le procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou en collaboration avec les officiers de police judiciaire de la ville, avait engagé il y a quelques mois, une lutte contre le phénomène. Ce qui avait conduit à l'interpellation de quelques acteurs reconnus coupables de pollution sonore dans la ville, et réduit le phénomène. Quelques mois après, les auteurs de pollution sonore semblent revenir à la charge.
Mieux, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, suite à des plaintes répétées des citoyens, a sorti un communiqué en novembre dernier exhortant les auteurs de pollution sonore au respect des dispositions légales dans le pays. Malgré les injonctions de l'autorité, le phénomène a pris de l'ampleur en cette période des fêtes de fin d'année avec diverses ventes de promotion.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Eléonore Y. Ladikan fait le bilan des 3 ans du PAG ce soir

Mon, 12/30/2019 - 17:53

Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladikan sera invitée sur un plateau spécial de la télévision nationale ce lundi 30 décembre 2019, à partir de 21h30.
La ministre fera le point des réformes menées au cours des trois ans du Programme d'actions du gouvernement (PAG) dans le sous secteur de l'enseignement supérieur.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le forage de puits produit des effets inattendus

Mon, 12/30/2019 - 15:50
Categories: Afrique

La résidence ‘'Les Filaos'' en démolition

Mon, 12/30/2019 - 14:56

Dans la cadre des travaux d'assainissement et de réaménagement du boulevard de la Marina, le gouvernement de Patrice Talon a décidé de la mise en œuvre du projet « Les jardins de Mathieu » en hommage au défunt président le Général Mathieu Kérékou.
Après le déménagement des effets personnels de feu Kérékou, les ouvriers ont commencé les travaux de démolition en vue de la rénovation du domaine « Les Filaos ».

Le projet « Les jardins de Mathieu » sera bientôt réalité. Il consiste à aménager le site en espace vert.
Le futur jardin urbain public va accueillir le nouveau monument aux morts de la ville de Cotonou.
A la suite du déguerpissement de la résidence ‘'Les Filaos'' en novembre dernier sur ordonnance du Tribunal de Première Instance de Cotonou, des travaux de démolition ont été entamés. A l'intérieur du domicile de feu Kérékou, des ouvriers s'attèlent à enlever les toitures et à procéder aux opérations de déconstruction afin de libérer le domaine pour sa rénovation.
Ce projet du gouvernement Talon entre dans le cadre des travaux du réaménagement du boulevard de la Marina partant du giratoire Erevan jusqu'au carrefour de la Loterie nationale du Bénin, au quartier Ganhi.
A la fin des travaux menés par l'entreprise Colas, le boulevard de la Marina sera subdivisé en trois voies.
Il y a également la construction des ouvrages d'assainissement et de drainage, ainsi que des aménagements urbains, paysagers et autres.
Les travaux doivent être achevés avant le 1er août 2020, pour la commémoration du soixantième anniversaire d'indépendance du Bénin.

Un look plus moderne pour la capitale économique

Les enfants du feu Kérékou ont voulu que la résidence ‘'Les Filaos'', qui a servi de refuge pendant un demi-siècle à l'ancien chef de l'Etat soit transformée en musée. Mais, le gouvernement béninois dans sa volonté d'embellir la ville de Cotonou a résolu de réaménager le domaine qui se situe sur le boulevard de la Marina. Par ce projet d'envergure, le souvenir de l'ex chef d'Etat de la République sera immortalisé puisque le prénom Mathieu du défunt président est attribué au lieu. Ce qui rend hommage au Général surnommé le « Caméléon ». L'aménagement du boulevard de la Marina ainsi que les autres projets prévus sur des espaces publics adjacents audit boulevard vont permettre de rendre non seulement la ville de Cotonou plus attractive mais aussi le trafic plus fluide.

Akpédjé A. AYOSSO

Categories: Afrique

Le présumé assassin du soldat Gbesseto arrêté

Mon, 12/30/2019 - 14:28

Les éléments de la Police républicaine de Godomey ont mis la main sur le présumé auteur ayant ôté la vie à un militaire dans la nuit de samedi à dimanche 29 décembre 2019. Le soldat de première classe Donatien Gbesseto, en service à la section sécurité de la Cour constitutionnelle a été abattu à Cococodji par des malfrats alors qu'il rentrait à son domicile après minuit. Les braqueurs ont emporté la moto de la victime.
L'enquête a permis d'interpeller un présumé auteur. Le soldat en stage à Bembèrèkè, marié et père de 4 enfants était rentré à Cotonou pour passer les fêtes de fin d'année avec sa famille.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Un homme tué à coups de marteau

Mon, 12/30/2019 - 12:15

La commune de Banikoara a connu une scène tragique le 25 décembre dernier, jour de la fête de Noël. Un homme a été tué à coups de marteau alors qu'il était parti rendre visite à sa dulcinée.
Selon les informations, la victime Zakari est allée rendre visite à dame Toko N'Kouro quand le nommé Lafia, l'ayant surprise, lui a assené des coups de marteau à la tête. Sous le choc des coups reçus, Zakari s'écroula et rendit l'âme.
Les mêmes sources renseignent que dame Toko N'Kouro, ex épouse du sieur Lafia, est divorcée de celui-ci depuis trois ans environ. C'est peut-être pour se venger de cette séparation qu'il aurait posé cet acte crapuleux mercredi dernier. Après son forfait, Lafia a pris la fuite. Une enquête est ouverte par la Police républicaine.
Le Procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe de Kandi est saisi du dossier.

F. A. A.

Categories: Afrique

Un chargement de sandalettes saisi à Aplahoué

Mon, 12/30/2019 - 09:04

Les agents de la Douane en poste à Hounsahoué dans la commune d'Aplahoué ont mis la main ce dimanche 29 décembre 2019 sur chargement de sandalettes en plastique. Selon les informations, la marchandise qui était en transit du Togo vers le Bénin, a tenté de passer les mailles de la douane de Tohoun et de Hounsahoué sans les procédures.
Mais les fraudeurs ont été pris au piège des douaniers à Lagbavé, une localité de la ville d'Aplahoué, dans le département du Couffo. L'équipe de la Brigade de Tohoun et de Hounsahoué a pu intercepter le véhicule bâchée rempli de 7710 paires de sandalettes en plastique en provenance de Lomé, au Togo.

G. A.

Categories: Afrique

Un forage de puits produit des effets inattendus

Mon, 12/30/2019 - 08:56

A Avédji, village de l'arrondissement de Kpinnou dans la commune d'Athiemé, un phénomène se produit depuis quelques jours. A une profondeur de 30-35m au cours du forage d'un puits, il y a eu des jets ininterrompus de sable accompagnés de détonations. Ce qui a provoqué la panique au sein des populations aux alentours.
Le directeur départemental des mines du Mono-Couffo, le Chef Service Eau Mono, le maire d'Athiemè et autres autorités se sont rendus sur les lieux.

Selon les riverains, rapporte le Chef Service Eau Mono, le phénomène s'est produit lors d'un forage manuel en cours de réalisation à une profondeur de 30 à 35 m se trouvant sur une parcelle plantée de Noni. Il y a eu des jets de sable qui se sont répandus sur un rayon de 40m jusqu'à la route inter-Etats peu avant Lokossa. D'après le constat fait par le Chef Service Eau Mono accompagné du Professeur Félix Azonsi, « il y a des émanations de gaz et les plants de Noni et la végétation environnante sont recouverts de boues mais demeurent verts ».
Après le dépôt « d'une perche au-dessus des émanations provenant du forage », il a été noté « au bout de 10 minutes que la perche est fraîche au touché » et « les sables projetés sentent encore un peu de souffre ».
« La commune d'Athiémé étant caractérisée par la présence d'aquifères captifs sous pression, il est probable que les ouvriers aient atteint un de ces aquifères », pense-t-il.
A noter qu'il n'y a eu « aucune étude hydrologique ou géologique, ni une demande de forage à l'autorité communale et départementale en charge de l'eau », alors que Athiémé est une zone artésienne.
Le Professeur Michel Boko rassure que « ce n'est pas du volcanisme, mais une fuite de méthane ». « Cela se produit dans les zones marécageuses avec fortes accumulations de matières organiques en décomposition dans les couches profondes. Pour le volcanisme, les émissions viennent du barycentre et du sima, au-delà de la couche de sial (lithosphère) », a-t-il expliqué.
La direction des mines et de l'eau a suggéré les mesures ci-après : l'interdiction d'accès au site ; le suivi par la Police Républicaine des mesures sécuritaires et le suivi par les directeurs départementaux du cadre de vie et des mines de l'évolution de la situation.
Compte tenu de la situation, le commissaire de police d'Athiémé a été chargé du suivi et du renforcement des mesures sécuritaires.
Les ménages a proximité ont été évacués et un périmètre de sécurité a été bien défini.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

La 2eme édition de la formation aux méthodes ‘'GAMEIA'' se poursuit

Sun, 12/29/2019 - 23:27

Après l'étape de Maria Tokpa le 26 décembre 2019 la 2ème édition de la formation aux méthodes ‘'Gameia'' se poursuit. La Directrice exécutive de l'Ong Gameia, Mme Crépine Rose Amoussou-Gandaho, est attendue le 04 janvier 2020 au CED Akpakpa afin de donner les clés nécessaires aux apprenants pour exceller dans leur apprentissage.


Les acteurs directs ou indirects ( apprenants, parents et enseignants ) de l'éducation au Bénin sont attendus le 04 janvier 2020 au CED Akpakpa pour découvrir la méthode d'apprentissage GAMEIA.
En effet, selon la Directrice exécutive de l'Ong Gameia, Mme Crépine Rose Amoussou-Gandaho, les apprenants qui ont une Méthode de travail, donnent le meilleur d'eux-mêmes et réussissent bien à l'école. Par contre, ceux qui n'ont pas une méthode de travail peinent à décoller, perdent le temps et à un moment donné quand ils sont fatigués, découragés, ils abandonnent tout simplement.
Selon le chronogramme établi, tout commencera dans la matinée de 9h à 12h par une rencontre de discussion avec les apprenants sur les « Méthodes pour étudier chaque matière afin de donner le meilleur de soi-même ». L'après-midi de 15h à 18h sera consacré à la rencontre avec les Parents et les Enseignants afin de leur parler du rôle et de la responsabilité de chaque acteur dans la réussite à travers les stratégies motivationnelles. Il faut noter que la pertinence de la thématique se retrouve dans le fait que si l'enfant doit donner un rendement quelconque, il faudrait qu'on le motive, qu'on lui donne le goût et le désir de l'étude et qu'on le suive aussi pour qu'il trouve l'énergie nécessaire afin de donner le meilleur de lui-même.
Le but de ‘'l'Ong Gameia'' est d'amener tous les apprenants béninois à adopter une méthode d'apprentissage pour qu'on ne parle plus de l'échec ni d'abandon. « C'est l'échec qui conduit à l'abandon et qui conduit après à la délinquance. Nous faisons ce travail car nous sommes convaincus que tous les apprenants peuvent réussir et qu'il ne faut jamais désespérer d'un apprenant de niveau faible », a fait savoir Mme Crépine Rose Amoussou-Gandaho.
Sur 44 apprenants en difficultés o encadrés par l'ONG Gameia au cours de l'année scolaire 2017-2018, 31 étaient candidats aux divers examens ( BAC et BEPC). Sur les 17 candidats au BEPC, le taux de réussite de 17/17 soit (100%) contre 14/15 (93%) au Baccalauréat .
Les conditions de participation à la formation sont souples. Il suffit juste de disposer des supports Méthodes efficaces de travail pour tout apprenant ou de comment motiver les apprenants en difficulté d'apprentissage ?
Le participant peut aussi soutenir l'organisation en payant la somme de1000f. Précisons pour finir que Mme S. Crépine Rose Amoussou-Gandaho est Professeur certifiée de philosophie, Spécialiste en Gestion des ressources humaines (Grh), Consultante en psychopédagogie pour avoir écrit deux opuscules : « Méthodes efficaces de travail pour tout apprenant » et « Comment motiver les apprenants ? »

Quelques témoignages des participants à la formation à Maria Tokpa

Categories: Afrique

Boni Yayi à Cotonou pour les fêtes de fin d'année

Sun, 12/29/2019 - 19:12

L'ancien président du Bénin Boni Yayi est à Cotonou depuis l'après-midi de ce dimanche 29 décembre 2019.
Selon nos sources, le président d'honneur du parti FCBE est à Cotonou pour les fêtes de fin d'année avec son fils Chabi. Plusieurs mois après son départ du Bénin pour raisons de santé, l'ex chef d'Etat qui se porte mieux s'est installé à son domicile à Cadjéhoun.
Boni Yayi a fait son apparition à Cotonou en novembre dernier avec une délégation de la CEDEAO. Depuis des semaines, l'ex chef d'Etat séjourne au Nigéria.

A.A.A

Categories: Afrique

Un soldat abattu par des braqueurs ce dimanche

Sun, 12/29/2019 - 13:32

C'est la tristesse et la désolation dans le rang des forces de sécurité publique. Un des leurs est tombé sous les balles des braqueurs ce dimanche 29 décembre 2019 vers 01h du matin à Cococodji, dans la commune d'Abomey-Calavi.
Selon des sources concordantes, le soldat rentrait à son domicile aux environs de 01 heure du matin dans la nuit de samedi à dimanche quand les hors-la-loi l'ont fusillé. Après avoir commis leur forfait, ils ont emporté sa moto. Le soldat abattu selon nos sources, était en service à la Cour constitutionnelle.
La victime répond au nom de Donatien Gbesseto.
Ce soldat de première classe est en stage de perfectionnement à Bembèrèkè.
Il revenait à son domicile passer les fêtes de fin d'années avec sa famille quand le drame est survenu.
Son corps est déposé à la morgue PK14 de Godomey.
Une enquête est ouverte pour identifier les auteurs du crime.

F. A. A.

Categories: Afrique

Thomas G. Hadonou lance son autobiographie

Sun, 12/29/2019 - 13:29

En Afrique, « un vieillard qui meurt, est une bibliothèque qui brûle », dit-on. Et pour ne pas laisser la sienne partir en fumée, Guézogbé Thomas Hadonou, cadre chevronné de l'administration du Trésor à la retraite, a écrit un ouvrage qui servira de repère à la jeune génération. « Une icône du développement local réussi », c'est le titre de l'ouvrage dont le lancement a eu lieu ce samedi 28 décembre 2019 au CEG l'Entente à Cotonou en présence d'éminentes personnalités dont le chargé de mission du président de la République, le président de la Commission béninoise des droits de l'Homme, le directeur général de la Sobemap, d'anciens collègues, parents et d'amis.
A cette occasion, l'ex directeur général du Trésor, Jean Allotonou, ancien collaborateur et parrain de l'auteur, a rappelé les mérites d'un homme exceptionnel dont les qualités, les compétences professionnelles, et l'intégrité ont vite hissé dans la hiérarchie du Trésor. Saluant le sens d'organisation de G. Thomas Hadonou, il a souligné que c'est un homme qui a permis de réorganiser les services. « A tous les postes de responsabilité, il a su faire preuve non seulement de compétence technique et professionnelle, et je n'ai jamais eu de rapports de vérification et d'inspection portant sur des manquements, notamment des malversations et des détournements », a-t-il témoigné.
Christophe Hadonou, professeur à la retraite, aîné et parrain de l'auteur, est revenu pour sa part, sur le petit incident qui a eu lieu au moment de l'inscription de son jeune frère à l'école dans les années 1959. Ce dernier suivant les explications du présentateur, Patrick Djossou, devrait passer la main droite sur la tête et atteindre le lobe de l'oreille gauche. Un exercice que sa ‘'petite taille'' ne lui avait pas permis de faire, bien qu'il ait l'âge d'aller à l'école.
Titulaire du Baccalauréat à l'époque, Christophe Hadonou devrait poursuivre ses études en occident, et la création de ladite école, était l'un des facteurs favorisant son départ en Europe. Saluant l'ingéniosité de l'auteur, il a invité les uns et les autres à se procurer le document et à le lire.
« Celui que nous encourageons ce matin, est un homme de fidélité, fidèle à ses idées, fidèle à ses engagements, fidèle à sa famille, fidèle à ses amis, etc », a confié Me Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle, parrain de l'auteur et représenté pour la circonstance par Cédric Loko, assistant juriste. « C'est un homme d'actions à qui toute idée subit un dynamisme de l'évolution. Partout il est, et quel que soit le champ, il veut que les choses réussissent. Les idées sur lui se bousculent et à son tour, il bouscule son environnement », a témoigné l'ex président de la Cour constitutionnelle. A travers l'ouvrage, les lecteurs pourront découvrir non seulement les qualités intellectuelles et morales, mais aussi et surtout, les qualités d'engagement dans l'esprit de servir la communauté de Thomas G. Hadonou, a-t-il ajouté.
L'auteur de l'ouvrage, Thomas G. Hadonou, a salué ses parrains qui constituent ses modèles de vie. Après les hommages, il a rappelé qu'ils ont tous assumé de hautes fonctions de l'Etat, mais « à titre gratuit ». L'Etat n'aurait pas reconnu les nombreux efforts qu'ils ont consentis pour la construction de la Nation à travers une distinction.
Au-delà de l'administration du Trésor, l'auteur a mis ses compétences et ses qualités d'homme exceptionnel au service de sa communauté. Grâce à son dynamisme, les quartiers de Gbodjètin, Hlazounto, Akogbato, etc, ont pu bénéficier des services sociaux de base, et d'infrastructures sociocommunautaires dont l'une des plus importantes reste le CEG l'Entente. Un collège que les jeunes nourrissent l'ambition de voir un jour porter son nom.
Thomas Hadonou a plaidé pour la préservation des domaines de cet établissement, et sollicité l'accompagnement des pouvoirs publics pour son élargissement.
Le titre, Une icône du développement local réussi trouve son sens dans les actions de développement qu'il a réalisées au profit de la communauté.
L'ouvrage est composé de 174 pages, subdivisé en deux parties.
La première est consacrée à son vécu. La 2ème recèle des témoignages. L'ouvrage a été publié aux éditions Wéziza dans la collection Bio Le repère.
Au terme d'une vente à l'américaine, le premier exemplaire a été vendu à 1 million 65 000 FCFA.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Le point de la situation Sécuritaire au dernier trimestre de 2019

Sun, 12/29/2019 - 13:12

Invité sur l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale ce dimanche 29 décembre 2019, le commissaire principal de police, Roger Tawès, chef service relations publiques et communication de la Police républicaine a présenté le point de la situation des actes répréhensibles au 4ème trimestre de l'année 2019.
Comparativement au passé, les braquages ont baissé. Sur les trois derniers mois, 42 cas ont été enregistrés, a informé Roger Tawès, commissaire principal de police. Pour ce qui concerne les vols à main armée, les statistiques donnent 135 cas. Ce qui selon le commissaire principal de police, constitue une avancée. Les vols à main armée étaient estimés par le passé à près de 400 cas.
Quant aux cambriolages, 431 cas ont été enregistrés sur la période indiquée, et les vols simples, au nombre de 776.
Le chef service communication et relations publiques de la Police républicaine n'a pas manqué de présenter le point des accidents sur les axes routiers. Au total, 89 accidents mortels ont été enregistrés, 473 cas d'accidents corporels et 550 accidents matériels.
Le commissaire divisionnaire de la police Mathias Atchèdemessi, second invité de l'émission, a rappelé les mesures prises par la Police républicaine afin de garantir une fin d'année apaisée aux populations. Il a cité entre autres, le renforcement du dispositif de sécurisation des axes routiers, l'intensification des patrouilles sur les corridors, et autres dispositifs de surveillance de la circulation routière, la surveillance générale des lieux de grand rassemblement (marchés, lieux de cultes, centres commerciaux, débits de boissons).
Cette surveillance selon le commissaire divisionnaire, se fait par une présence visible ou discrète des agents.
Outre ces différentes mesures, la police a sensibilisé les populations, des opérations de démantèlement de réseaux de criminels ont été menées sur toute l'étendue du territoire national, les services de renseignements permettant d'avoir de l'information utile en un temps record, ont été déployés, les conducteurs de taxis-motos des villes de Bohicon, Cotonou, Parakou ont été sensibilisés sur les comportements à risque. Ce qui a permis la fête de Noël dans la tranquillité, a indiqué le commissaire Mathias Atchèdemessi.

F. A. A.

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Ce que nous diraient nos maîtres à l'orée de 2020

Sat, 12/28/2019 - 23:47

(Par Roger Gbégnonvi)

​Au temps où nous avions des maîtres d'école qui nous aimaient (puisse ce temps revenir !), ils ne nous laissaient point partir pour les congés de décembre sans nous avoir obligés (ils étaient directifs) à prendre quelque ferme résolution pour l'an nouveau, afin que nos vies de petits Dahoméens ne soient pas des vies avachies, des vies collées au plancher des vaches, mais des vies pareilles à un « élan qui sache un peu monter ». S'ils étaient là encore en décembre 2019 et que tout le pays fût leur classe de CM1, à quelle résolution nous obligeraient-ils pour « plus de lumière » dans nos vies de Béninois, grands et petits ?
​1- Ils prennent tous les jours la mesure de notre malpropreté citadine en nous voyant utiliser les rues de nos villes comme dépotoirs des saletés que, pour rien au monde, nous ne tolèrerions dans nos cases ou nos maisons. Nos maîtres sonneraient pour 2020 la fin de l'inadmissible. Ils nous exhorteraient à prendre exemple sur le Ghana où Jerry Rawlings a su convaincre les siens que les rues des villes ghanéennes ne sont pas plus porcheries que les cases ou les maisons, et que rien ne doit y être jeté qui soit déchet ou détritus. Nos maîtres suggèreraient, peut-être, que, à travers une grande campagne médiatique, notre Ministère du Cadre de la Vie participe à cet effort d'élévation de la conscience collective.
​2- Parfois nos maîtres aussi voient dans nos rues des ordures entassées depuis des jours ou des semaines. Quels riverains sont coupables de ces attrape-cochons-et-mouches à ciel ouvert ? Ce sont souvent des immondices anonymes. Il arrive qu'on les côtoie également dans d'autres grandes villes du monde. Mais nos maîtres ne supporteraient pas que nous invoquions Paris ou Madrid pour être vilains. Car ils nous ont enseigné que « Quand sur une personne on prétend se régler / C'est par les beaux côtés qu'il lui faut ressembler ». Forts de quoi nos maîtres nous demanderaient pour 2020 de n'avoir plus la moindre part personnelle à cette régression de l'homme. Nos maîtres suggèreraient, peut-être, que nos mairies prennent une part active à cet effort d'élévation de la conscience collective.
​3- Parfois, dans nos villes, nos maîtres aussi voient bovins ou caprins surgir en pleine rue. Bêtes dûment conduites par un berger vigilant qui les encourage de son bâton à ne pas jouer les sénateurs. Mais en ce qui concerne les vaches, elles sont lourdes et lentes. Piétons, motocyclistes et chauffeurs, sont donc obligés de s'arrêter, comme au passage d'un cortège funèbre, et ils maugréent d'impatience. Les oiseaux migrateurs dans le ciel de nos villes sont d'une bucolique enchanteresse, et on en redemanderait. Les troupeaux de vaches ou de chèvres traversant nos rues sont d'une bucolique fâcheuse dont on aimerait se passer. Et nos maîtres nous demanderaient de contribuer à partir de 2020 à ce que tous distinguent la campagne, où les bêtes peuvent déambuler à l'air libre, de la ville, où elles doivent être confinées dans des enclos. Nos maîtres suggèreraient, peut-être, que nos mairies, dans ce cas aussi, prennent une part active à cet effort d'élévation de la conscience collective.
​Et nos maîtres nous diraient de nous mettre à l'écoute du cœur et de la raison pour nous entendre dire par eux ce qu'il convient que nous fassions, individuellement et collectivement, ici et maintenant, pour « être plus ». Et nos maîtres nous diraient qu'il est inutile de souhaiter bonne année 2020 à la ronde, à tous et à chacun, pour se retrouver, tous ensemble en 2021, Gros-Jean comme devant, sans nul progrès par rapport à 2020. Et nos maîtres nous diraient que c'est grâce à tous nos efforts, individuels et collectifs, que c'est grâce à tous nos efforts accumulés et maintenus dans leur résultat, que nous aussi serons demain crédités de quelque œuvre « qui s'achève et qui dure ». Pour le progrès de l'homme.
​Bonne année 2020.

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La transhumance transfrontalière interdite au Bénin

Sat, 12/28/2019 - 17:35

La transhumance transfrontalière est désormais interdite sur toute l'étendue du territoire national. Selon l'arrêté interministériel en date du jeudi 26 décembre 2019 ‹‹ la mesure prise est à effet immédiat et tout troupeau transhumant est interdit d'entrer sur le territoire de la République du Bénin››.

‹‹N'est pas concerné par la mesure, tout troupeau d'animaux destinés au commerce de bétail au Bénin ou en transit par le Bénin››, précise l'arrêté.
Sont chargés de veiller à l'application stricte de cette mesure le chef d'Etat-Major général des Forces Armées Béninoises, le directeur général de la Police Républicaine, le directeur de l'élevage, le directeur Afrique et Moyen-Orient, le Directeur général des Eaux, Forêts et chasses et le directeur général de l'administration territoriale.
L'arrêté intéministériel est signé par les ministres Gaston Dossouhoui en charge de l'agriculture, de l'élevage et de la Pêche, Aurélien Agbénonci, ministre des Affaires étrangères et de la coopération ; José Tonato, ministre du cadre de vie et développement durable ; Sacca Lafia, ministre de l'intérieur et de la sécurité publique ; Fortune Alain Nouatin, ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense nationale et le ministre Alassane Seidou de la décentralisation et de la gouvernance locale.

A.A.A

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Sortir de la confusion monétaire en Afrique de l'ouest

Sat, 12/28/2019 - 17:17

Edgard Gnansounou, 23 décembre 2019 edgard.gnansounou@gmail.com

Au lendemain de la décision du 21 décembre 2019, il apparaît, après un recoupement de différentes interventions médiatiques en particulier celles du Président et du Ministre des Finances de la France, que les réformes annoncées sont principalement à l'initiative de la France. Il importe pour nos dirigeants, de mettre un terme aux polémiques en cours en jouant la transparence envers l'opinion publique ouest-africaine. J'aimerais féliciter toutes les personnalités africaines qui ont négocié la mise en œuvre de cette décision française et nous l'ont servie astucieusement comme un sursaut de dignité venant de nos Chefs d'Etat - ces Présidents francophones qui auraient voulu prendre de l'avance sur les autres partenaires de la CEDEAO. Cependant, cette communication pèche par manque de cohérence voire par maladresse. Pourquoi, en effet, avoir fait sortir la France des instances de la politique monétaire de l'UEMOA, s'être émancipé du Franc CFA, pour ensuite demander à la France de maintenir sa garantie en période de crise ? Pourquoi la France aurait-elle accepté de se faire éjecter tout en continuant à apporter sa garantie à huit pays « souverains » qui revendiquent à ses dépens leur souveraineté ? La France serait-elle devenue subitement masochiste ? Pourquoi, si ce n'est qu'elle est à l'initiative de cette opération qui apparaît, avant tout, comme une réponse à un regain d'impopularité de ce pays dans notre sous-région. Il faut aussi déplorer l'image qui nous est donnée d'une UEMOA « francophone » qui réunit, à part la Côte d'Ivoire et le Cap-Vert, six des pays les plus pauvres de la sous-région, mais prétend « damer le pion » à des pays comme le Ghana et surtout le Nigéria. La décision de créer une monnaie censée prendre le nom Eco est une initiative de la CEDEAO et si une approche progressive devait être empruntée, elle aurait dû être conçue par ou au sein de la CEDEAO et non par l'UEMOA qui, sauf erreur de ma part, n'est pas un comité exécutif de la CEDEAO. Il importe de corriger cette posture calamiteuse qui peut contribuer à nuire à l'intégration politique de la sous-région. Je continue de soutenir qu'il faut se réjouir de la fin symbolique du Franc CFA, de la clôture du compte d'opérations géré par la France, de la responsabilité entière donnée par la France de Macron à ses protégés de gérer eux-mêmes leurs réserves de devises. Il est cependant frustrant que, comme c'était le cas de l'Indépendance, cette émancipation nous ait été octroyée par la France. Comment alors, ne pas comprendre le doute et parfois la colère exprimés par certains intellectuels de notre sous-région ? Mais point n'est nécessaire de diaboliser nos frères et sœurs qui ont négocié cette émancipation. Il faudrait, de manière précise, situer les enjeux et faire des propositions concrètes pour la suite. En 2018, la province indienne du Kerala a subi une inondation qui a fait des centaines de morts. C'était une crise humanitaire et non financière mais l'Inde a décliné les offres d'assistance et les dons d'autres pays. Le gouvernement de l'Etat fédéral Indien affirmait qu'il lui revenait comme Etat souverain de faire face à cette situation de crise humanitaire ! L'enjeu, ici, n'est pas qu'une question de fierté ou de dignité, c'est aussi et surtout une volonté de consolidation d'une crédibilité internationale acquise de longue date et cultivée quotidiennement. Mais nous ne sommes pas des Indiens et certains des nôtres pour des raisons purement pragmatiques mais aussi par conviction continuent de faire preuve d'un complexe d'infériorité. Au fond, ils sont convaincus de notre incapacité à nous prendre en charge et donc de la nécessité de nos « supérieurs » à décider pour nous. Il s'agit là d'un syndrome de « colonisés attardés » dont nos psychologues devront rechercher les causes profondes. Mais en attendant, quelles propositions pourrions-nous faire pour nous placer sur le chemin de la crédibilité ? La France sort de la zone CFA – UEMOA mais ne lâche pas ses protégés. Les protégés nous expliquent que l'attelage est provisoire et vise uniquement à maintenir la confiance des investisseurs. Mais le même objectif n'aurait-il pas pu être atteint autrement ? Je propose que l'attelage transitoire soit mis en place non pas avec la France mais entre la zone Eco, qui ne doit pas se limiter aux ex-colonies françaises, et la zone euro. Un accord direct entre la BCEAO rénovée et la Banque Centrale Européenne (BCE) ne suffirait-il pas ? Pour le reste, je plaide auprès de tous pour que le processus de création de la monnaie unique de la CEDEAO soit revu. Le Nigéria s'est lancé dans une politique ambitieuse de création d'une économie nationale. Pour le moment, son économie est très dépendante des recettes de pétrole et reste donc vulnérable aux cours internationaux du pétrole. Ce pays frère qui constitue un de nos principaux atouts dévalue sa monnaie nationale pour ajuster ses recettes en naira en cas de baisse des cours de pétrole. Comme l'Allemagne a imposé ses conditions pour abandonner le mark fort et permettre la création de l'euro, le Nigéria, malgré toutes les résolutions de tous les Conseils de Chefs d'Etat de la CEDEAO, le Nigéria dis-je, n'abandonnera jamais le naira pour l'Eco si les dirigeants Nigérians n'ont pas la garantie qu'ils pourront se servir de l'Eco comme ils se servent du naira. Si l'Allemagne a imposé un taux d'inflation faible pour protéger les revenus de ses retraités, le Nigéria n'en a cure ; sa priorité est de maintenir ses recettes en monnaie nationale et poursuivre la diversification de son économie, ce qui implique, pour de nombreuses années encore, « un minimum » de protection douanière contre les importations trop compétitives, y comprises celles relayées par les pays voisins comme le Bénin. Ainsi, il est illusoire de soumettre la création de la zone Eco à des critères de convergence inspirés de l'euro.

Nos économies ne sont pas européennes et ni l'UEMOA « francophone », ni le Nigeria n'est l'Allemagne. Les autres pays membres de la CEDEAO ne sont pas obligés de se soumettre au rythme de mutation de l'économie nigériane car leurs économies sont structurellement différentes. C'est donc de volonté politique qu'il s'agit et non pas de critères de convergence dont l'atteinte est très vulnérable à des conjonctures indépendantes de la gestion des économies nationales. En effet, ces conjonctures peuvent s'inscrire dans la durée (exemple : longue période de cours élevés ou faibles des matières premières). Non, c'est de volonté politique qu'il s'agit et non de critères de convergence ! Par exemple, avant de se fédérer les Etats n'attendent pas d'avoir tous la même performance économique. Après la chute du mur de Berlin, quand l'Allemagne de l'Ouest a « accueilli » la partie Est du pays, elle n'a pas attendu que les nouveaux venus montrent des performances économiques convergentes avec les siennes.
Il nous faut donc absolument sortir de mécanismes prétendument technocratiques qui sont largement en deçà des enjeux ! Nous avons besoin d'une grande ambition, cette ambition doit être la nôtre, pas celle de la France ni d'aucun autre pays peu concerné par les défis qu'il nous faut relever : une population en croissance forte, ce qui ne peut devenir un atout que si nous nous donnons les moyens de son éducation ; une pauvreté qui se maintient voire s'aggrave alors que notre sous-région est riche. Cette ambition est à notre portée si nous avons l'énergie pour faire un bon psychologique qui nous permettrait de sortir des sentiers battus, du morcellement territorial, du nationalisme étroit et de la servitude volontaire ! Les quatorze pays de l'Afrique de l'Ouest doivent former une deuxième fédération, la Fédération Sahélo-Guinéenne (FSG) pour se doter d'une économie moins vulnérable que le sont les économies des nations actuelles.
L'Eco doit devenir la monnaie de la FSG, mais l'Eco la vraie, pas celle garantie par la France. Ce sursaut est une exigence pour nous tous, pas uniquement pour les Chefs d'Etat, ou les partis au pouvoir. La lutte pour exercer le pouvoir politique est certes légitime et respectable mais son impact est condamné à être très limité si son horizon ultime est la gestion de la rareté et de la précarité dans une sous-région aux potentiels économiques énormes, une sous-région qui nous échappe déjà par absence de sursaut !
Alors, soutenez une Eco au service d'une vision ambitieuse, celle d'une économie nouvelle, industrielle assise sur de nouvelles valeurs, fédérales, démocratiques, solidaires, durables, pro-libertés sociales et économiques. Soutenez la Fédération Sahélo-Guinéenne, une seconde fédération en Afrique de l'Ouest pour lancer avec la fédération nigériane une dynamique socio-économique à la mesure des enjeux.

Categories: Afrique

Des enseignants abandonnent le privé pour le public

Sat, 12/28/2019 - 16:58

Trois mois après le démarrage de la rentrée scolaire 2019-2020, des difficultés sont toujours notées dans les écoles du Bénin. La prise de service des nouveaux enseignants admis au dernier concours de recrutement organisé par l'Etat béninois a entraîné le déficit d'agents dans les établissements privés. Ce qui explique le jumelage des salles classes dans les écoles privées.

Le départ des nouvelles recrues vers les établissements publics a engendré le manque d'enseignants pour encadrer les apprenants dans les écoles privées. Cette situation inquiète bon nombre de parents d'élèves qui ont choisi le privé pour l'instruction de leurs enfants.

Après les nombreux dysfonctionnements signalés dans les écoles publiques, c'est maintenant le cas des écoles privées qui peinent à trouver une solution au manque d'enseignant.
En effet, certains enseignants du privé ont préféré aller dans l'enseignement public à la suite de leur admission au concours de recrutement organisé par l'Etat béninois.
En manque d'enseignants pour encadrer les apprenants, les directeurs de certaines écoles privées ont opté pour le jumelage des salles de classe. Avec un effectif pléthorique, les conditions ne facilitent pas l'assimilation des cours chez les élèves et écoliers.
Dans une école primaire privée à Godomey, confrontée à l'insuffisance d'enseignants, des groupes ont été fusionnés pour permettre à tous les apprenants de suivre les cours.
« Nous sommes dans une école privée et c'est pour éviter à nos enfants un encombrement dans les salles comme au public que nous avions accepté d'aller au privé en dépit de la situation économique actuelle du pays. Si nous devons assister à un entassement de nos enfants, alors pour ma part ce n'est pas bien. C'est le CE1, une classe très sensible dans le cursus et on veut les agglutiner pour quel résultat ? », s'est plaint un parent d'élève.
« Mon enfant aussi est au CI/B et après le départ de leur maîtresse, les enfants sont pratiquement délaissés. Tantôt, ils sont avec une nouvelle maîtresse qui après avoir fait une semaine avec eux se retrouve à garder le CE2. Les enfants sont avec le maître du CE1/B, et tantôt avec la maîtresse du CI/A avec plus de 50 élèves dans la classe », a confié un autre parent d'élève.
Les parents, énervés par cette situation qui impose à leurs enfants de travailler dans des conditions pas du tout satisfaisantes ne sont pas d'accord avec cette décision prise par les responsables des établissements sans les prévenir au préalable. Demandant des comptes aux administrations de ces écoles privées, des parents sous le coup de la colère réclament la scolarité de leurs enfants.
Pour d'autres, il faut « trouver le plus tôt possible la solution aux difficultés qui plongent » les écoles privées.
« On ne saurait comprendre qu'on confie presqu'une soixantaine d'élèves à une seule personne pour s'attendre à un encadrement efficace. Ça se passe pour les élèves au CM1 à la veille de CEP. Qui est en train de perdre ? Cette situation va durer combien de temps », se demande un parent d'élève.
A en croire l'un des responsables d'une école privée, la situation va être réglée progressivement. « C'est contre toute attente que 4 maîtres sont partis à la fonction publique. Nous ne pouvons pas prendre n'importe qui pour les remplacer. Pour le CE1, les enfants étaient 21, il faut maintenant compléter des tables en attendant ou bien changer de salle », a-t-il ajouté.

Les parents contraints de payer doublement les frais de TD
L'autre situation qui énerve les parents d'élèves, ce sont les frais de TD ou de renforcement qu'ils doivent encore payer pour leurs enfants puisque les enseignants n'ont pas fait le compte avant leur départ pour la fonction publique.
« Depuis que la rentrée a commencé, je paye les frais de TD dès la première semaine du mois et voilà que la maîtresse a déjà raté 2 ou 3 séances ce mois. Je rappelle que mon enfant est au CI/B et un jour je suis venue le chercher à midi, je me rends compte que la maîtresse n'est plus là et la nouvelle maîtresse me dit qu'elle est partie sans lui faire les comptes et elle dit qu'elle a fini son contrat et à cause de ça la nouvelle n'a pas fait les TD avec les enfants », a signalé une jeune dame qui a son enfant dans une école primaire privée.
Pour elle, son enfant est en règle et doit pouvoir continuer les TD. « Je ne sais pas si l'administration collabore avec les enseignants concernant les TD mais franchement, il faut qu'ils tiennent à leur engagement. C'est très difficile pour nous les parents financièrement et lorsque nous faisons quand même l'effort, il faudrait qu'on nous le rende bien », a-t-elle ajouté.
Un autre parent qui a son enfant au CM1 est confronté au même problème. « J'ai déjà payé les frais d'études à l'autre maître qui est parti. A ma grande surprise, mon enfant me dit que la nouvelle maîtresse leur a dit que ceux qui veulent faire les études n'ont qu'à se manifester. Donc si je comprends l'ancien maître n'a fait aucun compte rendu à la nouvelle maîtresse et si la maîtresse fait l'étude avec eux maintenant on va encore payer une deuxième fois », se désole-t-il.
Clarifiant la situation, un des membres de l'administration de l'école privée concernée a indiqué qu'il « ne s'agit pas en fait de TD, mais de renforcement ». L'école, explique-t-il, n'a « rien à voir avec les cours de renforcement organisés par les instituteurs, mais va assumer sa responsabilité et y mettre de l'ordre ».
« La maîtresse est reçue au concours et est partie. Mais, son dernier salaire ne lui sera pas donné sans qu'elle règle ces cas », rassure-t-il.
Pour apaiser les parents, il demande aux parents d'écrire au directeur de l'établissement afin d'avoir le droit de reprendre leurs sous qui seront défalqués du salaire des enseignants concernés.
Selon le directeur d'un Complexe Scolaire situé dans la commune d'Abomey-Calavi, la fusion des salles de classe est temporaire. « Le complexe a déjà pris en compte les doléances », a-t-il déclaré.

Ce qui attire les enseignants vers le public
D'après un enseignant d'une école publique ayant requis l'anonymat, « être enseignant du public est mieux par rapport au privé ». « L'enseignant est payé en fonction de son corps d'appartenance et son grade. Vous savez, un enseignant du privé ne gagne pas assez que celui du public », a-t-il indiqué.
Au niveau des établissements publics, le contrat des enseignants est géré par l'Anpe et selon les informations, ils sont payés entre 50.000 et 100.000 FCFA.
Par contre, le salaire d'un enseignant du privé pour le primaire peut varier de 25.000 FCFA à 50.000 FCFA voire jusqu'à 100.000 FCFA.
Au niveau du secondaire toujours pour les enseignants du privé, ils sont payés à 700 FCFA voire 1500 FCFA l'heure.
Outre le salaire, les enseignants du public bénéficient des primes de rentrée, de journées pédagogiques, d'incitation pour zones d'accès difficile (60.000 FCFA voire 78.000 FCFA), de travaux de nuit, de rendement et autres primes de gratifications.
Voilà autant d'avantages, qui incitent les enseignants à quitter le privé pour aller dans la fonction publique.
En abandonnant les écoles au beau milieu de l'année scolaire, le départ des enseignants n'est pas sans conséquences.
Les apprenants des établissements privés viennent de boucler le premier trimestre. Les administrations des écoles privées qui sont confrontées au manque d'enseignants doivent trouver une solution afin que les enfants du retour des congés des fêtes de fin d'année puissent étudier dans de bonnes conditions.

Akpédjé A. AYOSSO

Categories: Afrique

51 nouveaux diplômés mis sur le marché de l'emploi

Sat, 12/28/2019 - 16:35

Après un an de formation, 51 apprenants constituant la 46ème promotion des bénéficiaires de la formation du Centre de Formation du Ministère du Plan et du Développement ont reçu ce samedi 28 décembre 2019, leur diplôme de fin de formation. La cérémonie de remise de diplôme présidée par le Directeur de cabinet du Ministère du Plan et du Développement Rufino d'ALMEIDA, s'est déroulée en présence des formateurs et encadreurs, des cadres et divers responsables du Ministère ainsi que les parents et proches des récipiendaires.

« En effet, démarrée le 17 décembre 2018, avec un effectif de 52 apprenants, la formation de la 46ème promotion des bénéficiaires de la formation du Centre de formation en Informatique et Technique de gestion documentaire s'est achevée le 17 décembre 2019, après 12 mois de dur labeur », a fait savoir le Chef Centre Monsieur Houénou.
Sur les 52 apprenants inscrits au titre de l'année 2019, un (1) a abandonné pour cause de difficultés familiales. C'est donc 51 apprenants qui ont régulièrement suivi les 12 mois de formation dont 3 mois de stage dans différents ministères.
En présentant les résultats de cette 46ème promotion, Monsieur Houénou a souligné que « (…) Cette promotion a été exceptionnelle parce qu'elle n'a enregistré, contrairement aux promotions précédentes, aucun apprenant devant subir les épreuves de la seconde session et s'est illustrée deux apprenants ayant obtenu une moyenne supérieure à 18 sur 20 avec la mention ‘'excellent'' ».
A en croire le Secrétaire général du ministère du Plan, Zacharie Tassou, la formation donnée aux 51 apprenants est très enrichissante avec des modules qui renforcent le sens de l'administration.
« Conduit par un collège d'enseignants chevronnés, expérimentés et à l'écoute des apprenants, cette formation a la particularité d'offrir aux récipiendaires de ce jour, l'accès direct aux concours de recrutement dans la fonction publique. », a indiqué le Secrétaire général du ministère du Plan, Zacharie Tassou.
Il a précisé que cette formation leur ouvre les portes du monde professionnel aussi bien, dans l'administration publique que dans le privé. Mais aussi, ils feront la fierté de toute entreprise qui sollicitera leur savoir-faire.
Le Directeur de cabinet, Rufino d'Almeida qui a présidé la cérémonie, a expliqué que le Centre de Formation en Informatique et en Techniques de Gestion documentaire du Ministère du Plan et du Développement, outre sa mission de renforcement des capacités des agents de l'administration publique, forme toute personne désireuse d'acquérir le savoir-faire dans le domaine des technologies de l'information et de la communication.
Au regard des résultats exceptionnels de la 46ème promotion et aussi de la qualité de la formation donnée par le centre, M. d'Alméida a salué la volonté et l'abnégation dont ont fait preuve les apprenants et a indiqué que « Si l'Etat est un corps, le Ministère du développement est son cerveau. Et si vous avez été formés ici, c'est que vous êtes des cerveaux ». Pour lui, les 51 récipiendaires sont aptes à faire preuve, partout où besoin sera, d'un sens élevé d'exemplarité, de probité, de dévouement, de respect du bien public et de patriotisme aigu.
La représentante des lauréats Mme Hélène Noughloï a remercié les autorités du Ministère, les encadreurs et formateurs ainsi que les parents présents à la cérémonie. « L'occasion est solennelle pour nous et pour le Centre après ce parcours dense (…) ce parchemin loin d'être un petit diplôme constitue une valeur ajoutée, aussi bien pour nous les bénéficiaires que pour le Centre de formation et nous encourage à espérer les retombés de cette plus-value. », a-t-elle indiqué.
Pour rappel, le Centre de Formation en Informatique et en Techniques de Gestion documentaire a été créé en 1990, et a formé en 46 promotions, 2164 apprenants qui ont reçu leurs parchemins. Bientôt la 47ème promotion entamera sa formation.

Categories: Afrique

L'UEMOA adopte une stratégie de communication sur l'avènement de l'Eco

Fri, 12/27/2019 - 21:30

Le ministre de l'Economie et des Finances du Bénin, Romuald Wadagni, a présidé la session extraordinaire du Conseil des ministres de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), tenue le 27 décembre 2019, dans les locaux de l'Agence Principale de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) à Abidjan, en République de Côte d'Ivoire.
Selon un communiqué signé du président en exercice, Romuald Wadagni, au cours de la session les ministres ont pris note du « profond réaménagement des accords de coopération monétaire entre les Etats de l'Union et la France annoncé le 21 décembre 2019 par le président de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Alassane Ouattara au nom de ses pairs, et le président de la France, Emmanuel Macron ».
Une réforme qui a pour objectif « de préparer les économies de l'Union à l'avènement de l'Eco, monnaie unique de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ».
Le président en exercice du Conseil des ministres de l'UEMOA a rappelé les principaux éléments de la réforme. Il s'agit du changement du nom de la monnaie Franc CFA en Eco, lorsque les pays de l'UEMOA intégreront la nouvelle zone Eco de la CEDEAO ; l'arrêt de la centralisation des réserves de change au Trésor Français, la fermeture du compte d'opérations et le transfert dans les comptes de la BCEAO des ressources disponibles dans le compte. Il est également question du retrait des représentants français des organes de décision et de gestion de l'Union (Conseil d'Administration et Comité de Politique Monétaire de la BCEAO, Commission bancaire) ; du maintien du taux de change fixe par rapport à l'Euro (qui assure la parité actuelle) et la garantie de convertibilité illimitée de la monnaie par la France.
Se félicitant des avancées historiques, les ministres ont adopté « une stratégie de communication en vue de permettre une information complète et appropriée des opérateurs économiques ainsi que des populations de l'Union ».
Plusieurs personnalités ont participé à cette réunion. Il s'agit de Monsieur Abdallah Boureima, président de la Commission de l'UEMOA, Monsieur Tiémoko M. Koné, gouverneur de la BCEAO, Monsieur Christian Adovelande, président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et Monsieur Mamadou Ndiaye, président du Conseil Régional de l'Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF).

Akpédjé AYOSSO

Communiqué de presse de la session extraordinaire du conseil des ministres de l' UEMOA à propos de l'ECO #zantché pic.twitter.com/ACW1fIHN9J

— ZAKARI YAOU A. AZIZ (@razab03) December 27, 2019

Categories: Afrique

Des performances notées dans le secteur agricole

Fri, 12/27/2019 - 20:00

L'agriculture, un des secteurs prioritaires du gouvernement béninois a enregistré de nombreux progrès au titre de l'année 2019. Le chef de l'Etat Patrice Talon dans son discours sur l'état de la Nation a noté avec satisfécit les performances dans le secteur agricole, où le Bénin est devenu 1er producteur de coton en Afrique ; deuxième producteur de vivriers dans l'espace UEMOA et le développement de certaines filières.

Grâce aux différentes réformes menées, le Bénin au cours de la campagne 2018-2019 est devenu le premier producteur de coton en Afrique, avec 678.000 tonnes. Une performance qui selon le chef de l'Etat est « remarquable en soi » et reste à améliorer encore. Dans l'espace UEMOA, le Bénin est le deuxième producteur de vivriers.
« Cela ne s'est pas fait sans le soutien de l'Etat qui a financé, sur ressources intérieures, les plans de développement des filières riz, maïs, manioc, anacarde, ananas, viande, lait et œufs de consommation, ainsi que des aménagements hydroagricoles », a-t-il signalé.
Durant l'année 2019, la conformité de l'ananas béninois aux normes à l'exportation a été renforcée, « ce qui a permis d'écouler, au cours de l'année, une quantité record de près de 600 tonnes sur le marché européen ».
Le président Talon reste convaincu que les « chiffres seront améliorés les années à venir ».

Toujours dans le même secteur, 42 hectares de plantations pilotes de mangues avec pratiquement 9.000 plants greffés de nouvelles variétés prisées à l'export ont été aménagés.

S'agissant de la promotion de l'entreprenariat agricole et rural, l'Etat a financé des centaines de projets privés ; engagé l'aménagement de plus de mille hectares et la construction de quatre grands marchés dans la vallée de l'Ouémé ; réalisé plus de 250 hectares de nouveaux périmètres irrigués à Malanville et Karimama, et aménagé et mis en valeur 530 hectares de périmètres maraîchers tandis que 1.100 autres hectares sont en cours d'aménagement.

Le chef de l'Etat a également mentionné « l'assainissement, attendu depuis des décennies, des plans d'eau et pêcheries sur le lac Ahémé, le lac Nokoué, et la lagune de Porto-Novo ».

« L'écosystème aquatique est désormais débarrassé des engins prohibés et offre de meilleures conditions de navigation et de développement des poissons », s'est-il réjoui.
Des actions qui d'après Patrice Talon ont permis « de maîtriser les prix des principaux produits alimentaires de grande consommation, et d'améliorer le niveau global de sécurité alimentaire des populations ».
« Le taux des ménages en insécurité alimentaire dans notre pays est ainsi descendu à 9% contre 11% en 2018 », renseigne le président de la République.
Les actions dans le secteur agricole ont permis la création d'au moins 14.200 emplois directs et 51.300 emplois indirects.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

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