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24 Heures au Bénin

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7 localités bénéficient d'électricité

Mon, 12/23/2019 - 14:13

Des localités situées dans le département de l'Atacora bénéficient désormais d'électricité. Il s'agit de Pelima dans la commune de Kouandé, Batia et Ouankou à Tanguiéta, Niéhoun, Tankouari, Kouforpissika et Koutouricondika dans la commune de Matéri.
La mise en service de ces ouvrages a été faite les 18 et 19 décembre 2019 par une délégation du ministère de l'énergie conduite par le Secrétaire Général, Jean-Claude Gbodogbe.

Réalisés par l'Agence Béninoise d'Électrification Rurale et de Maîtrise d'Énergie (ABERME) dans le département de l'Atacora, les ouvrages d'électrification rurale impactent plusieurs ménages.
Dans les localités de Pelima dans la commune de Kouandé et Batia à Tanguiéta, il a été procédé au raccordement du réseau de la SBEE. Environ 200 ménages à Pelima et 300 à Batia bénéficient des ouvrages dont les travaux sont évalués respectivement à près de 52 et 192 millions de francs CFA.
Les localités Ouankou à Tanguiéta, Niéhoun, Tankouari, Kouforpissika et Koutouricondika dans la commune de Matéri ont bénéficié de micro centrales solaires photovoltaïques avec construction de château d'eau.
Les travaux dans le village de Ouankou sont estimés à 320 millions FCFA au profit de 200 ménages et 100 ménages dans chacune des localités de la commune de Matéri pour plus de 216 millions de francs CFA dans chaque village.
Selon le directeur général Adjoint de l'ABERME, Florent Orou Fico, il va falloir que les populations préservent les installations des actes de vandalisme.
Le représentant du ministre de l'énergie Jean-Claude Gbodogbe a invité les populations à s'abonner massivement, surtout que le gouvernement béninois a procédé à la réduction du coût des branchements à travers un prix promotionnel de branchement fixé à 50. 000 FCFA.

Akpédjé AYOSSO

Quelques images

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566 décisions rendues en 2019

Mon, 12/23/2019 - 10:14

Après une année d'activité, les conseillers de la Cour constitutionnelle du Bénin font le point des décisions rendues au cours de l'année 2019. Le bilan a été fait au cours d'une journée de réflexion organisée jeudi dernier afin de dégager des perspectives y afférentes. C'est aussi une manière pour l'institution de contribuer à l''efficacité de la mise en œuvre des missions assignées à l'institution.
Le Secrétaire général de la Cour constitutionnelle, Gilles Badet, souligne que la haute juridiction a rendu au cours de l'année 2019, au total 566 décisions à raison de 533 décisions de contrôle de constitutionalité et pour des violations des droits de l'Homme avec 23 jonctions de procédures dont 32 actes judiciaires, 7 procédures judiciaires, 42 dossiers de délai anormalement rond, 10 exceptions d'inconstitutionnalité, 6 atteintes à l'intégrité physique et morale, 4 dossiers de traitements inhumains et dégradants, 57 dossiers de détention, 31 atteintes au bien, 53 dossiers de conflit de travail, 6 dossiers mettant en cause le droit de propriété, 64 dossiers de contrôle de légalité, l'examen de 16 lois électorales, 184 autres objet de contrôle, actes administratifs et autres. Le secretaire général a indiqué qu'en matière électorale, la Cour a rendu 30 décisions dans le cadre des élections législatives avec 7 jonctions, une décision de proclamation des résultats, et autres.
Ainsi pour l'année 2019, on note 595 dossiers complètement vidés.
Gille Badet précise que 242 autres dossiers sont en cours d'examen.
M. Badet informe qu'il a été initié une formation qualifiante pour renforcer les capacités du personnel.
Selon le président de la Cour, la formation « est le regard de soi sur soi. L'appréciation de soi à soi-même (...)››. ‹‹L'évaluation est plus qu'indispensable compte tenu du rôle capital que joue la Cour », a déclaré Joseph Djogbénou.
Pour le président de la Haute juridiction, il s'est agi à travers l'organisation de cette journée, de retenir du personnel la manière dont il a apprécié l'année qui est en cours d'achèvement.
G.A.

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« L'intégration des premiers pays va inciter les autres à suivre » (Wadagni)

Mon, 12/23/2019 - 01:32

Le ministre de l'Economie et des Finances Romuald Wadagni dans une interview accordée à Jeune Afrique, s'est prononcé sur la réforme du franc CFA et ses conséquences sur l'adoption de la monnaie unique par la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Il s'agit d'une transition qui se fera de manière progressive.

Le samedi 21 décembre marquant la date de la signature de la réforme du franc CFA entre la France et l'Union économie et monétaire des États d'Afrique de l'Ouest (UEMOA) est « un jour historique sur le fond et sur la forme », a déclaré le président du Conseil des ministres de l'UEMOA. Mis en place par les pères fondateurs confie Romuald Wadagni à Jeune Afrique, « ces accords datent d'il y a très longtemps ». Pour lui, « le fait de dire que les Français se retirent de l'ensemble des structures de gouvernance de notre monnaie, que le compte d'opérations soit fermé, qu'il n'y ait plus d'obligation de mettre une partie des réserves : ce sont des éléments structurants importants ».
« Les Français participaient à nos instances pour apporter une expertise, comme cela se passe dans n'importe quel Conseil d'Administration d'une société. Maintenant, nous allons nous réorganiser et choisir des experts qui viendront d'horizons différents », annonce-t-il.
Par rapport aux dispositions concrètes de cette réforme, Romuald Wadagni souligne que « la mise en œuvre prendra le temps qu'il faut ». « Dès la prochaine réunion de nos organes de gestion, il n'y aura plus aucun Français », précise-t-il.
D'après ses explications, l'adoption de la monnaie unique au sein de la CEDEAO est un processus et « l'intégration à l'Eco au sein de la CEDEAO serait graduelle », commençant par les huit pays de l'UEMOA.
Le lancement de la monnaie unique de la CEDEAO est prévu pour 2020. L'argentier national confie que des réunions auront lieu pour « faire le point des pays qui sont capables de rentrer dans la monnaie unique conformément » au programme et au feuille de route publiée en juillet.
L'Eco va conserver la parité fixe et la garantie de convertibilité.
Selon le ministre béninois, « c'est un choix responsable ».
« Il fallait à tout prix que soit consolidé le rythme de croissance dans nos pays et sauvegardé le pouvoir d'achat de nos populations dans un contexte d'insécurité lié aux menaces terroristes. Créer de l'insécurité alimentaire à cause d'une inflation non maîtrisée causerait beaucoup de dégâts pour nos économies et pour la région. C'est la stabilité monétaire qui garantie notre croissance et notre faible inflation », explique-t-il.
M. Wadagni estime que « passer du CFA et avoir en même temps une monnaie qui fluctue n'aurait pas rassuré les acteurs du marché qui auraient pu vouloir retirer leur argent ». « Lorsque nous aurons avancé dans la feuille de route de la CEDEAO, nous verrons comment faire évoluer cette question », ajoute le ministre.

La monnaie unique de la CEDEAO

Par ailleurs, il indique qu'il n'y aura pas un mécanisme précis en ce qui concerne la garantie de la monnaie par la France. Une garantie qui « était couverte par trois dispositions : la présence des Français dans les instances, l'obligation de mettre des réserves de changes et le compte d'opérations ». « Tout cela disparaît. Mais la réalité est que sur les 30 dernières années, nous n'avons jamais eu à solliciter ce mécanisme, à tirer sur les réserves de changes ou à demander la garantie de convertibilité », a-t-il affirmé.
Le ministre Wadagni mentionne que l'accumulation de réserves d'or peut être un instrument. « Une monnaie se gère aussi grâce aux devises et au volume de réserves d'or », note-t-il.

Le président du Conseil des ministres de la zone assure que « c'est à la demande de nos chefs d'État que nous avons souhaité conserver la garantie ». « Nous l'avons obtenue de manière illimitée et sans contrepartie », indique-t-il.
Selon lui, cette mesure ne risque pas de créer une spéculation sur le marché monétaire et c'est d'ailleurs une des raisons que la garantie est conservée. La transition entre le CFA et l'Eco estime l'argentier national est lié à beaucoup de facteurs et la réforme du CFA ne risque pas de retarder le passage à la monnaie unique de la CEDEAO. « Nous appliquerons les paramètres de la monnaie Eco quand tout le monde sera autour de la table. La Banque fédérale avec un régime de change flexible avec six failles d'inflation sera mise en place à ce moment », renseigne-t-il.
Se prononçant sur l'absence de deux pays pas des moindres le Nigéria et le Ghana, il précise : « Il n'y a pas de confusion entre la réforme du CFA et la monnaie unique. Nous restons dans l'agenda de la mise en œuvre progressive ».
Le Nigéria et le Ghana auraient des doutes par rapport à la faisabilité de la monnaie unique. L'argentier national se tient « aux procès-verbaux des réunions de la CEDEAO signés par tous les pays ». « La date de 2020 a été repoussée de nombreuses fois. La question de la monnaie unique était déjà sur la table avant Mouammar Kadhafi. Mais cette fois-ci, les 15 pays de la zone ont décidé de ne pas repousser la date. C'est pour ça que nous avons opté pour une approche graduelle. L'intégration des premiers pays va inciter les autres à suivre », a-t-il conclu.

Akpédjé AYOSSO

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Les changements engendrés par la réforme du Franc CFA

Sun, 12/22/2019 - 22:38

Créé par décret le 25 décembre 1945, le Franc Colonies françaises d'Afrique (CFA) est devenu le "franc de la Communauté financière africaine" après les indépendances des années 1960. Macron et Ouattara ont annoncé ce samedi 21 décembre à Abidjan la fin prochaine du Franc CFA au profit de l'Eco. Une réforme monétaire qui change certaines modalités, mais des fondamentaux vont demeurer.

Annoncée pour 2020, la monnaie Eco sera utilisée au sein de l'Union économique et monétaire d'Afrique de l'Ouest (UEMOA) rassemblant 8 pays : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Pour le moment, les pays d'Afrique centrale ne sont pas concernés par cette monnaie.
La réforme initiée par les pays africains implique le changement de nom. Le Franc CFA qui longtemps perçu comme un symbole postcolonial va devenir ‘'Eco''. L'Eco est le nom de la future monnaie unique des quinze pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Outre ce changement, la mise en place de cette monnaie annonce l'arrêt de la centralisation de 50% des réserves des pays concernés à la Banque de France conformément aux accords convenus.

La Banque centrale des Etats de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) va gérer la totalité de ses réserves de devises et les répartir auprès des diverses banques centrales partenaires de l'organisation dans le monde.
Au plan de la gouvernance, il sera procédé au retrait de la France des instances de gouvernance dans lesquelles elle était présente. Plus aucun représentant français ne siégera au Conseil d'Administration et au comité de politique monétaire de la BCEAO, ni à la commission bancaire de l'UMOA.

Des fondamentaux qui demeurent

L'Eco va maintenir une parité fixe avec l'Euro et sa garantie de convertibilité sera toujours assurée par la Banque de France. Elle est maintenue à 1 euro = 655,96 francs CFA, ceci dans le but d'éviter les risques d'inflation qui est présente dans d'autres pays d'Afrique.
S'agissant de la garantie, l'Elysée a soulignée que « « Si la BCEAO fait face à un manque de disponibilités pour couvrir ses engagements en devises, elle pourra se procurer les euros nécessaires auprès de la France », sous forme d'une « ligne de crédit ».
Selon Alassane Ouattara, président en exercice de l'UEMOA, « le maintien de cette garantie, en attendant l'Eco », permet d'éviter la spéculation et la fuite des capitaux.
Le lancement de l'Eco est officiellement prévu pour l'année 2020. Selon certains, il est peu probable que la mise en place de cette monnaie soit effective en 2020. Il reste beaucoup à faire en ce qui concerne les critères de convergence.
« Le franc CFA a été un outil essentiel, mais nous devons entreprendre des réformes encore plus ambitieuses afin de consolider notre dynamique de croissance, préserver le pouvoir d'achat de nos populations », a confié le président ivoirien Alassane Ouattara précisant qu'il s'agit d'une « décision prise en toute souveraineté ».

Akpédjé AYOSSO

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L'opposition politique perd tout espoir

Sun, 12/22/2019 - 19:11

Les chefs d'Etas et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont tenu leur 56ème Sommet ordinaire ce samedi 21 décembre 2019. Au terme des travaux, la Conférence a adressé ses félicitations au président Patrice Talon pour le dialogue politique organisé en octobre dernier. Les dirigeants de la sous-région ont exprimé leur satisfaction pour le consensus obtenu entre les autorités et les membres de la classe politique béninoise, ainsi que les mesures d'apaisement prises à la suite dudit dialogue.
La Conférence des chefs d'Etat a par ailleurs appelé les autorités et acteurs politiques béninois à poursuivre le dialogue et à s'appuyer sur les résultats du dialogue politique pour renforcer l'unité nationale et la stabilité du pays.
Au cours des travaux des chefs d'État et de gouvernement, les conclusions du dialogue politique ont été prises en compte par la CEDEAO. Ainsi, les acteurs de l'opposition réunis au sein de la Résistance qui fondent leurs espoirs sur la reprise des élections d'avril dernier doivent désormais revenir de meilleurs sentiments.
Une nouvelle victoire pour le chef de l'Etat Patrice Talon dont la capacité à régler les contradictions internes vient ainsi d'être reconnue par ses pairs.

F. A. A.

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L'annonce de la fin du Franc CFA

Sun, 12/22/2019 - 18:43
Voir en ligne : x7pi7y9
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La CEDEAO félicite Talon pour les mesures d'apaisement

Sun, 12/22/2019 - 17:27

Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest se sont réunis à Abuja ce samedi 21 décembre 2019 dans le cadre du 56ème sommet ordinaire de l'organisation.
Au cours des travaux, les dirigeants de l'espace ont félicité le président Patrice Talon pour le dialogue politique qu'il a initié pour le dégel de la crise politique au Bénin. Ils ont par ailleurs exprimé leur satisfaction pour le consensus obtenu entre les autorités et les membres de la classe politique béninoise, et les mesures d'apaisement prises à la suite de ce dialogue.
La Conférence des chefs d'Etat a enfin appelé les autorités et acteurs politiques béninois à poursuivre le dialogue et à s'appuyer sur les résultats du dialogue politique pour renforcer l'unité nationale et la stabilité du pays.
En octobre dernier, le président Talon a organisé un dialogue politique auquel ont pris part les partis politiques du pays. Une initiative qui avait pour but d'apaiser la crise née des dernières élections législatives du fait de l'exclusion des partis politiques de l'opposition.

F. A. A.

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Théophile Yarou dévoile les tares de l'opposition

Sun, 12/22/2019 - 12:46

L'ancien ministre de l'ex président Boni Yayi, Théophile Yarou, au cours de l'émission Diagonale, a exposé les dysfonctionnements au sein de la Résistance et les raisons pour lesquelles les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) ont décidé de se retirer de ce regroupement de partis opposés au régime du président Patrice Talon.Durant l'entretien avec les journalistes, il a également évoqué les difficultés auxquelles les FCBE sont confrontées à l'interne.

Au sujet du retrait des FCBE de la Résistance, Théophile Yarou a expliqué que c'est en raison du défaut d'un objectif commun que le parti de l'ex président Boni Yayi a décidé de se retirer de la Résistance. Cette décision a été prise après quelques initiatives de la formation politique à réunir tout les résistants autour d'un objectif commun. L'autre difficulté au sein de la Résistance selon Théophile Yarou, est la divergence des intérêts politiques. Ce qui explique selon lui, l'incapacité du regroupement à désigner un chef de fil contrairement aux recommandations du président Soglo qui exhortait tout le monde à faire l'effort de taire les contradictions secondaires pour mieux faire face à la contradiction principale. Mais chemin faisant, les contradictions secondaires sont devenues plus importantes que la contradiction principale, a-t-il regretté.
« Cette Résistance que nous menons aujourd'hui est une résistance creuse, stérile où l'expression de la haine et de la méchanceté gratuite plombe tout », a déclaré l'ancien ministre. Selon M. Yarou, certains leaders de la Résistance disent vouloir défendre la démocratie mais en réalité, c'est des opportunistes qui veulent tout simplement se positionner en opportunistes.
Evoquant les divergences au sein des FCBE, l'ex ministre a souligné que c'est une formation politique au sein de laquelle se retrouvent plusieurs individualités qui n'ont aucune expérience politique militante. « Nous sommes encore pour la plupart, des gens qui ne sont pas habitués à la discipline du parti. Le parti FCBE n'a pas seulement un problème de diversité ou de plusieurs centres de décision. Nous avons un problème de discipline, de leadership où chaque leader n'a pas encore oublié sa position qu'il avait », a-t-il souligné.
Le bureau politique donne des consignes et des gens prennent des décisions contraires à cette décision, alors que c'est pour résoudre ces problèmes que les leaders ont décidé de transformer l'alliance de partis en un partis politique, a regretté Théophile Yarou. « L'homogénéité observée au niveau des FCBE, n'est qu'une homogénéité apparente. A l'intérieur, il y avait beaucoup de problèmes », a-t-il avoué.
L'ex ministre a cité à titre illustratif le cas ‘'Azatassou'' qui, se voyant déchu de son poste de coordonnateur, avait décidé de quitter le parti lors du congrès de Parakou. Il en est de même de la position de Yarou et celle du ministre d'Etat Komi Koutché qui posait aussi un problème.
La position de Djènontin en tant que secrétaire exécutif national a également posé problème. En termes de leadership au sein du parti, en fonction du poids électoral de chaque leader, Djènontin ne serait jamais le coordonnateur de ce parti, et il y avait plusieurs autres problèmes comme ça, a révélé l'ex ministre de Boni Yayi.

La question de la réunification et du porte-parole
Selon l'ancien ministre, la réunification est possible. Raison pour laquelle les FCBE ont décidé de ne répondre à aucune provocation. La crise survenue au sein du parti est due au comportement du porte-parole. Ce dernier selon lui, reçoit des ordres en dehors des responsables du parti. Alors que le bureau s'est réuni et a décidé d'aller remplir les formalités demandées par le ministre de l'intérieur pour avoir le récépissé, ce dernier est sorti seul faire une conférence de presse pour donner la position du parti par rapport aux injonctions du ministre de l'intérieur. Raison pour laquelle dans les nouveaux textes du parti, il n'y a plus le poste de porte-parole du parti.

F. A. A.

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Les FCBE se retirent de la « Fausse Résistance »

Sun, 12/22/2019 - 12:41

Les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) ne sont plus membres de la Résistance au Bénin (le regroupement des formations politiques illégales opposées au régime du président Patrice Talon).
L'ex ministre de Boni Yayi, Théophile Yarou, a annoncé la nouvelle au cours de l'émission Diagonale de Bi News.

Selon l'ancien ministre, au sein de la Résistance, il y a plusieurs formations politiques et plusieurs personnalités politiques qui avaient chacune en ce qui la concernait, un objectif précis. Sur instruction du bureau politique du parti de l'ex chef d'Etat, les responsables avaient invité l'ensemble des formations politiques pour définir un objectif précis pour la Résistance. Mais malheureusement, les responsables des différentes formations politiques ne sont pas parvenus à s'entendre sur un objectif. Et s'il n'y a pas les mêmes objectifs, inutile de continuer à faire la même lutte, d'où le retrait des FCBE de la Résistance, a expliqué Théophile Yarou. Un retrait qui s'explique par l'absence du parti aux dernières rencontres organisées par la Résistance dans certaines villes du pays.

M. Yarou a rappelé que la décision des FCBE de se retirer de la Résistance est venue avant les évènements des 1er et 02 mai derniers à Cotonou. « La Résistance n'est rien d'autre que la CDD (la Coordination pour la défense de la démocratie) », a souligné l'ancien ministre rappelant que c'est l'entrée du parti Restaurer l'Espoir (RE) de l'ex ministre de la défense, Candide Azannaï, au sein de la CDD, qui a conduit au changement de nom, et provoqué la sortie de l'Usl (Union sociale libérale) de Sébastien Ajavon.
Théophile Yarou a par ailleurs précisé que les FCBE sont une formation politique qui s'inscrit dans une logique alternative au régime du président Patrice Talon, donc de l'opposition.
Désormais à l'écart de forces de la Résistance, elle saura organiser son combat politique pour les prochaines joutes électorales.
F. A. A.

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Macron et Ouattara annoncent la fin du Franc CFA

Sun, 12/22/2019 - 00:01

Bonne nouvelle pour les pays de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Le franc CFA (Franc de la communauté financière d'Afrique) sera bientôt remplacé par l'Eco.
En vigueur dans l'espace sous régionale depuis les années 1945, le franc CFA sera bientôt remplacé par la nouvelle monnaie Eco.
L'annonce a été faite ce samedi 21 décembre 2019 par le président français, Emmanuel Macron en présence de son homologue ivoirien lors de sa visite à Abidjan.
« C'est en entendant votre jeunesse que j'ai voulu engager cette réforme », a souligné le président français, Emmanuel Macron. Pour lui, le franc CFA cristallise de nombreuses critiques sur la France, notamment la jeunesse africaine qui reproche à la France une relation post coloniale. D'où la nécessité de rompre « les amarres », a déclaré le président français indiquant qu'il a été à l'origine de cette avancée « historique ».
L'hôte du président français, Alassane Ouattara a souligné qu'il s'agit d'une « décision prise en toute souveraineté ».
Le passage du franc CFA à L'Eco s'accompagne selon les informations, de deux réformes techniques majeures. Le compte d'opération à la Banque de France d'une part est supprimé, et les représentants français siégeant au sein des instances de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) vont être retirés.
Selon les accords monétaires en vigueur jusqu'à la date de l'annonce de la suppression du franc CFA, les Etats de l'UEMOA ont l'obligation de stocker au minimum 50 % de leurs réserves de change à la Banque de France en contrepartie d'une garantie de convertibilité avec l'Euro, rapporte Le Monde. En 2015, ceux-ci avaient transféré 19 milliards d'euros sur ce compte. Ce qui alimentait tous les fantasmes sur les lingots d'or africains gardés dans des coffres à Paris, renseigne l'entourage du président français. En dépit de la disparition du CFA, certains de ses fondamentaux vont demeurer. La nouvelle monnaie Eco conservera une parité fixe avec l'Euro et sa garantie de convertibilité sera toujours assurée par la Banque de France, renseigne le journal.

F. A. A.

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Une campagne de collecte de sang initiée par le HCBE pour sauver des vies

Sat, 12/21/2019 - 23:22

Placée sous le thème : « L'équipe chirurgicale en marche vers le don de sang », la campagne de collecte de sang organisée par le Haut Conseil des Béninois de l'Extérieur (HCBE) en collaboration avec le collectif des équipes chirurgicales de l'HIA se poursuit ce samedi 21 décembre 2019. La campagne a été officiellement lancée par le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin à l'Hôpital d'Instruction des Armées de Cotonou en présence du directeur de l'Hôpital, Médecin Colonel Félicien Yao Hounto, du Président du Haut Conseil des Béninois de l'Extérieur Mathieu Fréjus Hounyovi.

Selon le directeur de l'Hôpital d'Instruction des Armées de Cotonou (HIA), Médecin Colonel Hounto Yao Félicien, « il n'est plus un secret pour personne que le sang, ce liquide noble précieux et vital qui coule en chacun de nous manque cruellement à d'autres ».
« Que les chirurgiens sortent de leur bloc opératoire pour aller à la quête du sang est vraiment chose rare surtout sous nos cieux. Cela montre à quel point la situation de la disponibilité du sang est préoccupante », a-t-il déclaré.
Pour lui, ceux qui ne sont pas encore donneurs de sang doivent franchir le pas « surtout que l'ANTS depuis janvier 2019 a obtenu une autorisation permanente du ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense nationale pour la sensibilisation et la collecte de sang », sur toute l'étendue du territoire national.
Le directeur de l'HIA de Cotonou n'a pas manqué de remercier le ministre de la santé et son cabinet pour toutes les bonnes actions menées au profit des Hôpitaux d'instruction des Armées. Il souhaite que le maximum de poche de sang soit collecté au terme de la campagne.
Selon le président Mathieu Fréjus Hounyovi, le HCBE a voulu mener des actions en parfaite harmonie avec le plan d'actions du gouvernement. Heureux d'avoir reçu une réponse immédiate et favorable des autorités béninoises notamment de l'Agence Nationale pour la Transfusion Sanguine, Mathieu Fréjus Hounyovi a invité la diaspora à faire des actions pareilles au Bénin.
« Chaque fois qu'il y aura une Assemblée générale des Béninois de l'Extérieur ici à Cotonou, nous demanderons à l'ANTS de venir garer son camion et le droit d'entrée ça sera le don de sang », a-t-il annoncé.
Procédant au lancement officiel de la campagne, le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, qui a donné le bon exemple, il y a 4 mois, à travers une vaste campagne de don de sang dans les administrations, a indiqué que le choix porté sur l'HIA n'est pas un fait de hasard.
Le ministre signale que depuis plusieurs années, les collectes réalisées montrent que les corps habillés constituent la cible la plus accessible parmi les donneurs bénévoles de sang au Bénin.
D'après lui, « le sang et ses dérivés sont quotidiennement utilisés pour la prise en charge de nombreuses pathologies » et « la disponibilité du sang dans nos hôpitaux continuent d'être un défi majeur pour notre système de santé ».
Dans notre pays le Bénin, annonce-t-il, « les statistiques montrent que chaque année plus de 70 % des patients transfusés sont des enfants de moins de 5 ans et des femmes qui ont des problèmes liés à la grossesse et à l'accouchement ». Ce qui place « la transfusion sanguine au cœur des thérapies visant à améliorer la santé de la mère et de l'enfant ». Benjamin Hounkpatin a également cité « les accidentés de la voie publique qui au niveau des services des urgences ont à suffisance besoin de ce liquide précieux ».
Depuis trois ans, les demandes en produits sanguins pour les hôpitaux ne cessent d'augmenter et le système transfusionnel a le devoir de tout faire pour répondre aux besoins des malades en matière de disponibilité de produits sanguins.
Le ministre de la santé a félicité le HCBE et à travers lui toute la diaspora béninoise pour les multiples efforts consentis dans l'organisation de la séance de collecte de sang. Il a lancé un appel à « tous les partenaires techniques et financiers, à toutes les organisations non gouvernementales et la société civile, à tous les chefs d'entreprises, à toutes les bonnes volontés de ce pays afin qu'ils emboîtent le pas au HCBE », en organisant des campagnes de don de sang. Un acte qui contribuera à coup sûr à l'amélioration de la santé de la population béninoise.

Akpédjé A. AYOSSO

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Tognifode Mewanou partage des moments de joie avec les enfants

Sat, 12/21/2019 - 23:18

La ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance Véronique Tognifode Mewanou a partagé ce samedi 21 décembre 2019, avec les enfants de Fidjrossè et ceux de la halte-garderie de Sainte Rita des moments de joie à la veille de la fête de la nativité.
En association avec l'Organisation Internationale Direct Aid, Véronique Tognifode Mewanou, en tant que mère et ministre des Affaires Sociales a manifesté son amour envers les enfants vivant dans le quartier Fidjrossè. « C'est toujours un plaisir pour moi d'être avec les enfants. Nous sommes à quelques jours de la Journée de l'Enfant Béninois et de Noël », a-t-elle déclaré.
La ministre a aussi présidé la cérémonie de remise de cadeaux aux enfants de la halte-garderie de Sainte Rita. Un moment de partage de joie qui a eu lieu à la tour administrative pour le bonheur des enfants de cette garderie et également ceux suivis par les centres de promotion sociale de Cotonou.
« (…) participer à cette fête est une manière pour moi de rendre hommage au personnel des centres de promotion sociale, des services sociaux spécialisés et à tous les acteurs qui interviennent dans la chaîne de protection des droits des enfants. Joyeuse fête de Noël aux enfants ! », a-t-elle souhaité.
Le Centre de Promotion Sociale de Sègbèya a lancé il y a quelques jours la campagne de distribution de jouets aux enfants. Une initiative initiée et conduite par la ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Fin du 56ème Sommet ordinaire de la CEDEAO

Sat, 12/21/2019 - 23:16

Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a pris part ce samedi 21 décembre 2019, au 56ème Sommet des chefs d'Etats et de gouvernements de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Plusieurs sujets étaient à l'ordre du jour de cette rencontre des chefs d'Etats. Il s'agit entre autres de la fermeture des frontières entre la République fédérale du Nigéria et ses voisins, le plan d'action pour la sécurité régionale en matière de lutte contre le terrorisme et son mécanisme de financement, l'adoption de la future monnaie (Eco) dans l'espace sous-régionale en remplacement du francs CFA, la situation politique dans l'espace et les dernières évolutions concernant l'élection présidentielle en Guinée-Bissau.

F. A. A.

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Deux frères tués par un éleveur transhumant

Sat, 12/21/2019 - 18:21

Deux frères ont été chacutés par un éleveur peulh. La scène s'est passée ce vendredi 20 décembre 2019 dans le village Gbadawi, quartier Olorunshogo dans l'arrondissement de Kétou. Selon l'information relayée par la radio locale, tout est parti au moment où l'éleveur a consommé l'eau réservée par les deux frères. "Le peulh qui conduisait ses troupeau aurait fait irruption dans le champ de ces derniers et sans autorisation a pris l'eau qu'ont réservé les deux frères ». C'est en l'interpellant sur le motif d'avoir pris l'eau sans leur consentement, qu'ils ont été attaqués par l'éleveur, qui s'est enfui après son forfait. Les victimes ont été transportées au centre de santé communal de Kétou.
Après le constat sur les lieux, la police a interpellé le papa du meurtrier présumé en fuite.

G. A.

Categories: Afrique

14 agents des impôts condamnés à de lourdes peines

Sat, 12/21/2019 - 18:15

Le procès de l'affaire de vol de chèques aux fins de monnayage et de création de crédits d'impôts fictifs à la direction générale des impôts ouvert à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) le 16 décembre dernier, a été vidé dans la matinée de ce samedi 21 décembre 2019. Dans son verdict, la Cour a condamné 14 accusés pour des peines allant de 3 à 15 ans de prison, et acquittés purement et simplement trois autres pour non constitution des infractions mises à leurs charges.
Ainsi, les sieurs Saïd Sacca Abdoul Passot, Arouna Barogui et Augustino Tambabou ont été relaxés si d'autres chefs d'accusations ne pesaient pas sur eux.
Par contre, Léïla Naïma Issa, Didier Flavien Tossou, Denis Francis Akplogan et Gislain Yaovi Toko ont été condamnés à 10 ans de réclusion criminelle et à 10 millions FCFA d'amende ferme chacun.
Fulbert Fassinou Oussou quant à lui a été condamné à 15 ans de prison ferme et à 159 millions FCFA d'amende, Jérôme Serge Linhounhinto à 15 ans de réclusion criminelle et à 50 millions d'amende ferme.
La Cour présidée par Cyriaque Dossa a également condamné Charles Tanguy Lawin et Marcelline Constance Sèhou à 5 ans d'emprisonnement ferme et 2,250 millions FCFA d'amende chacun, Aymard Zogo à 5 ans d'emprisonnement ferme et à 1,2 million FCFA d'amende, Adounon Lambert à 7 ans d'emprisonnement ferme et 2,250 millions FCFA d'amende, Henri Joël Hèdiblè à 7 ans de réclusion criminelle et à 1,5 million FCFA d'amende ferme, Casinius Yaovi Assou à 5 ans de réclusion criminelle et à 21 millions FCFA d'amende, Aristide Aniouvi à 15 ans de réclusion criminelle et à 10 millions FCFA d'amende ferme et Clara Hounton à 3 ans d'emprisonnement ferme et à 750 mille FCFA d'amende.
Selon la décision de la Cour, ces deux derniers accusés qui bénéficient d'une liberté provisoire retournent en prison pour purger chacun le reste de leurs peines.
Avant la décision de la Cour, le ministère public représenté par le procureur spécial près la CRIET, Gilbert Ulrich Togbonon, a requis la peine de 10 ans de réclusion criminelle contre les mis en cause et une somme de 10 millions de francs CFA d'amende à l'égard de chacun d'eux. Il a requis l'acquittement pur et simple au profit d'Augustino Tambabou pour infractions non constituées et l'acquittement au bénéfice du doute pour Saïd Sacca Passot et Arouna Barogui.
Le procureur spécial près la CRIET a par la suite demandé à la Cour de recevoir l'Etat béninois représenté par l'Agent judiciaire du Trésor (AJT) en sa constitution de partie civile, et invité la Cour à constater que le montant de 1 102 516 958 FCFA au titre d'intérêts-civils sollicité par l'Etat béninois, quoique fondé, est exagéré en son quantum et à le ramener à sa juste proportion, soit la moitié de cette somme pour tous préjudices confondus. Il a requis enfin la Cour de réserver les intérêts civils en ce qui concerne la direction générale des Impôts.
Par ailleurs, la Cour présidée par Cyriaque Dossa, président de la CRIET, a condamné tous ces accusés à verser à l'Etat béninois, la somme de 500 millions de francs CFA.
Tout en réservant les intérêts civils de la direction générale des Impôts, elle donne trois jours francs aux accusés condamnés pour le pourvoi en cassation au cas où ils ne seraient pas d'accord avec sa sentence.
Au nombre de 15, les avocats de la défense ont invité la Cour à ne pas suivre les réquisitions du ministère public. Ils ont dans l'ensemble plaidé pour l'acquittement pur et simple de leurs clients.

F. A. A.

Categories: Afrique

Des radars pour lutter contre l'excès de vitesse

Sat, 12/21/2019 - 14:17

Une douzaine de radars ont été installés par le Ministre béninois des Infrastructures et des Transports Hervé Hêhomey. Cette installation a eu lieu sur la route des pêches dans la soirée de vendredi 20 décembre 2019. Il s'agit d'une douzaine de radars pédagogiques installés dans le but de préserver la vie des citoyens sur les routes . Hervé Hêhomey invite tous les usagers de la route à l'observation des règles de bonne conduite. Ceci selon le ministre dans la courtoisie, le respect, la limitation de la vitesse et le respect du code de la route.
Cette cérémonie a lieu en présence du Directeur du CNSR Aubin Adoukonou et de son équipe.

G.A.

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La desserte en eau potable s'étend à la Commune de Tchaourou

Sat, 12/21/2019 - 11:02
Voir en ligne : x7pgbnu
Categories: Afrique

La fondation MTN fait don de matériels et équipements à l'HOMEL

Fri, 12/20/2019 - 15:26

La fondation MTN Bénin a fait don de matériels médicaux à l'Hôpital de la mère et de l'enfant (HOMEL), ce vendredi 20 décembre 2019. La cérémonie de remise des équipements s'est déroulée à la pédiatrie, en présence de la Directrice de la Fondation MTN, Viviane Sissuh et la Directrice des affaires médicales de l'HOMEL, le professeur Bagnan Tonato Angeline, représentant le Directeur du centre.

Cette remise de dons entre dans le cadre des actions sociales de la Fondation MTN prévues pour le mois de décembre que la fondation appelle « Mois de la Solidarité ». « La cérémonie qui nous rassemble ce jour entre dans le cadre de la traditionnelle action de la Fondation appelée « Mois de la solidarité », a fait savoir la directrice de la Fondation MTN, Mme Viviane Sissuh avant de préciser que

« L'objectif pour nous est de faire preuve de solidarité envers les enfants malades afin de permettre aux structures qui les accueillent de leur redonner ce sourire que nous aimons tant voir sur le visage de nos enfants ».

Elle a rappelé que chaque année, au cours du mois de décembre, la Fondation MTN soutient les personnes vulnérables à travers divers types d'actions pour leur permettre de passer d'agréables fêtes de fin d'année.
Elle a ajouté que « Cette année, l'équipe de la fondation a décidé de célébrer le mois de la solidarité en allant dans les hôpitaux et plus spécialement dans les services pédiatriques pour soulager les mamans à travers des dons de vivres, jouets, don en équipement pour les hôpitaux etc… ».
Pour le Directeur des affaires économiques de l'HOMEL, M. Hubert Bocovo, ce don de la Fondation MTN est l'accomplissement d'une œuvre divine. Il a souhaité que cette initiative du mois de décembre soit inscrite dans une continuité. « Vous en avez auparavant fait, vous êtes en train de le faire, vous aurez encore les moyens de le faire un peu plus que ce que vous venez de faire », a-t-il prié.
Au nom du Directeur de l'Hôpital de la mère et de l'enfant (HOMEL), le chef services des affaires médicales le professeur Bagnan Tonato Angeline a remercié MTN pour son action sociale. Elle a promis de faire un bon usage des équipements, mais surtout, de faire en sorte qu'ils profitent réellement à ceux à qui ils sont destinés. « Nous ferons l'effort pour que les équipements soient utilisés dans les meilleurs conditions pour que nous puissions sauver nos nouveau-nés qui sont ici et dont les parents ne disposent pas de moyens ».
Au total, l'Hôpital de la mère et de l'enfant a reçu 50 kits de suivie, un moniteur multi paramètres, un saturomètre, des concentrateurs d'oxygène, des sondes d'oxygénation, des paquets de couche et du lait pour nouveau-nés.

« D'un coût global de 5 millions de francs CFA, ce don mis à la disposition de l'HOMEL, permettra d'une part à une certaine catégorie de patients de bénéficier gratuitement des soins et d'autre part, d'améliorer les conditions d'accueil de l'institution. », a fait savoir Mme Sissuh.

Avant de se retirer de l'HOMEL, Mme Sissuh et ses collaborateurs ont distribué des cadeaux à tous les enfants hospitalisés à l'HOMEL.
Il faut préciser que cette année, l'HOMEL n'est pas le seul hôpital visé par les actions du « Mois de la Solidarité » de la Fondation MTN. Ce sont trois hôpitaux qui ont bénéficié des dons. Il s'agit du Centre Hospitalier départemental de Parakou et l'Hôpital de Goho à Bohicon.

Marcel HOUETO

QUELQUES IMAGES DE LA CEREMONIE


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Dr Edoh K. Amenounve, Financier Africain de l'année

Fri, 12/20/2019 - 15:09

Le Directeur Général de la BRVM (Bourse régionale des valeurs mobilières) et du DC/BR, Dr Félix Edoh Kossi Amenounve, a été élu Financier Africain de l'année 2019 au terme de la soirée de distinction, Financial Afrik Awards, organisée le jeudi 19 décembre 2019 à Abidjan en Côte d'Ivoire.

Cette décoration vient couronner les nombreux efforts fournis par Dr Félix Edoh Kossi Amenounve « dans la réalisation des grandes réformes du Marché Financier Régional de l'UEMOA mais surtout dans le positionnement de la place boursière sous-régional depuis qu'il a pris les rênes de la BRVM et du DC/BR en octobre 2012 ».
Selon le communiqué du Service Communication et Relations Publiques BRVM, Dr Félix Edoh Kossi Amenounve a cette année 2019, « confirmé ses talents de financier en étant à l'origine de la conception et de la structuration des obligations de la diaspora (diaspora bonds) émises par la Banque de l'Habitat du Sénégal (BHS) et cotées à la BRVM, le 3 décembre dernier ». Une première qui a « ouvert la voie à l'utilisation des instruments de marché (obligations) pour la mobilisation des fonds de la diaspora en vue du financement de la transformation de l'Afrique ».
De plus, indique le communiqué, Dr Félix Edoh Kossi Amenounve a été impliqué « dans l'initiation de l'opération de sortie partielle de ECP du capital de ORAGROUP ». Une opération qui a débouché sur « la plus importante IPO jamais réalisée sur le Marché Financier Régional de l'UEMOA depuis sa création avec la cotation d'ORAGROUP à la BRVM le 16 avril 2019 ».
« Ces deux opérations innovantes qui constituent deux nouveaux axes de développement de la finance en Afrique (mobilisation des ressources de la diaspora et sortie des fonds de private equity par la bourse) ont été d'ailleurs nominées aux Financial Afrik Awards 2019 », précise la même source.
Ces actions menées par Dr Félix Edoh Kossi Amenounve ont donc favorisé sa nomination parmi un bon nombre de personnalités dans la catégorie ‘'Financier Africain de l'année 2019'' à savoir : Blaise Ahouantchede, Directeur Général de GIM UEMOA ; Dr Nabil Ghalleb, Président Directeur Général de Zitouna Tamkeen ; Fabrice Kom Tchuente, Président Directeur Général de Finafrique ; Jean-Luc Konan, Président Directeur Général du groupe Cofina et Naoufal Bensalah, Directeur Général Attijari Asset Management.

Qui est Dr Edoh Kossi Amenounve
Dr Edoh Kossi Amenounve est un Togolais titulaire d'un Ph.D en finance à 28 ans, il a réalisé sur la Bourse de New-York, sur le thème « Anomalies du marché et conditions économiques : une approche globale à la prédiction des rendements boursiers ».
Par son dynamisme et ses actions, il s'est imposé en tant que financier influent sur le continent.

Akpédjé AYOSSO

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Benoît Dègla rend sa démission

Fri, 12/20/2019 - 12:42

Le député Benoît Dègla ne siégera plus à la Haute Cour de Justice (HCJ). Il a déposé sa démission au président de l'Assemblée nationale à l'ouverture de la plénière consacrée au vote du budget de l'Etat exercice 2020 ce jeudi 19 décembre 2019 au parlement.
Les raisons de cette démission du député de la 10ème circonscription électorale ne sont pas encore connues. Selon les indiscrétions, c'est pour des raisons d'équilibrage politique. Le député Bloc Républicain ne souhaiterait pas cumuler ses fonctions de vice-président du parti avec celles de la Haute Cour de Justice, raison pour laquelle il a déposé sa démission.
La HCJ est l'institution chargée de juger les ministres et le président de la République pour les fautes qu'ils auraient commises dans l'exercice de leurs fonctions.

Fabrice A. AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

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